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Title:
SYSTEM FOR DRIVING A HYDRAULIC MEMBER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/023478
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a system for driving a member (10) by means of a hydraulic circuit, comprising: a source (100) of hydraulic energy suitable for supplying a pressure in the hydraulic circuit; a driving member (200) comprising: a crankcase (210) having a first orifice (212) and a second orifice (214), a primary hydraulic machine (230) received in the crankcase (210), and a pressure booster (300) integrated into the crankcase (210), said pressure booster (300) being suitable for selectively boosting the pressure in such a way that the difference in pressure between two orifices (232, 234) in the primary hydraulic machine (230) is greater than the difference in pressure between the two orifices (212, 214) in the crankcase (210).

Inventors:
LEMAIRE GILLES (FR)
CLAPIT BASTIEN (FR)
FOURNET PAUL (FR)
ROUSSEAU YOANN (FR)
VIARD JULIEN (FR)
BERNARD PIERRE (FR)
DEMAILLY HUBERT (FR)
LANGLOIS VINCENT (FR)
LEFEVRE JOËL (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/051462
Publication Date:
February 01, 2024
Filing Date:
September 22, 2023
Export Citation:
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Assignee:
POCLAIN HYDRAULICS IND (FR)
International Classes:
F15B7/00; F15B11/032; F16H61/4008; F16H61/4035; F16H61/46
Domestic Patent References:
WO2014196904A12014-12-11
Foreign References:
US2933897A1960-04-26
US20030167936A12003-09-11
FR2996270A12014-04-04
FR3039621A12017-02-03
Attorney, Agent or Firm:
GILBEY, Vincent et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Système pour l'entrainement d'un organe (10) au moyen d'un circuit hydraulique, comprenant : une source d'énergie hydraulique (100) adaptée pour délivrer une pression dans le circuit hydraulique, un organe d'entrainement (200), comprenant :

- un carter (210), présentant un premier orifice (212) et un deuxième orifice (214) de carter adaptés pour définir une admission et un refoulement du carter (210),

- une machine hydraulique primaire (230), adaptée pour être alimentée par la source d'énergie hydraulique (100), la machine hydraulique primaire (230) étant logée dans le carter (210) et présentant un premier orifice (232) et un deuxième orifice (234) de machine hydraulique, ledit système étant caractérisé en ce que l'organe d'entrainement (200) comprend un élévateur de pression (300) intégré dans le carter (210), ledit élévateur de pression (300) étant adapté pour sélectivement élever la pression, de manière à ce que la différence de pression entre les deux orifices (232, 234) de la machine hydraulique primaire (230) soit supérieure à la différence de pression entre les deux orifices (212, 214) du carter (210).

[Revendication 2] Système selon la revendication 1, dans lequel l'élévateur de pression (300) est intégré dans le carter (210) de manière à ce que l'élévateur de pression (300) soit relié au premier orifice (232) et au deuxième orifice (234) de la machine hydraulique primaire (230) via des conduits formés dans le carter (210).

[Revendication 3] Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'élévateur de pression (300) est configuré pour être engagé lorsque la différence de pression entre les deux orifices (212, 214) de la machine hydraulique primaire (230) dépasse une valeur seuil.

[Revendication 4] Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'élévateur de pression (300) est configuré pour être engagé lorsque la différence de pression entre un orifice du carter de la machine hydraulique et la pression interne du carter dépasse une valeur seuil.

[Revendication 5] Système selon l'une des revendications précédentes, comprenant en outre au moins une valve (242, 244, 246, 430, 440) reliant l'élévateur de pression (300) au premier orifice (212) et/ou au deuxième orifice (214) du carter (210), ladite au moins une valve (242, 244, 246, 430, 440) étant configurée pour, lorsque la différence de pression entre les deux orifices (212, 214) du carter (210) est inférieure ou égale à une valeur seuil de pression, désengager l'élévateur de pression (300).

[Revendication 6] Système selon l'une des revendications 1 à 5, comprenant en outre au moins une valve (242, 244, 246, 430, 440) reliant l'élévateur de pression (300) au premier orifice (212) et/ou au deuxième orifice (214) du carter (210), ladite au moins une valve (242, 244, 246, 430, 440) étant configurée pour, lorsque la vitesse de rotation de la machine hydraulique primaire (230) est supérieure à une valeur seuil, désengager l'élévateur de pression (300).

[Revendication 7] Système selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel l'élévateur de pression (300) est adapté pour prélever un débit Q1 et une pression PI au premier ou au deuxième orifice (212, 214) du carter (210), et délivrer un débit Q2 et une pression P2 au premier ou au deuxième orifice (232, 234) de la machine hydraulique primaire (230), tels que Q2 < Q1 et P2 > PI.

[Revendication 8] Système selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel l'élévateur de pression (300) comprend une première machine hydraulique (310) et une deuxième machine hydraulique (320) solidaires en rotation, la première machine hydraulique (310) et la deuxième machine hydraulique (320) présentant des cylindrées identiques, lesdites première et deuxième machines hydrauliques (310, 320) étant configurées de sorte que l'une présente un fonctionnement de pompe et l'autre présente un fonctionnement de moteur.

[Revendication 9] Système selon la revendication 8, dans lequel

- la première machine hydraulique (310) présente un premier orifice (312) et un deuxième orifice (314), le premier orifice (312) étant sélectivement relié à l'orifice du carter (210) ayant la pression la plus élevée parmi les deux orifices du carter, et le deuxième orifice (314) étant sélectivement relié à l'orifice du carter (210) ayant la pression la plus faible parmi les deux orifices du carter,

- la deuxième machine hydraulique (320) présente un premier orifice (322) et un deuxième orifice (324), le premier orifice (322) étant relié à l'orifice du carter (210) ayant la pression plus faible parmi les deux orifices du carter, et le deuxième orifice (324) étant relié à l'orifice (232, 234) de la machine hydraulique primaire (230) ayant la pression la plus élevée via des conduits aménagés dans le carter (210).

[Revendication 10] Système selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel l'élévateur de pression (300) comprend une première machine hydraulique (310) et une deuxième machine hydraulique (320) solidaires en rotation, la première machine hydraulique (310) présentant une cylindrée supérieure à la deuxième machine hydraulique (320), ledit système étant configuré de sorte que, pour un premier mode de fonctionnement, la première machine hydraulique (310) présente un fonctionnement de moteur, et la deuxième machine hydraulique (320) présente un fonctionnement de pompe, ladite deuxième machine hydraulique (320) alimentant la machine hydraulique primaire (230).

[Revendication 11] Système selon la revendication 10, dans lequel

- la première machine hydraulique (310) présente un premier orifice (312) et un deuxième orifice (314), le premier orifice (312) étant sélectivement relié à l'orifice du carter (210) ayant la pression la plus élevée parmi les deux orifices du carter, et le deuxième orifice (314) étant sélectivement relié à l'orifice du carter (210) ayant la pression la plus faible parmi les deux orifices du carter,

- la deuxième machine hydraulique (320) présente un premier orifice (322) et un deuxième orifice (324), le premier orifice (322) étant relié au deuxième orifice (314) de la première machine hydraulique (310), et le deuxième orifice (324) étant relié à l'orifice de la machine hydraulique primaire (230) ayant la pression la plus élevée parmi les deux orifices du carter via des conduits aménagés dans le carter (210). [Revendication 12] Système selon la revendication 11, dans lequel le deuxième orifice (324) de la deuxième machine hydraulique (320) est relié au premier orifice (232) et au deuxième orifice (234) de la machine hydraulique primaire (230) via un sélecteur de haute pression (450).

[Revendication 13] Système selon l'une des revendications 11 ou 12, dans lequel le premier orifice (312) de la première machine hydraulique (310) est relié à une première valve tarée (430), reliée d'une part au premier orifice (212) de carter (210) et d'autre part au deuxième orifice (214) de carter (210), ladite première valve tarée (430) étant configurée pour relier le premier orifice (312) de la première machine hydraulique (310) à l'orifice du carter (210) ayant la pression la plus élevée lorsque la différence de pression entre les orifices du carter (210) dépasse une première valeur seuil de tarage, le deuxième orifice (314) de la première machine hydraulique (310) est relié à une deuxième valve (440) tarée, reliée d'une part au premier orifice (212) de carter (210) et d'autre part au deuxième orifice (214) de carter (210), ladite deuxième valve (440) tarée étant configurée pour relier le premier orifice (312) de la première machine hydraulique (310) à l'orifice du carter (210) ayant la pression la plus faible lorsque la différence de pression entre les orifices (212, 214) du carter (210) dépasse une deuxième valeur seuil de tarage.

[Revendication 14] Système selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel l'élévateur de pression (300) comprend une première machine hydraulique (310) et une deuxième machine hydraulique (320) solidaires en rotation, la première machine hydraulique (310) présentant une cylindrée supérieure à la deuxième machine hydraulique (320), ledit système étant configuré de sorte que, pour un premier mode de fonctionnement, la première machine hydraulique (310) présente un fonctionnement de moteur, et la deuxième machine hydraulique (320) présente un fonctionnement de pompe, ladite deuxième machine hydraulique (320) alimentant la machine hydraulique primaire (230), dans lequel - la première machine hydraulique (310) présente un premier orifice (312) et un deuxième orifice (314), le premier orifice (312) étant relié au premier orifice (212) du carter (210), et le deuxième orifice (314) étant relié au deuxième orifice (214) du carter (210),

- la deuxième machine hydraulique (320) présente un premier orifice (322) et un deuxième orifice (324), le premier orifice (322) étant relié au deuxième orifice (234) de la machine hydraulique primaire (230), et le deuxième orifice (324) étant relié au premier orifice (232) de la machine hydraulique primaire (230), le système comprenant une valve (251) adaptée pour sélectivement isoler le premier orifice (212) du carter (210) du premier orifice (232) de la machine hydraulique primaire (230), et une valve (253) adaptée pour sélectivement isoler le deuxième orifice (214) du carter (210) du deuxième orifice (234) de la machine hydraulique primaire (230).

[Revendication 15] Système selon l'une des revendications 8 à 14, dans lequel la première machine hydraulique (310) et/ou la deuxième machine hydraulique (320) sont des machines hydrauliques à pistons radiaux et came multilobes.

[Revendication 16] Système selon l'une des revendications 8 à 15, dans lequel au moins une parmi la première machine hydraulique (310) et la deuxième machine hydraulique (320) est une machine hydraulique à cylindrée variable.

[Revendication 17] Système selon l'une des revendications précédentes, comprenant en outre une première valve (410, 251) et une deuxième valve (420, 253), la première valve (410, 251) étant adaptée pour sélectivement relier ou isoler le premier orifice (212) de carter (210) au premier orifice (232) de la machine hydraulique primaire (230), et la deuxième valve (420, 253) étant adaptée pour sélectivement relier ou isoler le deuxième orifice (214) de carter (210) au deuxième orifice (324) de la machine hydraulique primaire (230). [Revendication 18] Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la machine hydraulique primaire (230) est une machine hydraulique à pistons radiaux et came multilobes.

