On entend ici par « multimédia », aussi bien l'audio (voix et sons) que la vidéo (images fixes ou animées), ou la messagerie « instantanée », ou encore la présentation ou le partage de document (s), et analogues.

Dans les communications multimédia, la partie sonore (ou audio) revt souvent une grande importance. Or, la transmission de flux de paquets de données audio (ou voix) au sein des réseaux asynchrones, comme par exemple les réseaux à protocole IP, induit une dégradation sensible de la qualité sonore initiale. Cela résulte principalement des gigues (ou fluctuations) des délais de transmission, des pertes de paquets, des échos de ligne et des échos acoustiques.

Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé d'établir manuellement, en parallèle d'une première communication multimédia établie via un réseau asynchrone, une seconde communication dédiée à l'audio via un réseau de téléphonie traditionnel commuté. Dans cette situation, la première communication est établie entre au moins deux terminaux de communication multimédia (ou vidéo) dont le haut-parleur et le microphone ont été préalablement mis hors de fonctionnement, et la seconde communication est établie entre au moins deux terminaux de communication audio.

On entend ici par « terminal de communication audio » (ou terminal audio) tout équipement de réseau communicant capable d'échanger des données audio, comme par exemple un téléphone. De mme, on entend ici par « terminal de communication multimédia (ou vidéo) » (ou terminal vidéo) tout équipement de réseau communicant multimédia capable d'échanger des données vidéo, comme par exemple un ordinateur individuel.

Cette solution introduit une désynchronisation entre les données audio et les paquets de données vidéo provenant des terminaux audio et

vidéo d'un mme utilisateur. Plus précisément, les données audio arrivent généralement avant les paquets vidéo du fait que la transmission de données audio au sein d'un réseau de téléphonie traditionnel est quasi instantanée alors que les délais de transmission de paquets de données vidéo au sein des réseaux asynchrones sont plus longs et de type « non déterministe ». On entend ici par « non déterministe » le fait de présenter un caractère variable non maîtrisable dans le temps (ou aléatoire). Le document WO 99144363 décrit un procédé et une passerelle pour re-synchroniser des données audio et les paquets de données vidéo provenant des terminaux audio et vidéo d'un mme utilisateur, le signal audio et éventuellement le signal vidéo étant transmis via un réseau asynchrone tel qu'un réseau local informatique. La passerelle comporte des moyens pour appliquer aux données audio un retard de transmission, variable et ajusté de manière à compenser au moins partiellement, une différence de durée de transmission entre les données audio, et les données vidéo.

La passerelle doit connaître des valeurs de paramètres pour chaque terminal qui va utiliser ses services : un nom ou un identifiant de ce terminal ; le type de ce terminal ; l'identifiant d'un autre terminal si le terminal considéré est associé à un autre terminal pour former un combiné multimédia ; un type de réseau de rattachement pour le terminal ; un adresse du terminal dans un réseau informatique ; les normes supportées par le terminal ; des informations de calibration. Le document WO 99/44363 indique que ces valeurs de paramètres sont fournies par soit par un opérateur qui peut accéder à la passerelle, soit par l'usager d'un terminal, par un accès en ligne.

II est fréquent qu'un usager commence par établir une communication multimédia (vidéo et audio) via un réseau asynchrone puis éprouve le besoin d'établir une communication audio via un réseau téléphonique traditionnel ; notamment s'il trouve que la qualité de la transmission audio est insuffisante sur le réseau asynchrone. II doit alors se procurer rapidement le numéro de téléphone du terminal téléphonique à appeler, en contactant son correspondant par une messagerie électronique classique, ou instantanée ; ou en cherchant manuellement dans un annuaire. Puis l'usager doit composer ce numéro sur le clavier de son terminal téléphonique classique.

L'établissement de la communication audio via un réseau différent de celui utilisé pour la communication multimédia initiale n'est donc pas très pratique pour l'usager, dans la mesure où cet usager doit faire une double manipulation : d'abord pour établir la communication multimédia, puis pour établir une communication téléphonique.

L'invention a donc pour but de remédier à l'inconvénient précité.

Elle propose à cet effet un dispositif de gestion de communications multimédia, via un réseau asynchrone et un réseau téléphonique traditionnel, entre, d'une part, un premier terminal de communication audio associé à un premier terminal de communication vidéo, et d'autre part, un second terminal de communication audio associé à un second terminal de communication vidéo ; ces terminaux de communication vidéo étant aptes à demander l'établissement, à travers le réseau asynchrone, d'une communication multimédia capable de transmettre au moins un signal vidéo ; caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de liaison propres à établir sur ordre une liaison téléphonique entre lesdits premier et second terminaux de communication audio via ledit réseau téléphonique traditionnel, -et des moyens propres à fournir automatiquement aux moyens de liaison les identifiants du premier et du second terminal de communication audio, lorsqu'une liaison multimédia est à établir entre lesdits premier et second terminaux de communication vidéo via le réseau asynchrone.

