TITRE : TABLE A PIETEMENT RABATTABLE Domaine technique de l’invention

La présente invention concerne le domaine structures, notamment des tables, à piètement rabattable.

L’invention concerne notamment, mais pas uniquement le domaine des tables à plateau supérieur en deux parties repliables.

Arrière-plan technique

L’invention concerne par exemple le domaine des tables d’ameublement ou à usage spécialisé, et par exemple pour des activités de loisirs.

Une telle table comprend un piètement inférieur comportant plusieurs jambes (parfois aussi appelés pieds) périphériques et éventuellement centrale et un plateau supérieur fixé au piètement, directement ou par l’intermédiaire d’un cadre support. Pour simplifier la description, un tel éventuel cadre est assimilé au plateau, de sorte que le terme plateau doit être compris comme désignant le plateau seul ou le plateau avec son éventuel cadre.

US 5623882 décrit une table dont le plateau est en une seule partie, non pliable, en matière plastique, et dont les quatre jambes sont chacune pliable ou rabattable par rotation autour d’un axe horizontal au niveau de son raccordement avec le plateau, de sorte à pouvoir être rabattues sous la face inférieure du plateau, lorsque la table, non utilisée, est rangée. Des tirants articulés sont disposés entre les jambes et le plateau et situés à la périphérie de la table. Pour rigidifier le plateau, il est prévu qu’il comporte un noyau de renforcement et qu’il comporte un réseau régulier de reliefs en saillie et en creux.

US 2003/0127028 décrit une table dont le plateau est également en une seule partie, non pliable, en matière plastique, et dont les quatre jambes sont agencées en deux paires de jambes, chaque paire de jambes formant un élément de piètement étant pliable par rotation autour d’un axe horizontal à sa jonction avec le plateau. Chaque paire de jambes est associée à un tirant s’étendant de façon médiane jusqu’à la face intérieure du plateau. Pour rigidifier le plateau, il est prévu qu’il comporte un réseau régulier de reliefs en saillie et en creux. US 3884160 décrit une table dont le plateau n’est pas en une seule partie comme précédemment, mais en deux parties analogues de plateau, associées l’une à l’autre par deux bords internes adjacents, autour d’un axe de rotation dit axe de rotation ou axe de pliage du plateau, de sorte que le plateau est pliable et peut avoir deux configurations extrêmes, l’une totalement dépliée ou déployée dans laquelle les deux parties de plateau sont coplanaires et en prolongement longitudinal mutuel, et l’autre de rangement totalement pliée ou repliée dans laquelle les deux parties de plateau sont adjacentes l’une contre l’autre par leurs faces inférieures.

La table comporte aussi quatre jambes périphériques, agencées en deux paires de jambes, chaque paire de jambes étant pliable par rotation autour d’un axe horizontal à sa jonction avec le plateau. La table comporte aussi une jambe centrale articulée à sa partie supérieure autour de l’axe ou arbre de pliage du plateau. La table comporte enfin un système de tringles reliant de manière articulée les paires de jambes périphériques, la jambe centrale et le plateau de sorte que la jambe centrale reste en permanence verticale lors du dépliage ou du repliage de la table. US 3101054, US 2008/0271650 et EP 1829462 décrivent des variantes de réalisation d’une table pliante du même type que précédemment, si ce n’est que dans les deux derniers cas il n’y a pas une jambe centrale, mais deux jambes disposées en position périphérique médiane.

Toutes ces réalisations sont complexes, leur piétement obstrue l’espace sous la table pour les jambes des personnes, et ne permettent pas d’assurer une résistance suffisante à charge élevée, par exemple 150 kg surtout avec un plateau ayant une longueur de l’ordre de 2 mètres, voire plus.

Le problème à la base de l’invention est de disposer d’une table dont le plateau, éventuellement pliant en deux parties de plateau analogues associées et reliées articulée par un arbre de pliage, est associé à un piétement comportant plusieurs jambes dont chacune peut être associée à des moyens de blocage en position déployée d’utilisation de la table qui soient de conception simple et qui soient aisés à manoeuvre, tout en présentant une grande sécurité d’utilisation. Résumé de l’invention

L’invention propose une structure, et par exemple une table, comprenant :

- un plateau horizontal ; et

- un piétement d’appui de la structure sur le sol en position d’utilisation de la structure comportant au moins une jambe qui comporte une partie supérieure plane qui est montée articulée par rapport au plateau entre une position déployée d’utilisation d’orientation verticale et une position rabattue dans laquelle elle est adjacente à la face inférieure d’une partie du plateau ; caractérisée en ce que la structure comporte au moins un organe plan de blocage d’au moins une jambe en position d’utilisation qui est monté pivotant, autour d’un axe de pivotement qui s’étend dans un plan contenant l’axe d’articulation de la partie supérieure de ladite au moins une jambe entre :

^* une position angulaire escamotée permettant le pliage de la jambe et dans laquelle l’organe de blocage s’étend dans un plan contenant ledit axe d’articulation ; ^* et une position angulaire de blocage de la jambe en position d’utilisation dans laquelle un bord supérieur de l’organe de blocage s’étend en regard d’une portion en vis-à-vis de ladite face inférieure de la partie associée du plateau pour constituer un bord supérieur d’appui pour la face inférieure de la partie associée du plateau.

