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Title:
STEAM HAIRDRESSING DEVICE WITH PUMP MOTOR CONTROLLED ACCORDING TO DIFFERENT VOLTAGE VALUES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/056963
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a steam hairdressing device comprising a liquid vaporisation device, a pump, an electric motor for actuating the pump and a control system for alternately supplying the electric motor with power at least - at a first voltage value (UN) so that the pump supplies the vaporisation device with liquid at a first supply mass flow rate; and - at a second voltage value (UT), different from the first voltage value (UN), such that the pump supplies the vaporisation device with liquid at a second supply mass flow rate, different from the first supply mass flow rate. The invention relates to devices for use in the field of hairdressing.

Inventors:
PONCET STÉPHANE (FR)
QUIBRIAC PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/051376
Publication Date:
March 21, 2024
Filing Date:
September 11, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D1/28; A45D7/06; A45D20/50; A45D24/22; A46B11/00; A46B11/08; A45D1/00
Foreign References:
EP2756776A12014-07-23
EP2449911B12017-03-22
EP0463315A21992-01-02
DE2618816A11978-03-16
JP2009106367A2009-05-21
CN206714354U2017-12-08
US20120111356A12012-05-10
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS Appareil de coiffure (1 ) à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation (5) de liquide pour générer, à partir d'un liquide, un flux de vapeur, une pompe (61 ) pour alimenter en liquide ledit dispositif de vaporisation (5), un moteur électrique (62) pour actionner ladite pompe (61 ), et un système de commande (8) conçu et configuré pour commander l'alimentation du moteur électrique (62) et alimenter alternativement ce dernier au moins

- selon une première valeur (UN) de tension électrique de sorte que la pompe (61 ) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un premier débit massique d'alimentation (DN), et

- selon une deuxième valeur (UT) de tension électrique différente de ladite première valeur (UN) de tension électrique de sorte que la pompe (61 ) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un deuxième débit massique d'alimentation (DT) qui est différent dudit premier débit massique d'alimentation (DN). Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel le système de commande (8) comprend un organe de régulation (81 ) de la tension d'alimentation électrique du moteur électrique (62) à partir d'une valeur (UE) de tension électrique d'entrée prédéfinie, et un microcontrôleur (82) pour émettre alternativement vers l'organe de régulation (81 ) de la tension d'alimentation électrique

- un premier signal (Si) de commande pour commander l'alimentation du moteur électrique (62) selon la première valeur (UN) de tension électrique, et

- un deuxième signal (S2) de commande pour commander l'alimentation du moteur électrique (62) selon la deuxième valeur (UT) de tension électrique. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel ledit organe de régulation (81 ) de la tension d'alimentation électrique comprend au moins un régulateur linéaire (811 ) de tension, lequel est de préférence un régulateur linéaire à faible chute de tension. Appareil de coiffure (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite pompe (61 ) est une pompe péristaltique. Appareil de coiffure (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la valeur moyenne du premier débit massique d'alimentation (DN) est au moins égale à 0,5 g / min, de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min, de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min, et par exemple égale à 0,8 g / min. Appareil de coiffure (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la valeur moyenne du deuxième débit massique d'alimentation (DT) est comprise entre 0,6 g / min et 5 g / min, de préférence comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min, et par exemple sensiblement égale à 1 ,2 g / min. Appareil de coiffure (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système de commande (8) est conçu et configuré pour mettre en œuvre :

- un mode de fonctionnement opérationnel (EN), dans lequel le moteur électrique (62) est alimenté selon ladite première valeur (UN) de tension électrique, et

- un mode de fonctionnement transitoire (ET) préalable audit mode de fonctionnement opérationnel (EN), dans lequel le moteur électrique (62) est alimenté selon ladite deuxième valeur (UT) de tension électrique, laquelle est supérieure à ladite première valeur (UN) de tension électrique. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel la première valeur (UN) de tension électrique est égale à une valeur (Unom) de tension électrique nominale de fonctionnement du moteur électrique (62). Appareil de coiffure (1 ) selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, dans lequel le système de commande (8) est configuré de sorte que, dans ledit mode de fonctionnement transitoire (ET), le moteur électrique est alimenté selon ladite deuxième valeur (UT) de tension électrique durant une durée d'alimentation transitoire (CIT) d'une valeur comprise entre 1 s et 120 s, de préférence comprise entre 10 s et 30 s, et par exemple égale à 15 s. Appareil de coiffure (1 ) selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, dans lequel le système de commande (8) est configuré pour commander automatiquement un passage du mode de fonctionnement transitoire (ET) au mode de fonctionnement opérationnel (EN). Appareil de coiffure (1 ) selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré pour mettre œuvre, durant ledit mode de fonctionnement transitoire (ET) :

- un sous-mode principal (ETP), dans lequel ledit moteur électrique (62) est alimenté selon ladite deuxième valeur (UT) de tension électrique de sorte que la pompe (61 ) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon ledit deuxième débit massique d'alimentation (DT), et

- un sous-mode de préchauffage (ETC), préalable audit sous-mode principal (ETP), durant lequel le dispositif de vaporisation (5) est progressivement porté à une température prédéfinie permettant la vaporisation du liquide, dont la valeur est préférentiellement comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C, et par exemple sensiblement égale à 130 °C. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré pour commander automatiquement un passage du sous-mode de préchauffage (ETC) au sous-mode principal (ETP) en fonction d'au moins l'un des critères suivants : une fois que la valeur de la température prédéfinie est atteinte et / ou à l'expiration d'un temps de préchauffage prédéfini, et de préférence une fois que ladite valeur de la température prédéfinie est atteinte. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication 10 et l'une quelconque des revendications 11 et 12, dans lequel le système de commande est configuré :

- pour mettre œuvre, durant le mode de fonctionnement transitoire (ET) et à l'issue du sous-mode principal (ETP), un sous-mode de temporisation (ETI) durant lequel l'alimentation électrique du moteur électrique (62) est interrompue, - puis pour commander automatiquement le passage du sous-mode de temporisation (E-rt) au mode de fonctionnement opérationnel (EN). Procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure (1 ) à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation (5) de liquide pour générer, à partir d'un liquide, un flux de vapeur, une pompe (61 ) pour alimenter en liquide ledit dispositif de vaporisation (5), un moteur électrique (62) pour actionner ladite pompe (61 ), ledit procédé comprenant :

- une première étape de fonctionnement de l'appareil de coiffure (1 ), durant laquelle ledit moteur électrique (62) est alimenté selon une première valeur (UN) de tension électrique de sorte que la pompe alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un premier débit massique d'alimentation (DN), et

- une deuxième étape de fonctionnement de l'appareil de coiffure (1 ), durant laquelle ledit moteur électrique (62) est alimenté selon une deuxième valeur (UT) de tension électrique différente de ladite première valeur (UN) de tension électrique de sorte que la pompe (62) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un deuxième débit massique d'alimentation (DT) qui est différent dudit premier débit massique d'alimentation (DN). Procédé selon la revendication précédente, dans lequel :

- ladite première étape de fonctionnement est une étape de fonctionnement opérationnel de l'appareil de coiffure (1 ), et

- ladite deuxième étape de fonctionnement est une étape de fonctionnement transitoire de l'appareil de coiffure (1 ), préalable à ladite étape de fonctionnement opérationnel, et durant laquelle le moteur électrique (62) est alimenté selon ladite deuxième valeur (UT) de tension électrique, laquelle est supérieure à ladite première valeur (UN) de tension électrique. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel l'appareil de coiffure (1 ) émet un flux de vapeur opérationnel selon un premier débit massique de vapeur durant l'étape de fonctionnement opérationnel, ledit appareil de coiffure (1 ) émettant préalablement un flux de vapeur transitoire selon un deuxième débit massique de vapeur durant l'étape de fonctionnement transitoire, le deuxième débit massique de vapeur étant supérieur au premier débit massique de vapeur.

Description:
APPAREIL DE COIFFURE À VAPEUR À MOTEUR DE POMPE COMMANDÉ SELON DES VALEURS DE TENSION DIFFÉRENTES

DOMAINE TECHNIQUE

[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, et / ou un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux.

[0002] L’invention concerne plus précisément un appareil de coiffure à vapeur, comprenant un dispositif de vaporisation de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur. L’invention concerne par ailleurs un procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur.

TECHNIQUE ANTERIEURE

[0003] On connaît des appareils de coiffure permettant de soumettre les cheveux à un flux de vapeur d’eau, en association avec un traitement mécanique et thermique. Ce traitement thermomécanique à vapeur est par exemple réalisé au moyen d'une brosse comportant des picots chauffants portés par une tête de brossage qui est par ailleurs pourvue d'orifices diffusant de la vapeur. Cette émission de vapeur, associée à l'action mécanique de brossage ainsi que l'action thermique procurée par les picots chauffants, facilite l'opération de coiffure et permet d'en améliorer l'efficacité, tout en préservant, au moins dans une certaine mesure, l'aspect des cheveux.

[0004] Si de tels appareils connus donnent généralement satisfaction, ils n’en restent pas moins encore limités en termes de performances et de fonctionnalités offertes en matière de génération de vapeur. En général, la fonction de génération de vapeur des appareils connus est limitée à l’émission par ces appareils d’un flux de vapeur de débit unique prédéfini. La fiabilité et la robustesse des composants assurant la fonction de génération de vapeur ne sont pas toujours optimales. [0005] De plus, la mise en marche de la fonction de génération de vapeur de ces appareils reste parfois perfectible. En particulier, des instabilités en matière de débit du flux de vapeur généré peuvent parfois être observées. En outre, l’utilisateur n’a pas forcément d’indication quant au fait que les moyens d’émission de vapeur de l’appareil sont bien fonctionnels. Il est alors parfois difficile pour l’utilisateur de savoir si l’appareil est réellement prêt à être utilisé ou est même tout simplement fonctionnel.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0006] Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à apporter une réponse aux besoins et problématiques susvisés, et à proposer en particulier un nouvel appareil de coiffure à vapeur présentant une fonction de génération de vapeur pilotable de manière plus polyvalente, tout étant pour autant de conception particulièrement simple, fiable et robuste.

[0007] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure présentant une fonction de génération de vapeur permettant l’émission d’un flux de vapeur qui peut être adapté au type de traitement des cheveux à réaliser et / ou au type de cheveux à traiter.

[0008] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure présentant une fonction de génération de vapeur au fonctionnement optimisé, en particulier au démarrage de l’appareil.

[0009] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont l’utilisation est particulièrement intuitive, en particulier pour un utilisateur dépourvu de compétences particulières en matière de coiffure.

[0010] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont l’utilisation est particulièrement pratique et simple.

[0011] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont la conception permet de soumettre les cheveux de manière particulièrement efficace à un flux de vapeur. [0012] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure qui, tout en permettant d'obtenir, facilement et rapidement, des effets de coiffage et de mise en forme des cheveux particulièrement satisfaisants, améliore de façon sensible l'aspect des cheveux, et notamment leur brillance, ainsi que leur état de surface.

[0013] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure permettant de conférer à ce dernier une fonction de génération de vapeur qui est pilotable de manière plus polyvalente, tout étant pour autant de conception particulièrement simple, fiable et robuste.

[0014] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure permettant d’obtenir un flux de vapeur émis par l’appareil qui peut être adapté au type de traitement des cheveux à réaliser et / ou à selon le type de cheveux à traiter.

[0015] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure permettant un fonctionnement optimisé d’une fonction de génération de vapeur de l’appareil de coiffure, en particulier au démarrage de ce dernier.

[0016] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure qui est particulièrement simple, pratique, efficace et facilement compréhensible par l’utilisateur.

[0017] Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de coiffure à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur, une pompe pour alimenter en liquide ledit dispositif de vaporisation, un moteur électrique pour actionner ladite pompe, et un système de commande conçu et configuré pour commander l’alimentation du moteur électrique et alimenter alternativement ce dernier au moins

- selon une première valeur de tension électrique de sorte que la pompe alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un premier débit massique d’alimentation, et - selon une deuxième valeur de tension électrique différente de ladite première valeur de tension électrique de sorte que la pompe alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un deuxième débit massique d’alimentation qui est différent dudit premier débit massique d’alimentation.

