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Patent Searching and Data


Title:
TUNNEL WASHING MACHINE WITH LATERAL CLOTHES TRANSFER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/048094
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a tunnel washing machine comprising a drum (16) with horizontal axis, partitioned lengthways to form successive sections wherein the clothes loads are transferred step by step, to be subjected to pre-washing, washing and rinsing operations. The partitioning is provided by partitions(30) bored with openings in their top parts (32) in the form of circular sectors. In each section, a blade (34) transfers the clothes loads when the drum (16) completes one full turn. The blade (34) connects the opposite edges of the openings (32). It is formed by at least three substantially planar parts (36, 38), assembled with straight or round weld seams thereby enabling automated manufacturing.

Inventors:
GRANDPIERRE CYRIL (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/000812
Publication Date:
October 29, 1998
Filing Date:
April 23, 1998
Export Citation:
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Assignee:
ELECTROLUX SYST BLANCHISSERIE (FR)
GRANDPIERRE CYRIL (FR)
International Classes:
D06F31/00; (IPC1-7): D06F31/00
Foreign References:
DE2312003A11974-09-26
GB1501652A1978-02-22
DE2352717A11975-05-28
DE1948045A11971-03-25
Attorney, Agent or Firm:
SOCIETE DE PROTECTION DES INVENTIONS (Paris, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Tunnel de lavage, comprenant un tambour (16) monté tournant autour d'un axe sensiblement horizontal, et présentant une première extrémité d'introduction de linge sale et une deuxième extrémité de sortie de linge propre, des cloisons (30) divisant intérieurement le tambour en une pluralité de compartiments successifs (26) de prélavage, de lavage et de rinçage, entre la première et la deuxième extrémités, dans lequel chaque cloison (30) comprend une ouverture excentrée (32), formée entre l'axe et la paroi circonférentielle (17) du tambour, une pale de transfert (34) étant placée dans chaque compartiment, entre les ouvertures, de façon à assurer un transfert automatique du linge entre les compartiments, lors d'une rotation d'un tour complet du tambour, caractérisé par le fait que les ouvertures excentrées (32) sont orientées vers le haut, dans une position médiane du tambour lors d'un brassage du linge par rotation alternative du tambour d'amplitude inférieure à un tour, les pales de transfert (34) et les cloisons (30) étant formées de parties élémentaires sensiblement plane.
2. Tunnel de lavage selon la revendication 1, dans lequel chaque pale de transfert (34) a sensiblement la forme d'une portion d'hélice.
3. Tunnel de lavage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque cloison (30) est orientée radialement par rapport à l'axe, et l'ouverture (32) a sensiblement la forme d'un secteur circulaire pratiqué dans cette cloison.
4. Tunnel de lavage selon la revendication 3, dans lequel le secteur circulaire formé par l'ouverture (32) présente sensiblement un angle dont le sommet est décalé du côté de l'ouverture, par rapport à l'axe.
5. Tunnel de lavage selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, dans lequel chaque pale de transfert (34) relie les côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures (32) pratiquées dans les cloisons (30) délimitant le compartiment (26) qui contient cette pale.
6. Tunnel de lavage selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, dans lequel chaque pale de transfert (34) comprend : une partie intermédiaire (36) sensiblement plane, en forme de secteur circulaire, présentant un bord (40) en arc de cercle raccordé sur la paroi circonférentielle (17) du tambour et joignant deux cloisons (30) consécutives, et deux bords droits (42) sensiblement alignés avec les côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures (32), parallèlement audit axe ; deux parties terminales triangulaires (38), sensiblement planes, reliant les bords droits (42) de la partie intermédiaire (36) aux côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures (32) débouchant dans le compartiment (26) qui contient cette pale.
7. Tunnel de lavage selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, dans lequel chaque pale de transfert (34) comprend : une partie intermédiaire (36) sensiblement plane, en forme de secteur circulaire, présentant un bord (40) en arc de cercle raccordé sur la paroi circonférentielle (17) du tambour et joignant deux cloisons (30) consécutives, et deux bords droits (42) sensiblement alignés avec les côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures (32), parallèlement audit axe ; deux parties terminales, formées chacune d'au moins deux parties planes élémentaires (38a, 38b), sensiblement triangulaires et non coplanaires, reliant les bords droits (42) de la partie intermédiaire (36) aux côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures (32) débouchant dans le compartiment qui contient cette pale.
8. Tunnel de lavage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les pales de transfert (34) sont perforées.
Description:
TUNNEL DE LAVAGE A TRANSFERT DE LINGE PAR LE COTE DESCRIPTION Domaine technique L'invention concerne un tunnel de lavage conçu pour effectuer simultanément, dans des compartiments différents, des opérations de prélavage, de lavage et de rinçage sur des charges de linge présentes dans ces compartiments.

