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Title:
UNITARY MAGNET HAVING RECESSED SHAPES FOR FORMING PART OF CONTACT AREAS BETWEEN ADJACENT MAGNETS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/145832
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a unitary magnet (1) that has an elongate shape and comprises a first longitudinal portion (1a) having an outer contour with shapes (6) that are recessed in the direction of the inside of the unitary magnet (1), said recessed shapes (6) extending over at least part of a length of the first portion (1a) and/or extending, over at least part of the perimeter of the unitary magnet, (1) transversely to a longitudinal axis of the unitary magnet near at least one longitudinal end of the unitary magnet (1).

Inventors:
RAVAUD ROMAIN (FR)
MAYEUR LOIC (FR)
MIHAILA VASILE (FR)
Application Number:
PCT/IB2019/050424
Publication Date:
August 01, 2019
Filing Date:
January 18, 2019
Export Citation:
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Assignee:
WHYLOT (FR)
International Classes:
H01F7/02; H02K1/27
Foreign References:
DE102008055893A12010-05-12
US20040263012A12004-12-30
CN101162638A2008-04-16
US20110080065A12011-04-07
US4555685A1985-11-26
US20040263012A12004-12-30
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Structure d’aimant (2) en trois dimensions constituée d’une pluralité d’aimants unitaires (1 ), les aimants unitaires (1 ) étant directement adjacents les uns aux autres, caractérisée en ce que chaque aimant unitaire (1 ) comporte une première portion (1 a) longitudinale présentant un contour extérieur portant des formes en retrait (6) vers l’intérieur de l’aimant unitaire (1 ) s’étendant sur au moins une partie d’une longueur de la première portion (1 a) et/ou des formes en retrait (6a) s’étendant sur au moins une partie du pourtour de l’aimant unitaire (1 ) transversalement à un axe longitudinal de l’aimant unitaire (1 ) à proximité d’au moins une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire (1 ), les aimants unitaires (1 ) étant partiellement en contact entre eux au niveau des formes en retrait (6, 6a) vers l’intérieur, les aimants étant collés entre eux par dépôt de colle sur au moins une portion des formes en retrait (6, 6a), la pluralité d’aimants unitaires (1 ) réalisant un maillage d’aimants sans interposition d’éléments de maintien entre eux autres que la colle.

2. Structure d’aimant (2) selon la revendication 1 , dans laquelle les formes en retrait (6, 6a) des aimants unitaires (1 ) sont des cavités ou des chanfreins longitudinaux (6) et/ou transversaux (6a) à chaque aimant unitaire (1 ) creusés dans le contour extérieur de la première portion (1 a) de l’aimant unitaire (1 ).

3. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente, dans laquelle la première portion (1 a) et les chanfreins longitudinaux (6) des aimants unitaires (1 ) s’étendent sur toute une longueur de chaque aimant unitaire (1 ). 4. Structure d’aimant (2) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans laquelle la première portion (1 a) formant corps de chaque aimant unitaire (1 ) est de forme polygonale en présentant des facettes longitudinales (3) ou de forme cylindrique de section circulaire ou ovalisée.

5. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente, dans laquelle, quand la première portion (1a) est de forme polygonale en présentant des facettes longitudinales (3), chaque chanfrein longitudinal (6) sépare deux facettes longitudinales (3) de la première portion (1a).

6. Structure d’aimant (2) selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle chaque chanfrein longitudinal (6) présente une profondeur variant dans la longueur de chaque aimant unitaire (1 ). 7. Structure d’aimant (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque aimant unitaire (1 ) présente au moins une deuxième portion (1 b) à une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire (1 ) en prolongement de la première portion (1 a), ladite au moins une deuxième portion (1 b) pointant vers une extrémité longitudinale associée de l’aimant en diminuant de section en se rapprochant de l’extrémité longitudinale.

8. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente, dans laquelle chaque aimant unitaire (1 ) présente un contour extérieur au moins partiellement ovoïde avec la première portion (1 a) formant corps de l’aimant unitaire (1 ) présentant une plus grande section et s’étendant sur une plus grande longueur de l’aimant unitaire (1 ) que ladite au moins une deuxième portion (1 b).

9. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite au moins une deuxième portion (1 b) d’extrémité longitudinale de chaque aimant unitaire (1 ) est bombée en étant de forme convexe, un sommet de la forme convexe de la deuxième portion (1 b) d’extrémité longitudinale réalisant l’extrémité longitudinale associée de l’aimant unitaire (1 ).

10. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite au moins une deuxième portion (1 b) d’extrémité longitudinale de chaque aimant unitaire (1 ) se termine à son extrémité longitudinale associée par une facette médiane (5) formant l’extrémité longitudinale. 11. Structure d’aimant (2) selon la revendication 7, dans laquelle ladite au moins une deuxième portion (1 b) d’extrémité longitudinale de chaque aimant unitaire (1 ) comprend des facettes latérales inclinées (4) vers un axe longitudinal de l’aimant en s’approchant de l’extrémité longitudinale associée de l’aimant unitaire (1 ), les facettes latérales inclinées (4) s’étendant entre une grande base (4a) reliée à la première portion (1 a) formant corps de l’aimant de l’aimant et une petite base formant une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire (1 ).

12. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente, dans laquelle les facettes latérales inclinées (4) de chaque aimant unitaire (1 ) sont bombées en étant convexes.

13. Structure d’aimant (2) selon la revendication 5 et l’une quelconque des revendications 11 à 12, dans laquelle les facettes latérales inclinées (4) de ladite au moins une deuxième portion (1 b) de chaque aimant unitaire (1 ) présentent la même largeur que les facettes longitudinales de la première portion (1 a), une facette inclinée (4) étant mise bout à bout avec une facette longitudinale (3) respective.

