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Title:
STEERING DEVICE FOR MINIATURE VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/045008
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a steering device (1) for moving and directing a miniature vehicle (10) provided with at least one leading wheel (13), the steering device comprising a control member (2) arranged outside the miniature vehicle (10) to be remote-manipulated by the user, means (3) for transmitting inside said miniature vehicle (10) any movement produced on the control member (2), and means for deflecting each leading wheel (13) controlled by said transmission means (3). The invention is characterised in that said steering device (1) comprises converting means (5) for gearing down any primary movement actuating the transmission means (3) into a secondary movement for deflecting each leading wheel (13). The invention is applicable to toys, in particular miniature vehicles remote-controlled by a control member with dimensions and positioning corresponding to the child's morphology.

Inventors:
ROUX PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/000707
Publication Date:
October 15, 1998
Filing Date:
April 07, 1998
Export Citation:
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Assignee:
ROUX PHILIPPE (FR)
International Classes:
A63H17/38; (IPC1-7): A63H17/38
Domestic Patent References:
WO1991007217A11991-05-30
Foreign References:
GB2299765A1996-10-16
US5240451A1993-08-31
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Ballot-schmit (Besan�on, Besan�on, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de conduite (1,120) destiné à mouvoir et à diriger un véhicule miniature (10) doté d'au moins une roue directrice (13), le dispositif de conduite (1,120) comportant un organe de manoeuvre (2) disposé à l'extérieur du véhicule miniature (10) afin d'tre manipulable à distance par l'utilisateur, des moyens de transmission (3) transférant à l'intérieur dudit véhicule miniature (10) tout mouvement imprimé à l'organe de manoeuvre (2), et des moyens de braquage (4a, 4b) de chaque roue directrice (13) commandés par lesdits moyens de transmission (3), caractérisé en ce que ledit dispositif de conduite (1,120) comporte deux organes mobiles (6,7, 122, 123) coopérant par entraînement, lesdits organes mobiles (6,7, 122, 123) étant constitués respectivement par une roue (21,124) solidaire des moyens de transmission (3) et par une pièce (22,125) formant palonnier, montée pivotante par rapport au véhicule miniature (10) et solidaire des moyens de braquage (4a, 4b).
2. Dispositif de conduite (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux organes mobiles (6,7) coopèrent en entraînement par engrènement.
3. Dispositif de conduite (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la pièce (22) formant palonnier comporte un secteur cranté (23) apte à coopérer par engrènement avec une denture ménagée sur la roue (21) formant pignon.
4. Dispositif de conduite (120) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux organes mobiles (122,123) coopèrent en entraînement par adhérence.
5. Dispositif de conduite (120) selon la revendication 4, caractérisé en ce que la pièce (125) formant palonnier comporte un secteur apte à coopérer par adhérence avec la roue (124).
6. Dispositif de conduite (120) selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce qu'au moins un des deux organes mobiles (122,123) comporte un revtement adhérent (128) sur la surface (126,127) destinée à venir au contact de l'organe mobile associé (122,123).
7. Dispositif de conduite (120) selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce qu'au moins un des deux organes mobiles (122,123) comporte une zone rugueuse sur la surface (126,127) destinée à venir au contact de l'organe mobile associé (122,123).
8. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de sécurité (60,80) aptes à limiter le couple transmis par l'organe de manoeuvre (2).
9. Dispositif de conduite (1,120) selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de sécurité (60,80) comportent une pièce statique (61,81) solidaire des moyens de transmission (3), une pièce mobile (62,82) apte à se déplacer par rapport à la pièce statique (61,81) suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de rotation desdits moyens de transmission (3), ladite pièce mobile (62,82) présentant une surface d'appui (65,85) irrégulière apte à coopérer en emboîtement avec une surface de contreappui (66,86) de forme complémentaire ménagée sur un organe support (67,87) solidaire des moyens de transmission (3), et un moyen de rappel élastique (63, 83) apte à maintenir en contact lesdites surfaces d'appui (65,85) et de contreappui (66,86).
10. Dispositif de conduite (1,120) selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'organe support (87) solidaire des moyens de transmission (3) est constitué par l'organe de manoeuvre (2).
11. Dispositif de conduite (1,120) selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'organe support (67) solidaire des moyens de transmission (3) est constitué par l'organe mobile (6,43).
12. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que les surfaces d'appui (65,85) et de contreappui (66,86) s'étendent de manière sensiblement orthogonale à l'axe de rotation des moyens de transmission (3).
13. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que les surfaces d'appui (65,85) et de contreappui (66,86) présentent un relief symétrique et régulier s'étendant radialement par rapport au point par lequel passe l'axe de rotation des moyens de transmission (3).
14. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé en ce que les surfaces d'appui (65,85) et de contreappui (66,86) présentent une forme annulaire et comportent une pluralité de cannelures radiales (67,87) orientées par rapport au point par lequel passe l'axe de rotation des moyens de transmission (3).
15. Dispositif de conduite (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que les organes mobiles (6,7) sont disposés à l'intérieur d'un carter étanche (150).
16. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 8 à 15, caractérisé en ce que les moyens de sécurité (60,80) sont disposés à l'intérieur d'un carter étanche (150, 151).
17. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que les moyens de transmission (3) comportent un mécanisme d'articulation (8) formant cardan.
18. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que les moyens de transmission (3) comportent au moins une tige (11,12) souple.
19. Dispositif de conduite (1,120) selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que l'organe de manoeuvre (2) et au moins une partie des moyens de transmission (3) sont montés amovibles par l'intermédiaire de moyens d'assemblage (110).
20. Dispositif de conduite (1,120) selon la revendication 19, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage (110) comportent un mécanisme formant mandrin, solidaire d'une première portion des moyens de transmission (3) et apte à coopérer par serrage avec l'extrémité d'une seconde portion desdits moyens de transmission (3).
Description:
DISPOSITIF DE CONDUITE POUR VEHICULE MINIATURE La présente invention concerne un dispositif de conduite destiné à mouvoir et à diriger un véhicule miniature doté d'au moins une roue directrice.

