DE SUPPORT

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention vise une pièce de support pour supporter un dispositif, un détecteur de fumée et un prolongateur de cloueur pour clouer une telle pièce de support. Elle s'applique, notamment, à la fixation sur murs ou plafonds de dispositifs tels des détecteurs de fumée.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Lors d'opérations de pose massive de détecteurs de risques d'incendie, et plus généralement d'objets, à des murs ou à des plafonds, deux paramètres déterminent la viabilité d'un système :

- le temps de pose unitaire des objets et

- la répétabilité de l'opération.

La valeur de ces paramètres dépend du type de matériau dont est constitué le mur ou le plafond. Dans des systèmes actuels, une personne en charge de la pose commence par creuser un trou dans le mur ou le plafond avant d'installer une cheville, sélectionnée en fonction du matériau composant la paroi. Cette personne place ensuite un plafonnier, c'est à dire une structure intermédiaire entre la paroi et un objet servant de base de fixation à l'objet, entre une tête de visse et la cheville pour réaliser la fixation du plafonnier. Plus le matériau est dur, plus le temps nécessaire pour réaliser le perçage est long. Ainsi, percer dans du béton nécessite un outil spécial, nommé « perforateur », qui combine des mouvements de frappe similaires à ceux d'un marteau et des mouvements de rotation similaires à ceux d'une perceuse et une durée de perçage supérieure à celle nécessaire pour percer dans du plâtre, par exemple. Le détecteur étant généralement fixé au plafonnier par vissage, la base nécessite la pose de deux vis afin de résister aux efforts de torsion, augmentant d'autant le temps de pose d'un tel objet.

Une alternative à ces systèmes est de clouer l'objet au mur à l'aide d'un cloueur à poudre ou à gaz. Dans ces systèmes, la personne charge son cloueur d'un clou, éventuellement accompagné d'une rondelle. Elle maintient ensuite l'objet à fixer contre la paroi, avant d'utiliser une charge à poudre ou gaz pour enfoncer le clou dans le mur en traversant une ouverture de l'objet. Le clou est enfoncé d'un seul coup, même dans les matériaux les plus résistants, tels le béton. Il est facile de comprendre le gain de temps généré par l'utilisation de tels systèmes de clouage.

L'inconvénient de cette option est que le socle et/ou le matériau composant la paroi risquent d'être détruits par l'impact du clou. Il donc est assez difficile d'avoir une répétabilité au niveau du résultat, par exemple lors du contrôle de la hauteur de sortie de la tête du clou,

Un gain de temps et d'argent supplémentaire peut être réalisé en n'utilisant qu'un seul point d'accroché au lieu de deux.

L'inconvénient de cette approche est que le plafonnier résiste alors mal à la torsion, ne permettant plus à la personne de visser un détecteur ou un boîtier sur le plafonnier sans que celui-ci ne tourne.

OBJET DE L'INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise une pièce de support pour supporter un dispositif, caractérisé ce qu'elle comporte :

- une base comportant :

- une ouverture entourée d'ailettes souples, sur une face de la base, pour amortir un choc appliqué à un clou traversant l'ouverture,

- sur une face opposée à la face couverte de pièces souples, au moins un relief agrippant,

- un moyen de fixation auquel le dispositif peut être solidarisé et

La présence de pièces souples permet de limiter le risque de bris à la fois de la pièce de support et de la paroi à laquelle cette pièce de support est fixée. Les pièces souples permettent, de plus, de maintenir le cloueur à distance de la base de manière à contrôler la pénétration du clou. De plus, le clouage de la pièce de support permet de réaliser une pose rapide et aisément répétable de pièces de support similaires. De plus, lors de l'impact du clou sur les ailettes, de provoquer le flambage des ailettes de manière à amortir le choc du clou. De plus, la présence du relief agrippant permet de limiter la capacité de rotation de la base lors du clouage. Dans des modes de réalisation, la pièce de support objet de la présente invention comporte, en outre, une rondelle pour répartir l'effort appliqué par la tête du clou sur les pièces souples, sur une partie de la base.

Grâce à ces dispositions, on limite encore le risque de bris à la fois de la pièce de support et de la paroi à laquelle cette pièce de support est fixée.

Dans des modes de réalisation, chaque ailette présente une forme d'hélicoïde entourant l'ouverture.

Ces modes de réalisation permettent aux ailettes d'agir comme compensateur à la fois du choc du clou selon l'axe de rotation des ailettes et selon l'axe de déploiement hélicoïdal des ailettes.