14. Structure d’aimant (2) selon l’une quelconque des revendications 11 à 13, dans laquelle la grande base (4a) de chaque facette inclinée est creusée au moins partiellement d’un chanfrein transversal (6a) en tant que forme en retrait.

15. Structure d’aimant (2) selon l’une quelconque des revendications 7 à 14 précédentes, dans laquelle chaque extrémité longitudinale de chaque aimant unitaire (1 ) comprend une deuxième portion (1 b) d’extrémité longitudinale.

16. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente, dans laquelle, quand les formes longitudinales et/ou transversales en retrait sont des chanfreins longitudinaux (6) et/ou transversaux (6a) à l’aimant unitaire (1 ) creusés dans le contour extérieur de l’aimant unitaire (1 ), le dépôt de colle concerne exclusivement les chanfreins (6, 6a) des aimants unitaires (1 ).

17. Structure d’aimant (2) selon la revendication précédente et la revendication 14 dans laquelle, la grande base (4a) de chaque facette inclinée étant creusée au moins partiellement d’un chanfrein transversal (6a) en tant que forme en retrait transversale sur ladite au moins une deuxième portion (1 b), le dépôt de colle concerne exclusivement les grandes bases (4a) des aimants unitaires (1 ) pour ladite au moins une deuxième portion (1 b).

18. Actionneur électromagnétique linéaire ou rotatif, caractérisé en ce qu’il comprend une structure d’aimant (2) ou plusieurs structures d’aimant (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la ou les structures d’aimant (2) faisant partie d’un rotor (7) rotatif autour de son centre, la ou les structures d’aimant (2) étant disposées concentriquement au centre du rotor (7).

19. Actionneur électromagnétique selon la revendication précédente, dans lequel, quand unitaire, la structure d’aimant (2) forme un unique aimant s’étendant sur l’actionneur ou, quand multiples, les structures d’aimant (2) sont des pavés successifs formant des pôles d’aimant successifs alternés.

20. Procédé de fabrication d’une structure d’aimant (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :

- découpe dans une tuile aimantée présentant une longueur, une largeur et une épaisseur formant trois dimensions de la tuile de plusieurs aimants unitaires (1 ) selon les trois dimensions de la tuile aimantée,

- détermination de zones de contact partiel sur chaque aimant unitaire (1 ) avec chaque aimant qui lui est adjacent quand les aimants sont disposés les uns à côté des autres, - réalisation aux zones de contact de formes en retrait (6, 6a) vers l’intérieur de l’aimant unitaire (1 ) s’étendant sur au moins une partie d’une longueur de la première portion (1a) et/ou transversalement à la première portion (1 a),

- collage de chaque aimant unitaire (1 ) par dépôt d’une résine pour chaque aimant unitaire (1 ) uniquement sur les zones de contact partiel déterminées,

- positionnement des aimants unitaires (1 ) ainsi collés de manière adjacente les uns aux autres, un contact partiel entre deux aimants unitaires (1 ) adjacents étant établi aux zones de contact.

21. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel, il est procédé à une injection d’une couche de composite autour des aimants unitaires (1 ) ainsi mis en contact et collés pour leur enrobage.

Description:
«Aimant unitaire avec formes en retrait destinées à faire partie de zones de contact entre des aimants adjacents »

La présente invention concerne un aimant unitaire présentant des formes en retrait destinées à faire partie de zones de contact entre des aimants unitaires adjacents et une structure d’aimant à plusieurs aimants unitaires adjacents. L’invention concerne aussi un actionneur électromagnétique comportant une ou plusieurs de telles structures d’aimant.

La présente invention trouve une application avantageuse mais non limitative pour un actionneur électromagnétique délivrant une forte puissance avec une vitesse de rotation du rotor élevée, ce qui est obtenu par l’utilisation d’une ou de structures d’aimant selon la présente invention. Un tel actionneur électromagnétique peut être utilisé par exemple dans un véhicule automobile totalement électrique ou hybride.

Avantageusement mais non limitativement, l’actionneur peut être un actionneur rotatif pouvant comprendre au moins un rotor encadré par deux stators, ces éléments pouvant se superposer les uns par rapport aux autres en étant séparés par au moins un entrefer sur un même arbre.

Dans des applications à haute vitesse, il est nécessaire d’avoir non seulement un système compact rendu possible par la réduction de la masse et de l’encombrement de l’actionneur électromagnétique pour un rendement optimal, mais également une très bonne tenue mécanique de la partie tournante ou en translation, c’est-à-dire le rotor ou l’élément en translation linéaire, afin d’améliorer la fiabilité du système.

Dans des applications à haute vitesse, il est nécessaire de réduire les pertes pour un rendement optimal. Dans des applications automobiles, la miniaturisation est de plus en plus recherchée. Pour cela, il est important d’avoir un système compact rendu possible par la réduction de la masse et de l’encombrement de l’actionneur, mais également une très bonne tenue mécanique de la partie en déplacement, afin d’améliorer la fiabilité du système. Pour un actionneur électromagnétique à flux axial, comme exemple non limitatif de la présente invention, le rotor comporte un corps sous forme d’un disque présentant deux faces circulaires reliées par une épaisseur, le disque étant délimité entre une couronne externe et une périphérie interne délimitant un évidement pour un arbre de rotation.

Au moins deux aimants permanents sont appliqués contre au moins une des deux faces circulaires du corps dite face de support. Pour un rotor mono-entrefer destiné à être associé à un stator, une seule face circulaire du corps porte des aimants tandis que, pour un rotor à deux entrefers avec un stator respectif, ce sont les deux faces qui portent des aimants.

Les aimants sont chacun maintenus sur la face ou leur face respective par des moyens de maintien, un intervalle étant laissé entre lesdits au moins deux aimants sur une même face.

