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Title:
SYSTEM FOR TRANSMITTING THE MOVEMENT OF CAMS TO A VALVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/045796
Kind Code:
A1
Abstract:
System (5) for transmitting the movement of cams (3, 4) to a valve (6), comprising: - a first tappet (9) intended to face a first cam (3), - a second tappet (10) intended to face at least one second cam (4), the second tappet (4) comprising a housing (11) in which all or part of the first tappet (9) is positioned, - a locking device (40) configured either to join together or not to join together the first (9) and the second (10) tappet and either to close off or not to close off the housing (11), at least in part.

Inventors:
GELEZ NICOLAS (FR)
HOBRAICHE JULIEN (FR)
KOPP GABRIEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/052115
Publication Date:
April 04, 2013
Filing Date:
September 21, 2012
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYS CONTROLE MOTEUR SAS (FR)
International Classes:
F01L1/14; F01L13/00
Foreign References:
DE4210567A11992-10-22
US5603294A1997-02-18
DE102008029242A12009-01-15
US20080236520A12008-10-02
DE4314619A11994-11-10
EP0342007A11989-11-15
US20010035140A12001-11-01
DE2952037A11981-06-25
DE202008008142U12008-10-30
US5782216A1998-07-21
DE102008059207A12010-06-02
DE4329590A11995-03-09
US6401676B12002-06-11
US6401676B12002-06-11
US5878705A1999-03-09
US6273041B12001-08-14
Attorney, Agent or Firm:
CARDON, Nicolas (FR)
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Claims:
Revendications

1. Système (5) de transmission du mouvement de cames (3, 4) à une soupape (6),

comprenant :

un premier poussoir (9) destiné à venir en regard d'une première came (3), un deuxième poussoir (10) destiné à venir en regard d'au moins une deuxième came (4), le deuxième poussoir (10) comprenant un logement (11) dans lequel est disposé partiellement ou en totalité le premier poussoir (9),

un dispositif de verrouillage (40) comportant un premier organe de verrouillage (41) configuré pour solidariser ou non le premier (9) et le deuxième (10) poussoir et un deuxième organe de verrouillage (42) configuré pour obturer ou non, en totalité ou partiellement, le logement (11),

le deuxième organe de verrouillage (42) présentant un trou traversant (50) et étant mobile entre une position dans laquelle le trou traversant (50) est aligné avec le logement (11) du deuxième poussoir (10) et une position dans laquelle le trou traversant n'est pas aligné avec le logement (11).

2. Système selon la revendication 1, le deuxième poussoir (10) comportant un boîtier (25) muni d'une ouverture (27) formant une partie du logement (11).

3. Système selon la revendication 1 ou 2, le premier organe de verrouillage (41) étant mobile entre une position dans laquelle il vient solidariser le premier (9) et le deuxième (10) poussoir et une position dans laquelle le premier (9) et le deuxième (10) poussoir ne sont pas solidaires.

4. Système selon l'une quelconque des revendication 1 à 3, le premier poussoir (9) comportant un passage (13) et le deuxième poussoir (10) comportant un passage (14), au moins une pièce de verrouillage (18, 19) pouvant se déplacer dans lesdits passages (13, 14) et le premier organe de verrouillage (41) agissant sur ladite pièce de verrouillage (18, 19) de manière à ce qu'elle s'étende en partie dans le passage (13) du premier poussoir (9) et en partie dans le passage (14) du deuxième poussoir (10) ou à ce qu'elle s'étende dans un seul desdits passages (13, 14).

5. Système selon la revendication 4, le premier organe de verrouillage (41) comportant une surface de contact non plane (45) avec la pièce de verrouillage.

6. Système selon la revendication 2, le deuxième organe de verrouillage (42) étant reçu au moins en partie dans le boîtier (25) et se déplaçant dans ce dernier entre une position dans laquelle le trou traversant (50) et l'ouverture (27) du boîtier sont alignés et une position dans laquelle le trou traversant (50) et l'ouverture (27) du boîtier (25) ne sont pas alignés.

7. Système selon la revendication 6, la paroi (51) définissant le trou traversant (50) étant en tout ou partie non plane.

8. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant au

moins un actionneur électromagnétique (60) modifiant la configuration du dispositif de verrouillage (40).

9. Système selon la revendication 8, l'actionneur électromagnétique (60) comportant une première goupille (62) configurée pour déplacer le premier organe de verrouillage (41) et une deuxième goupille (63) configurée pour déplacer le deuxième organe de verrouillage (42).

10. Système selon la revendication 9, la première goupille (62) étant déplaçable

indépendamment de la première goupille (63).

11. Ensemble (1) comprenant :

un arbre à cames (2) portant une première came (3) et au moins une deuxième came (4),

le système (5) selon l'une quelconque des revendications précédentes, et

une soupape (6),

le système (5) transmettant le mouvement de la première came (3) ou de la ou les deuxièmes cames (4) à la soupape (6).

12. Ensemble selon la revendication 11, le premier (9) et le deuxième (10) poussoir étant concentriques, le premier poussoir (9) étant entouré par le deuxième poussoir (10) et l'arbre à cames (2) portant deux deuxièmes cames (4) entre lesquelles est disposée la première came (3), chaque deuxième came (4) venant en regard d'une région du deuxième poussoir (10).

13. Ensemble selon la revendication 12, les deuxièmes cames (4) ayant un même profil différent du profil de la première came (3).

14. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, la soupape (6) comportant une tige (7) coulissant dans le logement (11) lorsque ce dernier n'est pas obturé par le deuxième organe de verrouillage (42).

Description:
Système de transmission du mouvement de cames à une soupape

La présente invention a pour objet un système de transmission du mouvement de cames à une soupape ainsi qu'un ensemble comprenant un tel système, les cames et la soupape.

L'invention s'applique notamment au déplacement de soupapes d'un véhicule. Il s'agit par exemple d'un véhicule comportant un moteur thermique.

