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Title:
TORSIONAL DAMPER FOR LOCKING CLUTCH PERTAINING TO A HYDROKINETIC COUPLING APPARATUS, IN PARTICULAR FOR MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/058191
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a torsional damper (23) comprising an input element and an output element coaxial and movable in rotation relative to each other counter at least to an compression spring (300), wherein the two adjacent transverse parts, with radial orientation, associated with the input and output elements each comprise a housing (306-308, 302) receiving the spring (300) whereof the opposite ends are capable of co-operating with the supporting end surfaces (316-318, 304) which define the two housings to operate between the two elements; the length (LF) of each of the two associated housings (306-308, 302), separating the opposite supporting end surfaces, being greater than the length (LR) of the spring (300) at rest.

Inventors:
ARHAB RABAH (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001276
Publication Date:
December 23, 1998
Filing Date:
June 17, 1998
Export Citation:
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Assignee:
VALEO (FR)
ARHAB RABAH (FR)
International Classes:
F16F15/134; F16F15/123; F16H45/02; (IPC1-7): F16F15/123
Domestic Patent References:
WO1994007058A11994-03-31
Foreign References:
FR2549180A11985-01-18
EP0286213A11988-10-12
FR2695975A11994-03-25
US5105680A1992-04-21
US5590750A1997-01-07
EP0286213A11988-10-12
US5004088A1991-04-02
Attorney, Agent or Firm:
Gamonal, Didier (Propri�t� Industrielle 2, rue Andr� Boull, Bo�te postale 150 Cr�teil, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Amortisseur de torsion (23) comportant un élément d'entrée (12,18) et un élément de sortie (19) coaxiaux mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre à l'encontre d'au moins un ressort de compression (300), dans lequel deux parties transversales (310 312,303), d'orientation radiale, adjacentes associées aux deux éléments d'entrée (12,18) et de sortie (19) comportent chacune un logement (306308,302) qui reçoit le ressort (300) dont les extrémités opposées sont susceptibles de coopérer avec des surfaces extrmes d'appui (316318,304) qui délimitent les deux logements pour agir entre les deux éléments, caractérisé en ce que la longueur (LF) de chacun des deux logements associés (306308, 302), séparant les surfaces extrmes d'appui opposées du logement, est supérieure à la longueur (LR) du ressort (300) au repos.
2. Amortisseur de torsion selon la revendication 1, caractérisé en ce que les longueurs (LR) des deux logements (306 308,302) associés sont égales.
3. Amortisseur de torsion selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux parties adjacentes (310312,303) sont deux parties sensiblement planes transversales d'orientation radiale, en ce que chaque logement (306308,302) est une fentre formée dans la partie plane correspondante de l'élément, et en ce que lesdites surfaces extrmes d'appui (316318,304) sont constituées par les bords latéraux d'extrémité opposés de la fentre.
4. Amortisseur de torsion selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort (300) est un ressort de compression à boudin.
5. Amortisseur de torsion selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites deux parties adjacentes appartiennent respectivement aux éléments d'entrée (12,18) et de sortie (19), et en ce que les logements sont des logements d'orientation circonférentielle qui reçoivent un ressort à action circonférentielle.
6. Amortisseur de torsion selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte une série de ressorts (300) à action circonférentielle agencés sensiblement sur un mme diamètre et dont chacun est reçu dans deux logements (302,306308) associés selon l'invention.
7. Amortisseur de torsion selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'élément d'entrée comporte au moins une rondelle de guidage (12,18) qui maintient radialement les ressorts à action circonférentielle (300), qui est liée à l'élément mené de l'embrayage de verrouillage, et en ce que l'élément de sortie comporte un flasque (19) qui est lié en rotation à l'élément menant de l'embrayage de verrouillage.
8. Amortisseur de torsion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'élément d'entrée comporte deux rondelles de guidage complémentaires (12,18) qui comportent chacune une partie transversale d'orientation radiale (310,312), en ce que ces deux parties sont agencées symétriquement de part et d'autre d'une partie transversale (303) d'orientation radiale correspondante du flasque (19), et en ce que ces deux parties des rondelles de guidage comportent des fentres en regard (306,308) qui, associées par paires, constituent un logement de l'élément d'entrée (12,18) qui reçoit un ressort à action circonférentielle (300), luimme reçu dans un logement (302) de la partie (303) du flasque (19) qui s'étend entre les deux rondelles.
9. Amortisseur de torsion selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les deux rondelles complémentaires (12,18) comportent des moyens (24) pour leur liaison mutuelle en rotation, et en ce que les ressorts à action circonférentielle (300) sont agencés selon un diamètre sensiblement inférieur au diamètre d'implantation des moyens (24) de liaison en rotation des deux rondelles.
10. Amortisseur de torsion selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'amortisseur de torsion intervient entre l'élément menant et l'élément mené d'un appareil d'accouplement hydrocinétique.
Description:
Amortisseur de torsion pour embrayage de verrouillage appartenant à un appareil d'accouplement hydrocintique, notamment pour véhicule automobile La présente invention concerne un amortisseur de torsion.

