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Patent Searching and Data


Title:
SYSTEM AND METHOD FOR CLEANING A FILTER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/006293
Kind Code:
A1
Abstract:
The device presented is designed to cause, in a mode of operation referred to as "normal" mode, a fluid to flow along this fluid path successively through the first cavity, the filter, the second cavity then the flow restrictor. The device is also designed to cause, in a mode of operation referred to as "purge" mode, a fluid to flow along this same fluid path through the filter but in the opposite direction to the normal flow of the fluid (in the normal mode of operation). Thanks to the "purge" mode, the fluid will detach impurities that have become trapped on the filter in order to clean same.

Inventors:
CHAPPEL ERIC (CH)
DUMONT-FILLON DIMITRY (CH)
Application Number:
PCT/IB2016/054117
Publication Date:
January 12, 2017
Filing Date:
July 08, 2016
Export Citation:
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Assignee:
DEBIOTECH SA (CH)
International Classes:
A61M5/142; A61M27/00; A61M39/02
Foreign References:
EP2253352A12010-11-24
US20100234793A12010-09-16
EP2153855A12010-02-17
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
WEIHS, Bruno (CH)
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Claims:
Revendications

1 . Dispositif médical comprenant un orifice d'admission de fluide, un orifice de sortie de fluide, une première cavité, une deuxième cavité, un moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité, un dispositif de filtrage et un restricteur de flux disposés de manière à ce que, selon un premier mode de fonctionnement, un fluide entre par l'orifice d'admission de fluide et passe successivement dans la première cavité, le dispositif de filtrage, la deuxième cavité et le restricteur de flux pour atteindre l'orifice de sortie de fluide ; dans lequel le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité est conçu pour permettre au dispositif médical d'opérer selon un deuxième mode de fonctionnement, où le fluide compressé passe de la deuxième cavité à la première cavité en passant par le dispositif de filtrage.

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité comprend un orifice d'admission de fluide à travers lequel un fluide peut être injecté directement dans la deuxième cavité sans passer par l'orifice d'admission de fluide.

3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité comprend en outre un septum adapté pour l'insertion d'une aiguille et optionnellement un élément de protection disposé en face du septum dans la cavité, de manière à ce qu'une aiguille ne puisse pas endommager un élément du dispositif médical tel que le dispositif de filtrage.

4. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel le restricteur de flux est une valve, une valve anti-retour, une valve anti-siphon, un régulateur de flux à résistance fluidique fixe ou variable ou un moyen d'occlusion.

5. Dispositif selon l'une des précédentes revendications comprenant un deuxième orifice de sortie de fluide qui permet l'écoulement vers l'extérieur du dispositif médicale lors du deuxième mode de fonctionnement.

6. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel le deuxième orifice de sortie de fluide comprend une valve.

7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel la valve du deuxième orifice de sortie de fluide est une valve anti-retour.

8. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel la première cavité est adaptée pour qu'une aiguille puisse être insérée pour le prélèvement de tout ou partie du fluide lors du second mode de fonctionnement.

9. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité comprend une paroi flexible adaptée pour être compressée par un utilisateur ou un autre fluide de manière à mettre en pression le fluide présent dans la deuxième cavité et de manière à ce que le dispositif médical fonctionne selon le deuxième mode de fonctionnement.

10. Dispositif selon l'une des précédentes revendications comprenant un capteur de pression.

1 1 . Dispositif selon la revendication 10, dans lequel le capteur de pression est un capteur de pression absolu.

12. Dispositif selon la revendication 1 1 , dans lequel le capteur de pression est agencé en amont du dispositif de filtrage selon le sens d'écoulement de fluide du premier mode de fonctionnement.

13. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel la taille des pores du dispositif de filtrage varie entre 0.1 μηι et 10 μηι, préférentiellement 1 μηι

14. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel l'épaisseur du dispositif de filtrage est comprise entre 0.01 mm et 10 mm.

15. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel la surface de filtration est comprise entre 0.1 cm2 et 100 cm2.

16. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel le matériau du dispositif de filtrage ou le revêtement du dispositif de filtrage est hydrophobe de manière à limiter l'adsorption de protéines par le dispositif de filtrage.

17. Dispositif selon l'une des précédentes revendications, dans lequel la densité des pores du filtre est comprise entre 0.1 et 30%.

Description:
Système et méthode de nettoyage d'un filtre

Domaine de l'invention

La présente invention se rapporte à un dispositif médical comprenant un filtre et des éléments permettant de nettoyer ce filtre. L'invention divulgue également une méthode utilisée pour le nettoyage du filtre.