L'invention s'applique notamment mais non exclusivement à des soupapes

déconnectables. Il s'agit par exemple de soupapes déplacées par la transmission du mouvement de cames sans l'intermédiaire d'un linguet ou d'un culbuteur, selon une technique communément appelée « attaque directe ». Les soupapes sont par exemples des soupapes d'admission ou d'échappement de cylindres du moteur.

Pour étendre la zone de fonctionnement optimal d'un moteur thermique à combustion interne, notamment lorsque le moteur fonctionne à mi-charge, il est connu de désactiver la moitié des cylindres définissant des chambres de combustion de manière à augmenter la charge unitaire des cylindres restant activés. Cette désactivation des cylindres peut être obtenue par la neutralisation des soupapes d'admission et d'échappement desdits cylindres.

D'autres solutions sont par ailleurs connues pour étendre la zone de fonctionnement optimal d'un moteur thermique, à savoir lever les soupapes de moitié et/ou réduire leur étalement à faible charge et à faible régime, ou encore déconnecter seulement deux des quatre soupapes d'un cylindre à seize soupapes pour améliorer la combustion en agissant sur l'aérodynamique des gaz.

Le brevet US 6 401 676 divulgue un ensemble comprenant une came, une soupape et un système de transmission du mouvement de la came à la soupape. Le système de transmission comprend un poussoir dans lequel est ménagé un passage pouvant recevoir une tige d' actionnement de la soupape. Un logement est ménagé dans le poussoir, ce logement étant traversé par un passage et une pièce de verrouillage est disposée dans le logement dans lequel elle peut coulisser dans une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du poussoir. Un trou traversant est ménagé dans la pièce de verrouillage et ce trou peut être aligné avec le passage selon la position dans le logement de la pièce de verrouillage. Lorsque le trou est aligné avec le passage, le déplacement du poussoir lié au mouvement de la came n'est pas transmis à la tige de la soupape puisque celle-ci coulisse dans le passage en cas de déplacement du poussoir. Lorsque le trou et le passage ne sont pas alignés, une portion de la pièce de verrouillage vient en appui sur la tige d'actionnement de sorte que cet appui transmet à la tige de la soupape le mouvement de la came. US 6 401 676 enseigne de déplacer la pièce de verrouillage dans le logement pour transmettre ou non à la soupape le mouvement de la came à l'aide d'un actionneur hydraulique mettant en œuvre un circuit hydraulique dont la pression provient d'une pompe hydraulique actionnée par le moteur. US 6 401 676 permet ainsi de connecter ou non une soupape, de sorte que celle-ci a deux états discrets.

Les brevets US 5 878 705 et 6 273 041 divulguent un système de transmission du mouvement de deux cames montées sur un arbre à cames commun. Ces cames ont des profils différents de manière à ce que leur déplacement induise des levées différentes pour la soupape. Ce système de transmission met en œuvre un organe de verrouillage qui solidarise ou non des poussoirs respectivement associés à l'une des cames. L'organe de verrouillage est déplacé par un système d'actionnement hydraulique mettant en œuvre un circuit hydraulique dont la pression provient d'une pompe hydraulique actionnée par le moteur.

Les soupapes déplacées selon l'enseignement de ces deux brevets US 5 878 705 et US 6 273 041 présentent ainsi deux états discrets correspondant à des levées différentes.

Les solutions ci-dessus ne permettent pas que la soupape présente trois états discrets correspondant respectivement à un état déconnecté et à deux états de levée différente.

En outre, l'actionnement hydraulique tel qu'utilisé dans les solutions ci-dessus est difficile à mettre en œuvre, car il nécessite l'utilisation d'un circuit hydraulique. Outre la complexité de la mise au point d'un tel circuit hydraulique, les temps de réponse des actionneurs hydrauliques sont trop élevés pour pouvoir établir des stratégies de gestion des moteurs efficaces. En effet, le temps de réponse d'un actionneur hydraulique dépend de l'alimentation en pression du circuit hydraulique ou de la température et donc directement du régime moteur.

Les solutions connues ne sont par ailleurs pas réellement satisfaisantes pour permettre de faire varier de façon rapide et reproductible l'état d'une soupape sur un intervalle de température et de régime large.

Il existe un besoin pour bénéficier d'un système de transmission du mouvement de cames à au moins une soupape, ce système permettant que la soupape ait trois états discrets dont un soit un état déconnecté, et remédiant aux inconvénients précités.

L'invention a pour but de répondre à ce besoin et elle y parvient, selon l'un de ses aspects, à l'aide d'un système de transmission du mouvement de cames à une soupape, comprenant : un premier poussoir destiné à venir en regard d'une première came, un deuxième poussoir destiné à venir en regard d'au moins une deuxième came, le deuxième poussoir comprenant un logement dans une partie duquel est disposé partiellement ou en totalité le premier poussoir, et

- un dispositif de verrouillage comprenant un premier organe de verrouillage configuré pour solidariser ou non le premier et le deuxième poussoir et un deuxième organe de verrouillage configuré pour obturer ou non, partiellement ou en totalité, le logement. La solidarisation ou non du premier et du deuxième poussoir permet que le déplacement du deuxième poussoir du fait du mouvement de la ou des deuxièmes cames soit ou non transmis au premier poussoir. Le deuxième organe de verrouillage peut, en obturant en tout ou partie le logement, solidariser ou non le premier poussoir et la tige de la soupape, de sorte que lorsque le premier poussoir et la tige de la soupape sont solidaires, le déplacement du premier poussoir est transmis à la soupape. En effet, quand le logement n'est pas obturé, la tige de la soupape peut coulisser dans le logement, auquel cas le déplacement du premier poussoir ne déplace pas la soupape. En revanche, quand le logement est obturé, la tige de la soupape ne peut plus coulisser dans le logement et elle vient en appui contre le deuxième organe de verrouillage, subissant les déplacements de ce dernier.

