Domaine de l’invention

La présente invention concerne notamment le domaine des produits de valeur, en particulier de la mode : que ce soit des vêtements ou des accessoires de mode, incluant l’horlogerie ou les articles de maroquinerie, et notamment l’ensemble des articles portables au poignet tels que les montres, bracelets et gourmettes, ou portables à l’épaule ou à la main tels que les sacs à main ou les serviettes.

Par produits de valeur, on entend également les véhicules automobiles y compris leurs clés ou badges d’ouverture et de démarrage, les instruments de musique, les œuvre d’art, etc. c’est- à-dire des produits manufacturés, unique ou à série limitée, dont la valeur marchande est supérieure à une valeur seuil prédéterminée.

La présente invention est de préférence mise en œuvre dans le domaine du luxe.

Que ce soit pour des raisons personnelles, pour des raisons de traçabilité ou des raisons de sécurité, il est connu de marquer des produits par un identifiant, par exemple avec un identifiant unique par produit, ou avec un identifiant unique par lot de produits.

L’identifiant est en général apposé sur le produit ou sur son emballage. Par « apposé », on entend toute technique permettant de solidariser l’identifiant avec le produit ou son emballage, par exemple par gravure, insertion, soudure, collage, etc.

La lecture ultérieure de l’identifiant permet généralement d’identifier le produit ou un élément de sa fabrication (par exemple la date de fabrication, le lieu de fabrication, etc.).

En règle générale, l’identifiant est apposé avant la mise sur le marché du produit, est indépendant du propriétaire de celui-ci. En outre, il existe des produits de valeurs non marqués par un identifiant.

La présente invention vise à résoudre ce problème en permettant de suivre à la fois un produit de valeur et son propriétaire. Selon un premier de ses objets, la présente invention concerne un système pour l’identification et le suivi du propriétaire actuel, unique, d’un produit de luxe, le système comprenant :

- un produit de luxe, auquel est attribué un identifiant enrôlé dans une première base de données, ledit identifiant du produit de luxe étant solidarisé avec ledit produit de luxe,

- un identifiant attribué au propriétaire actuel et enrôlé dans une deuxième base de données ;

- il existe une correspondance surjective entre l’identifiant du produit de luxe et l’identifiant du propriétaire actuel, et

- la deuxième base de données comprend un ensemble d’au moins un attribut associé à l’identifiant du propriétaire actuel.

Il est essentiellement caractérisé en ce que : au moins certains attributs sont regroupés par classe, chaque classe appartenant à un ensemble de classes prédéterminées, ledit ensemble comprenant au moins l’une des classes parmi :

- Une classe relative à la morphologie du propriétaire actuel ;

- une classe relative à la biométrie du propriétaire actuel ;

- une classe relative à l’état civil du propriétaire actuel ;

- une classe relative aux préférences sportives du propriétaire actuel ;

- une classe relative aux préférences musicales du propriétaire actuel ;

- une classe relative aux couleurs préférées du propriétaire actuel ;

- une classe relative aux goûts et préférences alimentaires du propriétaire actuel.

La correspondance surjective permet de garantir qu’un produit de luxe appartient à un unique propriétaire mais que ledit propriétaire unique peut posséder plusieurs produits de luxe, chaque produit de luxe étant identifié par un identifiant respectif.

On peut prévoir que l’identifiant du propriétaire actuel est solidarisé avec le produit de luxe.

On peut prévoir que la première base de données et la deuxième base de données sont les mêmes.

On peut prévoir que chaque attribut est associé à une valeur unique.

On peut prévoir qu’au moins un attribut comprend un ensemble de sous-attributs, chaque sous-attribut étant associé à une valeur unique. On peut prévoir en outre des moyens de contrôle d’au moins l’un parmi :

- l’identifiant du produit de luxe ;

- l’identifiant du propriétaire actuel ;

- la valeur d’au moins un attribut.

On peut prévoir en outre une puce électronique, solidaire du produit de luxe, ladite puce comprenant une mémoire dans laquelle est stockée au moins l’un parmi :

- L’identifiant du produit de luxe ;

- L’identifiant du propriétaire actuel du produit de luxe ;

- La valeur d’au moins un attribut.