Le dispositif ainsi caractérisé permet à un usager d'établir facilement une communication téléphonique à travers un réseau téléphonique traditionnel, parallèlement à une communication multimédia utilisée seulement pour transmettre de la vidéo, parce que les moyens propres à fournir automatiquement aux moyens de liaison les identifiants du premier et du second terminal de communication audio, déchargent l'usager de la charge de chercher l'identifiant du terminal audio à appeler, et d'établir une communication à partir de cet identifiant.

Selon un premier mode de réalisation, les moyens propres à fournir automatiquement aux moyens de liaison les identifiants du premier et du second terminal de communication audio comportent, dans chaque terminal

de communication vidéo : - un moyen pour envoyer à l'autre terminal de communication vidéo, un identifiant du terminal téléphonique associé au terminal vidéo considéré ; - un moyen pour recevoir de l'autre terminal de communication vidéo un identifiant du terminal téléphonique associé à cet autre terminal vidéo ; - et un moyen pour commander les moyens de liaison afin d'établir une liaison téléphonique.

Selon un premier mode de réalisation, les moyens propres à fournir automatiquement aux moyens de liaison les identifiants du premier et du second terminal de communication audio comportent, dans un noeud du réseau téléphonique traditionnel, un moyen pour : - chercher les identifiants du premier et du second terminal de communication audio dans un annuaire centralisé ; - et commander les moyens de liaison afin d'établir une liaison téléphonique entre les deux terminaux ainsi identifiés.

Plusieurs modes de réalisation peuvent tre envisagés pour les moyens de gestion. Ils peuvent en effet tre agencés de manière à appliquer aux données audio un retard de transmission de durée prédéterminée (éventuellement constante), ou de durée variable.

Dans le cas d'une durée variable, plusieurs cas peuvent tre envisagés. Par exemple, les moyens de gestion peuvent tre agencés de manière à déterminer la durée en fonction de données auxiliaires qui lui sont délivrées soit par des moyens d'interface de gestion du dispositif, soit par les premier ou second terminaux vidéo après que les moyens de liaison aient établi des liaisons, dites de signalisation, avec ces terminaux vidéo, via le réseau asynchrone.

Dans cette dernière situation, au moins deux modes de réalisation peuvent tre envisagés. ils reposent tous les deux sur l'utilisation du microphone de chaque terminal vidéo pour capter les sons (données audio) délivrés par l'utilisateur à son terminal audio ou délivrées par le haut-parleur du terminal audio.

Dans le premier mode de réalisation, le dispositif comprend des

modules auxiliaires, couplés chacun à un microphone au sein d'un terminal vidéo, et chargés de déterminer la différence de durée de transmission des données audio sur la liaison multimédia et sur la liaison téléphonique, et de générer des données auxiliaires représentatives de cette différence.

A cet effet, chaque module auxiliaire peut par exemple comprendre : . des moyens de traitement chargés, lorsqu'ils reçoivent des données audio (sons captés par le microphone du terminal vidéo), d'en extraire une portion, puis de constituer un paquet primaire avec les données audio de la portion, puis de synchroniser le paquet primaire avec le flux vidéo échangé, et enfin de transmettre le paquet primaire synchronisé au module auxiliaire implanté dans le terminal vidéo avec lequel leur propre terminal vidéo a établi une liaison multimédia, et 'des moyens de calcul chargés, lorsqu'ils reçoivent un paquet primaire, de dater le paquet primaire, puis de comparer la portion de données audio contenues dans ce paquet primaire daté aux données audio de téléphonie datées, précédemment reçues via le terminal audio et le microphone, puis en cas d'identité entre la portion et certaines des données audio de téléphonie, de déterminer la différence de durée de transmission des données audio sur la liaison multimédia et sur la liaison téléphonique, puis de générer des données auxiliaires représentatives de cette différence, et enfin de transmettre les données auxiliaires au module de liaison via une liaison de signalisation.

Dans ce cas, d'une part, les moyens de traitement peuvent tre agencés, lorsqu'ils reçoivent des données audio et avant de transmettre le paquet primaire, de manière à constituer un paquet secondaire de déclenchement et à le synchroniser avec le flux vidéo échangé, puis à transmettre ce paquet secondaire au module de calcul implanté dans le terminal vidéo avec lequel leur propre terminal vidéo a établi une liaison multimédia, et d'autre part, les moyens de calcul sont agencés, lorsqu'ils reçoivent un paquet secondaire, de manière à ordonner la mémorisation et la datation des données audio de téléphonie provenant du terminal audio via le microphone.

Dans le second mode de réalisation, d'une part, les moyens de

gestion sont agencés, après avoir établi la liaison téléphonique, pour transmettre simultanément aux premier et second terminaux vidéo, via la liaison téléphonique et leurs microphones respectifs, un message définissant un instant initial, et d'autre part, le dispositif comprend des modules auxiliaires, couplés chacun à un microphone au sein d'un terminal vidéo, et chargés de déterminer la durée de transmission des données vidéo sur la liaison multimédia, et de générer des données auxiliaires représentatives de cette durée.

