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Title:
THERMAL INK TRANSFER PRINTER USING A MULTISTANDARD RIBBON
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/001444
Kind Code:
A1
Abstract:
A thermal ink transfer printer (1, 40, 41, 80) including a thermal print head (6), an ink ribbon (8) with a plurality of colour sequences (J, M, C, T, N), and means for converting the Red, Green, Blue coding of an image to be printed into a Yellow, Magenta, Cyan coding specific for the ink transfer. Said converting means include means (20, 25) for sensing the hues (FJ, FM, FC) of the colours (J, M, C) of the ribbon (8), and means (130, 133, TCJi, TCMi, TCCi) for converting the image coding depending on the sensed hues (FJ, FM, FC).

Inventors:
MORGAVI PAUL (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000999
Publication Date:
January 16, 1997
Filing Date:
June 27, 1996
Export Citation:
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Assignee:
DATACARD CORP (US)
MORGAVI PAUL (FR)
International Classes:
B41J29/38; B41J2/325; B41J17/02; B41J35/18; H04N1/50; (IPC1-7): B41J35/18
Foreign References:
US4710781A1987-12-01
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 010, no. 388 (M - 549) 25 December 1986 (1986-12-25)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 008, no. 160 (M - 312) 25 July 1984 (1984-07-25)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 012, no. 032 (P - 661) 30 January 1988 (1988-01-30)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 014, no. 533 (E - 1005) 22 November 1990 (1990-11-22)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 006, no. 065 (M - 124) 24 April 1982 (1982-04-24)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 017, no. 301 (E - 1378) 10 June 1993 (1993-06-10)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 018, no. 611 (M - 1708) 21 November 1994 (1994-11-21)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 009, no. 173 (E - 329) 18 July 1985 (1985-07-18)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 95, no. 005
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 011, no. 014 (M - 553) 14 January 1987 (1987-01-14)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Imprimante (1, 40, 41, 80) à transfert thermique de colorants utilisant une tête d'impression thermique (6) et un ruban encreur (8) présentant plusieurs séquences de couleurs (J,M,C,T,N) , comprenant des moyens de conversion du codage d'une image à imprimer en un codage spécifique au transfert des colorants, caractériεée en ce que les moyens de conversion comprennent des moyens (20, 25) pour détecter les teintes (Fj, FM, FC) des couleurε (J,M,C) du ruban (8) et deε moyenε (130, 135, TCJi, TCMi, TCCi, ACJ, ACM, ACC) pour convertir le codage de 1 ' image en fonction deε teintes (Fj, FM, FC) détectées.
2. Imprimante selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de conversion comprennent une pluralité de tables (TCJi, TCMi, TCCi) de conversion du codage de l'image à imprimer, chaque table de conversion correspondant à une gamme de teintes (fmin fmax) d'une couleur du ruban.
3. Imprimante selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de converεion comprennent deε algorithmeε de converεion (ACJ, ACM, ACC) prenant en compte la teinte (Fj, FM, Fc) deε couleurε (J, M, C) du ruban (8) .
4. Imprimante εelon l'une deε revendicationε 1 à 3, caractériεée en ce que leε moyenε de détection des teintes comprennent : des moyens (21) d'émisεion sur une première face du ruban encreur (8) d'un faisceau lumineux incident (22) polychromatique, une cellule optoélectronique (24) dispoεée en regard d'une deuxième face du ruban encreur (8), recevant un faiεceau lumineux émergeant (23) et délivrant un εignal alternatif dont la fréquence (F) eεt repréεentative de la longueur d'onde (λ) de la couleur (J,M,C,T,N) de la zone du ruban (8) traverεée par le faiεceau lumineux (22, 23) , et deε moyens (25) pour mesurer la fréquence (F) dudit signal alternatif.
5. Imprimante selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de détection des teintes (20, 25) sont également utilisés comme moyens de reconnaissance des séquences de couleurs (J,M,C,T,N) du ruban (8) pour le contrôle de la poεition du ruban (8) .
6. Imprimante εelon l'une des revendications précédenteε, caractériεée en ce qu'elle eεt couplée à un microordinateur (41) envoyant l'image à imprimer.
7. Imprimante εelon la revendication 6, caractériεée en ce que la converεion du codage de 1 ' image à imprimer eεt réalisée par le microordinateur.
Description:
IMPRIMANTE A TRANSFERT THERMIQUE DE COLORANTS, A RUBAN