On peut prévoir en outre des moyens d’émission d’un message dont l’objet correspond à la valeur d’au moins un attribut.

On peut prévoir que l’identifiant du propriétaire précédent au propriétaire actuel, ou l’identifiant de chaque propriétaire précédent au propriétaire actuel, est enregistré dans au moins une mémoire parmi :

- une mémoire de la première ou de la deuxième base de données,

- une mémoire de la puce électronique,

- une autre mémoire.

Selon un autre de ses objets, l’invention concerne une montre de luxe, pour un système selon l’invention, la montre comprenant un boîtier, un bracelet et une puce électronique, la puce électronique étant stockée dans le boîtier ou dans le bracelet et comprenant une mémoire dans laquelle sont stockées

- La valeur d’au moins un attribut pour le propriétaire actuel ;

Et au moins l’un parmi :

- L’identifiant du produit de luxe ;

- L’identifiant du propriétaire actuel du produit de luxe ;

- l’identifiant du propriétaire précédent au propriétaire actuel ;

- l’identifiant de chaque propriétaire précédent au propriétaire actuel.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées.

Descriptif des dessins [FIG. 1 ] illustre un mode de réalisation du système selon l’invention.

Description détaillée

La présente invention concerne tout produit de luxe.

Par produit de luxe, on entend tout objet ou produit manufacturé, artisanal ou industriel, individuel et cessible et dont le prix de vente est supérieur à une valeur seuil prédéterminée. En particulier, le produit de luxe est un accessoire de mode.

Par souci de concision, on ne décrira ici qu'un seul exemple dans lequel le produit de luxe est un accessoire de mode et en l’espèce une montre de luxe. Par concision également, la montre de luxe sera appelée « montre » 20.

Lors de la fabrication d'une montre, il est connu d'attribuer un identifiant à celle-ci, par exemple un numéro de série.

Dans une phase d'enrôlement, cet identifiant est enregistré dans une première base de données 30 en association avec la montre. Typiquement, la première base de données comprend un ensemble de lignes et de colonnes où chaque ligne correspond à une montre donnée et chaque colonne correspond à une caractéristique ou un ensemble de caractéristiques de la montre, par exemple la date de fabrication, le nom de l’ouvrier ou artisan principal, etc.

Dans ce cas, l'une des colonnes ou "champ" comprend un identifiant de la montre, par exemple un numéro de série.

Avant la mise sur le marché de la montre, l'identifiant de la montre est rendu solidaire de la montre. Par exemple, la solidarisation est mise en œuvre par une étape consistant à graver l'identifiant de la montre sur le boîtier de la montre.

Tout autre technique de solidarisation est applicable y compris par collage.

On notera que l’identifiant de la montre, solidaire de celle-ci, peut y être visible ou invisible, par exemple avec un identifiant imprimé avec une encre UV, directement sur la montre ou indirectement, c’est-à-dire sur un autocollant qui est lui-même collé sur la montre. De préférence, la solidarisation de l’identifiant de la montre et de la montre est définitive, c’est-à-dire que toute désolidarisation ultérieure viendrait altérer l’aspect ou le fonctionnement de la montre.

Après la mise sur le marché de la montre, celle-ci est vendue à un premier propriétaire 10.

Au sens de la présente invention, chaque propriétaire est unique. Un propriétaire peut être une personne morale mais de préférence un propriétaire est une personne physique.

Dans une phase d’initialisation, selon l’invention, on attribue un identifiant de propriétaire, de préférence unique, au premier propriétaire de la montre. De préférence l’identifiant du premier propriétaire est différent de l’identifiant de la montre.

L’identifiant du premier propriétaire est enregistré dans une deuxième base de données. La deuxième base de données peut être confondue avec la première base de données, ou distincte de la première base de données et susceptible de communiquer avec celle-ci, par exemple sur la base d’une clé. Par concision, on considère que la première et la deuxième base de données sont les mêmes et on appellera donc « la » base de données.

