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Title:
USE OF A BIGUANIDE DERIVATIVE FOR PROTECTING SKIN AGAINST UVB RADIATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/011663
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to the use of a bigaunide derivative for protecting skin against UVB radiation harmful effects and/or for protecting skin against undesirable and/or inaesthetic effects of UVB radiation.

Inventors:
POTIER PIERRE JEAN-PAUL (FR)
SASAKI NOBUMICHI-ANDRE (FR)
ACHAB MARIA CONCEPTION (FR)
FRANCK GISELE (FR)
BAKALA JOANNA (FR)
PICOT FRANCOISE (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/002041
Publication Date:
February 10, 2005
Filing Date:
July 29, 2004
Export Citation:
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Assignee:
PHARMAMENS (FR)
POTIER PIERRE JEAN-PAUL (FR)
SASAKI NOBUMICHI-ANDRE (FR)
ACHAB MARIA CONCEPTION (FR)
FRANCK GISELE (FR)
BAKALA JOANNA (FR)
PICOT FRANCOISE (FR)
International Classes:
A61K8/43; A61K31/155; A61P17/16; A61Q17/04; (IPC1-7): A61K31/155; A61K7/48; A61P17/16
Domestic Patent References:
WO2002034753A22002-05-02
WO2001098256A12001-12-27
WO2001091696A22001-12-06
Foreign References:
FR2822070A12002-09-20
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (20 rue de Chazelles, Paris Cédex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Utilisation d'un dérivé de biguanide de formule générale suivante : (I) dans laquelle : les groupes R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en CiC/, un groupe cycloalkyle, un hétérocycle, un groupe alcényle en C2C7, un groupe aryle, un groupe aralkyl, un groupe aryloxylalkyle ou un groupe hétéroaryle ou R1 et R2 pris ensemble représentent un alkylène en C2C7 pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes et le groupe R3 représente une amine primaire, secondaire ou tertiaire ou de son sel pharmaceutiquement acceptable à l'exception du composé de formule pour fabriquer un médicament destiné à protéger la peau contre les effets nocifs des radiations UVB.
2. Utilisation selon la revendication 1 destinée à protéger la peau contre les coups de soleil et les cancers de la peau.
3. Utilisation selon la revendication 1 ou 2 pour fabriquer un médicament ayant une activité protectrice vis à vis de l'effet photo immunosuppresseur induit par une irradiation UVB sur les cellules de Langerhans.
4. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les groupes R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en ClC7.
5. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que le groupe R3 représente NH2.
6. Utilisation selon la revendication 5 caractérisée en ce que le dérivé de biguanide est la metformine, avantageusement sous la forme d'un chlorhydrate.
7. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes prises séparément caractérisée en ce que le médicament se présente sous une forme pharmaceutique à usage local.
8. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes prise séparément caractérisée en ce que le médicament contient de 0,02 à 2% en poids du dérivé de biguanide ou de son sel pharmaceutiquement acceptable et un excipient approprié.
9. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que le dérivés de biguanides ou son sel pharmaceutiquement acceptable est combiné avec au moins un autre principe actif.
10. Utilisation cosmétique d'un dérivé de biguanide de formule générale I suivante : (I) dans laquelle : les groupes R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en ClC7, un groupe cycloalkyle, un hétérocycle, un groupe alcényle en C2C7, un groupe aryle, un groupe aralkyl, un groupe aryloxylalkyle ou un groupe hétéroaryle ou R1 et R2 pris ensemble représentent un alkylène en C2C7 pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes et le groupe R3 représente une amine primaire, secondaire ou tertiaire ou de son sel pharmaceutiquement acceptable à l'exception du composé de formule pour protéger la peau contre les effets indésirables et/ou inesthétiques des radiations UVB.
Description:
Titre : Utilisation d'un dérivé de biguanide pour protéger la peau des radiations UVB.

La présente invention concerne l'utilisation d'un dérivé de biguanide pour protéger la peau contre les effets nocifs des radiations UVB et/ou pour protéger la peau contre les effets indésirables et/ou inesthétiques des radiations UVB.