MULTISTANDARD

La présente invention concerne une imprimante à transfert thermique de colorants, utilisable notamment pour la personnalisation de cartes plastiques comme des cartes à puce, des cartes magnétiques, des badges, etc. La figure 1 représente schématiquement une imprimante 1 de type classique. L'imprimante 1 comprend deux paires 2, 3 de rouleaux secondaires de convoyage d'une carte plastique 4 à imprimer, une tête d'impression thermique 6 et un rouleau principal 5 de convoyage disposé en dessous de la tête d'impression 6. Pendant l'impression, la tête d'impression 6 occupe une position basse et la carte 4 est prise en sandwich entre la tête 6 et le rouleau 5, avec interposition d'un ruban encreur 8, constitué d'un film support en une matière transparente sur lequel est déposée une couche de matière colorante. La carte 4 se déplace pas à pas selon un sens de convoyage S repéré sur la figure 1. A chaque déplacement d'un pas de la carte 4 correspond un déplacement équivalent du ruban 8 et l'impression d'une ligne, par transfert de la matière colorante sur la carte 4. Le défilement du ruban 8 est assuré par un système d'enroulement motorisé 9, et l'avancement de la carte 4 par un moteur pas à pas 10 entraînant les rouleaux 2, 3, et 5 par l'intermédiaire de courroies 11-1, 11-2, 11-3. La tête d'impression 6, le système d'enroulement 9 et le moteur 10 sont pilotés par une unité centrale 13 à microprocesseur, qui possède dans ses mémoires un codage de l'image à imprimer.

Le ruban 8 est par exemple un ruban indexé présentant de façon répétitive trois séquences de couleurs primaires Jaune (J) , Magenta (M) et Cyan (C) et

une séquence de vernis transparent (T) , séparées par des barres d'indexation de couleur sombre. Ainsi, l'impression d'un motif sur la carte 4 se déroule en trois étapes, chaque étape correspondant à l'impression ligne par ligne d'une couleur primaire jusqu'à ce que toute la longueur de la carte 4 soit parcourue. A la fin de chaque étape, la carte 4 revient en position initiale pour l'impression d'une nouvelle séquence de couleur, etc. On obtient ainsi par combinaison des trois couleurs primaires toute une palette de couleurs . Une quatrième et dernière étape d'impression, optionnelle, permet de déposer sur la carte 4 un vernis de protection.

Le contrôle du défilement du ruban et le contrôle de sa position sont assurés grâce à un détecteur optique 14 comprenant une source de lumière 14-1 orientée vers une face du ruban et, de l'autre côté du ruban, une cellule optoélectronique 14-2 dont la sortie électrique est surveillée par l'unité centrale 13. Lorsqu'une barre d'indexation du ruban passe devant la source 14-1, elle empêche la lumière émise de traverser le ruban 8 et la sortie de la cellule 14-2 passe à 0.

La figure 2 représente de façon schématique la structure électrique de l'imprimante 1 de la figure 1. On y retrouve reliés électriquement à l'unité centrale 13 et représentés sous forme de blocs les moyens 9 de défilement du ruban encreur, le moteur 10 de convoyage, et le détecteur optique 14.

L'unité centrale 13 comprend un microprocesseur 130 associé à des mémoires 131, 132, 133. La mémoire 131 est une mémoire programme de type ROM dans laquelle se trouve enregistré le programme de fonctionnement de l'imprimante. La mémoire 132 est une mémoire de type RAM dans laquelle est stockée sous forme codée une image à imprimer. Enfin, la mémoire 133 est une mémoire de type EEPROM dont le rôle sera expliqué plus loin. Selon une

configuration de fonctionnement habituelle illustrée sur la figure 2, l'image codée stockée dans la mémoire 133 est envoyée au microprocesseur 130 par un micro¬ ordinateur 41. Le micro-ordinateur 41 reçoit lui-même l'image d'un élément périphérique 42, par exemple une caméra vidéo, une disquette informatique, etc.