Etat de la technique

Certains dispositifs médicaux nécessitent l'utilisation d'un filtre de manière à ne pas en perturber ou en altérer le fonctionnement. L'objectif de ce filtre est d'empêcher que des particules n'atteignent un élément du dispositif qui y serait sensible. Il peut s'agir par exemple d'un restricteur de flux (appelé également limiteur de flux ou limiteur de débit) ou d'une valve qu'une ou plusieurs particules pourraient boucher ou endommager ou altérer le bon fonctionnement. Toutefois, l'utilisation d'un tel filtre sous-entend qu'il est probable voire nécessaire d'avoir à effectuer une maintenance régulière de ce filtre de manière à ce que celui- ci n'altère lui-même le fonctionnement du dispositif (par exemple lorsque le filtre est bouché par de nombreuses particules). Généralement, cette maintenance consiste au remplacement du filtre. Malheureusement, lorsqu'il s'agit d'un dispositif implanté, il est souvent compliqué d'effectuer cette maintenance et il faut éviter autant que possible d'avoir à ressortir le dispositif pour simplement nettoyer le filtre. Le présent document prend l'exemple d'un dispositif de valves de dérivation de liquide céphalorachidien (LCR) (mais l'invention ne se limite pas à ce type de dispositif). Ce type de dispositif est utilisé pour traiter l'hydrocéphalie et il permet d'évacuer l'excès de liquide céphalorachidien vers une autre zone du corps (par exemple le péritoine). Ces dispositifs comprennent généralement un chemin fluidique qui permet de drainer l'excès de liquide présent dans le cerveau. La régulation du débit se fait à travers une valve qui permet de maîtriser soit la pression intracrânienne ou soit le débit de liquide passant à travers le chemin fluidique. De manière générale et dans ce document, cette valve peut également être appelée restricteur de flux, régulateur de flux ou valve de dérivation. Cette valve peut régler la quantité, le sens d'écoulement et la pression du liquide céphalorachidien sortant des ventricules cérébraux. Ainsi, lorsque la pression intracrânienne augmente suite à un accroissement du volume de liquide céphalorachidien, la valve s'ouvre et l'excès de liquide s'évacue vers une cavité située en aval. Les types de dérivations suivants peuvent être utilisés :

• Une dérivation ventriculo-péritonéale évacue le liquide des ventricules cérébraux vers la cavité abdominale ;

• Une dérivation ventriculo-auriculaire ou ventriculo-atriale évacue le liquide des ventricules cérébraux vers une cavité du cœur ;

• Une dérivation lumbo-péritonéale évacue le liquide du bas du dos vers la cavité abdominale.

Ces dispositifs peuvent être placés derrière l'oreille ou près du haut de la tête.

Malheureusement, la présence de protéines et de débris tissulaires, par exemple, dans ce liquide provoque l'obstruction de ces valves et/ou des cathéters et celle-ci est une cause importante de défaillance au cours du temps. L'utilisation d'un filtre qui bloquerait ces différents éléments pourrait permettre d'améliorer la résistance de ces valves à l'obstruction. Toutefois, à ce jour aucun dispositif de ce type ne comprend de filtre car le risque que le filtre se bouche est presque aussi important que le risque que le dispositif se bouche. De plus, comme ces dispositifs sont implantés, il n'est pas envisageable d'avoir à retirer le dispositif pour effectuer la maintenance d'un tel filtre.

Description générale de l'invention

Le présent document décrit un système et une méthode permettant de surmonter les problématiques rencontrées par les dispositifs de l'état de l'art.

Selon un premier aspect de l'invention, le système est adapté pour permettre une maintenance facilité d'un filtre. Dans le cas où le système est implanté, cet aspect de l'invention est particulièrement important car il évite qu'un dispositif ne soit sorti pour être nettoyé. Dans le cas de dispositifs non implantés tel qu'un système de délivrance, l'invention peut être un avantage car elle évite le démontage du système pour changer de filtre, ce qui limite la manipulation et la contamination du système.

Le dispositif comprend un chemin fluidique dans lequel sont agencés un filtre, deux cavités (disposées de chaque côté du filtre) et un restricteur de flux. Le dispositif est adapté pour faire écouler, selon un mode de fonctionnement dit « normal », un fluide dans ce chemin fluidique en passant successivement par la première cavité, le filtre, la deuxième cavité puis le restricteur de flux. Le dispositif est également adapté pour faire écouler, selon un mode de fonctionnement dit de « purge », un fluide dans ce même chemin fluidique en passant à travers le filtre mais dans le sens opposé de l'écoulement normal du fluide (selon le mode de fonctionnement normal). Grâce au mode « purge », le fluide va détacher les impuretés accrochées au filtre afin de le nettoyer.