L'invention concerne notamment un amortisseur de torsion pour un embrayage de verrouillage propre à intervenir entre l'élément menant et l'élément mené d'un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile.

Selon une conception connue, l'amortisseur de torsion comporte un élément d'entrée et un élément de sortie coaxiaux mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre à l'encontre d'au moins un ressort de compression.

Le ou les ressort (s) sont globalement du type à action circonférentielle en étant par exemple agencés sensiblement sur un mme diamètre.

Plus précisément l'amortisseur comporte deux parties transversales, d'orientation radiale, adjacentes associées aux deux éléments d'entrée et de sortie respectivement, qui comportent chacune un logement qui reçoit le ressort dont les extrémités opposées sont susceptibles de coopérer avec les surfaces extrmes d'appui qui délimitent les deux logements pour agir entre les deux éléments.

Quel que soit le type d'agencement utilisé pour les ressorts, il peut tre nécessaire de prévoir une course morte angulaire CM entre les éléments d'entrée et de sortie avant que les ressorts n'interviennent.

A cet effet, et selon une conception connue qui est schématisée à la figure 6A, l'un des deux logements, généralement conformés en forme de fentres de contour sensiblement complémentaire de celui du ressort qui est par exemple un ressort de compression à boudin, présente une longueur sensiblement égale à celle du ressort tandis que l'autre présente une longueur de fentre LF qui est nettement supérieure à la longueur LR du

ressort de manière à disposer, par rapport à une position de repos dans laquelle le ressort est centré dans la plus grande des fentres, d'une course morte CM dans chacun des deux sens de rotation qui est égale à la moitié de la différence de longueur LF -LR.

Il est important, notamment pour une bonne filtration des vibrations, de pouvoir disposer d'une course morte de grande longueur plus particulièrement lorsque les ressorts sont des ressorts dits"de deuxième pente", c'est-à-dire dans le cas où ils appartiennent à une deuxième série de ressorts qui interviennent, dans un deuxième temps, après qu'une première série de ressorts dits"de première pente"soit déjà intervenue circonférentiellement entre les éléments d'entrée et de sortie.

En effet, les ressorts de deuxième pente sont dans certaines réalisations agencés radialement vers l'intérieur et la place disponible pour agencer les ressorts, et plus particulièrement pour réaliser les fentres formant logements qui les reçoivent, est réduite.

Il est donc souhaitable, par exemple dans le cas où les ressorts sont aménagés circonférentiellement en série selon un mme diamètre, de pouvoir disposer du plus grand nombre de ressorts avec la course morte angulaire la plus importante possible, tout en ayant une bonne résistance mécanique.

Dans ce but, l'invention propose un amortisseur de torsion du type mentionné précédemment, caractérisé en ce que la longueur de chacun des deux logements associés, séparant les surfaces extrmes d'appui opposées du logement, est supérieure à la longueur du ressort au repos.

