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Title:
TRANSACTION AUTHORIZATION METHOD AND DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/006771
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for authorizing a transaction via a computer network and from a first terminal (A), said method including: reading a personal information (PAN) present on a card (C) from a card reader (L) of the first terminal and inputting a personal identification code (PIN1) on an interface (CL) of said first terminal (A), the personal identification code (PIN1) being authenticated by comparison to a reference code (PIN) which is related to said personal information (PAN), to authorize the transaction to be carried out. The invention is characterized in that the method consists, prior to inputting the personal identification code (PIN1), in generating said identification code from: a generated password with limited validity (OTP) and said reference code (PIN), said personal identification code (PIN1) being a code with limited validity, different from the reference code (PIN). The invention also concerns a terminal for implementing such a method.

Inventors:
CHEW GARY (FR)
Application Number:
PCT/EP2006/064059
Publication Date:
January 18, 2007
Filing Date:
July 10, 2006
Export Citation:
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Assignee:
GEMPLUS CARD INT (FR)
CHEW GARY (FR)
International Classes:
G07F7/10; G06Q20/00; H04L9/32
Domestic Patent References:
WO1995019593A11995-07-20
Foreign References:
EP1065634A12001-01-03
FR2769446A11999-04-09
GB2362489A2001-11-21
EP0844551A21998-05-27
US20030204725A12003-10-30
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Procédé d'autorisation d'une transaction réalisée via un réseau informatique et à partir d'un premier terminal (A), ledit procédé comprenant :

• la lecture d'une information personnelle (PAN) présente sur une carte (C) à partir d'un lecteur (L) de cartes du premier terminal (A)

• et l'entrée d'un code d'identification personnel (PIN1 ) sur une interface (CL) dudit premier terminal (A), le code d'identification personnel (PIN1 ) étant authentifié par comparaison à un code de référence (PIN) qui est lié à ladite information personnelle (PAN), pour autoriser la réalisation de la transaction, caractérisé en ce que :

• le procédé comprend préalablement à l'entrée du code d'identification personnel (PIN1 ) une étape de génération dudit code d'identification, à partir : > d'un mot de passe généré à validité limitée (OTP) et > dudit code de référence (PIN),

• ledit code d'identification personnel (PIN1 ) étant un code à validité limitée, différent du code de référence (PIN).

2. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'utilisateur prend connaissance du code d'identification personnel (PIN1 ) sur un deuxième terminal.

3. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite étape de génération de code d'identification (PIN1 ) est réalisée par des moyens dudit deuxième terminal.

4. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que pour ladite étape de génération de code d'identification personnel

(PIN1 ) les opérations suivantes sont réalisées sur ledit deuxième terminal :

• Activation sur le deuxième terminal d'une application informatique permettant de générer un mot de passe à usage limité (OTP), • Transmission dudit mot de passe à usage limité (OTP) par le deuxième terminal à un serveur (G), pour validation du mot de passe à usage limité,

• Validation dudit mot de passe à usage limité,

• Génération par le deuxième terminal dudit code d'identification personnel (PIN1 ).

5. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite étape de génération de mot de passe à usage limité (OTP) est réalisée par un serveur (G) relié audit deuxième terminal, et apte à transmettre ledit mot de passe à usage limité (OTP) audit deuxième terminal qui génère ledit code d'identification personnel (PIN1 ).

6. Procédé selon la revendication 4 ou la revendication 5, caractérisé en ce que la génération de mot de passe à usage limité (OTP) est déclenchée par des moyens du deuxième terminal.

7. Procédé selon la revendication 4 ou la revendication 5, caractérisé en ce que la génération de mot de passe à usage limité (OTP) est déclenchée par des moyens du premier terminal.

8. Procédé selon l'une des quatre revendications précédentes, caractérisé en ce que la transmission entre le serveur relié au deuxième terminal et ledit deuxième terminal se fait par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications.

9. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit réseau de télécommunications est un réseau GSM, CDMA, UMTS, GPRS, 3G ou WiMAX.

10. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit code d'identification personnel (PIN1 ) a été généré avec un algorithme dont une entrée est l'information personnelle (PAN).

11. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comporte les étapes suivantes :

• Transmission de l'information personnelle (PAN) et du code d'identification personnelle (PIN1 ), par le premier terminal (A) à un serveur (serveur ATM) relié au réseau,

• Réception de ces deux données par un serveur relié au réseau (serveur ATM) et validation de l'information personnelle (PAN),

• Transmission par ledit serveur relié au réseau (serveur ATM) vers des moyens de traitement (PIN machine) :

> Des caractéristiques dudit algorithme (PIN offset),

> De ladite information personnelle (PAN), > Du code d'identification personnel (PIN1 ),

• Réalisation par lesdits moyens de traitement (PIN machine) des opérations suivantes :

> Calcul d'une information (PIN') à partir de l'information personnelle (PAN) et desdites caractéristiques de l'algorithme (PIN offset),

> Comparaison de l'information ainsi calculée (PIN') avec ledit code de référence (PIN), pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée.

12. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit procédé comporte les étapes suivantes :

• Encryptage de l'information personnelle (PAN) et du code d'identification personnel (PIN1 ),

• Transmission de ces deux données sous forme cryptée (<PAN>, <PIN1 >), par le premier terminal (A) à un serveur (serveur ATM) relié au réseau,

• Réception de ces deux données cryptées par un serveur relié au réseau (serveur ATM) et décryptage de l'information personnelle cryptée (<PAN>) et validation de l'information personnelle (PAN),

• Transmission par ledit serveur relié au réseau (serveur ATM) vers des moyens de traitement (PIN machine) :

> Des caractéristiques dudit algorithme (PIN offset),

> De ladite information personnelle (PAN),

> Du code d'identification personnel crypté (<PIN1 >),

• Réalisation par lesdits moyens de traitement (PIN machine) des opérations suivantes :

> Décryptage dudit code d'identification personnel crypté (<PIN1 >),

> Calcul d'une information (PIN') à partir de l'information personnelle (PAN) et desdites caractéristiques de l'algorithme (PIN offset),

> Comparaison de l'information ainsi calculée (PIN') avec ledit code de référence (PIN), pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée.

13. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la validité limitée dudit code d'identification personnel (PIN1 ) correspond à une validité temporaire pendant une période donnée.

14. Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la validité limitée dudit code d'identification personnel (PIN1 )

correspond à une validité limitée pour un nombre de transactions donné seulement.

15. Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la validité limitée dudit code d'identification personnel (PIN1 ) correspond à une validité limitée à une seule transaction.

16. Terminal pour la mise en œuvre d'un procédé selon une des revendications précédentes prise en combinaison avec la revendication 2, en tant que deuxième terminal, caractérisé en ce que ledit deuxième terminal comporte des moyens pour déclencher la génération dudit code d'identification personnel (PIN1 ) à partir dudit code de référence (PIN).

17. Terminal selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour générer ledit code d'identification personnel (PIN1 ) à partir dudit code de référence (PIN).

Description:

PROCEDE ET DISPOSITIF D'AUTORISATION DE TRANSACTION

Contexte de l'invention et art antérieur

L'invention concerne un procédé d'autorisation d'une transaction réalisée via un réseau informatique et à partir d'un terminal, ledit procédé comprenant :

• la lecture d'une information personnelle présente sur une carte à partir d'un lecteur de cartes du terminal,

• et l'entrée d'un code d'identification personnel sur une interface dudit terminal, le code d'identification personnel étant authentifié par comparaison (directe ou indirecte) à un code de référence qui est lié à ladite information personnelle, pour autoriser la réalisation de la transaction.

Et l'invention concerne également un dispositif associé.

Un exemple d'application de l'invention qui va être plus particulièrement illustré dans ce texte concerne les terminaux du type guichet automatique bancaire (en anglais : Automatic Teller Machine "ATM"). Cependant l'invention s'applique de manière générale à tout terminal permettant à un utilisateur d'effectuer une transaction à l'aide d'une carte. Revenant à l'exemple particulier d'une transaction devant être effectuée sur un ATM, l'utilisation de la carte est protégée par un code d'identification personnel, mémorisé dans une mémoire du réseau et appelé code PIN (que nous pourrons désigner simplement par « PIN » dans la suite de ce texte). La transaction n'est autorisée sur le terminal (l'ATM dans l'exemple particulier qui va être développé) que si l'utilisateur exécute correctement une étape d'authentification, en introduisant sa carte dans le lecteur de l'ATM et en entrant le bon code PIN associé à la carte sur celui-ci.

