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Title:
TIME-SETTING MECHANISM FOR TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/057942
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a time-setting mechanism which comprises a control rod (21) that can be controlled to rotate and translate from outside the timepiece, a sliding pinion (23) arranged coaxially with the rod so as to be free to move by sliding along the latter while being rotatably secured, and a linking device (37a, 37b) arranged to slave the movements of the sliding pinion (23) to the movements of the rod (21) so that the sliding pinion is in a first axial position in which it meshes with a time-setting wheel (29) when the rod is in the operative position, and in a second axial position in which it is disengaged from the time-setting wheel when the rod is in the inoperative position. The linking device comprises a resilient bar (27) of which an intermediate portion is inserted into an annular groove provided in the sliding pinion (23).

Inventors:
LE BRIS JEAN-BAPTISTE (CH)
VUILLEMIN DIDIER (CH)
MARANGÉ MATHIEU (CH)
Application Number:
PCT/IB2022/059539
Publication Date:
April 13, 2023
Filing Date:
October 06, 2022
Export Citation:
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Assignee:
PATEK PHILPPE SA GENEVE (CH)
International Classes:
G04B27/04
Foreign References:
US2412493A1946-12-10
CH154233A1932-04-30
US0647544A1900-04-17
US20130044572A12013-02-21
Attorney, Agent or Firm:
MICHELI & CIE SA (CH)
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Claims:
25

REVENDICATIONS

1. Mécanisme de mise à l'heure pour pièce d'horlogerie comportant une tige de commande (21 ; 71 ; 221 ; 271 ) manœuvrable en rotation et en translation de l'extérieur de la pièce d'horlogerie et pouvant prendre au moins deux positions axiales prédéfinies dites respectivement « position neutre » et « position active », un pignon coulant (23 ; 73 ; 223 ; 273) agencé coaxialement à la tige de manière à être libre de se déplacer en coulissant le long de celle-ci tout en en étant solidaire en rotation, et un dispositif relais agencé pour permettre de commander la position du pignon coulant (23 ; 73 ; 223 ; 273) en manœuvrant la tige (21 ; 71 ; 221 ; 271 ) en translation, le dispositif relais étant agencé de manière que le pignon coulant se trouve dans une première position axiale dans laquelle il engrène avec un renvoi de mise à l’heure (31 ; 81 ; 231 ; 281 ) lorsque la tige est en position active, et qu’il se trouve dans une deuxième position axiale dans laquelle il est dégagé du renvoi de mise à l’heure lorsque la tige est en position neutre, caractérisé en ce que le dispositif relais comporte une barre élastique (27 ; 77 ; 227 ; 277) déformable en flexion et deux structures de liaison agencées respectivement pour tenir les deux extrémités de la barre élastique, une partie intermédiaire de la barre élastique passant dans une gorge annulaire que présente le pignon coulant (23 ; 73 ; 223 ; 273), de sorte que la position axiale de ce dernier est liée à celle de la partie intermédiaire de la barre élastique (27 ; 77 ; 227 ; 277)), et en ce que le dispositif relais comporte un élément de couplage (37a, 37b ; 87 ; 237 ; 287) agencé pour coopérer avec l’une des deux structures de liaison ou avec la barre élastique de façon que, lorsque la tige de commande (21 ; 71 ; 221 ; 271 ) passe de la position neutre à la position active ou inversement, l’élément de couplage se déplacent en faisant fléchir la barre élastique (27, 77 ; 227 ; 277), de sorte que le pignon coulant (23 ; 73 ; 223 ; 273) est amené à coulisser le long de la tige. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le dispositif relais comporte une tirette (25 ; 75) comprenant un bras agencé pour coopérer avec la tige (21 ; 71 ), et en ce que la tirette comporte l’élément de couplage. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux structures de liaison sont agencées pour permettre de maintenir, entre les deux extrémités de la barre élastique, une distance telle que la barre élastique (27 ; 77) est maintenue flambée dans un plan de déformation prédéfini, et en ce que, lorsque la tige de commande passe de la position neutre à la position active ou inversement, la tirette et l’élément de couplage se déplace et provoquent une inversion du sens dans lequel la barre élastique est flambée, et donc un coulissement du pignon coulant dans un sens ou dans l’autre le long de la tige. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les structures de liaison comprennent respectivement deux organes de pivotement fixés aux extrémités de la barre élastique (27 ; 77), et libres de pivoter autour de deux axes parallèles (35a, 35b ; 85a, 85b) disposés de part et d’autre de la tige de commande (21 ; 71 ), et en ce que la distance séparant les deux axes parallèles est telle que la barre élastique est maintenue flambée dans un plan perpendiculaire aux deux axes parallèles. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 4, caractérisé en ce que la barre élastique (27 ; 77) et les deux organes de pivotement (35a, 35b ; 85a, 85b) viennent de matière. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que l’élément de couplage que comporte la tirette (25 ; 75) est agencé pour coopérer avec un des deux organes de pivotement. Mécanisme de mise à l'heure selon l’une des revendications 2, 3, 4 et 5, caractérisé en ce que l’élément de couplage (37a, 37b ; 87) que comporte la tirette (25 ; 75) est agencé pour coopérer avec la barre élastique (27 ; 77). Mécanisme de mise à l'heure selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tirette (75) et la barre élastique (77) viennent de matière. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la barre élastique (227) est courbée de façon à se trouver entièrement d’un seul côté d’un plan (228) perpendiculaire à la tige de commande (221 ) et qui passe par les deux extrémités de la barre élastique ; en ce que les deux structures de liaison sont constituées par deux coulisses formées chacune d’une portion de glissière (233) et d’un coulisseau (235a, 235b) agencé pour coulisser dans la glissière, chaque coulisseau étant fixé à l’une des extrémités de la barre élastique (227) ; en ce que l’élément de couplage (237) est constitué par une lame flexible dont les extrémités sont fixées aux 28 deux coulisseaux (235a, 235b), la lame flexible (237) étant en outre courbée de façon à se trouver entièrement du côté opposé du plan perpendiculaire (228) par rapport à la barre élastique (227) ; et en ce qu’une partie médiane de l’élément de couplage (237) est liée à la tige de commande (221 ) de sorte que, lorsque la tige de commande est déplacée de sa position neutre à sa position active, la partie médiane se déplace parallèlement à l’axe de la tige de commande et dans le même sens que celle-ci. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 9, caractérisé en ce que la barre élastique (227) et l’élément de couplage (237) sont soumis en permanence à des contraintes en flexion, de sorte que, d’une part, la partie intermédiaire de la barre élastique (227) rappelle le pignon coulant (223) dans la direction de sa deuxième position axiale, et que d’autre part, la partie médiane de l’élément de couplage (237) se déplace parallèlement à l’axe de la tige de commande (221 ) et dans le même sens que celle-ci, lorsque la tige de commande est déplacée de sa position active à sa position neutre. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le dispositif relais comporte une tirette (225) comprenant un bras agencé pour coopérer avec la tige de commande (221 ), le bras de la tirette comportant une surface d’appui agencée de manière à repousser la partie médiane de l’élément de couplage (237) lorsque la tige de commande est déplacée de sa position neutre à sa position active. 29 Mécanisme de mise à l'heure selon l’une des revendications 9, 10 et 11 , caractérisé en ce que les deux portions de glissières (233) sont orientées perpendiculairement à l’axe de la tige de commande (221). Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 12, caractérisé en ce que les deux portions de glissières (233) sont coaxiales. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les deux structures de liaison comprennent chacune un organe de pivotement (ou rotule) (285a, 285b) qui est libre de tourner autour d’un axe contenu dans un plan (278) qui est perpendiculaire à la tige de commande (271) et qui passe par les deux extrémités de la barre élastique (277), les axes des deux structures de liaison étant parallèles et étant disposés de part et d’autre de la tige de commande ; en ce que l’élément de couplage (287) comprend une lame flexible et deux organes de pivotement (283a, 283b) disposés de part et d’autre de la tige de commande (271 ) et fixés chacun à l’une des extrémité de la lame flexible, chaque organe de pivotement de l’élément de couplage (287) étant agencé pour pivoter autour d’un axe qui est parallèle aux axes des deux structures de liaison ; en ce qu’une partie médiane de l’élément de couplage (287) est liée à la tige de commande (271 ) de sorte que, lorsque la tige de commande est manœuvrée en translation, la partie médiane se déplace parallèlement à l’axe de la tige de commande et dans le même sens que celle-ci ; et en ce que le dispositif relais comprend en outre des moyens de liaison agencés pour relier cinématiquement l’organe de pivotement (285a) d’une des structures de liaison avec l’un des deux organes de pivotement (283a, 283b) de l’élément de couplage (287) de façon que, lorsque ledit organe de pivotement (283a) de l’élément de couplage 30

(287) pivote, l’organe de pivotement (285a) de ladite structure de liaison est entraîné de manière à pivoter en sens contraire. Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 14, caractérisé en ce que les deux structures de liaison sont agencées pour permettre de maintenir, entre les deux extrémités de la barre élastique, un distance telle que la barre élastique est maintenue flambée perpendiculairement au plan (278) perpendiculaire à la tige de commande (271). Mécanisme de mise à l'heure selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce que la distance entre les deux organes de pivotement (283a, 283b) de l’élément de couplage (287) est telle que la lame flexible est maintenue flambée perpendiculairement au plan (278) perpendiculaire à la tige de commande (271 ). Mécanisme de mise à l'heure selon l’une des revendications 14, 15 et 16, caractérisé en ce que les moyens de liaison comprennent deux secteurs dentés (289) solidaires respectivement du dit organe de pivotement (285a) d’une des structures de liaison et du dit organe de pivotement (283a) de l’élément de couplage (287), les deux secteurs dentés (289) étant agencés pour coopérer.

Description:
Mécanisme de mise à l’heure pour pièce d’horlogerie

La présente invention concerne un mécanisme de mise à l'heure pour pièce d'horlogerie comportant une tige de commande manœuvrable en rotation et en translation de l'extérieur de la pièce d'horlogerie et pouvant prendre au moins deux positions axiales prédéfinies dites respectivement « position neutre » et « position active », un pignon coulant agencé coaxialement à la tige de manière à être libre de se déplacer en coulissant le long de celle-ci tout en en étant solidaire en rotation, et un dispositif relais agencé pour permettre de commander la position du pignon coulant en manœuvrant la tige en translation, le dispositif relais étant agencé de manière que le pignon coulant se trouve dans une première position axiale dans laquelle il engrène avec un renvoi de mise à l’heure lorsque la tige est en position active, et qu’il se trouve dans une deuxième position axiale dans laquelle il est dégagé du renvoi de mise à l’heure lorsque la tige est en position neutre.

ART ANTERIEUR

On connait des mécanismes de mise à l’heure pour pièce d’horlogerie qui correspondent à la définition ci-dessus. A titre d’exemple, la figure 1 annexée illustre un tel mécanisme qui est connu de l’art antérieur. Ce mécanisme comprend une tige de remontoir/mise à l’heure 1 et un pignon coulant 3 agencé pour être guidé coaxialement par la tige de façon à être libre de coulisser le long de celle-ci tout en étant solidaire d’elle en rotation. La tige 1 et le pignon coulant 3 sont asservis l’un à l’autre au moyen d’un dispositif relais comprenant une tirette 5 liée à la tige, et une bascule 7 liée au pignon coulant 3. On peut voir que la bascule 7 est rappelée contre une partie saillante de la tirette 5 par un ressort de bascule 8, et on comprendra que la partie saillante de la tirette est prévue pour glisser contre le profil de la bascule 7 lorsque la tirette pivote. Le mécanisme comprend encore un pignon de remontoir 9 qui est monté fou sur la tige 1 dans l’axe du pignon coulant 3. De façon connue en soi, une première extrémité du pignon coulant est munie d’une denture Breguet prévue pour coopérer, en position neutre de la tige 1 , avec une denture Breguet correspondante du pignon de remontoir 9. De façon connue en soi également, la deuxième extrémité du pignon coulant comporte une denture de chant prévue pour, en position active de la tige, venir en prise avec un renvoi intermédiaire 11 .

La figure 1 illustre le mécanisme de mise à l’heure dans la configuration permettant le remontage (la tige 1 étant repoussée en position neutre). Comme le montre la figure, dans cette position, la tirette 5 est immobilisée par un ressort de positionnement (appelé ressort de tirette et référencé 6), alors que le pignon coulant 3 est rappelé vers l’arrière (vers la droite sur le dessin) par la bascule 7 et son ressort 8, de sorte que la denture Breguet du pignon coulant 3 coopère avec celle du pignon de remontoir 9, et que l’autre extrémité du pignon coulant est maintenue à l’écart du renvoi intermédiaire 11. Dans cette configuration, le pignon coulant 3 transmet la rotation de la tige 1 au pignon de remontoir 9, alors que le renvoi intermédiaire 11 est débrayé de la tige.

Lorsqu’on tire la tige 1 de manière à l’amener en position active, on fait pivoter la tirette 5 (dans le sens horaire sur le dessin) en soulevant le ressort de tirette 6. En raison de la forme du profil de la bascule 7, le pivotement de la tirette provoque le pivotement de la bascule dans le sens antihoraire à l’encontre du ressort de bascule 8. En pivotant, la bascule 7 repousse le pignon coulant 3 vers l’avant (vers la gauche sur le dessin). La denture de chant du pignon coulant 3 vient ainsi en prise avec le renvoi intermédiaire 11 , alors que le pignon de remontoir 9 se trouve débrayé du pignon coulant. On notera que la forme du ressort de tirette 6 permet également d’immobiliser la tirette dans cette deuxième position.

Dans l’exemple connu qui vient d’être décrit, le dispositif relais destiné à asservir les déplacements du pignon coulant 3 aux mouvements de la tige 1 comprend la tirette 5, le ressort de tirette 6, la bascule 7 et le ressort de bascule 8. La tirette 5 et la bascule 7 doivent en outre être pivotées individuellement sur la platine. En se référant à nouveau à la figure 1 , on peut constater que le dispositif relais occupe, en fait, la majeure partie de la place dévolue au mécanisme de mise à l’heure dans son ensemble. Il serait donc utile de disposer d’un mécanisme de mise à l’heure dans lequel le dispositif relais destiné à asservir le pignon coulant à la tige soit moins encombrant ou tout au moins, comprenne moins de pièces constitutives.

BREF EXPOSE DE L’INVENTION

Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients de l’art antérieur qui viennent d’être expliqués. La présente invention atteint ce but ainsi que d’autres en fournissant un mécanisme de mise à l’heure qui est conforme à la revendication 1 annexée.

Selon l’invention, le dispositif relais, qui est agencé pour permettre de commander la position du pignon coulant en manœuvrant la tige de commande, comporte une barre élastique déformable en flexion et deux structures de liaison agencées respectivement pour tenir les deux extrémités de la barre élastique. De plus, une partie intermédiaire de la barre élastique est insérée dans une gorge annulaire que présente le pignon coulant, de sorte que la position axiale de ce dernier est liée à celle de la partie intermédiaire de la barre élastique. Enfin, le dispositif relais comporte un élément de couplage agencé pour coopérer avec l’une des structures de liaison ou avec la barre élastique de façon que, lorsque la tige de commande passe de la position neutre à la position active ou inversement, l’élément de couplage se déplace en faisant fléchir la barre élastique, de sorte que le pignon coulant est amené à coulisser le long de la tige.

Grâce à ces caractéristiques, il est possible de faire se déplacer axialement le pignon coulant par déformation de la barre élastique. On comprendra que le dispositif relais permet ainsi d’associer la position active de la tige avec une première position axiale du pignon coulant dans laquelle il engrène avec un renvoi de mise à l’heure, et d’associer la position neutre de la tige avec une seconde position axiale du pignon coulant dans laquelle il est dégagé du renvoi de mise à l’heure.

Selon un premier mode de réalisation de l’invention, le dispositif relais comporte une tirette comprenant un bras agencé pour coopérer avec la tige, la tirette comprenant l’élément de couplage. De plus, les deux structures de liaison sont agencées pour permettre de maintenir, entre les deux extrémités de la barre élastique, une distance telle que la barre élastique est maintenue flambée dans un plan de déformation prédéfini.

Comme les deux extrémités de la barre élastique sont tenues par les structures de liaison, il faut que la longueur non déformée de la barre élastique soit supérieure à la distance que les deux structures de liaison maintiennent entre ses extrémités pour que la barre élastique soit maintenue flambée. Dans une telle situation en effet, de façon connue en soi, la barre élastique est amenée à adopter une forme flambée afin de réduire les contraintes qui rendent instable sa configuration non déformée (par forme flambée, on entend une forme qui est contenue dans un plan de déformation contenant un axe reliant les deux extrémités de la barre élastique, et qui est courbée par déformation dans une direction perpendiculaire au dit axe). La courbure due au flambage peut constituer une déformation de la barre dans un sens ou dans l’autre à l’intérieur du plan de déformation, de sorte que la barre élastique, et par extension le dispositif relais dans son ensemble, possède deux configurations stables (c’est la raison pour laquelle la barre élastique et, par extension, le dispositif relais peuvent être qualifiés de « bistables »). On précisera que, par « configuration stable », on entend une configuration qui est associée à une forme vers laquelle la barre élastique revient toujours si on l’en écarte par une sollicitation de suffisamment faible amplitude.

Selon le premier mode de réalisation encore, lorsque la tige de commande passe de la position neutre à la position active ou inversement, l’élément de couplage se déplacent avec la tirette et provoque une inversion du sens dans lequel la barre élastique est flambée, et donc un coulissement du pignon coulant dans un sens ou dans l’autre le long de la tige.

On comprendra que grâce à ces caractéristiques, il est possible d’associer une des configuration stable de la barre élastique avec une première position axiale du pignon coulant, dans laquelle il engrène avec un renvoi de mise à l’heure, et permet d’associer l’autre position stable de la barre élastique avec une seconde position axiale du pignon coulant, dans laquelle il est dégagé du renvoi de mise à l’heure.

Selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, la barre élastique est courbée de façon à se trouver entièrement d’un seul côté d’un plan perpendiculaire à la tige de commande qui passe par les deux extrémités de la barre élastique, et les deux structures de liaison sont constituées par deux coulisses formées chacune d’une portion de glissière et d’un coulisseau fixé à l’une des extrémités de la barre élastique, la glissière étant orjentée de travers par rapport à l’axe de la tige de commande et le coulisseau étant agencé pour coulisser dans la glissière.

On comprendra de ce qui précède que, selon le deuxième mode de réalisation, la barre élastique est conformée de manière que, si les deux coulisseaux se déplacent le long de leurs portions de glissière respectives, et qu’ils provoquent ainsi un rapprochement des deux extrémités de la barre élastique, la déformation produite a pour effet d’éloigner la partie intermédiaire de la barre élastique du plan perpendiculaire susmentionné. Réciproquement, si on force les extrémités de la barre élastique à s’écarter l’une de l’autre, la partie intermédiaire de la barre élastique se rapproche du plan perpendiculaire.

Selon le deuxième mode de réalisation encore, l’élément de couplage est constitué par une lame flexible dont les extrémités sont fixées aux deux coulisseaux, de sorte que chaque extrémité de l’élément de couplage est solidaire d’une des extrémités de la barre élastique, la lame flexible étant courbée de façon à se trouver entièrement du côté du plan perpendiculaire qui est opposé au côté où se trouve la barre élastique. De plus, une partie médiane de l’élément de couplage est liée à la tige de commande de sorte que, lorsque la tige de commande est déplacée de sa position neutre à sa position active, la partie médiane se déplace parallèlement à l’axe de la tige de commande et dans le même sens que cette dernière.

On comprendra que, grâce à ces caractéristiques, lorsqu’on manœuvre la tige de commande de façon à la faire passer de la position neutre à la position active, on force la partie médiane de l’élément de couplage à s’éloigner du plan perpendiculaire, La déformation qui en résulte a pour effet de faire se rapprocher l’une de l’autre les deux extrémités de l’élément de couplage. Ce rapprochement s’accompagne d’un déplacement des coulisseaux le long des portions de glissière. Réciproquement, lorsque la tige de commande fait diminuer la distance entre la partie médiane de l’élément de couplage et le plan perpendiculaire, les extrémités de l’élément de couplage s’écartent l’une de l’autre, provoquant le déplacement des coulisseaux en sens inverse.

On comprendra en outre que la barre élastique est conformée de telle sorte que lorsqu’un déplacement des coulisseaux entraîne le rapprochement des extrémités de la barre élastique, la déformation qui en résulte a pour effet de faire s’éloigner la partie intermédiaire de la barre élastique du plan perpendiculaire, et que réciproquement, lorsque les extrémités de la barre élastique s’écartent l’une de l’autre, sa partie intermédiaire se déplace en sens inverse, se rapprochant du plan perpendiculaire. Grâce à ces caractéristiques, il est possible d’associer une première position axiale prédéfinie de la tige de commande avec une première position axiale du pignon coulant, et d’associer une deuxième position axiale prédéfinie de la tige de commande avec une seconde position axiale du pignon coulant.

Selon un troisième mode de réalisation de l’invention, les deux structures de liaison comprennent chacune un organe de pivotement (ou rotule) agencé pour pivoter autour d’un axe contenu dans un plan perpendiculaire à la tige de commande et passant par les deux extrémités de la barre élastique, les axes des deux structures de liaison étant parallèles et étant disposés de part et d’autre de la tige de commande. De plus, l’élément de couplage comprend une lame flexible et deux organes de pivotement fixés respectivement aux deux extrémités de la lame flexible, de part et d’autre de la tige de commande. Chaque organe de pivotement de l’élément de couplage étant agencé pour pivoter autour d’un axe qui est parallèle aux axes des deux structures de liaison. Enfin, une partie médiane de l’élément de couplage est liée à la tige de commande de sorte que, lorsque la tige de commande est manœuvrée en translation, la partie médiane se déplace parallèlement à l’axe de la tige de commande et dans le même sens que celle-ci.

On comprendra que selon le troisième mode de réalisation, le dispositif relais comprend tout à la fois une barre élastique insérée dans une gorge annulaire du pignon coulant, et une la lame flexible dont la partie médiane est liée à la tige. La barre élastique et la lame flexible sont de préférence toutes deux perpendiculaires à l’axe de la tige de commande et elles ont de préférence des formes rectilignes lorsqu’elles ne sont pas déformées par des contraintes.

Selon le troisième mode de réalisation encore, le dispositif relais comprend en outre des moyens de liaison agencés pour relier cinématiquement l’organe de pivotement d’une des structures de liaison avec l’un des deux organes de pivotement de l’élément de couplage de façon que, lorsque ledit organe de pivotement de l’élément de couplage pivote, l’organe de pivotement de ladite structure de liaison est entraîné de manière à pivoter en sens contraire.

Selon une variante avantageuse du troisième mode de réalisation, les moyens de liaison comprennent deux secteurs dentés dont l’un est solidaire du dit organe de pivotement d’une des structures de liaison, et l’autre est solidaire du dit organe de pivotement de l’élément de couplage. Les deux secteurs dentés sont agencés pour engrener l’un avec l’autre. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue partielle en plan d’un mouvement de montre équipé d’un mécanisme de mise à l’heure connu ; la figure 2 est une vue schématique en perspective d’un mécanisme de mise à l’heure selon une première variante d’un premier mode de réalisation particulier de l’invention ; la figure 3 est une vue schématique en perspective montrant un dispositif relais destiné à équiper un mécanisme de mise à l’heure selon une deuxième variante du dit premier mode de réalisation de l’invention ; les figures 4A et 4B sont des vues schématiques en perspective d’un mécanisme de mise à l’heure selon ladite deuxième variante du premier mode de réalisation de l’invention, le mécanisme de mise à l’heure intégrant le dispositif relais de la figure 3, et les figures 4A et 4B montrant respectivement la tige de commande en position neutre et en position active ; la figure 5 est une vue schématique en perspective d’un mécanisme de mise à l’heure selon une troisième variante du dit premier mode de réalisation de l’invention, le pignon coulant étant illustré dans sa première position axiale dans laquelle il engrène avec le renvoi de mise à l’heure ; les figures 6A et 6B sont des schémas de principe d’un mécanisme de mise à l’heure qui comporte un dispositif relais tristable, et qui est conforme à une quatrième variante du dit premier mode de réalisation de l’invention. les figures 7A et 7B sont des vues en plan respectivement du côté fond et du côté cadran d’un mécanisme de mise à l’heure selon une première variante d’un deuxième mode de réalisation particulier de l’invention, la tige de commande se trouvant en position neutre ; le ressort de tirette est omis dans la vue en plan côté cadran ; les figures 8A et 8B sont des vues en plan respectivement du côté fond et du côté cadran du mécanisme de mise à l’heure des figures 7A et 7B, la tige de commande se trouvant en position active ; le ressort de tirette est omis dans la vue en plan côté cadran ; les figures 9A et 9B sont des vues en plan du côté cadran d’un mécanisme de mise à l’heure selon une deuxième variante particulière du deuxième mode de réalisation de l’invention, la tige de commande se trouvant respectivement en position neutre et en position active ; la figure 10 est une vue en plan schématisée d’un mécanisme de mise à l’heure selon un troisième mode de réalisation particulier de l’invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION

Les figures 2, 3, 4A, 4B, 5, 6A et 6B annexées concernent un premier mode de réalisation particulier de l’invention. Pour commencer, la figure 2 illustre un mécanisme de mise à l’heure qui est conforme à une première variante exemplaire de ce premier mode de réalisation. De façon conventionnelle, ce mécanisme comprend une tige de remontoir/mise à l’heure 21 et un pignon coulant 23 agencé pour être guidé coaxialement par la tige, de manière à être libre de coulisser le long de celle-ci tout en étant solidaire d’elle en rotation. De façon classique, la tige 21 est mobile axialement entre au moins deux positions prédéfinies dites respectivement « position neutre » et « position active ». Le mécanisme comprend encore un pignon de remontoir 29 qui est monté fou sur la tige 21 dans l’axe du pignon coulant. Une première extrémité du pignon coulant 23 est munie d’une denture Breguet prévue pour coopérer, en position neutre de la tige 21 , avec une denture Breguet correspondante du pignon de remontoir 29, et la deuxième extrémité du pignon coulant comporte une denture de chant prévue pour, en position tirée de la tige 21 , venir en prise avec un renvoi intermédiaire 31 . La tige 21 et le pignon coulant 23 sont asservis l’un à l’autre par un dispositif relais qui comprend une tirette 25 et une barre élastique 27. Dans le présent exemple, la tirette 25 est agencée pivotante autour d’un axe 33, et elle comprend deux bras qui s’étendent de part et d’autre de son axe. La tirette 25 est reliée à la tige 21 par l’extrémité d’un de ses bras, de sorte que les déplacements de la tige en translation entraînent le pivotement de la tirette 25 autour de son axe 33.

Conformément à l’invention, le dispositif relais comporte encore une barre élastique déformable en flexion (référencée 27) et deux structures de liaison agencées pour tenir les deux extrémités de la barre élastique 27. Conformément à la variante qui fait l’objet du présent exemple, les deux structures de liaison sont constituées par des organes de pivotement (ou rotules) qui sont libres de tourner autour de deux axes parallèles (référencés 35a et 35b) disposés de part et d’autre de la tige de commande 21. Comme le montre la figure 2, la barre élastique 27 s’étend transversalement et symétriquement de part et d’autre de la tige de commande 21 , et on peut voir que l’intersection entre la barre 27 et la tige 21 définit un angle droit. On comprendra toutefois que selon d’autres variantes non- représentées, les deux axes parallèles 35a et 35b pourraient très bien ne pas être équidistants de la tige de commande 21 et/ou le plan qui contient les deux axes 35a, 35b pourrait ne pas être orienté perpendiculairement à la tige. La longueur non-déformée de la barre élastique 27 est choisie supérieure à la distance séparant les deux axes parallèles 35a, 35b. Dans ces conditions, comme la barre élastique 27 est beaucoup plus facile à déformer en flexion qu’en compression, sa configuration rectiligne (représentée en traits pleins sur le dessin) est instable. La barre élastique 27 est ainsi conduite à adopter une configuration flambée dans un plan perpendiculaire aux deux axes parallèles 35a, 35b. On comprendra en effet que les contraintes sont moindres lorsque la barre élastique est flambée (les deux configurations flambées fondamentales sont représentées en traits interrompus sur le dessin). De façon connue en soi, la courbure due au flambage peut constituer une déformation de la barre transversale dans un sens ou dans l’autre, de sorte que la barre élastique, et par extension le dispositif relais dans son ensemble, possède deux configurations stables fondamentales symétriques (c’est la raison pour laquelle la barre transversale élastique et, par extension, le dispositif relais sont qualifiés de « bistables » dans la suite de cet exposé).

La tirette 25 comporte un élément de couplage agencé pour coopérer avec l’une des deux rotules constituant les structures de liaison ou avec la barre élastique 27 de façon que, lorsque la tige de commande 21 est actionnée en translation, de façon à la faire passer de la position neutre à la position active ou inversement, le pivotement de la tirette 25 provoque une inversion du sens dans lequel la barre élastique est flambée. Dans la variante illustrée, la tirette 25 comprend un premier bras qui est engagé dans une rainure de la tige 21 et un deuxième bras qui porte l’élément de couplage. Ce dernier comprend deux goupilles parallèles (respectivement référencées 37a et 37b) qui sont orientées perpendiculairement au plan dans lequel la barre élastique 27 travaille en flambage. Comme le montre la figure 2, les deux goupilles 37a, 37b délimitent un passage étroit à travers lequel passe la barre élastique 27.

Conformément à l’invention, une partie intermédiaire de la barre élastique 27 est insérée dans une gorge annulaire que présente le pignon coulant 23, de sorte que la position axiale de ce dernier est liée à celle de la partie intermédiaire de la barre élastique 27, et qu’il est ainsi possible de faire se déplacer axialement le pignon coulant 23 en déformant la barre élastique. On comprendra en outre que, dans le présent exemple, les deux configurations stables fondamentales de la barre élastique 27 sont respectivement associées à une première et à une seconde position axiale extrême du pignon coulant 23.

En se référant toujours à la figure 2, on peut comprendre d’une part que, lorsqu’on tire sur la tige 21 pour l’amener en position active, on fait pivoter la tirette 25 (dans le sens antihoraire sur le dessin). Lorsque la tirette pivote, la goupille 37b repousse la barre élastique 27 (en direction de la gauche sur le dessin). La barre élastique adopte alors une configuration flambée vers l’avant (vers la gauche sur le dessin). Comme déjà mentionné, les deux configurations stables fondamentales de la barre élastique 27 sont respectivement associées à une première et une seconde position axiale extrême du pignon coulant 23. La figure 2 montre en outre que la position axiale extrême de pignon coulant, qui est associée à la configuration flambée vers l’avant de la barre élastique 27, est la position du pignon coulant dans laquelle sa denture de chant est en prise avec le renvoi intermédiaire 31 . On peut comprendre d’autre part que, lorsqu’on repousse la tige 21 de manière à l’amener en position neutre, on fait pivoter la tirette 25 (dans le sens horaire sur le dessin). Lorsque la tirette pivote dans ce second sens, la goupille 37a repousse la barre élastique 27 (en direction de la droite sur le dessin), de sorte que cette dernière est conduite à adopter une configuration flambée vers l’arrière (vers la droite sur le dessin). La figure 2 montre enfin que la position axiale extrême du pignon coulant 23, qui est associée à la configuration flambée vers l’arrière de la barre élastique 27, est la position du pignon coulant dans laquelle sa denture Breguet coopère avec la denture Breguet du pignon de remontoir 29.

Les figures 3, 4A et 4B concernent une deuxième variante exemplaire du premier mode de réalisation. Cette deuxième variante partage un nombre important de caractéristiques communes avec la première variante. C’est la raison pour laquelle les éléments représentés dans les figures 3, 4A et 4B qui sont identiques ou semblables à des éléments illustrés dans la figure 2 sont désignés par les mêmes numéros de référence augmentés de 50. Le fonctionnement du mécanisme de remontage du présent exemple et très semblable à celui du premier exemple, et on comprendra que la deuxième variante se distingue essentiellement de la première par le fait que le dispositif relais qui est destiné à asservir les déplacements du pignon coulant à ceux de la tige est monolithique.

La figure 3 est une vue schématique en perspective montrant une réalisation exemplaire du dispositif relais monolithique qui est destiné à équiper un mécanisme de mise à l’heure selon la deuxième variante du premier mode de réalisation. Le dispositif relais illustré est constitué d’une seule pièce qui intègre une barre élastique (référencée 77) et une tirette (référencée 75) comprenant un premier bras et un deuxième bras qui s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, de part et d’autre d’un œillet destiné à l’axe de pivotement 83 de la tirette. On peut voir qu’un des deux bras est solidaire de la barre 77 par l’intermédiaire d’un élément de couplage (référencé 87). A titre d’exemple, la barre élastique 77 peut être réalisée sous la forme d’une poutre en acier de 13mm de longueur, 0,3mm de largeur et 0,4mm de hauteur. Les deux bras de la tirette 75 peuvent être réalisés sous la forme de poutres de section carrée de 0,4mm de côté. L’élément couplage 87 peut être réalisé sous la forme d’une lame en acier relativement souple de 0,1mm de largeur et de 0,4mm de hauteur. Comme le montre encore la figure 3, les organes de pivotement qui constituent les deux structures de liaison sont agencés aux extrémités de la barres élastique 77. On peut voir qu’ils viennent également de matière avec le reste du dispositif relais.

Les figures 4A et 4B sont des vues schématiques en perspective d’un mécanisme de mise à l’heure qui est conforme à cette deuxième variante exemplaire et qui intègre le dispositif relais de la figure 3. Comme on peut le voir, les figures 4A et 4B montrent respectivement la tige de commande en position neutre, la denture Breguet du pignon coulant 73 coopérant alors avec celle du pignon de remontoir 79, et en position active, la denture de chant du pignon coulant 73 étant alors en prise avec le renvoi intermédiaire 81 .

En se référant toujours aux mêmes figures, on peut voir tout d’abord que dans l’exemple illustré, les deux bras de la tirette 75 et la barre élastique 77 sont sensiblement parallèles, et on peut voir encore que l’élément de couplage 87 est constitué par une traverse flexible dont les extrémités sont respectivement jointes à l’extrémité du second bras de la tirette et à la barre élastique 77. On peut voir enfin que la jonction entre l’élément de couplage 87 et la barre élastique 77 se situe entre les 15% et les 30% de la longueur de la barre élastique.

La figure 5 représente une troisième variante exemplaire du premier mode de réalisation. Cette troisième variante partage un nombre important de caractéristiques communes avec la première et la deuxième variante. C’est la raison pour laquelle les éléments représentés dans la figure 5 qui sont identiques ou semblables à des éléments illustrés dans la figure 2 sont désignés par les mêmes numéros de référence augmentés de 100. Le fonctionnement du mécanisme de remontage du présent exemple et très semblable à ceux des précédents exemples, et on comprendra que la troisième variante se distingue essentiellement par le fait que le bras de la tirette qui est engagé dans une rainure de la tige porte également l’élément de couplage.

En se référant toujours à la même figure, on peut comprendre que selon cette troisième variante, la tirette 125 du dispositif relais monolithique comprend un unique bras qui s’étend à partir de l’axe de pivotement 133 de la tirette, sensiblement parallèlement à la barre élastique 127. On peut voir que le bras passe dans la rainure de la tige 121 et qu’il est également relié à la barre élastique 127 par un élément de couplage constitué par une traverse flexible 137 dont les extrémités sont respectivement jointes à l’extrémité du bras de la tirette et à la barre élastique 127.

Comme déjà mentionné, la figure 5 montre le pignon coulant lorsqu’il se trouve dans sa première position axiale dans laquelle il engrène avec le renvoi de mise à l’heure. La tige de commande se trouve donc en position active dans la situation représentée. Pourtant, en examinant la figure 5, on peut observer que la tige se trouve en position repoussée. On comprendra donc que, selon l’invention, la position active de la tige de commande ne correspond pas forcément à la position tirée et qu’inversement, la position neutre de la tige de commande ne correspond pas forcément à la position repoussée.

Les figures 6A et 6B sont des schémas de principe d’un mécanisme de mise à l’heure qui est conforme à une quatrième variante exemplaire du premier mode de réalisation. Cette quatrième variante partage un grand nombre de caractéristiques communes avec les précédentes. C’est la raison pour laquelle les éléments représentés dans les figures 6A et 6B qui sont identiques ou équivalents à des éléments illustrés dans les figures 4A et 4B sont désignés par les mêmes numéros de référence augmentés de 100. Comme on va le voir maintenant, la quatrième variante se distingue essentiellement des précédentes par le fait que le dispositif relais possède trois configurations stables au lieu de deux.

En se référant aux figures 6A et 6B, on peut voir que le mécanisme illustré comprend deux barres élastiques agencées transversalement l’une par rapport à l’autre. Une première des deux barres élastiques est référencée 177. La barre 177 fait partie du dispositif relais du mécanisme illustré dans les figures 6A et 6B, et elle assure les mêmes fonctions qu’assure l’unique barre élastique des variantes décrites précédemment. Comme déjà mentionné, le dispositif relais de la présente variante comprend une deuxième barre élastique (référencée 191). Comme on peut le voir, une des extrémités de la première barre élastique 177 est reliée à une partie intermédiaire la deuxième barre élastique 191 , de sorte que cette dernière fait office de structure de liaison agencée pour tenir ladite extrémité de la première barre élastique 177.

En se référant toujours aux mêmes figures, on peut comprendre que les deux extrémités de la deuxième barre élastique 191 sont solidaires de deux organes de pivotement montés pour pivoter autour de deux axes parallèles (référencés respectivement 193a et 193b). La distance qui sépare les deux axes parallèles est telle que la deuxième barre élastique 191 est maintenue flambée dans un sens ou dans l’autre entre les deux organes de pivotement. La figure 6A montre la première position d’équilibre stable de la deuxième barre élastique 191 , alors que la figure 6B montre la seconde. En se référant plus particulièrement à la figure 6A, on peut comprendre que, lorsque la deuxième barre élastique 191 se trouve dans sa première position stable, la distance entre les deux extrémités de la première barre élastique 177 est telle qu’elle est maintenue flambée. En se référant ensuite à la figure 6B, on peut comprendre que lorsque la deuxième barre élastique 191 se trouve dans sa seconde position stable, la distance entre les deux extrémités de la première barre élastique 177 est égale à sa longueur, de sorte que la première barre élastique occupe son unique position stable, dans laquelle elle est droite.

En résumé, conformément à la quatrième variante exemplaire du premier mode de réalisation, la première barre élastique 177 peut occuper deux positions stables lorsque la deuxième barre élastique 191 occupe une première de ses deux positions stables, alors qu’elle ne peut occuper qu’une seule position stable lorsque la deuxième barre élastique occupe la seconde de ses positions stables. On comprendra donc que le dispositif relais comprenant les deux barres élastiques 177 et 191 possède ainsi trois positions stables. Il s’agit donc d’un dispositif tristable.

Les figures 7A, 7B, 8A, 8B, 9A et 9B annexées concernent un deuxième mode de réalisation particulier de l’invention. Parmi celles-ci, les figures 7A, 7B, 8A et 8B, illustrent une première variante exemplaire du mécanisme de mise à l’heure selon ce deuxième mode de réalisation. De manière générale, le deuxième mode de réalisation, et plus particulièrement la première variante de ce mode de réalisation, partagent un nombre important de caractéristiques communes avec le premier mode de réalisation. C’est la raison pour laquelle les éléments représentés dans les figures 7A, 7B, 8A et 8B qui sont identiques ou semblables à des éléments illustrés dans la figure 2 sont désignés par les mêmes numéros de référence augmentés de 200.

De façon conventionnelle, le mécanisme de mise à l’heure comprend une tige de remontoir/mise à l’heure 221 et un pignon coulant 223 agencé pour être guidé coaxialement par la tige, de manière à être libre de coulisser le long de celle-ci tout en en étant solidaire en rotation. De façon classique, la tige 221 est mobile axialement entre au moins deux positions prédéfinies dites respectivement « position neutre » et « position active ». Le mécanisme comprend encore un pignon de remontoir 229 qui est monté fou sur la tige 221 en regard du pignon coulant. Une première extrémité du pignon coulant 223 est munie d’une denture Breguet prévue pour coopérer, en position neutre de la tige 221 , avec une denture Breguet correspondante du pignon de remontoir 229, et la seconde extrémité du pignon coulant comporte une denture de chant prévue pour, en position tirée de la tige 221 , venir en prise avec un renvoi intermédiaire 231 . Les figures 7A et 8A montrent encore un pont (référencé 226) qui est agencé pour maintenir en place les différents composants du mécanisme de mise à l’heure. Dans les mécanismes de mise à l’heure de l’art antérieur, ce pont comporte en outre un long bras qui fait office de ressort de tirette. C’est la raison pour laquelle, conformément à l’usage, ce pont est appelé ci-après le « ressort de tirette 226 ».