Dans des modes de réalisation, chaque ailette est une ailette plane.

Dans des modes de réalisation, une extrémité interne de chaque ailette est positionnée sur un cercle entourant l'ouverture, une extrémité externe de chaque ailette étant positionnée selon un axe formant un angle d'orientation par rapport à un axe perpendiculaire à la tangente du cercle au positionnement de l'extrémité interne.

Ces modes de réalisation permettent de compenser un mouvement de rotation induit par le choc du clouage à la base.

Dans des modes de réalisation, l'angle d'orientation est identique pour chaque ailette et supérieur à trente degrés.

Dans des modes de réalisation, les ailettes planes sont orientées selon un plan incliné par rapport à un axe perpendiculaire à la rondelle.

L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils permettent de maximiser l'amortissement réalisé par les ailettes.

Dans des modes de réalisation, au moins un relief est un relief moulé conjointement avec la base.

Ces modes de réalisation permettent une fabrication facilitée de la base et de chaque relief, en plus de renforcer la solidité du lien entre chaque relief et la base.

Dans des modes de réalisation, la pièce objet de la présente invention comporte au moins une série de reliefs disposés en arc de cercle autour de l'ouverture.

Ces modes de réalisation permettent de compenser la rotation de la base lors de l'amortissement du choc de clouage par les ailettes. Dans des modes de réalisation, au moins un relief présente une section triangulaire selon un plan perpendiculaire à la base.

Dans des modes de réalisation, une face du triangle, non fixée à la base, présente une longueur inférieure à une autre face du triangle, également non fixée à la base.

Dans des modes de réalisation, la pièce objet de la présente invention comporte au moins deux séries de reliefs dont :

- une première série présentant des reliefs de section triangulaire dont la plus petite longueur est orientée selon un sens de rotation trigonométrique autour de l'ouverture et

- une deuxième série présentant des reliefs de section triangulaire dont la plus petite longueur est orientée selon un sens de rotation anti-trigonométrique autour de l'ouverture.

Ces modes de réalisation permettent d'amortir le mouvement en rotation de la base quelque soit la rotation induite par le clouage de la pièce.

Dans des modes de réalisation, la pièce de support objet de la présente invention comporte une butée pour maintenir un système de clouage appliquant une force sur le clou à une distance déterminée de la pièce de support.

Ces modes de réalisation permettent de maîtriser la distance entre le système de clouage et la pièce de support. De plus, ces modes de réalisation permettent de contrôler avec précision la longueur de la partie du clou ne traversant pas l'ouverture de la pièce de support, sur une variété de matériaux composants la paroi.

Dans des modes de réalisation, la rondelle est positionnée sur une face opposée de la base par rapport aux pièces souples.

L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils permettent une répartition de l'effort, lié à l'impact du clou, sur une paroi contre laquelle la pièce est positionnée.

Dans des modes de réalisation, le moyen de fixation est une lamelle déportée pour insertion d'une pièce de fixation du dispositif, de manière à solidariser la pièce de fixation à une face de la lamelle opposée par rapport au dispositif.

Ces modes de réalisation permettent une fixation du dispositif à la pièce de support par vissage. Dans des modes de réalisation, la pièce objet de la présente invention comporte une deuxième rondelle en matière souple positionnée en regard de l'ouverture de la base, cette deuxième rondelle agissant comme amortisseur supplémentaire pour le choc appliqué par le clou.

L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils permettent de réduire davantage l'effort provoqué par l'impact du clou.

Dans des modes de réalisation, la base comporte, sur une face opposée à la face couverte de pièces souples, un relief agrippant.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un détecteur de fumée, qui comporte :

- une pièce de support objet de la présente invention et

- un boîtier comportant un moyen de fixation à la pièce de support.

Les buts, avantages et caractéristiques du détecteur de fumée objet de la présente invention étant similaires à ceux de la pièce de support objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Selon un troisième aspect, la présente invention vise un prolongateur de cloueur pour clouer une pièce de support objet de la présente invention, qui comporte :

- une perche comportant un moyen de fixation au cloueur,

- une pièce de maintien en position de la pièce de support à fixer et

- un réceptacle pour débris résultant du clouage de la pièce de support à une paroi.