Selon d’autres caractéristiques de l’invention : - dans sa position angulaire escamotée, l’organe de blocage est coplanaire à la partie supérieure plane de ladite au moins une jambe ;

- ladite au moins une jambe, et notamment une jambe périphérique, est montée articulée le long d’un bord transversal d’extrémité longitudinale du plateau ;

- la partie supérieure plane de ladite au moins une jambe se prolonge par une partie inférieure allongée d’orientation verticale d’appui sur le sol, et ledit au moins un organe de blocage est monté pivotant par rapport à cette partie inférieure ;

- l’organe de blocage comporte un montant principal qui est monté pivotant par rapport à la partie inférieure de la jambe et un bras latéral qui s’étend à partir du montant principal, dans le plan de la partie supérieure plane de la jambe ; et ledit bord supérieur d’appui de l’organe de blocage est agencé à l’extrémité libre de ce bras latéral ;

- le plateau est un plateau pliant horizontal comportant deux parties qui sont montées articulées l’une par rapport à l’autre, autour d’un axe transversal de pliage, entre une position d’utilisation de la table dans laquelle les deux parties sont coplanaires et s’étendent longitudinalement dans le prolongement l’une de l’autre, et une position repliée dans laquelle les faces inférieures des deux parties sont adjacentes ; ladite au moins une jambe est une jambe dite centrale dont la partie supérieure plane est montée articulée par rapport au plateau autour dudit axe de pliage ; l’organe plan de blocage de la jambe centrale est monté pivotant autour d’un axe de pivotement orthogonal audit axe de pliage, entre une position angulaire escamotée permettant le pliage de la jambe centrale dans laquelle il s’étend dans un plan parallèle à l’axe de pliage, et une position angulaire de blocage de la jambe centrale en position d’utilisation dans laquelle un bord supérieur de l’organe de blocage s’étend en regard de portions en vis-à-vis de chacune des faces inférieures des deux parties du plateau pour constituer un bord d’appui pour la face inférieure de la partie associée du plateau ;

- la partie supérieure plane de la jambe centrale est solidaire d’un arbre de pliage qui réalise l’articulation d’une partie du plateau par rapport à l’autre partie ; l’organe plan de blocage est porté par la partie supérieure plane de la jambe centrale par rapport à laquelle il est monté pivotant entre sa position angulaire escamotée permettant le pliage de la jambe centrale dans laquelle il est coplanaire à la partie supérieure plane de la jambe centrale, et sa position angulaire de blocage de la jambe centrale en position d’utilisation ; et il est délimité par un bord supérieur qui, en position angulaire de blocage, s’étend en regard de portions en vis-à-vis de chacune des faces inférieures des deux parties du plateau pour constituer un bord d’appui pour la face inférieure de la partie associée du plateau ;

- la partie supérieure plane de la jambe centrale comporte un tourillon qui s’étend selon un axe orthogonal à l’axe de l’arbre de pliage, et l’organe plan de blocage est monté pivotant autour de ce tourillon ; - la partie supérieure plane de la jambe centrale comporte un montant supérieur horizontal et deux montants latéraux opposés qui, avec le montant supérieur, délimitent un logement apte à recevoir l’organe de blocage dans sa position angulaire escamotée dans laquelle il est coplanaire à la partie supérieure plane de la jambe centrale ;

- l’organe de blocage comporte une partie centrale qui est montée pivotante autour dudit tourillon, et deux bras latéraux opposés dont chacun s’étend à partir de cette partie centrale et comporte un tronçon dudit bord supérieur d’appui ;

- ledit organe plan de blocage est constitué par la partie supérieure plane de la jambe centrale qui est solidaire d’un arbre de pliage qui réalise l’articulation d’une partie du plateau par rapport à l’autre partie ; est montée pivotante par rapport à l’arbre central de pliage autour d’un axe de pivotement orthogonal à l’axe de l’arbre de pliage ; et qui est délimitée par un bord supérieur qui, en position angulaire de blocage, s’étend en regard de portions en vis-à-vis de chacune des faces inférieures des deux parties du plateau pour constituer un bord d’appui pour la face inférieure de la partie associée du plateau ;

- la partie supérieure plane de la jambe centrale est montée pivotante autour d’un tourillon solidaire de l’arbre de pliage par rapport auquel il s’étend selon un axe orthogonal à l’axe de l’arbre de pliage ;

- la table comporte des moyens de butée solidaires de l’arbre de pliage qui sont aptes à coopérer avec l’organe de blocage pour déterminer sa position angulaire escamotée ;

- chaque partie du plateau est délimitée par un bord transversal central qui, en position d’utilisation, sont deux bords accolés longitudinalement, et l’articulation d’une partie du plateau par rapport à l’autre partie est réalisée au moyen d’un arbre de pliage constitué par des composants complémentaires qui s’étendent à partir de chaque bord central d’une partie du plateau ; et un pivot transversal d’assemblage qui est monté à rotation dans lesdits composants complémentaires ;

- lesdits composants complémentaires sont des oeillets qui s’étendent dans des plans verticaux ; et le pivot transversal d’assemblage est constitué de plusieurs tronçons de pivot dont chacun est monté à rotation dans au moins un oeillet associé ;

- la table comporte des moyens de butée solidaires de la face inférieure du plateau qui sont aptes à coopérer avec un organe de blocage pour déterminer sa position angulaire de blocage ;

- le plateau comporte une structure en nid d’abeilles à alvéoles verticaux de contour hexagonal.