Selon un deuxième aspect de l'invention, le système divulgué est une valve de dérivation de liquide céphalorachidien ayant une plus grande résistance à l'obstruction. L'obstruction peut être due à la présence de sang, à l'agglomération de protéines ou plus généralement à la présence de débris en provenance du cerveau. Il a été reporté qu'après 2 ans d'utilisation d'une valve de dérivation de liquide céphalorachidien, le taux de défaillance due à une occlusion est de 20%. Ainsi, de manière à éviter d'avoir à explanter le dispositif au bout de seulement 2 ans, l'invention se propose d'ajouter un dispositif de filtration (comme décrit ci-avant) à une valve de dérivation de liquide céphalorachidien. De façon préférentielle, cette valve de dérivation de liquide céphalorachidien est disposée dans un boîtier comprenant un système (dispositif de filtration) tel que divulgué ci-avant de manière à pouvoir nettoyer le dispositif de filtration de la manière la moins invasive possible et la plus sécurisée possible.

Selon un troisième aspect de l'invention, l'invention porte sur une méthode de maintenance non (ou peu) invasive d'un dispositif de filtration implanté. La méthode utilise préférentiellement le dispositif de filtration décrit dans le premier aspect de l'invention. La méthode consiste à générer une pression dans la cavité de manière à contraindre au moins une partie du fluide pressurisé de passer à travers le filtre dans le sens inverse du mode normal d'écoulement. Pour cela un utilisateur peut écraser un volume de fluide par exemple si le chemin fluide comprend au niveau de la deuxième cavité une partie flexible, l'utilisateur peut appuyer sur cette partie flexible. Une autre solution serait d'injecter un fluide directement dans la deuxième cavité à l'aide par exemple d'une seringue ou d'une pompe mécanique distincte fluidiquement connecté de façon réversible à la deuxième cavité.

Liste des figures

L'invention sera mieux comprise ci-après au moyen de quelques exemples illustrés.

Il va de soi que l'invention ne se limite pas à ces modes de réalisation. Les figures 1 a et 1 b schématisent le dispositif de filtration selon deux modes de fonctionnement.

Les figures 2a et 2b illustrent un mode de réalisation d'un système de dérivation comprenant un dispositif de filtration.

Les figures 3a, 3b, 3c et 3d schématisent trois modes de fonctionnement du système.

La figure 4 expose un mode de réalisation implanté sous la peau d'un patient.

Références numériques utilisées dans les figures

1 Dispositif de filtration

2 Chemin fluidique

3 Filtre

4 Première cavité

4' Deuxième cavité

5 Restricteur de flux

6 Sens normal de l'écoulement

6' Sens de l'écoulement en mode purge

7 Pressurisation du fluide dans la cavité

8 Valve de purge

100 Système de fluidique de dérivation

101 Entrée de fluide

102, 102', 102" Sortie de fluide

103 Valve

104 Septum ou paroi flexible

105 Protection

106 Mouvement du doigt

107 Peau du patient

108 Boîtier du système

109 Valve anti-retour

1 10 Doigt Description détaillée de l'invention

Dans le présent document, la description détaillée de l'invention comporte des modes de réalisation de dispositifs, de systèmes et de méthodes présentés à titre d'illustration. Il est bien entendu que d'autres modes de réalisation sont envisageables et peuvent être apportés sans s'écarter de la portée ou l'esprit de l'invention. La description détaillée qui suit, par conséquent, ne doit pas être prise dans un sens limitatif.

La présente demande revendique la priorité de la demande européenne n° EP 15175963.6, déposée le 08 juillet 2015 au nom de Debiotech SA, dont le contenu intégral doit être considéré comme faisant partie de la présente demande.

Sauf indication contraire, les termes scientifiques et techniques utilisés dans le présent document ont des significations couramment utilisées par l'homme du métier. Les définitions apportées dans ce document sont mentionnées afin de faciliter la compréhension des termes fréquemment utilisés et ne sont pas destinées à limiter la portée de l'invention.

Les indications de direction utilisées dans la description et les revendications, telles que "haut", "bas", "gauche", "droite", "supérieur", "inférieur", et autres directions ou orientations sont mentionnées afin d'apporter plus de clarté en référence aux figures. Ces indications ne sont pas destinées à limiter la portée de l'invention.

Les verbes « avoir », « comprendre », « inclure » ou équivalent sont utilisés dans le présent document dans un sens large et signifient de façon générale « inclut, mais sans s'y limiter ». Le terme "ou" est généralement employé dans un sens large comprenant "et/ou" à moins que le contexte indique clairement le contraire.

Dans ce document les termes « amont » et « aval » font référence à l'emplacement des éléments les uns par rapport aux autres selon l'écoulement normal du fluide (c'est-à-dire selon le mode de fonctionnement normal).

Les figures 1 a et 1 b divulguent le principe des deux modes de fonctionnement du dispositif de filtration (1 ). Ce dispositif de filtration comprend un chemin fluidique (2) dans lequel sont agencés successivement une première cavité, un filtre (3), une deuxième cavité (4) et un restricteur de flux (5). Selon la figure 1 a, lorsque le mode de fonctionnement est dit « normal » ou « utilisation normale », le fluide s'écoule selon un sens d'écoulement (6) qui va du filtre au restricteur de flux. Alors que lorsque le mode de fonctionnement est dit de « purge » ou « forcé », le fluide s'écoule selon un sens d'écoulement (6') qui va de la deuxième cavité à la première cavité en passant à travers le filtre, comme divulgué dans la figure 1 b et passe à travers le filtre afin de le nettoyer.