L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine du jouet, et notamment celui des véhicules miniatures commandés à distance par un organe de manoeuvre dont les dimensions et le positionnement correspondent à la morphologie de l'enfant ; ce dernier devant tre en mesure de déplacer et de diriger un tel véhicule à l'aide du dispositif de conduite, en cheminant debout.

La majorité des dispositifs de conduite connus de l'état de la technique consiste en des mécanismes archaïques et généralement rudimentaires. Dans la plupart des cas, l'orientation des roues directrices s'effectue par simple pivotement de l'essieu sur lequel lesdites roues sont montées libres. Ce mouvement, commandé par la mise en rotation de l'organe de manoeuvre, est transmis par l'intermédiaire de moyens de transmission se présentant généralement sous la forme d'une colonne de direction plus ou moins articulée, venant agir directement sur l'essieu directeur. On comprend aisément que ce type de dispositif soit parfaitement incapable de simuler une véritable conduite ainsi que le comportement d'un véhicule réel, ce qui restreint considérablement l'attrait d'un tel jouet.

On a tenté de palier à ces difficultés en dotant le véhicule miniature de véritables roues directrices, c'est-à-dire des roues orientables suivant des axes différents. De manière connue, chacune d'entre elle est montée libre en rotation sur des moyens supports pivotants. Ces derniers sont pour leur part actionnés individuellement par des barres d'accouplement reliées à un palonnier, lui-mme solidaire de la colonne de direction.

Mme si ce type de réalisation s'avère supérieure en terme d'agrément à celui précédemment décrit, il n'en demeure pas moins insuffisamment réaliste pour pouvoir communiquer à son utilisateur de véritables sensations de conduite, de nature à conférer un intért durable au jouet.

Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un dispositif de conduite destiné à mouvoir et à diriger un véhicule miniature doté d'au moins une roue directrice, ledit dispositif de conduite comportant un organe de manoeuvre disposé à l'extérieur du véhicule miniature afin d'tre manipulable à distance par l'utilisateur, des moyens de transmission transférant à l'intérieur dudit véhicule miniature tout mouvement imprimé à l'organe de manoeuvre, et des moyens de braquage de chaque roue directrice commandés par lesdits moyens de transmission ; dispositif de conduite qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en rendant encore plus frappante l'analogie entre le comportement du jouet et celui d'un vrai véhicule, c'est-à- dire un dispositif apte à simuler de manière réaliste les principales sensations que procure la conduite d'un véritable véhicule.