La tête d'impression 6 est représentée sous sa forme électrique et comprend n points résistifs chauffants Pi, référencés P 1# P 2 , ...P n( i étant un indice allant de 1 à n, chaque point résistif Pi étant affecté à l'impression d'un point image élémentaire. La tête d'impression 6 est commandée par un circuit de puissance 30 piloté par le microprocesseur 130. Le circuit 30 est alimenté par une tension V et comprend un registre à décalage 31 comportant n points mémoire Mi référencés M 1( M 2 , ...M n , une mémoire tampon 32, une pluralité de n interrupteurs, ici des transistors bipolaires Ti référencés T x à T n , et une pluralité de n portes logiques Ei de type ET, référencées E x à E n . Chaque point résistif Pi de la tête d'impression 6 est -relié à la tension d'alimentation V par l'intermédiaire d'un transistor Ti, et chaque transistor Ti est commandé par une porte logique Ei. Chaque porte Ei reçoit sur une première entrée un signal STR de contrôle de la durée d'une impulsion électrique, commun à toutes les autres portes Ei, et sur son autre entrée la sortie d'un point mémoire Mi du registre à décalage 31, par l'intermédiaire de la mémoire tampon 32 commandée par un signal de validation LT. Une phase d'impression d'une ligne, pour une couleur primaire, comprend un nombre N prédéterminé de cycles d'activation des points résistifs Pi, en général 255 cycles. A chaque cycle, le microprocesseur 130 charge le registre à décalage 31 selon une configuration particulière, valide à la sortie de la mémoire tampon 32

les valeurs binaires contenues dans les points mémoire Mi du registre 31 en activant le signal LT, puis envoie le signal STR de mise en forme d'une impulsion électrique sur l'ensemble des portes Ei. Ainsi, quand un point mémoire Mi est mis à 1, le point résistif Pi correspondant est alimenté par la tension V pendant la durée du signal STR et reçoit une impulsion de tension V. La température finale à laquelle est portée le point résistif Pi dépend du nombre d'impulsions électriques reçues pendant les 255 cycles d'une phase d'impression d'une ligne, ce qui permet de contrôler l'intensité du dépôt de couleur pour chaque point image. Après trois cycles d'impression des trois couleurs primaires, on obtient toute une palette de couleurs. L'ensemble de ce processus est contrôlé de façon automatique parole microprocesseur 130 qui possède dans la mémoire 132 un codage de l'image à imprimer, et génère à partir de ce codage une configuration appropriée du registre à décalage 31 à chacun des 255 cycles que compte une phase d'impression d'une ligne. Le codage de l'image est de façon classique un codage pixel par pixel, un point image élémentaire étant constitué de trois pixels, un Jaune, un Magenta et un Cyan, chaque pixel étant codé sur un octet. Etant donné qu'un octet de codage peut prendre 256 valeurs allant de 0 à 255, on comprend que la décomposition en 255 cycles d'une phase d'impression d'une ligne permet d'envoyer à chaque point résistif Pi de la tête d'impression 6 un nombre N d'impulsions d'activation allant de 0 à 255 et égal à la valeur de l'octet de codage du pixel que le point résistif Pi doit imprimer.