II est connu que les rayonnements ultraviolets (UV) de longueurs d'ondes comprises entre 280 nm et 400 nm qui arrivent sur la peau en provenance du soleil, sont de 2 types, à savoir les UVA et les UVB. Les rayons de longueur d'ondes comprises entre 280 nm et 320 nm, appelés UVB sont très énergétiques mais pénètrent peu profondément dans la peau. Ils sont à l'origine des érythèmes et des brûlures cutanées, et empchent ainsi le développement du bronzage. Leur pouvoir érythémal est 1000 fois supérieur aux UVA et leur participation à la genèse des cancers est non négligeable.

On sait également que la sensibilité aux rayonnements solaires est très variable selon l'individu. Elle est fonction de ce qui est appelé le « phototype » de l'individu. II faut aussi différencier les effets des UV aux doses habituelles en fonction de la fréquence d'exposition. En effet, une exposition aux UVA d'énergie moyenne n'entraîne qu'une pigmentation, alors qu'une exposition aux UVB d'énergie moyenne n'entraîne qu'un coup de soleil. Par contre les expositions longues et chroniques aux UVB entraînent la sénescence cutanée et les cancers cutanés. En effet à long terme, les rayons solaires sont responsables du vieillissement de la peau, (les rides, la couperose, l'amincissement de la peau), et surtout des cancers de la peau. 95 % de ces cancers sont situés aux endroits les plus souvent

exposés au soleil. Les coups de soleil sévères au cours de la jeunesse peuvent donner des cancers graves à l'âge adulte.

De nombreux filtres solaires sont connus à ce jour. Toutefois, en raison du besoin de plus en plus important de tels filtres afin de se protéger du soleil tout en bronzant, la recherche de nouveaux produits protégeant la peau contre les UVB est toujours d'actualité.

De façon surprenante, les inventeurs ont découvert qu'un dérivé de biguanide, avantageusement la metformine, avait un effet protecteur de la peau contre les UVB.

Des compositions pharmaceutiques à base de biguanides sont déjà connues. Elles sont utilisées sous forme orale dans le traitement de certaines formes de diabète, et principalement du diabète du type Il non insulino-dépendant, comme agents antihyperglycémiants qui favorisent le retour à l'équilibre glycémique.

La metformine est le dérivé de biguanide le plus utilisé dans ce type de traitement.

Ce médicament est administré par voie orale sous forme de comprimés contenant 500,850 mg ou 1 g. de principe actif.

La posologie journalière est comprise entre 1 et 2 g. quelques fois plus.

L'évaluation clinique de la metformine en phase I a montré l'absence de toxicité de la molécule étudiée aux doses hypoglycémiantes. La tolérance au produit se révèle bonne, sa toxicité chronique quasi-nulle. II n'y a pas de modification de la croissance ni du comportement des animaux ; la formule sanguine, l'urémie et les fonctions hépatiques ne sont pas altérées.

L'effet antihyperglycémique de la metformine serait dû d'une part à l'augmentation de l'activité de l'insuline endogène et d'autre part à l'action de la metformine à travers des mécanismes indépendants de l'insuline. En effet, l'action de la metformine se traduit par la diminution de l'absorption intestinale du glucose, l'augmentation de l'absorption cellulaire du glucose sanguin et la diminution de la production du glucose par le foie (suppression

de la néoglucogenèse) ainsi que la quantité d'insuline nécessaire pour normaliser la glycémie. Ces effets résultent, en partie, du pouvoir de la metformine à amplifier l'action de l'insuline existante par une augmentation de l'activité de l'enzyme tyrosine kinase du récepteur de l'insuline, ce qui déclenche la cascade de signalisation"post-récepteur".

La metformine est également connue dans des compositions topiques pour favoriser la cicatrisation et comme ayant une action angiogénique (FR 2 809 310).

De plus, certains dérivés de biguanides sont également connus comme ayant une action anti-inflammatoire (US 4 163 800).

Toutefois, aucun de ces documents ne décrit ni ne suggère l'utilisation d'un dérivé de biguanide pour protéger la peau contre les UVB.

La présente invention concerne donc l'utilisation d'un dérivé de biguanide de formule générale I suivante : (I) dans laquelle : les groupes R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Ci-C7, un groupe cycloalkyle, un hétérocycle, un groupe alcényle en C2-C7, un groupe aryle, un groupe aralkyl, un groupe aryloxylalkyle ou un groupe hétéroaryle ou R1 et R2 pris ensemble représentent un alkylène en C2-C7 pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes et le groupe R3 représente une amine primaire, secondaire ou tertiaire ou de son sel pharmaceutiquement acceptable à l'exception du composé de formule

pour fabriquer un médicament destiné à protéger la peau contre les effets nocifs des radiations UVB.