Pour un actionneur électromagnétique à flux radial, le rotor comporte un corps cylindrique dont tout le pourtour porte des aimants.

Pour le stator ou chaque stator, ceux-ci portent des éléments de bobinage comprenant une dent portant une bobine, la dent étant encadrée sur chacun de ses côtés par une encoche, un fil métallique bon conducteur étant enroulé sur la dent pour former la bobine.

Quand la série ou les séries de bobinages sont alimentées électriquement, le rotor qui est solidarisé à l’arbre de sortie du moteur est soumis à un couple résultant du champ magnétique, le flux magnétique créé étant un flux axial pour une machine électromagnétique à flux axial et un flux radial pour une machine à flux radial.

Il est connu que les aimants peuvent se désaimanter quand soumis à des températures élevées.

Le document U S-A-201 1/0080065 décrit un rotor pour moteur à flux axial avec une pluralité de structures d'aimant disposées autour du rotor et composées de plusieurs aimants unitaires.

L’invention décrite dans ce document a été élaborée sur la constatation que les aimants permanents dans un tel moteur sont exposés à une température élevée en raison de la chaleur générée par les enroulements et ont une probabilité de démagnétisation par le champ démagnétisant des enroulements. Il existe donc une demande pour des aimants dans lesquels la force coercitive qui est un indice de résistance thermique et de résistance à la démagnétisation est supérieure à un certain niveau.

Lorsque le rotor tourne, des courants de Foucault circulent dans les aimants. Des moyens efficaces pour réduire les courants de Foucault consistent à diviser un corps magnétique pour interrompre le trajet du courant de Foucault. Alors que la division d'un corps d'aimant en plus petits morceaux conduit à une réduction plus importante des pertes par courants de Foucault, il devient nécessaire de prendre en compte des problèmes tels qu'une augmentation du coût de fabrication et une diminution du rendement.

Ce document propose que chacun des aimants unitaires divisés présente une force coercitive près de la surface de la pièce d'aimant plus élevée que celle à l'intérieur de l’aimant unitaire. Ceci est une mesure difficile à mettre en oeuvre et coûteuse.

De plus, dans ce document, les aimants unitaires sont collés face contre face en étant sous forme de cubes, ce qui concourt à leur désaimantation et ne permet pas un échange de chaleur avec l’extérieur des aimants. Il s’est donc révélé qu’une telle disposition d’aimants unitaires sous forme de cubes collés les uns contre les autres ne renforçait pas la solidité d’une structure d’aimant composée de tels aimants unitaires.

Il a bien été prévu de disposer des aimants unitaires dans un maillage pour former une structure d’aimant mais ceci requiert un supplément de travail de disposition des aimants et une perte de place due aux mailles entre les aimants, la structure d’aimant contenant moins d’aimants unitaires et perdant ainsi en pouvoir d’aimantation.

Le document US-A-4 555 685 des aimants de grande taille. Ces aimants de grande taille sont de forme trapézoïdale mais ils ne sont pas réunis les uns aux autres pour former une structure d’aimant compacte.

Le document US-A-2004/263012 décrit des aimants de grande taille donc assimilables à des structures d’aimant. Ces aimants de grande taille ont des bords chanfreinés mais ils ne sont pas réunis les uns aux autres pour former une structure d’aimant compacte. Le problème à la base de la présente invention est de concevoir une forme d’aimant unitaire et une structure d’aimant regroupant plusieurs aimants unitaires qui puissent combattre la démagnétisation de l’aimant unitaire tout en permettant une solidarisation résistante des aimants unitaires entre eux quand ces aimants unitaires forment la structure d’aimant pouvant supporter des vitesses de travail élevées tout en fournissant un champ magnétique puissant avec un maintien optimal des aimants dans leur support sans interposition d’éléments de séparation entre les aimants unitaires.

A cet effet la présente invention concerne une structure d’aimant en trois dimensions constituée d’une pluralité d’aimants unitaires, les aimants unitaires étant directement adjacents les uns aux autres, caractérisée en ce que chaque aimant unitaire comporte une première portion longitudinale présentant un contour extérieur portant des formes en retrait vers l’intérieur de l’aimant unitaire s’étendant sur au moins une partie d’une longueur de la première portion et/ou des formes en retrait s’étendant sur au moins une partie du pourtour de l’aimant unitaire transversalement à un axe longitudinal de l’aimant unitaire à proximité d’au moins une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire, les aimants unitaires étant partiellement en contact entre eux au niveau des formes en retrait vers l’intérieur, les aimants étant collés entre eux par dépôt de colle sur au moins une portion des formes en retrait, la pluralité d’aimants unitaires réalisant un maillage d’aimants sans interposition d’éléments de maintien entre eux autres que la colle.

A proximité de l’extrémité longitudinale signifie que les formes en retrait transversales sont comprises entre une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire et au plus à un point à égale distance de l’extrémité longitudinale de l’aimant unitaire et du milieu de la longueur de la première portion de l’aimant unitaire.

Ces formes en retrait longitudinales et/ou transversales sont placées dans des zones destinées à assurer le contact entre des aimants adjacents. Selon la présente invention, il n’est pas recherché à coller les aimants unitaires face contre face mais seulement localement sur les formes en retrait creusées dans chaque aimant unitaire et contenant alors de la colle, avantageusement sous forme de résine. Ces zones de contact peuvent être ponctuelles, linéaires ou en arc de cercle selon le contour extérieur des aimants unitaires. C’est la colle contenue dans ces formes en retrait qui forme l’adhésion de deux aimants unitaires adjacents.