A cet effet, chaque module auxiliaire peut par exemple comprendre : des moyens de datation agencés, d'une part, lorsqu'ils reçoivent un message, pour déclencher un compteur temporel, et pour adjoindre un marquage temporel d'émission, représentatif de la durée écoulée depuis le déclenchement du compteur temporel, à chaque flux de paquets vidéo devant tre transmis au terminal vidéo avec lequel leur propre terminal vidéo a établi une liaison multimédia, et d'autre part, lorsqu'ils reçoivent un flux de paquets vidéo marqué, pour adjoindre à ce flux un marquage temporel de réception, représentatif de la durée écoulée depuis le déclenchement du compteur temporel, et des moyens de calcul, agencés pour déterminer à partir des marquages temporels d'émission et de réception la durée de transmission des données vidéo sur la liaison multimédia établie via le réseau asynchrone entre les premier et second terminaux vidéo, puis pour générer des données auxiliaires représentatives de cette durée de transmission, et transmettre les données auxiliaires au module de liaison via une liaison de signalisation.

Dans ce cas, d'une part, les moyens de gestion sont préférentiellement agencés de manière à déterminer une durée réelle de transmission des données vidéo sur la liaison multimédia par addition de la durée de transmission reçue et du résultat de la soustraction entre une première durée de transmission du message entre les moyens de gestion et le module auxiliaire implanté dans le second terminal vidéo et une seconde durée de transmission du message entre les moyens de gestion et le module auxiliaire implanté dans le premier terminal vidéo. Ces première et seconde

durées peuvent tre, par exemple, obtenues par la mise en oeuvre d'une technique d'écho acoustique, de préférence par les moyens de gestion.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre de façon schématique un premier exemple de réalisation d'un dispositif selon l'invention, implanté dans une installation de communications, et - la figure 2 illustre de façon schématique un second exemple de réalisation d'un dispositif selon l'invention, implanté dans une installation de communications.

Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

L'invention concerne les communications multimédia au sein de réseaux asynchrones et de réseaux de téléphonie traditionnels entre, d'une part, un premier terminal de communication audio et un premier terminal de communication vidéo, indépendants, et d'autre part, un second terminal de communication audio et un second terminal de communication vidéo, indépendants.

Dans ce qui suit, on considère à titre d'exempte que le réseau asynchrone est un réseau à protocole IP et que le réseau de téléphonie est du type dit « à multiplexage temporel » (ou TDM pour « Time division Multiplexing »). Mais, l'invention n'est ni limitée aux réseaux asynchrones à protocole IP, ni aux réseaux de téléphonie TDM. Elle concerne tous les réseaux asynchrones dits « à commutation de paquets », dans lesquels la transmission de flux de paquets de données audio ou vidéo est de type non déterministe (ou aléatoire), ainsi que tous les réseaux de téléphonie commutés traditionnels dans lesquels les délais de transmission sont courts et prédictibles.

Par ailleurs, dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple que chaque terminal de communication audio est un téléphone fixe équipé d'un haut-parleur et d'un microphone et raccordé par liaison filaire au réseau de téléphonie TDM. En outre, dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple

que chaque terminal de communication vidéo est un ordinateur individuel multimédia équipé d'un haut-parleur et d'un microphone, capable d'échanger des données vidéo via le réseau asynchrone IP, et éventuellement couplé à une caméra vidéo. Mais l'invention n'est pas limitée aux ordinateurs individuels (fixes ou portables). Elle concerne tout équipement communicant capable d'échanger des données multimédia (notamment vidéo) via le réseau asynchrone IP.

En conséquence, dans ce qui suit les expressions « téléphone » et « ordinateur » désignent respectivement un terminal de communication audio (ou terminal audio) et un terminal IP de communication vidéo (ou terminal IP vidéo).

L'invention propose un dispositif de gestion destiné à permettre à des utilisateurs d'échanger des données audio (ou voix) et des données vidéo (ou image) de façon synchronisée respectivement sur leurs téléphone et ordinateur personnels (lesquels sont indépendants).

On se réfère à la figure 1 pour décrire un premier exemple de réalisation de dispositif de gestion selon l'invention.

Dans cet exemple, un premier utilisateur dispose d'un premier couple d'équipements comportant un premier téléphone T1 et un premier ordinateur PC1 contenant des données vidéo (ou raccordé à une caméra vidéo délivrant des données vidéo, comme par exemple une « web camera »). De mme, un second utilisateur dispose d'un second couple d'équipements comportant un second téléphone T2 et un second ordinateur PC2 contenant des données vidéo (ou raccordé à une caméra vidéo délivrant des données vidéo, comme par exemple une « web camera »).

