La présente invention se rapporte au domaine des étiquettes électroniques permettant une lecture sans contact d'une information et qui sont lues à distance par un dispositif d'interrogation/lecture et ou d'écriture émettant un champ magnétique ou électrique.

Les sociétés de transport rapide délivrent, lors de la prise en charge d'un colis, un billet portant un numéro. Ce dernier permet, par l'Internet, de suivre l'acheminement du colis entre le lieu de prise en charge et celui de livraison. Cependant, aucune indication ne prouve formellement que le numéro du billet est bien celui du colis tracé.

La présente invention a pour objet de fournir un moyen permettant d'authentifier le colis tracé au moyen du numéro de billet saisi dans l'interface de suivi de colis. Cette authentification est assurée par l'association d'une photographie du colis portant, de façon visible, le billet avec son numéro et les informations contenues dans une étiquette RFID (Radio Frequency Identification — identification par radiofréquence) collée sur le colis.

On entend par authentification d'un objet, le fait d'identifier de façon certaine la nature ou l'origine de cet objet. Dans l'exemple du colis postal, l'authentification permet de s'assurer que le colis tracé correspond bien au colis déposé à la Poste et auquel a été attribué le numéro de suivi.

La présente invention concerne plus généralement un procédé d'authentification d'un objet par l'association d'une photographie avec les informations contenues dans l'étiquette électronique de l'objet photographié. La présente invention se rapporte également à un dispositif et

à un système permettant cette association et la vérification de l'authentification.

L'art antérieur connaît déjà, par la demande de brevet américain US 2004 / 0 098 276 (Eastman Kodak), un procédé de contrôle de sécurité de passager et bagages dans un système de transport. Une photographie du passager est mémorisée dans une base de données. Une carte d'embarquement contenant des informations d'authentification est fournie au passager et des étiquettes RFID contenant des informations relatives au passager sont associées aux bagages de celui-ci. L'embarquement du passager se fait par la lecture de sa carte, par l'affichage de la photo correspondant aux informations d'authentification et par la comparaison visuelle de cette photo avec le passager embarquant.

Ce procédé n'effectue pas l'association de la photographie avec les données contenues dans une étiquette RFID lue, ce qui permettrait notamment de reproduire l'étape à différents points d'un cheminement, pour le suivi postal par exemple.

L'art antérieur connaît également, par la demande de brevet britannique GB 2 391 988 (Scientific Generics), un système de vérification d'identité. Les données d'identification (nom) sont associées à des données physiques traitées (photographie) et à des informations de traitement (données de traitement d'images). L'association est encryptée et stockée avec les données non encryptées d'identification et d'information de traitement. Ultérieurement, les données physiques non traitées peuvent être traitées de nouveau selon les informations de traitement et associées ensuite avec les données d'identification et les informations de traitements. Elles sont ensuite encryptées et comparées avec les données précédemment encryptées pour vérifier les données physiques.

Les informations d'authentification peuvent être stockées entre autres sur une puce RFID.

Dans l'exemple du suivi de colis, il est nécessaire que l'association entre la photographie et les données contenues dans l'étiquette RFID soit effectuée de façon rapide pour permettre le traitement d'un grand nombre de colis. Le système décrit dans le brevet britannique ne permet pas d'arriver à des traitements rapides.

On connaît également, par le brevet US 6 662 078, un système et un procédé pour le suivi et la gestion d'articles, par exemple les bagages de passagers. L'objectif de cette invention est totalement autre de celle de la présente invention. En effet, dans ce document, il est cherché à s'assurer que le porteur d'un bagage en est bien le propriétaire. Il en résulte le traitement de photographie non pas de l'objet auquel est associé un identifiant unique mais de personnes qui peuvent posséder plusieurs bagages. En revanche, la présente invention vise à authentifier un objet en s'assurant que l'objet analysé correspond bien à ce qu'il devrait être (c'est-à-dire sa description (sa photographie) telle qu'enregistrée préalablement).

La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de vérification de l'authenticité d'un objet par l'association d'une photographie avec les données contenues dans une étiquette électronique et la transmission de ces informations à un serveur de vérification.

Le procédé et le dispositif selon la présente invention répondent particulièrement bien à la lutte contre la contrefaçon, et surtout aux besoins de vérification et de suivi (de colis par exemple) en associant de façon fiable une composante physique (photographie) avec des données

d'identification. L'invention présente l'avantage de permettre l'authentification certaine d'un objet.