Cette authentification de l'utilisateur fait également intervenir une information personnelle de l'utilisateur (que nous nommerons information PAN), qui est également mémorisée dans la carte (par exemple dans sa puce, dans une piste magnétique de la carte ou dans tout autre moyen de mémorisation d'information de la carte qui puisse être lu par le lecteur du terminal).

L'information personnelle PAN est ainsi lue par le lecteur de l'ATM, tout comme le code entré par l'utilisateur.

L'information PIN a été générée par des moyens du réseau (ou d'autres moyens de génération indépendants), à partir du code PAN auquel elle est ainsi liée.

Plus précisément, PIN a été générée à partir d'un algorithme secret donné, dont une entrée est PAN. La connaissance de l'algorithme, du secret associé et celle de PAN permet de reconstituer PIN. Une opération d'authentification telle que mentionnée ci-dessus est illustrée sur la figure 1.

Sur cette figure, un utilisateur approche sa carte du lecteur ATM (étape 1 ). Le lecteur lit alors l'information personnelle PAN de la carte (étape 2), par exemple d'une bande magnétique de la carte, ou de sa puce, ou de tout autre moyen de consignation d'information de la carte.

L'utilisateur renseigne ensuite (étape 3) son code PIN dans le lecteur, grâce à une interface telle qu'un clavier. Tout autre type d'interface est également envisageable (interface sonore, biométrique, etc.).

Les deux informations PAN et PIN sont ensuite encryptées et transmises sous forme cryptée <PAN> et <PIN>, par l'ATM au réseau (étape 4).

Un serveur relié au réseau (serveur ATM sur la figure) reçoit ces deux informations cryptées et procède au décryptage et à la validation de l'information personnelle PAN (étape 5). Par « validation » de PAN on entend vérification du format de PAN en tant qu'information personnelle, par comparaison avec un format

attendu. Cette validation peut également impliquer une comparaison avec une liste d'informations personnelles mémorisées dans le serveur ATM.

Ce serveur ATM dispose d'une mémoire dans laquelle les caractéristiques de l'algorithme permettant de calculer PIN à partir de PAN sont mémorisées. Ces caractéristiques sont représentées sur la figure par un « DBs PIN offset ».

Le serveur ATM transmet lors d'une étape suivante 6 le PAN décrypté, le DBs PIN offset et l'information cryptée <PIN> à une « PIN machine » qui lui est reliée, et qui est apte à réaliser les opérations suivantes (étape 7) :

• Décryptage de <PIN> en PIN,

• Calcul d'une information PIN' à partir de PAN et du DBs PIN offset, en utilisant un algorithme d'élaboration de PIN'. Cet algorithme est identique à l'algorithme ayant permis de calculer PIN à partir de PAN, ou lui est lié,

• Comparaison de l'information PIN' avec PIN.

L'authentification est réalisée si une loi prédéterminée est satisfaite entre ces deux informations.

Cette loi peut être par exemple simplement l'égalité : PIN' = PIN (dans ce cas l'algorithme d'élaboration de PIN' est identique à l'algorithme ayant permis d'élaborer PIN à partir de PAN).

On précise que le cryptage et le décryptage des données ne sont pas obligatoires. Dans une version simplifiée PAN et PIN sont transmis sous leur forme originale non cryptée (ceci étant également applicable à l'invention).

Synthèse sur l'invention

Une procédure d'authentification telle qu'exposée ci-dessus présente un degré de sécurité important.

Elle est néanmoins exposée à des risques de fraude au niveau du terminal.

En effet, une fraude peut consister à subtiliser au niveau du terminal l'information personnelle PAN et le code PIN entré par l'utilisateur. Ceci peut être envisagé par exemple en surajoutant sur le terminal un faux lecteur de cartes, pour lire l'information personnelle PAN lorsque la carte y est introduite, et une caméra dissimulée pour filmer le clavier que l'utilisateur utilise pour composer son code d'identification PIN.