La base de données comprend un ensemble d’au moins attribut, par exemple sous forme de champ ou de métadonnée, associé à l’identifiant du premier propriétaire. Chaque attribut est associé à une valeur unique. On peut prévoir qu’au moins un attribut comprend un ensemble de sous-attributs. Dans ce cas, chaque sous-attribut est associé à une valeur unique. Par exemple, les sous-attributs sont des valeurs de l’attribut à des moments distincts, ce qui permet notamment de suivre l’évolution de la valeur de celui-ci.

La valeur est de préférence alphanumérique. Par exemple, elle comprend les valeurs numériques +1 , 0, -1 ou, si le champ est vide, la valeur NULL. On peut prévoir une correspondance entre les valeurs et une signification, par exemple :

- la valeur +1 peut signifier « oui », « d’accord », « aime », etc. c’est-à-dire une connotation positive ;

- la valeur -1 peut signifier « non », « pas d’accord », « n’aime pas », etc. c’est-à-dire une connotation négative ;

- la valeur 0 peut signifier « neutre », « ne sait pas », « ne se prononce pas », etc. c’est-à-dire une connotation neutre ;

- le champ vide NULL peut être une valeur par défaut ou signifier qu’aucune des valeurs ci- dessus n’est encore attribuée. On peut prévoir de regrouper au moins certains attributs par classe, chaque classe appartenant à un ensemble de classes prédéterminées.

Par exemple, on peut prévoir des classes et des attributs comme suit.

Une classe « morphologie », qui comprend un attribut dont les valeurs sont au moins l’une parmi :

- des données numériques relatives à la morphologie du premier propriétaire, en l’espèce des mesures morphologiques, et par exemple au moins l’une parmi : sa taille, son poids, son tour de taille, sa pointure, etc.

Une classe « biométrie », qui comprend :

- un attribut dont les valeurs sont au moins l’une parmi : des mesures biométriques effectuées sur un portrait numérique du premier propriétaire ;

- un attribut dont les valeurs sont un ou plusieurs portraits du premier propriétaire sous forme de photo numérique ;

Une classe « état civil », qui comprend un attribut dont les valeurs sont au moins l’une parmi :

- le nom, le prénom, la date de naissance, l’adresse du premier propriétaire.

Un extrait d’un exemple de base de données est illustré dans le tableau 1 ci-dessous.

[Tableau 1]

On peut prévoir des attributs compris parmi : les couleurs, les textures, les sports, les types de musique, les goûts et préférences alimentaires (saveurs, types de plats, horaires, seul ou en accompagné, etc.), type d’hôtellerie (par exemple le nombre d’étoiles), les marques de fabrique, etc.

Pour renseigner la base de données on peut prévoir à cet effet une étape consistant à remplir un questionnaire, éventuellement en ligne, par le premier propriétaire ou par un tiers, par exemple le vendeur de la montre.

La collecte, l’enregistrement et le traitement des informations à caractère personnel est faite dans le respect du droit positif, par exemple du Règlement général sur la protection des données (RGPD) en Europe.

Dans la phase d’initialisation, qui correspond à la première acquisition de la montre après sa mise sur le marché, au moins l’identifiant du premier propriétaire est solidarisé avec la montre.

Dans une première variante, on prévoit que la solidarisation de l’identifiant du premier propriétaire et de la montre est définitive, à l’instar de la solidarisation de l’identifiant de la montre. Dans ce cas, l’identifiant du premier propriétaire ne peut pas être modifié en cas de changement de propriétaire. Cette variante peut être intéressante notamment lorsque le premier propriétaire est une personnalité connue.

Dans une deuxième variante, on prévoit que la solidarisation de l’identifiant du premier propriétaire et de la montre est temporaire. Dans ce cas, l’identifiant du premier propriétaire pourra être modifié en cas de changement de propriétaire, comme décrit ultérieurement.