[0018] Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur, une pompe pour alimenter en liquide ledit dispositif de vaporisation, un moteur électrique pour actionner ladite pompe, ledit procédé comprenant :

- une première étape de fonctionnement de l’appareil de coiffure, durant laquelle ledit moteur électrique est alimenté selon une première valeur de tension électrique de sorte que la pompe alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un premier débit massique d’alimentation, et

- une deuxième étape de fonctionnement de l’appareil de coiffure, durant laquelle ledit moteur électrique est alimenté selon une deuxième valeur de tension électrique différente de ladite première valeur de tension électrique de sorte que la pompe alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un deuxième débit massique d’alimentation qui est différent dudit premier débit massique d’alimentation.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

[0019] D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un appareil de coiffure conforme à l'invention, qui forme en l'espèce par une brosse de coiffure ;

- la figure 2 est une vue schématique en perspective de l’appareil de coiffure de la figure 1 , dont des éléments de capotage et des éléments de la tête ont été omis de manière à faire apparaitre des détails de conception interne de l’appareil. Par ailleurs, un élément de tuyauterie reliant la pompe au un dispositif de vaporisation a été omis ;

- la figure 3 est une vue schématique, en éclaté, de l’appareil de la figure 1 . Certains éléments de tuyauterie et de câblages électriques notamment ont été omis ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective de la tête de l’appareil de coiffure des figures précédentes ;

- la figure 5 illustre schématiquement sous la forme d’un diagramme un détail d’un exemple de conception d’un appareil de coiffure conforme à l’invention ;

- la figure 6 illustre schématiquement sous la forme d’un graphique un exemple de configuration du système de commande de l’alimentation du moteur électrique d’un appareil de coiffure conforme à l’invention. La tension électrique d’alimentation du moteur électrique est identifiée par la lettre U en ordonnée et exprimée en volt (V), tandis que le temps est identifié par la lettre t en abscisse et exprimé en seconde (s) ;

- la figure 7 illustre schématiquement sous la forme d’un autre graphique l’exemple de configuration de la figure 6. Le débit massique d’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation de l’appareil de coiffure est identifié par la lettre D en ordonnée et exprimée en gramme par minute (g / min), tandis que le temps est identifié par la lettre t en abscisse et exprimé en seconde (s).

[0020] L’invention concerne, en premier lieu, un appareil de coiffure 1 à vapeur, c’est-à- dire un appareil de coiffure comprenant des moyens d’émission de vapeur, pour soumettre des cheveux à un flux de vapeur dans le cadre, en particulier, d’une opération de coiffure desdits cheveux. L'appareil de coiffure 1 conforme à l'invention est de préférence portatif, c’est-à-dire qu’au moins une partie, et de préférence la totalité, de l’appareil 1 est conçue pour être saisie et manipulée à la main. L'appareil de coiffure 1 est de préférence un appareil électroportatif, destiné à être branché sur le réseau de distribution d’électricité (courant alternatif) pour être alimenté électriquement. Il est cependant alternativement envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'appareil de coiffure 1 embarque des batteries d’alimentation électriques, éventuellement rechargeables. L'appareil de coiffure 1 est préférentiellement conçu pour une utilisation dans un cadre domestique, et est destiné à assurer une mise en forme des cheveux, et / ou un embellissement des cheveux et / ou une amélioration de la santé des cheveux. Préférentiellement, l'appareil de coiffure 1 est conçu pour que l’utilisateur utilise l’appareil de coiffure 1 sur lui-même, c’est-à-dire sur ses propres cheveux. Toutefois, il est parfaitement envisageable que l’appareil de coiffure 1 soit conçu pour une utilisation par l'utilisateur sur les cheveux d’une tierce personne (ou autre utilisateur). De préférence, l’appareil de coiffure 1 est destiné à une utilisation dans un cadre domestique par un utilisateur (femme ou homme) dépourvu de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 constitue une brosse de coiffure. L'invention n'est toutefois pas limitée à un appareil de coiffure 1 formant une brosse de coiffure, et l'appareil de coiffure 1 peut par exemple constituer une brosse lissante, une brosse démêlante ou un lisseur, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l’invention.

[0021] Comme illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 comprend avantageusement un manche 2 de préhension manuelle, qui est destiné à être saisi à la main, et par exemple empoigné, par l'utilisateur, pour manipuler l'appareil de coiffure 1. Le manche 2 s'étend par exemple longitudinalement, selon un axe longitudinal central X-X', entre une première extrémité d'où émerge par exemple un câble d'alimentation électrique, et une deuxième extrémité opposée. L'appareil de coiffure 1 comprend avantageusement une tête 3 pour engager les cheveux, c'est-à-dire pour venir de préférence au contact des cheveux afin de les soumettre à une action mécanique, thermique et / ou fluidique. La tête 3 est avantageusement portée par le manche 2, et s'étend par exemple longitudinalement, selon ledit axe central X-X', entre une extrémité arrière solidaire de la deuxième extrémité du manche 2, et une extrémité avant libre. De préférence, comme illustré aux figures, le manche 2 présente sensiblement une forme longiligne qui se prolonge par la tête 3, laquelle est avantageusement plus large que le manche 2 et présente par exemple une forme générale sensiblement oblongue. De préférence et comme illustré, le manche 2 et la tête 3 sont formés, au moins en partie, par un corps principal d’un seul tenant, du genre boîtier, par exemple en matière plastique. La tête 3 présente avantageusement une face avant 3A qui, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, est préférentiellement pourvue de picots de brossage 7 entre et contre lesquels les cheveux sont destinés à se trouver et à se déplacer, lors de l'utilisation de l'appareil de coiffure 1 .

[0022] L’appareil de coiffure 1 comprend, avantageusement inclus dans les moyens d'émission de vapeur évoqués ci-dessus :

- un dispositif de vaporisation 5 de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur, qui est avantageusement destiné à être dirigé vers et sur les cheveux de l’utilisateur,

- une pompe 61 pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation 5, un moteur électrique 62 pour actionner la pompe 61 , et - un système de commande 8 conçu et configuré pour commander l’alimentation (électrique) du moteur électrique 62, et permettre donc faire de fonctionner ce dernier de sorte qu’il actionne la pompe 61 pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation 5.

[0023] De préférence, le liquide concerné est de l’eau. Le terme « eau » peut désigner ici n’importe quel liquide contenant principalement de l’eau (c’est-à-dire au moins 50 % en poids d’eau, et de préférence au moins 80 % en poids d’eau, de façon encore plus préférentielle au moins 95 % en poids d’eau) et apte à se transformer en vapeur, et englobe ainsi de l’eau distillée, de l’eau courante du robinet, mais aussi différentes solutions aqueuses contenant des éléments cosmétiques, olfactifs, etc. Le terme « vapeur » doit ici être pris dans une acception extensive et désigne ainsi indifféremment une substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux, ou ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes, ou encore un mélange de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux et de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes. En d'autres termes, l'expression « vapeur d'eau » ne doit pas être limitée à sa définition strictement scientifique et recouvre ici l’eau à l’état gazeux, les particules d'eau liquide en suspension dans l'air, ou un mélange d’eau à l’état gazeux et de particules d'eau liquide (gouttelettes / microgouttelettes) en suspension dans l'air.

[0024] Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le dispositif de vaporisation 5 comprend avantageusement une chambre de vaporisation 50 pourvue d’une entrée 501 d’alimentation en liquide et d’au moins une sortie 502 de vapeur. De préférence et comme illustré, le dispositif de vaporisation 5 comprend également un premier dispositif de chauffage 51 conçu pour chauffer la chambre de vaporisation 50 et ainsi transformer, au sein de la chambre de vaporisation 50, le liquide en vapeur (et donc de préférence, de l’eau liquide en vapeur d’eau). Le premier dispositif de chauffage 51 est formé par exemple par un ou plusieurs éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule (par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP)), le ou les éléments résistifs étant avantageusement agencé(s) en contact avec la chambre de vaporisation 50. La sortie 502 de vapeur est quant à elle avantageusement en communication fluidique, de préférence permanente, avec l’air extérieur environnant, par l’intermédiaire de préférence d’au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, disposé du côté de la face avant 3A de la tête 3 de l’appareil de coiffure 1 . Par exemple, le ou les orifice(s) 710 d’éjection de vapeur est (sont) en communication fluidique avec l’intérieur de la chambre de vaporisation 50 par l’intermédiaire d’un dispositif de canalisation 52 connecté d’un côté à la sortie 502 de vapeur et de l’autre audit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur.

[0025] Comme dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, la chambre de vaporisation 50 est avantageusement maintenue en permanence à pression atmosphérique, comme envisagé ci-dessus, ce qui évite notamment de recourir à une soupape en sortie, du fait de l’absence de montée en pression de la vapeur au sein de la chambre de vaporisation 50 et de l’appareil 1. Parmi les avantages d’une telle conception, on peut noter notamment l’absence de risque de surpression (et donc l’absence de nécessité de disposer de moyens pour prévenir ou gérer de telles surpressions), ainsi qu’un risque moindre d’éjection d’un flux de vapeur à une température trop élevée susceptible d’endommager et / ou de brûler les cheveux ou le cuir chevelu. En effet, du fait de l’absence de pressurisation de la chambre de vaporisation 50, la température du flux de vapeur d’eau n’excède avantageusement pas 100 °C. En outre, la vitesse du flux de vapeur et la distance parcourue par ce dernier hors de l’appareil 1 sont limitées du fait de l’absence de surpression, ce qui contribue à limiter le risque de brûlure du cuir chevelu, et donc à une plus grande sécurité pour l’utilisateur.

[0026] Avantageusement, le système de commande s précité est en outre conçu et configuré pour commander le fonctionnement du dispositif de vaporisation 5 (et en particulier le fonctionnement du premier dispositif de chauffage 51 de ce dernier), et porter le dispositif de vaporisation 5 (et en particulier la chambre de vaporisation 50 de ce dernier) à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation du liquide considéré. Le système de commande 8 est donc ainsi avantageusement relié électriquement au dispositif de vaporisation 5, et en particulier au premier dispositif de chauffage 51 de ce dernier, afin d’en contrôler le fonctionnement (et donc d’en réguler la température de fonctionnement), et de piloter ainsi la température de la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5. [0027] Typiquement, la pompe 61 et le moteur électrique 62 sont inclus dans un dispositif d’alimentation 6 en liquide, que comprend l’appareil de coiffure 1 , pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation 5. Ledit dispositif d’alimentation en liquide 6 comprend de préférence, outre donc la pompe 61 et le moteur électrique 62 d’actionnement de cette dernière, un réservoir 60 pour stocker une quantité de liquide (de préférence de l’eau liquide), la pompe 61 étant alors reliée en communication fluidique d’une part avec le réservoir 60, par exemple par l’intermédiaire d’un tuyau d’amenée 63, et d’autre part avec le dispositif de vaporisation 5, par exemple par l’intermédiaire d’un tuyau de sortie (omis à la figure 2) connecté à l’entrée 501 d’alimentation de la chambre de vaporisation 50. La pompe 61 , le moteur électrique 62 et le réservoir 60 sont préférentiellement embarqués par le corps principal de l’appareil de coiffure 1 , c’est-à-dire agencés dans ou sur ledit corps principal, pour contribuer à un caractère portatif de l’appareil de coiffure 1. Le réservoir 60 est par exemple amovible, c’est-à-dire qu’il est détachable du corps principal de l’appareil 1 en vue notamment de son remplissage, ce qui permet notamment de se passer d’une prise de terre pour l’alimentation électrique de l’appareil 1. A cette fin, le réservoir 60 est de préférence sensiblement à pression atmosphérique. Le recours à une pompe 61 associée à un réservoir 60 à pression atmosphérique, plutôt qu’à un réservoir pressurisé associé à une vanne, permet en outre une sécurité d’utilisation optimale et une fiabilité accrue en matière de maîtrise du débit. De préférence, la pompe 61 est une pompe péristaltique, qui permet une maîtrise très fine de débits faibles et de garantir des débits relativement constants le cas échéant. Alternativement, une pompe à membrane ou de tout autre type convenable pourrait être envisagée, bien qu’une pompe péristaltique reste préférée. De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil de coiffure 1 est dépourvu de dispositif de chauffage du réservoir 60, de sorte que le liquide contenu dans ce dernier reste sensiblement à température ambiante en usage de l’appareil de coiffure 1 .