Brève descriptions des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : [Fig.1] - la figure 1 est une vue en perspective de dessous d’un premier exemple de réalisation selon l’invention ;

[Fig.2] - la figure 2 est une vue de en perspective éclatée de certains des composants de la table de la figure 1 , illustrant notamment la partie supérieure d’un cadre de piètement périphérique et de ses organes de blocage associés ;

[Fig.3] - la figure 3 est une vue en perspective et à plus grande échelle d’un détail de la table de la figure 1 ;

[Fig.4] - la figure 4 est une vue en perspective éclatée et à plus grande échelle d’un autre détail de la table de la figure 1 ;

[Fig.5] - la figure 5 est une vue de dessous et à plus grande échelle d’un détail de la table de la figure 1 concernant les moyens de verrouillage de l’organe de blocage ;

[Fig.6] - la figure 6 est une vue de dessous en perspective éclatée de certains composants de la table de la figure 1 concernant notamment la partie centrale du plateau et la jambe centrale associée ;

[Fig.7] - la figure 7 est une vue de détail en perspective qui représente l’organe de blocage de la partie supérieure de la jambe centrale de la table de la figure 1 , dans sa position angulaire de blocage ;

[Fig.8] - la figure 8 est une vue à grande échelle en élévation de la partie d’extrémité supérieure de la jambe centrale de la table de la figure 1 ;

[Fig.9] - la figure 9 est une vue en perspective à grande échelle qui illustre l’extrémité libre du montant latéral de l’organe de blocage en position de blocage sous la face inférieure du plateau de la table de la figure 1 ;

[Fig.10] - la figure 10 est une vue en perspective de dessous et à grande échelle d’une portion du plateau de la table de la figure 1 ;

[Fig.11] - la figure 11 est une vue en perspective éclatée de dessous d’un second exemple de réalisation selon l’invention ;

[Fig.12] - la figure 12 est une vue en perspective de dessous et à grande échelle de la partie centrale de la table de la figure 11 sur laquelle la partie supérieure de la jambe centrale est en position verticale d’utilisation, mais non encore bloquée en position de blocage permettant l’utilisation normale de la table

[Fig.13] - la figure 13 est une vue en perspective éclatée de dessous de la partie supérieure de la jambe centrale de la table de la figure 11 et de son arbre de pliage associé ;

[Fig.14] - la figure 14 est une vue en perspective de dessous de la partie supérieure de la jambe centrale de la table de la figure 11 qui est en position angulaire de blocage de la jambe centrale dans sa position d’utilisation de la table.

Description détaillée de l'invention

Pour la description de l'invention et la compréhension des revendications, on adoptera à titre non limitatif et sans référence limitative à la gravité terrestre les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué aux figures dont les axes longitudinal L et transversal T s’étendent dans un plan horizontal.

Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues et/ou remplissant des mêmes fonctions, seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Premier exemple de réalisation

On a représenté à la figure 1 une table pliante 20 essentiellement constituée d'un plateau supérieur 22 et d'un piètement inférieur 24.

La conception de la table pliante 20 présente ici de double symétrie générale de conception d'une part par rapport à un plan vertical et longitudinal médian et d'autre part par rapport à un plan vertical et transversal médian.

À titre d'exemple non limitatif, le plateau supérieur 22 est ici un plateau pliant en deux parties 26.

Le plateau supérieur 22 et donc chacune de ses deux parties 26, est délimité par une face supérieure plane horizontale 28 et par une face inférieure globalement plane 29. Le plateau 22, comme chacune de ses deux parties 26, et ici de forme générale rectangulaire avec sa petite dimension ou largeur selon l'orientation transversale et sa plus grande dimension ou longueur selon la direction longitudinale.

Ainsi, chaque partie 26 est délimitée par de grands bords parallèles longitudinaux 31 et par de petits bords parallèles transversaux extérieur 30 et intérieur 32. Dans la position d'utilisation ou position déployée représentée à la figure 1 , les deux parties 26 du plateau 22 sont adjacentes bord à bord par leurs bords intérieurs 32 et elles sont coplanaires en se prolongeant longitudinalement l'une derrière l'autre. Dans une position repliée, aussi appelée position de rangement, par rotation autour d'un axe central transversal et horizontal de pliage A1 , les deux parties 26 se repliant l'une contre l'autre avec leurs faces inférieures 29 parallèles et adjacentes.

Dans ce but, les deux parties 26 du plateau 22 sont articulées l'une par rapport à l'autre par des moyens d'articulation et de liaison entre les deux parties 26 qui seront décrits ultérieurement.

Le piètement inférieur 24 est essentiellement constitué de deux ensembles de piètement latéraux ou périphériques 34 et un élément de piètement central, ou jambe centrale 36.

Chaque ensemble de piètement latéral 34 est ici constitué de deux jambes périphériques 38 dont chacune est agencée sensiblement à un angle de la partie 26 associée du plateau pliant 22.

À titre non limitatif, deux jambes périphériques 38 d'un élément de piètement latéral 34 sont reliées entre elles par une traverse inférieure horizontale 40, et par une traverse supérieure horizontale 41 de plus petite dimension.

Ainsi, deux jambes périphérique 38 d'un même élément de piètement latéral 34 forment un cadre globalement rectangulaire qui est monté articulé sous la face inférieure 29 de la partie 26 associée du plateau 22 par rapport à laquelle il est ainsi monté à rotation entre sa position d'utilisation dans laquelle il s'étend selon une orientation globalement verticale, et une position rabattue ou de rangement dans laquelle il est sensiblement adjacent à la face inférieure 29.

Plus précisément, chaque jambe périphérique 38 est un élément sensiblement plat qui s'étend dans un plan contenant l'axe A2 d'articulation de la jambe par rapport à la partie 26 associée du plateau 22.

À son extrémité inférieure, chaque jambe périphérique 38 comporte une zone plane 39 d'appui sur le sol.

Chaque jambe périphérique 38 comporte une partie supérieure plane 42 sensiblement en forme de triangle qui se prolonge globalement verticalement vers le bas par une partie inférieure allongée 43 en forme de montant ou de pied vertical.

La partie supérieure 42 est la partie d'articulation de la jambe périphérique 38 par rapport à la partie 26 associée du plateau 22.

À cet effet, et notamment comme on peut le voir en détail à la figure 2, son bord supérieur 44 comporte deux tronçons opposés de pivot 46 qui sont reçus dans des lumières complémentaires 48 formées en vis-à-vis dans la face inférieure 29.

Le montage et l'assemblage des deux parties supérieures 42, reliées entre elles par la traverse supérieure 42, s'effectue par emboîtement élastique des tronçons de pivot 46 dans les lumières 48.