À cet effet, l'invention concerne dans son acception la plus générale un procédé de vérification de l'authenticité d'un objet comportant les étapes suivantes :

- une première étape préalable de remplissage d'une base de données d'un serveur de vérification comprenant les étapes consistant en : * l'association physigue à un objet d'une étiquette électronique contenant des données numériques uniques d'identification ID _objet ;

" l'acquisition d'une photographie P _Objet dudit objet, suivie de l'acquisition desdites données numériques d'identification ID _objet ;

• la transmission du couple (ID _objet , P _objet ) audit serveur de vérification pour enregistrement dans ladite base de données ;

- et une étape ultérieure de vérification de l'authenticité de l'objet comprenant les étapes consistant en :

" l'acquisition d'une photographie P _produit et des données numériques d'identification ID _produit dudit produit par des moyens d'acquisition ; " la transmission de ces données P _produit et ID _produit audit serveur de vérification ;

• la comparaison sur ledit serveur de vérification de ladite photographie P _produit avec la photographie P _objet associée aux données numériques d'identification ID _objet égales aux données numériques d'identification ID _produit de l'objet et stockées dans ladite base de données.

L'acquisition de la photographie est déclenchée par l'utilisateur en pressant le bouton de déclenchement d'un dispositif photographique numérique approprié. L'acquisition

des données d'identification est déclenchée par l'acquisition photo, cette acquisition étant réalisée par un dispositif de lecture (RFID par exemple) couplé au dispositif photographique.

Ainsi l'authentification de l'objet peut être réalisée à n'importe quelle étape d'un processus d'acheminement puisque les données (photographie, données d'identification) sont constamment associées.

Selon divers modes de réalisation :

- ladite comparaison est réalisée par un opérateur humain,

- le procédé comprend, en outre suite à ladite étape de comparaison, une étape de transmission dudit serveur de vérification vers lesdits moyens d'acquisition d'un message dépendant du résultat de ladite comparaison,

- lesdits moyens d'acquisition comprennent un terminal mobile relié à un système informatique par un réseau sans fil, et en ce que ledit procédé comprend, suite à ladite acquisition, une étape de transmission des données acquises au serveur de vérification via ledit système informatique.

L'invention concerne également un système de vérification de l'authenticité d'un objet pour la mise en œuvre du procédé, comportant :

- des moyens matériels d'acquisition d'une photographie et de données d'identification (lD _objet , P _objet ) d'un objet,

- des moyens de transmission de ces données (ID _objet , P _Objet ) couplés auxdits moyens d'acquisition et aptes transmettre lesdites données à un serveur de vérification à travers un réseau,

- le serveur de vérification comprenant :

- une base de données comportant une pluralité d'enregistrements numériques de couples de données

numériques (données d'identification ID _produ i _t f photographie P _produit ) de produits,

- des moyens de comparaison des données transmises (ID _objet , P _objet ) avec lesdites données (ID _produit , P _prOdu _ _.t ) contenues dans ladite base de données.

Selon divers modes de réalisation :

- lesdits moyens d'acquisition comprennent un appareil photo numérique, un coupleur RFID et une unité de commande,

- lesdits moyens de transmission comprennent une liaison radiofréquence vers un système informatique,

- ledit serveur est apte à transmettre, via ledit réseau et audit moyens matériels d'acquisition, des informations relatives au résultat de ladite comparaison.

L'invention concerne également un dispositif d'association d'une photographie avec des données d'identification comprenant au moins une unité de commande, un module de prise de photographies numériques, un module de lecture d'étiquettes électroniques et un module de communication, ladite unité de commande pilotant de façon séquentielle ledit module de prise de photographies numériques puis ledit module de lecture d'étiquettes électroniques et enfin ledit module de communication pour la transmission des données récupérées par les modules.

Dans un mode de réalisation, ledit module de prise photographique est équipé d'un objectif muni d'une antenne de lecture RFID, ladite antenne étant relié audit module de lecture.

On observera, par ailleurs, l'existence, dans l'art antérieur, de procédés réalisant des prises photographiques suite à la détection d'une ou plusieurs étiquettes RFID.

Ceux-là sont utilisés, par exemple, pour photographier des personnes dans un parc de loisirs, pour la surveillance et la détection de vols ou encore pour l'identification de personnes. Ces procédés diffèrent en dans l'enchaînement des étapes puisque la prise photographique est une résultante de la détection d'une ou plusieurs étiquettes RFID.