Le fraudeur ayant ainsi pris connaissance des informations PAN et PIN peut utiliser ces informations pour effectuer des transactions à la place de l'utilisateur et à son insu, voire pour fabriquer une fausse carte ayant l'information personnelle PAN et l'introduire dans un lecteur ATM en utilisant le code PIN également dérobé.

Un objectif de l'invention est d'obtenir un procédé et un dispositif permettant de prévenir un tel risque de fraude.

Un autre objectif de l'invention est également de prévenir le risque de fraude, sans nécessiter de modification très importante de l'infrastructure (et notamment des terminaux disséminés sur un territoire) permettant de mettre en œuvre une procédure d'authentification du type de celle exposée ci-dessus.

A cet effet, l'invention propose un procédé d'autorisation d'une transaction réalisée via un réseau informatique et à partir d'un premier terminal, ledit procédé comprenant :

• la lecture d'une information personnelle présente sur une carte à partir d'un lecteur de cartes du premier terminal

• et l'entrée d'un code d'identification personnel sur une interface dudit premier terminal, le code d'identification personnel étant authentifié par comparaison à un code de référence qui est lié à ladite information personnelle, pour autoriser la réalisation de la transaction, caractérisé en ce que :

• le procédé comprend préalablement à l'entrée du code d'identification personnel une étape de génération dudit code d'identification, à partir :

> d'un mot de passe généré à validité limitée et

> dudit code de référence, • ledit code d'identification personnel étant un code à validité limitée, différent du code de référence.

Des aspects préférés mais non limitatifs du procédé selon l'invention sont les suivants :

- l'utilisateur prend connaissance du code d'identification personnel sur un deuxième terminal,

- l'étape de génération de code d'identification est réalisée par des moyens dudit deuxième terminal,

- pour l'étape de génération de code d'identification personnel, les opérations suivantes sont réalisées sur ledit deuxième terminal : • Activation sur le deuxième terminal d'une application informatique permettant de générer un mot de passe à usage limité,

• Transmission dudit mot de passe à usage limité par le deuxième terminal à un serveur, pour validation du mot de passe à usage limité, • Validation dudit mot de passe à usage limité,

• Génération par le deuxième terminal dudit code d'identification personnel.

- l'étape de génération de mot de passe à usage limité est réalisée par un serveur relié audit deuxième terminal, et apte à transmettre ledit mot de passe à usage limité audit deuxième terminal qui génère ledit code d'identification personnel,

- l'étape de génération de mot de passe à usage limité est déclenchée par des moyens du deuxième terminal,

- l'étape de génération de mot de passe à usage limité est déclenchée par des moyens du premier terminal,

- l'étape de transmission entre le serveur relié au deuxième terminal et ledit deuxième terminal se fait par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications

- le réseau de télécommunications est un réseau GSM, CDMA, UMTS, GPRS, 3G ou WiMAX,

- le code d'identification personnel a été généré avec un algorithme dont une entrée est l'information personnelle,

- le procédé comporte les étapes suivantes :

• Transmission de l'information personnelle et du code d'identification personnelle, par le premier terminal à un serveur relié au réseau,

• Réception de ces deux données par un serveur relié au réseau et validation de l'information personnelle,

• Transmission par ledit serveur relié au réseau vers des moyens de traitement :

> Des caractéristiques dudit algorithme,

> De ladite information personnelle,

> Du code d'identification personnel,

• Réalisation par lesdits moyens de traitement des opérations suivantes :

> Calcul d'une information à partir de l'information personnelle et desdites caractéristiques de l'algorithme,

> Comparaison de l'information ainsi calculée avec ledit code de référence, pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée,

- le procédé comporte les étapes suivantes :

• Encryptage de l'information personnelle et du code d'identification personnel,

• Transmission de ces deux données sous forme cryptée, par le premier terminal à un serveur relié au réseau,

• Réception de ces deux données cryptées par un serveur relié au réseau et décryptage de l'information personnelle cryptée et validation de l'information personnelle,

• Transmission par ledit serveur relié au réseau vers des moyens de traitement :

> Des caractéristiques dudit algorithme,

> De ladite information personnelle,

> Du code d'identification personnel crypté,

• Réalisation par lesdits moyens de traitement des opérations suivantes :

