L'invention consiste en un dispositif appelé lanceur frontal trapézoïdal ou LFT.

Il s'agit d'un appareil manuel qui sert à la fois à envoyer un objet dans l'air plus ou moins haut et plus ou moins loin, et à le réceptionner - comme par exemple une balle dans le cadre d'une activité sportive ou de loisir. Le lanceur est composé : de deux parties rigides distinctes, par exemple en forme de baguette, servant de barres de tension ou manches pour maintenir la rigidité latérale du dispositif; d'une partie souple, de forme trapézoïdale fixée sur toute la longueur de chacun de ses côtés égaux en longueur à une des deux parties rigides; cette partie souple servant de zone d'envoi et de réception de l'objet.

Lesdites baguettes servant aussi pour partie de poignées (une pour chaque main) pouvant se situer au niveau de la partie souple ou en dehors ; plus précisément l'invention prévoit un dispositif composé d'une partie souple, de forme trapézoïdale telle que la distance entre des extrémités inférieures de la surface souple soit plus courte que la distance entre les extrémités supérieures de ladite surface souple, formant ainsi un trapèze comportant deux côtés latéraux égaux en longueur et un côté supérieur parallèle à un côté inférieur et de longueur supérieure audit côté inférieur, de deux parties rigides distinctes, par exemple en forme de baguette, servant de barres de tension, et pour lequel la partie souple est fixée sur ses côtés égaux à chacune des deux parties rigides pour maintenir la rigidité latérale du dispositif; cette partie souple servant de zone de réception et d'envoi d'un objet.

Le dispositif est avantageusement tel que , les parties rigides forment pour partie des poignées, la forme de la surface souple est adaptée à se tendre uniformément sous l'action d'un mouvement d'ouverture en éventail par écartement en éventail des mains d'un utilisateur. Préférablement, la partie souple est fixée sur toute la longueur de ses côtés égaux à chacune des deux parties rigides.

Selon un mode de réalisation, lesdites baguettes forment pour partie des poignées situées dans la zone de la surface souple.

Le lanceur est frontal parce que la prise se fait avec une main sur chaque manche, et la réception et l'envoi se font dans le champ de vision humain : la pratique est donc immédiate car naturelle contrairement aux jeux de raquettes qui se jouent latéralement et avec une seule poignée ou manche. Les inventions existantes ont une surface souple de forme rectangulaire. La tension exercée sur la surface souple est due à l'écartement maximal des mains de manière brusque. Cette tension s'exerce sur toute la surface souple en lignes horizontales parallèles.

Dans la forme rectangulaire antérieure, l'écartement permettant la tension maximale sur toute la surface souple est un mouvement parallèle. Or le geste naturel humain d'écartement maximal des mains est un mouvement en éventail, les hauts des bras restant collés au corps telles les aiguilles d'une horloge qui s'écartent l'une de l'autre, et non pas un mouvement parallèle.

Le geste naturel d'écartement des mains en éventail sur une surface souple rectangulaire produit donc une tension maximale sur la partie supérieure (surface tendue et droite) et une tension très faible sur la partie inférieure (surface lâche et ondulée). Le résultat de l'envoi d'un projectile étant un résultat incontrôlable à savoir une trajectoire en arrière ou aléatoire et de très faible puissance.

Le document DE G 93 13 815.6 constitue un exemple d'un tel art antérieur dont la partie souple est rectangulaire.

Le document US 4,234,183 prévoit aussi une partie souple rectangulaire qui comporte les mêmes inconvénients précités. L'invention consiste en un dispositif permettant d'envoyer et de recevoir manuellement un objet par exemple une balle dans le cadre d'une activité sportive ou de loisir.

Ce lanceur est composé de deux parties rigides distinctes (par exemple en forme de baguette) et d'une partie souple de forme trapézoïdale, élastique ou pas, servant de zone d'envoi et de réception.

La réception de l'objet se fait en maintenant les poignées suffisamment rapprochées pour former un creux permettant l'amortissement du choc de la chute sur la surface souple.

L'envoi de l'objet se fait en écartant brusquement les mains au maximum de l'écart autorisé par la largeur de la surface souple, selon leur mouvement naturel d'écartement à savoir en éventail. c'est la tension créée par l'extension de cette surface qui permet l'éjection de l'objet et son envoi à de très grandes distances avec seulement les mains comme force motrice. Le lanceur frontal trapézoïdal de la présente invention dont un exemple est représenté dans la figure unique pallie ce problème de par la forme trapézoïdale de sa surface souple 1 conçue de façon à ce que la distance entre les extrémités inférieures de la surface souple soit plus courte que la distance entre les extrémités supérieures, le mouvement d'écartement se faisant alors en éventail, épousant le mouvement naturel d'écartement des mains.

Les parties rigides 2 en forme de baguettes servant de barres de tension suivent le mouvement des mains et tendent la surface souple 1 jusqu'à ce que le côté supérieur 1a et le côté inférieur 1 b de la surface souple, le côté supérieur étant de longueur supérieure audit côté inférieur, soient tendus.

Les parties rigides en forme de baguettes selon l'exemple forment pour partie des poignées 2a, 2b situées dans la zone de la surface souple, par exemple dans des découpes latérales 3a, 3b de la surface souple 1. Le dispositif est avantageusement tel que la forme de la surface souple est adaptée à se tendre uniformément sous l'action d'un mouvement d'ouverture en éventail.

Du fait de la forme trapézoïdale et non rectangulaire de la surface souple, la tension s'exerce de façon maximale sur toute la surface du lanceur de la présente invention en lignes horizontales parallèles aux deux bases (côtés opposés de longueurs différentes). La tension est alors maximale sur toutes les lignes de la surface souple le choc de l'écartement final des mains se produisant au même moment partout.

Il en résulte l'envoi contrôlé d'un objet selon une action modulable en force et en direction.

La réception du projectile se fait en maintenant les parties rigides suffisamment rapprochées pour former un creux permettant l'amortissement du choc de la chute du projectile sur la surface souple.

L'envoi du projectile se fait en écartant brusquement les mains au maximum de l'écart autorisé par la largeur de la surface souple selon un mouvement en éventail des mains et des avant bras : c'est la tension créée par l'extension de cette surface qui permet l'éjection du projectile à de très grandes distances avec seulement les mains comme force motrice.

Le contrôle de la distance et de la hauteur de l'envoi se fait en modulant la puissance du choc de l'écartement des mains et l'angle produit par l'inclinaison du lanceur au moment de l'éjection de l'objet envoyé.

L'invention consiste donc en un dispositif permettant d'envoyer et de recevoir manuellement un objet par exemple une balle dans le cadre d'une activité sportive ou de loisir.

Ce lanceur est composé de deux parties rigides distinctes et d'une surface souple de forme trapézoïdale servant de zone d'envoi et de réception. La réception de l'objet se fait en maintenant les poignées suffisamment rapprochées pour former un creux permettant l'amortissement du choc de la chute sur la surface souple. L'envoi de l'objet se fait en écartant brusquement les mains au maximum de l'écart autorisé par la largeur de la surface souple, selon leur mouvement naturel d'écartement à savoir en éventail, c'est la tension créée par l'extension de cette surface qui permet l'éjection de l'objet et son envoi à de très grandes distances avec seulement les mains comme force motrice.