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Patent Searching and Data


Title:
TISSUE RETRACTOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/047064
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a tissue retractor (2). Designed to be inserted between two tissues, for example between the maxillary bone (A) and the gingival tissue (B), it is in the form of at least one blade designed to allow the tissues (A, B) to be spread apart from each other and to be maintained between said tissues simultaneously. The retractor according to the invention can have a shape memory and can have apertures (23).

Inventors:
SCHWEIZER PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/052224
Publication Date:
April 24, 2008
Filing Date:
October 22, 2007
Export Citation:
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Assignee:
SCHWEIZER PHILIPPE (FR)
International Classes:
A61B1/32; A61C3/00; A61B17/02
Foreign References:
US4232660A1980-11-11
US2238563A1941-04-15
US20050148824A12005-07-07
Attorney, Agent or Firm:
RHEIN, Alain (2460 Avenue Albert Einstein, Montpellier, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1) Ecarteur de tissus (1;2;3) destiné à être inséré entre deux tissus, par exemple entre l'os maxillaire (A) et le tissu gingival (B), caractérisé par le fait qu'il se présente sous la forme d'au moins une lame (10,-20,-30) conçue apte à permettre, simultanément, l'écartement des tissus (A,B) l'un de l'autre et son maintien entre lesdits tissus (A,B) .

2) Ecarteur de tissus (1;2) selon la revendication

1, caractérisé en ce que la ou des lames (10;20) sont réalisée en un matériau possédant des propriétés élastiques leurs conférant une mémoire de forme , la forme stable étant celle permettant l'écartement des tissus (A, B) l'un de l'autre.

3) Ecarteur de tissus (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que l' ecarteur de tissus consiste en une lame (10) ressort présentant une forme stable en tunnel.

4) Ecarteur de tissus (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la forme stable de la lame (10) se présente sous forme d'un demi-cône .

5) Ecarteur de tissus (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que forme stable de la lame (10) se présente sous forme d'un demi-cône tronqué.

6) Ecarteur de tissus (2) selon les revendications 1 ou

2, caractérisé en ce que l' ecarteur de tissus (2) se présente sous forme d'une lame (20) pliée en « V » dont les deux parties

(21,22) de part et d'autre de la pliure confèrent à l'ensemble une forme stable en forme de pince ouverte.

7) Ecarteur de tissus (3) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la lame (30) comporte au moins un corps (31) et au moins une découpe (32) permettant de définir au moins une

ailette (33) reliée au corps (31) par au moins une zone de moindre résistance (34), afin d'autoriser une variation de positionnement de l'ailette (33) par rapport au corps (31), notamment par pliage .

8) Ecarteur de tissus (1;2;3) selon les revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la ou les lames (10; 20; 30) formant l'écarteur de tissus (1;2;3) présentent des ajours ou ouvertures (23) permettant l'accès à une zone à traiter.

Description:

Ecarteur de tissus

La présente invention a pour objet un ecarteur de tissus, particulièrement adapté pour maintenir une certaine distance entre l'os maxillaire et le tissu gingival dans le cadre d'interventions ondontologiques .

L'invention concerne le domaine de la chirurgie, notamment dentaire.

Dans le domaine de la chirurgie dentaire, lorsqu'il est nécessaire d'intervenir au niveau d'une zone de la dent recouverte de gencive, on connait l'utilisation de cordons de rétraction gingivale. Ces cordons sont destinés à être insérés dans la crevasse gingivale ou sillon gingival situé entre la dent et la gencive, afin de maintenir la gencive à distance de la dent lors d'une intervention.

On connait également des écarteurs gingivaux destinés à être introduits entre une dent et le tissu gingival, en vue d'intervenir sur ladite dent. Ils peuvent également être utilisés pour une prise d'empreinte de la dent en vue de la réalisation d'une prothèse de dent. Dans ces deux cas, les écarteurs gingivaux permettent l'élargissement du sillon gingival soit par rétraction, soit par éviction gingivale.