Un tel codage de 1 ' image est spécifique aux imprimantes à transfert de colorants et ne correspond pas aux standards habituels dans le domaine de 1 ' imagerie informatique, utilisant le codage Rouge (R) , Vert (V) ,

Bleu (B) . Ainsi, on trouve dans la mémoire 133 de l'unité centrale 13 des données numériques qui permettent au microprocesseur 130, avant de démarrer l'impression d'une image, de convertir le code image envoyé par le micro- ordinateur 41 en un code permettant le pilotage du circuit de puissance 30. De telles données numériques se présentent sous la forme de tables, dans lesquelles on distingue : des tables dites de correspondance, permettant de transformer des codages de pixels B, V, R en codages de pixels J, M, C,

- des tables dites de teinte, une par couleur primaire, permettant de corriger des phénomènes de non linéarité affectant le transfert des colorants, et - des tables dites de régulation permettant de tenir compte de la température de la tête d'impression 6 au moment où l'impression doit être réalisée.

Ces diverses tables étant connues de 1 'homme du métier, on considérera dans un souci de simplicité que la conversion du codage image est assurée par trois tables de conversion TCJ, TCM, TCC, comme représenté en figure 2, la table TCJ comprenant l'ensemble des tables nécessaires au transcodage Bleu/Jaune, la table TCM l'ensemble des tables de transcodage Vert/Magenta, et la table TCC l'ensemble des tables de transcodage Rouge/Cyan.

Dans une telle imprimante, les tables TCJ, TCM, et TCC sont mises au point pour des teintes de couleurs primaires bien déterminées. Une telle imprimante offre donc entière satisfaction à l'usage dans la mesure où les teintes du ruban correspondent bien à celles prévues par construction. Dans la pratique, on s'aperçoit toutefois que les rubans encreurs disponibles dans le commerce présentent une grande disparité de teintes, du fait que les fabricants de rubans encreurs n'utilisent pas les

mêmes colorants ou que certains fabricants ne respectent pas des normes en vigueur. Cela représente un inconvénient pour l'utilisateur, qui doit prendre garde de n'approvisionner que des rubans compatibles avec son imprimante au risque d'obtenir des images d'une qualité médiocre. L'utilisateur, et notamment l'utilisateur industriel, se voit donc contraint de réduire ses filières d'approvisionnement à tel ou tel fournisseur de rubans avec les inconvénients que cela représente. La présente invention vise à pallier cet inconvénient .

A cet effet, la présente invention prévoit une imprimante à transfert thermique de colorants utilisant une tête d'impression thermique et un ruban encreur présentant plusieurs séquences de couleurs, comprenant des moyens de conversion du codage d'une image à imprimer en un codage spécifique au transfert des colorants, dans laquelle les moyens de conversion comprennent des moyens pour détecter les teintes des couleurs du ruban et des moyens pour convertir le codage de 'l'image en fonction des teintes détectées.

Selon un mode de réalisation, les moyens de conversion comprennent une pluralité de tables de conversion du codage de l'image à imprimer, chaque table de conversion correspondant à une gamme de teintes d'une couleur du ruban.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens de conversion comprennent des algorithmes de conversion prenant en compte la teinte des couleurs du ruban. Selon un mode de réalisation, les moyens de détection des teintes comprennent des moyens d'émission sur une première face du ruban encreur d'un faisceau lumineux incident polychromatique, une cellule optoélectronique disposée en regard d'une deuxième face du ruban encreur, recevant un faisceau lumineux émergeant

et délivrant un signal alternatif dont la fréquence est représentative de la longueur d'onde de la couleur de la zone du ruban traversée par le faisceau lumineux, et des moyens pour mesurer la fréquence du signal alternatif. De façon avantageuse, les moyens de détection des teintes peuvent être également utilisés comme moyens de reconnaissance des séquences de couleurs du ruban pour le contrôle de la position du ruban.

Selon un mode de réalisation, l'imprimante est couplée à un micro-ordinateur envoyant 1 ' image à imprimer. Dans ce cas, la conversion du codage de l'image à imprimer peut être réalisée par le micro-ordinateur.