On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées : la figure 1 représente une structure d'un dispositif pour la réalisation de la présente invention,

- la figure 2 représente l'architecture du système selon la présente invention, les figures 3 et 4 sont des organigrammes illustrant deux modes de réalisation de la présente invention.

L'utilisation des étiquettes électroniques de type RFID (Radio Frequency Identification) est largement répandue et permet d'identifier de façon certaine des objets. La présente invention réalise une extension de l'utilisation courante de ces étiquettes en les associant avec des photographies pour permettre une identification visuelle et une vérification de ces données à distance par la transmission des informations {photographie, données RFID}.

La figure 1 présente de façon schématique un dispositif (10) complet que nous pourrons appeler terminal mixte, permettant la réalisation de la présente invention.

Le terminal mixte associe un appareil photographique numérique (11) avec un dispositif d'interrogation (12) d'étiquettes électroniques, typiquement un coupleur RFID comprenant une antenne radiofréquence, et un dispositif de

communication (13). Eventuellement des périphériques (14), tels qu'une imprimante ou un écran d'affichage peuvent venir compléter le terminal mixte pour en accroître les fonctionnalités. Une unité de commande (15), comprenant au moins un processeur et une mémoire, permet de réaliser les échanges entre les différents modules (11), (12), (13) et (14).

Le dispositif d'interrogation 12 comprend une antenne située au bout de l'objectif de l'appareil photographique numérique 11 et un module lecteur d'étiquettes RFID relié à l'antenne et présent dans un coupleur. Cette position avancée de l'antenne de détection offre une lecture optimisée et précise de l'étiquette apposée sur l'objet qui fait face, donc celui qui est photographié.

Le coupleur comprend l'ensemble des éléments du dispositif autres que l'appareil photo 11 et l'antenne (et éventuellement certains périphériques), c'est-à-dire le lecteur RFID, les moyens de communication 13 et un module de traitement 15 (processeur, mémoires, logique) permettant le fonctionnement de l'ensemble. Le coupleur peut être un socle de l'appareil photographique 11 et relié à celui-ci au travers de broches de communication (prise USB, broches dédiées à l'interfaçage de la carte mémoire, ...). Le module de traitement 15 peut ainsi récupérer de l'appareil photo 11 plusieurs paramètres de prise de vue, tels que la mise au point, la luminosité, le diaphragme ou la vitesse d'obturation. Ces informations pourront être associées au couple (ID, photo) pour renforcer l'unicité de celui-ci, et donc stockées dans la(les) base(s) de données adéquate(s) .

La figure 2 représente le système selon la présente invention. L'objet (20) dont on désire vérifier l'authenticité comporte une étiquette électronique (21), de

préférence une antenne radiofréquence de type RFID associée à un circuit électronique de manière à être interrogée à courte distance par un dispositif d'interrogation comprenant une antenne radiofréquence. Le dispositif (10) réalise, grâce au coupleur RFID, la lecture ou l'écriture d'informations contenues dans l'étiquette RFID (21) par une liaison radiofréquence (31). La fréquence de fonctionnement de l'étiquette peut être celle de 13,56 MHz ou bien encore dans la bande UHF 900 MHz. D'autre part, le dispositif (10) est relié a un système informatique (32) par une liaison (33). Cette liaison peut, selon le mode de réalisation désiré, être filaire ou sans-fil, de type réseau GSM, UMTS, CDMA, 4D, Bluetooth, Wi-fi (IEEE 802.11), WiMax, radiofréquence ... Le système informatique permet, quant à lui, de transmettre via un réseau traditionnel (34) (de communication ou informatique, par exemple Internet), les données vers un serveur de vérification (40) comprenant une base de données (41), de type MySQL par exemple.

Selon la présente invention, l'appareil photo numérique (11) ou similaire possède des moyens de stockage de photographies tels qu'une carte CompactFlash. Le déclenchement par l'utilisateur du terminal mixte actionne la prise d'une photographie dans un format numérique tel que « 3P9 ⁿ {Joint Photographie experts Group) par l'appareil photographique. De façon quasi simultanée mais pas nécessairement, le terminal mixte lit, par l'intermédiaire du coupleur RFID, les informations contenues dans l'objet photographié. On entend par « quasi simultané » un court laps de temps nécessaire à l'unité de commande (15) pour commander les modules (11) et (12). L'unité de commande réalise alors l'association de la photographie avec les données lues dans l'étiquette électronique. L'association peut être simplement réalisée en nommant la photographie par

l'identifiant lu dans l'étiquette, ou en concaténant le fichier numérique « jpg » avec un fichier texte comprenant l'identifiant et d'autres informations complémentaires.

