On sait que les cabines téléphoniques publiques sont bien sou¬ vent l'objet d'agressions qui pour un tiers d'entre elles au moins ont pour motif le vol des pièces de monnaie que contient l'appareil.

Les autres agressions sont des actes de vandalisme pur et simple qui sont d'autant plus faciles à perpétrer que le poste est vulnérable du fait de la fragilité du combiné, du cordon même renforcé et du cro¬ chet de réception du combiné, la partie monnayeur n'étant citée que pour mémoire.

L'ensemble de ces agressions a coûté à l'administration fran¬ çaise des télécommunications une somme d'environ 32 millions de dollars pour la seule année 1983 et l'on réalise ainsi que les installations

actuelles ne répondent plus aux conditions de sécurité et de fiabilité que l'usager est en droit d'attendre d'un tel service public.

Pour y remédier, on a pensé à supprimer les cabines télépho¬ niques et à les remplacer par des appareils devant être situés unique¬ ment dans des magasins tels que des bars, restaurants et autres lieux publics dans lesquels une surveillance peut être exercée constamment.

On a également pensé, parallèlement, à remplacer l'usage de la monnaie ou des jetons par l'utilisation d'une carte comprenant des moyens électroniques soit magnétiques soit à micro-processeurs.

Il est clair que le fait de placer les appareils dans des lieux publics sous surveillance révèle que l'on n'a pas encore trouvé d'ins¬ tallation qui résiste suffisamment aux agressions pour décourager celles- ci, alors qu'il est de toute évidence plus rationnel de prévoir des cabines publiques pouvant être placées en tous lieux, et de ce fait uti- lisables à toute heure du jour et de la nuit, que de prévoir des postes enfermés dans des magasins qui sont obligatoirement fermés ou inacces¬ sibles à certains moments.

La présente invention concerne une installation téléphonique particulièrement résistante et même quasi invulnérable au vandalisme, qui peut fonctionner sans aucun moyen de paiement sur place, qui ap¬ plique le principe selon lequel on dissocie le poste téléphonique pro¬ prement dit du combiné dont l'usager a besoin et qui permet de prévoir des postes simplifiés à l'extrême, et non plus seulement des cabines fragiles, chacun de ces postes pouvant être utilisé simultanément par plusieurs personnes.

A cette fin, l'invention a pour objet une installation télépho¬ nique du type comprenant des postes accessibles à une pluralité de per¬ sonnes et utilisables après habilitation de chacune de ces personnes par subordination de l'usage du poste à la délivrance par chaque personne notamment d'un message de reconnaissance tel qu'un numéro de compte, d' indentification, de code ou analogue, caractérisée en ce qu'elle comprend d'une part des postes équipés chacun soit d'au moins un émet¬ teur-récepteur radio à au moins deux canaux, soit d'au moins deux émet¬ teurs-récepteurs radio de faible portée, associé(s) à au moins un modu-

lateur-démαdulateur relié au réseau téléphonique et d'autre part des combinés sans fil, portatifs et destinés à être détenus individuellement par les personnes, chaque combiné comportant d'une part un émetteur- récepteur radio de faible portée accordé soit à un canal d'un émetteur- récepteur radio qui en comporte au moins deux, soit à un émetteur- récepteur radio d'un- poste qui en comporte au moins deux, et d'autre part un cadran de tout type connu pour composer des numéros d'appel téléphonique et des codes devant être transmis par l'émetteur du combi¬ né, plusieurs personnes pouvant utiliser simultanément un seul poste en se tenant à proximité dudit poste et en maintenant chacune son combiné à une distance inférieure à la portée de 1 'émetteur-récepteur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention :

- l'installation comporte un dispositif destiné à interrompre automa¬ tiquement une liaison radio déjà établie, dès que le combiné en cause est éloigné du poste correspondant au-delà d'une distance prédéter¬ minée, le dispositif comportant éventuellement un moyen d'avertis¬ sement préalable à l'interruption;