Par le terme de « groupe alkyle en CI-C7 », on entend au sens de la présente invention tout groupe alkyle en CI-C7, linéaire ou ramifié, comme par exemple les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyl ou butyle ainsi que leurs isomères.

Par le terme de « groupe cycloalkyle », on entend au sens de la présente invention tout groupe cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbones, comme par exemple le groupe cyclohéxanyle.

Par le terme de « hétérocycle », on entend au sens de la présente invention tout cycle contenant de 3 à 7 atomes, un ou plusieurs d'entre eux étant un hétéroatome tel que par exemple l'atome d'azote, d'oxygène ou de soufre, les autres étant des atomes de carbones.

Par le terme de « groupe alcényle en C2-C7 », on entend au sens de la présente invention tout groupe alcényle en C2-C7, linéaire ou ramifié tel que les groupes vinyle ou allyle.

Par le terme de « groupe aryle », on entend au sens de la présente invention tout groupe aromatique hydrocarboné tel que par exemple le groupe'phényle, qui peut contenir un ou plusieurs substituants, comme par exemple, un groupe alkyle en Ci-C7 tel que défini ci-dessus, un groupe alcényle en C2-C7 tel que défini ci-dessus, ou un halogène.

Par le terme de « groupe hétéroaryle », on entend au sens de la présente invention tout groupe aromatique hydrocarboné contenant un ou plusieurs hétéroatomes, tels que par exemple des atomes de soufre nitrogène ou oxygène, et pouvant porter un ou plusieurs substituants, comme par exemple, un groupe alkyle en C1-C7 tel que défini ci-dessus, un groupe

alcényle en C2-C7 tel que défini ci-dessus, ou un halogène. Des exemples de groupes hétéroaryle sont les groupes furyle, isoxazyle, pyridyl, pyrimidyle.

Par le terme de « groupe alkylène en C2-C7 », on entend au sens de la présente invention tout groupe alkylène en C2-C7 tels que par exemple les groupes éthylène, triméthylène, tétraméthylène ou pentaméthylène.

Par le terme « de sel pharmaceutiquement acceptable », on entend au sens de la présente invention tout sel préparé à partir de tout acide non toxique pharmaceutiquement acceptable, y compris les acides organiques et inorganiques. De tels acides incluent l'acide acétique, benzènesulfonique, benzoïque, citrique, éthanesulfonique, fumarique, gluconique, glutamique, bromhydrique, chlorydrique, lactique, maléique, malique, mandélique, méthanesulfonique, mucique, nitrique, pamoique, pantothénique, phosphorique, succinique, tartarique et paratoluènesulfonique.

Avantageusement, on utilise l'acide chlorhydrique.

Dans un mode de réalisation de l'invention, le médicament est destiné à protéger la peau contre les coups de soleil et les cancers de la peau De façon avantageuse, le médicament a une activité protectrice vis à vis de l'effet photo immunosuppresseur induit par une irradiation UVB sur les cellules de Langerhans.

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le groupe R3 représente l'amine secondaire de formule suivante : Dans un mode avantageux de réalisation de l'invention, le groupe R3 représente NH2.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les groupes R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en CI-C7.

Avantageusement, le dérivé de biguanide est la metformine, de façon encore plus avantageuse sous la forme d'un chlorhydrate.

En particulier, le médicament peut se présenter sous une forme pharmaceutique à usage local, avantageusement du type huile, crème, mousse, liniment, lotion, pommade, liquide, gel, lait ou « spray ». Les formes peuvent tre à véhicule monophasique constituées d'un gel neutre d'hydroxypropylcellulose ou d'un gel chargé formé de carboxyméthylcellulose de sodium. On peut également préparer des crèmes, formes à véhicule biphasique, comportant une phase hydrophile dispersée dans une phase lipophile.