Cependant, ces cordons ou écarteurs se révèlent inefficaces pour une intervention sur l'os maxillaire, auquel nul sillon gingival ne permet d'accéder. Dans ce cas, une incision est nécessaire pour accéder à l'os.

Ainsi, dans le domaine de la chirurgie dentaire, et lorsqu'il est plus particulièrement nécessaire d' intervenir sous la gencive, sur l'os par exemple, le chirurgien dentiste utilise

des outils permettant après incision de maintenir le tissu gingival à distance de la zone à traiter.

Il est ainsi connu, par le brevet US 4,232,660, un dispositif chirurgical se présentant sous la forme d'une lame en forme de tunnel, s 'étendant à l'extrémité d'un manche devant être tenu à la main, une opération qui est généralement réalisée par un assistant. Cet outil présente le sérieux désavantage, en cas d'introduction dans la bouche du patient, d'empêcher toute fermeture de la bouche.

De plus, le maintien du tissu gingival à distance de l'os se fait actuellement par le biais d'un outil devant être maintenu par l'assistant comme indiqué précédemment.

Ainsi, c'est dans le cadre d'une démarche inventive que l'on a imaginé un écarteur de tissus permettant d'écarter et maintenir à distance deux tissus, l'un des tissus pouvant être un os ou un cartilage, comme dans le cas particulier du tissu gingival et de l'os maxillaire, adapté à une intervention après incision, en l'occurrence de la gencive, et ne nécessitant que sa mise en place par le praticien pour être opérationnel .

A cet effet, l'invention concerne un écarteur de tissus destiné à être inséré entre deux tissus, par exemple entre l'os maxillaire et le tissu gingival, caractérisé par le fait qu'il se présente sous la forme d' au moins une lame conçue apte à permettre, simultanément, l'écartement des tissus l'un de l'autre et son maintien entre lesdits tissus.

Selon un mode de réalisation de l'invention, la ou les lames sont réalisées en un matériau possédant des propriétés élastiques leur conférant une mémoire de forme, la forme stable étant celle permettant l'écartement des tissus l'un de l'autre.

Selon un mode de réalisation l'écarteur de tissus selon l'invention consiste en une lame ressort présentant une forme stable en tunnel.

Selon un autre mode de réalisation l'écarteur de tissus selon l'invention se présente sous forme d'une lame pliée en « V » de manière à former deux parties, conférant à l'ensemble une forme stable en forme de pince ouverte.

Selon un autre mode de réalisation d'un écarteur de tissus selon 1' invention, la lame comporte au moins un corps et au moins une découpe permettant de définir au moins une ailette reliée au corps par au moins une zone de moindre résistance, afin d'autoriser une variation de positionnement de l'ailette par rapport au corps, notamment par pliage.

Avantageusement, et dans tous ses modes de réalisation, l'outil qui découle de la présente invention se suffit à lui-même pour maintenir un tissu, en particulier gingival, à une certaine distance de la zone de traitement lors d'une intervention sur un tissu ou un os sous-jacent comme l'os maxillaire, ou entre deux tissus, comme dans le cas de l'os maxillaire et du tissu gingival .

De mise en place aisée, l'écarteur de tissus selon certains modes de réalisation de l'invention, et dans son application ondontologique voit son action en tant qu' écarteur de gencive effective dès reprise de la forme stable des lames constituantes de l'écarteur : l'écartement de la gencive suit immédiatement, sans difficultés, la mise en place de l'écarteur. Il en va de même pour toute autre application chirurgicale d' insertion entre tissus où la seule mise en place garantit l'écartement.

Une fois en place, aucune autre manipulation humaine n'est plus requise pour maintenir le tissu formé par la gencive, réduisant le risque de lésion supplémentaire suite à un mouvement

involontaire du patient ou de l'assistant et la gêne du praticien devant opérer de manière précise sur une zone difficile d'accès qu'est l'intérieur de la bouche.

L'écarteur de tissus selon un autre mode de réalisation de l'invention, et dans son application ondontologique offre la possibilité au praticien d'activer à la demande l'écarteur, tout en adaptant l'écartement de tissus à ses besoins.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la description qui va suivre se rapportant à des exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif .

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints, dans lesquels : la figure 1 présente, de façon schématique, un écarteur de tissus selon un premier mode de réalisation de l'invention, positionné entre l'os maxillaire et le tissu gingival, de manière à maintenir le tissu gingival à distance de l'os pendant l'intervention chirurgicale.

- la figure 2 présente la même situation qu'en figure 1 mais vue de face par rapport à l'écarteur de tissus.

- la figure 3A présente, de façon schématique et vu d'en haut, un écarteur de tissus selon une première variante d'un deuxième mode de réalisation de l'invention, positionné entre l'os maxillaire et le tissu gingival.

La figure 3B présente, de façon schématique et vu d'en haut, un écarteur de tissus selon une deuxième variante d'un deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le même positionnement qu'en figure 3A. les figures 4A, 4B et 4C présentent, de façon schématique et selon une vue de profil, différentes étapes de l'insertion, entre l'os maxillaire et le tissu gingival, d'un écarteur de tissus selon le deuxième mode de réalisation de l'invention tel qu'illustré en figure 3A et 3B.

- les figures 5A, 5B, 5C et 5D présentent, de façon schématique et vu de dessus, des écarteurs de tissus selon un troisième mode de réalisation de l'invention.

- La figure 6 présente, de façon schématique et vu en perspective, un écarteur de tissu selon un troisième mode de réalisation, tel que positionné in situ lors d'une opération chirurgicale dentaire .

Tel que visible dans les figures jointes, la présente invention concerne le domaine de la chirurgie, notamment dentaire et a trait, plus particulièrement, à un écarteur de tissus destiné, de part sa mise en place, à maintenir une certaine distance entre l'os maxillaire A et le tissu gingival B.

Cet écarteur est de ce fait inséré entre l'os maxillaire A et le tissu gingival B, moyennant une incision C préalable du tissu gingival B.

Un écarteur de tissus selon l'invention peut se présenter sous forme d'une lame ayant des propriétés ressort et une mémoire de forme, de telle manière que la forme stable soit telle que permettant, une fois l' écarteur gingival positionné entre l'os maxillaire A et le tissu gingival B, un écartement du tissu gingival B par rapport à l'os maxillaire A.

Dans un premier mode de réalisation d'un écarteur de tissus 1 selon l'invention, tel qu'illustré en figures 1 et 2, celui-ci est constitué par une lame 10 présentant, dans sa conformation stable, une courbure concave lui conférant une section en portion de cylindre .

Dans ce mode de réalisation, la courbure de la lame 10 permet l'obtention d'un écarteur de tissus 1 en forme de tunnel, la partie pleine 11 de la lame 10 venant en contact avec le tissu gingival B pour le soulever, les deux extrémités latérales 12 de la lame 10 venant reposer sur l'os maxillaire A.

On comprendra que l'insertion et la mise en place d'un tel écarteur de tissus 1 sont alors facilitées par les propriétés élastiques de la lame 10. Celle-ci étant souple, il sera possible de l'aplatir pour la glisser dans l'incision C faite dans le tissu gingival B. En relâchant la pression sur la lame 10, celle-ci reprendra sa forme stable en soulevant le tissu gingival B et en rendant l'os maxillaire A accessible au praticien.

On voit ainsi que la mise en place de l' écarteur de tissus 1 est intimement liée à son action d'écartement du tissu gingival B de manière à dégager l'os maxillaire A.

Comme illustré en figure 1, la lame 10 courbée ayant plus particulièrement une forme stable de demi-cône permet avantageusement l'obtention d'un écarteur de tissus de forme effilée, la pointe 13 du demi-cône permettant une insertion facile dans l'incision C du tissu gingival B.

II va de soi que la lame 10 pourra présenter des formes stables variantes, la forme en demi-cône n'étant qu'un mode de réalisation préférentiel .

Selon une variante de réalisation non illustré, la lame 10 pourra présenter des ajours ou des ouvertures sur sa surface, cette solution étant particulièrement avantageuse si l'on souhaite traiter, non seulement l'os maxillaire A dégagé par 1' écarteur de tissus 1, mais également des parcelles de tissu gingival B sur sa face D ordinairement en vis-à-vis de l'os maxillaire A.