Une telle installation peut tre utilisée dans tous les cas où l'on souhaite pouvoir laver rapidement et efficacement des quantités importantes de linge. A titre d'illustration nullement limitative, on citera par exemple le cas des hôpitaux et celui des grandes blanchisseries.

Etat de la technique Les tunnels de lavage sont des installations de grandes dimensions, qui comprennent un tambour d'axe horizontal, placé dans une cuve fixe. Le tambour est divisé, dans le sens de sa longueur, en compartiments successifs aptes à contenir chacun une charge de linge. Les charges de linge à laver sont introduites à l'une des extrémités du tunnel et récupérées à l'extrémité opposée, lorsque le lavage est terminé. Chaque charge de linge passe ainsi successivement dans un ou plusieurs compartiments de prélavage, dans au moins deux compartiments de lavage et dans un ou plusieurs compartiments de rinçage, avant de ressortir du tunnel.

Afin d'effectuer le brassage du linge nécessaire à l'accomplissement des opérations de prélavage, de lavage et de rinçage, le tambour est animé d'un mouvement de rotation alternatif autour de son axe, dont l'amplitude est généralement d'environ 270°. En revanche, les charges de linge sont transférées simultanément d'un compartiment à l'autre lorsque le tambour effectue un tour complet sur lui-mme.

Les fonctions de séparation des compartiments tant que la rotation alternative du tambour reste d'environ 270° et de transfert des charges de linge d'un compartiment à l'autre lorsque la rotation du tambour atteint un tour complet, sont assurées par le cloisonnement qui sépare les compartiments à l'intérieur du tambour. Deux techniques sont actuellement utilisées pour effectuer ce cloisonnement.

Selon une première technique connue, dite "à transfert par le bas", le cloisonnement est assuré d'une extrémité à l'autre du tambour par une cloison en forme d'hélice ou de vis d'Archimède. Le mouvement alternatif de rotation du tambour a alors pour effet de maintenir les charges de linge dans des compartiments séparés les uns des autres par la cloison en forme d'hélice. En outre, la séparation des charges de linge est préservée lorsque le tambour effectue un tour complet sur lui-mme pour faire progresser le linge d'un compartiment à l'intérieur du tunnel.

Cette première technique connue de cloisonnement des tambours des tunnels de lavage a l'avantage d'tre dépourvue de tout étranglement entre les compartiments successifs. Dans le cas d'une chute

accidentelle de deux charges de linge dans le compartiment d'entrée, ces charges peuvent donc cheminer sans dommage jusqu'à l'extrémité de sortie du tunnel de lavage, sans risque de bourrage nécessitant une interruption du lavage.

Les tunnels de lavage de ce type ont aussi pour avantage que, pour un diamètre donné du tambour, la hauteur de chute du linge en cours de brassage est relativement élevée. Ainsi, cette hauteur de chute utilise environ les 2/3 du diamètre du tambour. Cette caractéristique est importante, car elle détermine le travail mécanique subi par le linge, dont dépend la qualité du lavage.