Ces caractéristiques ainsi que d'autres de la présente invention seront mieux comprises à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation d'une imprimante, selon la présente invention, en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 précédemment décrite représente schématiquement une imprimante à transfert thermique de colorants,

- la figure 2 précédemment décrite est le schéma électrique de l'imprimante de la figure 1,

- la figure 3 représente des moyens de détection de la longueur d'onde des couleurs d'un ruban encreur, - la figure 4 représente une courbe de reconnaissance des séquences de couleurs d'un ruban encreur indexé, la figure 5 représente une courbe de reconnaissance des séquences de couleurs d'un ruban encreur non indexé, la figure 6 est le schéma électrique d'une imprimante selon la présente invention, dans laquelle les moyens de détection de la figure 3 sont utilisés comme moyens de détection des teintes des couleurs du ruban,

- la figure 7 représente un élément du schéma de la figure 6, et la figure 8 représente une variante de réalisation de l'imprimante de la figure 6. En référence à la figure 3, une imprimante à transfert thermique de colorants selon la présente invention comprend un détecteur optique 20 sensible à la longueur d'onde des couleurs. Le détecteur 20 comprend une source lumineuse 21 envoyant sur une face d'un ruban encreur 8 un faisceau 22 de lumière polychromatique, par exemple une lumière blanche. Le faisceau 22 traverse le ruban 8 et le faisceau émergeant 23 est intercepté par une cellule optoélectronique 24, par exemple la cellule commercialisée par la société Texas Instrument sous la référence TSL 230 "convertisseur lumière-fréquence" . La cellule 24 est équipée d'un circuit électronique intégré délivrant un signal alternatif de forme carrée dont la fréquence F est représentative de la longueur d'onde électromagnétique λ du faisceau 23. Le signal carré délivré par la cellule 24 est envoyé danε un fréquencemètre 25 dont la sortie est lue par l'unité centrale 13 de l'imprimante. Par phénomène de filtrage du faisceau incident 22, la longueur d'onde λ du faisceau émergeant 23 (ou sa fréquence électromagnétique f) est représentative de la couleur du ruban 8 dans la zone traversée par le faisceau lumineux 22. Ainsi, la fréquence F délivrée par le détecteur 20 est fonction de la couleur du ruban 8.

Selon une variante, le fréquencemètre 25 est intégré danε l'unité centrale de l'imprimante, par exemple souε la forme d'un compteur d' impulεionε .

Le détecteur 20 qui vient d'être décrit eεt εuεceptible de plusieurs applications, qui seront maintenant décriteε .

Première application : utilisation du détecteur 20 pour le contrôle de la position du ruban encreur.

Ici, l'idée de la présente invention est d'utiliser le détecteur 20 comme moyen de reconnaissance des séquences de couleurs présentent sur un ruban encreur. Dans ce cas, le détecteur 20 remplace purement et simplement, dans l'imprimante classique illustrée par les figures 1 et 2, le syεtème 14 de détection d'index décrit au préambule. Pour utiliεer le détecteur 20 comme moyen de reconnaiεεance des séquences de couleurs, il est néceεsaire de procéder préalablement à des essais d'étalonnage visant à déterminer la relation existant entre les couleurs et la fréquence F délivrée par la cellule 24. De tels essais ont été réalisés par la demanderesεe εur un grand nombre de rubans d'origines diverses au moyen de la cellule TSL 230 précitée, et ont confirmé l'existence d'une disperεion deε teintes pour chacune des couleurs primaires selon l'origine des rubans. Malgré cette dispersion, on a pu toutefois définir des bandes de fréquence qui ne se recouvrent paε et permettent d'identifier εanε ambiguïté leε diverses couleurs que peut comporter un ruban encreur, quelque soit son origine. Ceci sera mieux compris en observant le tableau 1 ci-après qui résume le résultat de ces eεεais, dans lequel chaque bande de fréquence est déterminée par une fréquence minimale Fmin et une fréquence maximale Fmax.