Au sens de l'invention, « soupape » doit être compris de façon large, désignant également un piston.

Le premier poussoir peut être reçu dans le logement sur moins de la hauteur de ce logement.

Le déplacement du premier poussoir peut être ou non le même que celui du deuxième poussoir, selon la configuration du dispositif de verrouillage.

Le premier et le deuxième poussoir peuvent ne présenter qu'un seul degré de liberté lorsqu'ils sont reçus dans un support du moteur, par exemple la culasse du moteur. Ces deux poussoirs ne se déplacent notamment qu'en translation selon un axe parallèle ou non à un axe du système qui est par exemple l'axe de déplacement de la soupape.

Le système d'actionnement est notamment entraîné par les cames de façon directe, c'est- à-dire par un contact de chacune des cames avec le système de transmission sans basculeur intermédiaire, ce qui n'est pas le cas quand un linguet ou un culbuteur est utilisé pour transmettre le mouvement de chaque came.

Le premier et le deuxième poussoir peuvent être reçus dans le support avec indexation, afin d'empêcher leur déplacement en rotation autour de l'axe selon lequel ils peuvent se déplacer en translation. Une telle indexation peut en outre permettre d'empêcher un déplacement en rotation des poussoirs par rapport à l'actionneur. L'indexation du premier poussoir dans le support peut être réalisée par un actionneur électromagnétique décrit ci- après.

Le premier et le deuxième poussoir peuvent être concentriques et le logement dans lequel est disposé le premier poussoir peut être ménagé dans une région centrale du deuxième poussoir.

Le premier et le deuxième poussoir ont par exemple une forme cylindrique autour d'un même axe, cet axe étant alors l'axe du système mentionné ci-dessus.

Le deuxième poussoir peut comporter un boîtier muni d'une ouverture formant une partie du logement. Ce boîtier peut être mobile par rapport à la partie du deuxième poussoir venant en regard des deuxièmes cames. Le long de l'axe du système, on trouve par exemple la partie du deuxième poussoir en regard des deuxièmes cames puis le boîtier.

Le premier poussoir peut s'étendre jusque dans l'ouverture ménagée dans le boîtier. Les dimensions extérieures du premier poussoir, notamment son diamètre extérieur, sont alors inférieures ou égales à la dimension transversale, notamment le diamètre, de l'ouverture du boîtier.

Le premier organe de verrouillage est distinct du deuxième organe de verrouillage. Le premier organe de verrouillage et le deuxième organe de verrouillage peuvent être situés à des hauteurs différentes le long de l'axe du système.

Le premier organe de verrouillage peut être mobile entre une position dans laquelle il vient solidariser le premier et le deuxième poussoir et une position dans laquelle le premier et le deuxième poussoir ne sont pas solidaires.

Le premier poussoir et le deuxième poussoir peuvent chacun comporter un passage et au moins une pièce de verrouillage peut se déplacer dans lesdits passages, le premier organe de verrouillage agissant sur ladite pièce de verrouillage de manière à ce qu'elle s'étende en partie dans le passage du premier poussoir et en partie dans le passage du deuxième poussoir ou à ce qu'elle ne s'étende que dans un seul desdits passage et pas dans l'autre. Le passage ménagé dans chaque poussoir s'étend transversalement, notamment perpendiculairement à l'axe du système. Le cas échéant, un manchon de reprise d'efforts peut être introduit dans tout ou partie de chaque passage, ce manchon étant alors interposé entre le poussoir correspondant et la pièce de verrouillage correspondante.

La pièce de verrouillage permet ainsi, selon sa position dans l'un et/ou l'autre des passages de solidariser ou non le premier poussoir et le deuxième poussoir.

Le premier organe de verrouillage peut comporter une surface de contact non plane avec la pièce de verrouillage. Une telle surface de contact peut faciliter la rupture de contact entre ledit organe de verrouillage et ladite pièce de verrouillage. L'agencement de la surface de contact du premier organe de verrouillage peut permettre de rompre l'arrête vive.

Cette surface de contact non plane peut être arrondie ou en variante comprendre une portion bisautée. Dans ce dernier cas, la portion bisautée s'étend en formant un angle avec le reste de la surface de contact.

Dans une autre variante, la surface de contact présente une portion bisautée et la surface de cette portion bisautée est arrondie.

Le deuxième organe de verrouillage peut présenter un trou traversant et être mobile entre une position dans laquelle le trou traversant est aligné avec le logement ménagé dans le deuxième poussoir et une position dans laquelle le trou traversant n'est pas aligné avec ledit logement. Ce deuxième organe de verrouillage, distinct du premier organe de verrouillage assure une connexion sélective du premier poussoir à la tige de la soupape.

Le deuxième organe de verrouillage peut être reçu au moins en partie dans le boîtier et se déplacer dans ce dernier entre une position dans laquelle le trou traversant et l'ouverture du boîtier sont alignés et une position dans laquelle le trou traversant et l'ouverture du boîtier ne sont pas alignés. Le deuxième organe de verrouillage peut ou non être réalisé d'une seule pièce.

La paroi du deuxième organe de verrouillage définissant le trou traversant peut être en tout ou partie non plane. Cette paroi peut comporter une portion non plane, par exemple arrondie, biseautée ou bisautée et arrondie comme décrit précédemment. La portion biseautée peut s'évaser lorsque l'on se déplace de long de l'axe du système en s'éloignant de la partie en regard des cames. Une telle portion biseautée peut favoriser l'introduction de la tige de soupape dans le trou traversant.

Le premier poussoir et le deuxième organe de verrouillage peuvent être situés à des hauteurs différentes le long de l'axe du système et le premier poussoir peut comporter une extrémité venant en appui sur la portion du deuxième organe de verrouillage faisant saillie dans l'ouverture du boîtier. L'appui du premier poussoir sur le deuxième organe de verrouillage peut permettre de transmettre le déplacement du premier poussoir au deuxième organe de verrouillage et, lorsque le deuxième organe de verrouillage appuie sur la tige de la soupape, le deuxième organe de verrouillage peut transmettre à la tige de la soupape le déplacement du premier poussoir. Le système peut comporter au moins un actionneur électromagnétique modifiant la configuration du dispositif de verrouillage. Cet actionneur peut remédier aux inconvénients de l'actionnement hydraulique mentionnés précédemment.