On obtient ainsi comme aimants unitaires des " cristaux" associés entre eux qui ne sont pas liés sur toute la surface de facettes ou de faces longitudinales mais des couches de résine et de colle viennent se substituer par exemple à au moins une extrémité longitudinale car il n’y a pas de deuxième portion à cette extrémité longitudinale ou sur la grande base des facettes inclinées, par exemple à 45° et/ou sur les facettes longitudinales munies avantageusement sous forme de chanfreins respectivement transversaux et longitudinaux afin de construire un réseau maillé aux extrémités des plots poly-facettes avec des zones de contact entre aimants limitées.

Pour des aimants unitaires de forme ovoïde parfaite avec une première portion arrondie, le contact entre deux aimants unitaires adjacents est plus réduit en ne pouvant n’être que ponctuel et correspond sensiblement à un arc de cercle de dimension réduite entre les deux aimants unitaires. Il peut être creusé une strie à la dimension de l’arc de cercle de contact entre deux aimants unitaires adjacents pour recevoir de la colle, avantageusement sous forme de résine.

Avantageusement, les formes en retrait sont des cavités ou des chanfreins longitudinaux et/ou transversaux à l’aimant unitaire creusés dans le contour extérieur de la première portion de l’aimant unitaire. Ces cavités ou chanfreins remplis de colle sont destinés à former les zones de contact entre deux aimants unitaires adjacents. Un aimant unitaire peut être associé à de multiples aimants adjacents.

Avantageusement, la première portion et les chanfreins longitudinaux s’étendent sur toute une longueur de chaque aimant unitaire.

Avantageusement, la première portion formant corps de chaque aimant unitaire est de forme polygonale en présentant des facettes longitudinales ou de forme cylindrique de section circulaire ou ovalisée.

Avantageusement, quand la première portion est de forme polygonale en présentant des facettes longitudinales, chaque chanfrein sépare deux facettes longitudinales de la première portion. Pour une forme polygonale, ce sont de préférence les arrêtes longitudinales qui vont porter des chanfreins longitudinaux.

Avantageusement, chaque chanfrein présente une profondeur variant dans la longueur de chaque aimant unitaire. Ceci permet d’avoir une épaisseur de colle qui n’est pas constant tout le long du chanfrein.

Avantageusement, chaque aimant unitaire présente au moins une deuxième portion à une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire en prolongement de la première portion, ladite au moins une deuxième portion pointant vers une extrémité longitudinale associée de l’aimant en diminuant de section en se rapprochant de l’extrémité longitudinale.

En considérant un aimant unitaire en tant qu’élément élémentaire sous forme de plot, la forme idéale de ce plot est un ellipsoïde de révolution symétrique aussi appelé forme ovoïde, approximativement une sphère aplatie, qui de par sa topologie est difficile à désaimanter car son champ magnétique relatif à l’aimantation est informe. Il n'y a pas de champ tournant dans les coins. A partir ce constat, une démarche inventive préférentielle de la présente invention est de constituer un maillage d'aimants unitaires se rapprochant le plus possible de l'ellipsoïde de révolution.

Plusieurs modes de réalisation sont possibles et la forme ovoïde de chaque aimant unitaire peut être plus ou moins parfaite en présentant une portion d’extrémité de forme arrondie convexe à une extrémité longitudinale ou aux deux extrémités longitudinales.

Une forme ovoïde relativement parfaite avec deux extrémités longitudinales de forme convexe est optimale mais difficile à obtenir par usinage. Par contre c’est la forme idéale pour combattre une désaimantation de l’aimant unitaire.

En alternative, un aimant unitaire basé sur une structure poly-facettes avec une première portion dite de corps avec des facettes longitudinales et au moins une portion d’extrémité avec des facettes inclinées dont les angles sont compris entre 0 et 45° peut aussi être envisagé en permettant d'augmenter le champ magnétique relatif à l’aimantation tout en conservant des faces actives importantes aux extrémités des aimants unitaires sous forme de plots. Entre ces deux formes de réalisation de nombreuses autres formes s’approchant plus ou moins d’une forme ovoïde sont aussi possibles.

Avantageusement, chaque aimant unitaire présente un contour extérieur au moins partiellement ovoïde avec la première portion formant corps de l’aimant unitaire présentant une plus grande section et s’étendant sur une plus grande longueur de l’aimant unitaire que ladite au moins une deuxième portion.

Il est ainsi obtenu un aimant unitaire avec une forme ovoïde résistante à la désaimantation de l’aimant. Un tel aimant unitaire est cependant plus difficile à usiner qu’un aimant unitaire de forme polygonale avec au moins une extrémité longitudinale arrondie de forme convexe pour se rapprocher d’une forme ovoïde.

Avantageusement, ladite au moins une deuxième portion d’extrémité longitudinale est bombée en étant de forme convexe, un sommet de la forme convexe de la deuxième portion d’extrémité longitudinale réalisant l’extrémité longitudinale associée de chaque aimant unitaire. Ceci permet d’obtenir une forme se rapprochant au moins à une extrémité longitudinale d’une forme ovoïde.

Avantageusement, ladite au moins une deuxième portion d’extrémité longitudinale se termine à son extrémité longitudinale associée par une facette médiane formant l’extrémité longitudinale. L’extrémité longitudinale est alors tronquée et relativement plane.

Avantageusement, ladite au moins une deuxième portion d’extrémité longitudinale comprend des facettes latérales inclinées vers un axe longitudinal de chaque aimant unitaire en s’approchant de l’extrémité longitudinale associée de l’aimant, les facettes latérales inclinées s’étendant entre une grande base reliée à la première portion formant corps de l’aimant et une petite base formant une extrémité longitudinale de l’aimant. Cette forme de réalisation est plus aisée à réaliser qu’une forme ovoïde parfaite.