Chaque ordinateur PCi (ici i = 1 et 2) est équipé d'un haut-parleur (non représenté), d'un microphone MPi et d'un module applicatif vidéo MAVi couplé à une interface de communication IP, ICi, de manière à l'alimenter en données vidéo stockées dans une mémoire ou provenant d'une caméra vidéo, l'interface ICi étant raccordée à un réseau IP, IPN. Par ailleurs, chaque téléphone Ti est équipé d'un haut-parleur HPTi et d'un microphone MTi, et est raccordé à un réseau de téléphonie traditionnel TDMN, à multiplexage temporel synchrone.

Ce réseau de téléphonie traditionnel TDMN comporte un boîtier de gestion B, par exemple implanté dans un centre de commutation de réseau (ou PBX pour « Private Branch eXchange »), dans lequel peut se trouver implantée une partie du dispositif de gestion selon l'invention. Plus précisément, le boîtier de gestion B comprend au moins un module de liaison ML et un module de gestion MG. Le module de liaison ML est chargé d'établir une liaison téléphonique, entre un téléphone T1 et un téléphone T2 via le réseau de téléphonie TDMN, sous la commande du module de gestion MG.

Le module de gestion MG reçoit un ordre d'établissement d'une communication audio L1 lorsqu'une liaison multimédia L2-L3 est à établir entre deux terminaux de communication vidéo PC1, PC2 via le réseau asynchrone IPN. Le module MG ordonne alors au module de liaison ML d'établir une liaison téléphonique L1 entre les téléphones T1 et T2, via le réseau traditionnel TDMN ; et d'autre part, il détermine un retard de transmission à d'appliquer à des données audio échangées via la liaison téléphonique L1, afin de compenser au moins partiellement la différence de durée de transmission entre les données audio que doivent s'échanger les téléphones T1 et T2 via la liaison téléphonique L1, et les données vidéo, que doivent s'échanger les ordinateurs PC1 et PC2 via une liaison multimédia, L2-L3, établie au sein du réseau IPN. Cette liaison multimédia est constituée en fait de deux liaisons : une liaison L2 pour transmettre un signal vidéo, et une liaison L3 prévue pour transmettre un signal audio. Cette liaison L3 a par hypothèse une qualité qui n'est pas satisfaisante pour les utilisateurs. Ceux-ci souhaitent utiliser plutôt une liaison audio L1 via le réseau traditionnel TDMN.

Bien que cela ne soit pas illustré, le boîtier de gestion B peut également comporter un module d'annulation d'écho, du type de ceux utilisés habituellement lorsqu'un retard audio supérieur à une valeur seuil choisie doit tre introduit. La valeur seuil est généralement choisie en fonction d'une recommandation. Elle est par exemple égale à 10 ou 20 ms (milliseconde).

Dans l'exemple illustré, le boîtier de gestion B comporte également un module d'insertion MI, alimenté en données audio à retarder (issues d'un téléphone Ti) par le module de liaison ML et chargé d'appliquer à ces données audio le retard de transmission déterminé par le module de gestion

MG. Une fois ce retard appliqué, les données audio retournent dans le module de liaison ML qui les transmet via la liaison L1 au téléphone destinataire Tj. Le module d'insertion MI peut faire partie du module de gestion MG, mais il peut également tre implanté ailleurs que dans le boîtier de gestion B.

Bien entendu, pour que la liaison téléphonique L1 puisse tre établie en association avec la liaison vidéo L2 de la liaison multimédia L2-L3, il faut que les deux ordinateurs PC1 et PC2 aient été configurés à cet effet, et plus précisément leur module applicatif de communication multimédia MAVi. La configuration consiste notamment à fournir au module applicatif de communication multimédia MAVi de l'ordinateur PCi l'identifiant téléphonique complet (y compris les codes régionaux et nationaux) du téléphone Ti qui lui est associé.

Ainsi, lorsqu'un utilisateur Ui, possédant un ordinateur PCi et un téléphone Ti, souhaite établir une communication multimédia avec un utilisateur Uj, possédant un ordinateur PCj et un téléphone Tj, il active le module applicatif de communication multimédia MAVi de son ordinateur PCi en lui fournissant l'identifiant de communication IP de l'ordinateur PCj. Il y a deux variantes de fonctionnement du module applicatif MAVi lorsqu'un usager Ui demande ainsi l'établissement d'une communication multimédia : - Soit le module MAVi est programmé pour établir systématiquement deux communications, lorsqu'un usager Ui demande l'établissement d'une communication multimédia : une communication multimédia L2- L3 pouvant a priori supporter un signal vidéo et un signal audio, mais qui est utilisée seulement pour transmettre un signal vidéo vers le terminal multimédia constitué de l'ordinateur PCj, via le réseau asynchrone IPN ; et une communication téléphonique L1 vers le terminal téléphonique Tj associé à l'ordinateur PCj de l'usager correspondant Uj, via le réseau traditionnel TDMN.