L' actionneur peut être exclusivement électromagnétique, ce qui signifie que lorsque Γ actionneur est activé, ie commandé pour modifier la configuration du dispositif de verrouillage, seul le champ magnétique généré par P actionneur provoque cette modification du dispositif en déplaçant l'un et/ou l'autre des organes de verrouillage, contrairement par exemple aux actionneurs mettant en œuvre une vanne actionnée électromagnétiquement pour permettre sélectivement un passage d'un liquide déplaçant un organe de verrouillage.

Lorsque le dispositif de verrouillage comporte le premier organe et le deuxième organe mentionnés ci-dessus, P actionneur électromagnétique peut comporter une première goupille configurée pour déplacer le premier organe de verrouillage et une deuxième goupille configurée pour déplacer le deuxième organe de verrouillage. Chaque goupille peut être disposée en tout ou partie dans un corps dans lequel se trouve le champ magnétique et le déplacement de la goupille pour déplacer un organe de verrouillage est causé par ce champ magnétique.

Les goupilles peuvent être réalisées en tout matériau, par exemple en un matériau ferromagnétique .

Chaque goupille peut exercer une force sur l'organe de verrouillage correspondant au moyen d'une surface non plane, par exemple en tout ou partie arrondie, bisautée ou bisautée et arrondie, comme décrit précédemment. Les arrêtes vives des goupilles peuvent ainsi être rompues.

Les goupilles peuvent être réalisées en un matériau autre que le matériau utilisé pour les organes de verrouillage. Les goupilles sont par exemple réalisées en un acier ferromagnétique tandis que les organes de verrouillage sont réalisés en un acier dur, tel que de l'acier 100C6.

Le champ magnétique généré par P actionneur électromagnétique pour déplacer les goupilles peut être obtenu à l'aide d'une ou plusieurs bobines parcourues par un courant, encore appelées électroaimants, ou d'aimants permanents dont le champ peut être annulé sélectivement pour passer d'une position à l'autre. Un ou plusieurs électroaimants peuvent être affectés au déplacement de la première goupille tandis qu'un ou plusieurs autres électroaimants peuvent être affectés au déplacement de la deuxième goupille. L'actionnement d'une goupille peut être commandé indépendamment de l'actionnement de l'autre goupille et une isolation magnétique peut être prévue pour que le champ magnétique généré pour déplacer une goupille ne puisse déplacer l'autre goupille.

Le déplacement de chaque organe de verrouillage peut se faire lorsque la force exercée par une goupille sur ledit organe est supérieure à celle exercée par un ou plusieurs organes de rappel maintenant chaque organe de verrouillage dans une position au repos, cette position au repos correspondant à la position d'un organe de verrouillage lorsque aucun champ magnétique n'est exercé par l'actionneur pour le déplacer.

La position au repos du premier organe de verrouillage peut correspondre à une position de cet organe dans laquelle le premier et le deuxième poussoir sont solidaires. En variante, la position au repos du premier organe de verrouillage correspond à la position de cet organe dans laquelle le premier et le deuxième poussoir ne sont pas solidaires.

La position au repos du deuxième organe de verrouillage peut correspondre à une position de cet organe dans laquelle il n'obture pas le logement. En variante, lorsqu'il est au repos, le deuxième organe de verrouillage obture le logement, pour empêcher le coulissement de la tige de soupape dans ce logement.

Selon un exemple, lorsque le dispositif de verrouillage est au repos, le premier et le deuxième poussoir sont solidaires et le logement est en partie obturé par le deuxième organe de verrouillage

En variante encore, le dispositif de verrouillage peut être bistable, chaque organe de verrouillage ayant deux positions de repos correspondant respectivement à une des deux positions mentionnées ci-dessus, ce qui permet de ne pas avoir besoin de générer de champ magnétique, notamment en injectant un courant électrique, pour maintenir chaque organe de verrouillage dans l'une ou l'autre de ces positions.

L'actionneur est par exemple un actionneur linéaire, c'est-à-dire qu'il provoque un déplacement en translation de chaque organe de verrouillage. Chaque goupille peut se déplacer en translation pour obtenir ce résultat.

Ces goupilles peuvent agir directement au contact d'un organe de verrouillage respectif. En variante, une goupille intermédiaire peut être interposée entre la goupille de l'actionneur électromagnétique et l'organe de verrouillage. Qu'il y ait contact direct ou non entre goupille et organe de verrouillage, le contact peut se faire via au moins une surface allongée selon l'axe du système. Cette surface allongée, encore appelée « excroissance » peut permettre d'augmenter la surface de contact entre la goupille et l'organe de verrouillage et ainsi de maintenir l'organe de verrouillage en position lorsque la goupille et l'organe de verrouillage interagissant ensemble ne sont pas à même hauteur par rapport à l'axe du système.

Le deuxième organe de verrouillage peut être en butée dans la position dans laquelle il obture en totalité ou partiellement le logement et cette position en butée peut être obtenue grâce à une paroi du deuxième poussoir par rapport à laquelle le deuxième organe de verrouillage est mobile selon l'axe du système. Lorsque le deuxième organe de verrouillage porte l'excroissance mentionnée ci-dessus, cette excroissance peut venir contacter la paroi du deuxième poussoir même lorsque le deuxième organe de verrouillage est à distance de ladite paroi, ce qui permet de s'assurer que le deuxième organe de verrouillage ne dépasse pas la position en butée.

La première goupille et la deuxième goupille peuvent être intégrées à un actionneur commun ou à des actionneurs distincts, ces derniers présentant alors des corps distincts.

