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Title:
TRANSCUTANEOUS ELECTRICAL NEUROSTIMULATION DEVICE COMPRISING CONDUCTIVE SURFACES AND AN INTERFACE FOR CONNECTING TO AN ELECTROSTIMULATION PATCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/274984
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for transcutaneous electrical neurostimulation, comprising a neurostimulation housing (2) having an electrical generator. The housing comprises a contact surface (5) intended to be placed in contact with the skin of the patient and comprises at least two conductive surfaces (3) for applying an electrical stimulation current, generated by the electrical generator, to the surface of the patient's skin. The housing also comprises a connection interface (4) for connecting the housing (2) to an electrostimulation patch and for transmitting the electrical stimulation current generated by the current generator to electrodes of said electrostimulation patch. The invention also relates to a patch and to a system comprising such a housing and such a patch.

Inventors:
KONRAD HUGO (FR)
KONRAD IRIS (FR)
FROBERT MATTHIEU (FR)
PASQUIER JENNIFER (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/067619
Publication Date:
January 05, 2023
Filing Date:
June 27, 2022
Export Citation:
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Assignee:
STIMLY (FR)
International Classes:
A61N1/04; A61N1/36
Domestic Patent References:
WO2019194591A12019-10-10
WO2019213433A12019-11-07
WO2020086726A22020-04-30
WO2020086726A22020-04-30
Foreign References:
US20200316364A12020-10-08
Attorney, Agent or Firm:
OAK & FOX (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) de neurostimulation électrique transcutanée, comprenant un boîtier de neurostimulation (2) comprenant un générateur électrique (GEN), ledit boîtier comprenant : ■ une surface de contact (5) destinée à être placée au contact de la peau du sujet et comprenant au moins deux surfaces conductrices (3) pour l’application d’un courant de stimulation électrique, généré par un générateur électrique (GEN), en surface de la peau du sujet ; et ■ une interface de connexion (4) pour connecter le boîtier (2) à un patch d’électrostimulation (20) et pour transmettre un courant de stimulation électrique généré par un générateur électrique (GEN) à des électrodes (23) dudit patch d’électrostimulation (20).

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel l’interface de connexion (4) comprend un premier connecteur mécanique (4, 43, 44) pour permettre la fixation de la surface de contact (5) à un patch d’électrostimulation (20) comprenant un connecteur mécanique complémentaire (24, 243, 244) ; et un connecteur électrique (3, 4, 42) pour transmettre le courant de stimulation électrique généré par le générateur de courant à des électrodes dudit patch d’électrostimulation

(20) comprenant un connecteur électrique (24, 242) complémentaire.

3. Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel l’interface de connexion (4) comprend des moyens de fixation magnétiques (3, 41). 4. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le moyen de fixation magnétique comprend les deux surfaces conductrices (3) comprenant un matériau ferromagnétique.

5. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel au moins une des surfaces conductrices comprend un revêtement comprenant un matériau ferromagnétique.

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier connecteur mécanique (4) est agencé sur au moins une surface conductrice (3).

Système comprenant un dispositif (1) de neurostimulation selon l’une des revendications 1 à 6 et un patch d’électrostimulation électrique transcutanée (20) destiné à coopérer avec ledit dispositif (1 ), ledit patch comprenant :

Une face avant (22), destinée à être au contact avec la peau du sujet et comprenant au moins deux électrodes (23) ; et.

Une interface de connexion (24), conçue pour coopérer avec l’interface de connexion (4) dudit dispositif, pour connecter la face arrière (21) du patch à la face de contact (5) dudit dispositif, et pour recevoir un signal de stimulation électrique généré par le dispositif et le transmettre à l’électrode (23) du patch. 8. Système selon la revendication 7, dans lequel l’électrode (23) est recouverte d’un gel conducteur.

9. Système selon l’une des revendications 7 ou 8, dans lequel la face avant présente une forme polygonale dont un côté comprend deux ailes (26) encadrant un renfoncement (25).

Description:
DISPOSITIF DE NEUROSTIMULATION ÉLECTRIQUE TRANSCUTANÉE COMPRENANT DES SURFACES CONDUCTRICES ET UNE INTERFACE DE CONNEXION A UN PATCH D’ELECTROSTIMULATION

Domaine de l’invention

L’invention concerne un dispositif de neurostimulation électrique transcutanée, notamment pour le traitement de syndromes liés au sevrage tabagique. L’invention concerne également un patch d’électrostimulation conçu pour être connecté à un tel dispositif. L’invention concerne enfin un système comprenant un tel dispositif et un tel patch.

État de la technique

La neuromodulation par stimulation électrique transcutanée des nerfs est l’utilisation d’un courant électrique pour stimuler les nerfs à des fins thérapeutiques. Un appareil de neuromodulation est généralement connecté à la peau à l’aide de deux ou plusieurs électrodes et possède un générateur de tension pour l’application d’une tension électrique entre les électrodes à travers la peau du sujet.

Plusieurs études ont montré l’efficacité de la neuromodulation par stimulation électrique transcutanée des nerfs dans la réduction ou la suppression de signaux de douleur dans le cerveau. Des études plus récentes ont démontré un effet sur la réduction des tremblements de la main après la stimulation non invasive des nerfs médian et radial du poignet.

Aujourd’hui, la neuromodulation par stimulation électrique transcutanée des nerfs est envisagée dans des champs d’application de plus en plus variés comme pour la réduction des symptômes du sevrage, par exemple le sevrage tabagique ou autres drogues.

Un mode d’utilisation d’une telle thérapie consiste en deux stimulations périodiques, par exemple quotidiennement, d’un courant durant une période d’au moins une dizaine de minutes.

On connaît le brevet W02020/086726 décrivant un bracelet de neurostimulation pour le traitement de la migraine. Le bracelet comprend des électrodes sèches en communication électriques avec un contrôleur détachable pour l’application d’une tension électrique entre les électrodes à travers la peau du sujet. L’avantage d’un tel bracelet est qu’il autorise une utilisation nomade de la neurostimulation.

L’inconvénient de ce type de dispositif portable est que l’impédance de contact entre la peau et des électrodes sèches entraîne une instabilité de l’intensité du courant délivré et donc une perte d’efficacité dans la durée de la séance de neurostimulation. Si un dispositif de ce type peut être accepté pour des stimulations électriques ponctuelles, il n’est cependant pas optimal pour des temps de stimulation au-dessus d’une dizaine de minutes.

Un autre inconvénient de ce type de dispositif est qu’il est souvent nécessaire d’ajouter du gel conducteur entre les électrodes et la peau pour diminuer l’impédance de contact ainsi que sa variabilité, et donc améliorer la maîtrise de l’énergie électrique transmise.