[0028] Conformément à l’invention, le système de commande 8 est conçu et configuré (au moins) pour commander l’alimentation (électrique) du moteur électrique 62 et, plus précisément, alimenter (électriquement) alternativement ce dernier au moins

- selon une première valeur UN de tension électrique de sorte que la pompe 61 , ainsi actionnée par le moteur électrique 62 tournant à une première vitesse de rotation, alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un premier débit massique d’alimentation DN, et - selon une deuxième valeur UT de tension électrique différente de ladite première valeur UN de tension électrique de sorte que la pompe 61 , ainsi actionnée par le moteur électrique 62 tournant à une deuxième vitesse de rotation différente de ladite première vitesse, alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un deuxième débit massique d’alimentation DT qui est différent dudit premier débit massique d’alimentation DN.

[0029] Par « alimenter alternativement », on entend ici une alimentation du moteur électrique soit selon la première valeur UN de tension électrique, soit selon la deuxième valeur UT de tension électrique. Les première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique, les première et deuxième vitesses de rotation, ainsi que les premier et deuxième débits massiques d’alimentation DN, DT, s’entendent ici respectivement au sens de valeurs, vitesses et débits massiques non nul(le)s.

[0030] Avantageusement, le moteur électrique 62 est un moteur à courant continu (moteur électrique « CC », ou « DC » anglais), et de préférence un moteur à courant continu à balais, et par exemple un moteur à courant continu à balais à aimant permanent. Un tel moteur électrique présente notamment l’intérêt d’être de conception simple, robuste, peu encombrante et peu onéreuse, et est donc particulier bien adapté à un appareil de coiffure à vapeur portatif, en particulier destiné à un usage domestique. Les première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique correspondent alors à des valeurs de tension U électrique continue. Le moteur électrique 62 peut, le cas échéant, être un motoréducteur électrique ou être relié mécaniquement à la pompe 61 par l’intermédiaire d’un réducteur, de manière à adapter au mieux la vitesse de rotation, ainsi que le couple fourni, à la pompe 61 .

[0031] Le système de commande s est donc conçu et configuré pour commander l’alimentation électrique du moteur électrique 62 actionnant la pompe 61 selon au moins deux valeurs UN, UT différentes de tension U électrique, de sorte à ce que la pompe 61 délivre ainsi en sortie du liquide selon au moins deux débits massiques d’alimentation DN, DT différents. Ainsi, le système de commande 8 autorise donc un réglage du débit massique d’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 par la pompe 61 qui est commandé, de manière particulièrement simple, par une modification de la vitesse de rotation du moteur électrique 61 d’actionnement de la pompe 61 sous l’effet d’une modification de la valeur de la tension U électrique d’alimentation du moteur électrique 61 .

[0032] Dans le contexte spécifique d’un appareil de coiffure 1 à vapeur, un tel moyen de réglage du débit massique d’alimentation en liquide basé sur une commande de la valeur de la tension U électrique d’alimentation du moteur électrique 62 s’avère avantageusement plus fiable et simple, tant sur le plan de sa conception que de son fonctionnement, qu’un moyen de régulation du débit massique d’alimentation qui consisterait alternativement à modifier la vitesse de fonctionnement du moteur électrique 62, alimenté selon une valeur unique, fixe, de tension U électrique et en modulant la fréquence de la tension ou du courant d’alimentation du moteur électrique 62 (typiquement selon un principe de modulation de largeur d'impulsion (MLI, ou « Puise Width Modulation » (PWM) en anglais). Dans le cas préférentiel où, comme envisagé précédemment, le moteur électrique 62 est un moteur à courant continu à balais, le recours à une modulation en fréquence de l’alimentation électrique du moteur électrique 62 serait susceptible de générer une ondulation de courant préjudiciable à la durée de vie du moteur électrique 62 et source de pertes, notamment par effet Joule. En outre, le recours à une modulation en fréquence de l’alimentation électrique serait susceptible de générer une pollution électromagnétique indésirable (perturbations haute fréquence), de sorte qu’il serait alors nécessaire de prévoir la mise en œuvre de filtre(s) additionnels pour s’en prémunir, ce qui augmenterait la complexité et le coût de conception et de fabrication de l’appareil 1 . Par ailleurs, un tel moyen de régulation du débit massique d’alimentation en liquide basé sur une commande en valeur de tension d’alimentation du moteur électrique 62 s’avère bien plus efficace, fiable et simple, tant sur le plan de sa conception que de son fonctionnement, qu’un moyen de régulation du débit massique d’alimentation qui consisterait alternativement à réduire, mécaniquement et / ou par le biais d’un circuit de dérivation fluidique agencé en aval de la pompe et en amont du dispositif de variation, un débit massique de liquide de valeur unique et constante délivré par la pompe, celle-ci étant actionnée par un moteur électrique tournant toujours à la même vitesse. Ainsi, la pompe 61 fonctionne avantageusement toujours au régime nécessaire et uniquement à ce régime, toute l’énergie de la pompe 61 est utilisée. Il en résulte donc une économie d’énergie (que ce soit fluidique ou électrique) et une meilleure fiabilité de la pompe 61 . [0033] Ainsi, grâce aux caractéristiques techniques exposées ci-avant, l’appareil de coiffure 1 conforme à l’invention présente une fonction de génération de vapeur qui peut être pilotée, commandée de manière particulièrement polyvalente. L’appareil de coiffure 1 peut ainsi avantageusement émettre un flux de vapeur selon au moins deux débits massiques (non nuis) de vapeur différents, ce qui offre notamment la possibilité d’adapter le débit de vapeur émis au type de traitement et / ou au type de cheveux traités avec l’appareil de coiffure 1 , et / ou encore, comme cela sera explicité plus loin, d’optimiser le fonctionnement et en particulier la mise en marche de la fonction de génération de vapeur de l’appareil de coiffure 1 , ainsi qu’éventuellement la perception, par l’utilisateur, du fonctionnement effectif de ladite fonction de génération de vapeur. Pour autant, la fonction de génération de vapeur de l’appareil de coiffure 1 conforme à l’invention n’en reste pas moins de conception particulièrement simple, fiable et robuste.

[0034] Avantageusement, ladite première valeur UN de tension électrique est choisie de sorte que la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN est au moins égale à 0,5 g / min (/.e. environ 8,33.10’ 6 kg / s), de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min (/.e. entre environ 8,33.10 -6 kg / s et 5.10’ 5 kg / s), de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min (/.e. entre environ 8,33.10’ 6 kg / s et environ 1 ,83.10’ 5 kg / s), et par exemple égale à 0,8 g / min (/.e. environ 1 ,33.10’ 5 kg / s). Avantageusement, ladite deuxième valeur UT de tension électrique est choisie de sorte que la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min (/.e. entre 1.10’ 5 kg / s et environ 8,33.10’ 5 kg / s), de préférence comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min (/.e. entre 1 ,67.10’ 5 kg / s et environ 4,17.10’ 5 kg / s), et par exemple sensiblement égale à 1 ,2 g /min (/.e. 2.10’ 5 kg / s). On comprend que le choix des première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique, correspondant aux valeurs moyennes de premier et deuxième débits massiques d’alimentation DN, DT que l’on souhaite obtenir, est réalisé en fonction des propriétés électromécaniques du moteur électrique 62 et des propriétés mécano-hydrauliques de la pompe 61. Ainsi, pour une valeur moyenne particulière souhaitée du premier et / ou du deuxième débit(s) massique(s) d’alimentation DN, DT, la première et / ou la deuxième valeur UN de tension électrique peu(ven)t être différente(s) selon les caractéristiques respectives du moteur électrique 62 et de la pompe 61 mis en œuvre. [0035] De manière avantageuse, l’une des première valeur UN et deuxième valeur UT de tension électrique est sensiblement égale à une valeur U nO m de tension électrique nominale de fonctionnement du moteur électrique 62 actionnant la pompe 61 (/.e. UN = Unom ou UT = Unom), ce qui permet notamment d’optimiser et de fiabiliser le fonctionnement du moteur électrique 62, et donc de l’appareil de coiffure 1. La valeur Unom de tension électrique nominale de fonctionnement d’un moteur électrique correspond à la valeur de la tension électrique d’alimentation du moteur électrique pour laquelle le moteur électrique a été spécifiquement conçu pour fonctionner de manière optimale, en termes notamment de rendement et de durée de vie. Cette valeur Unom de tension nominale est généralement communiquée par son fabricant et / ou mentionnée sur une étiquette apposée sur le moteur électrique.

[0036] Selon une variante, le système de commande 8 comprend un sélecteur manuel pour permettre à l’utilisateur de l’appareil de coiffure 1 de commander directement manuellement un changement d’alimentation électrique du moteur électrique 62 selon l’une des première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique à selon l’autre desdites première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique. Ainsi, l’utilisateur peut régler directement, de lui-même, le débit d’alimentation massique en liquide du dispositif de vaporisation 5, selon le premier ou le deuxième débit massique d’alimentation DN, DT, et donc le débit massique du flux de vapeur émis par l’appareil de coiffure 1 . Selon une variante alternative, le système de commande 8 est conçu et configuré pour commander automatiquement un changement d’alimentation électrique du moteur électrique 62 selon l’une des première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique à selon l’autre desdites première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique. Selon cette variante, le système de commande 8 est donc avantageusement dépourvu de moyens de réglage, de sélection, permettant à l’utilisateur de faire passer directement manuellement la tension d’alimentation électrique du moteur électrique 62 d’actionnement de la pompe 61 de l’une à l’autre desdites première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique.

[0037] De préférence, comme illustré schématiquement en exemple à la figure 5, le système de commande 8 comprend un organe de régulation 81 de la tension d’alimentation électrique du moteur électrique 62 à partir d’une valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie, par exemple délivrée par un module d’alimentation électrique 9 de l’appareil de coiffure 1 , et un microcontrôleur 82 pour émettre alternativement vers (c’est-à-dire à destination de) l’organe de régulation 81 de la tension d’alimentation électrique

- un premier signal Si de commande pour commander l’alimentation du moteur électrique 62 selon ladite première valeur UN de tension électrique, et

- un deuxième signal S2 de commande pour commander l’alimentation du moteur électrique 62 selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique.

[0038] Avantageusement, l’appareil de coiffure 1 comprend, comme évoqué ci-dessus, un module d’alimentation électrique 9, qui est avantageusement embarqué dans le corps principal de l’appareil 1 , et auquel est donc relié le système de commande s pour commander l’alimentation du moteur électrique 62 à partir d’un courant électrique d’entrée délivré par le module d’alimentation électrique 9, ledit courant électrique d’entrée présentant ladite valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie. Avantageusement, le module d’alimentation électrique 9 est en outre destiné à l’alimentation électrique du premier dispositif de chauffage 51 du dispositif de vaporisation 5, et le cas échéant, d’un deuxième dispositif de chauffage 40 d’un élément chauffant 4 qui seront évoqués plus loin.