L'utilisation d'un réceptacle permet de collecter les débris susceptibles de tomber de la paroi lors du clouage de la pièce de maintien. L'utilisation d'un cloueur permet de réaliser une pose rapide et aisément répétable de pièces de support. Notamment, l'utilisation d'un cloueur permet d'éviter les étapes de perçage dans la paroi, de pose d'une cheville dans le trou percé. L'utilisation conjointe du cloueur et la pièce de maintien augmente d'autant la rapidité et la répétabilité de la pose.

Dans des modes de réalisation, le réceptacle comporte un moyen d'isolation sonore entourant au moins partiellement la pièce de support.

Ces modes de réalisation limitent les désagréments sonores liés au système de clouage.

Dans des modes de réalisation, la perche est extensible. L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils facilitent l'accès, pour un utilisateur, à des parois de hauteur différentes.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l'invention ressortiront de la description non limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation particulier de la pièce de support, du détecteur de fumée et du prolongateur objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation particulier de la pièce de support objet de la présente invention,

- la figure 2 représente, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation particulier de la pièce de support objet de la présente invention,

- la figure 3 représente, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier du détecteur de fumée objet de la présente invention,

- la figure 4 représente, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation particulier du prolongateur objet de la présente invention et

- la figure 5 représente, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier du prolongateur objet de la présente invention.

DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif.

On observe, sur la figure 1 , qui n'est pas à l'échelle, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation de la pièce 10 de support objet de la présente invention. Cette pièce 10 de support pour supporter un dispositif comporte :

- une base 105 comportant un moyen 1 10 de fixation auquel le dispositif peut être solidarisé,

- une ouverture 1 15 entourée d'ailettes 120 pour amortir un choc appliqué à un clou 135 traversant l'ouverture 1 15,

- une rondelle 125 pour répartir l'effort appliqué, par la tête du clou sur les ailettes 120, sur une partie de la base 105,

- une butée 140 pour maintenir un système de clouage appliquant une force sur le clou 135 à une distance déterminée de la pièce de support et - une deuxième rondelle 130 en matière souple positionnée en regard de l'ouverture 1 15 de la base 105, cette deuxième rondelle 130 agissant comme amortisseur supplémentaire pour le choc appliqué par le clou 135.

La base 105 est, par exemple, une pièce en matière plastique usinée de forme grossièrement concave. Cette base 105 comporte deux faces, une face intérieure pour être associée au dispositif monté sur la pièce de support 10 et une face extérieure pour être mise en regard d'une paroi. La paroi correspond, par exemple, à un mur ou un plafond d'un local. Dans des variantes, cette base 105 est réalisée à partir d'un matériau synthétique, métallique ou biodégradable. Dans des variantes, cette base 105 est configurée pour être moulée en une seule pièce. Cette base 105 présente par exemple une forme, vue de dessus, grossièrement circulaire. Cette base 105 présente, par exemple, trois zones :

- une zone périphérique courbée sur le pourtour de la base 105, le caractère concave de la base 105 provenant de cette courbure,

- une zone intermédiaire plane, entre la zone périphérique et une zone centrale et

- la zone centrale, plane, entourant immédiatement l'ouverture 1 15, cette ouverture 1 15 étant, par exemple, positionnée au centre de la base 105 lorsque la base 105 est observée de dessus.

L'ouverture 1 15 est entourée d'ailettes 120 pour amortir un choc appliqué au clou 135 traversant l'ouverture 1 15. Ce clou 135 correspond, par exemple, à un clou 135 propulsé par un cloueur 135 en direction de l'ouverture 1 15 de manière à clouer la pièce de fixation 10 à une paroi. La tête du clou 135 permet de retenir en position la pièce de fixation 10.

Les ailettes 120 sont, par exemple, des picots ou de tiges en forme d'ailettes entourant l'ouverture 1 15. Ces ailettes 120 sont configurées pour être écrasées par la tête du clou 135 lors du clouage de la pièce de support 10. L'écrasement de ces ailettes 120 est de type bouterolage et anti-rotation. Dans des variantes, les ailettes 120 sont des ailettes planes. Ces ailettes planes sont orientées selon un plan incliné par rapport à un axe perpendiculaire à la rondelle 125. Une partie des ailettes planes est inclinée pour provoquer une rotation dans un sens et une autre partie des ailettes planes est inclinée pour provoquer une rotation dans un autre sens lors d'une mise en contact avec le clou 135. Dans des variantes, chaque ailette 120 présente une forme d'hélicoïde entourant l'ouverture 1 15.

Dans des variantes préférentielles, chaque ailette 120 est une ailette plane.