En revanche, les tunnels de lavage présentant un cloisonnement sous la forme d'une vis d'Archimède ont pour inconvénient notable d'tre particulièrement coûteux. En effet, la cloison en forme d'hélice est une tôle non développable, de sorte que sa fabrication ne peut pas tre automatisée.

Par ailleurs, ces tunnels de lavage transfèrent avec le linge la totalité de l'eau qu'il contient, lorsque le tambour effectue un tour complet pour faire avancer d'un compartiment les charges de linge.

La seconde technique utilisée, dite"à transfert par le centre", consiste à séparer les compartiments successifs au moyen de cloisons radiales et à prévoir, dans chacune de ces cloisons, une ouverture centrale circulaire sur laquelle est raccordée une structure de transfert approximativement en forme de pelle, placée dans l'un des compartiments adjacents. En effectuant un tour complet, la structure

de transfert vient soulever le linge, et le conduit dans l'ouverture centrale.

Par rapport à la technique de cloisonnement des tunnels de lavage utilisant une vis d'Archimède, cette technique a pour avantage de permettre une fabrication automatisée. En effet, la majeure partie des tôles utilisées pour effectuer le cloisonnement est plane, les raccords sont pour la plupart à angle droit et les soudures sont généralement droites ou circulaires. Par conséquent, les tunnels de lavage utilisant cette technique de cloisonnement sont sensiblement moins coûteux que les tunnels de lavage à vis d'Archimède.

De plus, les structures en forme de pelles qui assurent le transfert des charges de linge d'un compartiment à l'autre lorsque le tambour effectue une rotation d'un tour complet, sont généralement perforées. Cette caractéristique permet d'éviter le transfert d'un compartiment à l'autre de la totalité de l'eau contenue dans le linge. La qualité du lavage s'en trouve améliorée.

En revanche, dans le cas où deux charges de linge sont introduites accidentellement dans le mme compartiment, un bourrage conduisant à un blocage complet du linge est inévitable lorsque les charges de linge sont transférées entre les compartiments voisins.

En effet, le transfert s'effectue alors par des passages de section réduite formant des étranglements entre les compartiments successifs. Lorsqu'un tel incident se produit, il est nécessaire d'arrter la machine et d'intervenir pendant un temps relativement long. Cela constitue un handicap sérieux pour cette technique, compte tenu des quantités importantes de

linge généralement traitées chaque jour dans les tunnels de lavage.

En outre, les tunnels de lavage dans lesquels le transfert des charges de linge s'effectue par le centre à l'aide de structures en forme de pelles se caractérisent par une hauteur de chute du linge sensiblement plus réduite que dans les tunnels à vis d'Archimède, pour un mme diamètre de tambour, car le dispositif de transfert prend une place importante dans le tambour. Par conséquent, si l'on désire soumettre le linge à un travail mécanique équivalent afin d'obtenir une mme qualité de lavage, il est nécessaire d'utiliser un tambour de diamètre sensiblement plus important.

Exposé de l'invention L'invention a précisément pour objet un tunnel de lavage dont le cloisonnement original lui permet de cumuler les avantages des tunnels de lavage à vis d'Archimède et ceux des tunnels de lavage à transfert par le centre, au moyen de structures en forme de pelles placées sur le côté du tambour.

De façon plus précise, l'invention a pour objet un tunnel de lavage dont le cloisonnement autorise une fabrication automatisée, donc peu coûteuse, en permettant un égouttage de l'eau lors du transfert des charges de linge, sans pour autant présenter de risque de bourrage lors de l'introduction accidentelle de deux charges de linge dans un mme compartiment, et en assurant une hauteur de chute du linge égale à environ deux tiers du diamètre du tambour, procurant ainsi une qualité de lavage optimale pour un diamètre de tambour donné.