[0039] Dans le cas où l'appareil de coiffure 1 embarque des batteries d’alimentation électriques, éventuellement rechargeables, en tant que source d’électricité (courant continu), ledit module d’alimentation électrique 9 peut inclure lesdites batteries d’alimentation électriques. Dans le cas préférentiel où, comme dans l’exemple illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 est destiné à être branché sur le réseau de distribution d’électricité en tant que source d’électricité (courant alternatif), le module d’alimentation électrique 9 peut inclure un cordon d’alimentation électrique, comme évoqué précédemment, pour relier le module d’alimentation électrique 9 au réseau de distribution d’électricité. Par exemple, le moteur électrique 62 étant avantageusement un moteur à courant continu, comme évoqué ci-dessus, le module d’alimentation électrique 9 peut comprendre un circuit redresseur pour convertir la tension électrique alternative du réseau de distribution d’électricité en une tension électrique continue, et un circuit hacheur pour abaisser ladite tension électrique continue et délivrer ainsi ladite valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie. Le module d’alimentation électrique 9 est avantageusement relié électriquement relié à l’organe de régulation 81 de la tension d’alimentation électrique du moteur électrique 62, pour délivrer à ce dernier ladite valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie.

[0040] Ainsi, lorsque l’organe de régulation 81 reçoit le premier signal Si de commande émis par le microcontrôleur 82, l’organe de régulation 81 alimente alors le moteur électrique 62 selon ladite première valeur UN de tension électrique à partir de ladite valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie. Alternativement, lorsque l’organe de régulation 81 reçoit le deuxième signal S2 de commande émis par le microcontrôleur 82, l’organe de régulation 81 alimente alors le moteur électrique 62 selon ladite deuxième valeur UN de tension électrique à partir de ladite valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie. Une telle conception préférentielle permet avantageusement une gestion particulièrement simple et efficace de l’alimentation électrique du moteur électrique 62, en particulier dans le cas où le système de commande 8 est conçu et configuré pour commander automatiquement un changement d’alimentation électrique du moteur électrique 62, comme envisagé plus haut.

[0041] Selon la variante « manuelle » évoquée ci-dessus, le sélecteur manuel est avantageusement connecté au microcontrôleur 82 pour provoquer l’émission du premier signal Si de commande ou du deuxième signal S2 de commande en réponse à une action exercée par l’utilisateur à l’encontre du sélecteur manuel. Selon la variante « automatique », le microcontrôleur 82 peut comprendre par exemple une mémoire dans laquelle est programmée une loi de commande prédéfinie et / ou être connecté à un ou plusieurs capteurs d’un ou plusieurs paramètres de fonctionnement ou d’état de l’appareil de coiffure 1 , pour émettre automatiquement soit le premier signal Si de commande soit le deuxième signal S2 de commande, avantageusement sans intervention particulière de l’utilisateur.

[0042] De préférence, l’organe de régulation 81 de la tension d’alimentation électrique comprend au moins un régulateur linéaire 811 de tension, c’est-à-dire un régulateur de tension comprenant un composant électronique actif travaillant dans sa zone linéaire ou un composant électronique passif (par exemple une diode Zener), travaillant dans sa zone inverse. Cela permet nettement de limiter la génération de pollution électromagnétique. Ce régulateur linéaire 811 de tension permet avantageusement de délivrer de manière particulièrement fiable au moteur électrique 62, sous l’effet de la réception du signal Si, S2 de commande concerné, une tension U d’alimentation dont la valeur UN, UT correspondante est inférieure la valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie. De manière plus préférentielle encore, le régulateur linéaire 811 de tension est un régulateur linéaire à faible chute de tension (« Low Drop-Oup » (LDO) en anglais). Le recours à un tel régulateur linéaire à faible chute de tension contribue notamment à simplifier et à fiabiliser la conception électrique et électronique de l’appareil de coiffure 1 , et en particulier du système de commande 8. En particulier, un tel régulateur linéaire à faible chute de tension génère avantageusement moins de pollution électromagnétique qu’un hacheur continu / continu (DC / DC). De ce fait, il ne nécessite avantageusement pas la mise en œuvre de bobine(s) et / ou de condensateur(s) additionnel(s) pour limiter la pollution générée et/ou corriger la tension sortante. De préférence, l’une des première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique est choisie égale à la valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie, afin de simplifier encore la conception électrique et électronique de l’appareil de coiffure 1 , et en particulier du système de commande 8. L’organe de régulation 81 de la tension d’alimentation électrique peut alors avantageusement comprendre un interrupteur commandé 812, par exemple interrupteur à transistor NPN, pour alimenter le moteur électrique 62 selon la valeur UN, UT de tension électrique concernée et égale à la valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie, sous l’effet de la réception du signal Si, S2 de commande correspondant.

[0043] Par exemple, la deuxième valeur UT de tension électrique choisie égale à la valeur UEde tension électrique d’entrée prédéfinie (par exemple, UT = UE = +5 V continu), et la première valeur UN de tension électrique choisie inférieure (strictement) à la deuxième valeur UT de tension électrique (par exemple, UN = +3,3 V continu). Dans ce cas, l’organe de régulation 81 de la tension d’alimentation électrique peut alors avantageusement comprendre, comme illustré schématiquement à la figure 5 :

- un régulateur linéaire 811 de tension, et de préférence un régulateur linéaire à faible chute de tension, pour délivrer ladite première valeur UN de tension électrique, sous l’effet de la réception du premier signal Si de commande émis par le microcontrôleur 82 (par exemple en abaissant la tension de +5 V continu à +3,3 V continu), et

- un interrupteur commandé 812, par exemple un interrupteur à transistor NPN, pour délivrer alternativement la deuxième valeur UT de tension électrique, égale à la valeur UE de tension électrique d’entrée prédéfinie, sous l’effet de la réception du deuxième signal S2 de commande émis par le microcontrôleur 82.

[0044] Avantageusement, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 comprend au moins un élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux, pour leur transmettre de la chaleur. Les moyens d'émission de vapeur sont alors avantageusement configurés pour soumettre au flux de vapeur les cheveux en contact avec l’élément chauffant 4. En d’autres termes, l'appareil de coiffure 1 est préférentiellement conçu pour que des cheveux puissent être simultanément en contact au moins localement avec l’élément chauffant 4, et soumis au moins localement à un flux de vapeur, pendant l'opération de coiffage, au cours de laquelle la tête 3 engage les cheveux, par exemple pour les brosser, de préférence au moyen des picots de brossage 7 précités.

[0045] De la sorte, l’appareil de coiffure 1 est donc préférentiellement conçu pour soumettre les cheveux engagés par la tête 3 à un traitement thermo-mécanique à vapeur, selon lequel les cheveux sont simultanément soumis à :

- une action mécanique, du fait du brossage opéré par le déplacement de la face avant 3A, dont font préférentiellement saillie des picots de brossage 7, sur et contre les cheveux ;

- une action thermique, par contact et / ou proximité avec l’élément chauffant 4, lequel est avantageusement porté par la tête 3 ;

- et une action fluidique, qui est en l'espèce un traitement à la vapeur, consistant à soumettre à de la vapeur (et de préférence de la vapeur d’eau) les cheveux engagés par la tête 3 et en contact avec et / ou à proximité de l'élément chauffant 4, avantageusement via les orifice(s) 710 d’éjection de vapeur / picots à vapeur 71 qui seront décrits dans ce qui suit.

[0046] La mise en œuvre simultanée, et avantageusement combinée, de ces trois traitements (mécanique, thermique et à vapeur) permet avantageusement d’embellir, et / ou de soigner, et / ou de réparer les cheveux, et permet avantageusement également la mise en forme des cheveux, notamment en les disciplinant. [0047] Dans le cas où l’appareil de coiffure 1 comprend avantageusement un tel élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux pour leur transmettre de la chaleur, comme envisagé ci-dessus, le système de commande 8 peut être avantageusement conçu et configuré pour commander en outre (directement ou indirectement) le fonctionnement, ou à tout le moins l’état thermique, de l’élément chauffant 4. Dans ce cas, le système de commande 8 peut alors être avantageusement relié électriquement à un (deuxième) dispositif de chauffage 40, conçu et agencé pour chauffer l’élément chauffant 4, afin d’en contrôler l’état thermique et en particulier d’en piloter une (première) température superficielle (c’est-à-dire température de surface). Alternativement, le fonctionnement de l’élément chauffant 4 pourrait être commandé, aux mêmes fins, par un autre système que le système de commande 8. Le deuxième dispositif de chauffage 40 peut être formé, par exemple, par un ou plusieurs éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule (par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP)). De préférence, le deuxième dispositif de chauffage 40 de l’élément chauffant 4 est distinct du premier dispositif de chauffage 51 de la chambre de vaporisation 50.

[0048] Selon un mode de réalisation particulier tirant partie de ce qui précède, le système de commande 8 est plus spécifiquement conçu et configuré pour mettre en œuvre :

- un mode (ou « régime ») de fonctionnement opérationnel EN, dans lequel le moteur électrique 62 est alimenté selon ladite première valeur UN de tension électrique, et

- un mode (ou « régime ») de fonctionnement transitoire ET préalable au mode de fonctionnement opérationnel EN, dans lequel le moteur électrique 62 est alimenté selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique, laquelle est supérieure (au sens « strictement supérieure ») à ladite première valeur UN de tension électrique.

[0049] Avantageusement, le mode de fonctionnement opérationnel EN de l’appareil de coiffure 1 est un mode de fonctionnement normal, « nominal », dans lequel l’appareil de coiffure 1 peut être utilisé normalement pour coiffer, brosser, démêler et / ou lisser des cheveux à l’aide d’un flux de vapeur émis par l’appareil de coiffure 1 . Le mode de fonctionnement opérationnel EN peut avantageusement correspondre à un régime stationnaire ou quasi-stationnaire (ou régime « de croisière ») de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 . Dans ledit mode de fonctionnement opérationnel EN, la pompe 61 actionnée par le moteur électrique 62 alimente donc en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit premier débit massique d’alimentation DN (« débit massique normal » ou « débit massique opérationnel »). Le système de commande 8 commande donc alors avantageusement le fonctionnement du moteur électrique 62, par une alimentation de ce dernier selon ladite première valeur UN de tension électrique, de manière que la pompe 61 prélève du liquide dans le réservoir 60 et le refoule, selon ledit premier débit massique d’alimentation DN, vers le dispositif de vaporisation 5, et en particulier vers la chambre de vaporisation 50 de ce dernier.

[0050] Dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide, c’est-à- dire à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation (T vap ) du liquide considéré. La température du dispositif de vaporisation 5 dans le mode de fonctionnement opérationnel EN est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C, de sorte que le liquide ainsi fourni au dispositif de vaporisation 5 grâce à la pompe 61 est ainsi vaporisé au sein de la chambre de vaporisation 50 de manière à former le flux de vapeur, ou « flux de vapeur opérationnel », destiné à être dirigé vers et sur les cheveux de l’utilisateur. A ce titre, le système de commande 8 est avantageusement conçu pour commander le premier dispositif de chauffage 51 et porter le dispositif de vaporisation 5, et en particulier la chambre de vaporisation 50 de ce dernier, à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation du liquide considéré, et par exemple dans les plages de valeurs ou valeur de température précitées, dans ledit mode de fonctionnement opérationnel EN.

[0051] Avantageusement, le mode de fonctionnement transitoire ET préalable audit mode de fonctionnement opérationnel EN correspond en retour à un régime temporaire, non opérationnel, de l'appareil de coiffure 1 . L'appareil de coiffure 1 est donc conçu pour se trouver dans le mode de fonctionnement transitoire ET, durant lequel l’appareil 1 n’est normalement pas destiné à être utilisé pour traiter les cheveux, puis dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, dans lequel l’appareil 1 est alors pleinement utilisable pour coiffer des cheveux. En d’autres termes, contrairement au mode de fonctionnement opérationnel EN, le mode de fonctionnement transitoire ET est limité dans le temps indépendamment de l’utilisation de l’appareil de coiffure 1 . Ainsi, lors de la mise en route de l'appareil de coiffure 1 , qui correspond par exemple à une mise sous tension d’alimentation électrique de ce dernier (de préférence contrôlée par un interrupteur), l'appareil 1 se trouve tout d'abord dans le mode de fonctionnement transitoire ET (qui débute à l’instant to dans l’exemple des figures 6 et 7). Le mode de fonctionnement transitoire ET est ensuite suivi du mode de fonctionnement opérationnel EN (qui débute à l’instant ts dans l’exemple des figures 6 et 7), dans lequel demeure avantageusement l'appareil 1 jusqu'à ce qu'il soit par exemple mis hors tension (fin de l'alimentation électrique) par l’utilisateur.