- chaque canal, ou chaque émetteur-récepteur radio des postes est asso¬ cié à des éléments pour la signalisation de son état d'occupation et de non occupation et pour l'affichage d'un repère d' indentification correspondant à un code d'accès transmis par radio depuis un combiné à partir d'une action de l'usager sur le cadran du combiné;

- chaque combiné est accordé à un seul des canaux, ou des émetteurs- récepteurs radio, d'un poste quelconque; - chaque combiné est susceptible de fonctionner avec n'importe le quel des canaux, ou des émetteurs-récepteurs radio, d'un poste quelconque;

- chaque poste est équipé d'un dispositif destiné à établir automati¬ quement la liaison avec un combiné et celui des canaux, ou des émet¬ teurs-récepteurs radio, d'un poste considéré qui est non occupé et non hors service;

- l'installation comporte des moyens devant s'opposer à la perception compréhensible de la liaison radio par tout récepteur autre que celui du combiné et celui du poste en cause, afin d'assurer la confidentia¬ lité des émissions entre combinés et postes;

- les postes comportent une façade peu ou pas compatible avec la trans¬ mission de signaux radio entre les émetteurs-récepteurs des combinés et ceux des postes, la façade étant traversée par autant d'antennes que le poste comprend de canaux ou d'émetteurs-récepteurs radio; - chaque antenne est encastrée dans la façade;

- chaque combiné comprend deux parties qui sont mobiles l'une par rap¬ port à l'autre et qui peuvent ainsi occuper soit une position déployée pour l'utilisation du combiné, soit une position de moindre encombre¬ ment pour le rangement du combiné dans une poche de vêtement, un sac, un porte-documents ou autres.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillé ci- après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limi¬ tatif. La figure 1 est une vue schématique d'un combiné conforme à 1 ' invention.

La figure 2 est un schéma comprenant un poste conforme à l'in¬ vention, avec lequel doivent coopérer par radio un, ou simultanément plusieurs, combinés de la figure 1. La figure 3 est une vue schématique montrant un poste conforme à l'invention muni d'une antenne encastrée dans la façade dudit poste.

La figure 4 est une vue en coupe faite selon la ligne IV-IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue schématique montrant une variante de réalisation d'un combiné conforme à l'invention.

La figure 6 est une vue schématique d'un poste conforme à l'invention montrant une variante de réalisation.

En se reportant à la figure 1, on voit qu'un combiné 1 conforme à l'invention comporte un émetteur-récepteur radio 100 associé à une antenne 101. Le combiné 1 n'a alors qu'une seule possibilité de liaison avec un récepteur-émetteur, car il faut que celui-ci et le combiné 1 soient accordés. Si l'on désire donner au combiné 1 des possibilités plus grandes, an peut l'équiper soit de plusieurs émetteurs-récepteurs radia de différentes longueurs d'onde, soit de prévoir un seul émetteur-

récepteur radio associé à plusieurs canaux différents, chacune de ces solutions étant à la portée de l'homme de métier.

Par ailleurs, l'installation comporte plusieurs postes 10 répar¬ tis dans un territoire plus ou moins vaste : une ville, un pays etc. comme le sont actuellement les cabines publiques. Toutefois, comme on le comprendra mieux par la suite, l'invention permet d'installer des postes 10 non seulement dans des cabines mais aussi en les scellant dans un mur, car les postes 10 ne comportent ni fil, ni cadran, ni monnayeur ni aucune partie sensible aux intempéries. Chaque poste 10, selon la solution choisie pour les combinés 1, peut comporter un seul émetteur-récepteur radio, plusieurs émetteurs- récepteurs radio ou bien un seul émetteur-récepteur radio muni de plu¬ sieurs canaux. Ici, pour illustrer l'invention sans compliquer le des¬ sin, on n'a représenté que la solution d'un seul émetteur-récepteur radio car il est facile à l'homme de métier, en partant des indications pour un seul émetteur-récepteur, de réaliser une installation avec plu¬ sieurs. Chaque poste 10 comporte une antenne 200 associée à un émetteur- récepteur 201 relié par une liaison 202 à un ensemble de reconnaissance 203 relié par une liaison 204 à un modulateur-démodulateur 205 relié lui- même par une liaison 206 aux composants purement électriques et télépho¬ niques du poste 10.