-Soit le module MAVi est programmé pour établir seulement la communication multimédia L2-L3, et pour proposer à l'usager Ui, comme une option, d'établir en plus une communication téléphonique L1 (de meilleure qualité) vers le terminal téléphonique Tj associé à

l'ordinateur PCj de l'usager correspondant Uj, via le réseau traditionnel TDMN. Si l'usager Ui répond positivement, le module applicatif MAVi va lire, dans une mémoire de l'ordinateur Pci, l'identifiant du terminal téléphonique Tj associé au terminal multimédia constitué de l'ordinateur PCj de l'usager correspondant Uj, cet identifiant ayant été mémorisé au préalable dans cette mémoire.

Les deux modules applicatifs de communication multimédia MAVi et MAVj de l'ordinateur PCi et PCj négocient une liaison multimédia L2-L3, et ils établissent cette liaison multimédia L2-L3, via le réseau IPN.

Selon un premier mode de réalisation du boîtier de gestion B et des modules applicatifs vidéo MAVi, MAVj, ces derniers se communiquent les identifiants téléphoniques des téléphones Ti et Tj auxquels ils sont respectivement associés. Les deux usagers n'ont donc pas à intervenir pour se procurer le numéro de téléphone de leur correspondant respectif. Une fois la liaison multimédia L2-L3 établie, l'ordinateur PCi adresse au boîtier de gestion B (dont il connaît l'identifiant de communication IP) une requte d'établissement de liaison téléphonique, contenant notamment les identifiants téléphoniques des deux téléphones Ti et Tj. Le module de gestion MG traite la requte et ordonne alors au module de liaison ML d'établir la liaison téléphonique L1. La communication multimédia, via Ies terminaux vidéo PCi et PCj (pour ce qui concerne les images) et les terminaux audio Ti et Tj (pour ce qui concerne la voix), peut alors commencer. L'établissement de cette liaison téléphonique L1 est rendu possible du fait que les centre de commutation disposent d'une capacité a effectuer des routages spéciaux vers un boîtier de gestion B, grâce à l'utilisation de préfixes d'appel dédiés et d'un protocole tel que CSTA.

Le lancement de la procédure d'établissement de la communication téléphonique L1 en plus de la communication multimédia L2-L3 peut donc tre soit systématique, par exemple par une configuration antérieure du module applicatif de communication multimédia MAVi ; soit effectuée à la requte de l'utilisateur Ui, par exemple en sélectionnant une option proposée sur son écran d'ordinateur par son module applicatif de communication multimédia MAVi. Mais, dans tous les cas, cette procédure est simplifiée

puisque l'utilisateur n'a pas besoin de se procurer l'identifiant du poste téléphonique de son correspondant.

Selon un second mode de réalisation (non représenté) du boîtier de gestion B et des modules applicatifs vidéo MAVi, MAVj, plus particulièrement adapté aux réseaux d'entreprise, les identifiants téléphoniques tes terminaux Ti et Tj sont stockés dans un serveur d'annuaire, et une application est exécutée sur un serveur d'application, ces serveurs étant situés dans des noeuds du réseau de l'entreprise. Cette application établit, à la demande d'un terminal de communication vidéo, PC1 par exemple, une communication multimédia L2-L3, via le réseau asynchrone IPN, et établit éventuellement en plus une communication téléphonique L1 via le réseau traditionnel TDMN, de manière entièrement automatique. Il y a deux variantes de fonctionnement de cette application : - Soit cette application est programmée pour établir systématiquement deux communications, lorsqu'un usager Ui demande l'établissement d'une communication multimédia : une communication multimédia L2- L3 pouvant a priori supporter un signal vidéo et un signal audio, mais qui est utilisée seulement pour transmettre un signal vidéo vers le terminal multimédia constitué de l'ordinateur PCj, via le réseau asynchrone IPN ; et une communication téléphonique L1 vers le terminal téléphonique Tj associé à l'ordinateur PCj de l'usager correspondant Uj, via le réseau traditionnel TDMN.

-Soit elle est programmée pour établir seulement une communication multimédia L2-L3 pouvant a priori transmettre un signal vidéo et un signal audio via le réseau asynchrone IPN, et pour proposer à l'usager, comme une option, d'établir en plus une communication téléphonique L1 (de meilleure qualité) vers le terminal téléphonique associé au terminal multimédia du correspondant, via le réseau traditionnel TDMN.

Dans les deux cas, la procédure d'établissement de la communication téléphonique est automatisée, l'usager n'a pas besoin de se procurer le numéro du terminal téléphonique à appeler. L'application est programmée pour aller chercher automatiquement l'identifiant du terminal téléphonique associé au terminal multimédia du correspondant, dans le serveur d'annuaire

associé au centre de commutation.

Le retard de transmission appliqué aux données audio peut tre de durée prédéterminée (éventuellement constante). Mais, il est préférable qu'il soit de durée variable afin d'optimiser la synchronisation des données audio et des données vidéo.