[0052] Dans le mode de fonctionnement transitoire ET, la pompe 61 actionnée par le moteur électrique 62 alimente donc en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT, qui est alors supérieur (strictement) audit premier débit massique d’alimentation DN (c’est-à-dire selon une valeur non nulle du deuxième débit massique d’alimentation DT qui est (strictement) supérieure à une valeur non nulle respective du premier débit massique d’alimentation DN). Ainsi, tandis que la première valeur UN de tension électrique et le premier débit massique d’alimentation DN correspondent avantageusement respectivement à une valeur de tension d’alimentation électrique « normale » et à un débit massique d’alimentation « normale » en liquide du dispositif de vaporisation 5, la deuxième valeur UT de tension électrique et le deuxième débit massique d’alimentation DT correspondent avantageusement quant à eux respectivement à une valeur de tension électrique de « suralimentation » du moteur électrique 62 et à un débit massique de « suralimentation » en liquide du dispositif de vaporisation 5. Le système de commande 8 commande donc alors avantageusement le fonctionnement du moteur électrique 62, par une alimentation de ce dernier selon la deuxième valeur UT de tension électrique, de manière que la pompe 61 prélève du liquide dans le réservoir 60 et le refoule, selon le deuxième débit massique d’alimentation DT, vers le dispositif de vaporisation 5, et en particulier vers la chambre de vaporisation 50 de ce dernier.

[0053] Dans le mode de fonctionnement transitoire ET, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide, c’est-à-dire à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation (T vap ) du liquide considéré. La température du dispositif de vaporisation 5 dans le mode de fonctionnement transitoire ET est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C, de sorte que le liquide ainsi fourni au dispositif de vaporisation 5 grâce à la pompe 61 est ainsi vaporisé au sein de la chambre de vaporisation 50. De telles plages et valeur de température sont particulièrement bien adaptées lorsque le liquide est essentiellement de l’eau, pour un usage de l’appareil 1 à température ambiante et à une altitude proche du niveau de la mer. Il est préférable que, constante ou non, la température du dispositif de vaporisation s soit maintenue supérieure ou égale à 100 °C durant le mode de fonctionnement opérationnel EN précité mais également durant le mode de fonctionnement transitoire ET, y compris en cas d’alimentation brusque en liquide. Pour autant, il est avantageux que la température du dispositif de vaporisation 5 ne soit pas trop élevée afin d’éviter l’apparition d’un phénomène de caléfaction, qui peut s’avérer préjudiciable au bon fonctionnement du dispositif de vaporisation 5. Une température d’une valeur de 130 °C, ou à tout le moins avantageusement comprise entre 105 °C et 150 °C, présente ainsi un bon compromis. A ce titre, le système de commande 8 est avantageusement conçu pour commander le premier dispositif de chauffage 51 et porter le dispositif de vaporisation 5, et en particulier la chambre de vaporisation 50 de ce dernier, à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation du liquide considéré, et par exemple dans les plages de valeurs ou valeur de température précitées, dans le mode de fonctionnement transitoire ET.

[0054] La capacité de l’appareil de coiffure 1 à mettre en œuvre un tel mode de fonctionnement transitoire ET, durant lequel le dispositif de vaporisation 5 est temporairement suralimenté en liquide, sous l’effet donc d’une « suralimentation » électrique du moteur électrique 62, permet en particulier d’amorcer rapidement et efficacement la génération de vapeur, de sorte que l’appareil 1 est ensuite en conditions optimales pour générer le flux de vapeur (« flux de vapeur opérationnel ») destiné à être dirigé vers et sur les cheveux de l’utilisateur, lorsque l’appareil 1 se trouve en mode de fonctionnement opérationnel EN. En ce sens, ledit mode de fonctionnement transitoire ET peut ainsi avantageusement correspondre à un régime dit « d’amorçage forcé » de la génération de vapeur par le dispositif de vaporisation 5. Cela permet en outre de remplacer tout ou partie de l’air, présent dans les différents éléments de tuyauterie d’alimentation en liquide et / ou de guidage de vapeur de l’appareil 1 , par du liquide et / ou de la vapeur et donc d’accélérer là encore la mise à disposition de l’appareil de coiffure 1 pour l’utilisateur. De plus, une telle suralimentation temporaire en liquide du dispositif de vaporisation 5 peut avantageusement entraîner, durant le mode de fonctionnement transitoire ET, une vaporisation particulièrement imparfaite du liquide se traduisant par la formation de vapeur plus fortement chargée en gouttelettes et / ou microgouttelettes de liquide que ne l’est la vapeur générée ensuite durant le mode de fonctionnement opérationnel EN. Dans la mesure où ladite au moins une sortie 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 est avantageusement en communication fluidique permanente avec l’air extérieur environnant par l’intermédiaire dudit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, comme envisagé précédemment, il s’ensuit avantageusement l’éjection hors de l’appareil 1 , durant le mode de fonctionnement transitoire ET d’un flux de vapeur (« flux de vapeur transitoire » ou « flux de vapeur initial ») qui est plus visible à l’œil nu par l’utilisateur que ne l’est le flux de vapeur (« flux de vapeur opérationnel ») qui est éjecté ensuite durant le mode de fonctionnement opérationnel EN. Typiquement, le fluide étant de l’eau, le flux de vapeur transitoire peut être ainsi émis sous la forme d’un nuage ou d’un brouillard blanchâtre, tandis que le flux de vapeur opérationnel, moins chargé en gouttelettes et / ou microgouttelettes d’eau liquide est émis sous une forme davantage transparente, plus difficilement décelable à l’œil nu. Ce phénomène contribue alors avantageusement à informer visuellement l’utilisateur du fait que la fonction de génération de vapeur de l’appareil 1 est bien fonctionnelle.

[0055] Toujours dans la mesure où ladite au moins une sortie 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 est avantageusement en communication fluidique permanente avec l’air extérieur environnant, il s’ensuit par ailleurs que le flux de vapeur transitoire peut être avantageusement éjecté hors de l’appareil 1 en mode de fonctionnement transitoire ET, de préférence par l’intermédiaire dudit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, selon un deuxième débit massique de vapeur (« débit massique transitoire de vapeur » ou « débit massique initial de vapeur ») qui est supérieur à un premier débit massique de vapeur (ou « débit massique opérationnel de vapeur ») selon lequel le flux de vapeur opérationnel peut être avantageusement éjecté hors de l’appareil 1 en le mode de fonctionnement opérationnel EN. Autrement dit, la mise en œuvre du mode de fonctionnement transitoire ET peut avantageusement se traduire par un jaillissement d’un jet de vapeur important (ou « burst » en anglais). L’émission d’un tel jet de vapeur initial contribue également avantageusement à informer l’utilisateur du fait que la fonction de génération de vapeur de l’appareil 1 est bien fonctionnelle. Qui plus est, l’émission d’un tel jet de vapeur initial peut avantageusement contribuer à libérer, le cas échéant, ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur d’éventuels petits corps étrangers susceptibles de l’obstruer ou de le recouvrir au moins partiellement (poussières, débris de cheveux, squames, résidus secs de laque ou de gel coiffant, etc.).

[0056] Ainsi, l’appareil 1 se trouve avantageusement, à l’issue du mode de fonctionnement transitoire ET, dans des conditions opérationnelles de génération de vapeur optimales en vue d’une utilisation optimale de l’appareil 1 en mode de fonctionnement opérationnel EN pour coiffer, brosser, démêler et / ou encore lisser les cheveux à l’aide de vapeur.

[0057] De préférence, le système de commande 8 est configuré pour commander automatiquement un passage du mode de fonctionnement transitoire ET au mode de fonctionnement opérationnel EN (variante « automatique »). Le passage du mode de fonctionnement transitoire ET au mode de fonctionnement opérationnel EN s'effectue donc ainsi de préférence de manière automatique, sans intervention positive de l'utilisateur. Cela permet d’assurer un fonctionnement optimal de l’appareil de coiffure 1 sans avoir à demander une quelconque intervention à l’utilisateur. Ce dernier peut toutefois être prévenu de l'atteinte du mode de fonctionnement opérationnel EN par tout moyen de signalisation adapté, et par exemple par la cessation du flux de vapeur temporaire émis sous la forme d’un nuage ou d’un brouillard blanchâtre. De préférence, les valeurs que les premier et deuxième débits d’alimentation DN, DT sont alors respectivement susceptibles d’affecter sont fixées (par les concepteurs de l’appareil 1 ), c'est-à-dire qu'elles ne sont de préférence pas modifiables par l'utilisateur. A ce titre, l'appareil de coiffure 1 est donc avantageusement dépourvu de moyens de réglage permettant à l’utilisateur de régler ou d'ajuster directement l'une et / ou l'autre des valeurs des premier et deuxième débits d’alimentation DN, DT, c’est-à-dire donc avantageusement dépourvu de moyens de réglage, de sélection, permettant à l’utilisateur de faire passer la tension d’alimentation électrique du moteur électrique 62 actionnant la pompe 61 de l’une à l’autre des première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique. [0058] De manière avantageuse, le système de commande 8 est configuré de sorte que, durant le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN est au moins égale à 0,5 g / min (grammes par minute, i.e. environ 8,33.10’ 6 kg / s), de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min (i.e. entre environ 8,33.10’ 6 kg / s et 5.10’ 5 kg / s), de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min (i.e. entre environ 8,33.10’ 6 kg / s et environ 1 ,83.10’ 5 kg / s), et par exemple sensiblement égale à 0,8 g / min (i.e. environ 1 ,33.10’ 5 kg / s). Ainsi, le flux de vapeur (flux de vapeur opérationnel) émis par les moyens d’émission de vapeur de l’appareil de coiffure 1 lorsque ce dernier se trouve en mode de fonctionnement opérationnel EN peut avantageusement présenter un premier débit massique de vapeur (débit massique opérationnel de vapeur) d’une valeur moyenne symétriquement au moins égale à 0,5 g / min (i.e. environ 8,33.10 -6 kg / s), de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min (i.e. entre environ 8,33.10 -6 kg / s et 5.10’ 5 kg / s), de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min (i.e. entre environ 8,33.10’ 6 kg / s et environ 1 ,83.10’ 5 kg / s), et par exemple sensiblement égale à 0,8 g / min (i.e. environ 1 ,33.10’ 5 kg / s). Conformément aux explications fournies précédemment, le réglage des valeurs des premier et deuxièmes débits massiques d’alimentation DN est avantageusement réalisé par un choix des première et deuxième valeurs UN, UT de tension électrique d’alimentation du moteur électrique 62 correspondantes. De telles valeurs moyennes de débit massique de vapeur s’avèrent en effet bien adaptées pour un coiffage, un brossage, un démêlage et / ou un lissage efficace des cheveux à la vapeur. En outre, de telles valeurs moyennes de premier débit massique d’alimentation DN permettent une excellente autonomie de l’appareil 1 en liquide, de sorte qu’il n’est pas nécessaire de mettre en œuvre un réservoir 60 de forte capacité et donc encombrant ou de procéder au remplissage du réservoir 60 au cours d’une même session d’utilisation de l’appareil 1 . Le confort d’utilisation est donc amélioré.