L'orientation angulaire sensiblement verticale d'utilisation est déterminée par la venue en butée d'une portion de surface pleine extérieure de la partie supérieure d'articulation 42 contre une surface de butée en vis-à-vis 50 formée dans la face inférieure 29.

Pour assurer le blocage de chaque jambe périphérique 38 en position d'utilisation, et notamment afin d'éviter qu'elle ne se rabatte accidentellement, chaque jambe périphérique 38 est ici équipée d'un organe pivotant de blocage 52. Chaque organe pivotant de blocage 52 se présente à titre non limitatif sous la forme d'un élément globalement triangulaire, ou en forme de demi-lune, et il est constitué d'un montant principal 54 qui est adjacent à une partie inférieure ou pied 43 par rapport à laquelle il est monté pivotant autour d'un axe de pivotement A3.

L'organe pivotant de blocage 52 comporte aussi un bras latéral 56 qui s'étend depuis l'extrémité inférieure du montant principal 54 vers le haut et vers l'intérieur pour se terminer par une extrémité libre supérieure 58 de blocage et de verrouillage de l'organe de blocage 52 dans sa position angulaire de blocage de la jambe périphériques 38 en position d'utilisation comme illustré notamment aux figures 1 à 3.

Pour conférer de la rigidité à l’organe de blocage 52, le bras latéral 56 est relié à l'extrémité supérieure du montant principal 54 par une traverse de renfort 55.

L'organe de blocage pivotant 52 est assemblé le long d'un bord intérieur 45 de la partie inférieure associée 43 de la jambe périphérique 38 par des moyens 60 d'assemblage par emboîtement élastique qui permettent à l'organe de blocage 52 de pivoter autour de l'axe A3 entre sa position angulaire de blocage de la jambe périphérique 38 en position d'utilisation illustrée aux figures, dans laquelle il s'étend dans un plan sensiblement orthogonal au plan dans lequel s'étend notamment la partie supérieure d'articulation 42, et une position angulaire escamotée, permettant le pliage de la jambe périphérique 38 sous la face inférieure 29 de la partie associée 26 du plateau 22.

Dans cette position angulaire escamotée, l'organe de blocage 52 est coplanaire au plan dans lequel s'étend la jambe périphérique 38. Cette position peut être définie par la venue en butée de la face intérieure 62 de l'extrémité libre supérieure 58 du bras latéral 56 contre une portion en vis-à-vis 64 de la traverse supérieure 42.

Dans le cas où deux jambes périphériques 38 agencées à une même extrémité longitudinale du plateau supérieur 22 sont indépendantes et ne sont pas reliées entre elles par une traverse, la détermination de la position angulaire escamotée de l'organe de blocage associé 52 dans le plan dans lequel s'étend la jambe périphérique 38 peut être déterminée par la conception des moyens d'articulation ou de charnière 60 assurant le montage pivotant de l'organe de blocage 52 autour de l'axe A3.

Lorsque chaque jambe périphérique 38 est une jambe indépendante, elle est associée à un organe de blocage 52.

Lorsque deux jambes périphériques 38 forment un cadre de piètement latéral 34, il est possible de ne prévoir qu'un seul organe de blocage pivotant 52 associé à l'une des deux jambes périphériques 38 de cet élément de piètement latéral 34.

Comme on peut le voir notamment en détail à la figure 4, la face extérieure 66 de l'extrémité libre supérieure 58 du bras latéral 56 est munie d'un pion 69.

En position angulaire de blocage de l'organe de blocage 52, cette extrémité libre supérieure 58 est reçue dans un logement complémentaire 70 qui est formé à cet effet dans une portion en vis-à-vis de la face inférieure 29.

Chaque extrémité libre supérieure 58 est délimitée verticalement vers le haut par un bord horizontal supérieur 59 qui, lorsque l'organe de blocage est dans sa position angulaire de blocage, constitue un bord supérieur d'appui 59 pour la portion vis-à-vis de la face inférieure 29 de la partie associée 26 du plateau 22 qui est formée dans le fond supérieur du logement 70.

Le logement 70 est ouvert vers le bas et transversalement vers l'intérieur pour recevoir l'extrémité libre supérieure 58.

Une paroi verticale 72 du logement 70 comporte un trou 74 de positionnement qui reçoit le pion 69.

Afin d'éviter tout échappement accidentel de l'extrémité libre supérieure 58 du bras latéral 56 de l'organe de blocage pivotant 52 hors du logement 70, il est ici prévu un organe associé de verrouillage 76.

Le corps central 78 de l'organe de verrouillage 76 est emboîté est monté libre en rotation autour d'une tige verticale 79 qui s’étend depuis la face inférieure 29.

Le corps central 78 se prolonge radialement par une branche de verrouillage 80 qui coopère avec une portion vis-à-vis de la face intérieure 57 de l'extrémité libre 58 pour empêcher sa sortie hors du logement 70. La branche de verrouillage 80 est maintenue dans cette position fonctionnelle de verrouillage par un prolongement 82 formant ressort.

Pour provoquer un déverrouillage, le corps central 78 se prolonge par une branche de commande 84 qui permet, en considérant la figure 5, de faire pivoter l'organe de verrouillage 76 dans le sens horaire pour escamoter la branche de verrouillage 80 et permettre la sortie de l'extrémité libre 68 hors du logement 70.

La conformation profilée en profil de came de la face latérale 81 de la branche de verrouillage 80 avec son prolongement 82 est telle que le pivotement de l'organe de blocage 52 autour de son axe de pivotement A3 jusqu'à sa position angulaire de blocage provoque l'effacement automatique de la branche de verrouillage 80 puis le retour de cette dernière dans sa position fonctionnelle de verrouillage représentée notamment à la figure 5.