L’invention vise donc à fournir un dispositif de neurostimulation permettant de surmonter les inconvénients précités. Notamment, l’invention propose un dispositif de neurostimulation autorisant à la fois une utilisation rapide et discrète et une utilisation sur une longue durée.

Résumé de l’invention

Selon un aspect, l’invention concerne un dispositif de neurostimulation électrique transcutanée comprenant un boîtier de neurostimulation comprenant un générateur électrique. Ledit boîtier comprend une surface de contact destinée à être placée au contact de la peau du sujet et comprenant au moins deux surfaces conductrices pour l’application d’un courant de stimulation électrique, généré par un générateur électrique, en surface de la peau du sujet. Le boîtier comprend en outre une interface de connexion pour connecter le boîtier à un patch d’électrostimulation et pour transmettre un courant de stimulation électrique généré par un générateur électrique à des électrodes dudit patch d’électrostimulation.

L’avantage de l’invention est de permettre l’utilisation d’un boîtier de neurostimulation, d’une part par lui-même en utilisant les surfaces conductrices au contact de la peau de l’utilisateur et d’autre part en utilisant un patch d’électrostimulation connecté à l’interface de connexion. L’interface de connexion permet avantageusement de remplir une double fonction : la connexion mécanique du boîtier à un patch d’électrostimulation et la connexion électrique du générateur aux électrodes d’un tel patch. Selon un mode de réalisation, l’interface de connexion comprend un premier connecteur mécanique pour permettre la fixation de la surface de contact à un patch d’électrostimulation comprenant un connecteur mécanique complémentaire. Selon un mode de réalisation, l’interface de connexion comprend un connecteur électrique pour transmettre le courant de stimulation électrique généré par le générateur de courant à des électrodes dudit patch d’électrostimulation comprenant un connecteur électrique complémentaire.

Selon un mode de réalisation, l’interface de connexion comprend des moyens de fixation magnétiques. Les moyens de fixation magnétique sont agencés pour coopérer avec des moyens de fixation magnétique complémentaire du patch. Les moyens de fixation magnétique garantissent avantageusement le blocage du boîtier contre le patch d’électrostimulation, empêchant ainsi le retrait involontaire du boîtier et garantissant la continuité de la connexion électrique entre le patch et le boîtier. Les moyens de fixation mécanique permettent avantageusement, en plus du rôle de connecteur mécanique, de générer une pression continue entre la surface de contact et le patch d’électrostimulation. Cette pression permet avantageusement de réduire l’impédance de contact entre les moyens de connexion électrique du boîtier et ceux du patch d’électrostimulations et garantit une meilleure transmission électrique entre le boîtier et le patch d’électrostimulation.

Selon un mode de réalisation, le moyen de fixation magnétique comprend les surfaces conductrices qui comprennent un matériau ferromagnétique. L’avantage d’un tel mode est de permettre de rendre plus compacte la surface de contact tout en maximisant la surface des surfaces conductrices. Selon un mode de réalisation, au moins une des deux surfaces conductrices comprend un revêtement comprenant un matériau ferromagnétique.

Selon un mode de réalisation, le premier connecteur mécanique est agencé sur au moins une surface conductrice. L’avantage d’un tel mode est de permettre de rendre plus compacte la surface de contact tout en maximisant la surface des surfaces conductrices. Selon un mode de réalisation, la surface conductrice comprend un revêtement comprenant un matériau ferromagnétique. Selon un mode de réalisation, la surface de contact comprend l’interface de connexion et l’interface de connexion permet de connecter la surface de contact du boîtier au patch d’électrostimulation.

Selon un mode de réalisation, le premier connecteur mécanique comprend des moyens mâles et/ou femelles.

Selon un mode de réalisation, les surfaces conductrices comprennent des électrodes métalliques.

Selon un mode de réalisation, le premier connecteur mécanique comprend le connecteur électrique. Un avantage d’intégrer le connecteur électrique au connecteur mécanique est d’une part d’assurer la bonne connexion électrique et d’autre part d’augmenter la compacité de la surface de contact.

Selon un mode de réalisation, le moyen de connexion électrique comprend les surfaces conductrices.

Selon un mode de réalisation, chaque électrode métallique comprend une surface supérieure à 1cm 2 .

Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre un moyen de fixation du boîtier à une partie d’un corps humain ou animal tel un bracelet de montre.

Selon un mode de réalisation, le générateur de courant est asservi à un contrôleur du boîtier, associé à une mémoire, ledit contrôleur étant configuré pour mettre en œuvre un programme préenregistré de génération de courant de stimulation électrique.

Selon un mode de réalisation, le boîtier comprend une interface utilisateur pour contrôler le générateur de courant.

Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre un moyen de stockage d’énergie et d’alimentation du générateur de courant.

Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend un capteur de pression pour mesurer la pression entre la peau du sujet et la surface de contact.

Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre un capteur de détection de la présence d’un patch connecté à la l’interface de connexion dudit dispositif.

Selon un mode de réalisation, le générateur est un générateur de courant. Selon un autre aspect, l’invention concerne un patch d’électrostimulation électrique transcutanée destiné à coopérer avec un dispositif selon l’invention. Ledit patch comprend une face avant, destinée à être au contact avec la peau du sujet et comprenant au moins deux électrodes. Ledit patch comprend également une interface de connexion, conçue pour coopérer avec l’interface de connexion dudit dispositif, pour connecter la face arrière du patch à la face de contact dudit dispositif, et pour recevoir un signal de stimulation électrique généré par le dispositif et le transmettre à l’électrode du patch. L’avantage est de permettre une connexion mécanique du patch au boîtier ainsi qu’une connexion électrique entre les électrodes du patch et le générateur du dispositif pour l’application d’un courant de neurostimulation.

Selon un mode de réalisation, l’électrode est recouverte d’un gel conducteur, préférentiellement un gel adhésif sec. Selon un mode de réalisation, la face avant présente une forme de

V. La forme de V permet avantageusement d’épouser le pli du poignet de l’utilisateur et permet de correspondre à toutes les morphologies humaines.

Selon un mode de réalisation, la face avant présente une forme polygonale dont un côté comprend deux ailes encadrant un renfoncement. Selon un mode de réalisation, la face avant comprend en outre une zone adhésive pour fixer le patch à la peau du sujet.

Selon un mode de réalisation, la face avant est recouverte d’une feuille adhésive de protection.