Dans des variantes préférentielles, une extrémité interne de chaque ailette 120 est positionnée sur un cercle entourant l'ouverture 1 15, une extrémité externe de chaque ailette 120 étant positionnée selon un axe formant un angle d'orientation par rapport à un axe perpendiculaire à la tangente du cercle au positionnement de l'extrémité interne.

Dans des variantes préférentielles, l'angle d'orientation est identique pour chaque ailette 120 est supérieur à trente degrés.

La butée 140 est, par exemple, un relief moulé entourant au moins en partie l'ouverture 1 15. Ce relief moulé limite la possibilité d'approche d'un cloueur, par exemple, de l'ouverture 1 15. Dans des variantes, la pièce de support 10 comporte une pluralité de butées 140, chaque dite butée 140 étant, par exemple, un picot ou un relief moulé positionné autour de l'ouverture 1 15. Dans d'autres variantes, la butée 140 correspond à une ailette 120.

Une deuxième rondelle 130 en matière souple est positionnée, en regard de l'ouverture 1 15 de la base 105, sur les ailettes 120. Cette deuxième rondelle 130 agit comme amortisseur supplémentaire pour le choc appliqué par le clou 135 à la pièce de support 10, et permet de répartir l'appui du clou sur une zone plus large de la base 105. Dans des variantes, cette rondelle 130 est carrée, ce qui permet, par exemple, de loger la rondelle entre les butées 140, conférant ainsi à la base 10 une résistance supplémentaire à la torsion, lors du vissage du détecteur. Dans d'autres variantes, la rondelle correspond à tout type de platine.

Cette base 105 comporte un moyen de fixation 1 10 auquel le dispositif peut être solidarisé. Ce moyen de fixation 1 10 est par exemple une lamelle 1 10 déportée, par rapport à la face intérieure de la base 105, du côté la face intérieure. Cette lamelle 1 10 correspond, par exemple, à une partie moulée de la base 105. Cette lamelle 1 10 est configurée pour permettre l'insertion d'une pièce de fixation du dispositif, de manière à solidariser la pièce de fixation à une face de la lamelle 1 10 opposée par rapport au dispositif. La pièce de fixation correspond, par exemple, à une lamelle. Préférentiellement, la base 105 comporte au moins deux lamelles 1 10 déportées et la solidarisation de la pièce de fixation du dispositif est réalisée par vissage.

Dans des variantes, la base 105 comporte un pas de vis permettant de visser un dispositif à la base 105. Dans d'autres variantes, la base 105 comporte un mécanisme de clipsage femelle configuré pour recevoir un mécanisme de clipsage mâle du dispositif à fixer à la pièce de support 10.

La rondelle 125 est, par exemple, une rondelle en métal comportant une ouverture. Préférentiellement, l'ouverture de la rondelle 125 est centrée sur la rondelle 125. Cette rondelle 125 est positionnée, par exemple, sur la face intérieure de la base 105 de manière à ce que l'ouverture 1 15 soit en dessous de l'ouverture de la rondelle 125.

Dans des variantes, la rondelle 125 est positionnée sur une face opposée de la base 105 par rapport aux ailettes 120, sur la face extérieure de la base 105. Dans ces variantes, l'ouverture 1 15 est superposée à l'ouverture de la rondelle 125.

Dans d'autres variantes, la rondelle 125 est positionnée à l'intérieur de la base

105 au cours du moulage de la base 105. Dans ces variantes, l'ouverture 1 15 et l'ouverture de la rondelle 125 sont alignées.

On observe, sur la figure 2, qui n'est pas à l'échelle, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation de la pièce 20 de support objet de la présente invention. Cette figure 2 correspond à une vue de la pièce de support 10, décrit en regard de la figure 1 , faisant face à la face extérieure de la pièce de support 10.

La pièce de support 20 comporte une base 205 similaire à la base 105 de la figure 1 . La base 205 comporte, sur une face opposée à la face couverte de pièces souples, un relief 210 agrippant. Ces reliefs sont positionnés, par exemple, pour limiter la capacité de rotation de la base 205 sur une paroi à laquelle base 205 est fixée. Ces reliefs sont, par exemple, en forme de dents de scie. Dans des variantes, le relief 210 est un ruban adhésif double face, une face étant positionnée sur la face extérieure de la base 205, l'autre face du ruban adhésive étant configurée pour être positionnée en contact avec la paroi.