Pour rabattre une jambe périphérique 38 sous la face inférieure 29 de la partie associée 26 du plateau supérieur 22, il suffit donc de déverrouiller l'extrémité libre supérieure 58, puis de faire pivoter l'organe de blocage 52 autour de son axe de pivotement A3 pour le ramener angulairement dans le plan dans lequel s'étend la jambe périphérique 38, puis de faire tourner la jambe périphérique 38 et l'organe de blocage coplanaire 52 autour de l'axe d'articulation A2.

Lorsque deux jambes périphériques 38 forment un cadre de piètement périphérique 34, il faut commencer par déverrouiller chaque organe de blocage pivotant 52, puis faire pivoter les deux organes de blocage 52 afin qu'il soit simultanément dans leur position angulaire escamotée coplanaires au plan commun dans lequel s'étendent les deux jambes périphériques 38, et enfin faire tourner les trois composants autour de l'axe d'articulation A2. Inversement, les opérations de déploiement d'une jambe périphérique 38, ou de deux jambes périphériques 38 constituant un cadre de piètement 34, consistent dans un premier temps à faire tourner la jambe périphérique 38 autour de l'axe d'articulation A2 pour l'amener dans sa position d'utilisation illustrée aux figures, puis à manoeuvrer chaque organe de blocage 52 en le faisant pivoter autour de son axe pivotement A3 pour l'amener dans sa position angulaire de blocage.

Dans le cadre de la présente invention, la structure des moyens de blocage qui viennent d’être décrits en référence à leur application à une jambe périphérique en faisant appel à un organe de blocage 52 agencé latéralement le long de la jambe, peuvent être appliqués à une jambe centrale telle que la jambe centrale.

La jambe centrale 36 se présente sous la forme générale d'un élément plat - sous la forme d'une plaque évidée - qui, dans cet exemple de réalisation s'étend toujours dans un plan contenant l'axe central de pliage A1 .

En d'autres termes, la jambe centrale 36 est montée articulée par rapport au plateau supérieur 22 entre une position d'utilisation d'orientation verticale représentée notamment à la figure 1 dans laquelle elle s'étend dans un plan d'orientation verticale et transversale, et une position repliée ou rabattue sous la face inférieure 29 d'une partie associée 26 du plateau supérieur pliant 22 dans laquelle elle s'étend dans un plan horizontal et longitudinal. La jambe centrale 36 comporte une partie supérieure plane 90 qui est montée articulée sous le plateau supérieur 22 qui se prolonge globalement verticalement vers le bas par une partie inférieure allongée 92 en forme de montant ou de pied vertical.

Cette partie inférieure 92 est ici constituée de deux montants verticaux transversalement opposés 94 reliés entre eux par deux traverses 95.

À son extrémité libre inférieure, la partie inférieure 92 comporte deux zones ou patins 98 d'appui de la jambe centrale 36 sur le sol. La partie supérieure plane 90 de la jambe centrale 36 se présentent ici sous la forme d'une demi-lune évidée comportant un montant supérieur horizontal 96 qui, à chacune de ses deux extrémités transversales opposées 99 se prolonge par deux montants latéraux 101 en quart de cercle pour se rejoindre au droit de l'axe médian A4 indiqué aux figures.

Entre les montants 96 et 101 , la partie supérieure plane 90 comporte un logement 100 dans lequel est agencé un organe pivotant 102 de blocage de la partie supérieure plane 90, et donc de la jambe centrale 36 dans sa position d'utilisation illustrée à la figure 1 .

À cet effet, la partie supérieure plane 90 de la jambe centrale 36 comporte un tourillon qui s'étend selon l'axe A4 et qui est ici constitué de deux tronçons de logements verticalement opposés dont l'un supérieur 104 est formé dans le montant supérieur 96 et dont l'autre inférieur 106 est formé dans la zone centrale de raccordement des deux montants latéraux 101.

Les deux logements 104 et 106 sont alignés selon l'axe vertical médian A4.

Dans cet exemple de réalisation, l'organe 102 de blocage comporte un montant central vertical 108 qui porte un pivot supérieur 110 qui est monté à rotation dans le logement supérieur 104 et un pivot inférieur 112 qui est monté à rotation dans le logement inférieur 106.

Ainsi, au sens de l'invention, la partie supérieure plane 90 de la jambe centrale 36 comporte un tourillon d'axe A4 qui s'étend selon une direction orthogonale à l'axe horizontal A1 de pliage du plateau supérieur pliant 22. Dans l'exemple illustré aux figures, l'organe 102 de blocage est apte à pivoter par rapport à la partie supérieure 90 de la jambe centrale 36, autour de l'axe de pivotement A4 d'un quart de tour, ou quatre-vingt-dix degrés d'angle, entre sa position angulaire de blocage de la jambe centrale 36 représentée à la figure 1 et à la figure 7 dans laquelle il s'étend dans un plan vertical et longitudinal orthogonal au plan dans lequel s'étend la partie supérieure 90, et sa position angulaire escamotée permettant le pliage de la jambe centrale dans laquelle il s'étend dans le même plan que cette partie supérieure 90.

Outre son montant central vertical 108, l'organe de blocage 102 comporte deux bras latéraux opposés 114.

Chaque bras latéral 114 s'étend depuis l'extrémité inférieure du montant central vertical 108, radialement par rapport à l'axe A4 et verticalement vers le haut. Chaque bras latéral 114 est relié à l'extrémité supérieure du montant central vertical 108 par une traverse horizontale de renfort 116.

