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Title:
TRANSLUCENT GASKET COMPRISING A WATERMARK THAT IS NOT VISIBLE IN REFLECTED LIGHT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/103377
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a light-transmitting gasket intended to be positioned on the base of a stopper or cap, in the form of a support having a light-transmitting coating applied to at least one of the surfaces thereof. The gasket is characterised in that the coating contains a watermark, i.e. an image visible in transmitted light, but not visible in reflected light.

Inventors:
TRIQUET STÉPHANE (FR)
BISCHOFF RÉMY (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/053233
Publication Date:
June 22, 2017
Filing Date:
December 06, 2016
Export Citation:
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Assignee:
MFT GENERALE DE JOINTS (FR)
International Classes:
B65D51/20; B65D41/04; B65D53/04; B65D55/06
Foreign References:
US4789074A1988-12-06
US4480760A1984-11-06
US20140091093A12014-04-03
FR2540835A11984-08-17
GB2218077A1989-11-08
GB2443185A2008-04-30
US4877143A1989-10-31
US20050191451A12005-09-01
DE10304795A12004-08-26
FR2941713A12010-08-06
Attorney, Agent or Firm:
DENJEAN, Eric et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1/ Joint transmettant la lumière destiné notamment à être inséré au fond d'un bouchon ou d'une capsule se présentant sous la forme d'un support sur au moins une des faces duquel est appliqué un revêtement transmettant la lumière, caractérisé en ce que le revêtement contient un filigrane, c'est-à-dire une image visible en lumière transmise et non visible en réflexion.

21 Joint selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le revêtement transmettant la lumière comprend une feuille de papier et/ou au moins un film polymère.

3/ Joint selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support est réalisé en un matériau expansé et est avantageusement choisi dans le groupe comprenant polyéthylène (PE) basse densité, polypropylène (PP), PET, polystyrène (PS).

4/ Joint selon la revendication 3, caractérisé en ce que le matériau expansé a une densité comprise entre 30 et 500 kg/m3.

5/ Joint selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que le matériau expansé a une épaisseur comprise entre 1 et 3 mm.

6/ Joint selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que le support est réalisé en un matériau non expansé et est avantageusement choisi dans le groupe comprenant polyéthylène, copolymères de polyéthylène, élastomères thermoplastiques, PP, PET, PS.

7/ Joint selon la revendication 6, caractérisé en ce que le matériau a une densité comprise entre 800 et 1500 kg/m3.

8/ Joint selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que le support est réalisé en un matériau non expansé, non extrudé, avantageusement du papier.

91 Joint selon la revendication 8, caractérisé en ce que le papier a une densité comprise entre 40 et 600 kg/m3. 10/ Joint selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que le film polymère est choisi dans le groupe comprenant PET, PVDC, polyester, PP, PA, PE.

11/ Joint selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que le film polymère est de couleur blanche.

12/ Joint selon l'une des revendications 2 à 11 caractérisé en ce que le filigrane se présente sous la forme d'une impression de couleur blanche. 13/ Joint selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le filigrane se présente sous la forme d'une impression appliquée entre le support et le revêtement transmettant la lumière.

14/ Joint selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le filigrane est appliqué au dos du revêtement transmettant la lumière.

Description:
JOINT D'ÉTANCHÉITÉ TRANSLUCENT MUNI D'UN FILIGRANE NON VISIBLE EN RÉFLEXION

L'invention a pour objet un nouveau joint dont la caractéristique essentielle est d'être muni d'un filigrane.

Dans la suite de la description et dans les revendications, par le terme « filigrane », on désigne un dessin ou une image observable ou visible en lumière transmise. Par « observable ou visible en lumière transmise », on entend d'un élément (ici le filigrane) qu'il est visible, notamment à l'œil nu, lorsqu'il est placé entre l'œil de l'observateur et une source lumineuse de sorte que l'œil perçoive les rayons de la source lumineuse à travers l'élément observé. En pratique, le filigrane est visible par transparence en lumière visible, c'est-à-dire à une longueur d'onde comprise entre 380 et 780 nm.