Le déplacement de chaque organe de verrouillage par une goupille peut être effectué par contact, directement ou le cas échéant via la goupille intermédiaire correspondante.

Dans tous les exemples ci-dessus, P actionneur électromagnétique peut être de type « pull », c ' est-à-dire que chaque goupille translate de l'extérieur vers l'intérieur de l'actionneur lorsqu'un champ magnétique est généré, par exemple lorsqu'un courant traverse P électroaimant.

En variante, dans tous les exemples ci-dessus, l'actionneur électromagnétique peut être de type « push », c'est-à-dire que chaque goupille translate de l'intérieur vers l'extérieur de l'actionneur lorsqu'un champ magnétique est généré, par exemple lorsqu'un courant traverse P électroaimant.

En variante encore une goupille translate de l'intérieur vers l'extérieur de l'actionneur lorsqu'un champ magnétique est généré et l'autre goupille translate de l'extérieur vers l'intérieur de l'actionneur lorsqu'un champ magnétique est généré.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comprenant : un arbre à cames portant une première came et au moins une deuxième came, le système tel que défini ci-dessus, et une soupape,

le système transmettant le mouvement de la première came ou de la ou les deuxièmes cames à la soupape.

L'ensemble permet ainsi que la soupape ait trois états en fonction de la configuration du dispositif de verrouillage. La configuration du dispositif de verrouillage peut être sélectivement telle que le système transmette le mouvement de la première came à la soupape, telle que le système transmette le mouvement de la ou des deuxièmes cames à la soupape, ou telle qu'aucun mouvement de came ne soit transmis à la soupape. Dans cette dernière configuration, la soupape est désactivée et peut alors rester dans une position dans laquelle elle n'obture aucunement un conduit ou dans une position dans laquelle elle obture totalement ce conduit. Il s'agit par exemple d'un conduit d'admission ou d'échappement d'un cylindre de moteur thermique, notamment pour un véhicule.

Le premier et le deuxième poussoir peuvent être concentriques, le premier poussoir peut être entouré par le deuxième poussoir et l'arbre à cames porter deux deuxièmes cames ayant les mêmes profils de levée entre lesquelles est disposée la première came, chaque deuxième came venant en regard d'une région du deuxième poussoir.

Les deuxièmes cames peuvent avoir un même profil différent du profil de la première came. Le profil des deuxièmes cames est par exemple tel que lorsque leur mouvement est transmis à la soupape par le système, celle-ci se déplace selon une levée pleine tandis que lorsque le mouvement de la première came est transmis à la soupape, celle-ci se déplace selon une levée intermédiaire.

La soupape peut comporter une tige coulissant dans tout ou partie du logement lorsque ce dernier n'est pas obturé par le deuxième organe de verrouillage.

Ainsi, en fonction de la configuration du deuxième organe de verrouillage, le système de transmission transmet à la soupape le mouvement de la première ou des deuxièmes cames lorsque ledit organe de verrouillage obture le passage et vient appuyer sur la tige de soupape ou le système de transmission ne transmet aucun mouvement à la soupape étant donnée que celle-ci est reçue dans le logement dans lequel elle coulisse lors du déplacement des poussoirs.

Le premier poussoir peut être creux, présentant une cavité interne dont les dimensions peuvent permettre le coulissement dans celle-ci de la tige de la soupape. Les dimensions du trou traversant ménagé dans le deuxième organe de verrouillage et les dimensions de la cavité ménagée dans le premier poussoir, ces dimensions étant mesurées perpendiculairement à l'axe du système, peuvent permettre, lorsque le trou traversant est aligné avec la cavité, un passage de la tige de la soupape dans le trou traversant et dans la cavité.

L'ouverture ménagée dans le boîtier présente par exemple des dimensions, mesurées perpendiculairement à l'axe du système, supérieures aux dimensions correspondantes du premier poussoir, de manière à ce que le premier poussoir puisse être reçu dans cette ouverture mais les dimensions du premier poussoir ne permettent alors pas son introduction dans le trou traversant du deuxième organe de verrouillage.

Le dispositif de verrouillage comprenant les deux organes de verrouillage ci-dessus peut permettre que la soupape soit dans l'un quelconque des états suivants:

(i) déplacée selon une levée pleine,

(ii) déplacée selon une levée intermédiaire,

- (iii) pas déplacée, auquel cas elle est désactivée.

En particulier, l'emploi de deux organes de verrouillage distincts au sein du dispositif de verrouillage et la commande de chaque organe de verrouillage indépendamment de l'autre organe de verrouillage permet que la soupape puisse passer de l'un quelconque des états (i) à (iii) à l'un quelconque des deux autres états (i) à (iii).

Par exemple, la soupape peut atteindre l'état désactivé (iii) alors qu'elle est dans l'état (i) sans qu'il soit besoin de passer par l'état intermédiaire (ii). Le logement peut ainsi permettre le passage de la tige de la soupape, ce qui correspond à l'état (iii) ci-dessus alors que le premier et le deuxième poussoir sont solidaires.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comprenant :

une soupape, et

un système de transmission du mouvement de cames à une soupape, comprenant :

un premier poussoir destiné à venir en regard d'une première came, un deuxième poussoir destiné à venir en regard d'au moins une deuxième came, le deuxième poussoir comprenant un logement dans lequel est disposé en tout ou partie le premier poussoir, un dispositif de verrouillage configuré pour solidariser ou non le

premier et le deuxième poussoir et pour transmettre ou non le mouvement de la ou des cames à la soupape.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci et à l'examen du dessin annexé sur lequel :

la figure 1 représente de façon schématique un ensemble selon un exemple de mise en œuvre de l'invention,

les figures 2 à 4 représ entent l ' ens emble de la figure 1 dans différentes configurations,

la figure 5 représente un premier organe de verrouillage différent de celui faisant partie de l'ensemble représenté à la figure 1 et

la figure 6 représente un deuxième organe de verrouillage différent de celui faisant partie de l'ensemble représenté à la figure 1.

