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Title:
SYSTEM FOR DETECTING IMPOUNDMENT OF A VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/084319
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a system for detecting impoundment (1) of a vehicle (4), comprising a communicating device (10) located on-board the vehicle (4) and an element (12) for identifying an impounding device (6, 8) that are configured to exchange between each other at least one datum relative to the presence of the vehicle in the pound, said detecting system being configured so that at least one among the communicating device (10) and the identifying element (12) are configured to transmit impoundment information to an owner of the vehicle (4).

Inventors:
FILLOUX ALEXANDRE (FR)
CAILLOT GERALD (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/078955
Publication Date:
April 28, 2022
Filing Date:
October 19, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
H04W4/02; B60R25/102; G08B25/10; H04W4/40
Domestic Patent References:
WO2019212431A12019-11-07
Foreign References:
US20160049014A12016-02-18
Attorney, Agent or Firm:
VALEO VISIBILITY (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1- Système de détection de mise en fourrière (1) d’un véhicule (4), comprenant un équipement communicant (10) embarqué sur le véhicule (4) et un élément d’identification (12) d’un dispositif de fourrière (6, 8) configurés pour échanger entre eux au moins une donnée (100) relative à la présence du véhicule en fourrière, ledit système de détection étant configuré pour qu’au moins l’un parmi l’équipement communicant (10) et l’élément d’identification (12) soit configuré pour émettre une information de mise en fourrière (102) à destination d’un propriétaire du véhicule (4).

2- Système de détection selon la revendication précédente, dans lequel l’élément d’identification (12) comporte un boitier disposé sur l’entrée d’un parking de fourrière (8) ou sur le véhicule de fourrière (6), ledit boîtier étant configuré pour échanger avec l’équipement communicant (10), via une relation sans fil (26, 28), au moins une donnée (100, 110, 112) relative à la présence du véhicule (4) en fourrière et pour transmettre le cas échéant une information de mise en fourrière (102) au propriétaire du véhicule (4).

3- Equipement communicant (10) d’un véhicule automobile destiné à coopérer avec un élément d’identification (12) d’un dispositif de fourrière (6, 8) dans un système de détection (1) selon l’une des revendications précédentes, ledit équipement (10) comprenant un dispositif de récupération (16) d’une donnée (100) relative à la présence du véhicule en fourrière et au moins un organe d’émission (18) de l’information de mise en fourrière (102) à destination du propriétaire dudit véhicule, l’organe d’émission (18) étant configuré pour être mis en œuvre en fonction de la donnée (100) récupérée par le dispositif de récupération (16).

4- Equipement communicant (10) selon la revendication précédente, comportant un élément émetteur-récepteur configuré pour former le dispositif de récupération (16) de ladite donnée (100) relative à la présence du véhicule en fourrière et pour former par ailleurs l’organe d’émission (18) d’information de mise en fourrière (102).

5- Equipement communicant selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel l’organe d’émission (18) est configuré pour émettre en direction de l’élément d’identification (12) du dispositif de fourrière (6, 8) un renseignement (106) relatif à l’identification du propriétaire du véhicule (4). 6- Equipement communicant selon l’une des revendications 3 à 5, dans lequel l’organe d’émission (18) est configuré pour émettre des renseignements (106) de géolocalisation de la fourrière et/ ou du véhicule.

7- Equipement communicant selon l’une des revendications 3 à 6, dans lequel l’organe d’émission (18) comporte une balise de géolocalisation (24) configurée pour émettre au moins un signal (104) à l’activation de ladite balise.

8- Equipement communicant selon l’une des revendications 3 à 7, comportant un balai d’essuyage (32) pour un système d’essuyage (30) d’au moins une surface vitrée (34) de véhicule, le balai d’essuyage (32) étant configuré pour être mobile le long de la surface vitrée (34), au moins le dispositif de récupération (16) étant embarqué sur le balai (32).

9- Equipement communicant selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le balai (32) est configuré pour prendre deux positions d’arrêt distinctes (RP1, RP2) parmi lesquelles une première position d’arrêt standard (RP1) et une position d’arrêt de mise en fourrière (RP2), ladite position d’arrêt de mise en fourrière (RP2) étant telle qu’au moins l’organe d’émission (18) d’information de mise en fourrière est dégagé des montants (42) délimitant la surface vitrée (34).

10- Procédé de détection de mise en fourrière (200) d’un véhicule, ledit véhicule comportant un équipement communicant (10) conforme à l’une des revendications 3 à 9, au cours duquel le véhicule (4) est détecté lors de son passage devant un élément d’identification (12) d’un dispositif de fourrière (6, 8), par communication sans fil entre ledit élément d’identification (12) du dispositif de fourrière et l’équipement communicant (10), au cours duquel l’équipement communicant participe ensuite à émettre un message d’alerte (108) à destination du propriétaire du véhicule (4) comportant au moins des renseignements (106) sur la localisation de la fourrière et/ou du véhicule.

Description:
DESCRIPTION

Titre de l'invention : Système de détection de mise en fourrière d’un véhicule

La présente invention concerne les systèmes de détection de mise en fourrière des véhicules automobiles, et plus particulièrement les systèmes permettant de prévenir l’utilisateur ou le propriétaire du véhicule que ce dernier est immobilisé en fourrière.

Une mise en fourrière de véhicules notamment automobiles intervient notamment lorsque ces véhicules sont stationnés ou garés dans des conditions contrevenant au code de la route. Une telle mise en fourrière implique que le propriétaire du véhicule aille chercher son véhicule sur le site de la fourrière, et plus particulièrement le parking sur lequel sont garés les véhicules.