L'opération d'habilitation se fait uniquement au moyen de si¬ gnaux radio émis par l'émetteur-récepteur 100 à partir des informations fournies par manipulation des touches d'un clavier 102 du combiné 1 et ces signaux sont reçus par 1 'émetteur-récepteur 201 via l'antenne 200 puis sont fournis à un ensemble de vérification 203 qui autorise ou condamne la communication.

Si la communication est autorisée, le modulateur-démodulateur 205 reçoit les informations voulues et assure la communication. L'émetteur 201 reçoit alors les signaux électriques par une liaison 207 qui évite de passer par l'ensemble 203 et le message radio est émis via l'antenne 200 pour être reçu via l'antenne 101 par 1 'émet¬ teur-récepteur 100 du combiné 1.

L'usager entend alors la tonalité par un écouteur 103 et est

ainsi informé qu'il peut composer le numéro de son correspondant sur le clavier 102.

Lorsque la communication est établie, l'usager parle dans un micro 104. La puissance des émetteurs 100 et 201 doit être infime puisque le combiné 1 et le poste 10 restent toujours à une distance qui est de l'ordre de mètres, de sorte que les composants peuvent être petits pour être logés sans difficulté dans le combiné 1 et être obtenus à faible prix. Naturellement, si l'antenne (ou les antennes) 200 est interne au poste 10, la partie frontale de celui-ci doit être perméable aux ondes radio et pour éviter de constituer une cage de Faraday le poste 10 ne doit pas être constitué par un capot entièrement métallique.

Chaque antenne 200 peut être noyée dans un matériau robuste et perméable aux ondes radio.

On peut aussi prévoir, comme le montrent les figures 3 et 4, que chaque antenne 200 traverse la façade 10a_ du poste 10 et soit encastrée dans cette dernière. Ici, on a représenté le cas où l'antenne 200 est disposée selon un parcours sinueux pour avoir la longueur voulur sur une faible surface mais on peut aussi prévoir un parcours rectiligne. L'encastrement peut être intégral, c'est-à-dire ne laisser subsiter aucun espace entre la façade, l'antenne et un isolant qui les sépare.

On voit sur la figure 1 que l'on a prévu le clavier 102 dans la fraction centrale de la partie "supérieure" 106 car cette solution peut être avantageuse puisqu'elle n'implique que des liaisons électriques simples entre les deux parties articulées, seul le micro 104 se trouvant sur la partie pliante 105. Si, au contraire, on prévoit la clavier 102 sur la partie pliante 105, la présence d'une articulation peut être un handicap.

Sur la figure 5, on a représenté une variante de réalisation du combiné 1 qui ne comporte pratiquement plus qu'une seule partie 110 contenant les composants électroniques, un micro 111 étant disposé à l'extrémité d'une tige 112 articulée à la partie 110 qui peut, comme représenté, avoir un logement dans lequel s'encastre complètement la

tige 112 et le micro 111.

Cet ensemble est particulièrement compact et donc facile à ran¬ ger et à utiliser.

La figure 6 illustre un mode de réalisation selon lequel le poste 300 peut être encastré dans un mur C qui rend pratiquement in¬ vulnérable les différents composants électriques et électroniques. Il comporte soit plusieurs émetteurs-récepteurs radio, soit un seul émet¬ teur-récepteur radio à plusieurs canaux correspondant chacun à un canal ou à un émetteur des combinés 1. Il s'agit essentiellement de canaux pour différentes fréquences. On a figuré ces différents émetteurs- récepteurs par de simples cercles 301 qui, ici, sont au nombre de vingt. Chaque émetteur-récepteur correspond à un ensemble de reconnais¬ sance et à un modulateur-démodulateur selon le principe décrit en regard de la figure 2. Si l'on accepte d'exposer des voyants malgré le risque de vanda¬ lisme qu'ils représentent, an peut prévoir des couples voyant vert- voyant rouge pour chaque émetteur-récepteur au voisinage immédiat d'un nombre, ici 1 à 20, afin qu'un usager arrivant avec son combiné devant le poste 300 alors que d'autres usagers situés à proximité sont visible- ment en conversation, voie immédiatement les voyants rouges et observe à quels numéros ces voyants rouges correspondent afin qu'il sache quels sont les numéros d'émetteurs-récepteurs occupés et , par corollaire, quels sont les numéros des émetteurs-récepteurs libres puisqu'il s'agit de ceux dont les numéros ont le voyant vert allumé et le voyant rouge éteint.