Chaque bras latéral 114 qui se termine par une extrémité libre supérieure 118 qui est délimitée verticalement vers le haut par un bord horizontal supérieur 120. Les deux bords horizontaux supérieurs 120 sont coplanaires et constituent deux tronçons d'un bord supérieur de l'organe de blocage pivotant 102 qui, dans la position angulaire de blocage, sont aptes à coopérer avec des portions vis-à-vis de la face inférieure 29 du plateau pliant 22 pour constituer un bord supérieur d'appui pour cette face inférieure.

La position angulaire escamotée de l'organe de blocage pivotant 102 par rapport à la partie supérieure plane 90 de la jambe centrale 36 est déterminée par la venue en butée d'une face latérale 124 de l'extrémité libre supérieure 118 de l'un des deux bras latéraux 114 qui vient en butée contre une face en vis-à-vis 126 du montant supérieur horizontal 96 de la partie supérieure plane 90.

Le montant supérieur horizontal 96 de la partie supérieure plane 90 constitue aussi l'arbre, dit arbre de pliage, qui réalise l'articulation des deux parties 26 du plateau supérieur 22, l'une par rapport à l'autre, autour de l'axe géométrique de pliage A1 .

À cet effet, et comme on peut le voir notamment à la figure 8, le montant supérieur horizontal 96 comporte deux pivots externes opposés 122 et deux pivots internes opposés 124 dont chacun est porté par une lame élastiquement déformable 126. Les deux paires de pivots 122 et 124 sont alignés selon l'axe horizontal A1 qui correspond à l'axe géométrique de pliage.

Comme on peut le voir notamment à la figure 6, chaque bord transversal 32 d'une partie 26 du plateau supérieur 22 comporte deux paires d'œillets 128 qui s'étendent chacun dans un plan vertical et longitudinal. D'une part, les œillets 128 ont pour fonction de recevoir les deux paires de pivots 122 et 124 pour le montage à rotation du montant supérieur horizontal 96 de la partie supérieure plane 90 par rapport aux deux parties 26 du plateau supérieur 22.

D'autre part, les œillets 128 ont pour fonction de coopérer à l'assemblage pivotant des deux parties 26 du plateau supérieur 22 en coopération avec les deux paires de pivots 122 et 124. L'assemblage entre elles des deux parties 26 et du montant supérieur horizontal 96 constituant l'arbre de pliage au sens de l'invention est réalisé aisément par emboîtement élastique des zones correspondantes de ces trois composants.

Ainsi, la partie supérieure plane 90 de la jambe centrale 36 est solidaire de l'arbre de pliage assurant l'articulation mutuelle des deux parties 26 du plateau pliant 22, autour de l'axe géométrique de pliage A1 .

Et le tourillon d'axe A4 autour duquel l'organe de blocage 102 est monté pivotant est solidaire de l'arbre de pliage 96 à partir duquel il s'étend selon une direction A4 orthogonale à l'axe géométrique de pliage A1 de l'arbre de pliage.

Pour déterminer la position angulaire de blocage de l'organe de blocage pivotant 102 autour de son axe de pivotement A4, chaque extrémité libre supérieure 118 d'un bras latéral 114 est reçue dans un logement complémentaire 130 formé dans une portion correspondante de la face inférieure 29 de la partie associée 26 du plateau supérieur pliant 22.

Plus précisément, et comme on peut le voir notamment aux figures 7, 9 et 10, l'extrémité libre supérieure 118 set ici conformée avec une rainure horizontale débouchante 132 dans laquelle est reçue une nervure horizontale 134 du logement 130 pour assurer un effet de guidage et de serrage en position de blocage pour verrouiller l'extrémité libre supérieure 118 dans sa position de blocage dans le logement 130.

Angulairement, la position de blocage est déterminée par la venue en butée d'une face 136 de l'extrémité libre supérieure 118 contre une face 137 en vis-à-vis d'une paroi verticale 138 du logement 130.

En résumé, dans ce premier exemple de réalisation, et s'agissant de la fonction de blocage en position d'utilisation de la jambe centrale 36, le plan dans lequel s'étend la jambe centrale contient toujours l'axe géométrique de pliage A1 , et c'est l'organe de blocage pivotant 102 qui est monté pivotant par rapport à la partie supérieure 90 de la jambe centrale 36 pour assurer son blocage en position d'utilisation dans laquelle elle s'étend sous le plateau supérieur 22 dans un plan vertical transversal.

Tous les composants éléments constitutifs de la table pliante 20 qui vient d'être décrite sont réalisés par moulage en matière plastique.

L'ensemble des composants appartenant au piétement inférieur sont, dans les zones appropriées, renforcés par des séries de nervures agencées en réseau.

S'agissant du plateau supérieur 22 et donc ici de chacune de ses deux parties 26, comme on peut le voir notamment à la figure 10, il est constitué d'une plaque supérieure horizontale constituant sa face supérieure plane 28 est une structure inférieure de renfort en nid d'abeilles constituant globalement sa face inférieure 29. Plus précisément, chaque cellule 200 de la structure en nid d'abeilles qui s'étend verticalement vers le bas à partir de la plaque supérieure 28 est ouverte verticalement vers le bas et est de contour hexagonal régulier.

Par exemple, la hauteur H de chaque paroi verticale ou face 202 d'une cellule de contour hexagonal est égale à environ 10 millimètres et sa longueur L d’arête est égale à environ 11 ,55 millimètres. L'épaisseur E de chaque paroi verticale 202 est par exemple égale à 3 millimètres.

Ainsi, il est possible de réaliser un plateau en matière plastique injectée d'une épaisseur maximale de l'ordre de 3 millimètres à structure en nid d'abeilles.

Comme représentée, dans le cas où le plateau 20 comporte un bord arrondi 206, par exemple un bord longitudinal, on prévoit entre la paroi verticale longitudinale 204 délimitant la structure en nid d'abeilles et le bord arrondi proprement dit 206, des nervures verticales 208 de même hauteur que les alvéoles ou cellules 200 qui s'étend d'ici transversalement selon une direction orthogonale à la direction générale du bord arrondi 206.