Pour tenir compte de cette diεperεion, l'unité centrale 13 eεt programmée de manière à associer à chaque valeur de fréquence F lue à la sortie du fréquencemètre

25 l'une des bandeε de fréquence [Fmin, Fmax] du tableau 1, εelon le critère εuivant :

Fmin ≤ F ≤ Fmax

En d'autres termes, la bande de fréquence choisie par l'unité centrale 13 est celle qui comprend la fréquence F lue à la sortie du fréquencemètre 25. Comme à chaque bande de fréquence correspond une couleur particulière, l'opération revient à identifier la couleur du ruban dans la zone traversée par le rayon lumineux. Ainsi, l'unité centrale 13 est en mesure de piloter et contrôler le défilement et la position de tout type de ruban. La programmation de l'unité centrale, qui est à la portée de l'homme du métier et ne εera paε décrite ici, peut être réalisée de diverses manières puisque toute couleur ou variation de couleur du ruban peut être détectée. Par exemple, on peut ignorer les barres d'indexation si le ruban encreur en comporte, ou au contraire les prendre en compte à titre d'information complémentaire s 'ajoutant à la détection des couleurs primaires .

Pour fixer les idéeε, la figure 4 repréεente une première courbe en fonction du tempε de la fréquence F délivrée par le fréquencemètre 25 lorεque l'on fait défiler devant le détecteur 20 un ruban indexé. La figure 5 repréεente une deuxième courbe en fonction du tempε de la fréquence F lorεque l'on fait défiler devant le détecteur 20 un ruban non indexé. Sur la courbe de la figure 5, on voit εe εuccéder trois niveaux J, M, C de fréquences décroiεεantes correspondantε aux couleurε primaireε Jaune, Magenta et Cyan, suivis d'un niveau T de

fréquence plus élevée correspondant au vernis transparent (quand le ruban comporte une séquence de vernis) . Sur la figure 4, on voit entre chaque niveau J, M, C, T un niveau N basεe fréquence correεpondant à la couleur εombre deε barreε d'indexation εéparant chaque séquence de couleur.

Il va de soi que la présente invention est applicable à tout type d'imprimante et au pilotage de tout type de ruban encreur. De plus, les bandes de fréquence de reconnaissance des couleurs qui figurent dans le tableau 1 ne εont données qu'à titre d'exemple et dépendent de la cellule optoélectronique utilisée. Ces bandes de fréquences peuvent en outre être choisies plus étroites si l'on ne souhaite pas que l'imprimante fonctionne avec des rubans de qualité douteuse présentant deε couleurs primaires trop éloignéeε des référenceε habituelleε . Enfin, εi l'on prévoit de toujours utiliser un même type de ruban, par exemple un ruban provenant du même fabricant et réalisé selon deε critèreε de fabrication trèε stricts, on peut programmer l'imprimante à ne reconnaître que les fréquences particulières correspondant aux couleurs de ce ruban.

On décrira maintenant une deuxième application du détecteur 20, qui peut être combinée avec l'application qui vient d'être décrite.

Deuxième application : le détecteur 20 est utilisé pour optimiser les opérations de conversion du codage de l' image à imprimer.

Ici, l'idée de la présente invention est d'utiliser le détecteur 20 comme moyen de détection deε teintes d'un ruban encreur afin d'intervenir dans le processus de codage d'une image à imprimer pour optimiser la qualité d' impression.

La figure 6 représente le schéma électrique d'une imprimante 40 selon la présente invention, pilotée ici