Avantageusement, le médicament contient de 0,02 à 2% en poids du dérivé de biguanide de formule générale I ou de son sel pharmaceutiquement acceptable et un excipient approprié. Ces excipients peuvent tre choisis parmi des composés présentant une bonne compatibilité avec ce principe actif. Il s'agit par exemple des polymères hydrosolubles de type polymère naturel, tels les polysaccharides (gomme xanthane, gomme de caroube, peptine...) ou polypeptides, des dérivés cellulosiques type méthylcellulose, hydroxypropylcellulose, hydroxypropyl-méthylcellulose ou encore des polymères synthétiques, polaxamers, carbomers, PVA ou PVP.

Enfin, il est à la portée de tout homme de l'art d'ajouter dans cette composition cosmétique divers excipients type cosolvant comme l'éthanol, le glycérol, l'alcool benzylique, des humectants (glycérol), des agents facilitant la diffusion (transcurol, urée), ou encore des conservateurs anti- bactériens (p-hydroxybenzoate de méthyle à 0,15%). Elle peut également contenir des agents tensioactifs, des agents stabilisants, des émulsifiants, des épaississants, d'autres principes actifs conduisant à un effet complémentaire ou éventuellement synergique, des oligo-éléments, des

huiles essentielles, des parfums, des colorants, du collagène, des filtres chimiques ou minéraux, des agents hydratants ou des eaux thermales.

Avantageusement ce médicament antisolaire se présente sous la forme d'une émulsion de type huile-dans-eau (c'est-à-dire un support pharmaceutiquement acceptable constitué d'une phase continue dispersante aqueuse et d'une phase discontinue dispersée huileuse) qui contient, à des concentrations diverses, le dérivé de biguanide selon la présente invention seul ou en association avec un ou plusieurs filtres organiques classiques, lipophiles et/ou hydrophiles, capables d'absorber sélectivement les rayonnements UV nocifs, le dérivé de biguanide et éventuellement ces filtres (et leurs quantités) étant sélectionnés en fonction du facteur de protection solaire recherché (le facteur de protection solaire s'exprimant mathématiquement par le rapport du temps d'irradiation nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène avec le filtre UV au temps nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène sans filtre UV).

Par ailleurs, des (nano) pigments minéraux (on entend par « nanopigments » des pigments dont la taille moyenne des particules primaires n'excède généralement pas 100 nm, cette taille étant de préférence comprise entre 5 nm et 100 nm, et plus préférentiellement encore comprise entre 10 et 50 nm) à base d'oxydes métalliques, et en particulier d'oxyde de titane, peuvent tre utilisés dans le médicament selon la présente invention. On sait en particulier que ces substances, qu'elles soient ou non associées avec des filtres organiques usuels absorbeurs d'UVA et/ou UVB, sont capables d'apporter aux compositions antisolaires qui les contiennent un certain pouvoir photoprotecteur propre ou complémentaire, toutefois assez limité, et ceci en agissant par simple blocage physique des rayons UV (mécanismes de réflexion et/ou diffusion du rayonnement).

Dans le but d'améliorer les propriétés du médicament selon la présente invention, il est par ailleurs intéressant d'introduire dans ce dernier des

polymères épaississants à propriétés émulsionnantes et parmi lesquels on peut tout particulièrement citer les copolymères réticulés de type acide acrylique/acrylates d'alkyles en C10-C30, tels que ceux connus sous les noms de marque « PEMULEN TR-1 » et « CARBOPOL 1342 » de chez Goodrich, dont i'emploi est en fait aujourd'hui des plus répandu.

Dans un mode de réalisation particulière de l'invention, le dérivé de biguanide ou son sel pharmaceutiquement acceptable est combiné avec au moins un autre principe actif.

La présente invention concerne également l'utilisation cosmétique d'un dérivé de biguanide de formule générale I suivante : (I) dans laquelle : les groupes R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Ci-Cy, un groupe un hétérocycle, un groupe alcényle en C2-C7, un groupe aryle, un groupe aralkyl, un groupe aryloxylalkyle ou un groupe hétéroaryle ou R1 et R2 pris ensemble représentent un alkylène en C2-C7 pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes et le groupe R3 représente une amine primaire, secondaire ou tertiaire ou de son sel pharmaceutiquement acceptable à l'exception du composé de formule

pour protéger la peau contre les effets indésirables et/ou inesthétiques des radiations UVB, tels que par exemple coups de soleil, le vieillissement, (apparition des rides et des tâches brunes).

