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Title:
THREE-DIMENSIONAL DECORATIVE ITEM, DECORATED OBJECT AND METHODS OF MANUFACTURING THESE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/004347
Kind Code:
A2
Abstract:
Three-dimensional decorative item to be secured to a wall of an object made of hard material, chosen notably from objects made of glass, crystal, porcelain, stoneware and ceramics or from objects made of synthetic materials, used to produce interior decoration objects. The three-dimensional decorative item comprises a decorative stone and a sleeve (1), said sleeve comprising a crimping base (2) at its proximal end, said decorative stone being crimped or set in said crimping base, the side wall (7) of said sleeve is deformable and said side wall has, near its distal end, retaining means (9) over at least part of its periphery. As an option, the sleeve may be provided with an internal pusher improving its retention in the decorated object.

Inventors:
NAFTULE RAYMOND (CH)
Application Number:
PCT/IB2010/053149
Publication Date:
January 13, 2011
Filing Date:
July 09, 2010
Export Citation:
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Assignee:
NAFTULE RAYMOND (CH)
International Classes:
A44C17/02; B44C5/00; A44C17/04; A47G19/00; F16B21/06
Foreign References:
EP0639720A11995-02-22
DE29516952U11997-02-20
US6490886B12002-12-10
FR2662058A11991-11-22
EP0763336A21997-03-19
DE29808871U11999-09-30
DE10134165A12002-01-31
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
SCHULZ, Jean Alain et al. (CH)
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Claims:
Revendications

1. Elément décoratif tridimensionnel comprenant des moyens pour le solidariser avec une paroi d'un objet en matériau dur, caractérisé en ce que le dit élément décoratif comprend

une pierre décorative et une douille (1,1 ', 101), que ladite douille comprend à son extrémité proximale une embase de sertissure (2,2', 102), que ladite pierre décorative est sertie dans la dite embase de sertissure, que la paroi latérale (7,7', 107) de ladite douille est déformable et que ladite paroi latérale présente à proximité de son extrémité distale des moyens de retenue (9,9', 109) sur au moins une partie de sa périphérie.

2. Elément décoratif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les dits moyens de retenue sont formés d'une nervure périphérique proéminente (9,9', 109).

3. Élément décoratif selon l'une des revendications lou 2, caractérisé en ce que ladite paroi latérale de la douille présente au moins une fente longitudinale (8,8', 108).

4. Elément décoratif selon l'une des revendications 1-3, caractérisé en ce que ladite paroi latérale (7,7', 107) présente de 4 à 8 fentes longitudinales régulièrement espacées.

5. Elément décoratif selon l'une des revendications 1-4, caractérisé en ce que ladite douille est constituée d'un métal, de préférence choisi parmi les métaux précieux, leurs alliages, et les laitons.

6. Elément décoratif selon l'une des revendications 1-5, caractérisé en ce que ladite paroi latérale (7,7') de la douille(l,l ') est cylindrique.

7. Elément décoratif selon l'une des revendications 1-5, caractérisé en ce que ladite paroi latérale (107) de la douille (101 présente la forme d'un tronc de cône.

8. Elément décoratif selon l'une des revendications 1-5, caractérisé en ce que ladite paroi latérale (107) de la douille (101) présente la forme d'un tronc de cône se rétrécissant vers son extrémité distale et que l'élément décoratif comprend un poussoir intérieur (200) capable de pénétrer dans ladite extrémité distale, conformé de manière à écarter les unes des autres les portions distales de ladite paroi latérale lorsque ledit poussoir intérieur subit une pression l'enfonçant à l'intérieur de ladite douille.

9. Elément décoratif selon l'une des revendications 1-8, caractérisé en ce que ladite pierre décorative est choisie parmi les perles, les pierres précieuses et fines, les pierres synthétiques, les pierres en verre.

10. Objet susceptible de recevoir un élément décoratif selon l'une des revendications 1-9, caractérisé en ce qu'il comprend une dite paroi en matériau dur présentant un trou (10, 110) de forme intérieure conjuguée à la forme extérieure de ladite douille.

11. Objet selon la revendication 10, caractérisé en ce que le dit trou (10, 110) est borgne.

12. Objet selon la revendication 10, caractérisé en ce que le dit trou traverse ladite paroi.

13. Objet selon l'une des revendications 10-12, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les objets en verre, en cristal, en porcelaine, en faïence et en céramique.