En l’espèce, on prévoit d’enregistrer au moins l’identifiant du premier propriétaire dans une mémoire et de solidariser ladite mémoire avec la montre. De préférence, la mémoire est non volatile et réinscriptible, par exemple une mémoire EEPROM ou Flash. En l’espèce, la mémoire est intégrée à une micropuce électronique 21 , elle-même solidaire de la montre, en particulier du boîtier de la montre.

On peut prévoir d’enregistrer au moins une des caractéristiques individuelles également dans la mémoire solidaire de la montre, où par « caractéristique individuelle » on entend un couple de données (attribut ; valeur). La phase d’initialisation comprend une étape consistant à transférer, ou indistinctement céder, la montre au premier propriétaire. Le transfert de la montre peut être mis en œuvre par exemple par vente ou par don de celle-ci, par exemple sous forme de cadeau lors d’une manifestation.

L’étape de transfert peut être mise en œuvre dans un point d’accès, un local de transfert, par exemple un magasin ou une boutique, ou à distance, par commande en ligne et distribution.

L’enregistrement de l’identifiant du premier propriétaire est de préférence effectué au plus tard au transfert de la montre au premier propriétaire.

Toutefois, l’enregistrement de l’identifiant du premier propriétaire peut être effectué a posteriori, après le transfert de la montre au premier propriétaire. Par exemple, le premier propriétaire peut aller dans un point d’accès pour faire effectuer cet enregistrement, le point d’accès étant équipé de moyens électroniques pour mettre à jour la mémoire de la micropuce électronique de la montre.

Les caractéristiques individuelles relatives au premier propriétaire peuvent être enregistrées à tout moment dans la base de données : avant, pendant ou après le transfert de la montre au premier propriétaire.

Ultérieurement à la première acquisition, après transfert de la montre au premier propriétaire, celui peut souhaiter la transférer à un deuxième propriétaire. De la même manière, le deuxième propriétaire peut, encore ultérieurement, transférer la montre à un troisième propriétaire, et ainsi de suite, il peut exister une chaine de transfert de la montre, de propriétaire en propriétaire. Ce pourquoi, par concision, on ne décrit ici que le transfert du premier propriétaire au deuxième propriétaire.

On peut alors attribuer un identifiant au deuxième propriétaire, et l’enregistrer dans la base de données, en association avec un ensemble d’au moins attribut du deuxième propriétaire ; et ainsi de suite pour chaque nouveau propriétaire.

On peut prévoir que les données, c’est-à-dire l’ensemble d’au moins un attribut, relatives au premier propriétaire sont remplacées par celles relatives au deuxième propriétaire ; que ce soit dans la mémoire de la montre exclusivement, dans la base de données exclusivement, ou dans la mémoire de la montre et dans la base de données. On peut aussi prévoir que les données relatives au deuxième propriétaire sont ajoutées à celles relatives au premier propriétaire, ce qui permet par exemple de créer un pédigré de la montre ; que ce soit dans la mémoire de la montre exclusivement, dans la base de données exclusivement, ou dans la mémoire de la montre et dans la base de données.

Le propriétaire en cours n’a pas accès à la base de données.

Le propriétaire en cours peut aller dans un point d’accès, équipée d’un dispositif de communication, configuré pour communiquer avec la montre et avec la base de données.

Le dispositif de communication extrait l’identifiant du propriétaire contenu dans la mémoire et envoie l’identifiant du propriétaire à la base de données.

Le propriétaire est ainsi identifié dans la base de données.

On peut prévoir une étape d’extraction de l’identifiant de la montre, et une étape de comparaison des valeurs de l’identifiant de la montre et de l’identifiant du propriétaire aux valeurs de l’identifiant de la montre et de l’identifiant du propriétaire contenues dans la base de données, ce qui permet d’authentifier la montre et son propriétaire.

On peut prévoir une étape de mise à jour des valeurs des attributs du propriétaire dans la base de données.

On prévoit une étape de sélection d’un ensemble d’au moins un attribut associé au propriétaire et de sélection d’au moins une valeur parmi l’ensemble d’attributs sélectionnés.

