SEMELLE DE FER A REPASSER A VAPEUR La présente invention se rapporte d'une manière gé- nérale aux fers à repasser électriques à vapeur, et con- cerne plus particulièrement une semelle de fer à repasser à vapeur comportant une base métallique chauffante com- prenant au moins une chambre de vaporisation, et une pla- que métallique rapportée sur la base chauffante, dont la face externe est destinée à former une surface de repas- sage et qui est percée de trous en relation avec la cham- bre de vaporisation.

Dans une semelle de fer à repasser à vapeur connue de ce genre, la vapeur émise dans la chambre de vaporisa- tion sort à un débit prédéfini par les trous pratiqués dans la plaque métallique constituant en soi une plaque de repassage, via une chambre de distribution de vapeur ménagée dans la base chauffante et en relation avec la chambre de vaporisation et les trous de sortie de vapeur de la plaque de repassage.

Or, comme cela est bien connu, il s'avère qu'après plusieurs cycles thermiques, de petites plaques de cal- caire se déposent de manière tenace et solide sur la sur- face intérieure des trous de sortie de vapeur de la pla- que métallique de repassage, et finissent mme par bou- cher ces trous, empchant dès lors toute émission de va- peur sur les articles à repasser. Pour détartrer les trous de la plaque métallique de repassage, l'utilisateur peut se servir d'un outil, tel que par exemple un tourne- vis, à l'aide duquel il gratte fortement la surface inté- rieure de chaque trou, ce qui est particulièrement con- traignant, peu efficace sur le plan du détartrage, et

peut conduire par maladresse de l'utilisateur à rayer la plaque de repassage.

L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients et de réaliser une semelle de fer à repas- ser à vapeur, du type exposé ci-dessus, qui puisse tre facilement nettoyée pour enlever le tartre au niveau des trous de la plaque métallique de repassage.

Selon l'invention, un plot tubulaire en matière élastique est disposé dans chaque trou de la plaque et borde la surface intérieure dudit trou de manière à for- mer un passage de sortie de la vapeur.

Ainsi, les trous de la plaque métallique de repas- sage sont désormais protégés intérieurement par les plots en matière élastique à travers lesquels sort la vapeur émise dans la chambre de vaporisation ménagée dans la base chauffante de la semelle. De plus, le calcaire sus- ceptible de se déposer sur la matière élastique des plots se présente sous une forme friable, de sorte que par un simple frottement exercé sur les plots, le calcaire dépo- sé se détache très aisément grâce à la déformation élas- tique des plots.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les plots sont reliés entre eux, en totalité ou en plu- sieurs parties, par une pièce de liaison commune qui est agencée entre la face inférieure de la base chauffante et la face interne de la plaque métallique.

De préférence, les plots et la pièce de liaison sont moulés d'une seule pièce en une matière élastique,

telle qu'un élastomère du type silicone à haute tenue en température. Cette réalisation par moulage des plots et de leur pièce de liaison est avantageusement simple, peu coûteuse et parfaitement adaptée à une fabrication en grande série.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue en plan de la face ex- terne d'une plaque de repassage d'une semelle de fer à repasser à vapeur selon l'invention ; et -la figure 2 est une vue en coupe, à échelle agrandie, selon la ligne II-II de la figure 1.

Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 et 2, la semelle 10 (figure 2) d'un fer à repasser électrique à vapeur comporte une base 12 en métal moulé, par exemple en aluminium, dans laquelle est noyée une ré- sistance électrique de chauffage (non représentée) et sur laquelle est rapportée, par tout moyen de fixation appro- prié, une mince plaque de repassage 14 réalisée en un ma- tériau métallique, tel que, par exemple, l'acier chromé ou l'acier inoxydable, dont la face externe 15 est desti- née à former une surface de repassage.

Comme le montre la figure 1, la semelle du fer s'étend longitudinalement d'une région formant pointe 17 vers une région formant talon 18, et présente un axe de symétrie longitudinal noté XX'.

D'une manière connue en soi, dans la base chauf- fante 12 de la semelle, figure 2, est pratiquée au moins une chambre de vaporisation (non représentée) communi- quant avec des orifices de distribution de vapeur 20 qui débouchent sur la face inférieure 21 de la base chauf- fante 12 et qui sont en relation avec des trous 22 percés dans la plaque de repassage 14.