Des données peuvent également être écrites dans l'étiquette RFID pour par exemple mémoriser des informations comme la date et l'heure de prise en charge d'un colis.

Pour accroître la sécurité du système, la photographie et les informations lues peuvent être cryptées, compressées, ... par des procédés informatiques connus de l'état de la technique.

Ces données sont ensuite transmises automatiquement (gestion par l'unité de commande) vers le système informatique (32), typiquement un ordinateur. On peut utiliser une transmission radiofréquence permettant la transmission à courte distance vers le système, auquel cas le dispositif de communication (13) est un émetteur- récepteur radiofréquence.

Les données (photographie, informations d'identification) sont ensuite transmises au serveur de vérification. C'est sur ce serveur qu'est réalisée l'authentification de l'objet en fonction des informations transmises. Soit les données sont stockées dans la base de données pour être comparées à d'autres données transmises plus tard (suivi d'un colis postal), soit elles sont comparées aux données déjà présentes dans la base pour vérifier que l'objet existe bien (recherche de contrefaçon).

La présente invention permet plusieurs modes de réalisation. Dans un mode de réalisation se référant à la figure 3, la présente invention est mise en œuvre pour la détection de contrefaçon, par exemple a la douane.

Une base de données (41) est remplie au préalable avec des informations d'identification ID et de description (par exemple une photographie) d'objets (300). Cette étape

peut être réalisée par le procédé selon la présente invention sur des produits qu'un fabricant commercialise.

A la douane, l'objet associé avec une puce RPID (301) est photographié en appuyant sur le déclencheur de l'appareil photo numérique (302), la photo est mise en mémoire et l'électronique renvoie sur l'afficheur un message du type « lecture de l'ID — appuyez à nouveau sur le déclencheur ». Dès la lecture de l'ID (303) dans l'étiquette RFID grâce au coupleur RFID, l'ID est associé à la photo et un message du type « prêt à transmettre » s'affiche. Les informations (ID, photo) sont alors transmises (304) soit par voie filaire (33) vers l'ordinateur (32), soit par liaison radiofréquence (33) si l'ordinateur ne se trouve pas à proximité du terminal mixte (10) ou qu'il est commun à plusieurs terminaux.

Le couple (ID, photo) est alors envoyé vers un centre de traitement (305) comprenant un serveur de vérification, où s'effectue la recherche dans la base de données pour vérifier que l'ID s'y trouve bien et qu'il correspond à l'objet dont la photo s'affiche devant l'opérateur. Des moyens automatiques de comparaison (306) entre la photo transmise et les informations de description contenues dans la base de données, peuvent être aussi mis en place pour se passer d'un opérateur : par exemple, un algorithme de comparaison d'images sous forme de logiciel. La comparaison des images peut faire intervenir des informations de description complémentaires (par exemple, les informations de prise de vue) pour corriger la seconde image et pouvoir la comparer à la première. Suivant les résultats de la vérification, une information est renvoyée au terminal par le même chemin et une information du type « article inconnu » s'affiche sur le terminal (308) dans le cas où l'objet et l'ID n'ont pas été associés par le fabricant véritable du produit.

Dans un autre mode de réalisation pour la détection de contrefaçon, des informations de position géographique (qui confirment ainsi l'unicité de son emplacement et de ses éventuels déplacements précédents) peuvent être ajoutées aux caractéristiques précédentes. Cette réalisation s'applique particulièrement bien aux œuvres d'art. Pour ce faire, l'on peut adjoindre au terminal (10) un dispositif de calcul de position géographique, par exemple un GPS. Les informations de positionnement géographique sont ainsi comparées avec celles contenues dans la base de données.

Dans un autre mode de réalisation illustré par la figure 4, la présente invention permet le suivi de colis postaux par exemple. Les sociétés de transport rapide délivrent lors de la prise en charge d'un colis un billet portant un numéro qui permet par Internet de suivre ce colis entre le lieu de prise en charge et celui de livraison. Rien ne prouve formellement que le numéro de billet est bien celui du colis tracé.