De préférence l’étape de sélection consiste à sélectionner un attribut aléatoirement parmi l’ensemble des attributs compris dans une classe prédéterminée, pour une valeur prédéterminée.

On prévoit ensuite une étape consistant à émettre un message, à l’un au moins parmi le propriétaire et le point d’accès, dont le contenu est fonction de la valeur de l’attribut sélectionné.

Il est ainsi possible de confirmer l’identité du propriétaire, d’effectuer un suivi individuel ou une personnalisation d’un programme prédéterminé. Par exemple, le message peut contenir une information sur au moins une classe, par exemple sur l’état civil ou un sport. Le point d’accès peut alors, par un vendeur ou via une interface graphique, poser une question au propriétaire sur la valeur de ladite classe. Le propriétaire peut alors répondre, éventuellement par interface graphique. Si sa réponse est identique à la valeur comprise dans la base de données, celui-ci est identifié.

Le message peut également être une invitation, par exemple une invitation à un événement dont l’objet correspond à la valeur d’un attribut.

Par exemple, le propriétaire est enregistré dans la base de données comme appréciant le tennis et n’appréciant pas le polo. Il peut non seulement être interrogé sur ces goûts à des fins d’identification mais également, il peut recevoir une invitation à un événement relatif à ces goûts. Typiquement il peut recevoir une invitation à un tournoi sportif destinée à satisfaire ses goûts ou à lui faire découvrir une nouvelle catégorie (non enregistrée dans la base de données).

Quel que soit le contenu du message, comme ce contenu est fonction de la valeur de l’attribut sélectionné de préférence aléatoirement, le propriétaire ne peut anticiper ce contenu, ce qui confère la sécurité du processus de communication et peut générer un effet de surprise plaisant.

Ainsi, par exemple pour une opération de maintenance de la montre, le propriétaire passe à un point d’accès et son identité peut être vérifiée par la montre elle-même, sans nécessairement un document d’identité.

On peut aussi prévoir d’équiper la montre de capteurs, par exemple un tensiomètre.

On peut aussi prévoir d’équiper la montre de moyens de communication, de préférence par radiofréquences, et par exemple Bluetooth, notamment selon le protocole BTLE.

Ainsi, il est possible d’utiliser les moyens de communication de la montre pour envoyer des informations ou des messages, ou encore pour échanger des informations.

Par exemple, on peut prévoir de comparer la valeur de la mesure d’un capteur à une valeur prédéterminée. En fonction du résultat de la comparaison, on peut prévoir d’émettre un signal, par les moyens de communication de la montre, représentatif d’un état prédéterminé. Par exemple avec un tensiomètre, la mesure de la tension est comparée à une ou plusieurs valeurs seuil prédéterminées, et si la valeur de la tension mesurée est supérieure à une première valeur seuil, ou inférieure à une deuxième valeur seuil, alors un signal d’alarme est envoyé. Le signal d’alarme peut également être affiché sur l’écran de la montre si celle-ci est équipée d’un écran d’affichage.

Dans un autre exemple, les caractéristiques individuelles enregistrées dans la mémoire peuvent être utilisées à des fins d’identification.

Par exemple, on peut équiper un service d’accueil d’un lecteur de puce. Ainsi, lors d’une réception, d’une entrée dans un restaurant, une boîte de nuit, un événement, etc. il suffit au propriétaire d’apposer sa montre, sans la détacher de son poignet, à proximité du lecteur pour que certains attributs prédéterminés soient extraits de la micropuce. Le propriétaire de la montre peut ainsi être reconnu.

De même, on peut prévoir un système d’échanges de données entre 2 montres. Par exemple, deux propriétaires possèdent chacun une montre respective. La proximité des deux montres peut permettre, par exemple par un appairage automatique, d’échanger certaines données prédéterminées, par exemple le nom, le prénom, la fonction professionnelle, etc.

L’invention permet ainsi d’échanger l’équivalent de cartes de visites par une simple poignée de main. La micropuce comprend une mémoire configurée pour stocker les données ainsi reçues, qui peuvent être extraites (lues) ultérieurement par un lecteur ad hoc.