Dans des modes de réalisation, au moins un relief est un relief moulé conjointement avec la base 105.

Dans des modes de réalisation, la pièce 20 comporte au moins une série de reliefs 210 disposés en arc de cercle autour de l'ouverture 1 15. Dans des modes de réalisation, au moins un relief présente une section triangulaire selon un plan perpendiculaire à la base 105.

Dans des modes de réalisation, une face du triangle, non fixée à la base 105, présente une longueur inférieure à une autre face du triangle, également non fixée à la base 105.

Dans des modes de réalisation, la pièce 20 comporte au moins deux séries de reliefs 210 dont :

- une première série présentant des reliefs 210 de section triangulaire dont la plus petite longueur est orientée selon un sens de rotation trigonométrique autour de l'ouverture 1 15 et

- une deuxième série présentant des reliefs 210 de section triangulaire dont la plus petite longueur est orientée selon un sens de rotation anti- trigonométrique autour de l'ouverture 1 15.

On observe, sur la figure 3, qui n'est pas à l'échelle, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation du détecteur de fumée 20 objet de la présente invention. Ce détecteur de fumée 20 comporte :

- une pièce 305 de support telle que décrite en regard de la figure 1 et 2 et

- un boîtier 310 comportant un moyen 315 de fixation à la pièce de support.

La pièce de support 305 correspond à la pièce de support 10 décrite en regard de la figure 1 .

Le boîtier 310 est, par exemple, une pièce moulée en plastique configurée pour être associée mécaniquement à la pièce de support 305. Ce boîtier 310 présente, par exemple, une forme grossièrement concave. Afin de solidariser le boîtier 310 et la pièce de support 305, le boîtier 310 comporte un moyen de fixation 315. Ce moyen de fixation 315 est, par exemple, une lamelle rigide déportée vers l'extérieur du boîtier 310 configurée pour être associée à une lamelle 1 10 telle que décrite en regard de la figure 1 . La fixation entre le boîtier 310 et la pièce de support 305 est réalisé en mettant en regard les lamelles du boîtier 310 et de la pièce de support 305 et en tournant le boîtier 310 de sorte à visser le boîtier 310 à la pièce de support 305.

Des moyens de détection de fumée sont montés dans le boîtier 310. Ces moyens de détection de fumée comportent, par exemple : - un moyen de capture d'une valeur représentative d'une grandeur physique à proximité du moyen de capture, tel un capteur optique de fumée par exemple,

- une moyen de détermination d'un risque d'incendie en fonction de la valeur captée, tel un circuit électronique déterminant la présence d'un incendie lorsque la quantité de fumée captée est supérieure à une valeur limite prédéterminée et

- un moyen d'émission d'un signal représentatif de la quantité de fumée captée, tel un bipeur (aussi connu sous le nom de « buzzer » par l'homme du métier) ou un haut-parleur dans le cas d'un signal sonore ou une antenne dans le cas d'un signal sans fil, par exemple.

Les grandeurs physiques et les signaux émis correspondent à tout type de grandeurs physiques et de signaux habituellement émis par un dispositif de détection de fumée ou de risque d'incendie connus de l'homme du métier.

Dans des variantes, tout type de détecteur ou de capteur peut être monté dans le boîtier 310. Ces détecteurs ou capteurs peuvent correspondre, par exemple, à des moyens de surveillance vidéo, à des détecteurs de présence ou à des détecteurs de composés chimiques.

On observe, sur la figure 4, qui n'est pas à l'échelle, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation du prolongateur 40 objet de la présente invention. Ce prolongateur 40 de cloueur pour clouer une pièce 405 de support comporte :

- une perche 430 comportant un moyen 435 de fixation au cloueur 410,

- une pièce 420 de maintien en position de la pièce 405 de support à fixer et

- un réceptacle 425 pour débris résultant du clouage de la pièce de support à une paroi comportant un moyen 425 d'isolation sonore entourant au moins partiellement la pièce 420 de support.

La perche 430 correspond, par exemple, à un manche extensible de type télescopique ou à rallonges, droit ou coudé, comportant une poignée pour un utilisateur. Cette perche 430 comporte un moyen 435 de fixation au cloueur 410. Ce moyen de fixation 435 est, par exemple, par vissage de la perche 430 au cloueur 410. Lors de la fixation de la perche 430 au cloueur 410, un moyen, non représenté, de report de la détente du cloueur 410 est positionné. Ce moyen de report est, par exemple, une tige métallique actionnée par une détente auxiliaire positionnée au niveau de la poignée de la perche 430. Lorsqu'un utilisateur actionne la détente auxiliaire, une traction est réalisée sur le moyen de report de la détente, cette traction entraînant un actionnement de la détente du cloueur 410.