Avantageusement, les facettes latérales inclinées sont bombées en étant convexes. Cela permet de rapprocher la forme de réalisation présentant des facettes d’une forme ovoïde. Avantageusement, les facettes latérales inclinées de ladite au moins une deuxième portion présentent la même largeur que les facettes longitudinales de la première portion, une facette inclinée étant mise bout à bout avec une facette longitudinale respective. Les facettes latérales inclinées prolongent alors les facettes longitudinales.

Avantageusement, la grande base de chaque facette inclinée est creusée au moins partiellement d’un chanfrein transversal en tant que forme en retrait.

Avantageusement, chaque extrémité longitudinale de chaque aimant comprend une deuxième portion d’extrémité longitudinale. La forme ovoïde est alors garantie sur les deux extrémités longitudinales de l’aimant unitaire.

Avantageusement, quand les formes longitudinales et/ou transversales en retrait sont des chanfreins longitudinaux et/ou transversaux à l’aimant unitaire creusés dans le contour extérieur de l’aimant, le dépôt de colle concerne exclusivement les chanfreins longitudinaux et/ou transversaux des aimants unitaires.

Avantageusement, la grande base de chaque facette inclinée étant creusée au moins partiellement d’un chanfrein transversal en tant que forme en retrait transversal sur ladite au moins une deuxième portion, le dépôt de colle concerne exclusivement les grandes bases des aimants unitaires pour ladite au moins une deuxième portion.

L’invention concerne un actionneur électromagnétique linéaire ou rotatif, caractérisé en ce qu’il comprend une telle structure d’aimant unitaire ou plusieurs de telles structures d’aimant, la ou les structures d’aimant faisant partie d’un rotor rotatif autour de son centre, la ou les structures d’aimant étant disposées concentriquement au centre du rotor.

Avantageusement, quand unitaire, la structure d’aimant forme un unique aimant s’étendant sur l’actionneur ou, quand multiples, les structures d’aimant sont des pavés successifs formant des pôles d’aimant successifs alternés.

L’invention concerne un procédé de fabrication d’une telle structure d’aimant, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes : - découpe dans une tuile aimantée présentant une longueur, une largeur et une épaisseur formant trois dimensions de la tuile de plusieurs aimants unitaires selon les trois dimensions de la tuile aimantée,

- détermination de zones de contact partiel sur chaque aimant unitaire avec chaque aimant qui lui est adjacent quand les aimants sont disposés les uns à côté des autres,

- réalisation aux zones de contact de formes en retrait vers l’intérieur de l’aimant unitaire s’étendant sur au moins une partie d’une longueur de la première portion et/ou transversalement à la première portion,

- collage de chaque aimant unitaire par dépôt d’une résine pour chaque aimant unitaire uniquement sur les zones de contact partiel déterminées,

- positionnement des aimants unitaires ainsi collés de manière adjacente les uns aux autres, un contact partiel entre deux aimants unitaires adjacents étant établi aux zones de contact.

La démarche à la base de la présente invention est donc que la tenue entre les aimants unitaires soit assurée sans avoir besoin d’un maillage logeant les aimants unitaires individuellement, ce qui représente un gain de place et permet de loger plus d’aimants unitaires par structure d’aimant.

De plus, il n’est plus assuré un contact face contre face des aimants unitaires comme le proposait l’état de la technique mais un contact sensiblement ponctuel, linéaire ou en arc de cercle, ce qui permet d'augmenter le champ magnétique relatif à l’aimantation et d'éviter de doper les aimants tout en évitant les courants de Foucault élémentaires. Il est ainsi possible de rassembler un nombre total d’aimants unitaires très élevé dans une structure d’aimant, par exemple de l’ordre de 200 à 300 aimants unitaires par structure d'aimant, comparé au plus à une vingtaine dans une structure d’aimant selon l’état de la technique.

Au final, il est possible d’envisager des aimants unitaires adoptant différentes configurations tendant plus ou moins vers une forme ovoïde parfaite.

Avantageusement, il est procédé à une injection d’une couche de composite autour des aimants unitaires ainsi mis en contact et collés pour leur enrobage. Ceci permet d’obtenir une structure d’aimant compact en remplissant les interstices entre aimants unitaires.

D’autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et au regard des dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et sur lesquels :

- les figures 1 a, 1 b et 1 c sont des représentations schématiques respectivement d’une vue de face d’une structure d’aimant contenant plusieurs aimants unitaires, d’une vue agrandie de cette structure d’aimant et d’une vue en perspective d’un aimant unitaire sous forme d’un plot allongé de forme polygonale selon une première forme de réalisation de la présente invention,

- les figures 2a, 2b et 2c sont des représentations schématiques respectivement d’une vue de face d’une structure d’aimant contenant plusieurs aimants unitaires, d’une vue agrandie de cette structure d’aimant et d’une vue en perspective d’un aimant unitaire sous forme d’un plot allongé selon une deuxième forme de réalisation de la présente invention, l’aimant unitaire comportant au moins une portion d’extrémité longitudinale de forme ovoïde avec des facettes inclinées,

- les figures 3a, 3b et 3c sont des représentations schématiques respectivement d’une vue de face d’une structure d’aimant contenant plusieurs aimants unitaires, d’une vue agrandie de cette structure d’aimant et d’une vue en perspective d’un aimant unitaire sous forme d’un plot allongé selon une troisième forme de réalisation de la présente invention, l’aimant unitaire comportant au moins une portion d’extrémité longitudinale de forme ovoïde avec des facettes inclinées, les facettes inclinées étant bombées,

- les figures 4a, 4b et 4c sont des représentations schématiques respectivement d’une vue de face d’une structure d’aimant contenant plusieurs aimants unitaires, d’une vue agrandie de cette structure d’aimant et d’une vue en perspective d’un aimant unitaire sous forme d’un plot allongé selon une quatrième forme de réalisation de la présente invention, l’aimant unitaire présentant une forme ovoïde sensiblement parfaite avec deux portions d’extrémité longitudinale bombées, - la figure 5 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’une structure d’aimant selon la présente invention logeant des aimants unitaires selon la deuxième forme de réalisation, des aimants unitaires étant montrés à distance de la structure d’aimant pour être mieux visibles,

- la figure 6 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’un rotor comprenant plusieurs structures d’aimant, le rotor faisant partie d’un actionneur électromagnétique selon la présente invention, la partie encadrée A à cette figure faisant référence à la figure 5.