14. Objet décoré, caractérisé en ce qu'il comprend un objet selon l'une des revendications 10-13 et un ou plusieurs éléments décoratifs selon l'une des revendications 1-9.

15. Procédé de fabrication d'un élément décoratif selon l'une des revendications 1-9, comprenant

- la fabrication d'une dite douille (1,1 ', 101) par décolletage à partir d'une barre métallique ou d'un tube métallique,

- le sertissage mécanique d'une pierre décorative dans l'embase de ladite douille.

16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que la fabrication de la dite douille (1,1 ', 101) comprend les étapes suivantes :

- Tournage du diamètre extérieur à la grandeur de la sertissure (2,2 ',102)

- Perçage ou alésage du trou intérieur (6,6') de la douille ;

- Perçage ou tournage de l'intérieur (4,4 ',104) de la sertissure au diamètre de la pierre choisie, et tournage de son angle d'assise (5 ,5 ',105);

- Tournage extérieur en biseau de la matière destinée à sertir la pierre ;

- Tournage pour la diminution du diamètre extérieur (7,7 ',107) sous l'embase de sertissure (2,2', 102), afin de l'adapter au diamètre du trou prévu dans l'objet, avec conservation d'un talon (9,9 ',109) à l'extrémité distale de la sertissure, pour la réalisation des moyen de retenue ;

- Mise en forme et au diamètre du talon pour adaptation à la rainure de retenue (12, 112) du trou (10,110) ;

- Sciage à sa longueur finale de la douille tournée, pour la séparer de sa barre ou de son tube d'usinage ;

- Refente de la paroi latérale de la douille en segments, pour créer les pattes élastiques qui feront effet de ressort,

- Optionellement, dorage des douilles en laiton ou en argent.

17. Procédé selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisé en ce qu'il comprend la fabrication par décolletage d'un poussoir intérieur (200) adapté à l'alésage de ladite douille (101).

18. Procédé de fabrication d'un objet selon l'une des revendicationsl0-13, caractérisé en ce que le perçage du ou des dits trous et leur rainurage sont effectués à l'aide d'outils diamantés.

19. Procédé selon la revendication 18, caractérisée en ce que le ou les dits trous sont préformés dans l'objet lors de la fabrication de ce dernier.

Description:
Élément décoratif tridimensionnel, objet décoré et leurs procédés de fabrication

La présente invention concerne un élément décoratif tridimensionnel comprenant des moyens pour le solidariser avec une paroi d'un objet en matériau dur, ainsi que l'objet décoré au moyen de cet élément décoratif. L'invention concerne également leurs procédés de fabrication.

Par matériaux durs au sens de la présente invention, on entend de la façon la plus générale des matériaux dont la dureté est comprise entre 3 et 8 sur l'échelle de Mohs. Les matériaux des objets auxquels est plus spécifiquement destinée la présente invention sont les porcelaines, les faïences, les céramiques, le verre, le cristal. L'invention s'applique également aux objets réalisés avec les matériaux de synthèse qui, dans les domaines des arts de la table et des objets domestiques en général, tendent à remplacer les précédents dans les fabrications actuelles.

Parmi les services de table en porcelaine fabriqués à Limoges ou à Sèvres, certains portent des motifs décoratifs qui représentent des pierres ou encore des perles. On peut citer, simplement à titre d'exemples, le service appelé «Rêves et Perles d'Orient » fabriqué par la société Deshoulières, ou encore le service « Marqueterie de Pierres d'Orient et d'Occident » commercialisé par la société Hermès. Ces motifs sont peints sur les surfaces des assiettes, soucoupes et tasses, mais ne sont pas en relief. En d'autres termes, ils sont bidimensionnels par rapport aux surfaces des objets qu'ils décorent.

Le but de la présente invention est de permettre de réaliser des motifs décoratifs en relief, montrant des pierres, des perles et autres éléments similaires, sur des services de table et autres objets relevant du domaine dit des arts de la table, telles que cendriers, vases etc., ainsi que sur d'autres objets susceptibles de présenter une telle décoration en relief.