La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ledit dispositif de conduite comporte des moyens de conversion aptes à démultiplier tout mouvement primaire animant les moyens de transmission, en un mouvement secondaire transmissible aux moyens de braquage de chaque roue directrice.

L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage d'offrir une très grande précision de conduite en raison justement du phénomène de démultiplication généré par les moyens de conversion, qui réduit de manière déterminée la vitesse et l'amplitude du mouvement primaire animant les moyens de transmission. Le mouvement secondaire résultant de cette transformation se trouve ainsi adapté à la configuration générale des moyens de braquage.

Par conséquent, le déplacement angulaire de chaque roue directrice du véhicule miniature ne correspond pas de manière identique à celui de l'organe de manoeuvre. Dans ce cas précis, la direction n'est pas directe contrairement aux dispositifs de conduite de l'état de la technique, le braquage de chaque roue étant simplement proportionnel au déplacement angulaire de l'organe de manoeuvre.

La sensibilité de la direction, autrement dit le braquage des roues en fonction d'un déplacement angulaire donné de l'organe de manoeuvre, peut avantageusement tre modulée en faisant varier le rapport de démultiplication, afin d'obtenir selon le cas une conduite extrmement précise ou sensiblement plus vive.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les moyens de conversion sont constitués notamment par deux organes mobiles coopérant en engrènement, lesdits organes mobiles étant respectivement solidaires des moyens de transmission et des moyens de braquage. Cette configuration a pour avantage de réduire significativement les jeux de fonctionnement et ainsi de réduire dans les mmes proportions les phénomènes d'usure, tout en augmentant la fiabilité du dispositif de conduite objet de l'invention.

Selon une première variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'organe mobile solidaire des moyens de transmission est constitué par un pignon, tandis que l'organe mobile solidaire des moyens de braquage se présente sous la forme d'une pièce formant palonnier, montée pivotante par rapport au véhicule miniature et présentant un secteur cranté apte à coopérer en engrènement avec ledit pignon. Le mouvement secondaire transmissible aux moyens de braquage est ici un mouvement de rotation.

Selon une seconde variante du premier mode de réalisation de l'invention, les organes mobiles solidaires des moyens de transmission et des moyens de braquage sont constitués respectivement par un pignon et par une crémaillère, c'est-à-dire une tige crantée. l'ensemble ainsi formé est apte à transformer tout mouvement de rotation animant les moyens de transmission, en un mouvement linéaire transmissible aux moyens de braquage.

Selon un second mode de réalisation de l'invention, les moyens de conversion comportent deux organes mobiles coopérant en entraînement par adhérence. Comme dans le premier cas, ces organes mobiles sont solidaires respectivement des moyens de transmission et des moyens de braquage, mais le jeu fonctionnel est ici supprimé totalement de sorte que la précision de conduite s'en trouve encore sensiblement améliorée.

De manière particulièrement avantageuse, au moins un des deux organes mobiles comporte un revtement adhérent sur la surface destinée à venir au contact de l'organe mobile associé. Ce revtement peut bien entendu tre constitué à base de n'importe quelle matière molle et adhérente, comme par exemple du caoutchouc de dureté appropriée, mais également par tout autre matière connue ayant des propriétés mécaniques équivalentes.

Selon une autre particularité, au moins un des deux organes mobiles comporte une zone rugueuse sur la surface destinée à venir au contact de l'organe mobile associé. Là encore, cette zone rugueuse peut prendre toute forme imaginable. Eventuellement, elle peut mme tre caoutchoutée, par surmoulage par exemple. Sa présence n'est cependant pleinement justifiée qu'en combinaison avec une autre zone rugueuse ménagée sur la surface de contact de l'organe mobile associé, ou avec un revtement adhérent disposé sur ladite surface de contact de l'organe mobile associé.

Selon une première variante du second mode de réalisation de l'invention, l'organe mobile solidaire des moyens de transmission est constitué par une roue, tandis que l'organe mobile solidaire des moyens de braquage se présente sous la forme d'une pièce formant palonnier, montée pivotante par rapport au véhicule miniature et présentant un secteur apte à coopérer par adhérence avec ladite roue. Le mouvement secondaire transmissible aux moyens de braquage est ici un mouvement de rotation.