Grâce à cette conception, et par exemple dans le cas où les longueurs des deux logements associés sont égales-pour une mme longueur de ressort LR-on dispose de la mme course morte CM, dans les deux sens de rotation, que dans la solution selon l'état de la technique avec des fentres dont la longueur LF est réduite d'une course morte CM.

Ainsi, pour une mme course morte souhaitée, il est possible d'agencer plus de ressorts ou, pour un mme nombre de ressorts, les pièces dans lesquelles sont formées les fentres constituant les logements sont plus rigides car la matière présente entre deux fentres consécutives est plus importante.

Les deux parties adjacentes des éléments d'entrée et de sortie dans lesquels sont formés les logements sont globalement deux parties sensiblement planes transversales d'orientation radiale.

Lorsque les ressorts sont des ressorts de deuxième pente agencés circonfrentiellement sur un diamètre, chaque logement est de préférence une fentre formée dans la partie plane correspondante de l'élément et les surfaces extrmes d'appui sont constituées par les bords latéraux d'extrémité opposés de la fentre.

Chaque ressort est de préférence un ressort de compression à boudin.

Les deux parties adjacentes peuvent appartenir respectivement aux éléments d'entrée et de sortie, les logements étant des logements d'orientation circonférentielle qui reçoivent un ressort à action circonférentielle.

Dans ce dernier cas, l'amortisseur comporte une série de ressorts à action circonférentielle agencés sensiblement sur un mme diamètre et dont chacun est reçu dans deux logements associés selon l'invention.

L'élément d'entrée comporte au moins une rondelle de guidage qui maintient radialement le ressort à action circonférentielle qui est lié à l'élément mené de l'embrayage de verrouillage, et l'élément de sortie comporte un flasque ou voile qui est lié en rotation à l'élément menant de l'embrayage de verrouillage.

L'élément d'entrée peut comporter deux rondelles de guidage complémentaires qui comportent chacune une partie transversale d'orientation radiale, ces deux parties étant agencées symétriquement de part et d'autre d'une partie transversale

d'orientation radiale correspondante du flasque, ces deux parties de rondelle de guidage comportant des fentres en regard qui, associées par paires, constituent un logement de l'élément d'entrée qui reçoit un ressort à action circonférentielle, lui- mme reçu dans un logement de la partie du flasque qui s'étend entre les deux rondelles.

Les deux rondelles complémentaires comportent des moyens pour leur liaison mutuelle en rotation et les ressorts, dits de deuxième pente, à action circonférentielle sont agencés selon un diamètre sensiblement inférieur au diamètre d'implantation des moyens de liaison en rotation des deux rondelles.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective éclatée, et avec arrachement partiel, des principaux composants d'un appareil d'accouplement hydrocintique comportant un amortisseur de torsion conforme aux enseignements de l'invention ; -la figure 2 est une vue axiale en élévation, selon la flèche F2 de la figure 1, avec arrachement partiel de l'une des rondelles de guidage ; -la figure 3 est une vue en section selon la ligne 3-3 de la figure 2 ; -la figure 4 est une vue de détail à plus grande échelle qui illustre le contour et la forme de l'une des fentres pour un ressort de deuxième pente de lune ou l'autre des deux rondelles associées ; -la figure 5 est une vue de détail en section selon la ligne 5-5 de la figure 4 ; et -les figures 6A et 6B sont deux schémas permettant d'illustrer, à la figure 6B, les avantages résultant de la conception selon l'invention par rapport à l'état de la technique qui est illustré à la figure 6A.

Selon une conception connue, par exemple du document WO-A-94/07058 (US-A-5 590 750) auquel on pourra se reporter pour plus de précisions, un appareil d'accouplement hydrocintique comporte, agencés dans un mme boîtier étanche rempli d'huile et formant carter, un convertisseur de couple et un embrayage de verrouillage 1, usuellement dénommé"lock-up".

Le carter, ici métallique, constitue un élément menant et il est propre à tre lié en rotation à un arbre menant, à savoir par exemple un vilebrequin d'un moteur à combustion interne (non représenté) dans le cas d'une application à un véhicule automobile.