Ce but est atteint grâce à un élément décoratif tridimensionnel du type défini d'entrée, qui comprend une pierre décorative et une douille, où ladite douille comprend à son extrémité proximale une embase de sertissure, ladite pierre décorative est sertie dans la dite embase de sertissure, la paroi latérale de ladite douille est déformable et ladite paroi latérale présente à proximité de son extrémité distale des moyens de retenue sur au moins une partie de sa périphérie.

L'objet susceptible de recevoir un élément décoratif ci-dessus comprend une paroi en matériau dur présentant un trou de forme intérieure conjuguée à la forme extérieure de ladite douille.

Cet objet peut être choisi notamment parmi les objets en verre, en cristal, en porcelaine, en faïence et en céramique. Il peut-être choisi également parmi les objets en matériaux synthétiques, notamment les matières thermodurcissables ou thermoplastiques servant à réaliser ce qu'on appelle couramment les objets de décoration d'intérieur. Le trou, ou plus généralement une pluralité de trous sont agencés en fonction du motif décoratif général prévu pour l'objet.

Le dit trou peut être borgne ou traversant.

Les dits moyens de retenue peuvent être formés d'une nervure périphérique proéminente.

Ladite paroi latérale de la douille peut présenter au moins une fente longitudinale. Ladite paroi latérale peut présenter en particulier de 4 à 8 fentes longitudinales régulièrement espacées.

Ladite paroi latérale de la douille peut-être cylindrique.

Ladite paroi latérale de la douille peut présenter la forme d'un tronc de cône, et plus particulièrement d'un tronc de cône se rétrécissant, de préférence légèrement, vers l'extrémité distale. Dans ce mode d'exécution, l'élément décoratif comprend avantageusement un poussoir intérieur pénétrant dans ladite extrémité distale, conformé de manière à écarter les unes des autres les portions distales de ladite paroi latérale lorsque ledit poussoir intérieur subit une poussée l'enfonçant à l'intérieur de ladite douille.

Ladite douille peut être constituée d'un métal, de préférence choisi parmi les métaux précieux, leurs alliages, et les laitons. Le poussoir peut être constitué du même matériau que la douille, mais il est de préférence choisi dans un métal non précieux.

Ladite pierre décorative peut être choisie parmi les perles, les pierres précieuses, les pierres fines, les pierres synthétiques, les pierres en verre.

Un procédé de fabrication d'un élément décoratif selon l'invention particulièrement économique comprend

- la fabrication d'une dite douille par décolletage à partir d'une barre métallique ou d'un tube métallique ;

- si l'élément décoratif comprend un poussoir intérieur tel que mentionné ci-dessus, la fabrication de celui-ci par décolletage ;

- le sertissage mécanique d'une pierre décorative dans l'embase de ladite douille.

Le perçage du ou des dits trous dans un objet selon l'invention et leur rainurage sont effectués de préférence à l'aide d'outils diamantés. Ces opérations peuvent être effectuées après que l'objet soit entièrement formé. Selon un autre mode d'exécution, le ou les dits trous sont préformés dans l'objet lors de la fabrication de ce dernier, et rectifiés après formage.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à l'homme du métier de la description ci-dessous d'un mode d'exécution particulier, en se référant aux dessins, dans lesquels

- la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode d'exécution d'une douille selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un deuxième mode d'exécution d'une douille selon l'invention ;

- la figure 3 est une vue schématique en perspective de la douille de la figure 1 , illustrant l'insertion dans une portion de surface d'un objet ;

- la figure 4 et une vue en perspective d'un poussoir intérieur ;

- la figure 5 est une vue schématique en perspective montrant un troisième mode d'exécution d'une douille selon l'invention, coopérant avec un poussoir intérieur selon la figure 4, pré-inséré dans la douille, l'ensemble étant positionné en regard d'un trou conjugué foré dans une portion de surface d'un objet, avant enfoncement ;

- la figure 6 et une vue schématique en perspective montrant la douille et le poussoir de la figure 5 après enfoncement complet de l'élément décoratif dans l'objet.

Les figures 1, 2 et 3 montrent des modes d'exécution de douilles dont toutes les parties sont de symétrie circulaire, ce qui permet leur réalisation de façon particulièrement économique par des techniques de décolletage à partir d'une barre en métal plein. Le diamètre de la douille de la figure 2 est le double de celui de la douille de la figure 1. Les longueurs des deux douilles sont les mêmes.