Selon une seconde variante du second mode de réalisation de l'invention, les organes mobiles solidaires des moyens de transmission et des moyens de braquage sont constitués respectivement par une roue et par une tige, mobiles respectivement en rotation et en translation. L'ensemble ainsi formé est apte à transformer tout mouvement de rotation animant les moyens de transmission, en un mouvement linéaire transmissible aux moyens de braquage.

Il est à noter que pour l'ensemble de cette description, le terme solidaire signifie que les éléments concernés sont dépendants les uns des autres, vont et fonctionnent ensemble dans un mouvement, une action ou un processus commun, mais sans pour autant tre directement en contact. De

mme le terme pignon peut désigner toute pièce comportant au moins une partie en forme de portion de roue dentée.

Selon une autre particularité de l'invention, des moyens de sécurité sont prévus afin de préserver l'intégrité des différentes parties constituant le dispositif de conduite lorsqu'un couple trop important est appliqué à l'organe de manoeuvre et/ou aux moyens de transmission.

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut tre réalisée.

La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de conduite selon une première variante d'un premier mode de réalisation de l'invention, c'est-à-dire un mode de réalisation dans lequel les moyens de conversion sont constitués par deux organes mobiles coopérant en engrènement.

La figure 2 représente une vue de côté d'un véhicule miniature doté du dispositif de conduite de la figure 1.

La figure 3 constitue une vue en perspective d'un dispositif de conduite selon une seconde variante du premier mode de réalisation de l'invention.

La figure 4 est une vue latérale d'un véhicule miniature équipé du dispositif de conduite de la figure 3.

La figure 5 est une coupe longitudinale illustrant des moyens de sécurité conformes à l'invention.

La figure 6 constitue une variante de réalisation des moyens de sécurité de la figure 5.

Les figures 7 et 8 sont des vues respectivement de dessous et en coupe transversale, de deux pièces faisant partie des moyens de sécurité des figures 5 et 6.

Les figures 9 et 10 représentent des moyens d'assemblage conformes à l'invention, respectivement en perspective et en coupe longitudinale.

Les figures 11 et 12 constituent des vues, respectivement en perspective et de côté, d'un dispositif de conduite selon une première variante d'un second mode de réalisation de l'invention, c'est-à-dire un mode

de réalisation dans lequel les moyens de conversion sont constitués par deux organes mobiles coopérant en entraînement par adhérence.

La figure 13 est une vue en perspective d'un dispositif de conduite selon une seconde variante du second mode de réalisation de l'invention.

Pour des raisons de clarté, les mmes éléments ont été désignés par des références identiques. De mme, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique.

Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1 et 2, le dispositif de conduite 1 comporte notamment un organe de manoeuvre 2 se présentant ici sous la forme d'un volant, des moyens de transmission 3, des moyens de braquage 4a, 4b ainsi que des moyens de conversion 5 constitués par deux organes mobiles 6,7 coopérant en engrènement.

Les moyens de transmission 3, qui peuvent tre constitués par une simple tige de liaison reliant l'organe de manoeuvre 2 aux moyens de conversion 5, comprennent ici de manière avantageuse un mécanisme d'articulation 8 formant cardan, venant se positionner à proximité immédiate de la surface externe 9 du véhicule miniature 10 (figure 2). Les moyens de transmission 3 comportent par conséquent deux tronçons de tiges de liaison ; une tige principale 11 joignant 1'organe de manoeuvre 2 à une des extrémités du mécanisme d'articulation 8, et une tige secondaire 12 reliant quant à elle l'autre extrémité dudit mécanisme d'articulation 8 aux moyens de conversion 5. La tige secondaire 12 est par ailleurs montée libre en rotation sur le châssis 30 par l'intermédiaire d'une patte support 31, tandis que la tige principale 11 dispose d'encore plus de liberté de mouvement puisqu'elle est en mesure de basculer par rapport à l'axe longitudinal de ladite tige secondaire 12.

La présence du mécanisme d'articulation 8 formant cardan permet avantageusement de ne pas bloquer l'organe de manoeuvre 2 dans une position donnée, mais de lui conférer une grande mobilité dans l'espace afin de pouvoir s'adapter à la taille de son utilisateur et/ou au positionnement relatif dudit utilisateur par rapport au véhicule miniature 10.