Ainsi, l'extrémité 13 du demi-cône pourra être tronquée de manière à permettre au praticien d' accéder à la face D cachée du tissu gingival en bout de tunnel. Avantageusement, cette solution de demi-cône tronqué permet également un soulèvement de

la gencive au-delà de la limite d'insertion de l'écarteur de tissus en forme de tunnel tout en réduisant les risques de lésions pouvant être causées par une pointe effilée venant en contact avec le tissu gingival .

Comme illustré en figure 1, la lame 10 peut encore présenter des pattes au niveau de ses appuis sur l'os maxillaire A. Ces pattes, en élargissant la surface de contact de la lame 10 avec l'os maxillaire A, servent avantageusement le maintien en place d'une membrane de régénération, venant recouvrir l'os maxillaire A, et placée par le chirurgien.

Selon un second mode de réalisation présenté en figures 3A et 3B, un écarteur de tissus 2 selon l'invention peut se présenter sous forme d'une lame 20 pliée en « V » de manière à former deux parties 21 et 22, conférant à l'ensemble une forme stable en forme de pince ouverte .

Selon une première variante de ce second mode de réalisation, telle qu'illustrée en figure 3A, la lame 20 comporte deux découpes latérales partielles, définissant deux lamelles 24 et

25 de part et d'autre du corps central de la lame 20. Par pliage des deux lamelles 24 et 25 par rapport au corps central de la lame 20, on obtient deux parties 21 et 22, la partie 21 constituée des deux lamelles 24 et 25, maintenant et repoussant l'écarteur de tissus 2 de l'os maxillaire A, la partie 22 permettant de repousser le tissu gingival B à distance de la zone à traiter. L'ouverture 23 définie par l'espace entre les deux lamelles 24 et 25 permet au praticien d'accéder à la surface de l'os maxillaire A à traiter.

Selon une deuxième variante de ce second mode de réalisation, telle qu'illustrée en figure 3B, la conformation en « V » peut également être obtenue grâce à deux parties 21 et 22 coopérant mécaniquement à une de leur extrémité . Dans ce cas , les lamelles 24 et 25 ne procèdent pas d'un découpage, et ne sont pas pliées

par rapport au corps de la lame 20, mais coopèrent, par exemple par collage, avec une partie 22 de lame 20.

Les figures 4A à 4C présentent les étapes successives d'une insertion entre l'os maxillaire A et le tissu gingival B d'un écarteur de tissus 2 selon le second mode de réalisation des figures 3A et 3B. Le praticien réalise tout d'abord une incision C dans le tissu gingival B comme représenté schématiquement sur la figure 4A.

L' écarteur de tissus 2, comprimé de manière à rabattre les deux parties 21 et 22 l'une sur l'autre, est ensuite glissé entre le tissu gingival B et l'os maxillaire A, comme illustré en figure 4B.

Finalement, le relâchement de la pression maintenant les deux parties 21 et 22 accolées, permet, suite à la reprise de la forme stable de l' écarteur de tissus 2, l'écartement du tissu gingival B de l'os maxillaire A ainsi que le maintien de 1' écarteur de tissus 2 en position, comme illustré en figure 4C.

Néanmoins, si les deux parties 21 et 22 de l' écarteur de tissus 2 selon ce mode de réalisation sont pleines , à la fois la face interne D du tissu gingival B et l'os maxillaire A se retrouvent masqués à l'intervention du praticien.

Dans ce contexte , on comprendra l' avantage de la solution présentée en figure 4, où la partie 22 de l' écarteur de tissus 2, venant soulever le tissu gingival B, est pleine, et la partie 21 est ajourée de manière à obtenir deux lamelles 24 et 25, maintenant et repoussant l'écarteur de tissus 2 à l'os maxillaire A. Ainsi, le praticien pourra accéder à la surface de l'os maxillaire A située dans la partie ajourée 23 de la lame 21, entre les deux lamelles 24 et 25.