Afin de récupérer son véhicule, le propriétaire doit s’acquitter de frais de garde, calculés en fonction du nombre de jours. Le coût peut être important si le propriétaire n’est pas vite au courant de la mise en fourrière de son véhicule et qu’il tarde à se déplacer sur le site de la fourrière. Bien entendu, ces coûts peuvent être considérables lorsque ce propriétaire détient une flotte d’une dizaine ou centaine de véhicules et que plusieurs de ces véhicules sont simultanément mis en fourrière.

Il est connu que les véhicules soient équipés de moyens de géolocalisation qui sont configurés pour communiquer avec le serveur informatique d’une flotte de véhicules ou bien avec une application téléchargée sur un appareil communicant d’un particulier propriétaire de véhicule.

Les moyens de géolocalisation standards, et par exemple les balises GPS, qui peuvent équiper les véhicules ne permettent toutefois pas de répondre au problème de détection de mise en fourrière des véhicules pour différentes raisons, parmi lesquelles l’absence de réseau pour l’émission d’un signal ou l’absence d’informations sur la zone depuis laquelle le véhicule émet un signal.

Les parkings de fourrière peuvent en effet comporter des zones sans réseau mobile de sorte que les propriétaires des véhicules qui sont garés dans ces zones ne sont informés que tardivement de la mise en fourrière de leurs véhicules, par réception d’un courrier.

Par ailleurs, un responsable de flotte peut recevoir une multitude de signaux de géolocalisation et ces informations multiples peuvent ne pas être prises en compte si le responsable n’est pas en mesure d’imaginer la présence d’une fourrière à la localisation indiquée par l’un des signaux.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à proposer un système de détection qui, grâce à une architecture spécifique d’équipement embarqué sur le véhicule, et notamment de balai d’essuyage, offre au propriétaire un moyen de savoir que leurs voitures sont mises en fourrière et un moyen de se connecter à leurs voitures même lorsqu'elles sont hors réseau.

L’invention concerne un système de détection de mise en fourrière d’un véhicule, comprenant un équipement communicant embarqué sur le véhicule et un élément d’identification d’un dispositif de fourrière configurés pour échanger entre eux au moins une donnée relative à la présence du véhicule en fourrière, ledit système de détection étant configuré pour qu’au moins l’un parmi l’équipement communicant et l’élément d’identification soit configuré pour émettre une information de mise en fourrière à destination d’un propriétaire du véhicule.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, l’élément d’identification comporte un boitier disposé sur l’entrée d’un parking de fourrière ou sur le véhicule de fourrière, ledit boîtier étant configuré pour échanger avec l’équipement communicant, via une relation sans fil, au moins une donnée relative à la présence du véhicule en fourrière et pour transmettre le cas échéant une information de mise en fourrière au propriétaire du véhicule.

L’invention concerne également un équipement communicant d’un véhicule automobile destiné à coopérer avec un élément d’identification d’un dispositif de fourrière dans un système de détection tel que précédemment évoqué, ledit équipement comprenant un dispositif de récupération d’une donnée relative à la présence du véhicule en fourrière et au moins un organe d’émission de l’information de mise en fourrière à destination du propriétaire dudit véhicule, l’organe d’émission étant configuré pour être mis en œuvre en fonction de la donnée récupérée par le dispositif de récupération.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, l’équipement communicant comporte un élément émetteur-récepteur configuré pour former le dispositif de récupération de ladite donnée relative à la présence du véhicule en fourrière et pour former par ailleurs l’organe d’émission d’information de mise en fourrière. Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, l’organe d’émission est configuré pour émettre en direction de l’élément d’identification du dispositif de fourrière une donnée de renseignement du propriétaire du véhicule.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, l’organe d’émission est configuré pour émettre des informations de géolocalisation de la fourrière et/ ou du véhicule.

Les informations de géolocalisation de la fourrière peuvent notamment consister en des données de géolocalisation du véhicule de mise en fourrière récupérées sur un élément d’identification du véhicule de fourrière, par exemple un boîtier rendu solidaire de la plateforme du camion sur lequel le véhicule mis en fourrière est accroché, et/ ou bien consister en des données de géolocalisation du parking de fourrière récupérées sur un élément d’identification du parking de fourrière, par exemple un boîtier disposé à l’entrée du parking.

Par ailleurs, les informations de géolocalisation du véhicule mis en fourrière peuvent être récupérées par l’organe d’émission sur un dispositif de navigation embarqué du véhicule.

Une information de mise en fourrière de cette forme peut notamment être émise par l’organe d’émission en direction de l’élément d’identification du dispositif de fourrière afin que celui-ci génère sur la base de cette information un signal d’alerte au propriétaire, comprenant des informations sur la présence du véhicule à telle adresse, le cas échéant à telles coordonnées, et depuis quel instant.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, l’organe d’émission comporte une balise de géolocalisation configurée pour émettre au moins un signal à l’activation de ladite balise.