par le micro-ordinateur 41 déjà évoqué. On retrouve dans l'imprimante 40 la plupart des éléments de l'imprimante de la figure 2 dont les références sont conservées (la tête d'impresεion 6 et le circuit de commande 30 étant repréεentéε de façon εimplifiée sous forme de blocs) . Le détecteur optique classique 14 est remplacé par le détecteur 20 et le fréquencemètre 25 déjà décrits. Par ailleurs, comme repréεenté εur la figure 7, le contenu de la mémoire de converεion 133 est modifié et comprend une pluralité de tables de conversion Bleu/Jaune TCJi, de conversion Vert/Magenta TCMi, et de conversion Rouge/Cyan TCCi, ici 30 tables TCJi référencées TCJ 1# TCJ 2 , ...TCJ 30 , 30 tables TCMi référencées TCM 1; TCM 2 , ...TCM 30 et 30 tables TCCi référencées TCC 1( TCC 2 , ...TCC 30 • Pour élaborer ces diverses tables de conversion TCJi, TCMi, TCCi, on a repr_,ε le tableau 1 ci-desεuε, on a découpé chaque bande de fréquence résultant de la dispersion des teintes d'une couleur primaire en une pluralité de sous- bandes de fréquence compriseε entre une fréquence minimale fmin et une fréquence maximale fmax, ici 30 εous-bandes, chaque sous-bande correspondant à une teinte particulière d'une couleur primaire. Puis, on a élaboré selon les règles ordinaires du métier, pour chaque sous- bande, une table de conversion TCJi, TCMi, ou TCCi donnant la meilleure qualité d'impression. Le fait d'aεεimiler chaque εouε-bande à une teinte particulière d'une couleur primaire réεulte bien entendu d'une approximation (une sous-bande correspondant en réalité à une gamme de teintes) car il n'est pas envisageable avec le présent mode de réalisation de l'invention de procéder à un découpage des bandes du tableau 1 en une infinité de sous-bandes, et de prévoir une infinité de tables de converεion TCJi, TCMi, TCCi.

Pour fixer leε idéeε, le tableau 2 ci-aprèε montre le découpage en εouε-bandes réalisé pour la couleur Jaune

et les tables de converεion TCJi rattachées à chacune des souε-bandeε .

On voit que la bande de dispersion des teintes pour le Jaune, allant de 1450 à 1750 Hz, a été découpée proportionnellement en souε-bandeε fmin-fmax d'une largueur ΔF constante de 10 Hz, chaque sous-bande correspondant à une gamme de teintes. Le découpage peut toutefois être réalisé différemment, par exemple selon deε εegmentε logarithmiques constantε (log(ΔF) = ete) .

L'avantage de l'invention eεt que, quel que εoit le ruban encreur utiliεé, il est posεible de trouver parmi la pluralité de tableε de converεion TCJi, TCMi, TCCi diεponibleε, trois tables particulières TCJ X , TCM y , TCC 2 donnant une image de bonne qualité.

Ainsi, selon la présente invention, lorsque le microprocesseur 130 doit procéder à la conversion du codage d'une image reçue, le microprocesseur fait tout d'abord défiler le ruban encreur en activant leε moyens de défilement 9, et lit à la sortie du fréquencemètre 25 les fréquences Fj, F : M» de chacune des couleurs primaires J, M, C, ceε fréquences étant représentatives des teintes des trois couleurs primaires. Puis, le

microprocesseur 130 rembobine le ruban en position de début d'impression, réalise des boucles de test pour identifier leε εous-bandes fmin-fmax danε leεquelleε se trouvent les fréquenceε Fj, F M , F c , et choiεit trois tables optimales TCJ X , TCM y , TCC Z parmi les 90 tables de conversion TCJi, TCMi, TCCi disponibles.

Le choix par le microprocesseur 130 deε tables optimales TCJ X , TCM y , TCC Z peut être obtenu par diverses méthodes de programmation à la portée de l'homme du métier. En particulier, on peut charger dans une mémoire de l'unité centrale 13, par exemple la mémoire ROM 131, le contenu de trois tableaux du type du tableau 2, le premier tableau permettant la sélection de la table TCJ X , (tableau 2) , le deuxième la sélection de la table TCM y , et le dernier la sélection de la table TCC Z . Une fois leε tables TCJ X , TCM y , TCC Z sélectionnées, le microprocesseur 130 réalise la conversion du codage image de façon clasεique et le processus d'impression peut commencer. En définitive, l'imprimante 40 εelon la préεente invention ε'adapte automatiquement au ruban encreur utiliεé, et délivre deε images d'une qualité égale à celle que l'on obtient dans l'art antérieur au moyen d'un ruban encreur préconisé par le constructeur. Bien entendu, les deux applicationε du détecteur 20 qui viennent d'être décrites ne sont pas forcément combinées au sein d'un même dispoεitif . Par exemple, danε le mode de réaliεation de la figure 6, le détecteur optique 14 claεεique deε figureε 1 et 2 (ou tout autre détecteur claεsique) pourrait assurer le pilotage du ruban encreur et le détecteur 20 pourrait n'être utilisé que pour la détection deε teintes et la sélection des tables de conversion.