Les figures sont données à titre d'exemples et ne sont pas limitatives de l’invention. Elles constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier les dimensions des différentes pièces ne sont pas représentatives de la réalité.

Dans ce qui va suivre, il sera référencé un seul aimant unitaire, une seule structure d’aimant, une seule facette longitudinale, une seule facette inclinée et un seul chanfrein longitudinal ou transversal mais ce qui est énoncé pour un de ces éléments référencés est applicable pour tous les éléments similaires.

Être transversal à l’aimant unitaire signifie être dans un plan perpendiculaire à un axe longitudinal de l’aimant unitaire allongé présentant une forme de plot.

En se référant à toutes les figures et notamment aux figures 1 a à 1 c, 2a à 2c, 3a à 3c et 4a à 4c, la présente invention concerne un aimant unitaire 1 de forme allongée pouvant être considéré comme un plot, sa longueur étant notoirement plus grande que sa largeur.

L’aimant unitaire 1 présente une première portion 1 a longitudinale présentant un contour extérieur portant des formes en retrait 6 vers l’intérieur de l’aimant unitaire 1 s’étendant sur au moins une partie d’une longueur de la première portion 1 a ainsi que des formes en retrait 6a vers l’intérieur de l’aimant unitaire 1 s’étendant sur au moins une portion de pourtour de l’aimant unitaire transversalement à un axe longitudinal de l’aimant unitaire 1 . Aux figures 2c et 3c, les formes en retrait sont dessinées en tant que points avec un seul point référencée 6 ou 6a par arrête 17, ce qui n’est pas limitatif, les formes en retrait étant de préférence des chanfreins ou des rainures creusés à l’intérieure d’une arrête respective 17.

Les formes en retrait 6, 6a peuvent être un chanfrein ou une rainure s’étendant dans la longueur d’une arrête 17 d’une facette quand l’aimant unitaire 1 est de forme polygonale sur au moins une partie de cette longueur. Ces formes en retrait 6, 6a peuvent être des cavités séparées les unes des autres dans la longueur d’une arrête d’une facette ou des chanfreins formant un ensemble discontinu de chanfreins espacés les uns après les autres dans la longueur d’une arrête. La profondeur des formes en retrait 6, 6a est suffisante pour retenir de la colle en leur intérieur.

L’aimant unitaire 1 peut aussi présenter au moins une deuxième portion 1 b longitudinale prolongeant la première portion 1 a longitudinale vers une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 et des formes en retrait transversales 6a peuvent être prévues sur cette ou ces deuxièmes portions 1 b longitudinales en alternative ou en complément des formes en retrait longitudinales 6 de la première portion 1 a, avantageusement à la jonction des première 1 a et deuxième portions 1 b.

Comme montré à la figure 1 c, les formes en retrait transversales 6a peuvent être aussi présentes sur la première portion 1 a quand l’aimant unitaire 1 ne présente pas de deuxième portion 1 b, ceci aux extrémités longitudinales de l’aimant unitaire 1 .

Ainsi, quand il n’y a pas de deuxième portion 1 b, des formes en retrait peuvent s’étendre sur au moins une partie du pourtour de l’aimant unitaire 1 transversalement à un axe longitudinal de l’aimant unitaire 1 juste à l’extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 , comme cela peut être le cas à la figure 1 c.

Ces formes en retrait 6, 6a peuvent être des chanfreins longitudinaux 6 et/ou transversaux 6a à l’aimant unitaire 1 creusés dans le contour extérieur de la première portion 1 a de l’aimant unitaire 1 , les formes en retrait transversales 6a pouvant être disposées à la jonction des première 1 a et deuxième portions 1 b. A la figure 1 c, l’aimant unitaire 1 comprend une seule première portion 1 a sans deuxième portion 1 b d’extrémité. La première portion 1 a est polygonale en présentant des facettes longitudinales 3. Les forme en retrait longitudinales 6, avantageusement des chanfreins 6, peuvent être creusées aux arrêtes 17 longitudinales entre deux facettes longitudinales 3 et les formes en retrait transversales 6a peuvent être creusées à au moins une des deux extrémités longitudinales de l’aimant unitaire 1 .

Il s’ensuit que la première portion 1 a et les chanfreins longitudinaux 6 peuvent s’étendre sur toute une longueur de l’aimant. Chaque chanfrein longitudinal 6 peut ainsi séparer deux facettes longitudinales 3 de la première portion 1 a.

A la figure 2c, l’aimant unitaire 1 comprend une seule deuxième portion 1 b d’extrémité. Les première 1 a et deuxième portions 1 b de l’aimant unitaire 1 comprennent chacune des facettes, des facettes longitudinales 3 pour la première portion 1 a et des facettes inclinées 4 vers l’extrémité longitudinale associée à la deuxième portion 1 b.

Les formes en retrait longitudinales 6, avantageusement des chanfreins longitudinaux 6, peuvent être creusées aux arrêtes 17 longitudinales entre deux facettes longitudinales 3 de la première portion 1 a et/ou les formes en retrait transversales 6a, avantageusement des chanfreins transversaux 6a, peuvent être creusées sur une grande base 4a des facettes inclinées 4 de la deuxième portion 1 b s’étendant de la grande base 4a vers une petite base formant l’extrémité longitudinale associée de l’aimant unitaire 1.