Selon un dernier aspect, l’invention concerne un système comprenant un dispositif selon l’invention et un patch d’électrostimulation selon l’invention.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

Fig. 1 : une vue en perspective de la surface de contact d’un dispositif selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

Fig. 2 : une vue en perspective du dispositif selon un premier mode de réalisation de l’invention ; Fig. 3 : une vue en perspective de la face arrière d’un patch d’électrostimulation selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

Fig. 4 : une vue en perspective de la face avant d’un patch d’électrostimulation selon un premier mode de réalisation de l’invention ; Fig. 5 : une vue en perspective de la surface de contact d’un dispositif selon un second mode de réalisation de l’invention ;

Fig. 6 : une vue en perspective de la face arrière d’un patch d’électrostimulation selon un second mode de réalisation de l’invention ;

Fig. 7 : une vue schématique d’un dispositif selon un mode de réalisation de l’invention.

Description de l’invention

Le dispositif selon l’invention est un dispositif de neurostimulation. Dans la présente description, on appellera « neurostimulation » pour désigner une « neuromodulation » ou une « neuromodulation par stimulation électrique des nerfs » ou encore une « neurostimulation électrique transcutanée des nerfs ». Différents modes de réalisation d’un dispositif selon l’invention et d’un patch associé sont maintenant décrits en référence aux figures 1 à 7.

Le dispositif 1 comprend un boîtier 2 de neurostimulation. Préférentiellement, le boîtier 2 est destiné à être attaché autour d’un membre ou d’un sujet, par exemple autour du poignet du sujet.

Le boîtier 2 peut comprendre des éléments de fixation pour être connecté à un bracelet, par exemple un bracelet de montre. Dans un exemple, le boîtier 2 comprend des protrusions 10 chacune munie de trous aveugles 16 se faisant face deux à deux pour recevoir une tige d’un bracelet.

Le boîtier 2 peut être intégré dans un bracelet ou faire partie intégrante d’un bracelet destiné à être porté au poignet ou à la cheville d’un sujet.

Dans un mode de réalisation, le dispositif 1 comprend un générateur électrique GEN. Le générateur électrique GEN peut être incorporé dans le boîtier 2. Dans un second mode de réalisation alternatif, le générateur électrique peut être amovible du boîtier 2. Dans ce second mode, le boîtier 2 comprend des moyens de connexion à un générateur électrique.

Le boîtier 2 comprend une surface de contact 5. La surface de contact 5 est destinée à être placée en contact avec la peau du sujet portant le dispositif 1. La surface de contact 5 comprend au moins deux surfaces conductrices 3. Les surfaces conductrices 3 sont destinées à être placées en contact avec la peau du sujet portant le dispositif 1. Ainsi, la surface de contact 5 ne comprend pas d’élément faisant sailli et qui pourrait gêner le contact entre les surfaces conductrices 3 et la peau.

Les surfaces conductrices 3 sont en communication électrique avec le générateur électrique GEN. Ainsi, le dispositif permet d’appliquer un courant de neurostimulation à travers la peau du sujet entre les deux surfaces conductrices 3. Les surfaces conductrices 3 comprennent préférentiellement des électrodes conductrices, très préférentiellement des électrodes conductrices métalliques. Les électrodes conductrices sont conçues pour permettre le passage d’un courant de neurostimulation à travers la peau du sujet.

Les électrodes conductrices peuvent comprendre des surfaces planes. Les surfaces planes améliorent avantageusement l’impédance de contact entre la peau et les électrodes conductrices. Préférentiellement, chaque électrode présente une surface destinée à être en contact avec la peau supérieure à 0,5 cm 2 , très préférentiellement supérieure à 1 cm 2 . Cette surface minimum permet avantageusement de réduire l’impédance de contact et donc améliorer la maîtrise de l’énergie électrique délivrée. Les électrodes métalliques présentent préférentiellement une forme sensiblement arrondie ou sensiblement quadrilatérale.

Préférentiellement, les deux surfaces conductrices 3 sont fixées au boîtier 2 de manière à empêcher tout déplacement d’une première surface conductrice 3 par rapport à la seconde surface conductrice 3. Un avantage d’intégrer les deux électrodes sur le même boîtier est de permettre de simplifier l’utilisation pour l’utilisateur.

Comme illustré notamment sur la figure 1, les électrodes métalliques 3 sont agencés là proximité l’une de l’autre sur la surface de contact du boîtier. Les électrodes métalliques sont fixes et inamovibles l’une par rapport à l’autre. La surface plane des deux électrodes métalliques destinées à être en contact avec la peau sont agencées sensiblement dans un même plan. Préférentiellement, aucun autre élément du boîtier ne fait sailli du plan comprenant les électrodes métalliques. Le matériau des électrodes métalliques peut être choisi parmi des matériaux à base de métal conducteur comme le palladium, l’argent, l’acier ou le cuivre. Préférentiellement, les électrodes comprennent un revêtement biocompatible et hydrophobe. Les électrodes peuvent comprendre un revêtement de surface comprenant ou étant constitué d’un matériau carbone type diamant (aussi appelé « DLC » pour l’anglais « Diamond like carbon »). L’avantage d’un tel revêtement est qu’il permet de trouver un bon compromis entre la conductivité et la résistance (chimique ou aux chocs) de ladite électrode. De plus, un tel revêtement est avantageusement biocompatible. Les électrodes conductrices sont conçues pour que le dispositif puisse être utilisable un grand nombre de cycles sans avoir à remplacer les électrodes. Par exemple, les électrodes comprennent un matériau et/ou un revêtement ayant des propriétés anti-oxydants.

Le dispositif 1 comprend une interface de connexion 4. L’interface de connexion 4 est conçue pour coopérer avec une interface complémentaire d’un patch 20 d’électrostimulation. Une telle coopération permet déformer une connexion électrique entre le dispositif 1 et les électrodes dudit patch 20 d’électrostimulation et pour former une liaison mécanique, préférentiellement d’encastrement, entre le dispositif 1 et le patch 20 d’électrostimulation. La fixation mécanique d’encastrement doit être comprise comme une liaison mécanique entre le boîtier 2 et le patch 20 ne possédant aucun degré de liberté. Cette liaison mécanique d’encastrement garantit avantageusement le maintien de la position du boîtier 2 relativement au patch 20 pour garantir la connexion électrique entre les deux éléments. Préférentiellement, cette fixation mécanique est une fixation réversible. La fixation réversible autorise avantageusement la fixation et la séparation du boîtier 2 et du patch 20 de manière régulière et sans détérioration de l'un ou l’autre du boîtier 2 et du patch 20 d’électrostimulation.

L’interface de connexion 4 peut comprendre un premier connecteur mécanique.