Le terminal permet d'associer par une photographie le colis et son billet collé sur le colis, ainsi que le contenu de l'étiquette électronique. Cette association permet à l'expéditeur et au destinataire de suivre le colis tout au long de son parcours. Lors du dépôt du colis sur le site du transporteur, le billet comportant tous les renseignements ainsi que l'étiquette électronique est apposée sur le colis (400). Une photographie est prise par l'intermédiaire du terminal mixte (401), le coupleur lit ensuite le contenu de l'étiquette électronique (402) et écrit la date et l'heure de prise en charge, les deux informations sont transmises au système informatique (403) par liaison filaire ou radio, puis stockées dans la base de données du serveur de vérification (404). Des informations complémentaires sur le lieu de dépôt, la date et l'heure sont également renseignées

pour permettre la traçabilité du colis. Ce n'est qu'à ce moment-là que le colis est réellement pris en charge, le reçu comportant toutes les informations est remis à l'expéditeur. Le cas échéant une deuxième photographie du colis peut être également prise en compte pour confirmer la première si nécessaire.

Voici un exemple simplifié de la base de données 41 :

II en est de même lorsque le colis est enlevé chez l'expéditeur, les informations (identifiant, photographie et informations complémentaires de lieu, date, expéditeur, ...) sont relevées par le terminal et transmises au système informatique par le véhicule d'enlèvement via une liaison téléphonique GSM, l'imprimante se trouvant dans ce même véhicule.

Ensuite, tout au long du cheminement du colis (prise en charge par un nouveau centre de distribution, de tri, mise en soute, ...), une nouvelle photo est prise (405) puis associée aux informations contenues dans la puce RFID (406) et aux informations de lieu, date et heure. Ces données sont transmises (407) au serveur de vérification pour mettre à jour la base de données (408).

Le serveur de vérification opère, via des algorithmes de comparaison d'images (détection de contours et comparaison, variation de couleur dans l'image) une

comparaison entre l'image 6140.jpg déjà enregistrée et l'image 6140_l.jpg nouvellement reçue afin d'avertir le centre de relais d'Orly, si nécessaire, que le colis semble ne pas correspondre au colis initial. Lorsque la comparaison est négative, un message d'avertissement (un bip sonore, l'affichage d'un message « Non reconnu » sur l'écran du dispositif) est remonté jusqu'au terminal de l'opérateur afin que ce dernier « mette de côté » le colis incriminé pour vérifications ultérieures.

À toutes les étapes de l'acheminement du colis, sont enregistrées des informations de cette nature :

Le destinataire peut ainsi suivre « en temps réel » l'acheminement de son colis tout en validant, à chaque nouvelle étape, qu'il s'agit bien du colis initial grâce à la photo.

Dans un mode de réalisation perfectionné et pour d'avantage de sécurité, les informations de l'étiquette électronique sont encodées par le coupleur du dispositif (10), et sont ensuite transmises au système informatique via le réseau téléphonique GSM et le véhicule d'enlèvement.

Des informations de position géographique (comme mentionné précédemment) à chaque étape de manipulation du

colis peuvent être ajoutées afin d'offrir un suivi performant.

Dans le cadre d'une campagne d'affichage, un annonceur veut s'assurer que des affiches ont été posées au lieu et à la date prévue. Les supports ou les affiches sont équipés d'une étiquette RFID et à l'aide du terminal mixte on photographie le panneau associé aux informations de l'étiquette et l'on envoie à l'annonceur la preuve de la mise en place de sa campagne conformément à ses demandes.

Dans un contrat de maintenance, on veut s'assurer que l'action de maintenance a bien été effectuée et répertoriée pour les actions futures.

Un vendeur de boisson veut s'assurer que le positionnement en rayon de ses produits soit bien réalisé dans une centaine de grandes surfaces, grâce au terminal mixte il est informé en direct de la réalisation du front de vente (facing) .

Un autre exemple d'application concerne les actions de maintenance d'une voiture. Le carnet d'entretien dispose d'une étiquette RFID unique. Chaque fois qu'une action de maintenance est effectuée sur le véhicule, une photographie supplémentaire est associée à celles déjà existantes stockées dans la base de données en associant cette photographie à l'identifiant RFID de l'étiquette du carnet d'entretien. Ces données ont, du coup, valeur de gage de garantie pour l'acheteur d'un véhicule d'occasion proposé par un particulier qui peut, ainsi, justifier de l'entretien de son véhicule.