> Décryptage dudit code d'identification personnel crypté,

> Calcul d'une information à partir de l'information personnelle et desdites caractéristiques de l'algorithme,

> Comparaison de l'information ainsi calculée avec ledit code de référence, pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée,

- la validité limitée dudit code d'identification personnel correspond à une validité temporaire pendant une période donnée,

- la validité limitée dudit code d'identification personnel correspond à une validité limitée pour un nombre de transactions donné seulement,

- la validité limitée dudit code d'identification personnel correspond à une validité limitée à une seule transaction,

L'invention concerne également un terminal pour la mise en œuvre d'un procédé tel que décrit précédemment utilisé en tant que deuxième terminal, caractérisé en ce que ledit deuxième terminal comporte des moyens pour déclencher la génération dudit code d'identification personnel à partir dudit code de référence.

Des aspects préférés mais non limitatif du terminal sont qu'il comporte des moyens pour générer ledit code d'identification personnel à partir dudit code de référence.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels outre la figure 1 qui a déjà été commentée ci-dessus la figure 2 est un schéma d'un mode de mise en œuvre du procédé et du dispositif d'établissement d'une transaction selon l'invention.

Cette figure illustre l'exemple particulier de mise en œuvre de l'invention qui concerne l'autorisation d'une transaction sur un réseau bancaire, avec un terminal se présentant sous la forme d'un terminal ATM.

Description d'un mode de réalisation préféré de l'invention

La figure 2 représente les éléments du dispositif permettant de mettre en œuvre l'invention, et les flux d'information entre eux.

Cette figure reprend notamment les éléments (moyens, opérations et flux) du schéma de la figure 1 - ces éléments ne seront donc pas introduits une deuxième fois. On précise en outre que l'ensemble des indications qui ont été données à propos de la figure 1 (notamment indications selon lesquelles les moyens tels que les interfaces de lecteur, etc. peuvent être de différentes natures) sont également applicables à l'invention. La figure 2 comporte en outre des éléments qui sont nouveaux par rapport à la représentation de la figure 1 :

• deuxième terminal (représenté ici par un téléphone portable),

• et deux serveurs de la partie basse de la figure.

Le rôle de ces éléments va être précisé ci-après. On précise que le serveur ATM et la PIN machine peuvent constituer une seule et même entité, et être confondus.

Sur la figure 2, un terminal ATM comporte un lecteur de cartes et une interface, telle que par exemple un clavier, par laquelle un utilisateur peut entrer un code d'identification personnel. Comme cela a déjà été rappelé ci-dessus, le terminal peut être de tout type différent d'un terminal ATM (il peut par exemple être un ordinateur

ou un périphérique d'un ordinateur, un terminal de paiement à distance du type terminal EFTPOS - pour « Electronic Financial Transaction Point Of Sale », etc.), et de même l'interface peut être d'un type différent d'un clavier. Le terminal va être utilisé par un utilisateur pour établir une transaction (par exemple financière), à l'aide d'une carte. Et dans un premier temps, il va être utilisé pour autoriser cette transaction.

Comme on le verra, l'invention met en œuvre un deuxième terminal, qui est ici schématisé par un téléphone portable. Le terminal ATM correspond donc ici à un « premier » terminal, et il sera désigné comme tel dans ce texte (on utilisera indifféremment les termes « premier terminal », « terminal ATM », ou même « ATM » tout court pour le désigner).

Ce premier terminal est relié à un réseau (un réseau bancaire dans le cas de la figure 2). Les cartes pouvant être lues par le lecteur du terminal ATM peuvent être de tout type, tel que par exemple des cartes à piste magnétique seulement, des cartes à puce, des cartes munies d'une piste magnétique et d'une puce, ou de tout autre moyen d'enregistrement d'une information personnelle PAN de l'utilisateur, telle que par exemple un code de numéro de compte bancaire.

Dans tous les cas, cette information personnelle sera lue par le lecteur de I 'ATM.

Le procédé d'autorisation d'établissement d'une transaction selon l'invention nécessite également, comme le procédé connu commenté en référence à la figure 1 , que l'utilisateur entre un code d'identification personnel dans le terminal ATM.