[0059] Comme illustré en exemple aux figures 6 et 7, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur moyenne (non nulle) du débit massique d’alimentation D est avantageusement constante et égale à ladite valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN, pendant toute la durée pendant laquelle le système de commande 8 commande la mise en œuvre effective du mode de fonctionnement opérationnel EN. Toujours comme illustré en exemple aux figures 6 et 7, le système de commande 8 est avantageusement configuré pour commander, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, une alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 grâce à la pompe 61 de manière continue, ininterrompue, dans le temps, pendant toute la durée de mise en œuvre effective du mode de fonctionnement opérationnel EN. A ce titre, comme dans l’exemple des figures 6 et 7, le système de commande 8 peut-être est conçu et configuré pour maintenir constamment, pendant toute la durée du mode de fonctionnement opérationnel EN, une alimentation électrique du moteur électrique 62 selon une valeur de la tension U électrique d’alimentation sensiblement égale à ladite première valeur UN de tension électrique. Pour autant, il n’en reste pas moins envisageable que le système de commande 8 soit conçu et configuré pour maintenir constamment, pendant toute la durée du mode de fonctionnement opérationnel EN, une alimentation électrique du moteur électrique 62 selon une valeur de la tension U électrique d’alimentation qui diffère dans le temps, c’est-à-dire par exemple selon ladite première valeur UN de tension électrique, puis selon une autre valeur UN de tension électrique (différente de ladite première valeur UN de tension électrique, et de préférence différente également de ladite valeur UT de tension électrique).

[0060] Afin d’optimiser encore l’effet précité d’« amorçage forcé » de la génération de vapeur par le dispositif de vaporisation 5, ainsi qu’avantageusement l’effet de génération d’un jet de vapeur initial sous forme d’un nuage de vapeur particulièrement décelable visuellement par l’utilisateur, la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est préférentiellement comprise entre 120 % et 1 000 % de la valeur moyenne respective du premier débit massique d’alimentation DN. De préférence encore, la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est comprise entre 150 % et 300 % et par exemple égale à 150 %, de la valeur moyenne respective du premier débit massique d’alimentation DN. Cela permet notamment d’une part de limiter le risque d’éjection par l’appareil 1 de gouttes de liquide brûlantes, et donc dangereuses pour l’utilisateur, sous l’effet d’une vaporisation trop insuffisante dudit liquide et, d’autre part, de fiabiliser le fonctionnement du dispositif d’alimentation 6 en liquide, notamment en limitant le risque d’entartrage de la chambre de vaporisation 50.

[0061] De préférence, la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min (/.e. entre 1.10’ 5 kg / s et environ 8,33.10 -5 kg / s), de préférence comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min (/.e. entre 1 ,67.10 -5 kg / s et environ 4,17.10’ 5 kg / s), et par exemple sensiblement égale à 1 ,2 g /min (i.e. 2.10’ 5 kg / s). Cela est particulièrement avantageux, lorsque la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN est comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min, de préférence comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min, et par exemple égale à 0,8 g / min, comme envisagé dans ce qui précède.

[0062] Comme illustré en exemple aux figures 6 et 7, dans le mode de fonctionnement transitoire ET, la valeur moyenne non nulle du débit massique d’alimentation D est avantageusement constante et égale à ladite valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT, pendant toute la durée pendant laquelle le système de commande 8 commande une alimentation électrique effective du moteur électrique 62 au cours du mode de fonctionnement opérationnel EN. En d’autres termes, le système de commande 8 est avantageusement configuré pour ne commander, dans le mode de fonctionnement transitoire ET, l’alimentation du moteur électrique 62 que selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique, de sorte que la pompe 61 alimente donc en liquide le dispositif de vaporisation 5 que selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT. Toujours comme illustré en exemple aux figures 6 et 7, le système de commande 8 est avantageusement configuré pour commander, dans le mode de fonctionnement transitoire ET, une alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 de manière continue, ininterrompue, dans le temps. Selon cette variante préférentielle, le système de commande 8 est donc avantageusement configuré pour, lorsqu’il commande l’alimentation effective du moteur électrique 62 (i.e. U non nulle), commander de manière continue, ininterrompue une alimentation du moteur électrique 62 selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique (et donc pas de manière séquentielle). Ainsi, l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT se fait donc en une seule fois, d’un seul coup, et non de manière fractionnée, séquentielle. Les deux caractéristiques additionnelles préférentielles précitées, prises chacune indépendamment ou de préférence en combinaison, contribuent notamment à simplifier la mise en œuvre du mode de fonctionnement transitoire ET et d’optimiser l’effet précité d’« amorçage forcé » de la génération de vapeur par le dispositif de vaporisation 5, ainsi qu’avantageusement l’effet de génération d’un jet de vapeur initial sous forme d’un nuage particulièrement décelable visuellement par l’utilisateur. [0063] Il est préférable que la durée d’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon le deuxième débit massique d’alimentation DT soit choisie suffisamment courte en regard de la valeur du deuxième débit massique d’alimentation DT et du volume et / ou de la température de la chambre de vaporisation 50 (et donc de sa capacité à vaporiser une quantité plus ou moins importante de liquide en un temps donné) pour éviter une saturation de la chambre de vaporisation 50 qui pourrait conduire à l’émission d’un jet de gouttes de liquide brûlantes au cours du mode de fonctionnement transitoire ET. A ce titre, il est préférable que le système de commande 8 soit configuré de sorte que, dans ledit mode de fonctionnement transitoire ET, le moteur électrique 62 est alimenté selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique durant une durée d’alimentation transitoire dT d’une valeur comprise entre 1 s et 120 s, de préférence comprise entre 10 s et 30 s, et par exemple égale à 15 s. Ainsi, dans ledit mode de fonctionnement transitoire ET, le dispositif de vaporisation 5 est donc préférentiellement alimenté en liquide durant une durée d’alimentation transitoire dT d’une valeur sensiblement comprise entre 1 s et 120 s, de préférence sensiblement comprise entre 10 s et 30 s, et par exemple égale à 15 s. Cela est particulièrement avantageux lorsque l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est réalisée de manière continue dans le temps, selon une valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT préférentiellement comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min, de préférence encore comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min. Une telle configuration est particulièrement bien adaptée en effet pour une chambre de vaporisation 50 de dimensions classiques équipant un appareil de coiffure à vapeur électroportatif du genre brosse de coiffure, brosse lissante, brosse démêlante ou lisseur.

[0064] De manière avantageuse, le système de commande 8 est configuré pour mettre œuvre, durant ledit mode de fonctionnement transitoire ET :

- un sous-mode (ou « sous-régime ») principal ET P , dans lequel le moteur électrique 62 est alimenté selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique de sorte que la pompe 61 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT, conformément à ce qui a été décrit précédemment, et

- un sous-mode (ou « sous-régime ») de préchauffage ETC, préalable audit sous- mode principal ET P , durant lequel le dispositif de vaporisation 5 est progressivement porté à une température prédéfinie permettant la vaporisation du liquide, dont la valeur est préférentiellement comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C, et par exemple sensiblement égale Fà 130 °C.

[0065] Durant ledit sous-mode de préchauffage ETC, le dispositif de vaporisation 5 n’est donc avantageusement pas alimenté en liquide, le moteur électrique 62 actionnant la pompe 61 n’étant pas alimenté électriquement. Le système de commande 8 est avantageusement connecté au premier dispositif de chauffage 51 du dispositif de vaporisation 5 afin de commander une élévation progressive de la température de ce dernier, et en particulier de la chambre de vaporisation 50, jusqu’à l’atteinte d’une valeur de température prédéfinie suffisante (typiquement supérieure ou égale à 100 °C dans le cas de l’eau, et de préférence comprise dans les plages - ou égale à la valeur - préférentielles précitées) pour provoquer une vaporisation immédiate du liquide lorsque ce dernier sera ensuite introduit dans la chambre de vaporisation 50 au cours du sous- mode principal ET P . Eventuellement, la valeur de la température prédéfinie de préchauffage du dispositif de vaporisation 5 pourra être choisie supérieure à la température de fonctionnement du dispositif de vaporisation 5 durant le mode de fonctionnement opérationnel EN, de sorte à favoriser une vaporisation plus intense, plus brutale, du liquide durant le sous-mode principal ET P et / ou de sorte à prendre en compte un éventuel phénomène de refroidissement du dispositif de vaporisation 5 sous l’effet de l’alimentation en liquide durant le sous-mode principal ET P . Alternativement, et bien que de manière moins préférentielle sur le plan notamment de la facilité de conception et de la fiabilité de fonctionnement de l’appareil 1 , il est envisageable qu’une telle mise en température de vaporisation du dispositif de vaporisation 5 ne soit pas commandée par le système de commande 8, mais par exemple par un autre système distinct, et que le système de commande 8 ne soit pas configuré pour mettre en œuvre un tel sous-mode de préchauffage ETC

[0066] Le système de commande 8 est plus préférentiellement configuré pour commander automatiquement un passage dudit sous-mode de préchauffage ETC audit sous-mode principal ET P en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois que la valeur de la température prédéfinie est atteinte et / ou à l’expiration d’un temps de préchauffage prédéfini, et plus préférentiellement encore une fois que ladite valeur de la température prédéfinie est atteinte. Le passage du sous-mode de préchauffage ETC au sous-mode principal ET P s'effectue donc ainsi de préférence automatiquement, sans intervention positive de l'utilisateur. Cela garantit une mise à disposition de l’appareil 1 fonctionnel sans que l’utilisateur n’ait à s’en occuper. L’appareil 1 peut ainsi comprendre, par exemple, une sonde de température qui est agencée en contact avec la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5, et qui est reliée au système de commande 8 afin de transmettre à ce dernier une information quant à la température de la chambre de vaporisation 50, et de maintenir une alimentation électrique du premier dispositif de chauffage 51 tant que la valeur de la température prédéfinie n’est pas atteinte. De manière alternative ou complémentaire, le système de commande 8 peut comprendre, par exemple, une horloge interne pour commander un maintien d’une alimentation électrique du premier dispositif de chauffage 51 au moins jusqu’à l’expiration dudit temps de préchauffage prédéfini. La valeur du temps de préchauffage prédéfini peut éventuellement dépendre de certaines caractéristiques techniques de l'appareil 1 (puissance électrique, dimensionnement du dispositif de vaporisation 5, par exemple), et est bien évidemment choisie suffisante pour autoriser l’atteinte de la valeur de la température prédéfinie. Typiquement, la valeur du temps de préchauffage, prédéfini ou non, est avantageusement comprise entre 10 s et 60 s, et par exemple de 45 s, sans que cette plage et cette valeur ne soient bien sûr limitatives.

[0067] Eventuellement, le système de commande 8 peut être avantageusement configuré :

- pour mettre œuvre, durant ledit mode de fonctionnement transitoire ET et à l’issue dudit sous-mode principal ET P , un sous-mode (ou « sous-régime ») de temporisation En durant lequel l’alimentation électrique du moteur électrique 62 est interrompue (tension électrique U nulle), de sorte que l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est donc interrompue,

- puis pour commander automatiquement le passage du sous-mode de temporisation Eît (et donc du mode de fonctionnement transitoire ET) au mode de fonctionnement opérationnel EN, et donc commander ainsi automatiquement l’alimentation électrique du moteur électrique 62 selon ladite première valeur UN de tension électrique, de sorte donc à commander l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon ledit premier débit massique DN. [0068] En d’autres termes, le mode de fonctionnement transitoire ET s’achève alors avantageusement, dans ce cas, par la mise en œuvre d’un sous-mode de fonctionnement particulier durant lequel le moteur électrique 62 n’est pas alimenté électriquement (U = 0 V) et le dispositif de vaporisation 5 n’est donc pas alimenté en liquide (D = 0 g / min). La mise en œuvre d’un tel sous-mode de temporisation Eît peut s’avérer intéressante, selon notamment le choix de la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT et le dimensionnement du dispositif de vaporisation 5, afin de permettre à ce dernier de finir de vaporiser le liquide et / ou d’évacuer la vapeur à l’issue du sous-mode principal ET si nécessaire, et d’éviter ainsi une saturation de la chambre de vaporisation 50 qui pourrait en dégrader les performances, voire l’émission d’un jet de gouttes de liquide brûlantes au moment de l’engagement du mode de fonctionnement opérationnel EN. En outre, dans la mesure où la « suralimentation » (deuxième valeur UT de tension électrique, deuxième débit massique DT d’alimentation) peut entraîner une baisse de la température du dispositif de vaporisation 5, la mise en œuvre d’un tel sous-mode de temporisation E™ peut avantageusement permettre de laisser le temps nécessaire au dispositif de vaporisation 5 pour que sa température soit ramenée progressivement jusqu’à ladite valeur de température prédéfinie (ou jusqu’à une autre valeur cible de température prédéfinie, dans l’hypothèse où la valeur de température prédéfinie du dispositif de vaporisation 5 durant le mode de fonctionnement opérationnel EN diffère de la valeur de température prédéfinie à atteindre durant le sous- mode de préchauffage ETC).