Conformément à l'invention, ce résultat est obtenu au moyen d'un tunnel de lavage comprenant un tambour monté tournant, autour d'un axe sensiblement horizontal, et présentant une première extrémité d'in- troduction de linge sale et une deuxième extrémité de sortie de linge propre, des cloisons divisant intérieu- rement le tambour en une pluralité de compartiments successifs de prélavage, de lavage et de rinçage, entre la première et la deuxième extrémités, dans lequel cha- que cloison comprend une ouverture excentrée, formée entre l'axe et la paroi circonférentielle du tambour, une pale de transfert étant placée dans chaque compar- timent, entre les ouvertures, de façon à assurer un transfert automatique du linge entre les compartiments, lors d'une rotation d'un tour complet du tambour, caractérisé par le fait que les ouvertures excentrées sont orientées vers le haut, dans une position médiane du tambour lors d'un brassage du linge par rotation alternative du tambour d'amplitude inférieure à un tour, les pales de transfert et les cloisons étant for- mées de parties élémentaires sensiblement planes.

Cet agencement permet d'assurer un trans- fert des charges de linge par le côté du tambour, lors- que celui-ci effectue un tour complet, de simplifier la fabrication, et de réduire les coûts.

Avantageusement, chacune des pales de transfert a sensiblement la forme d'une portion d'hélice.

Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, chaque cloison est orientée radialement par rapport à l'axe du tambour et l'ouverture a sensi- blement la forme d'un secteur circulaire pratiqué dans cette cloison.

Le secteur circulaire formé par l'ouverture présente de préférence sensiblement un angle dont le sommet est décalé du côté de l'ouverture, par rapport à l'axe, c'est-à-dire vers le haut dans la position médiane du tambour.

Chacune des pales de transfert relie alors les côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures pratiquées dans les cloisons délimitant le compartiment qui contient cette pale.

Dans une première forme de réalisation de l'invention, chacune des pales de transfert comprend une partie intermédiaire sensiblement plane, en forme de secteur circulaire, présentant un bord en arc de cercle raccordé sur la paroi circonférentielle du tambour et joignant deux cloisons consécutives, et deux bords droits sensiblement alignés avec les côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures, parallèlement audit axe, c'est-à-dire lorsque le tambour est vu en bout. Chaque pale de transfert comprend également deux parties terminales triangulaires, sensiblement planes. Ces parties terminales relient les bords droits de la partie intermédiaire aux côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures débouchant dans le compartiment considéré.

Dans la forme de réalisation préférée de l'invention, les deux parties terminales triangulaires sont remplacées par deux parties terminales formées chacune d'au moins deux parties planes élémentaires sensiblement triangulaires et non coplanaires, reliant les bords droits de la partie intermédiaire aux côtés opposés des secteurs circulaires formés par les

ouvertures débouchant dans le compartiment qui contient cette pale.

En outre, les pales de transfert sont avantageusement perforées pour permettre d'égoutter une partie de l'eau contenue dans le linge, lorsque celui-ci est transféré d'un compartiment à l'autre.

Brève description des dessins On décrira à présent, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes de réalisation de l'invention, en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 est une vue de côté, en coupe longitudinale partielle, qui représente schématiquement un tunnel de lavage conforme à l'invention ; -la figure 2 est une vue en perspective qui représente une partie du cloisonnement intérieur du tambour du tunnel de lavage de la figure 1 selon une première forme de réalisation de l'invention ; -la figure 3 est une vue de dessus du cloisonnement illustré sur la figure 2 ; -la figure 4 est une vue en bout du cloisonnement illustré sur les figures 2 et 3 ; -les figures 5A et 5B sont des vues en bout et de dessus du cloisonnement, illustrant une première phase de transfert d'une charge de linge entre deux compartiments ; -les figures 6A et 6B sont des vues analogues aux figures 5A et 5B, illustrant une deuxième étape du transfert ; -les figures 7A et 7B sont des vue analogues aux figures 5A et 5B, illustrant une troisième étape du transfert ; et

-la figure 8 est une vue en perspective comparable à la figure 2, illustrant une forme de réalisation préférée du cloisonnement.