Par ailleurs, il apparaîtra clairement à l'homme du métier que la présente invention est suεceptible de

nombreuses variantes de réalisation et perfectionnements. En particulier, une variante de réalisation consiεte à εtocker leε tableε de conversion TCJi, TCMi, TCCi dans le micro-ordinateur 41. Dans ce cas, le microprocesseur 130 envoie au micro-ordinateur 41 les fréquenceε Fj, F M , F c lues à la sortie du fréquencemètre 25, le micro¬ ordinateur 41 εélectionne lui-même les trois tables de conversion adéquates et les envoie au microprocesεeur 130. Egalement, la converεion de l'image peut être faite par le micro-ordinateur 41 lui-même, au lieu d'être réaliεée par l'unité centrale 13. Bien entendu, un tel micro-ordinateur n'est pas indispenεable à la réalisation de l'invention, l'image à imprimer pouvant être envoyée à 1 ' imprimante par tout moyen connu. Enfin, encore une autre variante de réalisation de la présente invention consiste à remplacer les diverses tables de conversions TCJi, TCMi, TCCi par des algorithmes de conversion assurant la transformation du code image octet par octet . Deε étudeε réaliεéeε par la demanderesse ont en effet montré que ' l'on peut mettre au point, en faisant la synthèse d'un grand nombre de tables de conversions de type classique et d'une manière qui est à la portée de l'homme du métier et relève du savoir- faire de chaque constructeur d'imprimante, les algorithmes suivants : un algorithme de conversion ACJ permettant de transformer des octets de codage Bleu en octets de codage Jaune, un algorithme de conversion ACM permettant de transformer des octets de codage Vert en octetε de codage Magenta, un algorithme de conversion ACC permettant de transformer des octets de codage Rouge en octets de codage Cyan.

De tels algorithmes ACJ, ACM, ACC εont des fonctions à plusieurs paramètres d'entrée qui prennent en compte, en vue de l'obtention de la meilleure qualité d'image, les paramètres d'entrée suivants : - les fréquences Fj, F M , ou F c , des couleurs primaires du ruban encreur telleε qu'elles sont lueε par le détecteur 20, tous les autres paramètres connus nécessaires à la conversion du code image et utiliséε pour mettre au point deε tableε de converεion, à savoir des paramètres de correction des non linéarités dans le transfert de la matière colorante, des paramètres de régulation pour tenir compte de la température de la tête d' impresεion, etc. La figure 8 repréεente une variante de réaliεation 80 de 1 ' imprimante 40 de la figure 6 utiliεant de telε algorithmes ACJ, ACM, ACC. La mémoire de conversion 133 n'est pluε d'aucune utilité et eεt εupprimée. La mémoire d'image 132 eεt remplacée par une mémoire RAM 134 à double port comportant un premier port A de communication avec le microprocesseur 130 et un deuxième port B de communication avec un processeur 135 de type DSP (Digital Signal Procesεor) à fonctionnement rapide de type "pipe¬ line" . Lorsque le code image est reçu de l'extérieur, il est tout d'abord stocké par le microprocesseur 130 dans la mémoire 134 à double port puis, sur demande du microproceεεeur 130, tranεformé par le proceεseur 135 au moyen des algorithmes de conversion en un code image approprié stocké en lieu et place du code image initial. L'impression de l'image est enεuite réalisée de façon classique par le microprocesseur 130. La communication des informations et des inεtructionε entre le microprocesseur 130 et le processeur 135, et notamment la communication par le microprocesseur 130 des fréquences Fj, F M , F C des couleurs primaires du ruban, est asεurée

par l'intermédiaire de la mémoire 134 à double port, dont une zone est réservée au protocole de communication.