Dans la pratique, la tige principale 11 et/ou la tige secondaire 12 sont réalisées avantageusement en fibre de verre, c'est-à-dire un matériau doté de propriétés mécaniques bien différentes selon l'axe suivant lequel ledit matériau est sollicité. En effet, une tige ainsi constituée présente à la fois une certaine souplesse longitudinale et une grande résistance en torsion. Bien entendu, si le véhicule miniature 10 est destiné à des utilisateurs moins exigeants en terme de confort de conduite, il est possible d'utiliser tout type de matériau comme par exemple un plastique extrudé.

Les moyens de braquage 4a, 4b comportent pour chaque roue directrice 13, d'une part, une pièce support 14a, 14b sur laquelle est montée libre en rotation autour d'un axe 15a, 15b ladite roue directrice 13, et d'autre part, une barre d'accouplement 16a, 16b destinée à relier ladite pièce support 14a, 14b aux moyens de conversion 5. Dans les deux exemples illustrés à la figure 1, les barres d'accouplement 16a, 16b sont constituées respectivement par une biellette à rotules et par une simple tige à baïonnettes. Le premier mode de réalisation, qui privilégie avant tout la précision, peut avantageusement comprendre des moyens de réglage se présentant par exemple sous la forme d'une biellette filetée avec laquelle coopère par vissage au moins une des rotules ; l'autre mode de réalisation étant préférable dans l'hypothèse où le prix de revient constitue la priorité majeure dans la conception du jouet.

Les pièces supports 14a, 14b en forme de U sont par ailleurs montées pivotantes aux extrémités 17a, 17b d'un longeron transversal 18 solidaire de la partie avant du châssis 30. La partie arrière de celui-ci reçoit quant à elle un essieu 19 supportant les roues arrières 20.

Dans cette première variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'organe mobile 6 solidaire des moyens de transmission 3 est constitué par une roue dentée 21 formant pignon. L'organe 7 solidaire des moyens de braquage 4a, 4b se présente quant à lui sous la forme d'une pièce 22 formant palonnier, coopérant en engrènement avec le pignon 21 par l'intermédiaire d'un secteur circulaire denté 23. Le palonnier 22 est ici monté verticalement pivotant par rapport au châssis 30, autour d'un axe 24. Il

comporte deux parties 25,26 s'étendant orthogonalement à son axe de rotation, suivant des plans distincts et dans des directions opposées. Le secteur circulaire denté 23 est ménagé à l'extrémité de la partie supérieure 25 suivant des dimensions et une orientation aptes à permettre la coopération en engrènement avec le pignon 21. La partie inférieure 26 sert quant à elle de point de fixation pour les barres de raccordement 16a, 16b.

La figure 3 illustre un dispositif de conduite 40 selon une seconde variante de réalisation sensiblement différente de la première précédemment décrite, notamment en ce qui concerne les moyens de conversion 41 ainsi que les moyens de braquage 42a, 42b.

Comme dans le cas précédent, les moyens de conversion 41 sont constitués par deux organes mobiles 43,44 coopérant en engrènement.

L'organe 43 solidaire des moyens de transmission 3 se présente sous la forme d'un pignon 45 de petit diamètre tandis que l'organe 44 solidaire des moyens de braquage 42a, 42b est constitué par une crémaillère 46, c'est-à-dire une tige rectiligne crantée. La crémaillère 46 est montée transversalement coulissante sur le châssis 47, entre deux rebords 48,49.

Les moyens de braquage 42a, 42b présentent quant à eux des différences minimes par rapport à leurs homologues de la figure 1. Chaque pièce support 50a, 50b, montée pivotante autour d'un axe 5 la, 51b, est ici prise en sandwich entre, d'une part, l'une des extrémités 52a, 52b d'un longeron transversal 53 solidaire de la partie avant du châssis 47, et d'autre part, l'extrémité coudée 54a, 54b d'un second longeron 55 venant se superposer sur le premier.