Le premier connecteur mécanique est conçu pour coopérer avec un connecteur mécanique complémentaire d’un patch 20 d’électrostimulation de manière à créer une fixation mécanique d’encastrement. Le premier connecteur mécanique peut comprendre un ergot, un élément mâle et/ou femelle pour coopérer avec un élément complémentaire d’un patch 20 d’électrostimulation. Préférentiellement, le premier connecteur mécanique ne fait pas saillie des surfaces conductrices, pour ne pas gêner le contact entre les surfaces conductrices 3 et la peau.

Dans un premier exemple illustré sur les figures 1 et 3, l’interface de connexion 4 comprend un trou non débouchant 4. Le trou non débouchant est conçu pour coopérer avec un ergot 24 d’un patch 20 d’électrostimulation.

La coopération entre le trou non débouchant l’ergot 24 du patch 20 permet avantageusement de bloquer le mouvement en translation entre le patch 20 et le boiter selon un plan parallèle au plan de contact entre le boîtier 2 et le patch 20.

Le trou non débouchant 4 est préférentiellement un moyen femelle de clipsage. Ledit moyen femelle de clipsage comprend des moyens de rappel pour serrer une partie du moyen mâle dont la section est plus petite qu’une partie plus distale dudit moyen mâle, empêchant ainsi son retrait involontaire. La coopération entre ces moyens de clipsage permet ainsi avantageusement de bloquer le mouvement en translation entre le patch 20 et le boiter selon un plan sensiblement perpendiculaire au plan de contact entre le boîtier 2 et le patch 20. Dans un mode de réalisation préférentiel, la surface de contact 5 comprend au moins deux tels moyens de connexion en des points différents, de manière à bloquer un mouvement de pivot autour de l’axe d’un des trous non-débouchant.

Dans un second exemple illustré sur les figures 5 et 6, le premier connecteur comprend un moyen femelle 43 conçu pour coopérer un moyen mâle complémentaire 243 d’un patch 20 d’électrostimulation. Dans ce mode de réalisation, le moyen femelle 43 comprend une rainure longitudinale. Selon un mode de réalisation, ladite rainure peut comprendre un renfoncement 44. Le renfoncement 44 peut comprendre les moyens de connexion électrique et/ou de fixation magnétique décrits plus loin dans la présente description. Ce renfoncement 44 supplémentaire permet d’une part, d’améliorer la fixation mécanique entre le boîtier 2 et le patch 20, et d’autre part, de protéger lesdits moyens de connexion électrique et/ou de fixation magnétiques des chocs.

Le premier moyen de connexion mécanique peut comprendre en outre des moyens de connexion pour empêcher le retrait du boîtier 2, par exemple par un déplacement sensiblement perpendiculaire à la surface de contact 5 entre le boîtier 2 et le patch 20 d’électrostimulation. À ce titre, le premier moyen de connexion peut comprendre des moyens de fixation magnétique.

Dans un premier exemple illustré figure 1 , au moins une surface conductrice 3 comprend un matériau ferromagnétique pour coopérer avec un aimant permanent du patch d’électrostimulation 20 de manière à créer une fixation mécanique entre ledit aimant et la surface conductrice 3. À cet effet, les électrodes métalliques de la surface de contact 5 peuvent comprendre un revêtement ferromagnétique et conducteur.

Dans un second exemple illustré sur la figure 5, l’interface de connexion 4 comprend un aimant permanent 41 pour coopérer avec un connecteur 241 du patch 20 d’électrostimulation de manière à créer une liaison mécanique avec ledit connecteur. Ledit connecteur 241 comprend préférentiellement un matériau ferromagnétique.

Les moyens de fixation magnétique garantissent avantageusement le blocage du boîtier 2 contre le patch 20 d’électrostimulation, empêchant ainsi le retrait involontaire du boîtier 2 et garantissant la continuité de la connexion électrique entre le patch 20 et le boîtier 2.

L’interface de connexion 4 peut comprendre des moyens de fixation magnétiques en deux points séparés de la surface de contact 5, permettant avantageusement d’empêcher une liberté pivot autour d’un moyen de fixation magnétique.

Les moyens de fixation magnétiques permettent avantageusement, en plus du rôle de connecteur mécanique, de générer une pression continue entre la surface de contact 5 et le patch d’électrostimulation 20. Cette pression permet avantageusement de réduire l’impédance de contact entre les moyens de connexion électrique du boîtier 2 et du patch 20 d’électrostimulations et permet une meilleure transmission électrique entre le boîtier 2 et le patch 20 d’électrostimulation.

Préférentiellement, les moyens de fixation magnétiques sont combinés au premier connecteur mécanique. Dans un exemple illustré sur la figure 5, l’aimant permanent est agencé dans un moyen femelle 43 du premier connecteur ou dans le renfoncement 44 supplémentaire. Les moyens mâles/femelles permettent alors de bloquer le déplacement du boîtier 2 selon une direction parallèle à la surface de contact 5 et les moyens de fixation magnétiques bloquent le déplacement selon une direction sensiblement perpendiculaire à la surface de contact 5 de manière réversible.

Dans un mode de réalisation non représenté, les moyens de fixation magnétiques peuvent être remplacés par un élément d’un couple boucle/crochet (plus communément appelé « scratch » ou « bande Velcro ») pour coopérer avec un élément complémentaire d’un patch 20 d’électrostimulation.

L’interface de connexion 4 permet de transmettre, lorsque le boîtier 2 est connecté au patch 20 d’électrostimulation, un courant de stimulation électrique. À ce titre, l’interface de connexion 4 comprend un connecteur électrique 42. Le connecteur électrique 42 peut être agencé sur la surface de contact 5 du boîtier 2 et/ou sur le premier connecteur mécanique. Le boîtier 2 est conçu pour que le connecteur électrique 42 créer une connexion électrique avec un connecteur électrique 242 du patch 20 d’électrostimulation, notamment lorsque le boîtier 2 est connecté mécaniquement au patch 20 d’électrostimulation.

Le connecteur électrique 42 du boîtier 2 est connecté électriquement au générateur électrique GEN. Ainsi, le connecteur électrique 42 permet de créer avantageusement une connexion électrique entre le générateur GEN et le patch 20 d’électrostimulation, autorisant la neurostimulation à travers les électrodes 23 d’un patch 20 d’électrostimulation.

Dans un exemple illustré sur la figure 1 , le connecteur électrique 42 peut être constitué par les surfaces conductrices 3. Dans ce cas, le patch 20 d’électrostimulation comprend des connecteurs pour réaliser une connexion électrique entre les électrodes du patch 20 et les surfaces conductrices 3 du boîtier 2.