A la figure 3c, l’aimant unitaire 1 comprend deux deuxièmes portions 1 b d’extrémité respectivement pour une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 . Les première 1 a et deuxième portions 1 b de l’aimant unitaire 1 comprennent chacune des facettes, des facettes longitudinales 3 pour la première portion 1 a et des facettes inclinées 4 vers l’extrémité longitudinale associée à la deuxième portion 1 b respective. Dans ce mode de réalisation, les facettes inclinées 4 sont bombées.

Les formes en retrait longitudinales 6, avantageusement des chanfreins longitudinaux 6, peuvent être creusées aux arrêtes 17 longitudinales entre deux facettes longitudinales 3 de la première portion 1 a et/ou les formes en retrait transversales 6a, avantageusement des chanfreins transversaux 6a, peuvent être creusées sur une grande base 4a des facettes inclinées 4 de la deuxième portion 1 b.

A la figure 4c, l’aimant unitaire 1 présente une forme ovoïde presque parfaite avec une première portion 1 a et deux deuxièmes portions 1 b d’extrémité arrondies et de forme convexe. Le contact entre deux aimants unitaires 1 adjacents et ovoïde est sensiblement ponctuel ou s’étend selon un arc de cercle limité.

Dans ce cas, l’aimant unitaire 1 peut présenter un contour extérieur au moins partiellement ovoïde avec la première portion 1 a formant corps de l’aimant unitaire 1 présentant une plus grande section et s’étendant sur une plus grande longueur de l’aimant unitaire 1 que ladite au moins une deuxième portion 1 b, à la figure 4c deux deuxièmes portions 1 b dont une à chacune des deux extrémités longitudinales de l’aimant unitaire 1 .

Les formes en retrait, avantageusement des chanfreins, peuvent être creusées à la zone de contact réduite entre deux aimants unitaires 1 ovoïdes adjacents en présentant une forme en arc de cercle.

Aux figures 2c et 3c, les formes en retrait transversales 6a qui s’étendent sur au moins une partie du pourtour de l’aimant unitaire 1 transversalement à un axe longitudinal de l’aimant unitaire 1 peuvent être positionnées à proximité d’au moins une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1. Il peut y avoir une forme en retrait transversale 6a à proximité de chacune des extrémités longitudinales de l’aimant unitaire 1 .

Ce positionnement peut se faire juste à l’extrémité longitudinale quand l’aimant unitaire 1 ne comprend seulement qu’une première portion 1 a comme montré à la figure 1 c ou à la jonction de la première portion 1 a avec au moins une deuxième portion 1 b, comme montré aux figures 2c et 3c. Un positionnement à proximité d’au moins une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 couvre ces deux positions et toutes les positions intermédiaires.

Comme une deuxième portion 1 b est sensiblement deux fois moins grandes qu’une première portion 1 a ou même encore plus petite, à proximité de l’extrémité longitudinale signifie que les formes en retrait transversales 6a sont comprises entre une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 et au plus un point à égale distance de l’extrémité longitudinale de l’aimant unitaire et du milieu de la longueur de la première portion 1 a de l’aimant unitaire 1 .

Comme montré à la figure 1 c, la première portion 1 a formant corps de l’aimant unitaire 1 peut être de forme polygonale en présentant des facettes longitudinales 3. En alternative, la première portion 1 a de l’aimant unitaire 1 peut aussi être de forme cylindrique de section circulaire ou ovalisée. Dans ce cas, il est possible de munir aussi la forme cylindrique plus ou moins exacte d’au moins un chanfrein longitudinal 6 dans le sens de sa longueur et/ou d’au moins un chanfrein transversal 6a à au moins une des extrémités longitudinales de l’aimant unitaire 1.

Chaque chanfrein 6, 6a peut présenter une profondeur variant dans la longueur de l’aimant. Pour un chanfrein longitudinal 6, cette profondeur peut être plus grande vers une extrémité longitudinale ou au contraire plus grande dans la portion médiane longitudinale de l’aimant unitaire 1 .

Comme précédemment mentionné et montré aux figures 2c, 3c et 4c, l’aimant unitaire 1 peut présenter au moins une deuxième portion 1 b à une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 en prolongement de la première portion 1 a. Il peut y avoir aussi deux deuxièmes portions 1 b avec une deuxième portion 1 b respectivement à une extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 .

La ou les deuxièmes portions 1 b peuvent pointer vers une extrémité longitudinale associée de l’aimant en diminuant de section en se rapprochant de l’extrémité longitudinale.

Comme montré à la figure 3c et surtout à la figure 4c, la ou les deuxièmes portions 1 b d’extrémité longitudinale peuvent être bombées en étant de forme convexe. Un sommet de la forme convexe de la ou de chaque deuxième portion 1 b d’extrémité longitudinale réalise l’extrémité longitudinale associée de l’aimant unitaire 1 .

Comme montré aux figures 2c, 3c et 4c, la ou les deuxièmes portions 1 b d’extrémité longitudinale peuvent se terminer à leur extrémité longitudinale associée par une facette médiane 5 formant l’extrémité longitudinale. A la figure 4c, pour la forme ovoïde, cette facette médiane 5 formant l’extrémité longitudinale est cependant bombée et n’est qu’optionnelle. Comme montré aux figures 2c et 3c, la ou les deuxièmes portions 1 b d’extrémité longitudinale peuvent comprendre des facettes latérales inclinées 4 vers un axe longitudinal de l’aimant 1 en s’approchant de l’extrémité longitudinale associée de l’aimant.