On peut observer sur les figures 5 et 6 deux variantes de réalisation relatives à des moyens de sécurité 60,80 partiellement visibles sur les figures 1 et 3 et permettant de protéger les différents éléments constitutifs du dispositif de conduite 1,40 au cas où un couple trop important est appliqué à l'organe de manoeuvre 2 et/ou aux moyens de transmission 3. Quel que soit le mode de réalisation retenu, les moyens de sécurité 60,80 comportent une pièce statique 61,81 solidaire des moyens de transmission 3, une pièce mobile 62,82 apte à se déplacer par rapport à la pièce statique 61,81 suivant

une direction sensiblement parallèle à l'axe de rotation desdits moyens de transmission 3, et un moyen de rappel élastique 63,83 constitué dans les deux exemples par un ressort de compression 64,84.

La pièce mobile 62,82 présente par ailleurs une surface d'appui 65,85 irrégulière apte à coopérer en emboîtement avec une surface de contre-appui 66,86 de forme complémentaire, ménagée sur un organe support 67,87 solidaire des moyens de transmission 3. Le ressort de compression 64,84 permet avantageusement de maintenir en contact chaque surface d'appui 65, 85 avec la surface de contre-appui 66,86 associée. Il est à noter que la notion de surface irrégulière doit s'entendre de manière très générale comme une surface non-plane, c'est-à-dire comportant des aspérités et/ou des inégalités et/ou des courbures, etc.

Dans le premier mode de réalisation représenté à la figure 5, l'organe support 67 est constitué par le pignon 21 des moyens de conversion 5. Dans ce cas précis, les moyens de sécurité 60 sont par conséquent positionnés à l'intérieur du véhicule miniature 10, à proximité directe desdits moyens de conversion 5. Par contre, dans le second mode de réalisation de la figure 6, l'organe support 87 est constitué par l'organe de manoeuvre 2 et ne dépend donc pas du véhicule miniature 10,100 auquel les moyens de transmission 3 sont rattachés. Cette variante apparaît particulièrement avantageuse lorsque le dispositif de conduite 1,40 est doté de moyens d'assemblage 110 (figures 9 et 10) permettant une désolidarisation de toute sa partie située à l'extérieur du véhicule miniature 10,100. En effet, pour des raisons de commodité mais également de coût, il est intéressant de pouvoir bénéficier de la possibilité de démonter ladite partie externe du dispositif de conduite 1,40 afin respectivement de diminuer l'encombrement global du jouet et/ou de la réutiliser avec un autre véhicule miniature.

Les surfaces d'appui 65 et de contre-appui 66 de la figure 5 sont sensiblement identiques à leurs homologues 85,86 de la figure 6. Chacune d'entre elles s'étend orthogonalement autour de l'axe de rotation des moyens de transmission 3 afin qu'une fois emboîtée dans la surface associée de forme complémentaire, la liaison ainsi formée puisse résister de manière optimale à

des couples d'intensités usuelles sans risque de désengagement, et ainsi permettre la transmission des mouvements de rotation appliqués à l'organe de manoeuvre 2.

De manière particulièrement avantageuse, la forme non-plane de chaque surface d'appui 65,85 ou de contre-appui 66,86 est constituée par un relief symétrique et régulier s'étendant radialement par rapport au point par lequel passe l'axe de rotation des moyens de transmission 3. Avec cette conformation spécifique, il n'est pas nécessaire d'effectuer une rotation relative de 3G0° ent-e deux surfaces complémentaires pour obtenir un nouvel emboîtement. Ce demier est réalisé après un court déplacement angulaire correspondant au passage de la position originelle à une position immédiatement consécutive. L'amplitude de ce déplacement relatif dépend bien entendu de la fréquence suivant laquelle les inégalités régulières du relief sont disposées.

Ainsi qu'on peut le voir partiellement sur les figures 5 et 6, le relief symétrique et régulier des surfaces d'appui 65,85 et de contre-appui 66,86 est constitué par une succession de cannelures radiales 68,88, orientées par rapport au point par lequel passe l'axe de rotation des moyens de transmission 3. Dans ces exemples de réalisation, chacune de ces surfaces présente par ailleurs une forme annulaire (figure 7) s'étendant au voisinage du bord de la pièce sur laquelle ladite surface 65,66,85,86 est ménagée. Lors d'une succession de désengagement/emboîtement, les artes vives des cannelures 68,88 génèrent avantageusement un effet sonore apte à avertir l'utilisateur que la force qu'il applique à l'organe de manoeuvre 2 est trop importante.