[0069] Selon un principe similaire à celui décrit ci-avant s’agissant du sous-mode de préchauffage ETC, le système de commande 8 peut ainsi être avantageusement configuré pour commander automatiquement le passage du mode de fonctionnement transitoire ET au mode de fonctionnement opérationnel EN en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois qu’une valeur cible prédéfinie de la température du dispositif de vaporisation 5 est atteinte (recours à une sonde de température, par exemple) et / ou à l’expiration d’un temps de pause prédéfini (recours à une horloge interne, par exemple).

[0070] De manière avantageuse, ladite première valeur UN de tension électrique, selon laquelle le moteur électrique 62 est alimenté dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, est sensiblement égale à la valeur U nO m de tension électrique nominale de fonctionnement du moteur électrique 62 (UN = U nO m). Cela présente ici plusieurs intérêts notables. D’une part, un tel choix est favorable pour la durée de vie du moteur électrique 62, et donc pour la fiabilité des moyens d’émission de vapeur de l’appareil de coiffure 1 , dans la mesure où le mode de fonctionnement opérationnel EN correspond à un mode de fonctionnement de l’appareil de coiffure 1 dans lequel le moteur électrique 62 est amené à fonctionner le plus longtemps. D’autre part, dans le cas en particulier où le système de commande 8 est configuré pour mettre en œuvre le sous-mode de temporisation E-rt précité dans lequel l’alimentation électrique du moteur électrique 62 est interrompue, le fait que la première valeur UN de tension électrique soit choisie sensiblement égale à ladite valeur U nO m de tension électrique nominale permet de s’assurer que le moteur électrique 62 redémarre à tous les coups instantanément lorsqu’il est alimenté selon la première valeur UN de tension électrique. Cela pourrait ne pas être toujours le cas dans l’hypothèse où la première valeur UN de tension électrique serait choisie sensiblement égale à ladite valeur U nO m de tension électrique nominale, de sorte que la fiabilité de la fonction de génération de vapeur de l’appareil de coiffure 1 pourrait s’en trouvée dégradée.

[0071] En conséquence de ce qui précède, ladite deuxième valeur UT de tension électrique, selon laquelle le moteur électrique 62 est alimenté dans le mode de fonctionnement transitoire ET, est donc avantageusement (strictement) supérieure à la valeur Unom de tension électrique nominale de fonctionnement du moteur électrique 62. Cela ne pose aucun problème particulier en matière de démarrage du moteur électrique 62. Par ailleurs, compte tenu du fait que le mode de fonctionnement transitoire ET est un mode de fonctionnement temporaire, qui n’a avantageusement pas vocation à être mis en œuvre sur une longue durée en comparaison de la durée de mise en œuvre respective du mode de fonctionnement opérationnel EN, l’alimentation électrique du moteur électrique 62 selon une valeur UT de tension supérieure à sa valeur Unom de tension électrique nominale n’a qu’un impact minime, sinon négligeable, sur la durée de vie du moteur électrique 62.

[0072] Par exemple, il est avantageusement possible de mettre en œuvre, comme dans l’exemple des figures 6 et 7 qui sera décrit ci-après, un moteur électrique 62 continu à balais à aimant permanent présentant une tension Unom électrique nominale de fonctionnement d’une valeur de +3,3 V continu, commandé alternativement par le système de commande 8 selon une première valeur UN de tension électrique d’alimentation de +3,3 V continu (/.e. UN = Unom) et selon une deuxième valeur UT de tension électrique d’alimentation de +5,0 V continu.

[0073] Les figures 6 et 7 illustrent schématiquement sous la forme de graphiques un même exemple de configuration du système de commande 8 d’un appareil de coiffure 1 conforme à l’invention. Dans cet exemple, le système de commande 8 est configuré de sorte qu’une fois l’appareil 1 mis en marche (to), ce dernier se trouve automatiquement successivement :

- à partir de to : dans le sous-mode de préchauffage ETC, pour porter progressivement la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 à une température prédéfinie de vaporisation du liquide (eau) par exemple égale à 130 °C, et ce en un temps de préchauffage de 45 s (ti = to + 45 s). Le moteur électrique 62 n’est pas alimenté (U = 0 V continu, figure 6), et le débit d’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est nul (D = 0 g / min, figure 7) ;

- à partir de ti : dans le sous-mode principal ET P , durant lequel le moteur électrique 62 est alimenté selon une deuxième valeur UT de tension électrique de +5,0 V continu (figure 6), de sorte que le dispositif de vaporisation 5 est alimenté en liquide par la pompe 61 de manière continue, selon une valeur moyenne constante de deuxième débit massique d’alimentation DT de 1 ,2 g / min, pendant une durée d’alimentation transitoire dT de 15 s (t2 = ti + 15 s = to + 60 s, abstraction faite d’éventuels effets de bord en matière du débit massique visibles à la figure 7) ;

- à partir de t2 : dans le sous-mode de temporisation ETI, dans lequel l’alimentation électrique du moteur électrique 62, et donc l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5, sont interrompues (U = 0 V continu, figure 5 ; D = 0 g / min, figure 6) pendant 5 s (ts = t2 + 5 s = to + 65 s) ;

- puis à partir de ts : dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, dans lequel ledit moteur électrique 62 est alimenté de manière ininterrompue selon une première valeur UN de tension électrique de +3,3 V continu, correspondant ici à la valeur Unom de tension électrique nominale de fonctionnement dudit moteur électrique 62 (figure 6). Le dispositif de vaporisation 5 se trouve ainsi alimenté en liquide de manière continue selon une valeur moyenne constante de premier débit massique d’alimentation DN de 0,8 g / min (figure 7). Durant toute la durée dudit mode de fonctionnement opérationnel EN, le dispositif de vaporisation 5 est maintenu à une température prédéfinie de vaporisation du liquide, par exemple égale à 130 °C.

[0074] Les tensions électriques précitées peuvent être avantageusement mesurées à l’aide d’un voltmètre, tel que couramment disponible dans le commerce, ou de tout autre dispositif adéquat permettant de mesurer une tension électrique (ou « différence de potentiel électrique ») entre deux points. Typiquement, les mesures de tension électrique sont réalisées aux bornes d’alimentation du moteur électrique 62. Les débits massiques DN, DT, précités peuvent être avantageusement déterminés en calculant la différence de masse du réservoir 60 pendant une durée prédéterminée en mode de fonctionnement transitoire ET, et respectivement en mode de fonctionnement opérationnel EN. En d’autres termes, on utilise avantageusement la pesée et la mesure du temps pour déterminer les débits massiques. La masse et la différence de masse du réservoir 60 peuvent être déterminées facilement et avec précision avec des instruments de pesage courants, et en effectuant plusieurs mesures dont les résultats sont par exemple moyennés. En pratique, le réservoir 60 rempli de liquide (typiquement d’eau) est pesé. La balance est ensuite tarée avant de retirer le réservoir 60 du plateau de la balance. Puis, après le test (appareil 1 fonctionnant en mode de fonctionnement transitoire ET, respectivement en mode de fonctionnement opérationnel EN pendant une durée prédéterminée), le réservoir 60 - qui contient maintenant moins d'eau - est pesé à nouveau sur la balance déjà tarée. Ceci permet donc de mesurer la différence de poids / masse avant et après le test comme une valeur négative. Bien entendu, on utilisera dans ce cas une balance adaptée au pesage différentiel, permettant de mesurer une valeur différentielle négative, ce qui est le cas de la plupart des balances de laboratoire disponibles. Le recours à un pesage différentiel comme décrit ci-avant, s’il s’avère particulièrement simple et pratique, n’est bien entendu pas la seule possibilité pour déterminer le débit massique et on pourra utiliser des méthodes mettant en œuvre d’autres types de capteur. On notera enfin et par ailleurs que pour un liquide tel que l’eau, dont la densité est connue et constante, une mesure de la masse reflète une mesure du volume. Par conséquent, une mesure de la masse d’eau liquide déplacé par une pompe en un temps donné (masse par unité de temps) est également équivalente à une mesure du débit (volume par unité de temps) de la pompe. Dans le cas où le mode de fonctionnement transitoire ET comprend l’un et / ou l’autre des sous-mode de préchauffage ETC et sous-mode de temporisation E™ décrits précédemment, on s’attachera avantageusement à exclure des mesures les périodes de temps correspondant à la mise en œuvre de ces sous-modes spécifiques, de manière à ne conserver qu’une mesure relative au sous-mode principal ET P .

[0075] De préférence, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, ledit élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux présente une première température superficielle (c’est-à-dire une température de surface) dont la valeur est au moins égale à 110 °C. De préférence encore, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, ladite valeur de la première température superficielle de l'élément chauffant 4 est au moins égale à 120 °C, et est avantageusement comprise entre 120 °C et 200 °C. De façon encore plus préférentielle, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur de ladite première température superficielle est comprise entre 130 °C et 170 °C, de préférence entre 140 °C et 160 °C, par exemple sensiblement égale à 150 °C. De façon particulièrement préférentielle, des résultats tout à fait remarquables en matière notamment en termes d'embellissement des cheveux, et plus particulièrement en matière de réduction de défauts et d’amélioration de la brillance, peuvent être obtenus lorsque, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur de ladite première température superficielle est égale à 150 °C ± 20 °C, préférentiellement 150 °C ± 10 °C, en association avec un premier débit massique de vapeur dont la valeur moyenne est égale à 0,8 g / min ± 0,3 g / min (/.e. environ 1 ,33.10’ 1 kg / s ± 5.10’ 5 kg / s), et donc avantageusement en association avec un premier débit massique d’alimentation DN dont la valeur moyenne est symétriquement égale à 0,8 g / min ± 0,3 g / min (/.e. environ 1 ,33.10’ 1 kg / s ± 5.10’ 5 kg / s).

[0076] De manière avantageuse, le système de commande 8 peut être en outre configuré pour commander, durant toute la durée du mode de fonctionnement transitoire ET OU uniquement durant le sous-mode de préchauffage ETC prévu ci-dessus, une augmentation progressive de la première température superficielle de l’élément chauffant 4, de manière que, lorsque l’appareil se trouve ensuite dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur de la première température superficielle dudit élément chauffant 4 soit au moins égale à 110 °C, et de préférence comprise dans les plages de valeurs préférentielles précitées. [0077] De manière préférentielle, les picots de brossage 7 qui font saillie de la face avant 3A de la tête 3 incluent au moins :

- des picots chauffants 70 (figures 1 , 3 et 4), qui contribuent à former l’élément chauffant 4, c'est-à-dire que ledit élément chauffant 4 inclut avantageusement les picots chauffants 70, et est de préférence formé par les picots chauffants 70, et

- des picots à vapeur 71 intégrant chacun un orifice 710 d’éjection de vapeur relié à une source de vapeur, laquelle est avantageusement formée par le dispositif de vaporisation 5 et le dispositif d’alimentation 6 associé décrits dans ce qui précède.