Les exemples ci-après de compositions selon l'invention et d'étude d'activité sont donnés à titre d'illustration et sans caractère limitatif.

EXEMPLES Plusieurs formes pharmaceutiques ont été préparées sans agent conservateur. Les pourcentages sont exprimés en poids.

Exemple de formulation 1 : Metformine : 1%.

Gel neutre d'hydroxypropylcellulose (Klucel d'Aqualon type 99 MF EP) à 2,9% : complément à 100%.

Exemple de formulation 2 : Metformine : 1%.

Gel chargé de carboxyméthylcellulose de sodium (Aqualon) à 4, 5% : complément à 100%.

Exemple de formulation 3 : Metformine : 1% en poids par rapport à la phase lipophile.

Emulsion d'hydrocérine (excipient gras de chez Roc@ contenant de la vaseline, de l'huile de paraffine, des triglycérides, des éthers de polyoxyéthylène et de la cérisine) à 33% (H/L) : complément à 100%.

ETUDE DE L'ACTIVITE PROTECTRICE D'UNE POMMADE COMPRENANT DE LA METFORMINE VIS A VIS D'UN EFFET IMMUNOSUPRESSEUR SUR LES CELLULES DE LANGERHANS Cette étude a pour but de mettre en évidence l'activité protectrice de la metformine vis-à-vis d'un effet photo immunosuppresseur (déplétion des cellules de Langerhans) induit par une irradiation UVB, sur un modèle de peau humaine maintenue en survie.

L'activité photo immunosuppressive induite par les UVB est évaluée par le dénombrement des cellules de Langerhans dans épiderme séparé et dans les coupes tissulaires après marquage anti-CD1 a.

Mode opératoire Explants : 27 explants de peau humaine ont été préparés et mis en survie en milieu de culture. Ils sont répartis en 9 lots de trois explants : trois lots témoins, trois lots excipients et trois lots pommade contenant de la metformine à 1 % (exemple de formulation 3).

Irradiation : 3 lots (témoin, excipient et pommade) sont exposés à une irradiation UVB de 4 J/cm2, trois lots (témoin, excipient et pommade) à une irradiation UVB de 6 J/cm2 et les trois derniers lots sont placés à l'obscurité le temps de l'irradiation.

Application des produits en mode préventif : L'application quotidienne de pommade est de 4 mg par explant, pendant 3 jours avant l'irradiation.

Histologie : L'analyse des explants témoins et traités a été réalisée 24 h après l'irradiation.

L'immunomarquage des cellules de Langerhans avec l'anti-CD1a a été effectué dans épiderme séparé et dans les coupes tissulaires.

Résultats Explants Témoins non irradiés : Les cellules de Langerhans observées sont très grandes, très dendritiques, montant bien dans l'épiderme.

Explants Témoins irradiés. avec UVB à 4 J/cm2 et à 6 J/cm2 : Le nombre des cellules de Langerhans est nettement plus faible par rapport au témoins non iradiés. Elles ont des corps cellulaires condensés et une forte diminution de la dendricité.

Explants traités avec'les excipients seuls irradiés à 4 jICM2 et à 6 J/cm2.

Les cellules de Langerhans. sont en déplétion. Leur morphologie est identique à celle visualisée dans les explants irradiés à 4 J/cm2 et à 6 J/cm2 et non traités.

Explants traités avec la pommade et irradiés à 4 et à 6 J/cm2 : Le nombre des cellules de Langerhans est plus important dans les explants irradiés et traités avec la pommade contenant la metformine, que dans les explants irradiés non traités. De plus ces cellules sont bien dendritiques et ont la morphologie générale proche de celle observée dans les explants non irradiés.

Conclusions Les résultats des études histologiques et notamment l'immunomarquage des cellules de Langerhans dans des explants soumis aux observations 24 heures après l'irradiation montrent l'action protectrice de la metformine. En effet, lorsque la pommade est appliquée préventivement, son activité protectrice est très significative ce qui se traduit par un grand nombre de cellules Langerhans conservées intactes.

Sur la base de ces résultats, on peut donc envisager l'utilisation de la metformine pour la prévention des agressions des rayons solaires.