Dans chacun des cas, que l’information de mise en fourrière consiste en un signal de balise ou en des données à transformer pour envoyer un message au propriétaire, il convient de noter que l’information émise par l’organe d’émission peut être dirigée vers un équipement communicant équivalent d’un autre véhicule automobile, dans un contexte de réseau de communication formé par une pluralité d’équipements communicants.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, l’équipement communicant comporte un balai d’essuyage pour un système d’essuyage d’au moins une surface vitrée de véhicule, le balai d’essuyage étant configuré pour être mobile le long de la surface vitrée, au moins le dispositif de récupération étant embarqué sur le balai. Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le balai forme support à la fois au dispositif de récupération et à l’organe d’émission.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le balai d’essuyage comprend une lame d’essuyage destinée à être appliquée contre la surface vitrée et une structure support retenant la lame d’essuyage, le dispositif de récupération et/ ou l’organe d’émission étant disposés sur la structure support.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la structure support est munie d’un dispositif de connexion destiné à relier le balai d’essuyage à un bras du système d’essuyage, le dispositif de récupération et/ ou l’organe d’émission étant agencés sur le dispositif de connexion.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le balai est configuré pour prendre deux positions d’arrêt distinctes parmi lesquelles une première position d’arrêt standard et une position d’arrêt de mise en fourrière, ladite position d’arrêt de mise en fourrière étant telle qu’au moins l’organe d’émission d’information de mise en fourrière est dégagé des montants délimitant la surface vitrée.

L’invention concerne également un procédé de détection de véhicule en fourrière, ledit véhicule comportant un équipement communicant conforme à ce qui vient d’être décrit, au cours duquel le véhicule est détecté lors de son passage devant un élément d’identification d’un dispositif de fourrière, par communication sans fil entre ledit élément d’identification du dispositif de fourrière et l’équipement communicant, au cours duquel l’équipement communicant participe ensuite à émettre un message d’alerte à destination du propriétaire du véhicule comportant au moins des données de localisation de la fourrière et/ ou du véhicule.

L’invention permet des gains significatifs pour les propriétaires, et notamment les propriétaires de flottes de véhicule, car les véhicules sont identifiés dès leur mise en fourrière et le déclenchement de l’information de mise en fourrière à destination des propriétaires est réalisé plus efficacement. Dès que le véhicule passe à travers l’entrée de la fourrière, ou bien dès qu’il est monté sur la plateforme du camion de fourrière, l’équipement communicant, et par exemple le balai d’essuyage, commence à communiquer avec le dispositif fixe associé au dispositif de fourrière. Dès que la communication est établie, l’élaboration du message d’information est initiée. La présence d’une borne fixe à l'entrée de la fourrière permet que toutes les voitures comportant un équipement communicant puissent s'y connecter, éventuellement via le réseau maillé de plusieurs véhicules comportant un tel équipement communicant, pour informer précisément le propriétaire du nombre de voitures arrivées dans une fourrière donnée, et ensuite faciliter le repérage dans le parking de la fourrière.

L’invention concerne par ailleurs un véhicule, notamment automobile, comprenant au moins une surface vitrée et un système d’essuyage comportant un équipement communicant selon l’invention, le système d’essuyage étant configuré pour nettoyer la surface vitrée.

Selon un mode de réalisation, la surface vitrée est au moins une partie d’une surface extérieure d’un capteur, d’un parebrise et/ ou d’une lunette arrière.

Selon un mode de réalisation, la surface vitrée est configurée pour protéger un système de vision tel qu’un LIDAR et/ ou une caméra.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[Fig.l] est une représentation schématique du système de détection de mise en fourrière avec notamment un véhicule comportant un équipement communicant disposé sur la plateforme d’un véhicule de fourrière, à l’entrée d’un parking de fourrière dans lequel sont déjà présents d’autres véhicules parmi lesquels certains sont équipés également d’un équipement communicant ;

[Fig.2] est une vue schématique d’un système de nettoyage selon l’invention monté sur un véhicule et comportant un balai d’essuyage formant l’équipement communicant du système de détection de la figure 1 ;

[Fig.3] est une vue schématique en perspective du balai d’essuyage représenté schématiquement sur la figure 2 ;

[Fig.4] est une représentation schématique du procédé de détection de mise en fourrière selon l’invention. Il faut tout d'abord noter que si les figures exposent l'invention de manière détaillée pour sa mise en œuvre, elles peuvent bien entendu servir à mieux définir l'invention le cas échéant. Il est également à noter que, sur l'ensemble des figures, les éléments similaires et/ ou remplissant la même fonction sont indiqués par le même repère.

La figure 1 est une vue d’ensemble du système de détection de mise en fourrière 1 selon l’invention. Tel que cela a pu être précisé précédemment, l’objectif d’un tel système de détection est de générer une alerte rapide du propriétaire pour lui signaler que son véhicule 4 est mis en fourrière. Dans la suite, et sauf indication contraire, on parlera de véhicule mis en fourrière aussi bien lorsque le véhicule est sur un camion fourrière 6, c’est-à-dire un véhicule susceptible de déplacer le véhicule depuis son emplacement problématique jusqu’au parking de la fourrière, que lorsque le véhicule est garé sur le parking de la fourrière 8.

Le système de détection 1 comporte notamment un équipement communicant 10, embarqué sur un véhicule et plus particulièrement ici sur le véhicule sur le camion fourrière, et un élément d’identification 12 du dispositif de fourrière, et plus particulièrement ici une borne 14 agencée à l’entrée du parking de la fourrière, et le système de détection est tel que l’équipement communicant 10 et l’élément d’identification 12 interagissent au moins une fois

Dans les exemples illustrés ci-après, l’équipement communicant consiste en un balai d’essuyage, mais il convient de noter que cet équipement communicant peut prendre toute forme d’objet susceptible d’équiper le véhicule, que ce soit une pièce de carrosserie, un rétroviseur, une plaque d’immatriculation, ces exemples étant donnés à titre non exhaustif. Il convient également de noter qu’un tel équipement communicant peut être monté d’origine sur le véhicule, ou bien être intégré dans une pièce de rechange susceptible d’être montée sur le véhicule dans un deuxième temps.

L’équipement communicant 10 comporte un dispositif de récupération 16 d’une donnée 100 relative à la présence du véhicule en fourrière et un organe d’émission 18 d’une information de mise en fourrière 102 à destination du propriétaire dudit véhicule. On comprendra dans ce qui suit que l’organe d’émission peut être configuré pour émettre directement l’information de mise en fourrière, c’est-à-dire à destination du propriétaire via un réseau de communication, par exemple satellitaire, ou bien pour émettre indirectement cette information, c’est-à-dire via l’élément d’identification du dispositif de fourrière ou bien via d’autres équipements communicants équipant d’autres véhicules présents dans le parking de fourrière 8.

Selon l’invention, l’équipement communicant 10 est configuré de sorte que l’organe d’émission 18 est mis en œuvre en fonction de la donnée 100 récupérée par le dispositif de récupération 16, c’est-à-dire en fonction de la présence de l’équipement communicant, et donc du véhicule associé, en fourrière.

L’équipement communicant 10 comprend par ailleurs au moins un dispositif d’alimentation électrique 20 destiné à alimenter le dispositif de récupération 16 et/ou l’organe d’émission 18. Dans l’exemple illustré, et tel que cela est notamment visible sur la figure 3 dans laquelle l’équipement communicant est à titre d’exemple un balai d’essuyage, le dispositif d’alimentation 20 peut comporter une ou plusieurs cellules photovoltaïques, étant entendu que le dispositif d’alimentation électrique peut de manière additionnelle ou alternative comprendre une batterie et/ ou au moins un élément piézoélectrique. De manière alternative, l’alimentation électrique de l’équipement communicant peut être fournie par le réseau de bord du véhicule.

Le dispositif de récupération 16 d’une donnée est configuré pour recevoir une donnée émise par l’élément d’identification 12 du dispositif de fourrière, via un réseau de communication tel qu’un réseau wifi, un réseau cellulaire 2G, 3G, 4G, LTE, 5G, Bluetooth, une liaison satellite, ou encore un réseau Zigbee.

Le dispositif de récupération 16 d’une donnée peut comporter un organe actif 22, et par exemple une radio-étiquette de type puce RFID.

Le dispositif de récupération 16 de l’équipement communicant 10 peut fonctionner comme suit. La détection de l’organe actif 22 génère un échange de données entre l’élément d’identification 12 et l’équipement communicant 10. Notamment, l’élément d’identification 12 peut générer une donnée 100 qui est récupérée par l’équipement communicant 10 via une liaison sans fil telle qu’évoquée précédemment. La récupération de cette donnée par l’équipement communicant stipule que le véhicule associé à l’équipement communicant est mis en fourrière, car soit présent sur le camion fourrière, soit passant devant une borne agencée à l’entrée du parking de la fourrière.

Il convient de noter que la présence d’un organe actif 22 permet à l’élément d’identification 12 de ne générer et n’envoyer une donnée que lorsque le véhicule comporte un équipement communicant 10 approprié. Toutefois, on pourrait envisager sans sortir du contexte de l’invention que le dispositif de récupération de l’équipement communicant ne comporte pas d’organe actif, et notamment pas de puce RFID, et que l’élément d’identification diffuse une donnée de manière continue et que cette donnée ne soit récupérée que lorsqu’un véhicule équipé d’un équipement communicant passe devant l’élément d’identification.

L’organe d’émission 18 de l’équipement communicant 10 est configuré pour émettre, via une antenne appropriée, une information de mise en fourrière via un réseau de communication tel qu’un réseau wifi, un réseau cellulaire 2G, 3G, 4G, LTE, 5G, Bluetooth, une liaison satellite, un réseau Zigbee ou à un émetteur-récepteur d’un équipement communicant embarqué sur un véhicule voisin.

A titre d’exemple non limitatif, l’organe d’émission 18 peut comporter une balise de géolocalisation satellite 24, et par exemple une balise GPS, configurée pour émettre un signal satellitaire 104 dès que la balise est mise en œuvre. Dans ce cas, l’organe d’émission est configuré pour émettre une information de mise en fourrière 102 consistant en une information de géolocalisation du véhicule. Le propriétaire du véhicule ne reçoit un signal de géolocalisation de cette balise 24 que dans le cas où l’organe d’émission 18 est mis en œuvre, et donc uniquement lorsque le véhicule est identifié comme mis en fourrière. L’envoi d’une géolocalisation propre au véhicule via une balise GPS permet au propriétaire de repérer facilement le véhicule dans un parking de fourrière à grande échelle, ce qui peut s’avérer utile pour diminuer la durée de l’opération de récupération du véhicule.

L’organe d’émission 18 peut également comporter, de manière complémentaire ou alternative à la balise de géolocalisation, un module de communication sans fil 26 configuré pour émettre des renseignements 106 à un module complémentaire, par exemple embarqué sur l’élément d’identification 12 du dispositif de fourrière. Dans ce cas, l’organe d’émission est configuré pour émettre une information de mise en fourrière 102 pouvant concentrer plusieurs renseignements codés qui vont servir à l’élaboration d’un message d’alerte 108 au propriétaire. A titre d’exemple non limitatif, l’information de mise en fourrière peut contenir un renseignement relatif à l’adresse de la fourrière, un renseignement relatif à la date à laquelle le véhicule a été mis en fourrière, ou encore un renseignement relatif à l’adresse du propriétaire à qui envoyer le message d’alerte.

Dans l’exemple illustré sur la figure 2, le dispositif de récupération 16 et l’organe d’émission 18 ne forment qu’un seul et même élément émetteur-récepteur, de type capteur/ émetteur. Bien entendu, sans sortir du contexte de l’invention, ces deux composants de l’équipement communicant 10 peuvent être distincts et s’étendre à distance l’un de l’autre.

Tel que cela a été évoqué, l’élément d’identification comporte un boîtier de communication disposé sur le dispositif de fourrière. Dans l’exemple illustré sur la figure 1, ce boîtier de communication est une borne 14 fixe disposée à l’entrée du parking de la fourrière 8, devant laquelle le véhicule comportant l’équipement communicant passe lorsque le camion fourrière pénètre sur ce parking, mais il convient de noter que le boîtier de communication pourrait être embarqué directement sur le camion fourrière 6 afin de démarrer le procédé de détection le plus tôt possible afin que les propriétaires du véhicule puissent venir le chercher le plus vite possible et limiter au maximum le temps d’immobilisation du véhicule en fourrière.

L’élément d’identification 12 comporte des moyens de communication sans fil 28, de type Bluetooth par exemple, configurés au moins pour envoyer une donnée 100 de présence en fourrière en direction de l’équipement communicant 10. De la sorte, le boîtier peut communiquer avec l’équipement communicant embarqué sur le véhicule. La donnée 100 peut notamment prendre la forme d’une requête 110, dans laquelle il est demandé en retour des renseignements 106 sur le propriétaire du véhicule par exemple, ou bien prendre la forme d’une donnée brute 112 divulguant uniquement la donnée factuelle du passage du véhicule devant une borne de fourrière. Notamment, cet envoi d’une donnée de présence peut générer l’émission par l’équipement communicant d’une information de mise en fourrière 102, et par exemple via l’émission d’un signal de la balise GPS évoquée précédemment.

Il convient de noter que les moyens de communication peuvent être configurés pour recevoir des renseignements en provenance de l’équipement communicant, dès lors que celui-ci a récupéré une donnée sous forme de requête 110, comme quoi le véhicule auquel il est associé est mis en fourrière.

Les moyens de communication de l’élément d’identification peuvent également émettre des données en direction d’un serveur, que ce soit celui de la fourrière ou bien l’un des différents propriétaires des véhicules. Ce transfert de données peut être opéré directement après réception des renseignements en provenance de l’équipement communicant, ou bien après collecte d’une pluralité de renseignements. Ainsi, l’information de mise en fourrière 102 peut être relayée, via le boiter de communication ou un serveur informatique de la fourrière, sous forme d’un message de téléphonie mobile ou un message électronique contenant les infos utiles de la fourrière pour venir récupérer le véhicule, directement émis à destination du propriétaire. Dans de tels cas, il convient de noter que la ou les informations émises par l’équipement communicant contiennent des renseignements relatifs au propriétaire. A titre d’exemple, l’équipement communicant peut comporter une mémoire, ou zone de stockage, dans laquelle sont rangés ces renseignements.

En référence à la représentation générale de la figure 1, un procédé de détection de véhicule en fourrière est mis en œuvre lorsqu’un véhicule comportant un équipement communicant 10 tel qu’il vient d’être évoqué est à proximité de l’élément d’identification 12 associé au dispositif de fourrière, ici le parking de fourrière. En d’autres termes, dans cet exemple, dès que le véhicule pénètre dans le parking de la fourrière 8 et que son temps d’immobilisation commence à être décompté, une information peut être envoyée à destination du propriétaire pour l’avertir que le véhicule est immobilisé en fourrière 102.

Tel que cela va être décrit plus en détails ci-après en référence à la figure 4, le système de détection selon l’invention est configuré pour qu’au moins l’un parmi l’équipement communicant 10, spécifiquement associé au véhicule, et l’élément d’identification 12, spécifiquement associé au dispositif de fourrière 6, 8, soit configuré pour émettre une information de mise en fourrière 102 à destination d’un propriétaire du véhicule. Cette information de mise en fourrière peut être envoyée ponctuellement ou de manière continue.

L’élément d’identification 12 peut, notamment dans ce cas d’une borne fixe à l’entrée du parking et donc facilement alimentée électriquement, émettre en continu des ondes contenant la donnée de mise en fourrière. Lorsque l’équipement communicant reçoit ces ondes, le procédé de détection est mis en œuvre pour aboutir à l’envoi d’une information de mise en fourrière 102.

Lorsque l’équipement communicant 10 a la charge d’envoyer directement l’information au propriétaire, l’information de mise en fourrière 102 consiste notamment en un signal satellitaire 104. Si le véhicule est à découvert, c’est-à-dire dans un parking de fourrière à ciel ouvert, le signal peut être envoyé en direction de l’élément d’identification 12, ou directement à destination du propriétaire via une communication satellite. Si le véhicule est rangé au fond d’un parking, l’équipement communicant peut envoyer le signal en direction d’un autre équipement communicant d’un véhicule voisin, l’équipement communicant jouant alors le rôle de relais dans le système de communication de l’information. De proche en proche, l’information est relayée jusqu’à ce que l’un des équipements communicants ayant joué le rôle de relais soit garé à découvert, et que l’information puisse être envoyée à destination du propriétaire.

Tel qu’illustré sur la figure 1, on comprend que cette communication de proche en proche peut être mise en œuvre dès lors que d’autres véhicules 4’ mis en fourrière comportent un équipement communicant 10’. On comprend de ce qui précède que l’équipement communicant 10 peut d’une part servir de déclencheur d’une information de mise en fourrière 102 envoyée au propriétaire du véhicule, dès lors qu’il est détecté par cet équipement communicant 10 que le véhicule est mis en fourrière, et qu’il peut d’autre part participer à transmettre une information envoyée au propriétaire d’un autre véhicule, en formant relais d’un réseau de communication entre des équipements communicants.

Lorsque l’élément d’identification 12 a la charge d’envoyer l’information de mise en fourrière 102 au propriétaire, cet élément d’identification collecte des renseignements émis par l’organe d’émission 18 de l’équipement communicant 10 et génère un message d’alerte 108.

Outre les renseignements relatifs au propriétaire, les informations susceptibles d’être émises dans un message d’alerte 108 à destination du propriétaire peuvent contenir des renseignements relatifs à la fourrière, comme son nom, son adresse, sa géolocalisation ou encore ses horaires d’ouverture, sans que cette liste de renseignements à disposition soit exhaustive. Dans ce contexte, les renseignements relatifs à la localisation de la fourrière peuvent consister en des données de géolocalisation du véhicule de mise en fourrière récupérées sur l’élément d’identification disposé sur le camion fourrière, et/ou des données de géolocalisation du parking de fourrière récupérées sur l’élément d’identification disposé en entrée du parking de fourrière, et/ ou des données de géolocalisation du véhicule récupérées sur un dispositif de navigation embarqué sur le véhicule.

Selon un mode de réalisation de l’invention, l’équipement communicant 10 est toujours alimenté en électricité, via une alimentation électrique autonome, de sorte que même à l'arrêt du véhicule, une fois le véhicule garé sur le parking de la fourrière 8, l’équipement communicant continue d'émettre des informations et d’en recevoir le cas échéant.

De manière alternative, à distance, le propriétaire peut commander l’arrêt de l’émission d’information, par exemple lorsque le propriétaire a une flotte de véhicules et qu’il attend que plusieurs véhicules soient en fourrière pour se déplacer. Le propriétaire peut alors réactiver l’équipement communicant lorsqu’il pénètre dans le parking de la fourrière.

L’équipement communicant peut notamment s’intégrer dans un système d’essuyage 30, comportant un balai d’essuyage 32, tel que cela est visible sur les figures 2 et 3. Plus particulièrement, le balai d’essuyage, formant partie d’un système d’essuyage d’au moins une surface vitrée 34 de véhicule, est configuré pour être mobile le long de la surface vitrée et au moins le dispositif de récupération 16 d’une donnée 100 de mise en fourrière est embarqué sur le balai d’essuyage 32.

La figure 2 illustre schématiquement une surface vitrée 34 d’un véhicule comme par exemple un parebrise, sur laquelle est disposé un système d’essuyage de la surface vitrée. La surface vitrée peut protéger un système de vision tel qu’un LIDAR et/ ou une caméra du véhicule. Dans un mode de réalisation non représenté, la surface vitrée est une surface extérieure d’un capteur.

Le système d’essuyage 30 comporte un dispositif d’essuyage comprenant au moins un bras 36 et un balai d’essuyage 32 attaché au bras. Le balai d’essuyage est en contact avec la surface vitrée 34. Le bras est destiné à effectuer un mouvement de va-et-vient. Le mouvement de va-et-vient peut être un mouvement linéaire et/ ou angulaire.

Le système d’essuyage 30 comprend en outre un dispositif d’entrainement 38 configuré pour mettre en mouvement le balai d’essuyage 32 via le bras 36 en fonction d’une commande d’un système de gestion électronique 40 du système d’essuyage. Le dispositif d’entrainement est configuré pour transformer au moins en partie une impulsion électrique en un mouvement linéaire et/ ou un mouvement angulaire.

Lorsque le système d’essuyage est au repos, c’est-à-dire lorsqu’aucune instruction de commande n’est donnée au dispositif d’entraînement 38 et que le balai d’essuyage 32 demeure immobile sur la surface vitrée, ce balai d’essuyage prend une position dite de repos. L’équipement communicant 10, et le balai d’essuyage 32 associé, est configuré pour pouvoir prendre deux positions de repos différentes, illustrées sur la figure 2. Dans une position de repos standard RP1, le balai d’essuyage 32 est positionné au voisinage d’un montant 42 délimitant la surface vitrée 34, afin de limiter au maximum la gêne pouvant être occasionnée sur la visibilité du conducteur. Dans une position de repos additionnelle, plus particulièrement une position de repos RP2 de mise en fourrière conformément à un aspect de l’invention, le balai d’essuyage 32 est positionné à distance des montants délimitant la surface vitrée, et avantageusement au centre de la surface vitrée. Cette position de repos additionnelle peut notamment être commandée lorsqu’une donnée 100 de mise en fourrière du véhicule est récupérée par l’équipement communicant 10, étant entendu que la mise en fourrière n’implique plus le besoin de dégager la vision du conducteur. Dans cette position de repos RP2 de mise en fourrière, le dispositif de récupération 16 et l’organe d’émission 18 de l’équipement communicant

10 sont particulièrement découverts et l’émission/ réception de données, signaux, informations est facilitée.

11 convient de noter que pour illustrer ces deux positions de repos différentes sur une même figure, il a été choisi d’illustrer un balai d’essuyage dans une première position de repos RP1 et un autre balai d’essuyage dans une deuxième de repos RP2, mais que les deux balais peuvent être commandés pour prendre simultanément la même première position de repos ou la même deuxième position de repos.

Dans l’exemple illustré, le balai d’essuyage 32 forme support à la fois au dispositif de récupération 16 et à l’organe d’émission 18, de sorte que la position de repos additionnelle RP2 telle qu’elle vient d’être décrite est particulièrement avantageuse.

En référence à la figure 3, on va maintenant décrire plus en détails un balai d’essuyage 32 comportant au moins un dispositif de récupération 16 de donnée d’un équipement communicant 10, qui peut être utilisé dans le système d’essuyage représenté sur la figure 2.

Le balai d’essuyage 32 comporte notamment une lame d’essuyage 44 en matière élastique destinée à être appliquée contre la surface vitrée, une structure support 46 retenant la lame d’essuyage et un déflecteur 48. Le déflecteur 48 surmonte la structure support 46 sur l’ensemble de sa longueur. A chaque extrémité du balai d’essuyage se trouve un embout d’assemblage 49 destiné à maintenir ensemble la lame d’essuyage 44, la structure support 46 et le déflecteur 48. Le balai d’essuyage comporte également un dispositif de connexion 50 destiné à raccorder le balai d’essuyage au bras via une chape agencée à une extrémité libre du bras 36. Le dispositif de connexion 50 peut par exemple comporter un connecteur et un adaptateur. Le connecteur est rendu solidaire du balai d’essuyage, par exemple par sertissage, alors que l’adaptateur est une pièce intermédiaire assurant une compatibilité entre une forme spécifique de chape et une forme spécifique de balai d’essuyage. L’adaptateur et le connecteur sont articulés l’un par rapport à l’autre, de manière à assurer une flexibilité du balai pour que celui-ci puisse être plaqué contre la surface vitrée 34 à nettoyer tout au long du déplacement du bras.

Dans l’exemple illustré, le dispositif de récupération 16 d’une donnée 100 de mise en fourrière du véhicule et l’organe d’émission 18 sont ici disposés sur la structure support 46, au voisinage du dispositif de connexion 50, de manière à centrer, par rapport à la direction d’allongement principal du balai, l’effet du poids supplémentaire qu’implique la présence de ces composants sur le balai. Dans un exemple ici non illustré, le dispositif de récupération et l’organe d’émission peuvent être disposés sur le dispositif de connexion.

Par ailleurs, le dispositif d’alimentation électrique 20 est ici agencé sur le bras et relié électriquement au dispositif de récupération et à l’organe d’émission, étant entendu que ce dispositif d’alimentation électrique, selon la forme qu’il prend, pourrait sans sortir du contexte de l’invention être embarqué sur la structure support ou sur le dispositif de connexion, ou bien être déporté sur le pourtour de la surface vitrée.

En référence à la figure 2, le système d’essuyage 30 comprend un module de calcul 54 qui calcule au moins une valeur d’un paramètre de fonctionnement du dispositif d’entrainement à partir de la donnée de mise en fourrière 100 récupérée par l’équipement communicant 10. Plus particulièrement, ce paramètre de fonctionnement consiste à modifier la position de repos du balai d’essuyage 32 lorsqu’il est détecté que le véhicule est en fourrière, c’est-à-dire soit installé sur le camion fourrière 6 soit garé sur le parking de la fourrière 8. Tel que cela a été évoqué précédemment, alors que la position d’arrêt standard du balai est sensiblement au voisinage du bord inférieur de la surface vitrée, notamment le pare-brise, la position d’arrêt fourrière telle qu’elle est commandée par le module de calcul consiste en un positionnement du balai au milieu de la surface vitrée à nettoyer, de manière à s’assurer d’un dégagement du balai des montants délimitant la surface vitre et susceptibles de pénaliser la communication sans fil de l’équipement communicant, aussi bien en réception qu’en émission. Le véhicule étant en fourrière, les contraintes règlementaires sur le positionnement du balai ne devant pas gêner le champ de vision du conducteur peuvent ne pas être considérées et le balai peut être positionné de façon optimale en ce qui concerne la communication de données.

Tel que cela a été précisé précédemment, le dispositif de récupération 16 de donnée de mise en fourrière 100 et l’organe d’émission 18 d’une information de mise en fourrière 102 peuvent notamment être formés par un même élément émetteur-récepteur embarqué sur l’un des composants du système d’essuyage, et notamment le balai d’essuyage 32 dans l’un des agencements décrits ci-dessus.

L’élément émetteur-récepteur peut notamment permettre au véhicule de se connecter à un réseau de communication comme par exemple un réseau wifi, un réseau cellulaire 2G, 3G, 4G, LTE, 5G, Bluetooth, une liaison satellite, un réseau Zigbee ou à un émetteur-récepteur d’un balai d’essuyage connecté d’un véhicule voisin. L’intégration d’un émetteur-récepteur dans un balai d’essuyage du véhicule permet d’étendre les réseaux de communication jusque dans des zones isolées où il n’y a pas ou peu d’antennes relais. Le déplacement des véhicules et leur interconnexion via l’émetteur- récepteur des balais d’essuyage connecté permettent d’étendre un réseau de communication dès qu’un seul des véhicules d’un réseau maillé capte le signal radio d’une antenne relais.

Dans une variante non illustrée, le dispositif de récupération 16 de donnée de mise en fourrière et l’organe d’émission 18 d’une information de mise en fourrière peuvent être disposées dans plusieurs éléments distincts d’un même système d’essuyage. Par exemple, le dispositif de récupération de donnée de mise en fourrière formant une première partie de l’élément émetteur-récepteur peut être monté sur un premier balai d’essuyage du système d’essuyage et l’organe d’émission d’une information de mise en fourrière formant partie de l’élément émetteur-récepteur peut être monté sur un deuxième balai d’essuyage du système d’essuyage 30. Le dispositif de récupération de donnée de mise en fourrière et l’organe d’émission d’une information de mise en fourrière sont dans ce cas configurés pour communiquer entre eux, par exemple par Bluetooth.