Dans un second exemple, le connecteur électrique 42 peut être intégré sur le premier connecteur mécanique. Par exemple, le connecteur électrique peut être agencé à la surface du moyen femelle de clipsage 4. Dans ce cas, le moyen mâle de clipsage du patch 20 d’électrostimulation comprend les moyens de connexion électrique 42. Dans ce cas, les éléments de clipsage permettent à la fois la connexion mécanique et électrique au patch d’électrostimulation.

Dans un autre exemple illustré sur la figure 5, le connecteur électrique peut comprendre une piste de connexion 42 agencée pour venir en contact avec une piste similaire 242 d’un patch 20 d’électrostimulation. Préférentiellement, la piste de connexion 42 est agencée dans un moyen femelle du connecteur mécanique. Préférentiellement, l’interface de connexion 4 comprend deux connecteurs électriques 42. Chaque connecteur électrique 42 peut être agencé pour être connecté à un connecteur 242 différent du patch 20, chacun connecté électriquement à une électrode du patch.

L’invention permet avantageusement l’utilisation du boîtier 2 selon deux modes.

Dans un premier mode de fonctionnement, le boîtier 2 est placé contre la peau pour appliquer un courant de stimulation électrique à travers la peau et entre les deux surfaces conductrices 3. Le premier mode permet avantageusement à l’utilisateur de faire une séance courte de neurostimulation de manière simple et de manière moins contraignante.

Dans un second mode de fonctionnement, le boîtier 2 est connecté électriquement et mécaniquement à un patch 20 d’électrostimulation pour appliquer un courant de stimulation électrique à travers la peau et entre deux électrodes du patch d’électrostimulation.

Le second mode permet avantageusement d’améliorer la conduction électrique à travers le corps. En effet, les électrodes d’un patch d’électrostimulation présentent une impédance de contact plus faible et plus stable avec la peau que des électrodes métalliques qui peuvent être utilisées comme surfaces conductrices 3 du boîtier 2. Le second mode permet avantageusement d’optimiser l’efficacité de la neurostimulation, notamment grâce à la meilleure maîtrise de l’impédance de contact qu’il offre par rapport au premier mode. Ainsi, le second mode peut être utilisé, par exemple, pour une séance périodique ou sur des périodes longues (par exemple de l’ordre de plusieurs dizaines de minutes).

Préférentiellement, l’interface de connexion 4 ne doit pas gêner le contact entre la peau et la surface conductrice 3 lorsque le dispositif 1 est utilisé directement sur la peau du sujet (sans connexion à un patch). À cet effet, le moyen de connexion mécanique et/ou électrique et/ou de fixation magnétique ne fait pas saillie des surfaces conductrices 3. Préférentiellement, aucun élément de l’interface de connexion ne fait sailli du plan comprenant les faces des surfaces conductrices 3 destinées à être en contact avec la peau de l’utilisateur. En effet, une telle saillie générer l’utilisation du boîtier selon le premier mode de fonctionnement.

L’avantage de l’invention est de pouvoir combiner dans un seul dispositif ces deux modes de fonctionnement. D’un côté, un mode de fonctionnement peu contraignant à mettre en oeuvre, de l’autre, un mode plus contraignant, mais dont l’efficacité de la neurostimulation est optimisée par rapport à la meilleure maîtrise de l’impédance de contact.

L’invention peut être particulièrement avantageuse, par exemple en utilisant un tel dispositif pour le la réduction des symptômes liés au sevrage (par exemple tabagique). L’utilisateur doit réaliser des séances périodiques, par exemple une ou deux fois par jour. Le second mode est alors recommandé puisqu’il permet d’améliorer l’efficacité de la séance. De plus, l’utilisateur peut planifier ces séances à des moments où la mise en place du dispositif pour le second mode ne sera pas un problème. De l’autre côté, l’utilisateur peut utiliser le dispositif selon le premier mode en cas de montée des symptômes. En effet, le côté peu contraignant, discret, et la rapidité de mise en place du premier mode de fonctionnement sont particulièrement avantageux pour une utilisation imprévue.

De plus, il est connu que l’addiction à la cigarette comprend une répétition de la consommation sur le long terme, et la prise « d’habitudes de consommation ». Ces habitudes, qui peuvent être des moments de la journée, des gestes, des aliments, etc., forgent la dépendance psychologique qui accompagne la dépendance physique à la nicotine. Dans le cas du tabac, c’est surtout le geste d’amener la cigarette à sa bouche, ou tout simplement de l’avoir entre l’index et le majeur, qui va marquer le cerveau. Ce geste va être associé au plaisir, à la relaxation, au sentiment de bien-être simulé par la production de dopamine. Le fumeur en sevrage tabagique, même sous prise de substitut nicotinique, aura un sentiment de frustration si cette prise n’est pas complétée par la gestuelle de la cigarette, puisque son cerveau associe ce geste au plaisir.

Le premier mode de fonctionnement permet avantageusement, par les gestes à faire pour mettre en place le boîtier et lancer le programme de neurostimulation, de remplacer la gestuelle de la cigarette par une nouvelle gestuelle afin de compenser la dépendance psychologique à la cigarette, allant au-delà d’un simple effet placebo. La sensation de picotement générée par le passage du courant électrique peut également participer à l’association du cerveau à une nouvelle habitude et à compenser la dépendance psychologique.

Le générateur électrique GEN peut comprendre un générateur de tension. Dans un mode de réalisation préférentiel, le générateur électrique GEN comprend un générateur de courant. Le générateur de courant comprend ou est connecté à une source d’énergie électrique. Le générateur de courant est configuré pour imposer à ces bornes un courant fixe. Le générateur de courant peut comprendre des moyens pour faire varier en temps réel la tension ses bornes en fonction de l’impédance rencontrée entre ses bornes de manière à générer un courant dont l’intensité est sensiblement constante en fonction du temps.

En effet, l’impédance créée par l’interface entre une électrode et la peau est sujette à des variations. Ces variations peuvent provenir de la différence de structure de peau entre individus. Des variations d’impédance sont également observées sur la même personne soumise à une neurostimulation en fonction du temps. Ces variations peuvent être dues à la transpiration du sujet ou même à la réaction de la peau à l’électrostimulation. Le générateur de courant permet alors avantageusement de garantir une intensité de courant sensiblement constante au cours d’une session de neurostimulation. Préférentiellement, le générateur de courant est conçu pour générer un courant entre les deux connecteurs électrique et/ou entre les deux surfaces conductrices 3. Le générateur de courant est préférentiellement conçu pour délivrer un courant d’une intensité comprise entre 0,5 et 60 mA.