[Revendication 19] Machine roulante comprenant au moins un organe de déplacement et au moins un système selon l'une des revendications précédentes adapté pour sélectivement entrainer en rotation ledit organe de déplacement.

[Revendication 20] Organe d'entrainement (200) adapté pour sélectivement entrainer en rotation un organe (10), l'organe d'entrainement (200), comprenant :

- un carter (210), présentant un premier orifice (212) et un deuxième orifice (214) de carter adaptés pour définir une admission et un refoulement du carter (210),

- une machine hydraulique primaire (230), adaptée pour être alimentée par une source d'énergie hydraulique (100), la machine hydraulique primaire (230) étant logée dans le carter (210) et présentant un premier orifice (232) et un deuxième orifice (234) de machine hydraulique, ledit système étant caractérisé en ce que l'organe d'entrainement (200) comprend un élévateur de pression (300) intégré dans le carter (210), ledit élévateur de pression (300) étant adapté pour sélectivement élever la pression, de manière à ce que la différence de pression entre les deux orifices (232, 234) de la machine hydraulique primaire (230) soit supérieure à la différence de pression entre les deux orifices (212, 214) du carter (210).

Description:
SYSTEME POUR L'ENTRAINEMENT D'UN ORGANE HYDRAULIQUE

Description

Domaine Technique

[0001] La présente invention concerne un système pour l'entrainement d'organes hydrauliques, notamment pour l'entrainement d'essieux, d'organes de déplacement, de vérins, ou pour l'entrainement en rotation d'équipements plus génériques tels qu'un treuil, un broyeur, une foreuse.

Technique antérieure

[0002] Les systèmes hydrauliques sont habituellement composées d’une machine transformatrice de puissance qui convertit l’énergie mécanique fournie par un moteur primaire, par exemple un moteur thermique ou un moteur électrique, en énergie hydraulique distribuée par un réseau de conduite haute pression, à un ou plusieurs organes hydrauliques tels que des vérins ou des moteurs hydrauliques entraînant des roues ou des essieux.

[0003] Cette solution de transmission présente cependant certaines limitations, notamment :

- En densité de couple : la pression des tuyaux communément utilisés étant limitée à des valeurs inférieures à 450 bar, la limite de couple maximum transmissible est le produit de cette pression et de la valeur de la cylindrée d’un actionneur hydraulique, typiquement des moteurs hydrauliques. Or, la valeur de cylindrée impacte directement la dimension des moteurs, ainsi que leur coût.

- En vitesse : pour une cylindrée de pompe et un régime maximum du moteur primaire donnés, on définit un débit maximum. Dans le cas d’une application pour une transmission, cela limite alors la vitesse du véhicule.

[0004] Dans le cas d’une transmission hydrostatique, on distingue typiquement deux modes de fonctionnement bien distincts :

- Un mode de fonctionnement que l’on qualifie de « travail » : la charge est importante et la vitesse est faible, on cherche ici la meilleure capacité de franchissement (pour un véhicule) ou en tout cas le plus fort couple (pour un équipement plus générique en rotation), cette condition particulière est déterminante pour le dimensionnement de la cylindrée du moteur.

- Un mode de fonctionnement que l’on qualifie de « route » pour un véhicule ou mode « normal >> pour une équipement plus générique en rotation, notamment pour le déplacement du véhicule ou de l’engin entre deux lieux de travail : dans celui-ci, la charge est faible, et la vitesse est importante. On cherche ici à atteindre la vitesse la plus rapide qui sera limitée par la taille et l’encombrement des pompes et/ou des moteurs entrainant les pompes.

[0005] On comprend donc que ces deux modes de fonctionnement contraignent le dimensionnement du circuit hydraulique ; les composants doivent être surdimensionnés pour proposer une marge de puissance qui n’est jamais utilisée par le conducteur.

[0006] Plus généralement, pour l’entrainement d’un organe hydraulique, on peut nécessiter différents modes d’entrainement impliquant des besoins très variés en termes de fourniture de puissance hydraulique.

Exposé de l'invention

[0007] Afin de répondre au moins partiellement à ces problématiques, la présente invention concerne un système pour l’entrainement d’un organe au moyen d’un circuit hydraulique, comprenant : une source d’énergie hydraulique adaptée pour délivrer une pression dans le circuit hydraulique, un organe d’entrainement, comprenant :

- un carter, présentant un premier orifice et un deuxième orifice de carter adaptés pour définir une admission et un refoulement du carter,

- une machine hydraulique primaire, adaptée pour être alimentée par la source d’énergie hydraulique, la machine hydraulique primaire étant logée dans le carter et présentant un premier orifice et un deuxième orifice de machine hydraulique, ledit système étant caractérisé en ce que l’organe d’entrainement comprend un élévateur de pression intégré dans le carter, ledit élévateur de pression étant adapté pour sélectivement élever la pression, de manière à ce que la différence de pression entre les deux orifices de la machine hydraulique primaire soit supérieure à la différence de pression entre les deux orifices du carter.

[0008] Selon un exemple, l’élévateur de pression est intégré dans le carter de manière à ce que l’élévateur de pression soit relié au premier orifice et au deuxième orifice de la machine hydraulique primaire via des conduits formés dans le carter.

[0009] Selon un exemple, l’élévateur de pression est configuré pour être engagé lorsque la différence de pression entre les deux orifices de la machine hydraulique primaire dépasse une valeur seuil.

[0010] Le système peut comprendre en outre au moins une valve reliant l’élévateur de pression au premier orifice et/ou au deuxième orifice du carter, ladite au moins une valve étant configurée pour, lorsque la différence de pression entre les deux orifices du carter est inférieure ou égale à une valeur seuil de pression, désengager l’élévateur de pression.

[0011] Le système peut comprendre en outre au moins une valve reliant l’élévateur de pression au premier orifice et/ou au deuxième orifice du carter, ladite au moins une valve étant configurée pour, lorsque la vitesse de rotation de la machine hydraulique primaire est supérieure à une valeur seuil, désengager l’élévateur de pression.

[0012] Le système peut comprendre en outre au moins une valve reliant l’élévateur de pression au premier orifice et/ou au deuxième orifice du carter, ladite au moins une valve étant configurée pour désengager l’élévateur de pression lorsque la vitesse de rotation de la machine hydraulique primaire dépasse un certain seuil.

[0013] Selon un exemple, l’élévateur de pression est adapté pour prélever un débit Q1 et une pression P1 au premier ou au deuxième orifice du carter, et délivrer un débit Q2 et une pression P2 au premier ou au deuxième orifice de la machine hydraulique primaire, tels que Q2 < Q1 et P2 > P1 . [0014] Selon un exemple la machine hydraulique primaire peut être une machine hydraulique de technologie axiale, par exemple présentant notamment un plateau incliné sur lequel coulissent les pistons.

[0015] Selon un exemple la machine hydraulique primaire peut être une machine hydraulique de technologie radiale, par exemple présentant notamment une came multilobée au contact de laquelle coulissent les pistons.

[0016] Selon un exemple la machine hydraulique primaire peut être à cylindrée fixe.

[0017] Selon un exemple la machine hydraulique primaire peut être à multi- cylindrée.

[0018] Selon un exemple la machine hydraulique primaire peut être à cylindrée variable ou continûment variable.

[0019] Selon un exemple, l’élévateur de pression est de technologie linéaire oscillant.

[0020] Selon un exemple, l’élévateur de pression comprend une première machine hydraulique et une deuxième machine hydraulique solidaires en rotation, la première machine hydraulique et la deuxième machine hydraulique présentant des cylindrées identiques, lesdites première et deuxième machines hydrauliques étant configurées de sorte que l’une présente un fonctionnement de pompe et l’autre présente un fonctionnement de moteur.

[0021] Selon un exemple, l’élévateur de pression comprend une première machine hydraulique et une deuxième machine hydraulique solidaires en rotation, la première machine hydraulique et la deuxième machine hydraulique présentant des cylindrées différentes, lesdites première et deuxième machine hydraulique étant configurées de sorte que l’une présente un fonctionnement de pompe et l’autre présente un fonctionnement de moteur.

[0022] Selon un exemple, l’élévateur de pression comprend une première machine hydraulique et une deuxième machine hydraulique solidaires en rotation, la première machine hydraulique et la deuxième machine hydraulique présentant des cylindrées différentes, lesdites première et deuxième machine hydraulique étant configurées de sorte que l’une présente un fonctionnement de pompe et l’autre présente un fonctionnement de moteur. Lesdites machines pouvant être des machines hydrauliques de technologie radiale, et particulièrement de technologie radiale à came multi lobe.

[0023] Selon un exemple, l’élévateur de pression comprend une première machine hydraulique et une deuxième machine hydraulique solidaires en rotation, lesdites première et deuxième machine hydraulique étant configurées de sorte que l’une présente un fonctionnement de pompe et l’autre présente un fonctionnement de moteur. Lesdites machines hydrauliques pouvant être à cylindrée fixe, multi-cylindrée ou variable.

[0024] Selon un exemple,

- la première machine hydraulique présente un premier orifice et un deuxième orifice, le premier orifice étant sélectivement relié à l’orifice du carter ayant la pression la plus élevée parmi les deux orifices du carter, et le deuxième orifice étant sélectivement relié à l’orifice du carter ayant la pression la plus faible parmi les deux orifices du carter,

- la deuxième machine hydraulique présente un premier orifice et un deuxième orifice, le premier orifice étant relié à l’orifice du carter ayant la pression la plus faible parmi les deux orifices du carter, et le deuxième orifice étant relié à l’orifice de la machine hydraulique primaire ayant la pression la plus élevée via des conduits aménagés dans le carter.

[0025] Selon un exemple, l’élévateur de pression comprend une première machine hydraulique et une deuxième machine hydraulique solidaires en rotation, la première machine hydraulique présentant une cylindrée supérieure à la deuxième machine hydraulique, ledit système étant configuré de sorte que, pour un premier mode de fonctionnement, la première machine hydraulique présente un fonctionnement de moteur, et la deuxième machine hydraulique présente un fonctionnement de pompe, ladite deuxième machine hydraulique alimentant la machine hydraulique primaire.

[0026] Selon un exemple,

- la première machine hydraulique présente un premier orifice et un deuxième orifice, le premier orifice étant sélectivement reliée à l’orifice du carter ayant la pression la plus élevée parmi les deux orifices du carter, et le deuxième orifice étant sélectivement reliée à l’orifice du carter ayant la pression la plus faible parmi les deux orifices du carter ,

- la deuxième machine hydraulique présente un premier orifice et un deuxième orifice, le premier orifice étant relié au deuxième orifice de la première machine hydraulique, et le deuxième orifice étant relié à l'orifice interne de la machine hydraulique primaire ayant la pression la plus élevée via des conduits aménagés dans le carter.

[0027] Selon un exemple, le deuxième orifice de la deuxième machine hydraulique est relié au premier orifice et au deuxième orifice de la machine hydraulique primaire via un sélecteur de haute pression.