Sur les figures 1,2 et 3, la partie supérieure d'une douille 1,1 ', qui est la partie proximale des pierres décoratives (non montrées sur les figures), constitue l'embase de sertissure 2,2' de ces pierres. Le bord extérieur supérieur 3,3' de l'embase de sertissure 2,2' est biseauté, alors que la partie correspondante intérieure 4,4' est cylindrique. La paroi cylindrique 4 se prolonge vers le bas par une portion 5,5' biseautée vers l'intérieur de la douille, qui constitue l'assise de la pierre.

En dessous de l'embase de sertissure 2,2', la douille se prolonge par une paroi latérale extérieure cylindrique 7,7', en retrait par rapport au diamètre extérieur de l'embase. À l'extrémité distale par rapport à la pierre, la paroi cylindrique de la douille porte une nervure périphérique proéminente 9,9'. La paroi cylindrique 7,7' et la nervure périphérique 9,9' présentent six, resp. huit fentes longitudinales 8,8', de sorte qu'elles constituent six, resp. huit pattes élastiques permettant l'encliquetage élastique de la douille dans un trou de forme conjuguée comme l'illustre la figure 3.

La fabrication de la douille 1, 1 'par décolletage à partir d'une barre pleine en métal comprend les étapes suivantes :

Tournage du diamètre extérieur à la grandeur de la sertissure 2,2';

Perçage ou alésage du trou intérieur 6,6' de la douille ;

Perçage ou tournage de l'intérieur 4,4' de la sertissure au diamètre de la pierre choisie, et tournage de son angle d'assise 5,5' ;

Tournage extérieur en biseau 3,3 'de la matière destinée à sertir la pierre

Tournage pour la diminution du diamètre extérieur 7,7', sous l'embase 2,2' de sertissure, afin de l'adapter au diamètre du trou prévu dans l'objet, avec conservation d'un talon 9,9 'à l'extrémité distale de la sertissure, pour la réalisation des moyens de retenue ;

Mise en forme et au diamètre du talon 9,9' pour adaptation à la rainure de retenue du trou ;

Sciage à sa longueur finale de la douille 1,1 ' tournée, pour la séparer de sa barre ou de son tube d'usinage ;

Refente de la paroi latérale de la douille en six, resp. huit segments, pour créer les pattes qui feront effet de ressort ;

Optionellement, dorage des douilles en laiton, ou en argent, pour l'obtention d'une couche de finition vermeille dans ce dernier cas.

Une pierre décorative circulaire, par exemple une pierre taillée en cabochon vient reposer sur la surface d'assise 5,5 ' et est sertie en rabattant la matière de la portion 3,4,3 ',4' de l'embase 2,2'.

L'homme du métier observera que la forme de l'embase de sertissure n'est pas limitée à la forme circulaire décrite ci-dessus. L'embase peut présenter des formes polygonales réalisées par exemple par fraisage, de façon à pouvoir accueillir des pierres de diverses formes géométriques et réalisées dans diverses variétés de tailles utilisées pour les pierres de bijouterie. Les trous dans les parois des objets destinés à recevoir les éléments décoratifs selon l'invention sont réalisés de préférence avec des outils diamantés, surtout si ces objets sont constitués de verre, de porcelaine ou de céramique. La nature des matériaux à forer dicte le choix de la fraiseuse ou de la perceuse à forets en tubes diamantés ou à mèches diamantées, électrolytiques ou à concrétion, le choix de la granulation du diamant utilisé ainsi que le choix du liant approprié. Ces outils et ces liants sont en soi connus des porcelainiers et des verriers.

Il est préférable que les parois intérieures du trou 10 soient les plus lisses possibles afin que la douille puisse pénétrer sans endommager le trou, et que le bord extérieur du trou soit boulé de façon à présenter un léger chanfrein 11 afin d'éliminer les petites égrisures éventuellement laissées par le perçage. À une profondeur correspondant à la longueur de la partie cylindrique de la douille sous l'embase, il convient de fraiser dans la paroi cylindrique du trou une rainure 12 appropriée pour que la nervure circulaire de la douille puisse venir s'y encliqueter.