Le carter, de forme générale annulaire, est constitué de deux demi-coquilles se faisant face et qui sont fixées de manière étanche à leur périphérie externe, usuellement par une opération de soudage.

La première coquille 2,3 est propre à tre liée en rotation à l'arbre menant et elle est essentiellement constituée par une paroi annulaire 2 qui est globalement d'orientation transversale, c'est-à-dire qui s'étend dans un plan radial perpendiculaire à l'axe X-X de l'appareil, et qui est prolongée à sa périphérie externe par une paroi cylindrique annulaire 3 globalement d'orientation axiale.

La deuxième coquille (non représentée sur les figures par souci de simplicité, ainsi que la roue de réaction du convertisseur) est conformée à définir une roue d'impulseur à aubes issues de la face interne de cette demi-coquille. Ces aubes font face aux aubes d'une roue de turbine 4 fixée par rivetage ou soudage à un voile 102 de moyeu qui est lié en rotation avec un moyeu 5 cannelé intérieurement pour sa liaison en rotation à un arbre mené (non représenté), à savoir par exemple l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses dans le cas d'une application à un véhicule automobile.

L'arbre mené est creusé intérieurement pour formation d'un canal permettant à de l'huile d'accéder à une bague de guidage 6,

ici massive, qui est implantée axialement entre le moyeu 5 et la paroi transversale 2. La bague de guidage est constituée par un tronçon avant 106 formant centreur et par un tronçon arrière 108.

Le tronçon avant 106 de plus petit diamètre de la bague de guidage 6 a pour fonction d'assurer la fixation de la bague de guidage 6 à la paroi transversale 2, ici par soudage, tandis que le tronçon arrière 108 de plus grand diamètre est délimité radialement vers l'extérieur par une portée cylindrique usinée 110 pour le guidage en coulissement axial d'un piston 9 qui présente centralement à cet effet une virole 112 d'orientation axiale qui est ici tournée axialement vers l'arrière, c'est-à-dire en direction du voile 102 du moyeu cannelé 5.

La portée 110 comporte une gorge qui reçoit un joint annulaire d'étanchéité (non référencé) pour montage étanche coulissant de la virole 12 le long de la portée 110. Le moyeu 5 présente un tronçon avant pénétrant à l'intérieur de la bague 6.

Selon une conception connue, le piston 9 délimite, avec la bague de guidage 6, la paroi transversale 2 et un disque annulaire 10 (portant à fixation, par exemple par collage sur chacune de ces faces transversales opposées, des garnitures de frottement 11) une chambre 30 à volume variable alimentée à travers la bague de guidage 6 dotée de perçages (non référencés) à cet effet.

Le disque 10 est implanté à la périphérie externe du piston 9 et il présente à sa périphérie externe, radialement au delà du piston 9, des pattes avec une partie d'orientation radiale 200 dotée d'encoches 202 dans chacune desquelles pénètre une patte 14 d'entraînement d'orientation axiale que présente une rondelle 12 de guidage extérieure à sa partie externe.

Le disque 10 est porté par la rondelle 12 et est ainsi lié en rotation, avec une possibilité de mobilité axiale, à la rondelle de guidage 12 par une liaison 13 du type tenons-mortaises à pattes 14 et encoches 202.

Les pattes 14 sont d'orientation axiale en étant issues, par découpage et pliage, à partir d'une portion 206 globalement

d'orientation transversale que présente la rondelle de guidage extérieure 12 qui est ici une rondelle métallique.

Les pattes 14 s'étendent axialement en direction de la face interne 124 de la paroi transversale 2.

La portion transversale 206 est prolongée à sa périphérie externe par une portion annulaire d'orientation axiale 15, en forme de jupe cylindrique annulaire, servant à maintenir, radialement extérieurement, des ressorts à boudin 16 qui sont aussi retenus, radialement intérieurement, par une portion annulaire de maintien 17 d'une rondelle de guidage intérieure 18.