Exposé détaillé de formes de réalisation Comme l'illustre schématiquement la figure 1, le tunnel de lavage conforme à l'invention comprend un tambour cylindrique 16 supporté de façon tournante autour d'un axe horizontal. Le tambour 16 présente une paroi circonférentielle 17, généralement perforée, ainsi que des parois d'extrémité traversées l'une et l'autre par une ouverture centrale circulaire (non représentée).

On a illustré schématiquement sur la figure 1 des motoréducteurs 18 et 20 aptes à commander une rotation alternative du tambour 16 d'environ 270° autour de son axe, de part et d'autre d'une position médiane illustrée sur les figures, ainsi qu'une rotation d'un tour complet du tambour pour assurer le transfert des charges d'un compartiment à l'autre.

Bien entendu, les commandes de la rotation alternative et de la rotation d'un tour complet du tambour peuvent tre assurées par un seul motoréducteur, sans sortir du cadre de l'invention.

On a aussi illustré schématiquement sur la figure 1 une trémie 22 permettant d'introduire des charges de linge sale à une première extrémité du tunnel de lavage, ainsi qu'une goulotte de sortie permettant d'extraire automatiquement les charges de linge propre à l'extrémité opposée du tunnel. La trémie 22, comme la goulotte 24 débouchent dans le tambour 16 par les ouvertures précitées (non représentées) formées dans les parois d'extrémité de celui-ci.

Conformément à l'invention, des moyens de cloisonnement de conception originale, qui seront décrits plus en détail par la suite, divisent intérieurement le tambour 16 en un certain nombre de compartiments successifs 26, entre l'extrémité d'introduction de linge sale dans laquelle débouche la trémie 22 et l'extrémité de sortie de linge propre dans laquelle débouche la goulotte 24. Chacun des compartiments 26 présente un volume généralement identique et permet d'effectuer l'une des opérations que doit subir le linge introduit dans le tunnel. Plus précisément, en allant de l'extrémité d'entrée du linge vers son extrémité de sortie, les charges de linge passent successivement dans au moins un compartiment de prélavage, au moins deux compartiments de lavage et au moins un compartiment de rinçage. Le nombre des compartiments 26 affectés à chacune de ces opérations varie selon les besoins de l'utilisateur, de telle sorte que le nombre total des compartiments 26 augmente avec la qualité et la quantité du lavage que l'on désire obtenir.

Pour faciliter la lecture de la figure 1, un certain nombre de dispositifs classiques dans les tunnels de lavage n'y ont pas été représentés. Parmi ces dispositifs, on citera notamment les moyens permettant d'assurer la circulation de 1'eau dans le ou les compartiments de prélavage, dans les compartiments de lavage ainsi que dans les compartiments de rinçage, ainsi aue les systèmes d'étanchéité prévus pour assurer la séparation entre les différents compartiments 26.

Comme on l'a illustré schématiquement sur la figure 4, des augets 28 sont prévus à l'intérieur de

la paroi circonférentielle 17 du tambour 16, afin d'accroître, de façon connue, le brassage du linge.

Une description détaillée des moyens de cloisonnement qui équipent intérieurement le tambour 16 va à présent tre faite en se référant aux figures 2 à 4.

Les moyens de cloisonnement comprennent tout d'abord une cloison plane 30 séparant chaque paire de compartiments 26 adjacents. Chaque cloison 30 est orientée radialement par rapport à l'axe du tambour 16 et présente la forme d'un disque dont le bord périphérique est soudé à l'intérieur de la paroi circonférentielle 17.

Toutes les cloisons 30 comportent une ouverture excentrée 32 sensiblement en forme de secteur circulaire. Cette ouverture excentrée 32 est formée entre l'axe du tambour 16 et sa paroi circonférentielle 17, de façon à tre orientée vers le haut lorsque le tambour occupe sa position médiane de repos par rapport au brassage du linge effectué par la rotation alternative du tambour commandée par le motoréducteur 18. Ainsi, si la rotation alternative du tambour s'effectue sur 270°, l'amplitude de la rotation est de 135'de part et d'autre de cette position médiane.