L'usager compose alors sur le cadran de son combiné le numéro de l'émetteur-récepteur qu'il choisit parmi ceux dont le voyant vert est allumé, le cas échéant en combinaison avec l'action sur une autre touche du cadran et lorsque par cette opération il se réserve l'émetteur- récepteur, le voyant vert s'éteint et le voyant rouge s'allume.

Il commence alors la procédure d'habilitation qui peut être identique à celle qui a été décrite en regard des figures 1 et 2.

Pour que l'installation fonctionne convenablement, il faut bien entendu que les fréquences des émetteurs-récepteurs accouplés respecti-

vement sur chaque combiné et sur le poste 300 soient accordées et en même ^' temps distinctes de celles des autres émetteurs-récepteurs du même poste 300.

Compte tenu de la très faible portée de l'installation radio, il est aisé de prévoir des bandes passantes suffisamment espacées les unes des autres pour éviter toute interférence malgré la proximité des combi¬ nés utilisés simultanément.

De même, l'homme de métier sait parfaitement réaliser dans les dimensions minimales que nécessitent les combinés 1, un sélecteur de fréquence pour que la simple composition, sur le cadran 102 d'un combiné 1, d'un numéro figurant sur le poste 300 mette en fonction l'émetteur du combiné 1 sur la fréquence correspondante. Dès que cette liaison est établie, la fréquence se trouve automatiquement condamnée pour d'autres utilisateurs. Si l'on veut même supprimer les voyants, l'installation peut encore fonctionner puisqu'il suffit d'essayer empiriquement les numéros des émetteurs-récepteurs 301 car si 1 'émetteur-récepteur 301 dont le numéro vient d'être composé est occupé, il répond immédiatement par un signal d'occupation et l'usager recommence ses appels jusqu'à ce que le numéro qu'il compose corresponde à un émetteur-récepteur 301 libre, auquel cas l'usager reçoit un message inverse du précédent et signifiant qu'il peut commencer la procédure d'habilitation en vue d'établir une communication.

Mais, selon une solution plus rationnelle et plus commode, les postes sont équipés d'un dispositif qui établit automatiquement la liai¬ son des combinés avec un canal (ou fréquence) libre, c'est-à-dire non actuellement utilisée et en ordre de marche.

Lorsque tous les canaux sont indisponibles, on peut prévoir un signal d'avertissement visuel, sonore ou émis vers le combiné.

Si l'usager s'éloigne du poste au-delà d'une distance prédéter¬ minée comme correspondant à la limite de l'endroit où une communication peut être assurée dans de bonnes conditions, la liaison peut être auto¬ matiquement interrompue, afin de conserver à l'installation son caractère de service provisoire et de la protéger contre l'abus qui

consisterait à ne pas interrompre, volontairement, la liaison radio (ce qui équivaudrait à ce que l'on appelle avec les installations télépho¬ niques classiques "ne pas raccrocher"). Il s'agit, en effet, d'une installation téléphonique dont les postes 10 ont une localisation pré- cise et non d'une organisation de radio-téléphones mobiles. Cette dispo¬ sition protège aussi l'usager distrait qui partirait en oubliant de "couper" la communication. Il s'agit bien d'une protection car, logi¬ quement, le décompte du prix de la communication ne prend fin qu'au moment où l'usager interrompt celle-ci. Naturellement, on pourrait mettre en oeuvre l'invention par des moyens différents de ceux qui ont été décrits ici.