[0028] Selon un exemple, le premier orifice de la première machine hydraulique est relié à une première valve tarée, reliée d’une part au premier orifice de carter et d’autre part au deuxième orifice de carter, ladite première valve tarée étant configurée pour relier le premier orifice de la première machine hydraulique à la connectique liée à la source d’énergie hydraulique ayant la pression la plus élevée lorsque la différence de pression entre les orifices du carter dépasse une première valeur seuil de tarage, le deuxième orifice de la première machine hydraulique est relié à une deuxième valve tarée, reliée d’une part au premier orifice de carter et d’autre part au deuxième orifice de carter, ladite deuxième valve tarée étant configurée pour relier le premier orifice de la première machine hydraulique à la connectique liée à la source d’énergie hydraulique ayant la pression la plus faible lorsque la différence de pression entre les orifices du carter dépasse une deuxième valeur seuil de tarage.

[0029] Selon un exemple, l’élévateur de pression comprend une première machine hydraulique et une deuxième machine hydraulique solidaires en rotation, la première machine hydraulique présentant une cylindrée supérieure à la deuxième machine hydraulique, ledit système étant configuré de sorte que, pour un premier mode de fonctionnement, la première machine hydraulique présente un fonctionnement de moteur, et la deuxième machine hydraulique présente un fonctionnement de pompe, ladite deuxième machine hydraulique alimentant la machine hydraulique primaire, dans lequel

- la première machine hydraulique présente un premier orifice et un deuxième orifice, le premier orifice étant relié au premier orifice du carter, et le deuxième orifice étant relié au deuxième orifice du carter,

- la deuxième machine hydraulique présente un premier orifice et un deuxième orifice, le premier orifice étant relié au deuxième orifice de la machine hydraulique primaire, et le deuxième orifice étant relié au premier orifice de la machine hydraulique primaire, le système comprenant une valve adaptée pour sélectivement isoler le premier orifice du carter du premier orifice de la machine hydraulique primaire, et une valve adaptée pour sélectivement isoler le deuxième orifice du carter du deuxième orifice de la machine hydraulique primaire.

[0030] Selon un exemple, la première machine hydraulique et/ou la deuxième machine hydraulique sont des machines hydrauliques à pistons radiaux et came multilobes.

[0031] Selon un exemple, au moins une parmi la première machine hydraulique et la deuxième machine hydraulique est une machine hydraulique à cylindrée variable.

[0032] Selon un exemple, le système comprend en outre une première valve et une deuxième valve, la première valve étant adaptée pour sélectivement relier ou isoler le premier orifice de carter au premier orifice de la machine hydraulique primaire, et la deuxième valve étant adaptée pour sélectivement relier ou isoler le deuxième orifice de carter au deuxième orifice de la machine hydraulique primaire.

[0033] Selon un exemple, l’amplification de pression est pilotée par une commande externe à l’organe d’entrainement.

[0034] Selon un exemple, la machine hydraulique primaire est une machine hydraulique à pistons radiaux et came multilobes.

[0035] La présente invention concerne également une machine roulante, par exemple un véhicule, un engin de chantier ou une machine agricole, comprenant au moins un organe de déplacement et au moins un système tel que défini précédemment adapté pour sélectivement entrainer en rotation ledit organe de déplacement.

[0036] La présente invention concerne également un organe d’entrainement tel que défini précédemment en référence au système. L’invention concerne ainsi notamment un organe d’entrainement adapté pour sélectivement entrainer en rotation un organe, l’organe d’entrainement, comprenant :

- un carter, présentant un premier orifice et un deuxième orifice de carter adaptés pour définir une admission et un refoulement du carter,

- une machine hydraulique primaire, adaptée pour être alimentée par une source d’énergie hydraulique, la machine hydraulique primaire étant logée dans le carter et présentant un premier orifice et un deuxième orifice de machine hydraulique, ledit système étant caractérisé en ce que l’organe d’entrainement comprend un élévateur de pression intégré dans le carter, ledit élévateur de pression étant adapté pour sélectivement élever la pression, de manière à ce que la différence de pression entre les deux orifices de la machine hydraulique primaire soit supérieure à la différence de pression entre les deux orifices du carter.

Brève description des dessins

[0037] L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après de différents modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs.

[0038] [Fig. 1] La figure 1 une vue schématique d'un exemple de système selon un aspect de l'invention.

[0039] [Fig. 2] La figure 2 représente un exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0040] [Fig. 3] La figure 3 représente un exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0041] [Fig. 4] La figure 4 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention. [0042] [Fig. 5] La figure 5 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0043] [Fig. 6] La figure 6 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0044] [Fig. 7] La figure 7 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0045] [Fig. 8] La figure 8 représente une configuration particulière de la figure 6.

[0046] [Fig. 9] La figure 9 représente une configuration particulière de la figure 6.

[0047] [Fig. 10] La figure 10 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0048] [Fig. 11] La figure 11 représente une configuration particulière du système présenté sur la figure 10.

[0049] [Fig. 12] La figure 12 représente une autre configuration particulière du système présenté sur la figure 10.

[0050] [Fig. 13] La figure 13 représente une autre configuration particulière du système présenté sur la figure 10.

[0051] [Fig. 14] La figure 14 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0052] [Fig. 15] La figure 15 représente une configuration particulière du système présenté sur la figure 14.

[0053] [Fig. 16] La figure 16 représente une autre configuration particulière du système présenté sur la figure 14.

[0054] [Fig. 17] La figure 17 représente une autre configuration particulière du système présenté sur la figure 14.

[0055] [Fig. 18] La figure 18 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention.

[0056] [Fig. 19] La figure 19 représente un autre exemple de réalisation de système selon un aspect de l'invention. [0057] Sur l'ensemble des figures, les éléments en commun sont repérés par des références numériques identiques.

Description des modes de réalisation

[0058]0n décrit ci-après un système selon un aspect de l'invention en référence aux figures. Les circuits présentés sont des schémas simplifiés. Ainsi, différents éléments tels que les moyens de gavage et des moyens de tarage ne sont pas représentés sur les figures. L'homme du métier comprend cependant que les figures ne sont pas limitatives, et que les circuits peuvent comprendre de tels éléments bien connus. Notamment, dans les modes de réalisation décrit l'organe 10 est représenté comme un moteur hydraulique prévu pour entrainer en rotation un élément tel qu'une roue. Néanmoins, l'invention s'applique à d'autres types d'organe d'entrainement notamment des organes d'entrainement en translation tel que des vérins hydrauliques.

[0059] La figure 1 est une vue générale schématique d'un système selon un aspect de l'invention. On représente sur cette figure un organe 10, par exemple un organe de déplacement d'un véhicule ou d'un engin tel qu'une roue, un essieu mécanique ou une couronne de tourelle de pelle. Cet organe 10 est entraîné par un circuit hydraulique.

[0060] Le circuit hydraulique tel que représenté comprend une source d'énergie hydraulique 100, par exemple une source de pression telle qu'une pompe ou un accumulateur, et un organe d'entrainement 200. La source d'énergie hydraulique 100 est adaptée pour alimenter l'organe d'entrainement 200, de manière à ce que l'organe d'entrainement entraine en l'organe 10 en rotation ou en translation selon le type d'organe choisi. Le circuit peut être un circuit en boucle ouverte ou en boucle fermée. Dans le cas d'un circuit hydraulique en boucle ouverte, la source d'énergie hydraulique 100 comprend typiquement un réservoir à pression ambiante, une pompe hydraulique ou un accumulateur et une valve ou soupape assurant la liaison hydraulique selon le mode de fonctionnement. [0061]0n comprend que le système peut être réversible. La description présente généralement un fonctionnement dans lequel l'organe 10 est entraîné en rotation. Les organes hydrauliques présentant un fonctionnement réversible, un fonctionnement inverse est possible notamment lors de phases de freinage ; l'organe 10 réalise alors une fonction d'entrainement permettant une récupération d'énergie.

[0062] La source d'énergie hydraulique 100 est typiquement une pompe hydraulique, par exemple une pompe hydraulique 110 à cylindrée variable entraînée par un moteur primaire 120 tel qu'un moteur thermique ou un moteur électrique. La source d'énergie hydraulique peut également comprendre une pompe hydraulique 110 à cylindrée fixe et un moteur primaire 120 adapté pour l'entrainer en rotation à une vitesse variable. Un exemple de réalisation (avec une pompe à cylindrée variable) est illustré sur la figure 2.

[0063] L'organe d'entrainement 200 comprend un carter 210 dans lequel est logé une machine hydraulique primaire 230 typiquement adaptée pour présenter un fonctionnement de moteur afin d'entrainer en rotation l'organe 10. L'organe d'entrainement comprend également un élévateur de pression 300 logé dans le carter 210.

[0064] L'élévateur de pression 300 est configuré pour sélectivement réaliser une fonction d'élévation ou d'amplification de pression. Ainsi pour une pression initiale PI à l'admission de l'élévateur de pression 300, l'élévateur de pression 300 va délivrer une pression P2 telle que P2 > PI.

[0065] On représente sur les figures 3 et 4 deux exemples de réalisation de l'élévateur de pression 300.

[0066]0n définit pour le carter 210 un premier orifice 212 et un deuxième orifice 214, qui forment une admission et un refoulement de fluide selon le sens de circulation du fluide. De même, on définit pour la machine hydraulique primaire 230 un premier orifice 232 et un deuxième orifice 234 qui forment une admission et un refoulement de fluide selon le sens de circulation du fluide. Dans le cadre de la description, pour un fonctionnement en moteur de la machine hydraulique primaire 230, il sera considéré que le premier orifice 212 forme une admission de fluide, et donc une conduite haute pression, et que le deuxième orifice 212 forme un refoulement de fluide, et donc une conduite basse pression. Sauf mention contraire, on considérera que le fonctionnement décrit correspond ainsi à un fonctionnement en traction et en marche avant.

[0067] La machine hydraulique primaire 230 peut par exemple être une machine tournante, typiquement une machine hydraulique à pistons radiaux et came multilobes, ou une machine hydraulique à pistons axiaux. La machine hydraulique peut par exemple être employée en tant que moteur pour l'entrainement d'un organe tel qu'une roue ou un essieu, un attelage ou un outil.

[0068] La machine hydraulique primaire 230 peut également être un vérin, les deux orifices 232 et 234 sont alors typiquement reliés à deux chambres du vérin pour l'application d'efforts antagonistes. Dans un tel cas, le système comprend alors typiquement des moyens adaptés pour limiter la pression dans le circuit hydraulique, par exemple des soupapes à tarage piloté.

[0069] L'élévateur de pression 300 comprend typiquement une première machine hydraulique 310 et une deuxième machine hydraulique 320 solidaires en rotation, et configurées de manière à ce que l’une présente un fonctionnement de pompe et l’autre présente un fonctionnement de moteur, étant entendu que de tels organes sont réversibles et qu’un moteur hydraulique peut présenter un fonctionnement de pompe, et réciproquement. Dans les exemples illustrés, la une première machine hydraulique 310 présente un fonctionnement de moteur, et la deuxième machine hydraulique 320 présente un fonctionnement de pompe. Par solidaires en rotation, on entend ici que la première machine hydraulique 310 et la deuxième machine hydraulique 320 sont couplées en rotation, et tournent donc conjointement. Ce couplage en rotation peut être réalisé par exemple en couplant les deux machines hydrauliques sur un même arbre, ou en les reliant par un lien mécanique rigide.