Les filigranes sont visibles en lumière transmise mais ils ne le sont pas en réflexion, c'est- à-dire lorsque l'œil de l'observateur et la source lumineuse sont placés d'un même côté de l'élément à observer, l'œil percevant ainsi les rayons de la source lumineuse se réfléchissant sur l'élément observé.

Le joint de l'invention est du type de ceux utilisés pour l'obturation des produits de grande consommation en particulier, dans le domaine alimentaire ou cosmétique.

Il s'agit notamment d'un joint monobloc simple. De manière connue, les joints monobloc sont constitués d'un support moussé ou non. Lorsqu'il s'agit d'une mousse, il s'agit de mousses de polypropylène (PP), de polyéthylène (PE) ou de polyéthylène téréphtalate (PET), éventuellement contrecollées avec des films de PP, PE ou polyéthylène téréphtalate (PET). Ces joints ont pour fonction d'assurer l'étanchéité des emballages vis- à-vis tout d'abord du contenu, liquide ou non, mais également vis-à-vis de l'oxygène, ainsi que vis-à-vis des arômes et odeurs. Ces joints sont en général livrés au fabriquant de capsule ou de bouchon. Le fabriquant les insère au fond de la capsule ou du bouchons et les livre au client final. Celui-ci, remplit les contenants (flacon, bouteille, pot...) qu'il vient ensuite obturer par le biais de la capsule ou du bouchon muni de son joint. L'invention concerne également les joints double pièce destinés à être collés ou scellés sur le buvant du récipient. Ces joints sont constitués de deux pièces respectivement un opercule et un support. L'opercule est mis en place sur tout le pourtour du rebord supérieur du col du récipient ou buvant, isolant de la sorte le récipient de l'extérieur. Le support est généralement plus épais. Il est inséré, sans être pour autant fixé, au fond du bouchon. Préalablement à la première ouverture du récipient, le support et l'opercule peuvent être solidarisés par le biais d'un adhésif temporaire. On distingue les joints double pièce collés ou thermoscellés. En ce qui concerne les double pièces collés, le collage est effectué classiquement par le biais d'une colle compatible avec le buvant et la face inférieure de l'opercule.

Lorsque le joint est destiné à être scellé sur le récipient, il présente une couche de scellage appliquée sur sa face inférieure. Le scellage est effectué par thermoscellage par induction à travers le bouchon. Ce thermoscellage est rendu possible par l'action combinée d'un matériau conducteur, inséré dans l'épaisseur de préférence, de l'opercule, qui, sous l'effet de l'induction magnétique s'échauffe, entraînant le ramollissement du film de scellage sur le buvant. Le circuit de distribution de ces joints est identique à celui mis en place et décrit précédemment pour les joints monobloc.

De nombreuses solutions ont été proposées pour permettre de vérifier que le produit acheté par le consommateur était un produit d'origine et/ou n'avait jamais été ouvert.

A titre d'exemple, dans le domaine des capsules de vin, le document US2003/0127846 décrit un dispositif anti contrefaçon sous la forme d'une languette de sertissage dont la face interne est recouverte par une image apparaissant seulement au contact de l'oxygène. A mesure que la languette est retirée, l'image, notamment la marque de la boisson, est révélée au contact de l'oxygène.