Comme l'illustrent en particulier les figures 2 et 4, le secteur circulaire formé par l'ouverture 32 pratiquée dans chacune des cloisons 30 présente un angle d'environ 90° et son sommet est décalé du côté de l'ouverture 32 par rapport à l'axe du tambour 16, c'est-à-dire vers le haut dans la position médiane de celui-ci.

Comme on l'a représenté notamment sur les figures 5A, 5B et 5C, l'un des augets 28 est

avantageusement placé dans le tambour 16 sensiblement dans le prolongement du bord d'attaque de chacune des ouvertures 32, par rapport au sens de rotation du tambour (flèche F).

En plus des cloisons 30 séparant les compartiments 26 adjacents, les moyens de cloisonnement qui sont prévus à l'intérieur du tambour 16 comprennent également des pales de transfert 34, qui relient entre elles les ouvertures 32 des cloisons 30 adjacentes, à l'intérieur de chacun des compartiments 26. Ces pales 34 ont pour fonction d'assurer le transfert automatique des charges de linge entre les compartiments 26 successifs, lorsque le tambour 16 effectue un tour complet, par exemple sous l'action des motoréducteurs 18 et 20.

De façon plus précise, à l'intérieur de chacun des compartiments 26, une pale de transfert 34 relie les côtés opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures 32 qui débouchent dans ce compartiment. Chacune des pales de transfert 34 est formée de parties élémentaires sensiblement planes et a sensiblement la forme d'une portion d'hélice.

Dans les deux formes de réalisation illustrées sur les figures 2 à 8, les pales de transfert 34 sont formées essentiellement de tôles sensiblement planes, pliées ou soudées entre elles ainsi qu'aux cloisons 30 et à la paroi circonférentielle 17 du tambour 16 selon des lignes droites ou en arc de cercle. Cet agencement autorise une fabrication automatisée et peu coûteuse du tambour qui limite le prix du tunnel de lavage dans son ensemble.

Ainsi, dans la première forme de réalisation et comme l'illustre en particulier la figure 2, chacune des pales 34 comprend une partie intermédiaire 36 sensiblement plane ainsi que deux parties terminales triangulaires 38, elles aussi sensiblement planes.

La partie intermédiaire 36 sensiblement plane présente la forme d'un secteur circulaire, présentant un bord 40 en arc de cercle raccordé par soudage sur la paroi périphérique 17 du tambour 16 et joignant deux cloisons 30 successives. La partie intermédiaire 36 présente en outre deux bords droits 42 qui sont alignés avec les côtés droits opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures 32, lorsqu'ils sont observés parallèlement à l'axe du tambour, c'est-à-dire lorsque le tambour est vu en bout.

Chacune des parties terminales triangulaires 38 des pales de transfert 34 relie les bords droits 42 de la partie intermédiaire 36 de cette pale aux côtés droits opposés des secteurs circulaires formés par les ouvertures 32 qui débouchent dans le compartiment contenant cette pale. Les parties terminales triangulaires 38 des pales 34 sont donc orientées parallèlement à l'axe du tambour 16 et situées dans deux plans formant entre eux un angle identique à celui des ouvertures 32.

Les ouvertures 32 pratiquées dans les cloisons 30 sont alignées lorsque le tambour 16 est vu en bout. Les pales 34 situées dans les compartiments 26 sont également toutes identiques afin d'assurer le transfert dans le mme sens des charges de linge entre les compartiments 26 lorsque le tambour 16 effectue un

tour complet sur lui-mme sous l'action des motoréducteurs 18 et 20. Les pales 34 situées dans le premier et le dernier compartiments 26, dans lesquels débouchent la trémie 22 et la goulotte de sortie 24, peuvent présenter des formes différentes afin d'assurer un acheminement adapté de la charge de linge, lorsque le tambour 16 effectue une rotation d'un tour complet.