L'intérêt du restricteur de flux (5) peut être de contraindre, lors d'une purge, au moins une partie du fluide à passer à travers le filtre dans le sens opposé (6') à l'écoulement en mode normal (utilisation normale). Il serait possible de remplacer le restricteur par (ou d'ajouter en amont du restricteur de flux mais en aval de la deuxième cavité) tout autre moyen limitant ou empêchant l'écoulement du fluide à travers ce moyen dans le deuxième mode de fonctionnement. Il pourrait s'agir d'un moyen d'occlusion tel qu'une valve passive ou active, un tube ou chambre flexible qui pourrait être écrasé ou fermé par l'utilisateur dans le deuxième mode de fonctionnement.

Il est possible qu'une fraction volumique du fluide passe tout de même par le restricteur de flux. Dans un mode de réalisation préférentiel, le restricteur de flux peut être une valve qui se ferme partiellement ou totalement lorsque la pression du fluide dans la cavité atteint un seuil prédéterminé (par exemple un régulateur de flux qui régule le flux sur une plage déterminé de pression du fluide présent dans la deuxième cavité). Il peut aussi s'agir d'une résistance fluidique constante ou variable en fonction de la pression qui s'exerce dans la cavité (4).

Le dispositif peut comprendre une valve de purge agencée au niveau de la première cavité (c'est-à-dire en amont du filtre). Dans ce cas, le mode de fonctionnement « purge » permettrait d'ouvrir la valve de purge (8) (comme illustré en figure 1 b) soit grâce à la pression, du fait du sens de l'écoulement ou par une action de l'utilisateur. Préférentiellement, le chemin fluidique disposé en amont de la première chambre comprend une valve anti-retour ou un moyen d'occlusion afin que le fluide pressurisé ne remonte pas le chemin fluidique et qu'il soit contraint de sortir par la valve de purge. La valve de purge (8) peut s'ouvrir lorsque la pression du fluide situé à proximité de la valve de purge atteint un niveau seuil prédéterminé ou via un mécanisme actionné (par exemple via le doigt d'un utilisateur, médecin, patient, ...) lors du mode de fonctionnement purge. Les particules bouchant le filtre peuvent ainsi être retirées du filtre puis sortir du chemin fluidique principal via la valve de purge. Cette valve de purge peut également s'ouvrir lorsque le filtre se colmate et que la pression en amont du filtre (par exemple dans la première cavité) dépasse un certain seuil du fait ou non du colmatage du filtre. Le mode de fonctionnement « purge » peut être enclenché grâce à un moyen qui va porter en pression (7) un fluide dans la deuxième cavité. Cet enclenchement peut être le fait d'appuyer sur une zone flexible de la paroi de la deuxième cavité ou l'injection d'un fluide à l'intérieur de la deuxième cavité à l'aide d'une seringue ou d'une pompe mécanique distincte fluidiquement connectée de façon réversible à la deuxième cavité.

Le mode de fonctionnement « purge » peut être enclenché suite à (ou lorsque) une pression différentielle (entre la première et deuxième chambre) provoque le déplacement du fluide de la deuxième cavité vers la première cavité. Par exemple, il est possible de créer une surpression dans la deuxième cavité relativement à la pression de la première cavité. Il est également possible de favoriser le déplacement du fluide en créant une surpression dans la deuxième cavité et/ou une sous pression dans la première cavité. Ainsi, l'écoulement du fluide lors du deuxième mode de fonctionnement s'effectue dans un sens inverse à l'écoulement du fluide lors du premier mode de fonctionnement, au moins au niveau du dispositif de filtrage.

Dans un mode de réalisation, le dispositif de filtration est adapté pour être implémenté dans un système comprenant un régulateur de flux tel qu'une valve de dérivation de liquide céphalorachidien. Un régulateur de flux permet soit de maintenir le fluide en amont du régulateur à une pression déterminée en faisant varier le débit du régulateur (préférentiellement), soit de restreindre le débit du régulateur malgré la variation de pression en amont du régulateur. De tels régulateurs sont décrits par les demandes de brevet international portant les numéros de publication suivants : WO93/10389 A1 , WO2009/098314 A1 , WO2010/020891 A1 , WO201 1/098867 A1 , WO201 1 /098946 A1 et WO2014/108860 A1 . Le contenu de ces demandes est intégré par référence au présent document.

Ce mode de réalisation est illustré par les figures 2a et 2b. Ces figures exposent un système fluidique de dérivation comprenant une entrée de fluide (101), au moins une sortie de fluide (102, 102', 102"), un filtre (3), deux cavités (4, 4'), un régulateur de flux (103) et, optionnellement, une valve de purge (8). L'ensemble filtre-cavité-régulateur est disposé dans un premier chemin fluidique et agencé de manière à ce que selon un premier mode de fonctionnement un fluide entre par l'entrée de fluide (101 ), passe successivement par la première cavité (4), le filtre, la deuxième cavité (4') puis le régulateur de flux et atteigne au moins une sortie (102, 102'). Préférentiellement, le système peut comprendre un second chemin fluidique pouvant comprendre une valve de purge (8), un restricteur de flux ou une valve anti-retour. Ainsi, pour atteindre une sortie du système, le fluide peut passer soit par le premier chemin fluidique comprenant le régulateur de flux (restricteur de flux ou valve) soit par le second chemin fluidique (par exemple la valve de purge).

Préférentiellement, le filtre, la cavité, le régulateur de flux et la valve de purge sont disposés à l'intérieur d'un même boîtier. Ce boîtier peut être adapté pour être implanté, il peut ainsi être composé d'un matériau compatible avec cette fonction et/ou il a une taille adaptée pour être implanté dans le corps d'un patient, par exemple au niveau de la nuque ou de l'oreille.

La figure 2a présente un dispositif doté d'une unique sortie de fluide dans lequel se déverse le fluide provenant du régulateur de flux (103) et le fluide provenant de la valve de purge (8). La figure 2b présente un dispositif doté de deux sorties de fluide distinctes, l'une pour le fluide provenant du régulateur de fluide et l'autre pour le fluide provenant de la valve de purge.

La deuxième cavité (4') est adaptée pour que le fluide contenu dans cette cavité puisse être porté en pression en son sein. A cette fin, une paroi de la cavité (qui peut être une paroi du boîtier) peut comprendre :

Un septum (104) de manière à permettre à la pointe d'une aiguille de pénétrer dans la cavité et d'injecter un fluide (eau, sérum, médicament, liquide, gaz, ...). Dans ce cas, une protection (105) peut être disposée dans la cavité de manière à protéger le filtre ou à limiter la pénétration de l'aiguille. Cette protection peut également permettre (de par sa forme, sa conception) une meilleure diffusion du fluide injecté de manière à déboucher la majeur partie du filtre.

Une paroi flexible (104) (par exemple de forme concave et d'une contenance suffisante) qu'un utilisateur pourra écraser de manière à pressuriser le fluide déjà présent dans la cavité. Une protection (105) peut également limiter la déformation de la paroi flexible.

Toute autre structure connue de l'homme du métier permettant d'augmenter la pression dans la deuxième cavité (4') (une réaction chimique entre deux réactifs dans une poche étanche qui serait disposée dans la deuxième cavité, les deux réactifs étant au préalable séparés par une paroi qui est brisée par l'utilisateur afin de générer la réaction chimique piézogénique...).

Les figures 3a, 3b, 3c et 3d exposent 4 modes de fonctionnement possibles. Le mode de fonctionnement de la figure 3a peut être appelé mode de fonctionnement principal ou premier mode de fonctionnement ou mode de fonctionnement normal. Un fluide (par exemple du liquide céphalorachidien) entre par l'entrée de fluide du système de dérivation, passe successivement à travers la première cavité, le filtre, la deuxième cavité et le régulateur de flux pour atteindre la sortie de fluide. Le régulateur de flux va permettre une régulation de la pression intracrânienne ou du débit du liquide dans le système de dérivation.

Le mode de fonctionnement de la figure 3b permet en cas de pression importante dans le dispositif de délester tout ou partie du fluide à travers le deuxième chemin fluidique qui peut comprendre une valve de purge ou valve de haute pression ou valve anti retour. Cette valve peut être adaptée pour s'ouvrir uniquement lorsque que la pression du fluide (dans la première chambre) atteint un seuil prédéterminé. Il peut s'agir d'un mode de fonctionnement qui s'exécute lorsque le filtre et/ou le restricteur de flux est colmaté.

Les modes de fonctionnement des figures 3c et 3d permet de nettoyer le filtre. Dans ces exemples, une aiguille pénètre le septum de la deuxième cavité afin d'injecter un fluide dans la deuxième cavité. Cette aiguille fait référence à un moyen de connexion fluidique d'un dispositif d'injection (et de ponction dans le cas de la figure 3d) tel qu'une seringue ou un dispositif plus complexe comprenant une pompe adaptée pour déplacer un fluide. La pompe peut être reliée à un réservoir adapté pour contenir ou recevoir un fluide (gaz ou liquide). Ce moyen de connexion fluidique peut être connecté de façon réversible à la deuxième cavité ou première cavité. Dans un autre mode de réalisation, ce moyen de connexion peut être un port relié à une pompe et un réservoir dont l'ensemble fait partie du dispositif médicale disposé par exemple dans un même boîtier.

L'injection doit permettre d'atteindre une certaine pression ou un certain débit (supérieur au débit de sorti du régulateur de flux). Comme l'intégralité du fluide ne parviendra pas à s'évacuer par le régulateur de flux (ou si le régulateur de flux est fermé ou empêche tout ou partie du fluide de s'écouler). Ainsi au moins une partie du fluide injecté ou pressurisé va être contraint de passer à travers le filtre dans le sens opposé à l'écoulement normal (illustré par la figure 3a). Comme divulgué dans la figure 2a, le système peut comprendre une ou plusieurs valves antiretour (109, 109', 109") de manière à contraindre l'écoulement du fluide. En particulier, la valve anti retour (109) permet d'éviter que le fluide ne sorte par l'entrée de fluide du système, la valve anti retour (109") permet d'éviter que le fluide n'entre par une sortie de fluide du système et, la valve anti retour (109') permet d'éviter que le fluide ne vienne contaminer le régulateur de flux. Selon un mode de réalisation divulgué par la figure 3d, la première cavité permet d'insérer une aiguille de manière à ponctionner le liquide chargé de particules résultant du nettoyage du filtre. Dans un mode de réalisation, la deuxième cavité (4) peut comprendre une membrane séparant ladite cavité en deux sous-cavités distinctes et étanches (l'une par rapport à l'autre). La première sous-cavité pourrait être en communication fluidique avec le régulateur de flux et le filtre alors que la deuxième sous-cavité pourrait être en contact avec le septum (104). La membrane pourrait être fabriquée dans un matériau flexible de manière à ce que les deux sous- cavités soient en communication de pression. Ce mode de réalisation permet d'injecter temporairement un fluide dans la deuxième cavité via une seringue ou via une pompe (par exemple). Cette injection induira un déplacement de la membrane qui aura pour conséquence d'augmenter la pression dans l'autre sous-cavité de manière à nettoyer le filtre. Le fluide ajouté peut ensuite être partiellement ou intégralement retiré de la deuxième sous-cavité. Cette construction à double sous-cavités permet de prévenir toute contamination microbienne durant la purge et/ou d'éviter l'introduction d'air dans le dispositif. Dans un autre mode de réalisation, le système peut ne pas comprendre le septum et la membrane intermédiaire peut être déplacé par un autre moyen connu de l'homme du métier, par exemple par un actuateur (électronique ou non) tel qu'un piézoélectrique. Selon un mode de réalisation divulgué à travers la figure 4, un système de dérivation est implanté sous la peau (107) d'un patient. L'entrée de fluide (101) et la sortie de fluide (102) peuvent être connectées à des cathéters non représentés sur la figure 4. Le système est protégé dans un boîtier (108) qui comprend une partie flexible (104). Le doigt (105) d'un utilisateur peut appuyer (106) sur la partie flexible (104) de manière à augmenter la pression dans la cavité et contraindre le fluide à passer par le deuxième chemin fluidique comprenant la valve de purge (8) (qui peut aussi avoir la fonction de valve anti-retour). L'utilisateur peut effectuer plusieurs mouvements (106) du doigt afin d'amorcer un mécanisme de pompage permettant de nettoyer le filtre ou forcer la dérivation. Par exemple, en cas de forte pression intracrânienne, le patient peut souffrir de fort maux de tête et le fait de pomper lui permettra de soulager rapidement ses maux de tête et de nettoyer le filtre.

Le filtre présente idéalement une grande surface de filtration, avec une taille de pores adaptée aux dimensions du régulateur de flux. La taille des pores peut varier entre 0.1 μηι et 10 μηι, avec une taille typique de 1 μηι. Le matériau du filtre peut être hydrophile pour limiter l'adsorption de protéines. La densité de pores peut être comprise entre 0.1 % et 30%. L'épaisseur du filtre peut être comprise entre 0.01 mm et 10 mm. La surface de filtration peut être comprise entre 0.1 cm2 et 100 cm2.

Un support mécanique peut être nécessaire (grille de support...) pour assurer le bon maintien du filtre dans le système lors de la purge, car une pression de plusieurs bars peut être générée par une seringue ou une pompe. Le système peut comprendre un pré-filtre à taille de pores > 1 μηι. Ce pré-filtre peut être orienté perpendiculairement à la direction du flux lors d'une forte surpression qui induit une ouverture de la valve de purge, afin d'entraîner les plus gros débris vers la sortie.

Le système peut en outre contenir un capteur de pression qui peut être lu et alimenté par une technologie sans fil (induction, micro-onde, radio, ...). Ce capteur peut permettre notamment de diagnostiquer le système et en cas de suspicion d'occlusion, une purge pourra être effectuée avant que le patient ne sente les premiers symptômes.

Préférentiellement, le régulateur de flux est réglable, c'est-à-dire qu'il peut être ajusté après lecture du capteur de pression afin de l'ouvrir ou de le fermer partiellement lors de la purge ou après détection d'une occlusion. Si la purge s'avère inefficace, un ajustement de l'ouverture de la valve peut être nécessaire pour prévenir une opération chirurgicale. De même la valve de purge peut être réglable et ainsi permettre d'ajuster le système à la physiologie et aux caractéristiques du patient (hauteur de colonne d'eau c'est-à-dire la différence de hauteur entre le haut du dispositif (le cerveau) et l'autre extrémité par laquelle le fluide ressort du système (par exemple la cavité péritonéale,)...). Le capteur de pression peut être un capteur de pression absolu placé en amont du filtre de manière à connaître avec précision la pression intracrânienne. De cette manière, le capteur pourrait permettre de diagnostiquer à la fois le dispositif et la thérapie. Un débitmètre placé à proximité de l'entré de fluide ou de la sortie de fluide pourrait également permettre de diagnostiquer le dispositif et le patient. Le débitmètre peut être un débitmètre thermique comprenant une résistance chauffante et deux capteurs de température placés respectivement en amont et en aval de la source de chaleur.

Comme divulgué par la figure 2b, le système peut comprendre deux sorties de fluide distinctes (deux cathéters ou un cathéter à double lumen), chacune de ces sorties pouvant être reliée respectivement au régulateur de flux et à la valve de purge. Cela permet de limiter l'occlusion du cathéter ou du lumen en sortie du régulateur de flux et de prévenir toute contamination de la sortie du régulateur de flux (comme expliqué ci avant).

Selon un mode réalisation, le régulateur de flux et la valve de purge peuvent être deux dispositifs distincts connectés en parallèle (e.g. par des tubes). Dans un mode de réalisation, le dispositif de filtration est relié à un dispositif vibrant (par exemple de type piézoélectrique), ce qui permet d'appliquer des vibrations au système et de détacher les débris dudit filtre. Ce vibreur pourrait être alimenté par système avec ou sans fil (induction, micro-onde, radio,...).

Selon un mode de réalisation préféré, un dispositif médical comprend un orifice d'admission de fluide, un orifice de sortie de fluide, une première cavité, une deuxième cavité, un moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité, un dispositif de filtrage et un restricteur de flux disposés de manière à ce que, selon un premier mode de fonctionnement, un fluide entre par l'orifice d'admission de fluide et passe successivement dans la première cavité, le dispositif de filtrage, la deuxième cavité et le restricteur de flux pour atteindre l'orifice de sortie de fluide. La deuxième cavité est conçue pour permettre une augmentation de la pression en son sein grâce audit moyen (pour augmenter la pression dans la deuxième cavité) de sorte que, selon un deuxième mode de fonctionnement, le fluide compressé (grâce audit moyen) passe de la deuxième cavité à la première cavité en passant par le dispositif de filtrage. Autrement dit, le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité est conçue pour permettre au dispositif médicale d'opérer selon un deuxième mode de fonctionnement. L'ensemble des caractéristiques divulguées dans ce document est compatible avec ce mode de réalisation.

Préférentiellement, l'orifice d'admission de fluide du dispositif médical comprend une valve anti retour de manière à ce que lors du deuxième mode de fonctionnement, le fluide compressé ne sorte pas par l'orifice d'admission de fluide. Le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité peut comprendre un orifice d'admission de fluide à travers lequel un fluide peut être injecté directement dans la deuxième cavité sans passer par l'orifice d'admission de fluide. De plus, le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité peut comprendre en outre un septum adapté pour l'insertion d'une aiguille et optionnellement un élément de protection disposé en face du septum dans la cavité, de manière à ce qu'une aiguille ne puisse pas endommager un élément du dispositif médical tel que le dispositif de filtrage.

Le restricteur de flux peut être une valve, une valve anti-retour, une valve anti-siphon, un régulateur de flux à résistance fluidique fixe ou variable ou un moyen d'occlusion. Le dispositif médical peut comprendre un deuxième orifice de sortie de fluide pouvant permettre permet l'écoulement vers l'extérieur du dispositif médical lors du deuxième mode de fonctionnement. En outre, le deuxième orifice de sortie de fluide peut comprendre une valve qui peut être une valve anti-retour.

La première cavité peut être adaptée pour qu'une aiguille puisse être insérée pour le prélèvement de tout ou partie du fluide lors du second mode de fonctionnement.

Le moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité peut comprendre une paroi flexible adaptée pour être compressée par un utilisateur ou un autre fluide de manière à mettre en pression le fluide présent dans la deuxième cavité.