Les dimensions du bord arrondi 206 et l'agencement des nervures verticales 208 sont déterminés en fonction des impératifs de moulage par injection. Second exemple de réalisation

On décrira maintenant le second exemple de réalisation de la table 20 illustré aux figures 11 à 14, Et tout particulièrement la conception de la jambe centrale rabattable 36 et des moyens assurant son blocage en position d'utilisation dans laquelle elle s'étend dans un plan vertical sous le plateau supérieur 22 pliant en deux parties 26.

Selon cette conception, c'est ici la partie supérieure plane 90 de la jambe centrale 36 qui constitue l'organe plan de blocage de la jambe centrale 36 en position d'utilisation.

À cet effet, la jambe centrale 36, lorsqu'elle est déployée selon une orientation verticale, est montée pivotante autour d'un axe vertical central A4 qui est orthogonal à l'axe horizontal de pliage A1.

Elle est ainsi apte à occuper une position angulaire escamotée dans laquelle elle s'étend dans un plan vertical transversal pour permettre de la replier ou rabattre horizontalement sous la face inférieure 29 d'une partie associée 26 du plateau supérieur 22, en la faisant tourner à cet effet autour de l'axe géométrique de pliage. Elle est aussi apte à occuper une position angulaire de blocage, ici décalée angulairement d'un quart de tour par rapport à la position angulaire escamotée, dans laquelle elle s'étend dans un plan vertical et longitudinal médian sous la face inférieure 29 du plateau supérieur 22.

À chacune de ses extrémités latérales, la partie supérieure 90 se prolonge par un bras latéral 114 qui se termine par une extrémité libre supérieure 118 qui est délimitée verticalement vers le haut par un bord horizontal supérieur 120.

Les deux bords horizontaux supérieurs 120 sont coplanaires et constituent deux tronçons d'un bord supérieur de l'organe de blocage pivotant constitué ici par la partie supérieure plane 90 qui, dans la position angulaire de blocage, sont aptes à coopérer avec des portions vis-à-vis de la face inférieure 29 du plateau pliant 22 pour constituer un bord supérieur d'appui pour cette face inférieure 29.

La partie supérieure 90 en forme de plaque triangulaire comporte un logement cylindrique central 104-106 qui débouche verticalement vers le haut.

Dans ce second exemple de réalisation, l'arbre de pliage 96 est un composant distinct de la partie supérieure 90 de la jambe centrale 36 et il est associé à une tige verticale 110-112 qui est réalisée solidaire par moulage en une seule pièce et qui est apte à être reçue librement à rotation à l'intérieur du logement cylindrique central.

Ainsi, en association avec le logement cylindrique, la tige verticale constitue le tourillon au sens de l'invention autour duquel la partie supérieure 90 de la jambe centrale 36 est montée pivotante entre ces deux positions angulaires escamotées et de blocage.

L'arbre de pliage 96 se présente sous la forme d'un arbre cylindrique qui assure aussi la fonction d'assemblage et de montage à rotation de chacun des deux bords internes adjacents 32 des deux parties 26 du plateau supérieur 22.

À cet effet, chaque bord 32 comporte une paire de logements semi cylindriques 97 ouverts radialement qui s'étendent transversalement et peuvent être imbriqués les uns entre les autres pour constituer un logement cylindrique transversal dans lequel l'arbre de pliage 96 est introduit par emboîtement élastique selon la direction radiale de ces logements 97.

Ainsi, en position assemblée, l'arbre de pliage assure la fonction d'articulation mutuelle des deux parties 26 et, par sa tige 110-112, le montage pivotant ou tourillonnant de la partie supérieure 90 de la jambe centrale 36.

Pour déterminer la position angulaire escamotée de la partie supérieure 90 autour de l'axe de pivotement A4, l'arbre de pliage 96 comporte, de part et d'autre de la tige centrale, deux goussets plans triangulaires coplanaires 126 qui s'étendent chacun dans le plan central médian commun à l'axe central de l'arbre de pliage et à l'axe de la tige centrale 110-112. Par une de ses faces, chaque gousset 126 constitue une surface d'appui pour une portion vis-à-vis de la face latérale de la partie centrale 90.

En position angulaire de blocage, l'extrémité libre supérieure 118 de chaque bras latéral 114 est en appui, légèrement, serré contre une butée en saillie associée agencée à cet effet dans la face inférieure 29 de chaque partie 26 du plateau supérieur 22.

Cette table possède d’une part un piètement périphérique à plusieurs jambes périphériques disposées vers les angles du plateau, monté rabattable, sur la face inférieure des deux parties de plateau, moyennant un montage avec rotation possible autour d’axes de piètement de direction transversale. Elle possède d’autre part une jambe centrale, portée par l’axe de pliage/dépliage précité.

Suivant son usage, la table est soit dans une configuration totalement dépliée de possible utilisation avec les deux parties de plateau coplanaires et les jambes périphériques et centrale dirigées transversalement par rapport au plateau qui peut ainsi être porté par ces jambes, soit dans une configuration totalement pliée d’inutilisation avec les deux parties de plateau repliées l’une sur l’autre de part et d’autre des jambes périphériques et centrale rabattues vers les faces intérieures des deux parties de plateau.

Cette table possède par ailleurs un tourillon qui est rigidement solidaire de la partie centrale de l’axe médian, en étant disposé orthogonalement à lui en saillie par rapport à la face inférieure du plateau. Sa jambe centrale comporte une partie supérieure de forme plate avec un plan de jambe passant par le tourillon, la partie supérieure étant nettement plus étendue dans le plan de jambe que transversalement à lui.