Comme on l'a illustré schématiquement sur les figures 3 et 4, les pales 34 peuvent comporter, dans certains compartiments, des perforations 44. Ces perforations ont pour fonction d'assurer un égouttage du linge lorsqu'il est transféré d'un compartiment 26 à un autre.

Les cloisons 30 présentent également des perforations (non représentées) lorsqu'elles séparent des compartiments 26 remplissant des fonctions identiques, selon un agencement classique dans les tunnels de lavage.

La structure du cloisonnement intérieur du tambour 16 qui vient d'tre décrite en se référant aux figures 2 à 4 permet, comme on l'a déjà observé, de limite~ sensiblement le coût du tunnel de lavage en autorisant une fabrication automatisée du tambour.

Par ailleurs, ce type de cloisonnement évite la création d'étranglements entre les compartiments voisins. Par conséquent, en cas d'introduction accidentelle de deux charges de linge dans un mme compartiment, tout risque de blocage du linge par bourrage lors de son transfert entre les différents compartiments est évité. L'utilisateur ne risque donc pas d'tre pénalisé par un tel incident.

En outre, la conception des moyens de cloisonnement qui viennent d'tre décrits permet

d'assurer une qualité de lavage comparable à celle d'un tunnel de lavage à vis d'Archimède, pour un tambour de diamètre donné. En effet, la hauteur de chute du linge utilise environ les 2/3 du diamètre du tambour, comme dans les tunnels de ce type.

Enfin, l'utilisation de pales 34 perforées permet d'égoutter le linge lorsqu'il est transféré d'un compartiment 26 à l'autre, comme l'illustrent les figures 5A, 5B, 6A, 6B, 7A et 7B. La qualité du lavage s'en trouve améliorée par rapport aux tunnels à vis d'Archimède, dans lesquels de telles perforations n'existent pas.

Dans la deuxième forme de réalisation, préférée de l'invention, illustrée sur la figure 8 les pales 34 ainsi que les ouvertures 32 présentent des formes légèrement différentes, permettant d'améliorer le transfert du linge entre les compartiments.

Ainsi, les côtés des secteurs circulaires formés par les ouvertures 32 ne sont plus droits, mais constitués chacun de deux segments consécutifs formant entre eux un angle obtus, tourné vers l'ouverture.

Par ailleurs, si chacune des pales 34 comprend toujours une partie plane intermédiaire 36 en forme de secteur circulaire, les parties terminales, par lesquelles les bords droits 42 de cette partie intermédiaire 36 sont reliés aux côtés opposés des ouvertures 32 sont différents. Ainsi, chacune de ces parties terminales est formée dans ce cas de deux parties planes élémentaires 38a et 38b, triangulaires et non coplanaires.

De façon plus précise, le sommet du secteur circulaire formé par la partie intermédiaire 36 est décalé du côté de l'ouverture 32, par rapport au sommet

du secteur circulaire formé par celle-ci, lorsque le tambour est observé selon son axe. La partie plane élémentaire 38a relie un bord droit 42 du secteur circulaire formé par la partie intermédiaire 36 au segment externe d'un côté du secteur circulaire formé par l'ouverture 32. Par ailleurs, la partie plane élémentaire 38b relie le troisième côté des parties planes élémentaires 38a au segment interne du côté du secteur circulaire formé par l'ouverture 32.

Cet agencement permet aux pales 34 d'avoir une forme très proche de celle d'une portion d'hélice, tout en étant faciles à fabriquer à partir de tôles pliées et soudées.

Il est à noter que le nombre des parties planes élémentaires formant les parties d'extrémités des pales peut éventuellement tre supérieur à deux.

Bien entendu, le tunnel de lavage conforme à l'invention peut subir différentes modifications sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, le tunnel de lavage conforme à l'invention peut tre équipé de tous les perfectionnements et aménagements disponibles sur les machines équivalentes.