Lorsque le retard est de durée variable, au moins trois cas peuvent tre envisagés. Le module de gestion MG peut, par exemple, déterminer la durée du retard en fonction de données auxiliaires qui lui sont délivrées par un opérateur via une interface de gestion IG du dispositif, ou bien par l'utilisateur Ui de l'un des ordinateurs PCi via une liaison, dite de signalisation, L4-i, par exemple, ou encore par les ordinateurs PC1, PC2 après que le module de liaison ML ait établi avec ces derniers des liaisons L4-i, dites de signalisation, via le réseau IPN.

L'exemple de dispositif de gestion illustré sur la figure 1 est chargé de déterminer et d'appliquer un retard variable à partir de données auxiliaires fournies par l'ordinateur PC1 ou l'ordinateur PC2. A cet effet, le dispositif de gestion comporte des modules auxiliaires (ou dispositifs de calcul) MAi implantés dans chaque ordinateur PCi et couplés à l'interface de communication IP ICi. Chaque module auxiliaire MAi est couplé au microphone MPi de l'ordinateur PCi dans lequel il est implanté, et chargé, dans cet exemple, de déterminer (ou estimer) la différence de durée de transmission des données audio sur la liaison multimédia vidéo L2 et sur la liaison téléphonique L1, et de générer des données auxiliaires représentatives de cette différence.

Comme cela est illustré sur la figure 1, chaque module auxiliaire MAi (par exemple MA1) comprend un module de traitement PMi (par exemple PM1) chargé, lorsqu'il reçoit du microphone Mi (M1 dans cet exemple) des données audio représentatives des paroles (ou signaux sonores) SS1 émises par l'utilisateur U1 à destination du micro MT1 de son téléphone T1, d'en extraire une portion PSS1, puis de constituer un paquet primaire avec les données audio de la portion PSS1, puis de synchroniser le paquet primaire avec le flux vidéo échangé sur la liaison multimédia vidéo L2, et enfin de transmettre le paquet primaire synchronisé au module auxiliaire MA2 implanté

dans l'ordinateur PC2. Ce paquet primaire contenant des données audio, il emprunte donc la partie audio L3 de la liaison multimédia établie entre les deux ordinateurs PC1 et PC2 au sein du réseau IP IPN.

Par ailleurs, chaque module auxiliaire MAi (par exemple MA2) comprend un module de calcul CMi (par exemple CM2) chargé de dater chaque paquet primaire qu'il reçoit, puis de comparer la portion PSS1 de données audio contenues dans ce paquet primaire daté aux données audio de téléphonie datées SS1, précédemment reçues par le téléphone T2 via la liaison téléphonique L1, diffusées sur son haut-parleur HPT2 et captées par le microphone MP2, puis en cas d'identité entre la portion reçue PSS1 et certaines des données audio de téléphonie captées SS1, de déterminer la différence de durée de transmission des données audio sur la liaison multimédia audio L3 et sur la liaison téléphonique L1, puis de générer des données auxiliaires représentatives de cette différence, et enfin de transmettre les données auxiliaires au module de liaison ML du boîtier de gestion B, via une liaison de signalisation L4-2 qu'il a préalablement établie avec l'ordinateur PC2.

En fait, dans ce mode de réalisation, la requte d'établissement de liaison reçue par le module de gestion MG comporte également les identifiants de communication IP des deux ordinateurs PC1 et PC2. Par conséquent, une fois que le module de liaison ML a établi la liaison téléphonique L1, le module de gestion MG lui ordonne d'établir avec chaque ordinateur PCi une liaison de signalisation L4-i via le réseau IP IPN, afin de permettre auxdits ordinateurs PCi de lui transmettre leurs données auxiliaires.

Dans ce mode de réalisation, c'est donc le module auxiliaire MAj de l'ordinateur récepteur PCj qui est chargé de déterminer la différence de durée de transmission des données audio PSSi issues de l'ordinateur PCi sur la liaison multimédia audio L3 et des données audio SSi issues du téléphone Ti sur la liaison téléphonique L1, les paquets audio ayant été synchronisés aux paquets vidéo correspondants par n'importe quelle méthode de synchronisation connue de l'homme de l'art.

A réception de la portion PSS1, le module de calcul CMj compare ses données audio à celles qu'il vient de mémoriser et de dater. Puis, en cas

d'identité il calcule la différence en effectuant la soustraction entre l'heure d'arrivée des données audio de la portion PSSi issues de l'ordinateur PCi et l'heure d'arrivée des données audio SSi issues du téléphone Ti. On considère en effet ici que la durée écoulée entre l'instant d'émission des sons SSi par l'utilisateur Ui et l'instant de traitement desdits sons par le module de traitement PMi est sensiblement égale à la durée écoulée entre l'instant d'émission des sons SSi par le haut-parleur HPTj et l'instant de datation desdits sons par le module de calcul CMj, précédant leur mémorisation dans une mémoire du module auxiliaire MAj (non représentée).