La tige 221 et le pignon coulant 223 sont asservis l’un à l’autre par un dispositif relais inverseur. Ce dispositif comprend tout d’abord une barre élastique 227 déformable en flexion et deux structures de liaison agencées pour tenir les deux extrémités de la barre élastique. Selon le deuxième mode de réalisation, les deux structures de liaison sont constituées chacune par une coulisse comprenant d’une part une portion de glissière 233 orientée de travers par rapport à l’axe de la tige 221 , et d’autre part un coulisseau (respectivement référencés 235a et 235b) qui est fixé à l’une des extrémités de la barre élastique 227 et qui est agencé pour coulisser le long de la portion de glissière. Comme le montre les figures, la barre élastique 227 n’est pas rectiligne, mais courbée de façon à se trouver entièrement d’un seul côté d’un plan 228 (figures 7B et 8B) qui est perpendiculaire à la tige de commande 221 et qui passe par les deux extrémités de la barre élastique. Dans le présent exemple, la courbure de la barre élastique se rapproche sensiblement de celle d’une ligne brisée, cette ligne brisée s’étendant de part et d’autre de la tige de commande 221 , symétriquement par rapport à l’axe de cette dernière. On peut voir également qu’une partie intermédiaire de la barre élastique 227 est insérée dans une gorge annulaire que présente le pignon coulant 223. La position axiale de ce dernier est ainsi liée à celle de la partie intermédiaire de la barre élastique, de sorte qu’il est possible de faire se déplacer axialement le pignon coulant 223 en déformant la barre élastique 227. On notera encore que la partie plus épaisse de la barre élastique, qui est insérée dans la gorge du pignon coulant, est perpendiculaire à la tige de commande.

En se référant plus particulièrement aux figures 7A et 8A, on peut voir que, selon la variante illustrée, le ressort de tirette 226 comporte deux bras latéraux qui s’étendent symétriquement de part et d’autre, dans le prolongement l’un de l’autre, perpendiculairement à l’axe de la tige de commande 221. Comme le montrent les figures, les deux bras latéraux du ressort de tirette comprennent chacun un bord (référencé 233) qui est orienté perpendiculairement à l’axe de la tige de commande et contre lequel un des deux coulisseaux 235a et 235b est prévu pour venir s’appuyer. On comprendra donc que, dans le présent exemple, les bords 233 constituent les portions de glissières le long desquels les deux coulisseaux 235a, 235b sont agencés pour glisser.

On comprendra de ce qui précède que, si on fait coulisser les deux coulisseaux 235a et 235b le long de leurs portions de glissières 233 respectives de de manière à rapprocher les deux extrémités de la barre élastique 227, cette dernière se déforme de manière à éloigner d’avantage sa partie intermédiaire du plan perpendiculaire 228. Réciproquement, si on fait s’écarter l’une de l’autre les deux extrémités de la barre élastique 227, sa partie intermédiaire se rapproche du plan perpendiculaire 228.

Selon le deuxième mode de réalisation, le dispositif relais inverseur comporte encore une lame flexible 237 qui remplit la fonction d’élément de couplage. Les deux extrémités de la lame flexible sont fixées aux deux coulisseaux 235a, 235b, de sorte que chaque extrémité de l’élément de couplage (ou autrement dit de la lame flexible 237) est solidaire d’une des extrémités de la barre élastique 227. La lame flexible est en outre courbée de façon à se trouver entièrement du côté du plan perpendiculaire 228 qui est opposé à celui où se trouve la barre élastique 227. De plus, une partie médiane de la lame flexible 237 est liée à la tige de commande 221 de sorte que, lorsque la tige de commande est déplacée de sa position neutre à sa position active, la partie médiane de la lame flexible se déplace parallèlement à l’axe de la tige de commande et dans le même sens que celle-ci.

Selon la variante illustrée dans les figures 7A, 7B, 8A et 8B, la liaison entre la tige de commande 221 et l’élément de couplage 237 fait intervenir une tirette 225. Cette dernière est reliée à la tige 221 par son unique bras, de sorte que, lorsque la tige est déplacée en translation, elle pivote dans un sens ou dans l’autre autour de son axe 232. Le bras de la tirette 225 comporte également une surface d’appui contre laquelle la partie de médiane de la lame flexible 237 est en appui. Comme le montre les figures, la lame flexible 237 est en appui non seulement contre la tirette 225, mais également (par ses extrémités) contre les portions de glissière 233. On comprendra que cet agencement a pour effet de soumettre en permanence la lame flexible 237 à des contraintes en flexion. En réaction à ces contraintes, la partie médiane de la lame flexible exerce une pression sur la surface d’appui de la tirette 225, alors que les deux coulisseaux 235a, 235b exercent une pression en sens inverse sur les portions de glissière 233.

On comprendra de plus que, lorsqu’on manœuvre la tige de commande 221 de façon à la faire passer de la position neutre à la position active, on force la partie médiane de l’élément de couplage 237 à s’éloigner du plan perpendiculaire 228, La déformation qui en résulte a pour effet de faire se rapprocher l’une de l’autre les deux extrémités de l’élément de couplage. Ce rapprochement s’accompagne d’un déplacement des coulisseaux 235a et 235b le long des portions de glissière. Réciproquement, lorsque la tige de commande 221 fait diminuer la distance entre la partie médiane de l’élément de couplage 237 et le plan perpendiculaire 228, les extrémités de l’élément de couplage s’écartent l’une de l’autre, provoquant le déplacement des coulisseaux 235a et 235b en sens inverse. Enfin, comme la lame flexible 237 est liée à la tige de commande 221 , que la barre élastique 227 est liée au pignon coulant 223, et enfin que chaque extrémité de la barre élastique est solidaire d’une des extrémités de la lame flexible, on peut comprendre que le dispositif celai inverseur qui vient d’être décrit permet d’asservir les mouvements du pignon coulant 223 aux mouvements de translation de la tige de commande 221 .

Les figures 7A, 7B, 8A et 8B montrent encore une baguette élastique 239 qui est déformable en flexion et qui est fixée rigidement à la tirette 225 par l’une des extrémités. La fixation de l’extrémité de la baguette élastique à la tirette est située au niveau de l’axe de pivotement 232 de cette dernière. L’autre extrémité de la baguette élastique 239 est fixée à une rotule agencée pour pivote autour d’un axe 241 . La longueur non-déformée de la baguette élastique 239 est choisie supérieure à la distance séparant l’axe 241 de l’axe 232. Dans ces conditions, la baguette élastique 239 a la possibilité d’adopter l’une ou l’autre de deux configurations stables qui sont flambées en sens opposés dans un plan perpendiculaire aux axes 241 et 232. La baguette élastique 239 est donc bistable.

Lorsqu’on tire sur la tige 221 pour l’amener en position active, on fait pivoter la tirette 225 (dans le sens antihoraire dans les figures 7B et 8B). Comme la baguette élastique 241 est fixée rigidement à la tirette, le pivotement de la tirette entraîne la commutation de la baguette élastique de l’une à l’autre de ses deux configurations stables. La baguette élastique 239 adopte donc une configuration flambée vers l’avant (vers la gauche dans les figures 7B et 8B) lorsque la tige de commande 221 est commutée de sa position neutre à sa position active. Réciproquement, lorsqu’on repousse la tige 221 de manière à la ramener en position neutre, on fait pivoter la tirette 225 (dans le sens horaire dans les figures 7B et 8B). Ce nouveau pivotement de la tirette 225 entraîne la commutation de la baguette élastique 239 dans sa configuration stable flambée vers l’arrière (vers la droite dans les figures 7B et 8B). On comprendra donc que la présence de la baguette bistable permet de rendre bistable le dispositif relais tout entier.