Dans un mode de réalisation, le générateur est conçu pour générer des impulsions électriques selon différents paramètres. Préférentiellement, le générateur électrique GEN est conçu pour générer un signal carré (aussi appelé « signal rectangulaire » dans la littérature), sinusoïdal, et/ou un signal triangulaire. De même, le générateur est conçu pour générer un signal monophasique et/ou biphasique, un signal symétrique et/ou asymétrique.

Le générateur est conçu pour générer un signal dont la fréquence est comprise entre 0,5 Hz et 1000 Hz.

Le dispositif 1 peut comprendre en outre des moyens d’alimentation électrique ou de stockage d’énergie électrique, tels qu’une pile ou une batterie BATT, pour alimenter le générateur électrique GEN. Dans un mode de réalisation, le boîtier 2 comprend une prise 11 pour pouvoir recharger ladite batterie BATT ou ladite pile. Une telle prise 11 peut comprendre, par exemple, une prise du type USB ou micro-USB.

Le dispositif 1 peut comprendre en outre une interface utilisateur. L’interface utilisateur permet à l’utilisateur de commander le générateur électrique GEN, par exemple pour activer le générateur électrique GEN et/ou pour contrôler l’intensité du courant généré par le générateur électrique. À cet effet, l’interface utilisateur peut comprendre des boutons 14 comme illustré sur la figure 2 ou tout autre type de moyen de contrôle tels qu’un écran tactile ou des moyens de commande vocale.

Le dispositif 1 peut comprendre également des moyens pour fournir à l’utilisateur des informations telles qu’un afficheur ou des diodes lumineuses 12, 13 pour communiquer à l’utilisateur des informations relatives à l’intensité du courant généré par le générateur électrique GEN.

Dans un mode de réalisation, le dispositif 1 comprend un contrôleur PROC pour contrôler le générateur électrique GEN. Ledit contrôleur PROC peut être associé à une mémoire MEM ou un support d’enregistrement de type non transitoire sur lequel sont stockées des informations de programmation correspondant à un signal électrique à générer par le générateur électrique GEN en fonction du temps. Préférentiellement, la mémoire MEM est connectée à une prise 11 pour opérer une connexion filaire avec un équipement distant.

Dans un mode de réalisation, la mémoire comprend au moins deux programmes préenregistrés de séance de neuromodulation. Chaque programme comprend une durée prédéterminée durant laquelle un courant de neuromodulation transcutanée est généré. Le courant de neuromodulation peut être de au moins de types : un signal dît « haute fréquence » et un signal dît « basse fréquence ».

Le signal haute fréquence peut comprendre une fréquence comprise entre 50 Hz et 500 Hz ou entre 50 Hz et 1000 Hz, préférentiellement entre 80 Hz et 120 Hz. Le signal haute fréquence peut comprendre une largeur d’impulsion comprise entre 0,01 ms et 100 ms, préférentiellement entre 0,1 ms et 0,3 ms.

Le signal basse fréquence peut comprendre une fréquence comprise entre 0,5 Hz et 50 Hz, préférentiellement entre 1 Hz et 5 Hz. Le signal basse fréquence peut comprendre une largeur d’impulsion comprise entre 0,01 ms et 100 ms, préférentiellement entre 0,35 ms et 0,55 ms.

Un premier programme (dit « programme court) peut comprendre une durée inférieure à une dizaine de minutes. Le premier programme peut comprendre la génération d’un signal électrique comprenant une alternance entre un signal haute fréquence et un signal basse fréquence. Préférentiellement, le signal alterne entre le signal haute fréquence et le signal basse fréquence toutes les 3 secondes environ. Ce type de programme court comprenant des formes d'ondes alternées accélère la libération des trois types d'endorphines (b-endorphine, enképhaline et dynorphine) du système nerveux central. La synergie entre les différents types d'endorphines produit un effet maximal. L’effet est plus immédiat, mais s’atténue aussi plus rapidement.

Un second programme (dit « programme long) peut comprendre une durée supérieure vingtaine de minutes ou à une trentaine de minutes. Le premier programme peut comprendre la génération d’un signal électrique similaire à celui du premier programme. Préférentiellement, le second programme comprend également des plages de temps durant lesquelles un signal basse fréquence est généré pendant une durée prédéterminée, par exemple supérieur à une ou plusieurs minutes.

Dans un exemple, le second programme comprend une alternance entre un signal similaire à celui du premier programme et un signal basse fréquence sur des plages de temps prédéfinies, préférentiellement entre 1 et 5 minutes. L’utilisation des basses fréquences pendant un temps prolongé provoque un effet retardé sur le traitement des symptômes, mais plus long dans le temps (plusieurs heures).

Dans un mode de réalisation, le dispositif 1 comprend des moyens de communication pour indiquer à un utilisateur quel programme est en cours. Dans un exemple illustré sur la figure 2, le dispositif 1 comprend deux diodes 13 qui sont chacune associées à un programme. Le dispositif 1 est configuré pour allumer la diode associée au programme qui est en train d’être exécuté.

Préférentiellement, l’intensité du signal dans les deux programmes est inférieure à 10 mA. Un avantage d’une telle intensité est de générer une stimulation ressentie par l’utilisateur tout en restant confortable et moins douloureuse pour l’utilisateur. Le premier programme a pour but d’être utilisé ponctuellement lorsque l’utilisateur en ressent le besoin pour atténuer rapidement des symptômes. Le second programme a pour but d’être réalisé régulièrement, à heure fixe pendant des durées plus longues.

L’intérêt de l’invention est ici mis en avant par le besoin d’un dispositif unique pour effectuer d’une part des séances courtes et non planifiées et d’autre part des séances plus longues et planifiées. Par exemple, le mode de fonctionnement où la neurostimulation est effectuée par les surfaces conductrices 3 est particulièrement avantageux pour des séances courtes et non planifiées (simplicité d’utilisation, discrétion) et le mode de fonctionnement où la neurostimulation est effectuée à travers un patch d’électrostimulation est particulièrement avantageuse pour des séances plus longues et prévues dont l’effet se fait ressentir plus longtemps (meilleure conduction donc meilleure efficacité).

Le dispositif 1 peut comprendre en outre un capteur de pression. Le capteur de pression est agencé pour mesurer une pression entre la surface de contact 5 et la peau de l’utilisateur. Le dispositif 1 peut comprendre en outre un indicateur lumineux pour fournir à l’utilisateur une information relative à la pression mesurée. Par exemple, le dispositif 1 peut comprendre une diode lumineuse configurée pour s’allumer ou changer de couleur lorsque la pression mesurée par le capteur de pression est supérieure à une valeur seuil.