Un procédé de détection de mise en fourrière 200 selon l’invention, mettant en œuvre les différents composants décrits ci-dessus, va être décrit en référence à l’organigramme de la figure 4. Il convient de noter que ce procédé de détection s’applique notamment lorsque l’équipement communicant comporte un balai d’essuyage, sans que cela soit toutefois limitatif de cet aspect de l’invention. Le procédé 200 comprend au moins une étape d’acquisition 210 d’au moins une présence de l’équipement communicant 10 à proximité de l’élément d’identification 12 de la fourrière, une étape d’émission 220 par l’élément d’identification 12 de la fourrière d’au moins une donnée 100 pour indiquer à l’équipement communicant la présence du véhicule dans un dispositif de fourrière, et une étape d’émission 230 d’information de mise en fourrière par l’équipement communicant 10 et/ou par l’élément d’identification 12 de la fourrière.

L’étape d’acquisition 210 comporte notamment un échange de données entre l’élément d’identification 12 spécifique au dispositif de fourrière et l’équipement communicant 10 spécifique au véhicule 4 mis en fourrière.

Dans l’exemple illustré, cet échange de données est réalisé par une détection, via un lecteur de radio-étiquette 56 agencé sur l’élément d’identification 12, de la présence d’un organe actif 22 de l’équipement communicant 10, ici une radio-étiquette.

En variante, on pourrait envisager une émission continue de radiofréquence de la part de l’élément d’identification 12, l’acquisition n’étant confirmée que lorsque cet élément d’identification reçoit une réponse.

L’étape d’émission 220 consiste alors en une réaction de l’élément d’identification en réponse à l’acquisition de la présence d’un équipement communicant, l’élément d’identification 12 envoyant à ce stade une donnée 100 en direction de l’équipement communicant 10 désormais identifié.

Tel que cela a pu être évoqué précédemment, cette donnée 100 peut présenter la forme d’une requête 110 à l’équipement communicant 10, ou bien présenter la forme d’une donnée brute 112 envoyée à cet équipement communicant.

Dans l’exemple illustré, ces deux premières étapes sont réalisées successivement, l’étape d’émission 220 n’ayant lieu que si l’étape d’acquisition 210 débouche sur la détection d’un équipement communicant 10. De manière alternative, l’étape d’acquisition 210 peut être combinée, c’est-à-dire réalisée simultanément et dans une même opération d’émission/ réception, avec l’étape d’émission 220 de données.

Une fois la donnée 100 émise par l’élément d’identification 12 à destination de l’équipement communicant 10, le procédé comporte une étape d’émission 230 de l’information de mise en fourrière 102. Dans le cas d’une donnée présentée sous forme de requête 110, l’équipement communicant récupère des renseignements 106 appropriés pouvant former réponse à la requête 110, et l’organe d’émission 18 envoie les renseignements 106 en direction de l’élément d’identification 12 via le module de communication sans fil 26 de l’organe d’émission 18.

Les renseignements 106 récupérés par l’équipement communicant 10 peuvent notamment être stockées à l’origine dans une mémoire de l’équipement communicant, ici non représentée, et destinée à stocker au moins les informations du propriétaire.

Sur la base de ces renseignements 106, et toujours au cours de l’étape d’émission 220, l’élément d’identification 12, et le cas échéant un serveur associé du dispositif de fourrière, génère une information de mise en fourrière 102 sous forme d’un message d’alerte 108 qui est adressé au propriétaire, sur son téléphone ou son support informatique selon les renseignements récupérés.

Dans le cas d’une donnée présentée sous forme de donnée brute 112, l’organe d’émission se charge d’émettre l’information de mise en fourrière 102 à destination du propriétaire, ici sous la forme d’un signal satellitaire 104 émis par une balise GPS.

En parallèle des étapes du procédé qui viennent d’être décrites, le procédé peut comporter une étape de paramétrage 240 au cours de laquelle il est possible de modifier la position de l’équipement communicant sur le véhicule, pour lui donner une position de repos propre à la mise en fourrière dans laquelle l’équipement communicant est bien dégagé pour faciliter la communication sans fil, le cas échéant la communication satellite. L’étape de paramétrage 240 consiste notamment en un envoi d’instruction au dispositif d’entrainement pour que celui-ci positionne le balai d’essuyage à une position distincte de celle que le balai prend d’habitude lorsque le dispositif de nettoyage est à l’arrêt.

Dans l’exemple illustré, cette étape de paramétrage 240 débute immédiatement après l’étape d’acquisition 210 de sorte que l’équipement communicant 10 interagit au plus vite avec le module de calcul du système d’essuyage pour calculer une nouvelle position d’arrêt du balai d’essuyage, de manière à optimiser au plus vite la qualité de réception et d’émission des données et informations échangées.

L’invention, telle qu’elle vient d’être décrite, atteint bien le but qu’elle s’était fixée, et permet de proposer un système de détection de mise en fourrière qui permet l’envoi d’informations ciblées à un propriétaire du véhicule, c’est à dire des informations émises uniquement lorsque le véhicule est mis en fourrière et le plus vite possible, et des informations qui permettent une récupération rapide du véhicule sur le parking de la fourrière. Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.