[0078] Lesdits picots à vapeur 71 contribuent ainsi préférentiellement à former lesdits moyens d'émission de vapeur. A cette fin et comme exposé précédemment, chaque orifice 710 d’éjection de vapeur est avantageusement en communication fluidique avec l’intérieur de la chambre de vaporisation 50 par l’intermédiaire du dispositif de canalisation 52. Les picots à vapeur 71 assument ainsi, en plus de leur fonction mécanique de brossage, une fonction de pulvérisateur de vapeur, c’est-à-dire que chaque picot à vapeur 71 , avec son orifice 710 d’éjection de vapeur, forme avantageusement une buse de projection de vapeur (de préférence de vapeur d’eau). Ainsi, grâce en particulier aux picots à vapeur 71 , 1e traitement mécanique des cheveux, sous l’effet un effort résistif généré par les cheveux à l’encontre des picots à vapeur 71 est avantageusement combiné avec un traitement fluidique des cheveux (apport de vapeur via l’orifice 710 d’éjection de vapeur des picots à vapeur 71 ). Le terme « combiné » s’entend ici au sens d’une réalisation simultanée desdits traitements mécanique et fluidique sur une même zone de cheveux. Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement fluidique et un traitement mécanique. Cela permet d’obtenir, une « double » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître l’efficacité du traitement, et d’obtenir d’excellents résultats en matière de coiffure, d’embellissement et de soins des cheveux, tout en minimisant le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux.

[0079] De manière particulière avantageuse, la température de surface des picots chauffants 70 correspond à la première température superficielle précitée de l’élément chauffant 4, dont la valeur en mode de fonctionnement opérationnel EN est avantageusement au moins égale à 110 °C, tandis que le flux de vapeur (flux de vapeur opérationnel), dont la valeur de premier débit massique de vapeur est avantageusement au moins égale à 0,5 g / min, s'échappe par les orifices 710 des picots à vapeur 71 . Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il permet d'appliquer aux cheveux un traitement thermomécanique à vapeur de manière optimale et particulièrement efficace. Le recours à des picots 70, 71 pour chauffer et diffuser la vapeur, en plus de la fonction de brossage qu'ils assurent naturellement, permet en effet de diffuser au mieux la vapeur au sein des mèches de cheveux tout en assurant un échange thermique optimal.

[0080] De préférence, les picots à vapeur 71 jouent également le rôle de picots chauffants, en plus de leur fonction de diffusion de vapeur. En d'autres termes, les picots à vapeur 71 contribuent alors avantageusement à former à la fois l'élément chauffant 4 et les moyens d'émission de vapeur. Ainsi, grâce auxdits picots à vapeur 71 , le traitement mécanique des cheveux (sous l’effet un effort résistif généré par les cheveux à l’encontre des picots à vapeur 71 ) est, plus avantageusement encore, combiné non seulement avec un traitement fluidique des cheveux (apport de vapeur via l’orifice 710 d’éjection de vapeur des picots à vapeur 71 contribuant à former les moyens d'émission de vapeur comme évoqué précédemment, mais également avec un traitement thermique des cheveux (apport de chaleur par les picots à vapeur 71 contribuant à former l’élément chauffant 4). Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement mécanique, un traitement fluidique, et un traitement thermique. Cela permet d’obtenir, une « triple » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître encore l’efficacité du traitement des cheveux par l’appareil de coiffure 1 , et d’obtenir ainsi des résultats encore meilleurs en matière de coiffure, d’embellissement et de soin des cheveux, tout en minimisant encore le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux.

[0081] L’invention concerne par ailleurs, en tant que tel, un procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure 1 à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation 5 de liquide pour générer, à partir d’un liquide (typiquement de l’eau), un flux de vapeur avantageusement destiné à être dirigé vers et sur les cheveux d’un utilisateur, une pompe 61 pour alimenter en liquide ledit dispositif de vaporisation 5 et un moteur électrique 62 pour actionner ladite pompe 61. Typiquement, la pompe 61 et le moteur électrique 62 sont inclus dans un dispositif d’alimentation 6, que comprend l’appareil de coiffure 1 concerné, pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation 5. Avantageusement, l’appareil de coiffure 1 concerné par le procédé de l’invention est un appareil de coiffure 1 conforme à l’invention tel que décrit en détail dans ce qui précède. Autrement dit, le procédé conforme à l’invention est avantageusement mis en œuvre à l’aide d’un appareil de coiffure 1 conforme à l’invention. Par conséquent, la description de l’appareil de coiffure 1 (en matière notamment de conception, de fonctionnement, d’effets et avantages techniques associés) ci-dessus s’applique mutadis mutandis audit procédé.

[0082] Conformément à l’invention, ledit procédé comprend :

- une première étape de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 , durant laquelle ledit moteur électrique 62 est alimenté selon une première valeur UN (non nulle) de tension électrique de sorte que la pompe 61 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un premier débit massique d'alimentation DN (non nul), et

- une deuxième étape de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 , durant laquelle ledit moteur électrique 62 est alimenté selon une deuxième valeur UT (non nulle) de tension électrique différente de ladite première valeur UN de tension électrique de sorte que la pompe 61 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un deuxième débit massique d'alimentation DT (non nul) qui est différent dudit premier débit massique d'alimentation DN.

[0083] Les avantages techniques associés à la mise en œuvre de ces deux étapes de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 sont avantageusement au moins ceux déjà discutés précédemment en lien avec l'appareil de coiffure 1 de l’invention.

[0084] Selon un mode de réalisation particulier, non limitatif,

- ladite première étape de fonctionnement est une étape de fonctionnement opérationnel de l’appareil de coiffure 1 , durant laquelle la pompe 61 alimente donc en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit premier débit massique d’alimentation DN (« débit massique normal » ou « débit massique opérationnel »), et

- ladite deuxième étape de fonctionnement est une étape de fonctionnement transitoire de l’appareil de coiffure 1 , préalable à ladite étape de fonctionnement opérationnel, et durant laquelle le moteur électrique 62 est alimenté selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique, laquelle est supérieure (au sens « strictement supérieure ») à ladite première valeur UN de tension électrique. Durant ladite étape de fonctionnement transitoire, la pompe 61 alimente donc ainsi en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT qui est alors supérieur audit premier débit massique d’alimentation DN.

[0085] Ladite étape de fonctionnement opérationnel et ladite étape de fonctionnement transitoire correspondent respectivement avantageusement au mode de fonctionnement opérationnel EN et au mode de fonctionnement transitoire ET tels que ces derniers ont été décrits précédemment.

[0086] Durant l’étape de fonctionnement opérationnel, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide, c’est-à-dire à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation (T vap ) du liquide considéré. La température du dispositif de vaporisation 5 durant l’étape de fonctionnement opérationnel est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C. Respectivement, durant l’étape de fonctionnement transitoire, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide, qui est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C.

[0087] De manière avantageuse, le passage de l’étape de fonctionnement transitoire à l’étape de fonctionnement opérationnel est réalisé automatiquement.

[0088] De manière préférentielle, et pour les effets et avantages (jaillissement d’un jet de vapeur important ou « burst » en anglais) déjà décrits précédemment en lien avec l’appareil de coiffure 1 selon l’invention,

- l’appareil de coiffure 1 émet un flux de vapeur opérationnel selon un premier débit massique de vapeur (« débit massique de vapeur opérationnel ») durant l’étape de fonctionnement opérationnel, avantageusement donc sous l’effet de l’alimentation électrique du moteur électrique 62 selon ladite première valeur UN de tension électrique (et donc sous l’effet de l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon ledit premier débit massique d’alimentation DN),

- l’appareil de coiffure 1 émettant préalablement un flux de vapeur transitoire (« flux de vapeur initial ») selon un deuxième débit massique de vapeur (« débit massique de vapeur transitoire ») durant l’étape de fonctionnement transitoire, avantageusement donc sous l’effet respectivement de l’alimentation électrique du moteur électrique 62 selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique (et donc sous l’effet de l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon le deuxième débit massique d’alimentation DT), ledit deuxième débit massique de vapeur étant supérieur au premier débit massique de vapeur.

[0089] De préférence, ladite première valeur UN de tension électrique est choisie de sorte que la valeur moyenne du premier débit massique de vapeur est au moins égale à 0,5 g / min (i.e. environ 8,33.10 -6 kg / s), de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min (i.e. entre environ 8,33.10 -6 kg / s et 5.10’ 5 kg / s), de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min (i.e. entre environ 8,33.10’ 6 kg / s et environ 1 ,83.10’ 5 kg / s), et par exemple égale à 0,8 g / min (i.e. environ 1 ,33.10’ 5 kg / s). De préférence, la valeur moyenne du deuxième débit massique de vapeur est comprise entre 120 % et 1 000 %, et de préférence encore comprise entre 150 % et 300 %, de la valeur moyenne respective du premier débit massique de vapeur. De préférence, la deuxième valeur UT de tension électrique est choisie de sorte que la valeur moyenne du deuxième débit massique de vapeur est comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min i.e. entre 1 .10’ 5 kg / s et environ 8,33.10’ 5 kg / s), de préférence comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min (i.e. entre 1 ,67.10’ 5 kg / s et environ 4,17.10’ 5 kg / s), et par exemple sensiblement égale à 1 ,2 g /min (i.e. 2.10’ 5 kg / s).

[0090] De manière particulièrement avantageuse, la vapeur du flux de vapeur transitoire est plus fortement chargée en gouttelettes et / ou microgouttelettes de liquide que ne l’est la vapeur du flux de vapeur opérationnel.

[0091] De préférence, ladite étape de fonctionnement transitoire comprend : - une sous-étape principale, dans laquelle le moteur électrique 62 est alimenté selon ladite deuxième valeur UT de tension électrique de sorte que la pompe 61 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT, et

- une sous-étape de préchauffage, préalable à ladite sous-étape principale, durant laquelle le dispositif de vaporisation 5 est progressivement porté à une température prédéfinie permettant la vaporisation du liquide, dont la valeur est préférentiellement comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C, et par exemple sensiblement égale à 130 °C.

[0092] Avantageusement, la sous-étape principale et la sous-étape de préchauffage correspondent respectivement au sous-mode principal ET P et au sous-mode de préchauffage ETC tels que ces derniers ont été décrits précédemment. Avantageusement, le moteur électrique 62 n’est pas alimenté électriquement au cours de la sous-étape de préchauffage, de sorte que la pompe 61 n’alimente pas en liquide le dispositif de vaporisation 5 au cours de la sous-étape de préchauffage. De préférence, le passage de la sous-étape de préchauffage à la sous-étape principale est réalisé automatiquement, en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois que la valeur de la température prédéfinie est atteinte et / ou à l’expiration d’un temps de préchauffage prédéfini, et de préférence encore une fois que ladite valeur de la température prédéfinie est atteinte.

[0093] Eventuellement, l’étape de fonctionnement transitoire de l’appareil de coiffure 1 peut avantageusement comprendre, à l’issue de la sous-étape principale, une sous-étape de temporisation dans laquelle l’alimentation électrique du moteur électrique 62 est interrompue, de sorte donc que l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est interrompue, le passage de la sous-étape de temporisation à l’étape de fonctionnement opérationnel étant avantageusement réalisé automatiquement. Avantageusement, ladite sous-étape de temporisation correspond au sous-mode de temporisation E™ tel que ce dernier a été décrit précédemment. Avantageusement, le passage de la sous-étape de temporisation à l’étape de fonctionnement opérationnel est réalisé automatiquement en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois qu’une valeur cible prédéfinie de la température du dispositif de vaporisation 5 est atteinte et / ou à l’expiration d’un temps de pause prédéfini. [0094] On notera à toutes fins utiles que les termes « premier » / « première » et « deuxième » utilisés dans la présente description n’ont de préférence aucune connotation ordinale ou cardinale, c’est-à-dire qu’ils n’impliquent ici aucune notion d’ordre, de quantité ou une quelconque catégorisation des éléments, composants, grandeurs, étapes, etc. auxquels ces termes sont attachés. Ils n’ont en l’espèce pour vocation que de faciliter la compréhension de l’invention en permettant de différencier entre elles certaines caractéristiques techniques de l’invention.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

[0095] L’invention trouve son application industrielle dans la conception, la fabrication et l’utilisation d’appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, et / ou un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux.