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Patent Searching and Data


Title:
TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/117209
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a timepiece comprising: a movement (10) that has a balance wheel/spring assembly (12) having a system for adjusting the operative length of said spring, which is rotatable; a control member (14) that is accessible, by the user, outside the timepiece; a transmission wheel (22) that is rotatably mounted, on the periphery of the movement (10), onto a frame, said movement (10) being placed inside said transmission wheel, the transmission wheel (22) being kinematically connected or connectable to the control member (14) and moreover being kinematically connected to said adjustment system; and a display part (30) that is kinematically connected to the transmission wheel (22) and drives a display member, intended for displaying the adjustment value that is applied to the operative length of the spring. Said timepiece is characterized in that the display part (30) is formed of movable parts that are mounted onto a first separate module, assembled to said frame.

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Inventors:
SAUNIER ANDRE (CH)
Application Number:
PCT/EP2011/054278
Publication Date:
September 29, 2011
Filing Date:
March 21, 2011
Export Citation:
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Assignee:
HARTZBAND PAUL (US)
SAUNIER ANDRE (CH)
International Classes:
G04B18/02
Foreign References:
CH336008A1959-01-31
CH30608A1904-12-31
CH4367A1892-04-30
CH280237A1952-01-15
CH30608A1904-12-31
CH336008A1959-01-31
Attorney, Agent or Firm:
BALLOT, Gabriel (CH)
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Claims:
Revendications

1. Pièce d'horlogerie comportant

- un mouvement (10) muni d'un balancier-spiral (12), doté d'un système de réglage de la longueur active dudit spiral, mobile en rotation,

- un organe de commande (14) accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie par un utilisateur,

- un anneau de transmission (22) monté à rotation à la périphérie du mouvement (10) sur un bâti, ledit mouvement (10) étant disposé à l'intérieur dudit anneau de transmission, l'anneau de transmission (22) étant d'une part relié ou susceptible d'être relié cinématiquement à l'organe de commande (14) et d'autre part relié cinématiquement audit système de réglage,

- un rouage d'affichage (30) relié cinématiquement à l'anneau de transmission (22) et entraînant un organe indicateur, destiné à afficher la valeur du réglage appliqué à la longueur active du spiral, caractérisée en ce que le rouage d'affichage (30) est formé de mobiles montés sur un premier module indépendant, assemblé audit bâti. 2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1 , caractérisée en ce que l'anneau de transmission (22) est relié cinématiquement au système de réglage par un rouage de transmission (34) formé de mobiles montés sur un deuxième module indépendant, assemblé audit bâti. 3. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'affichage d'une indication de service signifiant que le déplacement du système de réglage a dépassé une valeur prédéterminée.

4. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, dans laquelle ledit mouvement (10) est logé dans un boîtier fermé par un fond et une glace, ledit mouvement (10) étant surmonté par un cadran visible au travers de la glace, caractérisée en ce que ledit anneau de transmission (22) porte un marquage et en ce que le cadran, le boîtier ou le fond comporte une ouverture au travers de laquelle ledit marquage est visible, pour signifier l'information de service.

Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la position du système de réglage est verrouillable.

Pièce d'horlogerie selon la revendication 5, caractérisée en ce que la position du système de réglage peut être verrouillée par l'intermédiaire du verrouillage de l'anneau de transmission.

Pièce d'horlogerie selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'anneau de transmission (22) peut être bloqué en rotation par au moins un système de cliquet à bille (52) agencé pour coopérer avec une pluralité de logements (54), le système de cliquet à bille (52) ou la pluralité de logements (54) étant disposés dans l'anneau de transmission (22) ou dans le bâti.

Pièce d'horlogerie selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'anneau de transmission (22) comporte une surface de freinage (60) et en ce que ladite pièce d'horlogerie comporte un organe de verrouillage accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie, solidaire d'un frein agencé pour coopérer avec la surface de freinage (60), ledit organe de verrouillage étant monté mobile et susceptible d'évoluer entre un premier état dans lequel le frein est en appui contre la surface de freinage (60), et un deuxième état dans lequel le frein laisse libre la surface de freinage (60), un ressort de verrouillage étant agencé pour exercer une force sur l'organe de verrouillage tendant à le maintenir dans ledit premier état.

Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'organe de commande (14) est une couronne 16 montée à rotation en référence à la boite, dans une carrure que celle-ci comporte.

10. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que l'organe de commande (14) est une lunette tournante (70).

1 1. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 1 à 8, dans laquelle la boîte est fermée par un fond (46), caractérisée en ce que l'organe de commande (14) est ledit fond (46), monté mobile à rotation en référence à la boîte.

12. Pièce d'horlogerie selon la revendication 9, caractérisée en ce que la couronne (16) comporte une la tête munie d'une structure de géométrie non circulaire, ladite tête étant logée dans une creusure ménagée dans la carrure de la boîte.

13. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que l'organe de commande (14) est un poussoir d'entraînement (90) monté mobile dans la boîte.

14. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 9 à 13, caractérisée en ce que la liaison cinématique entre l'organe de commande (14) et l'anneau de transmission (22) est débrayable. 15. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'anneau de transmission (22) est entraîné de manière incrémentale.

16. Pièce d'horlogerie selon la revendication 15, caractérisée en ce que l'organe de commande (14) est un poussoir d'entraînement (90) solidaire d'un élément de liaison asymétrique, agencé pour coopérer avec une denture (94) ménagée dans l'anneau de transmission (22) pour le faire avancer selon un pas déterminé, ledit poussoir d'entraînement (90) étant mobile en rotation de manière à ce que l'élément de liaison asymétrique puisse, par rotation de 180°, passer d'une première position dans laquelle il peut actionner l'anneau de transmission (22) selon une première direction, à une deuxième position dans laquelle il peut actionner l'anneau de transmission (22) dans une deuxième direction.

17. Pièce d'horlogerie selon la revendication 15, caractérisée en ce que l'organe de commande (14) comprend deux poussoirs, agencés respectivement pour coopérer avec l'anneau de transmission (22) pour l'entraîner dans une première et une deuxième direction.

18. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 15 à 17, caractérisée en ce que l'organe indicateur est un disque.

Description:
Description

Pièce d'horlogerie

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie mécanique.

Elle concerne, plus particulièrement, une pièce d'horlogerie comportant :

- un mouvement muni d'un balancier-spiral, doté d'un système de réglage de la longueur active dudit spiral,

- un organe de commande accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie par un utilisateur,

- un système de transmission relié cinématiquement d'une part à l'organe de commande et d'autre part audit système de réglage.

Etat de la technique

[0002] Dans un mouvement mécanique, l'organe régulateur qui confère la précision au mouvement est, dans les cas usuels, un balancier associé à un ressort- spiral. La précision de la marche peut être ajustée en réglant la longueur active du ressort-spiral. Ce réglage est habituellement obtenu pas un système de raquetterie, connu de l'homme du métier. Selon le dictionnaire terminologique de l'horlogerie Berner, la raquette est une pièce en acier, munie de deux bras, l'un court porte des goupilles entre lesquelles passe le spiral, l'autre plus long est un index, dont l'extrémité peut se déplacer en regard d'une division, avec les indications A-R (avance-retard) ou en anglais F-S (fast-slow). La raquette est ajustée à frottement gras sur le coqueret. On modifie la marche diurne de la montre en tournant la raquette, ce qui modifie la longueur active du ressort-spiral; les divisions marquées sur le coq permettent d'apprécier approximativement l'effet de la retouche, l'indication étant donnée par le bras long.

[0003] On sait que la précision de la marche d'un mouvement peut fluctuer au cours du temps, sous l'effet de paramètres divers, notamment liés au vieillissement de ses composants ou des lubrifiants appliqués, qui peuvent modifier les pertes d'énergie survenant par frottement. La température à laquelle le mouvement peut être exposé, d'éventuels chocs peuvent également modifier le réglage du mouvement.

[0004] Dans les réalisations habituelles, il est nécessaire d'ouvrir la boîte de montre pour avoir accès à la raquette. Ainsi, ce genre de réglage est normalement réservé à un horloger.

[0005] Certaines réalisations de l'état de la technique ont proposé des pièces d'horlogeries munies d'un organe de commande accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie par un utilisateur, permettant d'agir sur la raquette, via un organe de commande.

[0006] A titre d'exemple, on pourra se rapporter au document CH280237 qui propose de régler la marche au moyen d'une vis solidaire d'un bras agencé pour agir sur la raquette. Un deuxième bras permet de déplacer un secteur angulaire en regard d'un index pour afficher le réglage. Un tel système est très encombrant, notamment par rapport à la surface occupée par les bras. La liaison cinématique entre la vis et la raquette est également peut précise.

[0007] Le document CH30608 propose un système de réglage actionné directement par l'index d'affichage, ce dernier étant solidaire d'un anneau monté à rotation en référence au mouvement. L'anneau comprend, sur son flanc intérieur, un plan incliné sur lequel l'extrémité du long bras de la raquette est pressée par un ressort. Le déplacement de l'index permet ainsi de faire pivoter la raquette. Ce système présente un inconvénient majeur, car l'actionnement de l'index nécessite d'avoir un accès aux organes disposés sur le cadran. Les risques d'endommager les aiguilles, de les dérégler, ou d'introduire des poussières à l'intérieur de la boîte sont particulièrement grands.

[0008] La présente invention a pour but de proposer une pièce d'horlogerie munie d'un système de réglage de la longueur active du ressort-spiral qui l'équipe, accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie, exempt des inconvénients mentionnés ci-dessus. Divulgation de l'invention

[0009] De façon plus précise, l'invention concerne une pièce d'horlogerie comportant :

- un mouvement muni d'un balancier-spiral, doté d'un système de réglage de la longueur active dudit spiral, mobile en rotation,

- un organe de commande accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie par un utilisateur,

- un anneau de transmission monté à rotation à la périphérie du mouvement sur un bâti, ledit mouvement étant disposé à l'intérieur dudit anneau de transmission, l'anneau de transmission étant d'une part relié ou susceptible d'être relié cinématiquement à l'organe de commande et d'autre part relié cinématiquement audit système de réglage,

- un rouage d'affichage relié cinématiquement à l'anneau de transmission et entraînant un organe indicateur, destiné à afficher la valeur du réglage appliqué à la longueur active du spiral.

[0010] La pièce d'horlogerie selon l'invention comporte l'une ou l'autre, éventuellement, en combinaison, des caractéristiques suivantes.

- Le rouage d'affichage est formé de mobiles montés sur un premier module indépendant, assemblé audit bâti.

- L'anneau de transmission est relié cinématiquement au système de réglage par un rouage de transmission formé de mobiles montés sur un deuxième module indépendant, assemblé audit bâti.

- Elle comporte des moyens d'affichage d'une indication de service signifiant que le déplacement du système de réglage a dépassé une valeur prédéterminée.

- Le mouvement est logé dans un boîtier fermé par un fond et une glace, ledit mouvement étant surmonté par un cadran visible au travers de la glace. L'anneau de transmission porte un marquage et le cadran, le boîtier ou le fond ou la carrure de la boîte, comporte une ouverture au travers de laquelle ledit marquage est visible, pour signifier l'information de service. La position du système de réglage est verrouillable.

La position du système de réglage peut être verrouillée par l'intermédiaire du verrouillage de l'anneau de transmission.

L'anneau de transmission peut être bloqué en rotation par au moins un cliquet à bille agencé pour coopérer avec une pluralité de logements, le système de cliquet à bille ou la pluralité de logements étant disposés dans l'anneau de transmission ou dans le bâti.

L'anneau de transmission comporte une surface de freinage et ladite pièce d'horlogerie comporte un organe de verrouillage accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie, solidaire d'un frein agencé pour coopérer avec la surface de freinage. Ledit organe de verrouillage est monté mobile et susceptible d'évoluer entre un premier état dans lequel le frein est en appui contre la surface de freinage, et un deuxième état dans lequel le frein laisse libre la surface de freinage, un ressort de verrouillage étant agencé pour exercer une force sur l'organe de verrouillage tendant à le maintenir dans ledit premier état.

L'organe de commande est une couronne montée à rotation en référence à la boite, dans une carrure que celle-ci comporte.

L'organe de commande est une lunette tournante.

L'organe de commande est le fond qui ferme la boîte, monté mobile à rotation en référence à la boîte.

L'organe de commande est une couronne dont la tête est munie d'une structure de géométrie non circulaire, ladite tête étant logée dans une creusure ménagée dans la carrure de la boîte.

L'organe de commande est un poussoir d'entraînement monté mobile dans la boîte.

La liaison cinématique entre l'organe de commande et l'anneau de transmission est débrayable.

L'anneau de transmission est entraîné de manière incrémentale. L'organe de commande est un poussoir solidaire d'entraînement solidaire d'un élément de liaison asymétrique, agencé pour coopérer avec une denture ménagée dans l'anneau de transmission pour le faire avancer selon un pas déterminé, ledit poussoir d'entraînement étant mobile en rotation de manière à ce que l'élément de liaison puisse, par rotation de 180°, passer d'une première position dans laquelle il peut actionner l'anneau de transmission selon une première direction, à une deuxième position dans laquelle il peut actionner l'anneau de transmission dans une deuxième direction.

- L'organe de commande peut également comprendre deux poussoirs, agencés respectivement pour coopérer avec l'anneau de transmission pour l'entraîner dans une première et une deuxième direction.

- L'organe indicateur est un disque.

Brève description des dessins

[001 1] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel :

- les figures 1 et 2 illustrent des constructions possibles d'une pièce d'horlogerie selon l'invention,

- les figures 3a, 3b, 3c et 4a, 4b, 4c et 5a, 5b illustrent divers affichages possibles pour une pièce d'horlogerie selon l'invention, et

- les figures 6 à 1 1 représentent des variantes de l'invention.

Mode(s) de réalisation de l'invention

[0012] L'invention se rapporte à une pièce d'horlogerie mécanique comportant un mouvement 10 muni d'un balancier-spiral 12, représenté schématiquement sur la figure 1. A l'instar d'un balancier-spiral 12 de l'état de la technique, le mouvement 10 est doté d'un système de réglage de la longueur active du spiral, mobile en rotation, connu de l'homme du métier sous le nom de raquette et décrit dans l'introduction de la présente demande.

[0013] La pièce d'horlogerie comporte encore un organe de commande 14 accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie par un utilisateur, agencée de manière à permettre à cet utilisateur d'agir sur le système de réglage de la longueur active du spiral depuis l'extérieur de la pièce d'horlogerie, sans devoir ouvrir la boîte dans laquelle le mouvement 10 est logé.

[0014] Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de commande 14 est une couronne 16 montée à rotation en référence à la boite, sur une tige 18 pivotant dans la carrure de la boite, de manière similaire à une tige de remontoir. Comme proposé à la figure 6a, la tige 18 porte, à son extrémité, un pignon 20 solidaire de la couronne 16.

[0015] Ce pignon 20 est monté en prise avec un anneau de transmission 22 monté à rotation à la périphérie du mouvement 10 sur un bâti. Dans un mode de réalisation préféré, l'anneau de transmission 22 et le mouvement 10 sont concentriques. Le mouvement 10 peut ainsi être disposé à l'intérieur de l'anneau de transmission 22, ce qui permet une réduction de l'épaisseur de l'ensemble de la construction. On peut notamment voir, sur les figures, que le mouvement 10 est fixé à la boîte par des pattes de fixation ou des brides 24 ou tout autre élément approprié, n'entravant pas les déplacements de l'anneau de transmission 22. On peut constater que, dans certaines illustrations, l'anneau de transmission 22 prend la forme d'une enveloppe à l'intérieur de laquelle prend place le mouvement 10. Dans ce genre de construction, les brides 24 peuvent être disposées dans des ouvertures 26 ménagées dans l'anneau de transmission 22 afin de laisser libre les déplacements de l'anneau de transmission 22.

[0016] En plus d'être relié cinématiquement à l'organe de commande 14, l'anneau de transmission 22 est également relié cinématiquement au système de réglage. Pour ce faire, différentes options sont possibles. Une option préférée consiste à relier par engrenage l'anneau de transmission 22 et la raquette, au moyen d'une crémaillère 28 ou d'un secteur denté solidaire de la raquette et repésenté schématiquement sur la figure 1.

[0017] Il est particulièrement utile, pour l'utilisateur, d'avoir une indication du réglage de la marche de la pièce d'horlogerie, afin de lui permettre d'effectuer un réglage précis. Dans ce but, un rouage d'affichage 30 relié cinématiquement à l'anneau de transmission 22, est agencé pour entraîner un organe indicateur, destiné à afficher la valeur du réglage appliqué à la longueur active du spiral.

Selon un aspect intéressant de l'invention, ce rouage d'affichage 30 est formé de mobiles 30a, 30b montés sur un premier module indépendant, assemblé au bâti. Plus précisément, le rouage d'affichage 30 comprend un premier mobile 30a en prise avec l'anneau de transmission 22, puis, une série de mobiles permettant d'ajuster le rapport d'engrenage entre l'anneau de transmission 22 et l'organe indicateur, de manière à avoir un affichage clair et lisible. L'organe indicateur peut être une aiguille montée sur l'axe du dernier mobile du rouage d'affichage 30. Comme on le verra ci-après, un affichage par disque peut aussi être envisagé. Les mobiles du rouage d'affichage sont montés entre une platine et un pont 32 ou entre deux ponts, formant un module indépendant, qui peut être disposé en des endroits quelconques du mouvement 10, concentriquement à l'anneau de transmission 22, de manière à conserver l'engrenage entre cet anneau de transmission 22 et le premier mobile 30a du rouage d'affichage 30. De la sorte, il est relativement aisé pour l'homme du métier d'adapter sa construction de manière à disposer l'organe indicateur là où il le souhaite. De manière avantageuse, on peut relier cinématiquement l'anneau de transmission 22 au système de réglage par un rouage de transmission 34 formé de mobiles 34a, 34b montés sur deuxième module indépendant, assemblé audit bâti. La construction du module indépendant est similaire à celle décrite ci-dessus à propos du rouage d'affichage et met en œuvre au moins un pont portant également la référence 32. Le rouage de transmission 34 permet d'adapter le rapport de transmission afin d'avoir un réglage fin de la position de la raquette. Dans le cas d'une liaison cinématique par engrenage avec le système de réglage de la longueur active du spiral, le dernier mobile 30b du rouage d'affichage 30 est en prise avec la crémaillère 28 de la raquette. La construction modulaire permet également d'adapter le dispositif à divers mouvement, en s'adaptant à la position de l'organe régulateur. [0020] D'autres options sont possibles pour la liaison cinématique entre le système de réglage et l'anneau de transmission 22, notamment en engageant le long bras de la raquette dans un logement du dernier mobile du rouage d'affichage.

[0021] Le réglage de la marche de la montre, en agissant sur le système de réglage de la longueur active du spiral, ne devrait, théoriquement, être utilisé que pour effectuer un réglage fin, de l'ordre de quelques secondes (environ dix secondes) d'avance ou de retard par jour. Si le mouvement 10, pour des problèmes de vieillissement, de choc ou d'autres paramètres, devaient être corrigé de manière plus importante, il conviendrait alors d'emmener la pièce d'horlogerie chez un horloger pour effectuer un entretien complet et, le cas échéant, identifier et corriger un problème particulier. Ainsi, de manière avantageuse, l'affichage du réglage de la longueur active du spiral peut être complété par des moyens d'affichage d'une indication de service 40 signifiant que le déplacement du système de réglage a dépassé une valeur prédéterminée, au-delà de laquelle on considère qu'un entretien complet devrait être réalisé.

[0022] Cette indication de service peut être affichée par différents moyens. L'organe indicateur lui-même peut, au-delà, d'une graduation indiquant la valeur du réglage, indiquer qu'un service doit être effectué (voir figure 5b). On peut également utiliser l'anneau de transmission 22 pour indiquer cette information, puisque la position de l'anneau de transmission 22 reflète la position de la raquette. Un marquage peut donc être apposé sur l'anneau, ce marquage étant susceptible d'apparaître à l'utilisateur, dans une fenêtre ad- hoc. De manière avantageuse, la fenêtre peut être ménagée dans le cadran 42, la carrure 44 de la boîte ou dans le fond 46 de la boite, le marquage pouvant être disposé sur l'une ou l'autre des faces de l'anneau de transmission, c'est-à-dire sur sa face supérieure pour être visible côté cadran 42, sur une face latérale externe, pour être visible au travers de la carrure 44 ou sur sa face inférieure pour être visible côté fond 46.

[0023] Ainsi, comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, l'organe indicateur (une aiguille 48 mobile en regard d'une échelle graduée sur les figures 3, et un disque 50 gradué mobile en regard d'un index fixe pour les figures 4) affiche le réglage de la marche. Sur les figures 3, les indications sont visibles sur le cadran. Dans un guichet représenté sur les figures 3b et 3c, le marquage apposé sur l'anneau de transmission 22 est visible. Lorsque la valeur du réglage est comprise dans une plage admissible définie, le marquage est, par exemple, d'une première couleur (figure 3b). Lorsque la valeur du réglage est au-delà de cette plage admissible, le marquage propose une autre couleur (figure 3c). Sur les figures 4, on a une représentation similaire, mais côté fond 46, y compris pour l'organe indicateur affichant le réglage de la longueur active du spiral. A titre d'illustration, la figure 5 propose un affichage visible au niveau de la carrure 44 de la boîte de montre. Les possibilités offertes en termes de design et de positionnement des affichages sont extrêmement diverses.

On sait que la position de l'organe de réglage peut être sensible aux chocs. Ainsi, il peut être utile, afin de garantir et de maintenir un réglage qui a été effectué, de prévoir un verrouillage du système de réglage. Etant donné que l'organe de commande 14, l'anneau de transmission 22 et le système de réglage de la longueur active du spiral, sont reliés cinématiquement, il est possible d'agir sur l'un ou l'autre de ces éléments pour assurer le maintien du réglage.

Il peut être avantageux d'assurer ce maintien par l'intermédiaire du verrouillage de l'anneau de transmission 22, par exemple en bloquant la rotation de ce dernier par au moins un système de cliquet à bille 52 agencé pour coopérer avec une pluralité de logements 54. Au choix, le système de cliquet à bille 52 peut être disposé dans l'anneau de transmission 22 et les logements 54 dans le bâti, mais l'inverse est également possible. Dans un cliquet à bille 52, la bille est pressée par un ressort de manière à faire saillie et à s'engager dans les logements 54 correspondants. Seule une force suffisante, résultant d'une action volontaire sur l'organe de commande, permet de déplacer l'anneau de transmission 22, tandis que des chocs survenant dans une utilisation normale n'ont pas de conséquence. [0026] Sur la figure 6, on peut voir trois cliquets à billes 52, sensiblement répartis autour de l'anneau de transmission 22. Une telle répartition permet d'améliorer la stabilité de l'anneau. En outre, les trois cliquets 52 peuvent être légèrement décalés par rapport à une répartition exacte. Ainsi, les cliquets 52 n'agissent pas en même temps, mais à tour de rôle. Cela permet d'avoir des positions stables successives séparées par un angle inférieur au pas séparant les logements 54, ce pas étant tributaire de la taille de la bille du cliquet. On peut ainsi exprimer l'écart angulaire entre cliquets selon 360/N - P/N, où N est le nombre de cliquets et P le pas séparant deux logements 54 consécutifs coopérant avec un cliquant, dans l'hypothèse où ce pas est constant.

[0027] Un ressort sautoir non représenté coopérant avec des dents, par exemple situées sur l'intérieur de l'anneau de transmission 22, pourrait également permettre un verrouillage comparable à celui proposé par le ou les cliquets à bille 52.

[0028] Les figures 8a et 8b proposent une autre solution permettant de verrouiller la position de l'anneau de transmission 22. Dans ce cas, l'anneau de transmission 22 comporte au moins une surface de freinage 60, par exemple prenant la forme d'un rebord 62 disposé en saillie à la périphérie extérieure de l'anneau. Le rebord 62 peut présenter une section en queue d'aronde, dont les surfaces opposées sécantes définissent les surfaces de freinage. Par ailleurs, la pièce d'horlogerie comporte un organe de verrouillage 64 accessible de l'extérieur de la pièce d'horlogerie, solidaire d'un frein 66 agencé pour coopérer avec la surface de freinage 60. L'organe de verrouillage 64 est monté mobile et susceptible d'évoluer entre un premier état dans lequel le frein 66 est en appui contre la surface de freinage 60, et un deuxième état dans lequel le frein 66 laisse libre la surface de freinage 60, un ressort de verrouillage étant agencé pour exercer une force sur l'organe de verrouillage 64 tendant à le maintenir dans ledit premier état. Par exemple, l'organe de verrouillage 64 prend la forme d'un poussoir, solidaire d'une pince, à l'intérieur de laquelle est engagé le rebord de l'anneau de transmission. La pince est de section sensiblement correspondante à celle de l'anneau de transmission, tout en lui permettant d'évoluer entre ses deux états, représentés aux figures a et b respectivement. On peut voir que, sur la figure a, la pince presse sur les surfaces de freinage 60, sous l'action d'un ressort non représenté, bloquant la rotation de l'anneau de transmission 22. Il est nécessaire d'appuyer sur le poussoir pour, en agissant simultanément sur l'organe de commande 14, effectuer le réglage de la longueur active du spiral.

[0029] On pourra encore prévoir d'autres moyens de verrouillage. Par exemple, dans le cas où l'organe de commande 14 est une couronne 16 montée à rotation en référence à la boite, dans une carrure que celle-ci comporte, on peut prévoir une couronne 16 de type vissée. Ainsi, lorsque celle-ci est vissée, la position du système de réglage est verrouillée.

[0030] Sur la figure 2, un verrou 68 est agencé au niveau de la tige 18. Ce verrou peut prendre la forme d'une oreille comportant une ouverture au travers de laquelle passe la tige 18. La forme de l'ouverture de l'oreille et celle de la tige sont agencées de manière à ce que la tige 18 doive être tirée pour que la rotation de la couronne soit possible. Ceci peut être obtenu par exemple en disposant sur la tige, deux portions adjacentes de sections différentes, l'une susceptible de pivoter à l'intérieur de l'ouverture de l'oreille, l'autre ne permettant pas un tel pivotement.

[0031] Les figures 7a et 7b proposent un mode de réalisation dans lequel l'organe de commande 14 est une lunette tournante 70. Dans la variante illustrée, il est proposé de réaliser une liaison cinématique entre la lunette tournante 70 et l'anneau de transmission 22, débrayable, une telle construction étant transposable à d'autres organes de commande 14. Ainsi, on peut voir, sur la figure 7a, que la lunette tournante 70 comporte, sur sa face inférieure orientée côté fond, une denture 72. Par ailleurs, la pièce d'horlogerie comporte un poussoir 74 portant un pignon coulant 76. Celui-ci est agencé de manière à, lorsque le poussoir est actionné, engrener avec la denture 72 de la lunette tournante 70. Sur l'arbre du pignon coulant 76, un deuxième pignon 78 engrène de manière permanente avec l'anneau de transmission 22. Ainsi, lorsque le poussoir 74 n'est pas actionné, la lunette tournante 70 est débrayée de l'anneau de transmission 22 et une rotation de la lunette tournante 70 n'a pas d'incidence sur le réglage de la marche du mouvement 10. En revanche, une action sur le poussoir 74 embraye le pignon coulant 76 et la lunette tournante 70 est alors reliée cinématiquement au système de réglage de la longueur active du spiral. Il est alors possible d'effectuer un réglage.

[0032] A la figure 10, il est proposé d'utiliser le fond 46 de la boîte comme organe de commande. Dans cette variante, le fond 46 est monté mobile à rotation en référence à la boîte, à l'instar d'une lunette tournante 70. On peut prévoir une connexion débrayable, comme proposé ci-dessus, ou une connexion permanente, comme illustré sur la figure. Dans l'exemple proposé, le fond 46 comporte une denture 46a reliée à l'anneau de transmission 22 par deux roues dentées 80 montés sur un arbre.

[0033] Dans une autre variante représentée à la figure 1 1 , l'organe de commande 14 est une couronne 16 dont la tête est munie d'une structure de géométrie non circulaire 82. La structure est en relief, qui peut être en positif ou en négatif par rapport au niveau de la tête. La tête est logée dans une creusure ménagée dans la carrure 44 de la boîte et ne dépasse pas de la boite. De la sorte, l'usage d'un outil 83 conformé pour coopérer avec ladite structure est nécessaire pour effectuer le réglage et un entraînement accidentel n'est pas possible.

[0034] Les figures 9a et 9b proposent une variante supplémentaire dans laquelle l'organe de commande 14 est un poussoir d'entraînement 90 monté mobile dans la boîte, selon un mouvement de translation sensiblement radiale, en référence au centre du mouvement 10 et selon un mouvement de rotation autour de son axe. Le poussoir d'entraînement 90 est solidaire d'un élément de liaison asymétrique, représenté par une lame flexible 92 asymétrique, dont l'extrémité est susceptible de coopérer avec une denture extérieure 94 que comporte l'anneau de transmission 22, lors d'une pression sur le poussoir d'entraînement 90. Le terme d'asymétrique implique que l'élément de liaison, en l'espèce l'extrémité de la lame flexible 92, agit de manière désaxée par rapport à l'axe du poussoir, sur la denture extérieure 94. Cette disposition réalise une liaison débrayable entre l'organe de commande 14 et l'anneau de transmission 22. La lame flexible 92 n'est qu'un exemple. On pourra aussi prévoir un doigt basculant, similaire à un système d'encliquetage.

[0035] Ainsi, grâce au fait que le poussoir d'entraînement 90 est capable de pivoter, il peut occuper une première position (figure 9a) dans laquelle l'extrémité de la lame flexible 92 peut actionner l'anneau de transmission 22 selon une première direction. Par une rotation de 180°, le poussoir d'entraînement 90 peut occuper une deuxième position (figure 9b) dans laquelle l'extrémité de la lame peut actionner l'anneau de transmission 22 dans une deuxième direction. A chaque pression sur le poussoir d'entraînement 90, l'anneau de transmission 22 avance d'un pas, correspondant au pas de la denture externe 94. Celle-ci est agencée, avantageusement, pour qu'un pas corresponde à un réglage d'une seconde.

[0036] Avantageusement, les première et deuxième positions du poussoir d'entraînement 90 sont indexées par des moyens d'indexation au choix de l'homme du métier. Une simple mise en butée en rotation du poussoir d'entraînement 90, couplé à une friction suffisante de la rotation permet à l'utilisateur d'identifier que le poussoir se trouve bien dans l'une ou l'autre des première et deuxième positions.

[0037] Le poussoir d'entraînement 90 proposé à la figure 9 pourrait être remplacé par deux poussoirs, agencés respectivement pour coopérer avec l'anneau de transmission 22 pour l'entraîner dans une première et une deuxième direction.

[0038] Parmi les différents modes de réalisation proposés ci-dessus, plusieurs proposent d'avoir un entraînement incrémental de l'anneau de transmission. Notamment, l'utilisation d'un ou de deux poussoirs, comme organe de commande 14 implique un entraînement incrémental. Par ailleurs, la présence de cliquets à bille 52 ou d'un sautoir au niveau de l'anneau de transmission 22 implique également un entraînement incrémental. [0039] Le déplacement incrémental de l'anneau de transmission 22 permet d'avoir un entraînement sautant de l'organe indicateur. Ainsi, avantageusement, l'organe indicateur peut être un disque 50 visible au travers d'un guichet.

[0040] Les différentes variantes proposées pour l'organe de commande 14 sont compatibles avec l'utilisation de modules indépendants pour porter le rouage de transmission 34 ou le rouage d'affichage 30. On notera également que ces différents organes de commande peuvent également être mis en œuvre avec un anneau de transmission relié cinématiquement au système de réglage ou à un organe indicateur de manière quelconque, c'est-à-dire sans la mise en œuvre de modules indépendants, ce qui permet de ne pas exclure d'éventuels dépôts ultérieurs de demandes de brevet, basés sur la présente description, portant spécifiquement sur les différentes variantes d'organes de commande, de verrouillage du système de réglage ou de débrayage de la liaison cinématique entre l'organe de commande et l'anneau de transmission.