[0070] La première machine hydraulique 310 et la deuxième machine hydraulique 320 sont typiquement formées par une même machine hydraulique comprenant deux parties distinctes. [0071] Dans l'exemple illustré sur la figure 3, la première machine hydraulique 310 présente un premier orifice 312 et un deuxième orifice 314, le premier orifice 312 étant relié au premier orifice 212 du carter 210 (c’est-à-dire ici à l’orifice du carter 210 ayant la pression la plus élevée), et le deuxième orifice 314 étant relié au deuxième orifice 214 du carter 210 (c’est-à-dire à l’orifice du carter 210 ayant la pression la plus faible), La deuxième machine hydraulique 320 présente un premier orifice 322 et un deuxième orifice 324, le premier orifice 322 étant relié au deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et au deuxième orifice 214 du carter 210 (c’est-à-dire à l’orifice du carter 210 ayant la pression la plus faible), et le deuxième orifice 324 étant relié au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230, (c’est-à-dire son admission, et donc son orifice ayant la pression la plus élevée) via des conduits aménagés dans le carter. Dans ce mode de réalisation, la première machine hydraulique 310 présente une cylindrée C1 supérieure à la cylindrée C2 de la deuxième machine hydraulique 320. Un tel mode de réalisation est qualifié d’élévateur à 3 lignes et retour commun. La première machine hydraulique 310 et/ ou la deuxième machine hydraulique 320 peuvent par exemple présenter des cylindrées fixes ou variable. A titre d’exemple, l’une peut présenter une cylindrée fixe et l’autre une cylindrée variable, ou les deux peuvent présenter une cylindrée fixe, ou les deux peuvent présenter une cylindrée variable. L’utilisation d’au moins une machine hydraulique à cylindrée variable permet de faire varier le rapport d’amplification ou d’élévation de pression en faisant varier le rapport de cylindrée entre la première machine hydraulique 310 et la deuxième machine hydraulique 320. Le système peut alors par exemple comprendre un contrôleur adapté pour piloter la variation du rapport de cylindrée et donc la variation du rapport d’élévation de pression en fonction d’une consigne ou de conditions de fonctionnement.

[0072] La première machine hydraulique 310 et la deuxième machine hydraulique 320 sont typiquement identiques ou similaires en tout point et non pas symétriques, le cas échéant sauf la cylindrée. La première machine hydraulique 310 et la deuxième machine hydraulique 320 présentent typiquement chacune une seule sortie d’arbre, ces deux sorties d’arbre étant reliées mécaniquement.

[0073] En fonctionnement, l’élévateur de pression 300 est alimenté par la source d’énergie hydraulique 100. Une pression élevée est ainsi appliquée à l’admission 312 de la première machine hydraulique 310. Cette dernière réalise une fonction d’entrainement en rotation de la deuxième machine hydraulique 320. La deuxième machine hydraulique est alimentée par le refoulement de la première machine hydraulique 310. Or, du fait des différences de cylindrée, la deuxième machine hydraulique 320 va alors délivrer une pression supérieure, que l'on qualifie de très haute pression, pour alimenter la machine hydraulique primaire 230. Dans ce mode de réalisation, l’élévation de pression dépend donc notamment du rapport entre les cylindrées C1 et C2.

[0074] Plus généralement, l’élévateur de pression 300 permet ainsi de prélever un débit Q1 et une pression P1 à un orifice du carter 210, ici le premier orifice 212 du carter 210, et délivrer un débit Q2 et une pression P2 à l’admission de la machine hydraulique 230 (ici son premier orifice 232), tels que Q2 < Q1 et P2 > P1.

[0075] Dans l'exemple illustré sur la figure 4, le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 et le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 sont tous deux reliés au premier orifice 212 du carter 210 (c’est- à-dire ici à l’orifice du carter 210 ayant la pression la plus élevée).

[0076] Le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 est relié au deuxième orifice 214 du carter 210 (c’est-à-dire à l’orifice du carter 210 ayant la pression la plus faible),

[0077] Le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 est relié au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230, (c’est-à-dire son admission, et donc son orifice ayant la pression la plus élevée) via des conduits aménagés dans le carter. Un tel mode de réalisation est qualifié d’élévateur à 3 lignes et alimentation commune.

[0078] Dans ce mode de réalisation, la première machine hydraulique 310 peut présenter typiquement une cylindrée C1 égale ou sensiblement égale à la cylindrée C2 de la deuxième machine hydraulique 320.

[0079] En fonctionnement, l'élévateur de pression 300 est alimenté par la source d'énergie hydraulique 100. Une pression élevée est ainsi appliquée à l'admission 312 de la première machine hydraulique 310. Cette dernière réalise une fonction d'entrainement en rotation de la deuxième machine hydraulique 320. La deuxième machine hydraulique 320 est également alimentée par la source d'énergie hydraulique 100 ; elle va donc réaliser une fonction d'amplification de la pression.

[0080] Comme pour le mode de réalisation précédent, l’élévateur de pression 300 permet ainsi de prélever un débit Q1 et une pression P1 à un orifice du carter 210, ici le premier orifice 212 du carter 210, et délivrer un débit Q2 et une pression P2 à l’admission de la machine hydraulique 230 (ici son premier orifice 232), tels que Q2 < Q1 et P2 > P1 .

[0081] Plus généralement, l’élévateur de pression 300 permet de transformer la haute pression à l’admission du carter 210 en une très haute pression à l’admission de la machine hydraulique primaire 230.

[0082] Dans le système selon l'invention, comme indiqué précédemment, la liaison entre la machine hydraulique primaire 230 et la deuxième machine hydraulique 320 est formée par des conduits aménagés dans le carter 210 de l'organe d'entrainement 200. Une telle structure permet ainsi de cantonner la zone de très haute pression à un espace réduit interne au carter 210, et d'éviter une élévation de pression dans l'ensemble du circuit.

[0083] La structure proposée permet ainsi de réaliser une élévation de la pression fournie à la machine hydraulique primaire 230, sans nécessiter de sur dimensionner les différents composants du circuit hydraulique.

[0084] Cette fonction peut notamment être mise en œuvre ponctuellement, par exemple pour un franchissement d'obstacle. L'élévateur de pression 300 peut alors être sélectivement activé lorsque des conditions sont satisfaites.

[0085] La figure 5 représente schématiquement une variante de l'invention dans laquelle l'élévateur de pression 300 est réalisé par une première machine hydraulique 310 et une deuxième machine hydraulique 320 liées en rotation, dans lesquelles les conduites d'alimentation et de refoulement de la première machine hydraulique 310 et les conduites d'alimentation et de refoulement de la deuxième machine hydraulique 320 sont, par défaut, isolées les unes par rapport aux autres. Un tel élévateur de pression peut être nommé « élévateur 4 lignes » pour le distinguer des autres variantes d'élévateurs de pression décrits qui comprennent elles « 3 lignes » ; on distingue notamment l'élévateur « 3 lignes avec alimentation commune » tel que représenté sur la figure 4 et l'élévateur de pression « 3 lignes avec retour commun » tel que sur les figures 3 et 6 à 9.

[0086] Dans l'exemple illustré sur la figure 5, des valves permettent le passage ou non de fluide dans les conduits en fonction de l'activation ou non de l'élévateur de pression. Cela permet d'activer ou non l'élévateur de pression dans un sens de rotation ou dans l'autre soit en traction soit en retenu (par exemple pour un engin équipé d'un système selon l'invention).

[0087] La première machine hydraulique 310 présente un premier orifice 312 et un deuxième orifice 314, le premier orifice 312 est relié au conduit joignant le premier orifice 212 du carter 210 au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 au niveau d'une jonction hydraulique A. Le deuxième orifice 314 est relié au conduit joignant le deuxième orifice 214 du carter 210 au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 au niveau d'une jonction hydraulique B.

[0088] La deuxième machine hydraulique 320 présente un premier orifice 322 et un deuxième orifice 324, le premier orifice 322 est relié au conduit joignant le deuxième orifice 214 du carter 210 au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 au niveau d'une jonction hydraulique D. Le deuxième orifice 324 est relié au conduit joignant le premier orifice 212 du carter 210 au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 au niveau d'une jonction hydraulique C.

[0089]Une valve 243 est positionnée entre le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 et la jonction hydraulique A.

[0090] Une valve 245 est positionnée entre le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et la jonction hydraulique B.

[0091] Une valve 247 est positionnée entre le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 et la jonction hydraulique C. [0092] Une valve 249 est positionnée entre le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 et la jonction hydraulique D.

[0093]Une valve 251 est positionnée sur le conduit joignant le premier orifice 212 du carter 210 au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 entre la jonction A et la jonction C.

[0094]Une valve 253 est positionnée sur le conduit joignant le deuxième orifice 214 du carter 210 au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 entre la jonction D et la jonction B.

[0095] Chacune de ces valves 243, 245, 247, 249, 251 et 253 peut être pilotées pour passer d'un état passant à un état non-passant ou d'un état non-passant à un état passant. Ainsi, les valves 243, 245, 247, 249, 251 et 253 permettent d'isoler ou non la première machine hydraulique 310 et/ou la deuxième machine hydraulique 320 l'une par rapport à l'autre et l'une et/ou l'autre par rapport à la machine hydraulique primaire 230.

[0096] On note que le système peut présenter un nombre plus réduit de valves. Ainsi, le système comprend les valves 251 et 253, ainsi qu'au moins une paire de valves parmi les paires de valves 243 et 245 d'une part, et 247 et 249 d'autre part.

[0097]Ces valves 243, 245, 247, 249, 251 et 253 peuvent être pilotées hydrauliquement ou électriquement de l'intérieur ou de manière externe au carter 210.

[0098] Nous décrivons maintenant un exemple de fonctionnement en traction, dans un sens de circulation que l'on peut qualifier de marche avant.

[0099]0n considère une situation initiale dans laquelle l'élévateur de pression 300 est désactivé (par exemple par l'utilisateur ou l'unité de contrôle du système en fonction de données captées). Ainsi, la valve 251 et la valve 253 sont passantes. Les valves 243, 245, 247 et 249 sont non-passantes.

[0100] Dans ce cas, le premier orifice 212 du carter 210 est alimenté par la source de pression 100 et définit donc l'admission haute pression, tandis que le deuxième orifice 214 du carter 210 définit le refoulement basse pression. La machine hydraulique primaire 230 présente un fonctionnement de moteur en mode traction sans élévation de pression. D'ailleurs le fluide ne circule pas dans l'élévateur de pression 300.

[0101] Lorsque l'élévateur de pression 300 est activé (par exemple par l'utilisateur ou l'unité de contrôle du système en fonction de données captées), les valves 251 et 253 sont basculées en configuration non-passantes alors que les valves 243, 245, 247 et 249 sont passantes.