On a représenté à la figure 1 un ensemble 1 selon un exemple de mise en œuvre de l'invention.

Cet ensemble 1 comprend un arbre à cames 2 sur lequel est montée une première came 3, cette première came 3 étant entourée lorsque l'on se déplace le long de l'arbre 2 par deux deuxièmes cames 4. Les deuxièmes cames 4 ont dans l'exemple décrit un profil identique, ce profil étant différent de celui de la première came 3.

L'ensemble comprend encore un système 5 et une soupape 6 dont seule la tige d'actionnement 7 est visible sur la figure 1.

Le système 5 est interposé entre les cames 3 et 4 et la soupape 6 et configuré pour transmettre le mouvement de la première came 3 ou des deuxièmes cames 4 à la soupape 6.

La soupape 6 est dans l'exemple décrit une soupape d'admission ou d'échappement d'un cylindre d'un moteur thermique mais l'invention n'y est pas limitée.

Le système 5 s'étend ici selon un axe longitudinal X qui est dans l'exemple considéré l'axe selon lequel se déplace la soupape 6. Cet axe X sera par la suite appelé « axe du système 5 ». Le système 5 est intégré à un support non représenté, tel que la culasse du moteur.

Le système 5 comprend un premier poussoir 9 et un deuxième poussoir 10. Le deuxième poussoir 10 présente un logement 11 s'étendant le long de l'axe X. Le premier poussoir 9 est disposé dans ce logement 11, présentant le long de cet axe une dimension inférieure à celle du logement 11. Le premier poussoir 9 et le deuxième poussoir 10 sont ici concentriques selon l'axe X et, dans le plan de coupe de la figure 1, le premier poussoir 9 est entouré par deux régions du deuxième poussoir 10.

Le premier 9 et le deuxième 10 poussoir peuvent chacun se déplacer en translation selon l'axe X, indépendamment ou non l'un de l'autre, comme on le verra par la suite.

Une cavité 7 est dans l'exemple considéré ménagée dans le premier poussoir 9, cette cavité 7 s' étendant sur moins de la hauteur du premier poussoir 9.

Dans le premier poussoir 9, respectivement dans chaque région du deuxième poussoir 10, un passage 13, respectivement 14, est ménagé. Le passage 13 est ménagé dans l'exemple considéré au-dessus de la cavité 7 et ne communique pas avec cette dernière. Comme représenté, un manchon 12 peut être placé contre la paroi du deuxième poussoir 10 définissant chaque passage 14.

Chacun de ces passages 13 et 14 s'étend dans l'exemple considéré perpendiculairement à l'axe X et les dimensions de ces passages 13 et 14 peuvent être telles que, lorsque le premier poussoir 9 et le deuxième poussoir 10 sont à même hauteur selon l'axe X dans le support, le passage 13 et le passage 14 ont des bords continus.

Le premier poussoir 9 comprend une surface d'extrémité 15 venant en regard de la première came 3 et sur laquelle cette came 3 peut venir en appui. Chaque région du deuxième poussoir 10 comporte également une surface d'extrémité 16 venant en regard des cames 4, ces dernières pouvant appuyer sur cette surface 16.

Comme représenté sur la figure 1 , deux pièces de verrouillage 18 et 19 peuvent s'étendre dans un des passages seulement ou à cheval sur deux passages lorsque ces derniers sont à même hauteur. Dans la situation représentée sur la figure 1 , la pièce de verrouillage 18 s'étend à la fois dans le passage 14 ménagé dans une des régions du deuxième poussoir 10 et dans le passage 13 ménagé dans le premier poussoir 9. La pièce de verrouillage 19 s'étend à la fois dans le passage 13 et dans le passage 14 ménagé dans l'autre région du deuxième poussoir 10. Comme on peut le voir, ces pièces 18 et 19 peuvent être en butée l'une contre l'autre dans le passage 13.

Comme représenté, la pièce de verrouillage 19 est soumise à une force de rappel la maintenant dans la position au repos représentée sur la figure 1 tandis que la pièce de verrouillage est maintenue dans cette position par un premier organe de verrouillage 41 décrit ci-après malgré l'action d'une force de rappel. Chacune de ces forces de rappel est par exemple exercée par un ressort 21 dont une extrémité est reliée à ladite pièce 18 ou 19 et dont l'autre extrémité est rapportée sur le passage concerné. La pièce de verrouillage 18 peut présenter une collerette 23 sur laquelle est fixée une extrémité d'un ressort 21.

Comme représenté sur la figure 1, un boîtier 25 est disposé dans le deuxième poussoir 10. Ce boîtier 25 présente un passage 26 s' étendant dans l'exemple considéré perpendiculairement à l'axe X.

Le boîtier présente une ouverture 27 ménagée selon l'axe X et qui forme une partie du logement 11. Comme on le verra par la suite, le premier poussoir 9 et l'ouverture 27 peuvent présenter des dimension permettant au premier poussoir 9 d'être reçu sur une partie de la hauteur de l'ouverture 27.

Le boîtier 25 présente dans l'exemple de la figure 1 deux surfaces d'extrémité 28 et 29 s'étendant perpendiculairement à l'axe X. Chacune reçoit ici une extrémité d'un ressort 30 ou 31.

Un ressort 30 est interposé entre le boîtier 25 et les régions du deuxième poussoir 10 comprenant les passages 14 et un ressort 31 est interposé entre le boîtier 25 et une structure fixe 34 par rapport au support et non représentée, cette structure fait par exemple partie de la culasse.

Le système 5 comprend encore un dispositif de verrouillage 40 qui va maintenant être décrit. Ce dispositif 40 est configuré pour solidariser ou non le premier poussoir 9 et le deuxième poussoir 10 et pour obturer ou non tout ou partie du logement 11.

Dans l'exemple décrit, le dispositif de verrouillage 40 comprend un premier organe de verrouillage 41 et un deuxième organe de verrouillage 42. Ces organes de verrouillage 41 et 42 sont disposés à des hauteurs différentes par rapport à l'axe X.

Le premier organe de verrouillage 41 se présente dans l'exemple considéré comme une tige apte à être introduite dans le passage 14 dont l'extrémité opposée à celle débouchant vers le passage 13 est ouverte.

Le premier organe de verrouillage peut présenter une face de contact 45 avec la pièce de verrouillage 18 ou 19 la plus proche. Dans l'exemple de la figure 1, cette face de contact 45 est plane mais dans l'exemple de la figure 5, cette face de contact 45 est arrondie, par exemple convexe.

Dans l'exemple considéré, le premier organe de verrouillage comporte, à son extrémité opposée à la face 45 par laquelle il vient contacter une pièce de verrouillage, une excroissance 47. Cette excroissance 47 s'étend ici parallèlement à l'axe X et définit une surface de contact 48. Le premier organe de verrouillage 41 est dans l'exemple considéré réalisé d'une seule pièce mais pourrait en variante être formé de plusieurs pièces rigidement couplées entre elles.

Le deuxième organe de verrouillage 42 se présente également sous la forme d'une tige et a des dimensions lui permettant d'être introduit dans le passage ménagé dans le boîtier 25. Comme on peut le voir sur la figure 1, un trou traversant 50 est ménagé dans le deuxième organe de verrouillage 42. Ce trou traversant 50 est, en fonction de la position du deuxième organe de verrouillage 42 dans le boîtier 25, en alignement ou non avec l'ouverture 27 et donc en alignement avec le logement 11 ménagé dans le deuxième poussoir 10. Les dimensions du trou traversant 50 peuvent permettre l'introduction à travers ce dernier de la tige de la soupape 6.

Le deuxième organe de verrouillage 42 se déplace dans le passage ménagé dans le boîtier 25 contre une force de rappel exercée par un ressort 39.

Dans l'exemple de la figure 1, la paroi 51 définissant le trou traversant 50 est plane et s'étend parallèlement à l'axe X mais l'invention n'est pas limitée à cet exemple. Comme on peut le voir sur la figure 6, cette paroi peut présenter, lorsqu'on l'observe en coupe selon l' axe X, une portion parallèle à l'axe X prolongée vers la soupape 6 par une portion divergeant depuis l'axe X.

Le deuxième organe de verrouillage 42 comporte dans l'exemple décrit, similairement au premier organe de verrouillage 41 , une excroissance 53 définissant une surface de contact 54. L'excroissance 53 s'étend parallèlement à l'axe X, similairement à l'excroissance 47.

Dans l'exemple de la figure 1 , mais de façon non limitative, le deuxième organe de verrouillage 42 est réalisé d'une seule pièce mais il pourrait, en variante, être formé par plusieurs pièces rigidement couplées entre elles.

Le système 5 comprend également un actionneur électromagnétique 60 modifiant la configuration du dispositif de verrouillage 40.

L'actionneur électromagnétique 60 comprend dans l'exemple de la figure 1 un corps 61 dans lequel est disposée une source de champ magnétique telle qu'un ou plusieurs électroaimants. Une première goupille 62 et une deuxième goupille 63 sont prévues. La première goupille 62 est ici positionnée de manière à venir en regard des passages 13 et 14 lorsque les poussoirs 9 et 10 ne sont pas déplacés par les cames 3 et 4. La deuxième goupille 63 est, toujours dans cet exemple, positionnée de manière à venir en regard du passage ménagé dans le boîtier 25 lorsque ce dernier n'est soumis à aucun déplacement induit par les cames 3 et 4.

Dans l'exemple décrit, l'actionneur 60 comprend un seul corps 61 dans lequel les deux goupilles 62 et 63 sont disposées mais, en variante, deux corps 61 distincts recevant chacun une goupille pourraient être prévus.

L'actionneur 60 comprend encore une unité de pilotage pour générer un champ magnétique pour déplacer l'une et/ou l'autre des goupilles 62 et 63.

Dans l'exemple considéré, l'actionneur 60 est de type « push », c'est-à-dire que, dans la position au repos de la figure 1 dans laquelle aucun champ magnétique n'est généré, les goupilles 62 et 63 sont davantage à l'intérieur du corps 61 que lorsque le champ magnétique est généré, auquel cas l'une et/ou l'autre des goupilles se déplace vers l'extérieur du corps 61 en direction des poussoirs 9 et 10.

Chaque goupille agit sur la surface de contact 48 ou 54 formée par l'excroissance correspondante du premier ou du deuxième organe de verrouillage. Comme représentée, la surface de contact 65 de la première goupille 62 avec le premier organe de verrouillage 41 présente une dimension mesurée parallèlement à l'axe X inférieure, par exemple au moins de moitié, à la dimension correspondante de la surface de contact 48 formée par l'excroissance 47. Il en est dans l'exemple décrit de même pour la surface de contact 66 de la deuxième goupille 63 vis-à-vis de la surface de contact 54 formée par l'excroissance 53.

En outre, le premier poussoir 9 présente dans l'exemple décrit une portion d'extrémité 58 venant en appui contre une portion 60 du deuxième organe de verrouillage.

On va maintenant décrire en référence aux figures 1 à 4 le fonctionnement de l'ensemble 1 dont la structure vient d'être décrite.

Sur la figure 1, ni la première goupille 41, ni la deuxième goupille 42 n'agit sur un organe de verrouillage. On constate en effet qu'aucun contact n'a lieu entre les goupilles 62 et 63 et les organes de verrouillage 41 et 42. La figure 1 correspond à une position au repos de l'exemple d'ensemble 1 y étant représenté. Dans cette position au repos, le premier organe de verrouillage 41 interagit avec les pièces de verrouillage 18 et 19 de telle sorte que celles-ci s'étendent chacune en partie dans le passage 14 ménagé dans le deuxième poussoir 10 et en partie dans le passage 13 ménagé dans le premier poussoir 9. Le premier poussoir 9 et le deuxième poussoir 10 sont alors solidarisés, de sorte que le mouvement des deuxièmes cames 4 déplace le premier 9 et le deuxième 10 poussoir.