Les cadrans 102 des combinés 1 peuvent être de tout type connu et comporter toutes sortes de touches différentes des touches de chif¬ fres afin de rendre l'utilisation de l'installation plus simple, plus attrayante ou plus performante : touches de répétition du dernier numéro d'appel, affichage de la durée et/ou du prix de la communication, calcu¬ latrice etc.

Les modalités de paiement des communications peuvent être de tout type connu et notamment l'imputation sur un compte identifié par un numéro donné par l'utilisateur en même temps qu'un code confidentiel grâce auquel on s'assure de l'identité de cet utilisateur.

Les postes 10 peuvent être associés à un dispositif délivrant une fiche portant en clair la date, le numéro composé, la durée de la communication et son prix correspondant au montant porté au débit du compte de l'usager, etc.

Les postes peuvent, bien entendu, être situés dans tous les lieux publics bien connus mais aussi dans des locaux privés et peuvent avoir un numéro d'appel.

Il ressort de la description ci-dessus qu'une installation conforme à l'invention permet d'atteindre un degré d'invulnérabilité inconnue jusqu'à ce jour.

Selon un mode de réalisation avantageux, les postes 10 compor¬ tent un dispositif destiné à diriger automatiquement vers la fréquence disponible l'émission du combiné 1 que manipule l'usager nouveau venu.

L'invention permet aussi de subordonner l'accès à l'intérieur du poste, pour sa réparation ou son entretien, à l'émission préalable d'un message codé libérant un verrou pour un cache dissimulant des organes de démontage proprement dit. On peut également superposer à l'onde porteuse modulée une autre modulation correspondant à un code individuel assurant la confidentia¬ lité des communications et garantissant la bonne affectation des dépen¬ ses au compte voulu.

Le fait de remettre les combinés 1 individuellement aux usagers, au lieu de les abandonner à la disposition de tous, garantit des condi¬ tions d'hygiène excellentes.

Il est facile de prévoir de nombreux postes largement répartis puisqu'ils ont un encombrement minime et, grâce à cela, on tend à sup¬ primer les files d'attente et même, si on le désire, de supprimer les cabines les plus exposées pour les remplacer par de simples plaques encastrées dans une mur.

On peut prévoir que la coupure d'une conversation n'entraîne pas l'interruption de la liaison combiné 1-poste 10 afin de permettre aux usagers d'établir plusieurs communications de suite sans devoir recαm- mencer la procédure d'habilitation et de liaison.

Pour accroître encore l'invulnérabilité de 1'installation par suppression de tout élément de tentation, on peut prévoir que les postes accessibles au public ne sont en fait que des extrémités d'antennes, tous les composants électroniques étant, eux, éloignés et placés dans des endroits très protégés (locaux de l'organisme chargé des télécommu¬ nications par exemple) .

A chaque fréquence correspond une longueur d'antenne et pour éviter des erreurs de montage, on peut prévoir des organes de fixation des antennes individuels pour chaque fréquence, ces organes constituant des détrompeurs.

Lorsque l'on choisit de noyer les antennes dans une masse telle que du béton, il peut être avantageux de noyer en fait non les antennes elles-mêmes mais des tubes, notamment en matières synthétiques, dans lesquels les antennes peuvent être insérées et retirées aisément.

Selon un mode de réalisation particulier, on prévoit l'introduc¬ tion d'un élément (tel qu'une carte à mémoire) dans une fente des postes 10 mais la présence de cette fente constitu un élément de vulnérabilité.

En revanche, cette disposition concourt à rendre l'installation facile à utiliser même par des étrangers car on peut remettre à ceux-ci des combinés 1 (éventuellement contre dépôt d'une caution) et une carte utilisable sans usage de code confidentiel et sans opération de débit automatique d'un compte.

Cela permet, aussi, sans complications administratives et sans organisation coûteuse, de faire don de tickets à des personnes que l'on veut honorer ou, tout simplement, à des personnes nécessiteuses si l'élément est un ticket et non une carte ré-utilisable.

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