Les figures 5,6 mettent également en évidence que les moyens de sécurité 60,80 sont disposés à l'intérieur de carters étanches 150,151. De manière particulièrement avantageuse, les moyens de conversion 5,41 sont également disposés à l'abri des salissures dans des carters étanches.

La figure 7 est une vue de dessous d'une des pièces mobiles 62,82 illustrées à l'identique sur les figures 5 et 6. On observe notamment la forme particulière de la surface d'appui 65,85 précédemment décrite. Cette

représentation met également en évidence la forme générale tubulaire de cette pièce et notamment la section caractéristique de son évidement inteme 90 qui est parfaitement complémentaire de la section de la pièce statique 61, 81 avec laquelle elle coopère en coulissement. Conformément à 1'exemple de réalisation représenté à la figure 8, la section de la pièce statique 61,81 présente une forme de croix dont l'âme est tubulaire afin de permettre le passage des moyens de transmission 3. L'alésage 91, ménagé au centre de ladite pièce statique 61,81, est dans le cas présent parfaitement complémentaire de la tige 11,12 sur laquelle il est fixé par l'intermédiaire d'un organe de verrouillage transversal 92 usuel, de type goupille ou rivet par exemple.

La complémentarité entre la forme extérieure de la pièce statique 61, 81 et la forme intérieure de la pièce mobile 62,82 permet avantageusement un coulissement sans jeux. De plus, leurs sections respectives non- cylindriques interdisent toutes rotations suivant l'axe des moyens de transmission 3, de sorte que le déplacement relatif est strictement limité à une simple translation.

Bien que composés d'éléments sensiblement identiques, les moyens de sécurité 60 et 80 fonctionnent de manière différente puisque la transmission des mouvements de rotation, commandés par l'organe de manoeuvre 2, s'effectue suivant des dynamiques inverses.

Dans le premier mode de réalisation illustré à la figure 5, la mise en rotation de l'organe de manoeuvre 2 implique celle des moyens de transmission 3 et conséquemment celle de la pièce statique 61. Comme elle ne peut se déplacer qu'en translation axiale par rapport à ladite pièce statique 61, la pièce mobile 62 est également entraînée en rotation. Tant que l'intensité du couple transmis ne provoque pas le désengagement des surfaces d'appui 65 et de contre-appui 66, le pignon 21 est à son tour mis en rotation, de sorte que le mouvement initial peut tre transmis aux moyens de braquage 4a, 4b par l'intermédiaire des moyens de conversion 5.

Dans le second mode de réalisation de la figure 6, le mouvement animant l'organe de manoeuvre 2 est transmis en premier lieu à la pièce

mobile 82, qui entraîne alors en rotation la pièce statique 81. Comme cette dernière est fixée sur la tige principale 11, via l'organe de verrouillage 92, la rotation initiale est ainsi communiquée à l'ensemble des moyens de transmission 3.

Lorsque le couple transmis devient trop important, la conséquence est par contre identique dans les deux cas et correspond à un désengagement des surfaces d'appui 65,85 et de contre-appui 66,86, malgré la présence du ressort de compression 64,84.

Une fois le mouvement transmis aux moyens de conversion 5,41, le déplacement de l'organe mobile 7,44 entraîne celui des moyens de braquage 4a, 4b, 42a, 42b, de sorte que chaque roue directrice 13 se voit orientée avec un angle précis.

On peut observer sur les figures 9 et 10 des moyens d'assemblage 110 aptes à désolidariser, du véhicule miniature 10,100,1'organe de commande 2 avec éventuellement une portion des moyens de transmission 3.

Conformément au mode de réalisation illustré, choisi à titre d'exemple, le montage amovible est réalisé par l'intermédiaire d'un mécanisme formant mandrin, composé classiquement d'une tte de serrage 111 sur laquelle vient se visser une bague de blocage 112. La partie mâle 113, destinée à coopérer avec la tte de serrage 111, est ici directement solidaire du cardan 8 afin de permettre le désassemblage de sensiblement toute la partie du dispositif de conduite 1,40 située à l'extérieur du véhicule miniature 10,100. La tte de serrage 111 est quant à elle fixée à l'extrémité 114 de la tige principale 11 des moyens de transmission 3.