Toujours sur la figure 1, le deuxième organe de verrouillage 42 est dans une position dans laquelle le trou traversant 50 n'est pas aligné avec le logement 11. Une portion 68 du deuxième organe de verrouillage 42 obture le logement 11 et la tige de la soupape 6 vient en butée contre cette portion 68. Le premier poussoir 9 appuie alors sur cette portion 68 du deuxième organe de verrouillage 42 via sa portion 58, provoquant un déplacement de la portion 68 selon l'axe X et, du fait de ce déplacement, la portion 68 exerce à son tour une force sur la tige de la soupape 6, provoquant le déplacement selon l'axe X de la soupape 6.

La soupape 6 est dans ce cas déplacée selon une levée pleine, ce déplacement étant induit par le mouvement des deuxièmes cames 4.

Dans l'exemple de la figure 2, l'actionneur électromagnétique 60, qui n'est pas représenté pour des raisons de clarté, est commandé de manière à ce que la première goupille 62 agisse sur le premier organe de verrouillage 41. Du fait ce cette action, chaque pièce de verrouillage 18 ou 19 est amenée dans un seul passage 13 ou 14, contre l'action des ressorts de rappel 21.

La pièce de verrouillage 18 ne s'étend ici que dans le passage 13 ménagé dans le premier poussoir 9 tandis que la pièce de verrouillage 19 ne s'étend que dans le passage 14 ménagé dans une partie du deuxième poussoir 10. Les poussoirs 9 et 10 ne sont alors plus solidaires, et peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre, comme représenté sur la figure 2 où les poussoirs 9 et 10 ne sont pas à même hauteur.

Dans cet exemple, le mouvement des deuxièmes cames 4 déplace le deuxième poussoir 10 sur une distance supérieure à celle sur laquelle est déplacé le premier poussoir 9 par la première came 3.

Le deuxième organe de verrouillage 42 est ici dans la même position que sur la figure 1, aucune action n'étant exercée par la deuxième goupille 63 sur ce dernier.

Le déplacement du premier poussoir 9 est alors toujours transmis via le deuxième organe de verrouillage 42 à la soupape 6. La soupape 6 est alors déplacée selon une levée intermédiaire.

Sur la figure 3, l'actionneur électromagnétique est commandé de telle sorte que chaque goupille 62 et 63 agisse sur un des organes de verrouillage 41 et 42.

La première goupille 62 exerce une force sur le premier organe de verrouillage 41 telle que le premier poussoir 9 et le deuxième poussoir 10 ne soient pas solidaires.

La deuxième goupille 63 exerce une force sur le deuxième organe de verrouillage 42 telle que ce dernier occupe une position dans le boîtier 25 permettant que le trou traversant 50 fasse partie du logement 11 et de l'ouverture 27. Comme représenté, la tige de la soupape 6 est alors reçue dans le trou traversant et peut, également être disposée dans la cavité 7 ménagée dans le premier poussoir 9 et dans l'ouverture 27. Dans cette situation, le deuxième organe de verrouillage 42 vient en butée via l'excroissance 53 contre une paroi du deuxième poussoir 10.

Dans la situation représentée sur la figure 3, le premier poussoir 9 est déplacé par le mouvement de la première came 3, le deuxième poussoir 10 est déplacé par le mouvement des deuxièmes cames 4. Ce déplacement n'est pas transmis à la soupape 6 puisque, lors du déplacement du premier poussoir 9, la tige de la soupape 6 est reçue dans le trou traversant 50 et, le cas échéant, en fonction de la raideur du ressort 31 non représenté, dans l'ouverture 27 et dans la cavité 7 ménagée dans le premier poussoir 9. Aucune force n'est alors transmise via le deuxième organe de verrouillage 42 à la soupape 6 qui n'est pas déplacée. La soupape est alors désactivée, restant en position fermée ou ouverte.

La figure 4 représente une autre situation de l'ensemble 1. Dans cet exemple, la soupape 6 est également désactivée mais la configuration du dispositif de verrouillage 40 n'est pas la même. En effet, le premier organe de verrouillage 41 solidarise le premier poussoir 9 et le deuxième poussoir 10 tandis que le deuxième poussoir 42 est dans la position de la figure 3 dans laquelle le trou traversant 50 fait partie de l'ouverture 27 et du logement 11. Dans cet exemple, le premier poussoir 9 et le deuxième poussoir 10 sont tous deux déplacés par le mouvement des deuxièmes cames 4 mais ce déplacement n'est pas transmis à la tige 7 de la soupape 6 qui est reçue dans le trou traversant 50, et le cas échéant dans l'ouverture 27 et le logement 1 1 lors du déplacement du premier poussoir 9. Toujours dans la situation représentée sur la figure 4, le deuxième organe de verrouillage 42 vient en butée contre la paroi du deuxième poussoir 10 grâce à l'excroissance, bien que ladite paroi soit à distance du boîtier 25.

L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits, en particulier à un nombre particulier de pièces de verrouillage, à une structure particulière de l'actionneur électromagnétique 60 ou encore à une structure particulière du dispositif de verrouillage 40.

La première et la deuxième goupille ne sont pas nécessairement alignées le long de l'axe

X.

L'actionneur électromagnétique peut comporter deux premières goupilles et deux deuxièmes goupilles telles que décrites ci-dessus et ces deux premières goupilles peuvent être diamétralement opposées par rapport à l'axe X. Il en est par exemple de même pour les deux deuxièmes goupilles.

L'expression « comportant un » doit être comprise comme signifiant « comportant au moins un », sauf lorsque le contraire est spécifié.