La rondelle de guidage intérieure 18 présente intérieurement une portion transversale 208, en forme d'anneau plat, se raccordant à la portion annulaire 17,. globalement de forme tronconique, de maintien des ressorts 16 et qui est elle-mme prolongée extérieurement par une deuxième portion transversale 201 en forme d'anneau plat qui est parallèle à la première portion transversale 208 et qui est décalée axialement par rapport à cette dernière, en direction de la roue de turbine 4.

La deuxième portion transversale 201 de la rondelle 18 présente, à sa périphérie externe, des encoches 212 qui, dans le mode de réalisation illustré en détail aux figures 2 et 5, sont constituées par des fentes dans lesquelles pénètrent des tenons épaulés 211, d'orientation axiale, appartenant à l'extrémité libre de la portion annulaire 15 de la rondelle de guidage extérieure 12 adjacente au piston 9.

De manière connue, en écrasant par sertissage l'extrémité 216 des tenons 211 au contact de la face de la deuxième portion transversale 201 de la rondelle de guidage intérieure 18, tournée vers la roue de turbine 4, on réalise une liaison par sertissage, du type tenons-mortaises, entre les deux rondelles de guidage extérieure 12 et intérieure 18.

Les tenons 211 sont formés à la faveur du bord libre d'extrémité de la portion annulaire 15 et s'étendent axialement en sens inverse par rapport aux pattes d'entraînement 14 décalées

intérieurement vers l'intérieur par rapport à ladite portion 15 agencée au plus près de la paroi 3 de la demi-coquille pour agencer les ressorts 16 plus vers l'extérieur afin d'augmenter les performances.

Les tenons 211 présentent centralement un dégagement pour, de manière connue, faciliter le fluage de la matière au contact de la face de la deuxième portion 201 lors de l'opération de sertissage.

La rondelle de guidage intérieure 12 est ainsi robuste. On notera que les pattes du disque 10 sont décalées axialement en direction de la roue de turbine 4 par rapport à la partie principale du disque 10 portant les garnitures de friction 11 pour diminuer la longueur des pattes 14, réduire l'encombrement axial et éviter les interférences.

Les rondelles de guidage 12 et 18 sont fixées ensemble à leur périphérie interne par des colonnettes 24.

Les rondelles 12 et 18 sont disposées axialement de part et d'autre d'un flasque 19 doté d'ouvertures circonférentielles 25 traversées à jeu circonférentiel par les colonnettes 24.

A cet effet, la rondelle de guidage extérieure 12 comporte une portion annulaire d'orientation transversale 222 qui est adjacente à la face transversale en vis-à-vis 224 du flasque 19, tandis que la première portion transversale 208 de la rondelle de guidage intérieure 18, d'orientation radiale, est adjacente à la face 226 du flasque 18, adjacente à la turbine 4.

Le flasque 19 présente, à sa périphérie externe, des pattes radiales 20 formant des portions d'appui pour les extrémités circonférentielles des ressorts 16 à action circonférentielle.

Les pattes 20 (figure 1) portent des doigts circonférentiels pour retenir les ressorts 16 du type à boudin, lesdits doigts pénétrant à l'intérieur des ressorts 16 s'étendant entre deux pattes 20.

Les rondelles de guidage intérieure 12 et extérieure 18 sont dotées en vis-à-vis d'emboutis 230 et 232 respectivement pour

appui des extrémités circonférentielles des ressorts 16, les pattes 20 étant admises à pénétrer entre les emboutis, qui rigidifient les rondelles 12,18.

Ainsi, grâce à la première série de ressorts à boudin à action circonférentielle 16, dits ressorts de première pente, le disque 10 est accouplé de manière élastique au flasque 19 pour bonne filtration des vibrations.

Le flasque 19 est fixé par rivetage, en variante par soudage, au voile 102 du moyeu cannelé 5 en mme temps que la roue de turbine 4 dotée à cet effet de pattes (non représentées) à sa périphérie externe. Le flasque 19 est fixé par sa partie radiale interne en forme d'anneau plat 80 qui s'étend sensiblement dans le mme plan que les pattes 20 et qui est décalé axialement, vers la roue de turbine 4, par rapport à sa partie radiale externe en forme d'anneau plat 82 traversé par les colonnettes 24.