La pièce de maintien 420 est, par exemple, une pièce moulée dont la forme correspond à au moins une partie de la forme de la pièce de support 405 de manière à ce que la pièce de maintien 420 épouse les formes de la pièce de support 405 lors de la mise en contact de la pièce de maintien 420 et de la pièce de support 405. Lors du positionnement de la pièce de support 405, l'utilisateur emboîte la pièce de maintien 420 et la pièce de support 405 avant d'élever la pièce de support 405 en direction d'une paroi 415. La pièce de maintien 420 est associée au cloueur 410 et comporte, préférentiellement, une ouverture de manière à entourer l'ouverture du canon du cloueur 410.

Le réceptacle 425 est, par exemple, une cloche en matériau synthétique entourant au moins partiellement l'ouverture du canon du cloueur. Cette cloche est configurée pour entourer la pièce de support 405 et pour être posée au contact de la paroi 415. Dans des variantes, ce réceptacle 425 comporte un moyen, non représenté, de fixation à la paroi 415, ce moyen de fixation est, par exemple, une bande en matériau plastique souple positionné sur la partie de la cloche en contact de la paroi 415. Le réceptacle 425 est, dans certaines variantes, fixé par clipsage au cloueur, et dans d'autres variantes, fixé directement à la perche 430.

Le réceptacle 425 comporte, de plus, un moyen d'isolation sonore 425. Ce moyen d'isolation sonore 425 est, par exemple, le matériau utilisé pour réaliser la cloche. Dans des variantes, le réceptacle 425 comporte un revêtement insonorisant.

Le cloueur 410 est un cloueur à gaz ou à poudre, par exemple.

On observe, sur la figure 5, qui n'est pas à l'échelle, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation du prolongateur 50 objet de la présente invention. Ce prolongateur 50 de cloueur pour clouer une pièce 405 de support comporte :

- une perche 430 comportant un moyen 435 de fixation au cloueur 410,

- une pièce 420 de maintien en position de la pièce 405 de support à fixer, - un réceptacle 425 pour débris résultant du clouage de la pièce de support à une paroi comportant un moyen 425 d'isolation sonore entourant au moins partiellement la pièce 420 de support et - une rondelle 440 souple correspondant à la rondelle souple 130 décrite en regard de la figure 1 .

On observe, en particulier, sur la figure 5, une forme particulière de la pièce de maintien 420 dans laquelle la pièce de maintien 420 comporte une section de cylindre de révolution dont le cercle servant de base est de dimensions similaires au cercle formant la rondelle 125 de la base 405. La rondelle 125 est, de plus, entourée par un relief moulé épousant le contour de la rondelle 125. De cette manière, lorsque la pièce de maintien 420 est introduite dans le relief, la pièce de maintien 420 et la base 405 sont mécaniquement solidaires.

On observe, de plus, une forme particulière du réceptacle 425. Dans la figure

5, le réceptacle 425 présente une forme de cloche évidée autour du cloueur 410 de sorte à ce que l'évidement relie la pièce de maintien 420 à la base de la cloche. Dans des variantes, la pièce de maintien 420 peut être directement fixée au cloueur, par un système de clips par exemple. Dans d'autres variantes, la pièce de maintien 420 peut être intégrée au réceptacle 430 et ne constituée qu'une seule pièce.

Dans certaines applications, la longueur de la partie non enfoncée, dans la paroi 415, du clou est critique. Afin de maîtriser cette longueur, la distance entre le système de clouage 410 et la pièce de maintien 405 doit être ajustée. Cet ajustement est réalisé par une configuration particulière de la pièce de maintien 420. Dans cette configuration, la forme de la pièce de maintien 420 empêche le positionnement de l'orifice du cloueur 410 à moins d'une distance déterminée de l'ouverture de la pièce de support 405. Cet ajustement peut également être réalisé par les pièces souples, entourant l'ouverture de la pièce de support 405.

Les prolongateurs, 40 et 50, peuvent être utilisés pour tout type de boîtier associé à une pièce de support, la pièce de support étant clouée à une paroi par un cloueur supporté par un prolongateur, 40 ou 50, et ne se limitent pas à la pièce de support telle que décrite en regard de la figure 1 .