Dans le cas de certains matériaux céramiques, on peut préformer un trou dans le matériau avant cuisson, lorsque celui-ci est encore à l'état soit de poudre pâteuse soit à l'état de pâte. Le trou est ensuite rectifié après cuisson, la formation de la rainure circulaire étant la dernière opération.

Dans le cas d'un objet en verre, le trou peut être réalisé tout de suite après le formage lorsque le verre est encore à une température relativement élevée et donc très légèrement pâteux.

Lorsque la paroi dans laquelle doit être placé l'élément décoratif tridimensionnel selon l'invention est une paroi mince, on peut réaliser dans cette paroi un trou traversant. La longueur de la portion latérale 7,7' de la douille peut alors être choisie très légèrement inférieure à l'épaisseur de la paroi, et l'extrémité du trou dans la face arrière de l'objet est alors simplement chanfreinée de façon à pouvoir loger partiellement la nervure 9,9', l'extrémité distale de la douille pouvant dépasser de cette face arrière.

Les figures 5 et 6 montrent un troisième mode d'exécution d'un élément décoratif selon l'invention, assurant un maintien optimal de celui-ci dans un trou borgne d'un objet décoré. La douille 101 présente une embase de sertissure 102 similaire à celles des modes d'exécution précédents, de sorte que la structure de son bord supérieur 103, de sa paroi intérieure 104 et de l'assise 105 ne seront pas décrites en détails à nouveau. La paroi latérale extérieure 107 de la douille présente, en l'absence de contraintes mécaniques, la forme d'un tronc de cône, la partie la plus large étant adjacente à l'embase 102, l'extrémité distale plus étroite portant une nervure 109. Comme dans les modes d'exécution précédents, la paroi latérale 107 présente une pluralité de fentes longitudinales 108 subdivisant cette paroi en pattes élastiques permettant l'encliquetage dans la rainure 112 ménagée à la base du trou cylindrique 110 pratiqué dans l'objet à décorer. La fabrication de la douille 101 peut être effectuée par la même méthode que celle décrite plus haut pour les premiers modes d'exécution, hormis le tournage d'une partie 107 conique à la place d'une partie 7 cylindrique.

Dans l'extrémité distale de la douille 101 vient s'insérer un poussoir intérieur 200 dont la structure est montrée dans la figure 4. Le poussoir intérieur 200 présente une tête 201 dont le diamètre est légèrement inférieur à l'alésage 106 de l'extrémité distale de la douille 101 pour en faciliter la pré-insertion. La tête 201 se prolonge par une première surface d'appui cylindrique 202 de diamètre légèrement plus grand, choisi de telle sorte que lorsque la tête 201 du poussoir 200 est prè-insérée dans la douille, celui-ci est maintenu en position par les dites pattes élastiques. La première surface d'appui cylindrique 202 est suivie d'une gorge 203, puis d'une surface d'appui tronconique 204 finissant en une deuxième surface cylindrique 205, dont le diamètre est supérieur au diamètre de la première surface d'appui 202. L'homme du métier comprendra aisément au vu des figures 5 et 6, que lors de l'insertion de l'élément décoratif dans le trou 110, lorsque la base du poussoir intérieur 200 atteint le fond du trou, le glissement de la douille le long de la surface d'appui tronconique 204 force les pattes élastiques à s'écarter. Le diamètre de la deuxième surface cylindrique 205 est choisi de telle sorte que, à la fin de l'opération, les dites pattes élastiques viennent au contact de l'alésage du trou cylindrique et la nervure 109 pénètre au maximum dans la rainure 112 ménagée à la base du trou 110.

La douille de l'élément décoratif tridimensionnel est susceptible de nombreuses variantes sans sortir du cadre de la présente invention: à titre d'exemple, la nervure 9, 109 pourrait ne pas être présente sur toute la périphérie mais seulement sur certaines des pattes élastiques formant ressort. En examinant les figures, l'homme du métier constatera que la géométrie de tels éléments de retenue peut également faire l'objet de variations de forme, par exemple plus ou moins arrondie sur la figure 3, ou encore à angles vifs sur la figure 5. De même, la forme du poussoir intérieur n'est pas limitée au mode d'exécution décrit ci-dessus.