A l'exception des joints d'étanchéité et des garnitures de friction 11, les pièces de l'appareil d'accouplement hydrocintique sont métalliques, usuellement en tôle emboutie sauf les ressorts 16.

Ainsi, l'embrayage de verrouillage 1 comporte un amortisseur de torsion 23 qui est implanté axialement en majeure partie entre la roue à turbine 4 et la paroi 2 à la périphérie externe de la première coquille 2,3, avec une partie d'entrée constituée par la rondelle 12 disposée radialement au dessus du piston 9 et des garnitures 11 en étant constituée par la rondelle de guidage 12 en forme de demi-coquille, les ressorts à boudin 16 et une partie de sortie constituée par le flasque 19.

La partie de sortie 19 est liée en rotation à la roue de turbine 4, plus précisément au moyeu cannelé 5 de celle-ci, tandis que la partie d'entrée 12 est liée en rotation au disque 10 saillant radialement par rapport au piston 9. La partie d'entrée 12 est donc liée de manière débrayable, via le disque 10 et les garnitures 11, à l'arbre menant. Le disque 10 avec ses garnitures de frottement 11 est propre à tre serré axialement de manière

débrayable sur le piston 9 et la portion en vis-à-vis de la face interne 124 de la paroi transversale 2 formant contre-piston. Le disque 10 est donc accouplé de manière élastique au moyeu cannelé 5 et à la roue de turbine 4.

On notera que le piston 9 est lié en rotation à la paroi transversale 2 de la première coquille par des languettes élastiques 40 d'orientation tangentielle réparties régulièrement circonférentiellement, ces languettes 40 autorisant un mouvement axial du piston 9.

Pour l'attelage des languettes ou piston 9, on met en oeuvre des moyens de fixation en deux parties ne nécessitant d'intervenir que d'un côté du piston 9 comme décrit dans le document FR-A-2 726 620 auquel on pourra se reporter.

En cas de rotation relative entre la partie d'entrée constituée par la rondelle 12 et la partie de sortie constituée par le flasque 19, les ressorts 16 à action circonférentielle sont comprimés en autorisant ce déplacement relatif.

Pour mémoire on rappellera, qu'en faisant varier la pression dans la chambre 30, alimentée par la bague et l'arbre mené, on peut serrer les garnitures 11 pour éviter après démarrage du véhicule des mouvements de glissement entre les roues de turbine et d'impulseur.

Selon une conception connue, l'amortisseur de torsion 23 comporte une seconde série de ressorts à action circonférentielle 300 dits ressorts de deuxième pente.

Les ressorts 300, ici au nombre huit, sont des ressorts de compression à boudin qui sont tous disposés circonférentiellement sur un mme diamètre, ce diamètre étant inférieur au diamètre d'implantation des colonnettes 24, c'est-à-dire que les ressorts de deuxième pente 300 sont implantés globalement radialement vers 1'intérieur par rapport aux ressorts de première pente 16.

A cet effet, chaque ressort 300 est reçu dans un logement en forme de fentre 302 qui est formée dans une portion centrale 304 en forme d'anneau plat du flasque 19 qui s'étend dans un plan qui

est décalé axialement, en direction de la face interne 124 de la paroi transversale 2, par rapport au plan des pattes 20 et de la partie radiale interne 80 du flasque 19.

La longueur circonférentielle de chaque fentre 302 est délimitée par ces bords latéraux d'extrémité opposés 304 d'orientation radiale.

Comme on peut le voir notamment sur la figure 2, la longueur circonférentielle de la fentre 302 est nettement supérieure à la longueur circonférentielle du ressort 300 correspondant.

Pour recevoir chaque ressort 300, qui s'étend axialement de part et d'autre du flasque 19 hors de sa fentre 302, les deux rondelles de guidage associées extérieure 12 et intérieure 18 comportent des paires de fentres associées 306 et 308. A cet effet, les rondelles de guidage extérieure 12 et intérieure 18 comportent chacune une partie interne transversale en forme d'anneau plat d'orientation radiale 310,312 respectivement.