Selon l'invention, dans chaque trou 22 de la plaque de repassage 14 est disposé un plot tubulaire 25 qui est réalisé en une matière élastique telle que, de préfé- rence, un élastomère du type silicone à haute tenue en température, et qui borde la surface inférieure du trou 22 de manière à former un passage 26 de sortie de la va- peur, comme montré à la figure 2.

A titre d'exemple purement illustratif, les trous 22 et les plots tubulaires 25 sont ronds.

De préférence, en regard de la figure 2, les plots 25 sont reliés entre eux, soit en totalité, soit en plu- sieurs parties, par une pièce de liaison commune 28 qui est agencée, d'une manière ponctuelle entre les plots qu'elle relie, entre la face inférieure 21 de la base chauffante 12 et la face interne 29 de la plaque de re- passage 14.

Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 2, la pièce de liaison 28 est réalisée sous la forme d'une nappe 30 qui est commune à tous les plots 25 et qui s'étend en épousant la répartition des trous pratiqués dans la plaque de repassage 14. Avantageusement, la nappe 30 et les plots 25 sont moulés d'une seule pièce en une

matière élastique, en l'occurrence en un élastomère du type silicone résistant à la chaleur.

Dans cet exemple, la nappe 30 moulée avec les plots 25 est plaquée contre la face interne 29 de la plaque de repassage 14 au moyen de collerettes 32 formant bourre- lets venues de moulage, qui entourent le débouché supé- rieur 34 des plots 25 et sur chacune desquelles est ap- pliquée la face inférieure 21 de la base chauffante 12.

Comme le montre la figure 2, chaque orifice de distribu- tion de vapeur 20 communique directement avec un des plots 25, de sorte que chaque collerette 32 forme joint entre l'orifice de distribution de vapeur 20 et le plot correspondant de sortie de vapeur 25.

En regard des figures 1 et 2, la plaque de repas- sage 14 présente, tant extérieurement qu'intérieurement, une surface plane, notée 34 sur ces figures, qui est pourvue, au niveau de chaque trou 22 (figure 2), d'une dépression 36 légèrement concave qui est dirigée vers la base chauffante 12 et au sommet de laquelle est situé le trou 22 ; comme le montre la figure 2, le débouché infé- rieur 37 de chaque plot 25 fait saillie hors du trou 22 de la dépression correspondante 36 en restant légèrement en deçà de la surface plane 34 de la plaque de repassage 14.

Ainsi, on comprend qu'après plusieurs cycles ther- miques, le calcaire se dépose sous une forme friable sur le silicone des plots 25 et, en introduisant un outil ri- gide dans chaque plot, se détache aisément grâce à la dé- formation élastique des plots, permettant ainsi à l'uti- lisateur d'effectuer un détartrage facile et efficace.

Dans 1'exemple de réalisation montré à la figure 1, les plots élastiques 25 sont répartis suivant deux zones ou plages distinctes dites de vapeur, l'une notée 39 cor- respondant à une distribution des plots 25 à proximité des deux bords latéraux 41,42 de la plaque 14 et desti- née à une émission de jets continus à faible pression, et l'autre zone, notée 44, correspondant à un regroupement des plots 25 dans la pointe 17 de la plaque 14 et desti- née à une émission de jets de vapeur à pression élevée et forte pénétration. Bien entendu, la semelle du fer peut présenter plus de deux zones de vapeur, sans s'écarter pour autant du cadre de l'invention.

Dans cet exemple, les plots élastiques 25 des deux zones de vapeur 39 et 44 sont tous de mme couleur, con- férant ainsi à la semelle du fer un caractère esthétique.

A titre de variante, les plots élastiques 25 de l'une des deux zones de vapeur, par exemple ceux de la zone de va- peur 39, sont de mme couleur, mais de couleur diffé- rente, de préférence contrastante, de celle des plots élastiques 25 de l'autre zone de vapeur, en l'occurrence les plots de la zone de vapeur 44, conférant ainsi à la semelle du fer une esthétique particulièrement at- trayante.