Domaine de l'invention

La présente invention concerne d'une manière générale un siège de véhicule automobile dont la partie supérieure du dossier est munie d'un appui-tête, et plus particulièrement un siège à dossier rabattable équipant généralement les places arrière d'un tel véhicule. Arrière-plan de l'invention

Ce type de siège comprend une assise montée à coulissement sur le plancher du véhicule par l'intermédiaire de glissières et un dossier pouvant pivoter autour d'un axe transversal situé à l'arrière de l'assise entre une position relevée apte à recevoir le dos d'un utilisateur, et une position rabattue dans laquelle il vient en appui contre cette assise.

Le document EP-A-1 500 550 décrit par exemple un tel siège rabattable dont l'assise est articulée sur le dossier selon un second axe transversal décalé vis-à-vis du premier axe transversal de sorte à provoquer lors du rabattement du dossier, un abaissement de l'assise et une translation de cette dernière vers l'avant par rapport aux rails mobiles des glissières. Ce mouvement de l'assise permet d'augmenter l'angle de rabattement du dossier, de sorte qu'une fois rabattu complètement contre l'assise, l'appui-tête de ce dossier vient se plaquer contre la partie frontale de l'assise tandis que sa face arrière se retrouve dans un plan sensiblement horizontal.

Toutefois, lorsque le dossier d'un tel siège rabattable est muni d'un appui-tête présentant des joues latérales, ces dernières peuvent, lorsqu'elles sont en configuration déployées, rentrer en contact avec la partie frontale de l'assise avant que le dossier n'ait atteint sa position rabattue. L'utilisateur doit donc exercer une pression plus importante sur le dossier pour le faire atteindre cette position rabattue dans laquelle les joues latérales compriment des zones ponctuelles de la partie avant de l'assise. Cette compression répétée a tendance au bout d'un certain temps, à générer des défauts d'aspect nuisibles d'un point de vue esthétique.

Dans certains cas, les joues latérales peuvent même carrément empêcher le dossier d'atteindre la position rabattue, de sorte que l'angle résiduel d'inclinaison entre le dossier et l'horizontale est plus important, entraînant une diminution du volume de rangement disponible.

Objet et résumé de l'invention

La présente invention vise donc à pallier à ces inconvénients.

Elle propose à cet effet, un siège de véhicule automobile comportant une assise et un dossier pouvant pivoter autour d'un premier axe transversal situé à l'arrière de l'assise entre une position relevée apte à recevoir le dos d'un utilisateur, et une position rabattue dans laquelle il vient en appui contre ladite assise, ledit siège comportant en outre un appui-tête monté au sommet dudit dossier,

caractérisé en ce que ledit appui-tête comporte une partie centrale et deux joues latérales pouvant pivoter par rapport à ladite partie centrale entre une position d'alignement dans laquelle elles sont disposées dans le prolongement de ladite partie centrale, et une position déployée dans laquelle elles saillent vis-à-vis de ladite partie centrale en direction de ladite assise,

et en ce que ledit siège comporte des moyens de rappel aptes à provoquer automatiquement le retour des dites joues latérales en position d'alignement lorsque ledit dossier est pivoté de ladite position relevée à ladite position rabattue.

Les moyens de rappel que comporte le siège coopèrent ainsi avec les joues latérales articulées de l'appui-tête en les ramenant de manière automatique dans le plan de la partie centrale au cours du pivotement du dossier vers sa position rabattue.

Le siège selon l'invention permet donc de s'assurer qu'aucune joue latérale ne demeure en position déployée lorsque le dossier vient se rabattre contre l'assise. De ce fait, l'utilisateur n'a pas à exercer manuellement la moindre pression supplémentaire sur le dossier pour le faire atteindre sa position rabattue. Par ailleurs, en évitant que les joues latérales n'exercent des efforts de compression répétés sur certaines zones de la partie avant de l'assise, le siège selon l'invention permet de préserver la matelassure recouvrant l'assise de l'apparition éventuelle de défauts d'aspect.