Le document US2014/0224800 décrit un joint double pièce du type lift n peel® dont l'une des couches de l'opercule est recouverte d'un hologramme. L'hologramme apparaît au moment où l'opercule est retiré, ce qui permet de garantir l'origine du produit. Par ailleurs, l'application de l'hologramme sur toute la surface de la couche y compris sur la partie solidaire du buvant fait que l'opercule ne peut être remis en position une fois séparé. Le joint décrit permet donc de garantir l'inviolabilité du produit. Pour les fabricants de produits cosmétiques et alimentaires, il est essentiel de garantir au consommateur l'origine des produits et leur inviolabilité. Du point de vue du fabriquant, il est également essentiel que le joint qui lui est fourni provienne du fabriquant de joint sélectionné à l'origine. En effet, dans la mesure où la plupart du temps, le fabricant du produit fini n'est pas livré directement par le fabriquant de joint mais par un intermédiaire fabricant de capsule, le risque existe que le joint finalement inséré dans la capsule ne soit pas celui d'origine. Or, lorsqu'on connaît la spécificité des joints en terme notamment de barrière à l'oxygène, arôme, odeur en fonction de la nature du produit à protéger, on imagine facilement les conséquences de l'insertion d'un joint qui ne répondrait pas aux spécificités requises.

La solution qui s'impose est celle du marquage du joint à l'effigie du fabricant de joint. La contrainte pour le fabricant de produit de grande consommation est qu'il ne souhaite pas pour sa part que ce marquage soit visible du consommateur final. En effet, il n'y a aucun intérêt à ce que ce soit le cas, outre l'aspect esthétique qui pourrait être affecté.

Le document US3628271 décrit des capsules dont la surface externe est recouverte d'une couche révélant une date de péremption sous lumière UV.

Le document US7789074 décrit un joint constitué d'une couche compressible sur laquelle est appliqué un film transparent. La couche compressible est structurée. Elle se présente sous la forme d'une série de filaments extrudés. La structure de la couche compressible est visible en réflexion quelle que soit la face du joint de telle sorte qu'il ne s'agit pas d'un filigrane. Le problème que se propose de résoudre l'invention est de développer un joint muni d'un moyen d'identification qui ne soit pas visible du consommateur.

Pour ce faire, le déposant a eu l'idée d'intégrer un filigrane dans l'épaisseur du joint. Plus précisément, l'invention a pour objet un joint transmettant la lumière, en pratique la lumière visible destiné notamment à être inséré au fond d'un bouchon ou d'une capsule se présentant sous la forme d'un support transmettant lui-même la lumière réalisé avantageusement en un matériau expansé sur au moins une des faces duquel est appliqué un matériau, désigné dans la suite de la description et dans les revendications par le terme « revêtement » transmettant également la lumière.

Ce joint se caractérise en ce que la face du support sur lequel est appliqué le revêtement et plus précisément le revêtement lui-même, présente un filigrane, c'est-à-dire une image visible en lumière transmise et non visible en réflexion.

Selon l'invention, le joint de l'invention est un joint monobloc ou la partie support d'un joint double pièce. De la sorte, dans le cas d'un joint monobloc, que ce soit le fabricant de capsule ou de bouchon ou le fabriquant du produit final, qu'il reçoive l'ensemble capsule + joint ou plus rarement le joint directement, tous peuvent parfaitement identifier la provenance du joint. Dans le cas d'un joint double pièce, l'identification du joint en pratique de son support, ne pourra être effectuée qu'après séparation du support par rapport à l'opercule.

En effet, il suffit de placer le joint entre l'œil et une source lumineuse pour détecter le dessin en filigrane. Le terme « dessin » recouvre bien entendu tout type de marquage, que ce soit un logo, une dénomination, un dessin, une image, un motif etc.... Comme déjà dit, la vérification peut se faire directement lorsque le joint est un joint monobloc. Lorsqu'il s'agit d'un joint double, la vérification peut se faire après séparation du support et de l'opercule ou sans séparation préalable lorsque le joint n'est pas totalement opaque. Selon un premier mode de réalisation, le matériau constitutif du support est un matériau expansé qui est de préférence choisi dans le groupe comprenant polyéthylène (PE) basse densité, polypropylène (PP), PET, polystyrène (PS). En pratique, la densité de la mousse est comprise entre 30 et 500 kg/m 3 , avantageusement comprise entre 150 et 400 kg/m 3 , c'est-à-dire une densité moyenne. Selon une autre caractéristique, l'épaisseur de la mousse est avantageusement comprise entre 1 et 3 mm.