Les figures 9A et 9B annexées sont des vues en plan du côté cadran d’un mécanisme de mise à l’heure selon une deuxième variante particulière du deuxième mode de réalisation de l’invention, la tige de commande se trouvant respectivement en position neutre et en position active. Il est important de garder à l’esprit que l’homme du métier est en mesure d’imaginer un grand nombre d’alternative à l’utilisation d’une baguette bistable telle qu’illustrée dans les figures 7A, 7B, 8A et 8B pour rendre bistable le dispositif relais inverseur d’un mécanisme de mise à l’heure selon le deuxième mode de réalisation. Les figures 9A et 9B illustrent une alternatives exemplaire selon laquelle la fonction bistable fait intégralement partie du dispositif relais.

La variante des figures 9A et 9B peut être tout à fait semblable à la première variante. La seule pièce du mécanisme qui est différente est le ressort de tirette (référencé 226’ dans les figures 9A et 9B). En effet, le ressort de tirette 226’ se distingue du ressort de tirette 226 en ce que les deux portions de glissières 233’ présentent chacune une proéminence 243 que le coulisseau 235a ou 235b doit franchir lorsque la tige de commande 221 passe de sa position neutre à sa position active ou inversement. On comprendra que la présence des proéminences 243 permet de bloquer les coulisseaux dans deux positions distinctes, de sorte que le dispositif relais inverseur possède deux positions stables.

La figure 10 annexée concerne un troisième mode de réalisation particulier de l’invention. Ce troisième mode de réalisation partage un nombre important de caractéristiques communes avec le premier mode de réalisation. C’est la raison pour laquelle les éléments représentés dans la figure 10 qui sont identiques ou semblables à des éléments illustrés dans la figure 2 sont désignés par les mêmes numéros de référence augmentés de 250.

De façon conventionnelle, ce mécanisme comprend une tige de remontoir/mise à l’heure 271 et un pignon coulant 273 agencé pour être guidé coaxialement par la tige, de manière à être libre de coulisser le long de celle-ci tout en en étant solidaire en rotation. De façon classique, la tige 271 est mobile axialement entre au moins deux positions prédéfinies dites respectivement « position neutre » et « position active ». Le mécanisme comprend encore un pignon de remontoir 279 qui est monté fou sur la tige 271 en regard du pignon coulant. Une première extrémité du pignon coulant 273 est munie d’une denture Breguet prévue pour coopérer, en position neutre de la tige 271 , avec une denture Breguet correspondante du pignon de remontoir 279, et la seconde extrémité du pignon coulant comporte une denture de chant prévue pour, en position tirée de la tige 271 , venir en prise avec un renvoi intermédiaire 281 .

La tige 271 et le pignon coulant 273 sont asservis l’un à l’autre par un dispositif relais inverseur. Ce dispositif comprend tout d’abord une barre élastique 277 déformable en flexion et deux structures de liaison agencées pour tenir les deux extrémités de la barre élastique. Selon le troisième mode de réalisation, les deux structures de liaison comprennent chacune un organe de pivotement (ou rotule) 285a, 285b qui est libre de tourner autour d’un axe contenu dans un plan 278 qui est perpendiculaire à l’axe de la tige de commande 271 et qui passe par les deux extrémités de la barre élastique 277. Les axes de rotation des deux organes de pivotement sont en outre parallèles. Selon la variante qui fait l’objet du présent exemple, la barre élastique 277 s’étend transversalement et symétriquement de part et d’autre de la tige de commande 271 , et on peut voir que l’intersection entre la barre 277 et la tige 271 définit un angle droit. On comprendra toutefois que selon d’autres variantes non-représentées, les deux organes de pivotement 285a et 285b pourraient très bien ne pas être équidistants de la tige de commande 271 et/ou le plan 278 qui contient les axes des deux organes de pivotement 285a, 285b pourrait ne pas être orienté perpendiculairement à la tige de commande. La figure 10 montre encore qu’une partie intermédiaire de la barre élastique 277 est insérée dans une gorge annulaire que présente le pignon coulant 273. La position axiale de ce dernier est ainsi liée à celle de la partie intermédiaire de la barre élastique, de sorte qu’il est possible de faire se déplacer axialement le pignon coulant 273 en déformant la barre élastique 277. Selon le troisième mode de réalisation, le dispositif relais inverseur comporte encore un élément de couplage comprenant une lame flexible 287 et deux organes de pivotement 283a et 283b qui sont disposés de part et d’autre de la tige de commande 271 et fixé chacun à l’une des extrémités de la lame flexible 287. Chaque organe de pivotement 283a, 283b est agencé pour pivoter autour d’un axe qui est parallèle aux axes de rotation des structures de pivotement 285a et 285b. De plus, une partie médiane de la lame flexible 287 est liée à la tige de commande 271 de sorte que, lorsqu’on fait passer la tige de commande de sa position neutre à sa position active ou inversement, la partie médiane de la lame flexible 287 se déplace parallèlement à l’axe de la tige de commande et dans le même sens que celle-ci.

Selon le troisième mod de réalisation, le dispositif relais comprend encore des moyens de liaison agencés pour relier cinématiquement l’un (285a) des organes de pivotement fixés aux extrémités de la barre élastique 277 avec l’un (283a) des organes de pivotement fixés aux extrémités de la lame flexible 287. Selon la variante illustrée, ces moyens de liaison sont constitués par deux secteurs dentés 289 respectivement solidaires des organes de pivotement 285a et 283a. Comme le montre la figure 10 les secteurs dentés 289 sont agencés de manière à engrener l’un avec l’autre.

On comprendra de ce qui précède que, lorsqu’on tire sur la tige 271 pour l’amener en position active, on la lame flexible 287 se déforme, sa partie médiane se déplaçant dans la même direction que la tige 271 (en direction de la gauche dans la figure 10). Cette déformation de la lame flexible 287 a pour effet de faire pivoter les organes de pivotement 283a et 283b. Comme l’organe de pivotement 283a engrène avec l’organe de pivotement 285a, lorsque l’organe 283a pivote (dans le sens antihoraire dans la figure 10) il entraîne l’organe de pivotement 285a (dans le sens horaire dans la figure 10). Le pivotement de l’organe de pivotement 285a fait se déformer la barre élastique 277, de sorte qu’une partie intermédiaire de cette dernière se déplace dans la direction opposée à celle de la tige 271. Ce faisant, la partie intermédiaire de la barre élastique entraîne le pignon coulant 273 en direction du renvoi intermédiaire 281 jusqu’à ce que la denture de chant du pignon coulant engrène avec le renvoi intermédiaire.

Précisons encore que les moyens de liaison ne sont pas nécessairement constitués par deux dentures. Selon une variante alternative, les moyens de liaison pourraient par exemple être constitués par une courrai tendue en « 8 » entre deux poulies respectivement solidaires des organes de pivotement 285a et 283a. D’autre part, selon encore d’autres variantes, la barre élastique 277 et/ou la lame flexible 287 pourraient être des lames bistables possédant deux configuration flambées symétriques.

On comprendra en outre que diverses modifications et/ou améliorations évidentes pour un homme du métier peuvent être apportées aux modes de réalisation qui font l’objet de la présente description sans sortir du cadre de la présente invention définie par les revendications annexées.