Le dispositif médical peut comprendre un capteur de pression. Le capteur de pression peut être un capteur de pression absolu. Le capteur de pression peut être agencé en amont du dispositif de filtrage selon le sens d'écoulement de fluide du premier mode de fonctionnement. Le capteur de pression peut être agencé en aval du dispositif de filtrage mais en amont du restricteur de fluide selon le sens d'écoulement de fluide du premier mode de fonctionnement

La taille des pores du dispositif de filtrage peut varier entre 0.1 μηι et 10 μηι, préférentiellement 1 μηι. L'épaisseur du dispositif de filtrage peut être comprise entre 0.01 mm et 10 mm. La surface de filtration peut être comprise entre 0.1 cm 2 et 100 cm 2 . Le matériau du dispositif de filtrage ou le revêtement du dispositif de filtrage peut être hydrophobe de manière à limiter l'adsorption de protéines par le dispositif de filtrage. La densité des pores du filtre peut être comprise entre 0.1 et 30%.

Selon un mode de réalisation alternatif, le dispositif médical peut ne pas comprendre de restricteur de flux, dans ce cas, le cœur de l'invention porte sur un moyen de nettoyage du filtre disposé en amont d'un dispositif à protéger. Dans ce cas, le dispositif médical peut comprendre un moyen d'occlusion disposé en aval de la deuxième cavité. Dans ce cas, le dispositif médical peut comprendre un orifice d'admission de fluide, un orifice de sortie de fluide, une première cavité, une deuxième cavité, un moyen pour augmenter la pression dans la deuxième cavité, un dispositif de filtrage et un moyen d'occlusion (partiel ou total) disposés de manière à ce que, selon un premier mode de fonctionnement, un fluide entre par l'orifice d'admission de fluide et passe successivement dans la première cavité, le dispositif de filtrage, la deuxième cavité et le moyen d'occlusion pour atteindre l'orifice de sortie de fluide. La deuxième cavité est conçue pour permettre une augmentation de la pression en son sein grâce audit moyen (pour augmenter la pression dans la deuxième cavité) de sorte que, selon un deuxième mode de fonctionnement, le fluide passe de la deuxième cavité à la première cavité en passant par le dispositif de filtrage. Le moyen d'occlusion pouvant être activé par l'utilisateur afin d'éviter ou limiter l'écoulement du fluide à travers le moyen d'occlusion lors du deuxième mode de fonctionnement. L'ensemble de caractéristiques divulguées dans ce document est compatible avec ce mode de réalisation. Il serait également possible d'avoir un restricteur de flux en aval du moyen d'occlusion.

L'invention porte également sur une méthode pour le nettoyage d'un filtre d'un dispositif médical tel que divulgué ci-avant par exemple comprenant un moyen d'accès permettant d'injecter un fluide (stocké dans un réservoir externe par exemple une seringue) dans la deuxième cavité (comprenant ou non une membrane séparant en deux sous cavité), ladite méthode peut comprendre les étapes suivantes :

Mise en communication fluidique le réservoir et la deuxième cavité par exemple en insérant une aiguille à travers le moyen d'accès à la deuxième cavité (par exemple un septum),

Injection du fluide (préalablement présent dans le réservoir) dans la deuxième cavité à un débit et/ou à une pression déterminé permettant d'inverser le sens de l'écoulement (par exemple à une pression supérieure au seuil d'ouverture de la valve de purge) (par exemple pendant une durée déterminée ou pour un volume injecté déterminé),

Optionnellement retrait du fluide en provenance de la première cavité (si le dispositif comprenant un moyen d'accès à la première cavité via une aiguille par exemple) ou de la deuxième cavité (par exemple si la deuxième cavité comprend une membrane séparant en deux sous cavité),

- Déconnection fluidique le réservoir de la deuxième cavité, par exemple en retirant l'aiguille,

Renouvèlement optionnel de l'opération.

L'invention décrit également une autre méthode pour le nettoyage d'un filtre d'un dispositif médical tel que divulgué ci-avant par exemple comprenant une paroi flexible (par exemple de forme concave de manière à créer un réservoir de fluide dans la deuxième cavité de taille suffisante pour provoquer le déplacement d'un volume nécessaire pour procéder au nettoyage) sur laquelle l'utilisateur peut exercer une pression afin de porter en pression la deuxième cavité, ladite méthode peut comprendre les étapes suivantes :

- Pressage de la partie flexible du système,

Relâche de la pression, Renouvèlement optionnel de l'opération.

D'autres étapes peuvent être ajoutées à l'une de ces deux méthodes :

Mesure de la pression, ou

Mesure du débit, ou

- Ajustement en fonction des mesures du régulateur de flux, ou

- Ajustement en fonction des mesures de la valve de purge, ou

- Activation ou fermeture d'un ou plusieurs moyens d'occlusion, ou

Insertion d'une aiguille dans la première cavité afin d'effectuer une ponction du fluide chargé en particules.