Ces facettes latérales inclinées 4 peuvent s’étendre entre une grande base 4a reliée à la première portion 1 a formant corps de l’aimant de l’aimant et une petite base formant une extrémité longitudinale de l’aimant. C’est une telle grande base 4a qui peut porter des formes en retrait transversales 6a en alternative ou en complément des formes en retrait longitudinales 6 portées par la première portion 1 a.

Comme montré à la figure 3c, les facettes latérales inclinées 4 peuvent être bombées en étant convexes.

Comme montré aux figures 2c et 3c, les facettes latérales inclinées 4 de la ou des deuxièmes portions 1 b peuvent présenter la même largeur que les facettes longitudinales de la première portion 1 a, une facette inclinée 4 étant mise bout à bout avec une facette longitudinale 3 respective.

Comme montré le plus visiblement aux figures 3c et 4c, chaque extrémité longitudinale de l’aimant unitaire 1 peut comprendre une deuxième portion 1 b d’extrémité longitudinale.

En se référant plus particulièrement aux figures 1 a et 1 b, 2a et 2b, 3a et 3b, 4a et 4b et aux figures 5 et 6, l’invention concerne une structure d’aimant 2 en trois dimensions constituée d’une pluralité d’aimants unitaires 1 , chaque aimant unitaire étant tel que précédemment mentionné.

Dans cette structure d’aimant 2, les aimants unitaires 1 sont directement adjacents les uns aux autres en étant partiellement en contact au niveau des formes en retrait longitudinales 6 et/ou transversales 6a vers l’intérieur. Les aimants unitaires 1 sont collés par dépôt de colle sur au moins une portion des formes en retrait 6, 6a. La pluralité d’aimants unitaires 1 réalise un maillage d’aimants sans interposition d’éléments de maintien entre eux autres que la colle, les aimants unitaires 1 étant en contact direct entre aimants adjacents. Ceci est particulièrement bien visible à la figure 5 et aux figures agrandies 1 b, 2b, 3b et 4b. Les motifs faits par les aimants unitaires 1 sont différents selon la conception de ces aimants unitaires 1 . Quand les formes longitudinales en retrait sont des chanfreins longitudinaux 6 à l’aimant unitaire 1 creusés dans le contour extérieur de l’aimant sur la première portion 1 a de l’aimant unitaire 1 , le dépôt de colle concerne les chanfreins 6 des aimants unitaires 1 .

Quand la grande base 4a de chaque facette inclinée est creusée au moins partiellement d’un chanfrein transversal 6a en tant que forme en retrait sur la ou les deuxièmes portions 1 b, le dépôt de colle concerne exclusivement les grandes bases 4a des aimants unitaires 1 pour ladite au moins une deuxième portion 1 b. Bien entendu pour des chanfreins longitudinaux 6 et transversaux 6a en association, ce sont ces deux types de chanfreins longitudinaux 6 et transversaux 6a qui reçoivent exclusivement le dépôt de colle.

Ceci veut dire que seules les formes en retrait longitudinaux 6 et transversaux 6a reçoivent de la colle et que donc le collage est ponctuel en étant limité aux formes en retrait.

Comme montré à la figure 6, l’invention concerne un actionneur électromagnétique linéaire ou rotatif avec une telle structure d’aimant 2 unitaire 1 ou plusieurs de telles structures d’aimant 2, la ou les structures d’aimant 2 faisant partie d’un rotor 7 rotatif autour de son centre, la ou les structures d’aimant 2 étant disposées concentriquement au centre du rotor 7.

L’actionneur montré à la figure 6 est à flux axial mais pourrait aussi bien être à flux radial.

La ou les structures d’aimant 2 peuvent être disposées concentriquement au centre du rotor 7, avantageusement séparées par des branches 8 dans le cas de plusieurs structures d’aimant 2 et encadrées d’une part par un moyeu 10 et une frette 9. Les branches 8 partent du moyeu 10 et se terminent à la frette 9.

Quand unitaire, la structure d’aimant 2 peut former un unique aimant s’étendant sur l’actionneur. Quand multiples, comme montré à la figure 6, les structures d’aimant 2 sont des pavés successifs formant des pôles d’aimant successifs alternés.

L’invention concerne enfin un procédé de fabrication d’une telle structure d’aimant 2. Le procédé comprend une étape de découpe dans une tuile aimantée présentant une longueur, une largeur et une épaisseur formant trois dimensions de la tuile, de plusieurs aimants unitaires 1 selon les trois dimensions de la tuile aimantée.

Le procédé comprend ensuite une étape de détermination de zones de contact partiel sur chaque aimant unitaire 1 avec chaque aimant qui lui est adjacent quand les aimants sont adjacents les uns aux autres. Ceci dépend du contour extérieur des aimants unitaires 1.

Il est procédé ensuite à la réalisation aux zones de contact de formes en retrait longitudinales 6 et/ou transversales 6a vers l’intérieur de l’aimant unitaire 1 s’étendant sur au moins une partie d’une longueur de la première portion 1 a et/ou transversalement à la première portion 1a, par exemple sur la grande base 4a de facettes inclinées 4 de la deuxième portion 1 b quand présente.

L’étape suivante est le collage de chaque aimant unitaire 1 par dépôt d’une résine pour chaque aimant unitaire 1 uniquement sur les zones de contact partiel déterminées. Collage signifie enduction ou dépôt de colle à cette étape du procédé.

Il est ensuite procédé au positionnement des aimants unitaires 1 ainsi collés de manière adjacente les uns aux autres, un contact partiel entre deux aimants unitaires 1 adjacents étant établi aux zones de contact.

Il peut être procédé à une injection d’une couche de composite autour des aimants unitaires 1 ainsi mis en contact et collés pour leur enrobage et densifier la structure d’aimant 2 ainsi créée.