Un avantage d’un tel mode de réalisation est qu’il permet à l’utilisateur de visualiser si la pression entre les surfaces conductrices 3 et sa peau est suffisante pour la bonne conduction électrique. En effet, lorsque la pression est insuffisante, le contact entre la surface conductrice 3 et la peau n’est pas régulier et des poches d’air isolantes se forment entre la peau et la surface conductrice 3, réduisant ainsi l’impédance de contact et réduisant la conduction électrique entre la surface conductrice 3 et la peau. L’utilisateur, lorsqu’il utilise le dispositif 1 selon le premier mode de fonctionnement en plaçant le boîtier 2 et la surface de contact 5 directement contre la peau, de visualiser si le bracelet est suffisamment serré pour que la séance de neurostimulation soit efficace. Dans un mode de réalisation, le contrôleur PROC est configuré pour empêcher le lancement d’une programmation si ladite valeur de pression mesurée est inférieure à une valeur seuil. À ce titre, le bracelet du dispositif 1 peut comprendre un bracelet élastique ou comprenant des moyens de serrage pour contrôler la pression de serrage et donc la pression du boîtier 2 contre la peau.

Dans un mode de réalisation, le dispositif 1 peut également comprendre un capteur de connexion. Le capteur de connexion est conçu pour détecter la présence ou l’absence d’une connexion avec un patch d’électrostimulation. Le dispositif 1 est conçu pour générer un courant aux bornes des moyens de connexions électriques lorsque la présence du patch d’électrostimulation est détectée et pour générer un courant aux bornes des surfaces conductrices 3 lorsqu’aucun patch d’électrostimulation n’est détecté.

Le contrôleur PROC peut être configuré pour sélectionner un programme de neurostimulation en fonction de la détection ou non d’une telle connexion à un patch d’électrostimulation. Cela permet avantageusement de réduire les réglages à effectuer par l’utilisateur pour démarrer une séance de neurostimulation.

Le dispositif 1 peut comprendre en outre un capteur de mouvement. Le capteur de mouvement peut comprendre un ou plusieurs accéléromètres pour calculer l’accélération linéaire selon 1 axe. Préférentiellement, le capteur de mouvement comprend 3 accéléromètres pour calculer une accélération linéaire selon 3 axes orthogonaux. Dans un mode de réalisation, le capteur de mouvement comprend un ou plusieurs gyromètres pour calculer une rotation ou une vitesse angulaire selon un angle tel que l’angle de roulis, de tangage ou de cap).

Dans un mode de réalisation, le capteur de mouvement comprend une centrale à inertie. La centrale à inertie comprend préférentiellement 3 accéléromètres pour calculer une accélération linéaire selon 3 axes orthogonaux et 3 gyromètres pour calculer une accélération angulaire selon 3 axes orthogonaux. Le capteur de mouvement est préférentiellement intégré au boîtier du dispositif.

Un tel capteur de mouvement permet avantageusement de détecter et enregistrer les mouvements et habitudes de l’utilisateur. Par exemple, le capteur de mouvement peut être connecté à un calculateur configuré pour, à partir des données mesurées par le capteur de mouvement, détecter un mouvement de l’utilisateur correspondant à l’allumage ou la consommation d’une cigarette. Un tel capteur de mouvement permet ainsi de suivre l’activité tabagique de l’utilisateur en fonction du temps. Par exemple, le dispositif peut générer un historique de l’activité tabagique de l’utilisateur (nombre de cigarettes par période, heures de consommation d’une cigarette sur une journée).

Dans un autre exemple, le capteur de mouvement peut être configuré pour détecter une signature d’un symptôme. Par exemple, des mouvements caractérisés de tremblement de la main peuvent être associés à un symptôme de sevrage (par exemple du sevrage tabagique).

Dans un mode de réalisation, le contrôleur PROC est configuré pour modifier un ou plusieurs paramètres d’un ou plusieurs programmes préenregistrés de génération de courant de stimulation électrique de manière automatique en fonction de la détection d’une signature d’un symptôme ou en fonction de l’activité tabagique détectée. Dans un autre mode de réalisation alternatif ou cumulatif, le contrôleur PROC est configuré pour lancer automatiquement une séance de neurostimulation (par exemple selon un programme préenregistré prédéfini) en fonction des données mesurées du capteur de mouvement, par exemple lors de la détection d’une signature d’un symptôme ou en fonction de l’activité tabagique détectée.

Les données détectées comprenant l'historique de l’activité tabagique de l’individu peuvent avantageusement être utilisées pour définir, générer, sélectionner ou modifier les programmes de séances de neurostimulation (durée, fréquences, largeur d’impulsion).

Le dispositif peut comprendre en outre d’autres capteurs permettant de détecter une augmentation du stress de l’utilisateur. Par stress, on entend ici une modification des signes vitaux de l’individu pouvant être représentatif d’un changement de l’état de stress d’un individu.

Par exemple, le dispositif comprend un système de mesure de composés présents dans le sang. Un tel système peut comprendre un système non invasif de spectroscopie infrarouge. Préférentiellement, ce système est intégré au boîtier.

Le système de spectroscopie infrarouge peut être configuré pour mesurer des signes vitaux tels que le rythme cardiaque, la pression sanguine ou la concentration d’oxygène dans le sang. Le système de spectroscopie infrarouge peut être configuré pour détecter des composés comprenant au moins une hormone de stress (par exemple la sérotonine, la dopamine, la cortisol et/ou la noradrénaline).

Dans un autre mode de réalisation, le capteur pour détecter un stress comprend un capteur ECG, un capteur de pression artérielle, un capteur de respiration. Un tel capteur peut être déporté et connecté au contrôleur PROC du dispositif 1 par une liaison filaire ou sans fil pour transmettre les données mesurées.

Le dispositif peut être configuré pour transmettre les données mesurées d’un tel capteur au contrôleur. Le contrôleur peut être configuré pour calculer un score à partir de ces données mesurées. Un tel score permet avantageusement d’être représentatif d’un état de stress de l’utilisateur.

Dans un mode de réalisation, le contrôleur est configuré pour modifier un ou plusieurs paramètres d’un ou plusieurs programmes préenregistrés de génération de courant de stimulation électrique de manière automatique en fonction du score calculé à partir des données générées par le capteur de stress. Dans un autre mode de réalisation alternatif ou cumulatif, le contrôleur PROC est configuré pour lancer automatiquement une séance de neurostimulation (par exemple selon un programme préenregistré prédéfini) en fonction des données mesurées par le capteur de stress ou en fonction du score généré, par exemple lors de la détection d’une augmentation de la concentration dans le sang d’un composé prédéfini, de la détection d’un signal ECG caractéristique, d’une augmentation de la pression artérielle, du rythme cardiaque, etc.

Dans un mode de réalisation non représenté, le dispositif 1 comprend des moyens de transmission et de réception à un équipement distant. L’équipement distant peut comprendre un serveur, un ordinateur, une tablette, un téléphone intelligent (aussi appelé en anglais « smartphone »). Les moyens de transmissions peuvent comprendre des moyens de connexion filaire ou sans fils tels que des moyens de connexion Wi-Fi, Bluetooth ou tout autre moyen de connexion équivalent connu de l’homme du métier.

Selon un mode de réalisation, le dispositif 1 est configuré pour transmettre des données de fonctionnement. Ces données de fonctionnement peuvent comprendre un historique des séances réalisées. Les données de fonctionnement peuvent comprendre en outre toute donnée générée à partir des données enregistrées et/ou mesurées par un des capteurs du dispositif, par exemple le capteur de mouvement, le capteur de stress ou un capteur de donnée vitale de l’utilisateur.

Selon un aspect, l’invention concerne également un patch d’électrostimulation, notamment un patch d’électrostimulation conçu pour coopérer avec un dispositif 1 selon l’invention.

Notamment le patch comprend une face avant 22 destinée à être en contact avec la peau de l’utilisateur et une face arrière 23 opposée à la face avant 22. Ladite face avant comprend au moins deux électrodes 23. Les électrodes permettent de faire passer un courant à travers la peau de l’utilisateur. Lesdites électrodes 23 sont préférentiellement recouvertes d’un gel conducteur sec. Le gel conducteur permet d’augmenter l’impédance de contact entre la peau et l’électrode, notamment en augmentant la surface de contact avec la peau.

Un gel sec doit être compris comme un gel solide recouvrant l’électrode du patch. Ainsi, lorsque l’utilisateur retire le patch, le gel reste sur l’électrode et se détache de la peau de l’utilisateur sans laisser de gel sur la peau. Le confort de l’utilisateur est ainsi amélioré. Préférentiellement, le patch comprend une feuille protectrice recouvrant ledit gel. Cette feuille peut être retirée avant utilisation est permet de protéger le gel des poussières. De telles poussières réduiraient la surface de contact entre la peau et le gel conducteur, et donc dégraderaient la conduction entre la peau et l’électrode.

Dans un mode de réalisation non représenté, la face avant 22 comprend également une zone adhésive. La zone adhésive permet de fixer le patch à la peau du sujet. Cette zone adhésive peut également être recouverte d’une feuille de protection. Dans un mode de réalisation alternatif, le gel conducteur peut comprendre un adhésif pour fixer le patch à la peau du sujet, permettant avantageusement de garantir un contact suffisant sur toute la surface de l’électrode 23.

Le patch d’électrostimulation 20 comprend une interface de connexion 24 sur sa face arrière. L’interface de connexion 24 du patch est conçue pour coopérer avec l’interface de connexion du boîtier 2.

L’interface de connexion 24 du patch 20 comprend un connecteur mécanique pour coopérer avec le premier connecteur mécanique du dispositif 1. L’interface de connexion comprend en outre un connecteur électrique, préférentiellement deux connecteurs électriques, pour coopérer avec le connecteur électrique du dispositif 1. Chaque connecteur électrique est connecté électriquement à une électrode différente du patch d’électrostimulation.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 3 et la figure 4, l’interface de connexion 4 comprend un moyen mâle de clipsage conçu pour coopérer avec le moyen femelle de clipsage du dispositif 1 . Ledit moyen mâle de clipsage comprend en outre le moyen de connexion électrique.

Dans un second mode de réalisation illustré sur la figure 6, l’interface de connexion 24 du patch 20 comprend un moyen mâle 243 conçu pour coopérer avec le moyen femelle 43 du dispositif 1 . Ledit moyen mâle 243 comprend deux pistes de connexion électrique 242. Ces deux pistes sont agencées pour former un contact avec les moyens de connexion électrique du dispositif 1 lorsque les moyens de connexion mécanique du dispositif 1 et du patch coopèrent. L’interface de connexion 24 du patch 20 peut comprendre en outre des moyens de fixation magnétique 241 pour coopérer avec le moyen de fixation magnétique 41 du dispositif 1 lorsque les moyens de connexion mécanique du dispositif 1 et du patch coopèrent.

Dans un mode de réalisation les moyens de connexion électrique 242 et/ou de fixation magnétiques 241 sont agencé sur une protubérance 244 supplémentaire du moyen mâle 243. Cette protubérance 244 est conçue pour coopérer et pour être insérée dans le renfoncement supplémentaire 44 de l’interface de connexion 4 du dispositif 1 lorsque les moyens de connexion mécanique du dispositif 1 et du patch coopèrent.

Dans un mode de réalisation, la forme générale du patch comprend une forme de V. Plus précisément, comme illustré sur la figure 4, le patch comprend une forme sensiblement triangulaire ou quadrilatérale dont un côté comprend deux ailes 26 encadrant un renfoncement 25. Une telle forme est particulièrement avantageuse pour placer un patch sur le pli du poignet de l’utilisateur, notamment pour la neurostimulation du nerf médian. Une telle forme permet également d’être utilisable pour tout type de morphologie de l’utilisateur. En effet, le renfoncement permet de laisser une zone libre qui n’est pas collée au poignet. Cette zone, en l’absence de renfoncement 25, se décollerait rapidement à cause de la mobilité de l’articulation du poignet.

Selon un aspect, l’invention concerne un système comprenant un dispositif de neurostimulation de l’invention et un patch d’électrostimulation électrique transcutanée 20 destiné à coopérer avec ledit dispositif 1 , ledit patch comprenant :

Une face avant 22, destinée à être au contact avec la peau du sujet et comprenant au moins deux électrodes 23 ; et. ■ Une interface de connexion 24, conçue pour coopérer avec l’interface de connexion 4 dudit dispositif, pour connecter la face arrière 21 du patch à la face de contact 5 dudit dispositif, et pour recevoir un signal de stimulation électrique généré par le dispositif et le transmettre à l’électrode 23 du patch. Selon un mode de réalisation, l’électrode 23 est recouverte d’un gel conducteur.

Selon un mode de réalisation, la face avant présente une forme polygonale dont un côté comprend deux ailes 26 encadrant un renfoncement