Le mécanisme de mémorisation peut tre mis en oeuvre de deux façons. Une première façon consiste à configurer les modules de calcul CMi de sorte qu'ils sauvegardent en permanence, pendant une durée choisie (par exemple égale à quelques secondes), toutes les données audio SSj (échantillonnées) provenant du téléphone Tj émetteur.

Une seconde façon consiste à prévoir un déclenchement de la mémorisation par envoi d'un signal déclencheur par l'ordinateur émetteur PCj vers l'ordinateur récepteur PCi. Pour ce faire, le module de traitement PMj est agencé de manière à constituer un paquet secondaire (formant un signal déclencheur) chaque fois qu'il commence à recevoir des données audio SSj captées par le microphone MPj, et avant de transmettre le paquet primaire.

Puis, le module de traitement PMj synchronise le paquet secondaire avec le flux vidéo échangé, le transmet via la liaison multimédia audio L3 au module auxiliaire MAj implanté dans l'ordinateur récepteur PCi.

Le module de calcul CMi est alors agencé de manière à ordonner la mémorisation et la datation des données audio de téléphonie SSj provenant du téléphone émetteur Tj, chaque fois qu'il reçoit un paquet secondaire en provenance de l'ordinateur émetteur PCj. Cette mémorisation est préférentiellement d'une durée choisie (par exemple égale à quelques secondes).

Une fois en possession des données auxiliaires, le module de gestion MG peut en déduire la durée du retard à appliquer aux données audio afin de compenser (au moins partiellement) la désynchronisation entre ces données audio, transmises par le réseau téléphonique TDMN, et les paquets de

données vidéo, transmis par le réseau IP IPN. II adresse alors des instructions au module d'insertion MI afin qu'il retarde les données audio de la durée choisie, avant qu'elles ne soient réinjectées dans le réseau téléphonique TDMN, à destination du téléphone récepteur.

II est important de noter que le retard peut tre soit déterminé pour toute la durée de la communication multimédia, soit déterminé périodiquement, par exemple toutes les secondes.

On se réfère maintenant à la figure 2 pour décrire un second exemple de réalisation de dispositif de gestion selon l'invention. Ce mode de réalisation présente de nombreuses similitudes avec celui décrit précédemment en référence à la figure 1. Il peut notamment tre utilisé dans le mme type d'installation de communications.

Ce qui différencie ce mode de réalisation du précédent, c'est, d'une part, l'agencement du module de gestion MG'et des modules auxiliaires (ou dispositifs de calcul) MAi', et d'autre part, le mode de détermination de la durée du retard à appliquer aux données audio.

Dans ce mode de réalisation, le module de gestion MG'est agencé, une fois que la liaison téléphonique L1 a été établie, pour transmettre simultanément aux premier PC1 et second PC2 ordinateurs, via la liaison téléphonique L1, les haut-, arleurs HPT i et HPT2 des téléphones T1 et T2 et leurs microphones respectifs MPI et MP2, un message MES définissant un instant initial. Par ailleurs, chaque module auxiliaire MAi'est toujours couplé au microphone MPi de l'ordinateur PCi dans lequel il est implanté, mais il est désormais chargé de déterminer la durée de transmission DT des données vidéo sur la liaison multimédia vidéo L2, et de générer des données auxiliaires représentatives de cette durée. II est important de signaler que le message MES peut tre optionnellement envoyé périodiquement, afin de permettre une redéfinition (périodique) de l'instant initial.

Comme cela est illustré sur la figure 2, chaque module auxiliaire MAi' comprend un module de datation DMi chargé, lorsqu'il reçoit du microphone MPi un message MES provenant du boîtier de gestion B'et diffusé par le haut-parleur HPTi, de déclencher un compteur temporel (non représenté), et de dater chaque flux de paquets vidéo devant tre transmis à l'ordinateur

destinataire PCj via la liaison multimédia vidéo L2. Cette datation consiste à adjoindre au flux vidéo un marquage temporel, dit d'émission, représentatif de la durée écoulée depuis le déclenchement du compteur temporel.

Le module de datation DMi est également agencé, lorsqu'il reçoit un flux de paquets vidéo marqué (ou daté) provenant d'un ordinateur PCj via la liaison multimédia vidéo L2, pour adjoindre à ce flux un autre marquage temporel, dit de réception, représentatif de la durée écoulée depuis le déclenchement de son propre compteur temporel.

Chaque module auxiliaire MAi'comprend également un module de calcul CMi'chargé de déterminer, à partir des marquages temporels d'émission et de réception des flux vidéo reçus de l'ordinateur émetteur PCj, la durée de transmission DT des données vidéo sur la liaison multimédia vidéo L2, puis de générer des données auxiliaires représentatives de cette durée de transmission DT, et de les transmettre au module de gestion MG'du boîtier de gestion B'via la liaison de signalisation L4-i préalablement établie par le module de liaison ML, comme expliqué précédemment.