Dans le cas de l'invention, ce code (que l'on référence PIN1 sur la figure 2) est à validité limitée et a préalablement été obtenu par l'utilisateur pour pouvoir l'entrer dans le terminal ATM. La « validité limitée» de ce code PIN1 peut correspondre à une validité temporaire pendant une période donnée, ou une validité limitée

pour un nombre de transactions donné seulement (un compteur de transactions s'incrémentant dans ce cas à chaque nouvelle transaction), ou encore une validité limitée à une seule transaction. Dans l'exemple qui va être décrit ci-dessous, il s'agit d'une validité limitée à une seule transaction. Un mode d'obtention de ce code PIN1 va maintenant être décrit brièvement - cette obtention représentant une première phase du procédé selon l'invention.

Pour obtenir le code PIN1 l'utilisateur utilise le « deuxième » terminal, qui est ici représenté sous la forme d'un téléphone portable. Ce deuxième terminal peut être de tout autre type.

Quel que soit son format, ce deuxième terminal peut entrer en communication (émission et réception) avec un serveur G relié à la « PIN machine ». Cette liaison peut être directe, ou un serveur additionnel (référencé ici SV) peut être interposé entre la PIN machine et le serveur G qui communique avec le deuxième terminal, comme illustré sur les figures 2 et 3.

Dans le mode de réalisation de ces figures, la communication entre le deuxième terminal et le serveur G se fait par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications sans fil, tel qu'un réseau GSM, CDMA, UMTS, GPRS, 3G, WiMAX par exemple.

Les étapes permettant à l'utilisateur d'obtenir un code PIN1 en vue de son utilisation sont les suivantes :

• étape A : L'utilisateur active sur le deuxième terminal une application informatique permettant de générer un mot de passe à usage limité référencé ici OTP (pour « One Time Password » selon la terminologie anglo-saxonne répandue - mot de passe à usage unique - on rappelle en effet que dans l'exemple particulier et non limitatif exposé en référence à la figure 2, le code PIN1 est un code à usage unique),

• étape B : Le mot de passe OTP est transmis par le deuxième terminal au serveur G (ici par un réseau de type GSM), pour validation de cet

OTP.

• étape C : le mot de passe limité est validé - c'est-à-dire que son format et sa valeur sont reconnus comme correspondant à un mot de passe limité valide. Cette reconnaissance se fait par comparaison avec des informations de format et de valeurs mémorisées (ici dans le serveur SV - et la validation se fait ainsi à l'issue d'un dialogue entre le serveur G et le serveur SV),

• étape D : une fois le mot de passe limité OTP validé, un message de validation est retourné par le serveur G au deuxième terminal, pour indiquer que le mot de passe à validité limitée OTP a été validé, • étape E : après réception du message de validation, l'application du deuxième terminal génère un code PIN1 , en combinant selon un algorithme donné les informations PIN et OTP. Cet algorithme (représenté par XOR sur les figures) est également mémorisé dans la PIN machine, ce qui permettra de récupérer l'information PIN, • le code PIN1 ainsi élaboré est fourni par le deuxième terminal à l'utilisateur (par exemple par un message sur l'écran du terminal).

En variante, il est possible que le deuxième terminal ne génère pas lui-même le mot de passe limité OTP.

En effet, si ce deuxième terminal est toujours apte à recevoir le mot de passe limité OTP pour générer un code PIN1 , il est possible que ce mot de passe limité OTP soit généré par un serveur relié au réseau informatique, notamment par le serveur G.

Dans ce cas le mot de passe limité OTP est transmis par le serveur au deuxième terminal. Et toujours dans ce cas, la génération du mot de passe limité OTP dans le serveur peut être déclenchée :

• par le deuxième terminal, dont une application informatique envoie au serveur un signal (tel qu'un SMS) déclenchant la génération d'un mot de passe limité, ou • par le premier terminal, dans une variante de l'invention dans laquelle ce premier terminal comporte une application et/ou des moyens pour

permettre à l'utilisateur de déclencher la génération d'un mot de passe limité. Dans ce cas, une certaine adaptation du premier terminal est nécessaire, et ce premier terminal est relié au serveur qui générera le mot de passe limité et le transmettra au deuxième terminal. Une fois que l'utilisateur dispose du code PIN1 , il utilise ce code

PIN1 de la même manière que le code PIN mentionné en référence à la figure 1 - c'est-à-dire comme un code d'identification fourni au lecteur du terminal ATM et devant permettre une transaction.