Conformément aux figures 11 et 12, la première variante du second mode de réalisation de l'invention se caractérise par l'utilisation de moyens de conversions 121 composés notamment de deux organes mobiles 122,123 coopérant en entraînement par adhérence. Dans cet exemple d'exécution, le dispositif de conduite 120 reprend l'architecture générale de la première variante du premier mode de réalisation illustrée aux figures 1 et 2 ; le principe étant de transmettre un mouvement de rotation aux moyens de

braquage 4a, 4b à partir d'un mouvement de rotation animant les moyens de transmission 3.

On retrouve en effet une roue 124 solidaire des moyens de transmission 3 ainsi qu'une pièce 125, formant palonnier, montée verticalement pivotante par rapport au châssis 30, autour d'un axe 24. La différence fondamentale réside dans l'absence de dents sur les surfaces 126, 127 destinées à venir au contact l'une de l'autre, des deux organes mobiles 122,123. L'entraînement ne pouvant tre réalisé par engrènement, c'est l'adhérence entre lesdites surfaces de contact 126,127 qui est à l'origine de la transmission des mouvements.

Afin que cette adhérence soit optimale, la surface de contact 126 de la roue 124 est pourvue d'un revtement adhérent 128 tandis que de fines striures 129 sont ménagées sur la surface de contact 127 du palonnier 125, de manière à former une zone rugueuse. Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, le revtement adhérent 128 est constitué par un anneau torique en caoutchouc, venant se loger à l'intérieur d'une gorge 130 ménagée sur la surface de contact 126 de la roue 124. Les striures 129 sont quant à elles disposées parallèlement à la surface de contact 127, tout le long de la surface de contact 126.

Comme dans le premier mode de réalisation, il est également possible d'envisager un dispositif de conduite 140 selon une seconde variante d'exécution ne concernant exclusivement que les moyens de conversion 141.

Dans cette hypothèse, les organes mobiles 142,143 solidaires des moyens de transmission 3 et des moyens de braquage 42a, 42b sont constitués respectivement par une roue 144 mobile en rotation et par une tige 145 mobile en translation. Cette configuration est apte à transformer tout mouvement de rotation animant les moyens de transmission 3, en un mouvement linéaire transmissible aux moyens de braquage 42a, 42b.

La structure de la roue 144 est identique à celle de la roue 124 de la première variante, notamment au niveau du revtement adhérent 146 disposé sur la surface de contact 147. La différence provient simplement du remplacement du palonnier 125 par la tige 145 dont la surface de contact 148

est pourvue de striures 149 transversales. La tige 145 fonctionne par ailleurs comme une crémaillère en ce sens qu'elle se déplace linéairement pour actionner les moyens de braquage 42a, 42b, et que ledit mouvement rectiligne lui est transmis par un organe animé d'un mouvement de rotation.

Quel que soit la variante adoptée, le second mode de réalisation de l'invention présente l'avantage d'tre extrmement simple et de pouvoir se passer de moyens de sécurité 60,80 afin de préserver l'intégrité des différentes parties constituant le dispositif de conduite 120,140 lorsqu'un couple trop important est appliqué à l'organe de manoeuvre 2 et/ou aux moyens de transmission 3. En effet, en cas d'effort trop important, il se produit un glissement entre les surfaces de contact 126,127,147,148 des organes mobiles 143 associés, c'est-à-dire dans les cas présents, entre le revtement adhérent 128,146 et les striures 129,149. Le patinage qui survient alors fait avantageusement office de limiteur de couple, ce qui permet par conséquent de se dispenser éventuellement des moyens de sécurité 60,80 envisagés dans le cadre du premier mode de réalisation de l'invention.

Naturellement, l'invention n'est en rien limitée par les particularités qui ont été spécifiées dans ce qui précède ou par les détails des modes de réalisation particuliers choisis pour illustrer ladite invention.

Dans la pratique, l'organe de manoeuvre 2 peut présenter un diamètre de l'ordre de 23 cm. La partie du dispositif de conduite 1,40,120,140 située à l'extérieur du véhicule miniature 10,100, d'une quarantaine de centimètres de long, peut mesurer quant à elle environ 70 cm.




 
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