Cette détermination s'effectue à l'aide d'une simple soustraction entre le marquage temporel de réception et le marquage temporel d'émission adjoints à chaque flux vidéo.

Cette durée de transmission DT n'est pas égale à la véritable durée de transmission DTR, puisqu'elle ne tient pas compte des durées de transmission différentes du message MES entre le module de gestion MG'et le premier ordinateur PC1, d'une part, et le module de gestion MG'et le second ordinateur PC2, d'autre part. Or, en raison de cette différence, les comptages temporels ne sont généralement pas déclenchés de façon simultanée par les modules de datation DM1 et DM2.

L'exemple suivant va permettre d'illustrer cette différence. On suppose, d'une part, que le module de datation DM1 du premier ordinateur PC1 a reçu le message MES à l'instant To + A = 14 h 50 mn 24 s 300 ms, où A représente la durée de transmission du message MES entre le module de gestion MG'et le premier ordinateur PC1, et d'autre part, que le module de datation DM2 du second ordinateur PC2 a reçu le message MES à l'instant To + B = 16 h 51 mn 25 s 250 ms, où B représente la durée de transmission

du message MES entre le module de gestion MG'et le second ordinateur PC2 (ici, il existe un décalage horaire de deux heures entre les deux ordinateurs).

To + A constitue donc l'instant de démarrage du comptage temporel effectué par le module de datation DM1, et To + B constitue l'instant de démarrage du comptage temporel effectué par le module de datation DM2.

Un paquet vidéo émis par le premier ordinateur PC1 à 14 h 55 mn 49 s 700 ms va donc comporter un marquage temporel d'émission dont la valeur est 00 h 05 mn 25 s 400 ms. Ce paquet vidéo marqué est par exemple reçu par le module de datation DM2 du second ordinateur PC2 à16 h 56 mn 50 s 950 ms, si bien que ledit module de datation DM2 peut lui adjoindre un marquage temporel de réception dont la valeur est 00 h 05 mn 25 s 700 ms.

Pour déterminer la durée de transmission DT sur la liaison multimédia vidéo L2, le module de calcul CM2'effectue donc l'opération suivante : DT = 00 h 05 mn 25 s 700 ms-00 h 05 mn 25 s 400 ms = 300 ms.

La durée réelle de transmission DTR est préférentiellement déterminée par le module de gestion MG'à partir de la durée de transmission DT transmise sous forme de données auxiliaires par le module auxiliaire MAi' de l'ordinateur récepteur PCi, via la liaison de signalisation L4-i.

Plus précisément, pour déterminer la durée de transmission réelle DTR des données vidéo sur la liaison multimédia vidéo L2, le module de gestion MG'additionne à la durée de transmission reçue le résultat de la soustraction entre la durée de transmission du message (B) entre le boîtier de gestion B'et le module auxiliaire MA2'implanté dans le second ordinateur PC2 et la durée de transmission du message (A) entre le boîtier de gestion B' et le module auxiliaire MA1'implanté dans le premier ordinateur PC1. En d'autres termes, on a la relation DTR = DT + B-A.

Ces durées A et B sont constantes et peuvent tre, par exemple, obtenues par la mise en oeuvre d'une technique d'écho acoustique par aller retour d'un signal sonore entre le boîtier de gestion B'et chaque téléphone Ti, à l'initiative du module de gestion MG'.

Ces durées A et B étant en général petites devant les durées de transmission des paquets vidéo sur la liaison multimédia vidéo L2,

typiquement 25 ms comparé à 300 ms, il est possible d'envisager un mode de fonctionnement simplifié dans lequel DT est égal à DTR. Dans ce cas, le module de gestion MG'n'a pas besoin d'effectuer de calcul supplémentaire pour déterminer le retard à appliquer aux données audio.

Les modules de gestion, de liaison, d'insertion, de traitement, de calcul et de datation des dispositif de gestion et dispositif de calcul selon l'invention peuvent tre réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels.

Grâce à l'invention, d'une part, la transmission des données audio d'une communication multimédia permet de supprimer les fluctuations des délais de transmission, les pertes de paquets audio, les échos de ligne et les échos acoustiques, et d'autre part, l'insertion d'un retard de transmission permet de compenser partiellement ou totalement la désynchronisation entre les données audio et les paquets de données vidéo.

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de gestion, dispositif de calcul, terminal de communication vidéo et boîtier de gestion décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.

Ainsi, on a décrit des exemples de réalisation adaptés aux communications via un réseau asynchrone à protocole 1P et un réseau de téléphonie de type TDM. Mais, l'invention n'est pas limitée à ces seuls réseaux. Elle concerne d'une manière générale, d'une part, tous les réseaux dits « à commutation de paquet », dans lesquels la transmission de flux de paquets de données audio ou vidéo est de type non déterministe, et d'autre part tous les réseaux de téléphonie traditionnels, c'est à dire commutés avec des délais de transmission courts et de type déterministe.