[0102]Comme précédemment, le premier orifice 212 du carter 210 est alors alimenté par la source de pression 100 et définit donc l'admission haute pression, tandis que le deuxième orifice 214 du carter 210 définit le refoulement basse pression. Néanmoins, dans ce cas la valve 251 étant non-passante, et la valve 243 étant passante, le fluide haute pression au lieu de se diriger vers le premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230, se dirige vers le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310. Le deuxième orifice 214 du carter 210 étant relié à la basse pression et la valve 253 étant dans une configuration non-passante alors que la valve 245 est dans une configuration passante, la basse pression s'établie dans la ligne allant du deuxième orifice 214 du carter 210 en passant par la jonction hydraulique B et jusqu'au deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310.

[0103] La différence de pression aux bornes de la première machine hydraulique 310 génère un mouvement de rotation de cette première machine hydraulique 310. La deuxième machine hydraulique 320, étant solidaire en rotation de la première machine hydraulique 310, va fonctionner en pompe pour générer une différence de pression à ses bornes de telle manière à générer une très haute pression (c'est-à-dire une pression supérieure à la pression fournie par la source de pression au premier orifice 212 du carter 210) dans la ligne hydraulique allant du deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 jusqu'au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230, la valve 247 étant dans un état passant. Dans la ligne hydraulique allant du premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 la basse pression s'est établie, la valve 249 qui est sur cette ligne étant dans un état passant.

[0104] La différence de pression aux bornes de la machine hydraulique primaire 230 étant plus importante que lorsque l'élévateur de pression est désactivé l'organe 10 mis en rotation par la machine hydraulique primaire 230 peut exercer un couple plus important (par exemple pour permettre à l'engin équipé d'un tel dispositif de franchir un obstacle).

[0105]Nous décrivons maintenant un exemple de fonctionnement en retenue, dans le même sens de circulation que précédemment décrit que l'on peut qualifier de marche avant.

[0106] Lorsque l'élévateur de pression 300 est désactivé (par exemple par l'utilisateur ou l'unité de contrôle du système en fonction de données captées), la valve 251 et la valve 253 sont passantes. Les valves 243, 245, 247 et 249 sont non-passantes.

[0107] Dans ce cas, la machine étant dans un mode de retenue (par exemple ce que l'on appelle le freinage hydrostatique) bien que la machine soit en marche avant (par exemple entraîné par son inertie) le circuit hydraulique vise à créer un couple résistant opposé au sens de rotation de l'organe 10. Dans ce cas le deuxième orifice 214 du carter 210 est à la haute pression, tandis que le premier orifice 212 du carter 210 est à la basse pression. Du fait de la retenue, la machine hydraulique primaire 230 présente un fonctionnement de pompe sans élévation de pression due à l'élévateur de pression 300, dans lequel le fluide ne circule pas.

[0108] Lorsque de l'élévateur de pression 300 est activé (par exemple par l'utilisateur ou l'unité de contrôle du système en fonction des données captées), les valves 251 et 253 sont non-passantes alors que les valves 243, 245, 247 et 249 sont passantes.

[0109] La machine hydraulique primaire 230 présente en retenue un fonctionnement en pompe et une très haute pression s'établie sur la ligne reliant le deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 au premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320, la valve 249 étant passante et la valve 253 étant dans un état non-passant. La ligne reliant le premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 au deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 est à basse pression (la valve 247 étant dans un état passant). La différence de pression aux bornes de la deuxième machine 320 génère un fonctionnement de celle-ci en moteur. La deuxième machine 320 qui est solidaire en rotation de première machine hydraulique 310 entraine cette dernière à travailler en pompe pour exercer la retenue de l'engin équipé d'un système selon l'invention par l'établissement d'une haute pression dans la ligne allant du deuxième orifice 314 de la machine 310, en passant dans la valve 245 qui est dans un état passant, par la jonction hydraulique B, par le deuxième orifice 214 du carter 210 (la valve 253 étant dans un état non passant) pour joindre la source de pression 100. La ligne allant du premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 passant par la valve 243 (qui est dans un état passant), par la jonction hydraulique A, par le premier orifice 212 du carter 210 et joignant la source de pression 100 étant à basse pression.

[0110] Le système est réversible, et présente un fonctionnement similaire dans un sens inversé correspondant typiquement à un fonctionnement en marche arrière, que ce soit en traction ou en retenue, avec l'élévateur de pression 300 engagé ou non.

[0111] Le mode de réalisation présenté est notamment avantageux du fait de sa symétrie structurelle qui permet de fonctionner indifféremment avec l'élévateur de pression 300 selon l'invention engagé ou désengagé en retenu et en traction en marche avant et en marche arrière.

[0112] La figure 6 représente schématiquement une variante de la figure 3 à laquelle des actionneurs tels que des valves ont été ajoutés pour piloter l'activation ou non de l'élévateur de pression 300. Comme dans la figure 3, il s'agit ici d'un élévateur à 3 lignes et retour commun.

[0113]Sur cette figure, le premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 est relié au premier orifice 212 du carter 210 via une soupape tarée 240, qui est passante dans le sens du premier orifice 212 du carter 210 vers le premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 lorsque la pression au premier orifice 212 du carter 210 dépasse une valeur de tarage.

[0114] Il est à noter que la soupape tarée 240 peut être aussi une soupape tarée pilotée, c'est-à-dire une soupape dont on peut commander l'ouverture par une commande extérieure, par exemple une commande hydraulique, pneumatique.

[0115]On représente également sur cette figure différents emplacements possibles pour une valve de pilotage permettent piloter l'activation ou non de l'élévateur de pression 300. On comprend que les différents emplacements indiqués peuvent être utilisés individuellement ou combinés dans un même mode de réalisation selon le pilotage souhaité.

[0116] Selon un premier exemple, le système comprend une valve 242 positionnée entre le premier orifice 212 du carter 210 et le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310, c'est-à-dire en amont de l'admission du moteur hydraulique de l'élévateur de pression selon le fonctionnement considéré. Ainsi, lorsque la valve 242 est non passante, l'élévateur de pression 300 n'est pas alimenté et est donc désengagé. Par désengagé, on entend ici que l'élévateur de pression 300 n'est pas fonctionnel, c'est-à-dire notamment que la différence de pression entre les deux orifices 232 et 234 de la machine hydraulique primaire 230 est égale à la différence de pression entre les deux orifices 212 et 214 du carter 210, aux pertes de charge près.

[0117] Selon un deuxième exemple, le système comprend une valve 244 positionnée entre le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 et le premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230. Lorsque la valve 244 est non passante, le refoulement de la deuxième machine hydraulique 320 est obturé, la première machine hydraulique 310 et la deuxième machine hydraulique 320 sont alors à cylindrée effective nulle.

[0118] Selon un troisième exemple, le système comprend une valve 246 positionnée entre le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 d'une part, et le deuxième orifice du carter 214 et le deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 d'autre part. Cette valve 246 est alors typiquement utilisée conjointement à l'une des valves 242 et/ou 244 décrite précédemment. La valve 246 est alors passante lorsque l'élévateur de pression 300 est engagé. La valve 246 et le cas échéant l'une et/ou l'autre des valves 242 et/ou 244 est non passante lorsque l'élévateur de pression 300 est désengagé.

[0119] La figure 7 présente un exemple de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention. On représente sur cette figure les différents éléments permettant un fonctionnement du système dans les deux sens de rotation de la machine hydraulique primaire 230, que ce soit en mode traction ou en retenue. La particularité et l'intérêt d'un tel circuit est qu'il permet d'offrir à l'utilisateur un fonctionnement dit en 4 quadrants avec un élévateur de pression qui n'a pas une un schéma symétrique. Dans cet exemple de réalisation, l'élévateur de pression 300 est un du type à 3 lignes et retour commun similaire à celui déjà décrit en référence à la figure 3.

[0120] Dans l'exemple illustré, différentes valves de pilotages sont intégrées de manière à piloter la mise en service ou non de l'élévateur de pression 300. Ces différentes valves de pilotage que l'on décrit ci-après peuvent être intégrées ou non dans le carter 210.

[0121] Les valves de pilotage peuvent par exemple être configurées de manière à mettre en service l'élévateur de pression lorsque la différence de pression entre le premier orifice 212 et le deuxième orifice 214 du carter 210 dépasse une valeur seuil, et le désengager lorsque la différence de pression entre le premier orifice 212 et le deuxième orifice 214 du carter 210 est en dessous de ladite valeur seuil. Un tel type d'engagement correspond par exemple à un franchissement d'obstacle. En variante, les valves de pilotage peuvent par exemple être configurées de manière à désengager l'élévateur de pression lorsqu'un débit de fluide à l'orifice du carter 210 formant l'admission en fluide dépasse une valeur seuil de débit, ce qui traduit un déplacement à vitesse élevée. En alternative ou en complément, le système peut comprendre un capteur de vitesse de rotation de l'organe 10 ou d'un essieu entraîné par la machine hydraulique primaire 230 associé à un contrôleur tel qu'une unité de contrôle électronique ou ECU (selon l'acronyme couramment utilisé) de telle manière que les valves de pilotages sont alors pilotées pour désengager l'élévateur de pression lorsque la vitesse mesurée par le capteur dépasse un certain seuil.

[0122] Le système tel que présenté comprend eux valves coupe circuit 410 et 420, que l'on désigne par première valve coupe circuit 410 et deuxième valve coupe circuit 420. Ces valves sont typiquement des valves du type tout ou rien, pouvant être passantes ou non. Il peut par exemple s'agit d'électrovannes qui sont passantes par défaut, c'est-à-dire en l'absence de pilotage, ou qui sont non passantes par défaut.

[0123] La première valve coupe circuit 410 est positionnée entre le premier orifice 212 du carter 210 et le premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230. La deuxième valve coupe circuit 420 est positionnée entre le deuxième orifice 214 du carter 210 et le deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230.

[0124] Le système comprend également deux valves tarées ou valves d'amplification, respectivement 430 et 440. Dans l'exemple illustré, ces valves 430 et 440 sont indépendantes. En variante, ces valves 430 et 440 peuvent être mécaniquement liées.

[0125] La première valve d'amplification 430 est typiquement une valve du type tiroir, adaptée pour sélectivement relier le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 soit au premier orifice 212 du carter 210, soit au deuxième orifice 214 du carter 210, typiquement à celui desdits orifices 212 et 214 ayant la pression la plus élevée. La première valve d'amplification 430 est par défaut dans une configuration non passante. Elle présente un tarage, de manière à ce qu'elle ne soit passante que lorsque la différence de pression entre le premier orifice 212 du carter 210 et le deuxième orifice 214 du carter 210 dépasse une valeur de tarage ou valeur d'engagement.

[0126] La deuxième valve d'amplification 440 est typiquement une valve du type tiroir, adaptée pour sélectivement relier le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 soit au premier orifice 212 du carter 210, soit au deuxième orifice 214 du carter 210, typiquement à celui desdits orifices 212 et 214 ayant la pression la plus faible. La deuxième valve d'amplification 440 est par défaut dans une configuration non passante. Elle présente un tarage, de manière à ce qu'elle ne soit passante que lorsque la différence de pression entre le premier orifice 212 du carter 210 et le deuxième orifice 214 du carter 210 dépasse ladite valeur de tarage ou valeur d'engagement.