Selon un second mode de réalisation, le matériau constitutif du support est un matériau non expansé qui est de préférence choisi dans le groupe comprenant polyéthylène, copolymères de polyéthylène, élastomères thermoplastiques, PP, PET, PS. En pratique, la densité du support est dans ce cas comprise entre 800 et 1500 kg/m 3 .

Dans les deux modes de réalisation précédents, le support est extrudé, eu égard à la nature des matériaux mise en œuvre.

Dans un autre mode de réalisation, le support est réalisé en un matériau non expansé, non extrudé et transparent la lumière. Il peut s'agir par exemple de carton de densité avantageusement comprise entre 40 et 600 kg/m 3 .

Selon l'invention, le revêtement transmettant la lumière appliqué sur le support comprend une feuille de papier et/ou au moins un film polymère.

Dans un mode de réalisation préféré, le revêtement transmettant la lumière comprend au moins un film polymère.

En pratique, le film polymère est choisi dans le groupe comprenant PET, PVDC, PP, polyester, PA (polyamide), PE (polyéthylène). Le film a de préférence une épaisseur comprise entre 5 et 100 micromètres.

Dans un mode de réalisation particulier, le revêtement transmettant la lumière comprend 2 films polymère.

Il peut s'agir de 2 films coextrudés ou de 2 films associés au moyen d'une colle. Dans un mode de réalisation particulier, le matériau transmettant la lumière est un complexe constitué d'un film supérieur en polyester et d'un film inférieur en polyéthylène.

Les 2 films une fois associés sont ensuite calandrés ou contrecollés sur le support. Le revêtement transmettant la lumière est appliqué sur une ou les deux faces du support extrudé ou non. Lorsque le support extrudé ou non n'est recouvert que sur une seule face, le filigrane est appliqué sur la face comprenant le revêtement transmettant la lumière. Le joint peut être positionné au fond de la capsule ou du bouchon dans n'importe quel sens.

Bien entendu, la forme des joints de l'invention sera déterminée en fonction de la forme du bouchon ou de la capsule.

Selon une caractéristique essentielle, le revêtement transmettant la lumière présente un filigrane. Ce filigrane peut être obtenu de différentes manières étant rappelé que par définition, il s'agit d'un dessin visible en lumière transmise. Dans un mode de réalisation préféré, le revêtement transmettant la lumière est de couleur blanche et le matériau expansé ou non est avantageusement de couleur blanche également. Parallèlement, le filigrane se présente sous la forme d'une impression de couleur blanche et est appliquée de préférence au dos du revêtement transmettant la lumière. Dans ces conditions, le revêtement est avantageusement un film polymère.

Enfin et selon une autre caractéristique, le filigrane est appliqué entre le support et le revêtement transmettant la lumière, en particulier le film. Comme déjà dit, le filigrane, c'est-à-dire une image visible en lumière transmise et non visible en réflexion est appliqué de préférence au dos du revêtement transmettant la lumière.

L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description qui suit.

On imprime sur une bande de film polymère PET blanc une répétition de dessin de couleur blanche de manière repérée. Le film PET a une épaisseur de 25 microns.

On contrecolle cette bande de film sur une bande de PE expansé de couleur blanche. La mousse à une épaisseur de 1 mm et une densité de 200 kg/m 3 . On découpe de manière repérée, dans l'épaisseur du complexe obtenu, les joints à la taille désirée.

En plaçant le joint entre l'œil et une source lumineuse, on observe le filigrane entre le support et le matériau transmettant la lumière.

L'invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la description qui précède. On note en particulier la possibilité de garantir aux fabricants des produits de grande consommation, l'origine des joints mis en œuvre dans les emballages.