Cette jambe centrale est associée au tourillon par sa partie supérieure et montée sur le tourillon de sorte à pouvoir pivoter par rapport à lui d’un quart de tour tout en étant limitée par un bord supérieur appartenant à sa partie supérieure, séparé du plateau, et étant un bord d’appui pour la face inférieure du plateau lorsque la table est dans sa configuration totalement dépliée.

De la sorte, la jambe centrale peut se trouver soit dans une configuration axiale où son plan de jambe passe par l’axe principal, lorsque la table est dans sa configuration totalement pliée, soit dans une configuration transversale où son plan de jambe est transversal par rapport à l’axe principal, lorsque la table est dans sa configuration totalement dépliée. Selon cette réalisation, la jambe centrale, dont sa partie supérieure, est limitée par deux tronçons de bord supérieur, colinéaires, disposés de part et d’autre du tourillon, étant deux tronçons de bord d’appui pour la face inférieure des deux parties de plateau.

La partie supérieure de jambe centrale peut avantageusement avoir un contour de forme générale triangulaire. Ce contour peut aussi comporter deux portions de partie supérieure de jambe centrale ayant chacune un contour de forme triangulaire rectangle limitée par le bord supérieur d’appui et un bord perpendiculaire adjacent au tourillon.

La partie supérieure de la jambe centrale peut également comporter un relief en creux, trou, ou saillie de préhension par la main de l’utilisateur afin de faire pivoter la jambe centrale autour du tourillon.

Ce relief de préhension peut être écarté transversalement du tourillon.

Selon une réalisation, la table comporte en outre au moins un gousset de forme plate avec un plan de gousset passant par l’axe de pliage/dépliage et le tourillon, le gousset étant nettement plus étendu dans le plan de gousset que transversalement à lui. Il est rigidement solidaire de l’axe ou arbre de pliage/dépliage, attenant à sa partie centrale et disposé en saillie par rapport à la face inférieure du plateau. La table peut également comporter deux goussets coplanaires disposés de part et d’autre du tourillon.

Un gousset a un contour de forme générale triangulaire limitée par le bord supérieur attenant à l’axe de pliage/dépliage et un bord perpendiculaire adjacent au tourillon. Selon une autre réalisation, la partie supérieure de jambe centrale comporte sur au moins une face une cavité de logement d’un gousset, dans laquelle est logé le gousset lorsque la jambe centrale est dans sa configuration axiale.

La table peut comporter également deux goussets coplanaires, la partie supérieure de la jambe centrale comportant deux portions de partie supérieure de jambe centrale, dans laquelle chaque portion de partie supérieure de jambe centrale comporte une cavité de logement de gousset, les deux faces avec cavité de logement de gousset étant opposées à celle de l’autre.

Dans une variante, deux parties respectives de la partie supérieure de la jambe centrale et d’un gousset, qui sont adjacentes lorsque la jambe centrale est dans sa configuration axiale, comportent des clips élastiques de maintien coopérant l’un avec l’autre.

L’invention couvre également la mise en oeuvre d’un piètement périphérique qui comporte deux paires de jambes périphériques lesquelles sont associés rigidement l’une avec l’autre par au moins une traverse, comprenant une traverse supérieure adjacente à la face inférieure du plateau et qui comporte un organe apte et destiné à verrouiller la paire de jambes dans la position de la table totalement dépliée, cet organe de verrouillage étant associé à pivotement à la traverse supérieure et à coulissement et pivotement à la face inférieure du plateau comportant deux glissières de verrouillage.

Selon une réalisation, les deux parties de plateau, réalisées en matière plastique, comportent sur leurs faces inférieures des nervures dont les formes, les dimensions et les dispositions ont été déterminées par un calcul de résistance des matériaux de sorte à optimiser la résistance à la charge. Certaines de ces nervures formant les glissières de verrouillage de l’organe de verrouillage d’une paire de jambes.

En particulier, l’axe de pliage/dépliage est disposé dans la même direction que celle du petit côté du plateau et transversalement à la direction du grand côté du plateau. Le plateau comprend des nervures disposées parallèlement, régulièrement espacées avec un plus faible espacement, de plus faible hauteur, de direction générale D, attenantes aux grands côtés, reliées à des nervures de direction perpendiculaire à la direction D attenantes aux petits côtés du plateau, ces nervures ménageant un espace en dedans et, dans l’espace d’en dedans, des nervures disposées en croisillon, régulièrement espacées avec un plus grand espacement, de plus grande hauteur directions générales D et perpendiculaire à D. Selon une réalisation, les glissières de verrouillage de l’organe de verrouillage sont disposées dans l’espace d’en dedans.

Selon une réalisation, le piètement périphérique comporte deux paires de jambes périphériques, avec deux jambes périphérique d’une paire de jambes associées rigidement l’une avec l’autre par au moins une traverse, comprenant une traverse supérieure adjacente à la face inférieure du plateau, et qui comporte un organe apte et destiné à verrouiller la paire de jambes dans la position de la configuration totalement dépliée de la table, cet organe de verrouillage étant associé à pivotement à la traverse supérieure et à coulissement et pivotement à la face inférieure du plateau comportant deux glissières de verrouillage. Selon une réalisation, les deux parties de plateau, réalisées en matière plastique, comportent sur leurs faces inférieures des nervures dont les formes, les dimensions et les dispositions ont été déterminées par un calcul de résistance des matériaux de sorte à optimiser la résistance à la charge, des nervures formant les glissières de verrouillage de l’organe de verrouillage d’une paire de jambes.

Les enseignements de l'invention ont été décrits et expliqués en référence à leur mise en oeuvre dans le cadre d'une table, qui peut être une table pliante.

Toutefois, ils trouvent à s'appliquer de la même manière pour toutes pièces d'ameublement telles que par exemple des chaises ou des tabourets pliants comportant un plateau supérieur d'assise et un piètement inférieur rabattable.