[0127] Le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 est relié au premier orifice 232 et au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 par un sélecteur de haute pression 450, adapté pour relier le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 à l'orifice de la machine primaire 230 présentant la pression la plus élevée.

[0128] Cette structure du système permet un fonctionnement réversible, comme on le décrit ci-après.

[0129] On décrit un premier mode de fonctionnement du système, correspondant à un mode de traction selon un premier sens de circulation que l'on peut qualifier de marche avant. Dans ce mode de réalisation, le premier orifice 212 du carter 210 est alimenté par la source d'énergie hydraulique 100 et définit donc l'admission haute pression, tandis que le deuxième orifice 214 du carter 210 définit le refoulement basse pression. La machine hydraulique primaire 230 présente un fonctionnement de moteur. Les valves coupe circuit 410 et 420 sont passantes ; la machine hydraulique primaire 230 est donc alimentée directement par la source d'énergie hydraulique 100. Lorsque la différence de pression entre le premier orifice 212 du carter 210 et le deuxième orifice 214 du carter 210 est inférieure à la valeur de tarage ou valeur d'engagement, l'élévateur de pression 300 est désengagé.

[0130]Lorsque la différence de pression entre le premier orifice 212 du carter 210 et le deuxième orifice 214 du carter 210 dépasse la valeur de tarage, les valves d'amplification 430 et 440 sont actionnées. Le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 est alors relié au premier orifice 212 du carter 210, tandis que le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 sont reliés au deuxième orifice 214 du carter 210. La valve coupe circuit 410 est alors basculée de manière à ne plus être passante. Cette configuration est représentée sur la figure 8.

[0131] Dans cette configuration, on retrouve alors le fonctionnement présenté en référence à la figure 3 ; le sélecteur de haute pression 450 assure que la pression délivrée par la deuxième machine hydraulique 320 est délivrée à l'admission de la machine hydraulique primaire 230, c'est-à-dire ici son premier orifice 232. La pression P2 est isolée du circuit hydraulique du fait du basculement de la valve coupe circuit 410 dans sa configuration non passante.

[0132] Les valves coupe circuit 410 et 420 sont ensuite pilotées pour basculer dans leur configuration passante lorsque la différence de pression entre le premier orifice 212 du carter 210 et le deuxième orifice 214 du carter 210 repasse en dessous de la valeur de tarage ou valeur d'engagement, ou par exemple lorsque le débit au premier orifice 212 du carter 210 ou au deuxième orifice 214 du carter 210 dépasse une valeur seuil, ou encore lorsque la vitesse de rotation de la machine hydraulique primaire 230 dépasse une valeur seuil, ce qui vient désengager l'élévateur de pression 300.

[0133] Dans une situation de fonctionnement dans le même sens mais en cas de freinage ou de retenue, les branches haute pression et basse pression du circuit hydraulique s'inversent.

[0134] La branche haute pression du circuit s'établit au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230, qui est donc relié au deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 via le sélecteur de haute pression 450.

[0135]Si la différence de pression entre le premier orifice 212 du carter 210 et le deuxième orifice 214 du carter 210 est inférieure à la valeur de tarage ou valeur d'engagement, les valves d'amplification 430 et 440 sont non passantes, et l'élévateur de pression est désengagé.

[0136]Si la différence de pression entre le premier orifice 212 du carter 210 et le deuxième orifice 214 du carter 210 est supérieure ou égale à la valeur de tarage ou valeur d'engagement, les valves d'amplification 430 et 440 sont passantes. Le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 est alors relié au deuxième orifice 214 du carter 210, tandis que le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 sont reliés au premier orifice 212 du carter 210. La valve coupe circuit 420 est alors basculée de manière à ne plus être passante. Cette configuration est représentée sur la figure 9.

[0137] Dans ce fonctionnement, la première machine hydraulique 310 est alimentée par la pression PI au deuxième orifice 214 du carter 210. Elle entraine la deuxième machine hydraulique 320, qui délivre une pression P2 telle que P2 > PI à son deuxième orifice 324 du fait du rapport entre les cylindrées de ces deux machines hydrauliques 310 et 320. Cette pression P2 est appliquée au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230, ce qui accentue l'effet de retenue. Cette pression P2 est isolée du reste du circuit hydraulique du fait du basculement de la valve coupe circuit 420 dans sa configuration non passante.

[0138] Le système tel que présenté est entièrement réversible, et peut donc également fonctionner en sens inverse pour par exemple un entrainement en marche arrière, que ce soit en traction ou en retenue, avec ou sans engagement de l'élévateur de pression 300.

[0139] La figure 10 présente un autre exemple de système selon un aspect de l'invention.

[0140] Dans ce mode de réalisation, l'élévateur de pression 300 est associé à une pluralité de valves et d'organes permettant d'assurer une mise en service automatique de l'élévateur de pression 300 lorsque la pression dans le circuit hydraulique dépasse une valeur seuil de pression.

[0141] Dans ce mode de réalisation, l'élévateur de pression 300 présente une structure similaire à celui déjà décrit en référence notamment à la figure 3.

[0142] Dans ce mode de réalisation, les valves 410 et 420 (présentées précédemment sur les figures 7, 8 et 9) sont remplacées par des clapets anti retour tarés avec des chambres pilotées. [0143] Le premier orifice 212 et le second orifice 214 du carter 210 sont reliés en parallèle à un sélecteur haute pression 460 et à un sélecteur basse pression 470.

[0144] Le sélecteur basse pression 470 est relié au deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et au premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320.

[0145] Le sélecteur haute pression 460 est relié à une valve de pilotage 480, ainsi qu'à une soupape de séquence 485 et à une première restriction 488. La première restriction 488 est reliée à une soupape de décharge 490 adaptée pour réaliser une décharge lorsque la pression dépasse une valeur seuil de décharge, et est également reliée à une ligne de pilotage hydraulique de la soupape de séquence 485, ainsi qu'à une ligne de pilotage hydraulique de la valve de pilotage 480 via une seconde restriction 492.

[0146] La soupape de séquence 485 relie le sélecteur haute pression 460 au premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 de l'élévateur de pression 300.

[0147] La valve de pilotage 480 est reliée d'une part aux chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420, et d'autre part au second orifice 324 de la seconde machine hydraulique 320.

[0148] Le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 est également relié au sélecteur haute pression 450 et à un limiteur de pression 495. Le sélecteur haute pression 450 est relié aux deux orifices 232 et 234 de la machine hydraulique primaire 230. Il est adapté pour relier le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 à l'orifice de la machine primaire 230 présentant la pression la plus élevée.

[0149] La valve de pilotage 480 est configurée pour sélectivement relier les chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420 soit au sélecteur haute pression 460, soit au sélecteur haute pression 450 relié au deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320. Par défaut, la valve de pilotage 480 relie les chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420 au deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320. Lorsque la pression au niveau du sélecteur haute pression 460 dépasse d'un certain seuil (déterminé par la raideur du moyen de rappel élastique de la valve de pilotage 480) la valeur de la pression au niveau de la seconde restriction 492 du côté de la chambre de pilotage 480, cette dernière bascule dans sa configuration dans laquelle elle relie les chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420 au sélecteur haute pression 460.

[0150] La soupape de séquence 485 est par défaut non passante. Elle devient passante lorsque la différence entre la pression à son admission et la pression délivrée à sa ligne de pilotage en sortie de la première restriction 488 dépasse une valeur seuil de séquence. Cette valeur seuil de séquence est atteinte lorsque la soupape de décharge 490 devient passante (car alors un débit passe dans la première restriction 488 créant ainsi une différence de pression à ses bornes la pression la plus faible étant à la borne reliée à la soupape de décharge 490). La soupape de décharge 490 détermine ainsi par son tarage (typiquement au moyen d'un ressort taré) la valeur de pression à partir de laquelle la soupape de séquence est engagée, et ainsi la valeur de pression à partir de laquelle l'élévateur de pression 300 est alimenté. Le tarage de la soupape de décharge 490 peut être réglable ou fixe.

[0151]On décrit à présent un premier mode de fonctionnement de ce système, correspondant à un mode de fonctionnement dans un premier sens de fonctionnement, sans élévation de pression. Ce mode de fonctionnement correspond à la configuration présentée sur la figure 10.

[0152] La source d'énergie hydraulique 100 délivre une pression d'alimentation PI au premier orifice 212 du carter 210.

[0153] Le sélecteur haute pression 460 relie alors la valve de pilotage 480, la première restriction 488 et la soupape de séquence 485 au premier orifice 212 du carter 210. Le sélecteur basse pression 470 relie le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 au deuxième orifice 214 du carter 210. [0154] La pression PI telle que considérée ici est inférieure à la pression de tarage de la soupape de décharge 490. La soupape de séquence 485 est dans sa configuration non passante.

[0155] La valve de pilotage 480 est dans sa configuration par défaut. Elle relie les chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420 au deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320, au limiteur de pression 495 et au sélecteur haute pression 450.

[0156] L'élévateur de pression 300 n'est ainsi pas mis en fonctionnement.

[0157] La pression PI délivrée par la source de pression 100 alimente la machine hydraulique primaire 230 via son premier orifice 232. De plus, la pression PI pilote les chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420 via le sélecteur haute pression 450. Le clapet anti retour taré 420 est ainsi passant, de manière à permettre le refoulement de la machine hydraulique primaire 230 vers le deuxième orifice 214 du carter 210.

[0158] On décrit à présent en référence à la figure 11 un deuxième mode de fonctionnement de ce système, correspondant à un mode de fonctionnement dans un premier sens de fonctionnement, avec élévation de pression. On décrit ci-après les différences avec le premier mode de fonctionnement.

[0159] Dans ce deuxième mode de fonctionnement, la source d'énergie hydraulique 100 délivre une pression PI, supérieure à la pression de tarage de la soupape de décharge 490.

[0160] La soupape de décharge 490 est ainsi passante, et décharge l'excédent de pression dans le réservoir R, un débit de fluide passe donc dans cette soupape 490. Ce débit de fluide génère une perte de charge dans la première restriction 488 et donc une différence de pression à ses bornes (la pression la plus faible étant au niveau de la soupape de décharge 490).

[0161] La soupape de séquence 485 bascule alors dans sa configuration passante lorsque la différence entre la pression à son admission et sa pression de pilotage dépasse la valeur de tarage appliquée par un élément de rappel, typiquement de l'ordre de quelques bars, par exemple 4 bars. [0162] De même, la valve de pilotage 480 bascule dans sa configuration dans laquelle elle relie les chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420 au sélecteur haute pression 460 lorsque la différence de pression entre la pression PI délivrée par la source d'énergie hydraulique 100 et la pression de pilotage au niveau de la seconde restriction 492 dépasse une valeur de tarage appliquée par le moyen de rappel élastique à la valve de pilotage 480, typiquement de l'ordre de quelques bars, par exemple 4 bars.