Ces parties planes 310 et 312 sont parallèles et adjacentes au flasque et s'étendent en vis-à-vis de la partie 303 du flasque 19 comportant les fentres.

Comme on peut le voir aux figures 4 et 5, par exemple dans le cas de la rondelle extérieure 12, les fentres 306 sont réalisées par découpe et emboutissage dans la portion 310 et elles sont conformées avec des bords longitudinaux bombés 314 de manière à se conformer au profil externe cylindrique du ressort à boudin 300 qu'elle reçoit.

Les fentres 306 et 308 ont ainsi un contour robuste permettant de bien retenir les ressorts 300.

La longueur circonférentielle de chaque fentre 306,308 est délimitée par les bords latéraux d'extrémité opposés 316,318 respectivement de la fentre.

Les rondelles 12 et 18 sont associées entre elles par les colonnettes 24, traversant chacun un passage oblong 25 du flasque 19, de manière que les fentres associées 306 et 308 soient en regard les unes des autres, les fentres 306 et 308 étant de

longueurs circonférentielles LF égales entre elles et aussi, conformément au mode de réalisation de l'invention illustré sur les figures, de longueur égale à la longueur circonférentielle de la fentre correspondante 302 du flasque 19.

On expliquera maintenant l'avantage procuré par la conception selon l'invention en se reportant aux figures 6A et 6B.

Dans la conception selon l'état de la technique, qui est illustrée schématiquement à la figure 6A, la longueur circonfé- rentielle des fentres 302 du flasque 19 est sensiblement égale à la longueur LR au repos du ressort 300, tandis que les fentres 306 et 308 des rondelles 12 et 18 ont une longueur de fentre LF nettement supérieure à la longueur LR procurant ainsi, dans les deux sens, une course morte CM lorsque, à partir de la position de repos illustrée à la figure 6A, l'élément d'entrée constitué par les rondelles 12 et 18 peut se déplacer angulairement, dans l'un ou l'autre sens par rapport à l'élément de sortie constitué par le flasque 19, d'une course angulaire correspondant à la course morte circonférentielle CM, et ceci avant que les ressorts de deuxième pente n'interviennent.

Grâce à la conception selon l'invention qui est illustrée schématiquement à la figure 6B, les longueurs des fentres 302 du flasque 19 et des fentres 306 et 308 des rondelles 12 et 18 sont sensiblement égales entre elles et ont une longueur commune LF supérieure à la longueur LR du ressort 300.

On constate que l'on obtient, dans chaque sens, une course morte circonférentielle CM égale à celle selon la solution de l'état de la technique de la figure 6A en réalisant des fentres 306,308 dont la longueur LF est réduite d'une course morte CM par rapport à l'état de la technique. Ainsi, pour obtenir une mme course morte CM dans chacun des deux sens, il suffit de réaliser des fentres 302,306,308 dont la longueur est égale à LR + CM, tandis que la solution selon l'état de la technique imposait de réaliser des fentres 306,308 dont la longueur LF était égale à LR + 2CM.

On notera que tout le contour des fentres 306,308 est bombé.

En variante l'amortisseur de torsion peut consister en une friction d'embrayage, le flasque 19 étant solidaire d'un moyeu cannelé intérieurement pour sa liaison en rotation avec l'arbre d'entrée de la boite de vitesses dans le cas d'une application pour véhicule automobile.

Un disque de support, portant à fixation sur chacune de ses faces une garniture de friction, est alors par rivetage à la rondelle de guidage 12 dépourvue alors de pattes d'entraînement.

Les garnitures sont destinées à tre serrées entre les plateaux de pression et de réaction de l'embrayage solidaires en rotation dans ce cas du vilebrequin du moteur du véhicule. Pour plus de précisions, on se reportera par exemple au document EP-A-0 286 213 (US-A-5 004 088).