L'emploi de plusieurs écarteurs de tissus 2 aux parties 21 et 22 pleines peut néanmoins s'avérer intéressant si l'on souhaite traiter une zone située entre les écarteurs gingivaux 2.

Néanmoins, il va de soi que la partie ajourée 23 pourra également se situer en regard de la face interne D du tissu gingival B, ou que les deux parties 21 et 22 pourront être ajourées de cette façon.

Dans un souci de rigidification, les deux lamelles 24 et 25 pourront, selon un mode de réalisation non représenté, être rejointes entre elles par une autre lamelle, de manière à former un ajour fenêtre, encadré de tous ses côtés par des lamelles.

Avantageusement, l'écarteur de tissus présenté dans les deux premiers modes de réalisation est réalisé en tout matériau possédant des performances élastiques appropriées, et biocompatible avec un usage chirurgical de contact avec une muqueuse .

En considérant les écarteurs 1 et 2 tels que présenté, l'on se rend néanmoins compte qu'il serait avantageux pour le praticien de pouvoir définir l'écartement entre tissus in situ, ce qui n'est pas aisé avec les modes de réalisation présentés. En effet, si l'on prend en particulier l'exemple de l'écarteur 2 illustré en figure 3A, l'écartement in situ, une fois l'écarteur mis en place, dépend largement de l'écartement en forme stable des parties 21 et 22 de l'écarteur 2, ainsi que de la raideur imposée par les matériaux utilisés . Or le praticien ne peut intervenir sur ces paramètres , en particulier pendant l'opération sur le patient.

Un troisième mode de réalisation tel qu'illustrés sur les schémas des figures 5A, 5B, 5C, 5D et 6, permet de solutionner ce problème en proposant un écarteur de tissus 3, définit par une lame 30 comportant un corps central 31 et au moins une

découpe 32 permettant de délimiter, en périphérie de ce corps central 31, au moins une ailette 33.

La forme de la lame 30 est avantageusement dictée par les besoins du praticien. Cette variabilité est illustrée par les différentes variantes de forme des figures 5A à 5D .

La forme et le dimensionnement des découpes 32 permet avantageusement de définir une ou des zones 34 de moindre résistance à la torsion du matériau constitutif de la lame 30, afin d' autoriser un positionnement variable de la ou des ailettes 33 par rapport au corps central 31, notamment par une action de pliage au niveau de ces zones 34. Avantageusement, cette action peut être réalisée in situ par le praticien après insertion de l'écarteur 3 entre l'os maxillaire A et le tissu gingival B, afin d'obtenir, commme illustré en figure 6, un écartement des deux tissus A et B au contact d'une part du corps 31 et d'autre part des ailettes 33, l' écartement étant adapté in situ aux besoins du praticien ou des possibilités d' écartement de la zone à traiter.

La lame 30 est fabriquée en une seule pièce, dans un matériau approprié pour un usage chirurgical et comportant des caractéristiques de malléabilité, éventuellement du fait de son épaisseur, appropriées, par exemple de l'inox chirurgical ou du titane de 20 microns d'épaisseur.

La lame 30 peut également comporter des ajours ou ouvertures 35, comme par exemple dans la variante de la figure 5C.

Ce dernier mode de réalisation présenté permet avantageusement une activation à la demande de l'écarteur selon l'invention, tout en permettant de moduler l' écartement souhaité en fonction des besoins du praticien.

Dans tous ses modes de réalisations, l'écarteur de tissus selon l'invention, permet, du moins dans son application ondontologique , la fermeture de la bouche du patient en cours d'intervention, ce qui constitue un avantage appréciable, à la fois pour le patient, mais également pour le praticien, si souhaite aligner les dents des deux mâchoires ou ainsi visualiser la distance entre l'os maxillaire et les dents antagonistes .

Tel qu'il ressort de la description qui précède, la présente invention vient répondre de manière astucieuse au problème posé. En particulier, la solution selon l'invention permet au chirurgien dentiste d' accéder simplement et sans assistance particulière à l'os maxillaire.