[0163] L'élévateur de pression 300 est alimenté via le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310. Cette dernière fonctionne en moteur, et entraine en rotation la deuxième machine hydraulique 320 dont l'admission 322 est reliée au refoulement 314 de la première machine hydraulique 310. Comme déjà décrit précédemment, du fait du rapport entre les cylindrées Cl et C2 de la première machine hydraulique 310 et de la deuxième machine hydraulique 320, la pression délivrée par la deuxième machine hydraulique 320 à son deuxième orifice 324 est une pression P2 telle que P2 > PI. Le limiteur de pression 495 définit une pression maximale P2max, au-delà de laquelle l'excédent de pression est renvoyé dans la ligne de retour du circuit hydraulique.

[0164] La pression P2 alimente la machine hydraulique primaire 230 via le sélecteur haute pression 450. Ce dernier est dans la configuration reliant le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 du fait de la montée en pression, comme décrit précédemment.

[0165] Le clapet anti retour taré 410 est non passant, sa chambre pilotée étant à la pression PI alors que la pression P2 est appliquée au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230.

[0166]La machine hydraulique primaire 230 refoule le débit qui l'alimente via son deuxième orifice 234 vers le second orifice 214, ce débit passant par le clapet anti retour taré 420 qui est lui passant du fait de la pression PI appliquée à sa chambre pilotée. [0167]On comprend donc ici que lorsque la pression délivrée par la source d'énergie hydraulique 100 dépasse une valeur seuil de pression le système proposée bascule automatiquement dans un mode de fonctionnement mettant en service l'élévateur de pression 300.

[0168] Lorsque la pression délivrée par la source d'énergie hydraulique 100 diminue et repasse en dessous de ladite valeur seuil de pression, le système bascule dans son premier mode de fonctionnement comme décrit précédemment.

[0169] Le système tel que présenté est réversible. Ainsi, les deux modes de fonctionnement décrits en référence aux figures 10 et 11 peuvent également s'appliquer pour un fonctionnement en sens inverse, le sélecteur haute pression 450, le sélecteur haute pression 460 et le sélecteur basse pression 470 permettent une inversion du système en conservant un principe de fonctionnement inchangé.

[0170] Le système tel que proposé permet également un fonctionnement en freinage hydrostatique ou en retenue. Un tel fonctionnement est représenté sur les figures 12 et 13, présentant respectivement les cas dans lesquels l'élévateur de pression 300 n'est pas engagé, et dans lesquels l'élévateur de pression 300 est engagé.

[0171]On retrouve dans la figure 12 une configuration similaire à celle déjà décrite en référence à la figure 10, mais dans laquelle les branches haute pression et basse pression du circuit hydraulique sont inversées. Dans un fonctionnement en retenue ou en freinage, la machine hydraulique primaire 230 présente un fonctionnement en pompe ; son orifice d'admission 232 est à basse pression, tandis que son orifice de refoulement 234 est à haute pression. De même, le premier orifice 212 du carter 210 est à une basse pression, et le deuxième orifice 214 du carter 214 est à haute pression. Le fonctionnement du système par rapport à celui déjà décrit en rapport à la figure 10 demeure inchangé. Le sélecteur haute pression 450, le sélecteur haute pression 460 et le sélecteur basse pression 470 assurent une inversion des liaisons hydrauliques pour conserver un fonctionnement tel que déjà décrit en référence à la figure 10. [0172] Plus précisément, dans ce mode de fonctionnement, la source d'énergie hydraulique 100 ne délivre plus de puissance. La machine hydraulique primaire 230 réalise une fonction de pompe hydraulique. Elle délivre un débit sous pression qui est appliquée aux chambres pilotées des clapets anti retour tarés 410 et 420 via le sélecteur haute pression 450 de manière à ce qu'ils soient passant.

[0173] Le sélecteur haute pression 460 et le sélecteur basse pression 470 assurent que la ligne haute pression soit reliée notamment à la première restriction 488. Tant que la pression demeure inférieure à la pression de tarage de la soupape de décharge 490, l'élévateur de pression 300 est désengagé comme déjà décrit en référence à la figure 10.

[0174] La figure 13 présente une configuration pour un fonctionnement en retenue avec l'élévateur de pression 300 en service. Comme déjà décrit en référence à la figure 11, la mise en service de l'élévateur de pression est réalisée dès lors que la pression au niveau de la soupape de décharge 490 dépasse sa pression de tarage, et que la différence entre la pression à l'admission de la soupape de séquence 485 et la pression entre la première restriction 488 et la seconde restriction 492 dépasse la valeur de tarage définie par le moyen de rappel élastique de la soupape de séquence 485.

[0175] La soupape de séquence 485 devient alors passante, ce qui permet la mise en rotation de la première machine hydraulique 310 et de la deuxième machine hydraulique 320 de l'élévateur de pression 300 en venant permettre une circulation de fluide au premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310. La valve 480 change de position pour relier la plus haute pression système PI, à la chambre pilote de clapets pilotés 410 et 420

[0176]De manière transitoire, la première machine hydraulique 310 est entraînée en rotation en aspirant l'huile depuis son orifice 312 et en refoulant cette huile à l'orifice 314. Celle-ci en fonctionnement moteur entraine en rotation la deuxième machine hydraulique 320 qui elle se met à fonctionner en pompe refoulant son huile sur l'orifice 324. Ce refoulement entraine l'élévation de pression au niveau du deuxième orifice 234, le conduit au niveau de cet orifice voyant les deux machines hydrauliques 230 et 320 refoulant vers celui-ci en mode pompe. Le clapet 420 dont la chambre pilote a été mise à la plus haute pression système PI par le biais du sélecteur haute pression 460, se referme et devient non passant. Le clapet 410, est maintenu dans sa position passante grâce à la chambre pilote relié à la pression PI.

[0177] Du fait de la fermeture du clapet 420, la deuxième machine hydraulique 320 est ensuite alimentée via son deuxième orifice 324 par la pression délivrée par la machine hydraulique primaire 230. Elle entraine en rotation la première machine hydraulique 310 qui, du fait de sa cylindrée supérieure, réalise une fonction de freinage additionnel. Ce freinage va entrainer une élévation de pression au deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 (qui forme ici son admission), et donc au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230 (qui forme ici son refoulement), ce qui amplifie la différence de pression aux bornes de la machine hydraulique primaire 230 et donc l'effet de freinage ou de retenue.

[0178] Le fluide délivré par la première machine hydraulique 310 est ensuite acheminé via le sélecteur haute pression 460 vers le deuxième orifice 214 du carter 210.

[0179] Le fonctionnement en traction ou en retenue permet ainsi d'engager de manière automatique l'élévateur de pression 300 dès lors que la différence de pression aux bornes de la machine hydraulique primaire 230 dépasse une valeur seuil.

[0180]Comme pour le fonctionnement en traction, on comprend que le fonctionnement en freinage ou en retenue est réversible. Ainsi, les deux modes de fonctionnement décrits en référence aux figures 12 et 13 peuvent également s'appliquer pour un fonctionnement en sens inverse, le sélecteur haute pression 450, le sélecteur haute pression 460 et le sélecteur basse pression 470 permettent une inversion du système en conservant un principe de fonctionnement inchangé. [0181] En variante, la soupape de décharge 490 peut être une valve pilotée électriquement. Le tarage de la soupape de décharge 490 peut ainsi être contrôlé et modifié, et l'ouverture de la soupape de décharge 490 peut être pilotée. En variante on peut choisir que le tarage de la soupape de décharge 490 puisse être réglable par une action hydraulique ou mécanique.

[0182] En variante, la soupape de décharge 490 peut être relié à sa sortie avec un distributeur 2 position 2 orifices qui permet d'obstruer le lien vers une enceinte basse pression (carter ou réservoir) et d'empêcher toute activation de l'élévateur de pression 300 lorsque ce lien est coupé.

[0183] En variante, un distributeur 2 position 2 orifices peut être monté en parallèle de la soupape de décharge 490, de manière à permettre de forcer une mise en service de l'élévateur de pression 300 en forçant une fuite.

[0184]Comme décrit précédemment, l'ouverture de la soupape de décharge 490 pilote la mise en service de l'élévateur de pression 300. Ainsi, le pilotage de la soupape de décharge 490 par exemple à l'aide d'une commande électrique permet de piloter la mise en service de l'élévateur de pression 300.

[0185] La figure 14 présente un autre exemple de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention.

[0186] Contrai rement à la variante décrite précédemment en référence aux figures 10 à 13, cette variante est une variante pilotée par exemple à l'aide de commandes ou d'actionneurs électriques. Ainsi, la mise en service ou non de l'élévateur de pression 300 peut ici être choisie par un utilisateur ou via un contrôleur.

[0187] Dans ce mode de réalisation, on retrouve les valves 410 et 420 qui sont ici par exemple des électrovalves. On comprend que ce mode de réalisation n'est pas limitatif, et que les valves présentées comme des électrovalves, notamment les valves 410, 420 et/ou 500 peuvent être des valves à pilotage hydraulique, typiquement des tiroirs de cylindrée. [0188] Les orifices 212 et 214 du carter 210 sont chacun reliés d'une part au sélecteur basse pression 470, et d'autre part respectivement à l'une des valves 410 et 420.

[0189] La valve 410 permet de relier le premier orifice 212 du carter 210 ainsi que le sélecteur basse pression 470 soit au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230, soit au premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 de l'élévateur de pression 300. Dans sa configuration par défaut, la valve 410 relie le premier orifice 212 du carter 210 soit au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230.

[0190]La valve 420 permet de relier le deuxième orifice 214 du carter 210 ainsi que le sélecteur basse pression 470 soit au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230, soit au premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310 de l'élévateur de pression 300. Dans sa configuration par défaut, la valve 420 relie le deuxième orifice 214 du carter 210 soit au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230.

[0191] Le sélecteur basse pression 470 relie l'élévateur de pression 300, en particulier le deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 et le premier orifice 322 de la deuxième machine hydraulique 320 à l'orifice parmi le premier orifice du carter 212 et le deuxième orifice du carter 214 ayant la pression la plus faible. Le sélecteur basse pression 470 est également relié à un limiteur de pression 495 adapté pour réaliser une fonction de limitation de pression dans le circuit. Les deux orifices 232 et 234 de la machine hydraulique primaire 230 sont reliés au limiteur de pression 495 via un sélecteur haute pression 450 qui permet d'assurer une fonction de sécurité dans la branche très haute pression.

[0192]Un tiroir de sélection 500 permet de relier le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320 soit au premier orifice 232 soit au deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230, ce qui permet ainsi de sélectionner la borne de la machine hydraulique primaire 230 dont on veut élever la pression. [0193]On décrit à présent un premier mode de fonctionnement en référence à la figure 14, correspondant par exemple à un fonctionnement en traction en marche avant, sans mise en service de l'élévateur de pression 300.

[0194] La source d'énergie hydraulique 100 délivre une pression d'alimentation PI au premier orifice 212 du carter 210.

[0195] La valve 410 et la valve 420 sont dans leur configuration par défaut. La pression PI alimente ainsi le premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230. Le fluide au refoulement 234 de la machine hydraulique primaire 230 passe par la valve 420 pour atteindre le deuxième orifice 214 du carter 210.