La suite du procédé se déroule de manière générale comme déjà mentionné en référence à la figure 1 , avec un code PIN1 à la place du code PIN.

Une modification de cette partie de la procédure d'authentification est toutefois nécessaire dans le cas de l'invention, car l'algorithme mémorisé dans la PIN machine pour reconstituer une valeur PIN' à partir de PAN ne permet pas de reconstruire directement une information comparable à PIN1.

On va donc maintenant exposer les éléments qui permettent d'autoriser une transaction, une fois que les informations PAN, PIN offset et <PIN1> ont été transmises à la PIN machine par le serveur ATM. Lorsque ces informations sont reçues par la PIN machine, celle-ci adresse au serveur SV une requête pour obtenir le mot de passe limité OTP, et reçoit ce mot de passe limité. Cette transmission de OTP peut également avoir été faite automatiquement par le serveur SV, par exemple dès que ce mot de passe limité a été validé. Une différence additionnelle par rapport au procédé de l'art antérieur illustré sur la figure 1 est que dans le cas de l'invention, à la fin du procédé la PIN machine calcule la valeur du code de référence PIN, à partir : • du code d'identification PIN1 (qui a été reçu du terminal ATM et décrypté par la PIN machine), • et de OTP (qui a été reçu du serveur SV).

La fin de la procédure d'autorisation se déroule comme dans le cas de la figure 1.

L'information que le mot de passe limité OTP a été utilisé est transmise par la PIN machine au serveur SV. Et ce serveur SV tient compte de cette information d'utilisation pour mettre à jour les informations de format et de valeurs qu'il mémorise pour les OTP qui lui seront transmis par le deuxième terminal dans le cadre de demandes de transaction ultérieures.

Cette mise à jour correspond notamment à une interdiction d'une utilisation ultérieure de OTP, si celui-ci est à usage unique ou est arrivé en fin d'utilisation permise. Dans le cas où l'OTP peut être utilisé un nombre limité de fois, la mise à jour correspond typiquement à l'incrément d'un compteur d'utilisation.

Par « utilisation » de OTP on entend par exemple mise en œuvre de OTP pour calculer PIN à partir de PIN1 , dans la PIN machine. Alternativement, il est également possible de considérer que le OTP a été « utilisé » dès qu'il a été transmis par le serveur SV à la PIN machine.

On remarque que l'invention permet d'augmenter sensiblement le niveau de sécurité de l'autorisation de transaction. Notamment, avec l'invention si un fraudeur se procurait les informations PAN et PIN1 entrées dans le premier terminal, il ne lui serait pas possible d'utiliser ensuite ces informations pour réaliser des transactions frauduleuses - en tous cas pas sans limitation, même dans une version la plus « allégée » de l'invention dans laquelle le mot de passe limité peut être utilisé plusieurs fois.

Et dans le cas où le OTP est à usage unique, le fraudeur ne pourra pas du tout se servir des informations qu'il aura dérobées pour tenter d'obtenir l'autorisation d'effectuer une transaction.

On remarquera également que cette augmentation du niveau de sécurité est obtenue en utilisant une infrastructure et des moyens

classiques (le schéma de la figure 2 reprend de manière générale les éléments de la figure 1 ).

En particulier, l'invention peut être mise en œuvre avec des cartes et des terminaux (« premiers » terminaux) classiques, tels que ceux mis en œuvre dans une procédure d'authentification telle qu'exposée en référence à la figure 1.

Dans l'absolu, on peut toutefois imaginer que les « premier » et « deuxième » terminaux soient confondus en un terminal unique.

La seule modification devant être effectuée par rapport à une configuration classique telle que représentée sur la figure 1 consiste à prévoir les serveurs G et SV, et à modifier légèrement le fonctionnement de la PIN machine.

Ceci est particulièrement avantageux, par rapport à des solutions alternatives que l'on pourrait imaginer pour augmenter la sécurité de transaction mais qui nécessiteraient des modifications de l'ensemble des « premiers » terminaux par exemple.