[0196] L'élévateur de pression 300 est relié au deuxième orifice 214 du carter 210 et n'est pas alimenté. La machine hydraulique primaire 230 est ainsi alimentée directement par la source d'énergie hydraulique 100.

[0197]On décrit à présent un deuxième mode de fonctionnement en référence à la figure 15, correspondant par exemple à un fonctionnement en traction en marche avant, avec mise en service de l'élévateur de pression 300.

[0198] Dans ce mode de fonctionnement, la commande de la valve 410 est actionnée. La pression PI délivrée par la source d'énergie hydraulique 100 alimente ainsi le premier orifice 312 de la première machine hydraulique 310. Cette dernière présente un fonctionnement de moteur, et entraine en rotation la deuxième machine hydraulique 320. Cette dernière est alimentée via le refoulement de la première machine hydraulique 320, et du fait du rapport entre les cylindrées, peut délivrer une pression P2 > PI.

[0199] La pression P2 est appliquée au premier orifice 232 de la machine hydraulique primaire 230 via le tiroir de sélection 500 dont la commande est actionnée. Le refoulement de la machine hydraulique primaire 230 passe par son deuxième orifice 234, et via la valve 420. L'excédent de fluide issu du deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310 de l'élévateur de pression 300 dans le circuit passe par le sélecteur basse pression 470 pour atteindre le deuxième orifice 214 du carter 210. [0200] On comprend ainsi que l'engagement de l'élévateur de pression se fait par l'activation de la valve 410. A l'inverse, on peut désengager l'élévateur de pression 300 en cessant de piloter la valve 410.

[0201] Le système présenté peut également réaliser une fonction de retenue ou de freinage. On détaille ce fonctionnement en référence à la figure 16.

[0202] Dans un tel fonctionnement, la machine hydraulique primaire 230 est entraînée en rotation ; elle présente donc un fonctionnement de pompe. Elle délivre une pression PI à son deuxième orifice 234, qui est refoulé via la valve 420 par le deuxième orifice 214 du carter 210.

[0203] Le tiroir de sélection 500 est actionné de manière à ce que l'orifice 324 de l'élévateur de pression soit relié à l'orifice 232 de la machine hydraulique primaire de manière à ce que la partie pompe de l'élévateur de pression débite à l'orifice 232 par lequel est alimenté la machine hydraulique primaire 230.

[0204] Pour un fonctionnement en retenue, la fonction d'élévation de pression peut être engagée en pilotant la valve 420 et en ramenant le tiroir de sélection 500 dans sa configuration par défaut. Une telle configuration est présentée sur la figure 17.

[0205] La valve 420 obture ainsi le refoulement par le deuxième orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230. Le débit passe par le tiroir de sélection 500 pour alimenter la seconde machine hydraulique 320 par le deuxième orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320, qui fonctionne en moteur et entraine en rotation la première machine hydraulique 310. La première machine hydraulique 310 fonctionne alors en pompe, et du fait de la différence de cylindrée avec la deuxième machine hydraulique 320, amplifie la pression à l'orifice 324 de la deuxième machine hydraulique 320, et donc au refoulement au niveau de l'orifice 234 de la machine hydraulique primaire 230. Cette élévation de pression amplifie l'écart de pression aux bornes de la machine hydraulique primaire 230, et amplifie donc le couple de freinage ou de retenue.

[0206]Comme précédemment, le pilotage de la valve 420 permet de basculer dans un mode de fonctionnement sans élévation de pression. [0207] Le système tel que proposé est réversible, que ce soit en traction ou en retenue. Le fonctionnement est similaire au fonctionnement décrit en référence aux figures 14 à 17, avec inversion des branches haute pression et basse pression aux orifices 212 et 214 du carter 210.

[0208] La figure 18 présente un autre mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention.

[0209] On retrouve dans ce mode de réalisation différents éléments déjà décrits en référence notamment aux figures 10 à 13.

[0210] Dans ce mode de réalisation, l'élévateur de pression 300 est du type 4 lignes, comme déjà décrit notamment en référence à la figure 5.

[0211]Cette structure d'élévateur de pression 300 à 4 lignes nécessite de dupliquer la soupape de séquence 485. Ainsi, deux soupapes de séquence 485a et 485b sont respectivement reliées au premier orifice 312 et au deuxième orifice 314 de la première machine hydraulique 310, ces deux soupapes de séquence 485a et 485b présentant un fonctionnement identique à la soupape de séquence 485 décrite précédemment. Les deux soupapes de séquence 485a et 485b présentent typiquement un même tarage. Ce tarage peut être fixe, ou peut être modulable au moyen d'une commande, par exemple une commande électrique.

[0212] Le fonctionnement est essentiellement similaire à celui déjà décrit en référence notamment aux figures 10 à 13.

[0213] Lorsque la pression délivrée par la source d'énergie hydraulique 100 est inférieure à la pression de tarage de la soupape de décharge 490, les deux soupapes de séquence 485a et 485b ne sont pas passantes, et l'élévateur de pression 300 n'est donc pas mis en service.

[0214] La machine hydraulique primaire 230 est alimentée via les valves 410 et 420 qui sont passantes, soit du fait du sens de circulation du fluide, soit du fait du pilotage de leurs chambres pilotées.

[0215] Lorsque la pression délivrée par la source d'énergie hydraulique 100 est supérieure à la pression de tarage de la soupape de décharge 490, cette dernière devient passante et réalise une décharge dans le réservoir R. [0216] L'ouverture de la soupape de décharge 490 entraîne le passage d'un débit dans la restriction 488 créant ainsi une perte de charge générant une différence de pression à ses bornes ; la pression en aval de la restriction qui est la plus faible permet une ouverture des soupapes de séquence 485a et 485b qui sont alors passantes, de manière à permettre l'alimentation et le refoulement de fluide par la première machine hydraulique 310 de l'élévateur de pression 300. Comme déjà décrit précédemment, la première machine hydraulique 310 fonctionne alors en moteur pour entrainer la deuxième machine hydraulique 320 qui fonctionne en pompe, et qui peut délivrer une pression P2>P1 du fait du rapport des cylindrées entre la première machine hydraulique 310 et la deuxième machine hydraulique 320. La pression P2 est ensuite délivrée à la machine hydraulique primaire 230.

[0217] Le fonctionnement en mode freinage ou retenue est également similaire à celui déjà décrit en référence aux figures 12 et 13, à l'exception près que les deux soupapes de séquence 485a et 485b sont pilotées simultanément.

[0218] La figure 19 présente un autre mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention.

[0219]Cette variante est une variante pilotée, avec un élévateur de pression 300 du type 4 lignes.

[0220] De la même manière que pour les figures 14 à 17, dans ce mode de réalisation, on retrouve les valves 410 et 420 qui sont ici par exemple des électrovalves, et qui permettent de relier la machine hydraulique primaire 230 soit à la source d'énergie hydraulique 100, soit à l'élévateur de pression 300.

[0221] Le système peut ainsi isoler l'élévateur de pression 300, par exemple en le positionnant dans une boucle fermée afin que l'élévateur de pression 300 soit en configuration de roue libre.

[0222] Les valves 410 et 420 peuvent être pilotées de manière à ce que la source d'énergie hydraulique 100 alimente la première machine hydraulique 310 à une pression PI. Cette dernière entraine en rotation la deuxième machine hydraulique 320, et refoule une basse pression vers la source d'énergie hydraulique 100. La deuxième machine hydraulique 320 délivre une pression P2>P1 du fait du rapport entre les cylindrées de la première machine hydraulique 310 et de la deuxième machine hydraulique 320, qui alimente la machine hydraulique primaire 230. La deuxième machine hydraulique 320 forme alors un circuit fermé avec la machine hydraulique primaire 230, la très haute pression P2 est ainsi cantonnée dans le carter 210.

[0223] Le système proposé peut également présenter un fonctionnement en retenue ou en freinage, avec ou sans mise en service de l'élévateur de pression 300 via le pilotage des valves 410 et 420, de manière similaire notamment au mode de réalisation décrit en référence aux figures 16 et 17.

[0224] Le système tel que présenté dans les différents exemples permet ainsi de réaliser une élévation ou augmentation de la pression aux bornes de la machine hydraulique primaire 230 sans nécessiter un surdimensionnement du circuit hydraulique ou une élévation de la pression dans l'ensemble du circuit. L'élévateur de pression 300 tel que présenté permet d'obtenir une différence de pression entre les deux orifices 232 et 234 de la machine hydraulique primaire 230 qui soit supérieure à la différence de pression entre les deux orifices 212 et 214 du carter 210.

[0225] Une telle amplification locale de la pression dans le circuit permet ainsi d'obtenir les différents avantages suivants.

[0226] La machine hydraulique primaire 230 peut présenter une cylindrée inférieure pour un même couple délivré, sans pour autant contraindre de dimensionner l'ensemble du circuit hydraulique pour être soumis à une pression plus élevée. La capacité de franchissement est ainsi augmentée sans surdimensionnement du circuit.

[0227] Pour obtenir une même pression et avec une machine hydraulique primaire d'une cylindrée donnée, la source d'énergie hydraulique 100 peut alors être sous dimensionnée par rapport à un circuit dépourvu d'élévateur de pression 300. [0228] En outre, l'emploi d'une machine hydraulique primaire 230 en tant que moteur avec une cylindrée réduite présente un impact bénéfique en termes de rendements, que la fonction d'élévation de pression soit engagée ou non.

[0229] Le système tel que proposé peut par exemple être employé dans un engin, un véhicule, un engin de chantier, une machine agricole, ou tout autre équipement pouvant être équipé d'un organe d'entrainement hydraulique tel que proposé.

[0230] Par exemple, un tel engin peut être équipé d'un tel système pour tout ou partie des organes de déplacement, par exemple à chaque roue, ou sur un ou plusieurs essieux pour entrainer plusieurs roues d'un même essieu avec un unique système, par exemple l'essieu arrière uniquement, l'essieu avant uniquement, ou encore à chacune des roues de l'essieu avant ou sur chacune des roues de l'essieu arrière.

[0231] Un tel engin peut avoir un circuit permettant l'engagement automatique de l'élévateur de pression sur les organes de déplacement ou roues qui ont besoin d'un surplus de couple. Cette activation automatique peut par exemple être pilotée par une unité de contrôle électronique, qui peut par exemple déterminer l'activation sur la base de données captées sur la machine, ou être issue de la conception de la machine hydraulique qui le permet par un circuit hydraulique adéquat.

[0232] Un tel engin peut avoir un circuit permettant l'engagement commandé de l'élévateur de pression sur les roues qui ont besoin d'un surplus de couple. Cette commande étant faite par l'utilisateur.

[0233] En considérant une machine ou un engin comprenant plusieurs organes d'entrainement selon l'invention, l'activation des différents organes d'entrainement peut être faite de manière indépendante sur ou combinée pour engager l'élévation de pression sur tous les organes d'entrainement d'une même partie de la machine.

[0234] Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.

[0235] Il est également évident que toutes les caractéristiques décrites en référence à un procédé sont transposables, seules ou en combinaison, à un dispositif, et inversement, toutes les caractéristiques décrites en référence à un dispositif sont transposables, seules ou en combinaison, à un procédé.