Selon des caractéristiques préférées de l'invention, prises seules ou en combinaison :

lesdits moyens de rappel comportent deux câbles de traction non extensibles dont les premières extrémités sont chacune fixées rigidement à une dite joue correspondante et dont les secondes extrémités sont chacune reliées à un organe de ladite assise, de sorte que le pivotement dudit siège de ladite position relevée à ladite position rabattue entraine la mise en tension des dits câbles, ces derniers exerçant alors sur lesdites joues un effort de traction provoquant leur retour en position d'alignement ;

lesdites secondes extrémités des dits câbles sont reliées à un premier dit organe de ladite assise qui se déplace en translation vers l'avant par rapport audit premier axe transversal au cours du pivotement dudit dossier de ladite position relevée à ladite position rabattue ;

lesdites secondes extrémités des dits câbles sont reliées à un deuxième dit organe de ladite assise qui demeure fixe par rapport audit premier axe transversal au cours du pivotement dudit dossier de ladite position relevée à ladite position rabattue ;

lesdits moyens de rappel comportent deux cames de mise en tension fixées sur un élément dudit dossier et dont les extrémités libres sont chacune traversées par un dit câble correspondant, lesdites cames étant disposées de sorte à s'étendre verticalement à l'opposé dudit appui-tête lorsque ledit dossier occupe ladite position relevée, et horizontalement à l'opposé de ladite assise lorsque ledit dossier occupe ladite position rabattue ; lesdites extrémités libres des dites cames présentent chacune un œillet pour le passage d'un dit câble correspondant ;

lesdites secondes extrémités des dits câbles sont chacune reliées à un dit organe de ladite assise par l'intermédiaire d'un ressort de compensation correspondant ;

chaque dit câble s'étend horizontalement depuis sa dite première extrémité jusqu'à une poulie respective de renvoi montée en rotation sur un axe perpendiculaire à ladite partie centrale de l'appui- tête ;

- ladite partie centrale de l'appui-tête comporte au moins une tige creuse assurant le support dudit appui-tête vis-à-vis de la partie supérieure dudit dossier, et dans laquelle chemine au moins un dit câble ;

ladite partie centrale dudit appui-tête comporte une seule dite tige creuse dans laquelle chemine les deux dits câbles ;

ladite partie centrale dudit appui-tête comporte deux dites tiges creuses dans chacune desquelles chemine un dit câble correspondant ;

chacune des dites tiges creuses présente un perçage latéral d'entrée pour un dit câble, ledit perçage étant situé en regard d'une dite poulie respective ;

ladite assise comporte une armature présentant une première partie comprenant deux supports de soubassement disposés sur chacun des côtés dudit siège et articulés audit dossier selon ledit premier axe transversal, et une seconde partie recouverte par un matelassage et articulée audit dossier selon un second axe transversal décalé par rapport audit premier axe transversal de sorte que lors du rabattement dudit dossier, ladite seconde partie de ladite armature et ledit matelassage sont déplacés en translation vers l'avant par rapport à ladite première partie de ladite armature et audit premier axe transversal ; lesdites secondes extrémités des dits câbles sont chacune reliées à un même tube transversal de ladite seconde partie de ladite armature ; et/ou

lesdites secondes extrémités des dits câbles sont chacune reliées à un dit support de soubassement respectif de ladite première partie de ladite armature.

Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtrons plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, données, donnée ci-après à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

la figure 1 est une représentation schématique d'une vue de profil d'un siège rabattable selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le siège présentant son dossier en position relevée ;

la figure 2 est une représentation d'une vue de profil du siège de la figure 1, le siège présentant son dossier en position rabattue contre l'assise ;

la figure 3 est une représentation schématique d'une vue de dos, à plus grande échelle, de l'appui-tête et de la partie supérieure du dossier du siège des figures 1 et 2 ;

la figure 4 est une représentation schématique d'une vue de profil d'un siège rabattable selon une variante de l'invention, le siège présentant son dossier en position relevée ; et

- la figure 5 est une représentation d'une vue de profil du siège de la figure 4, le siège présentant son dossier en position rabattue contre l'assise.

Description détaillée d'un mode de réalisation

Les figures 1 à 3 illustrent un mode de réalisation préféré d'un siège 1 de véhicule automobile conformément à la présente invention. Il est à noter que ce siège de véhicule automobile peut être d'un rang quelconque, par exemple siège avant ou siège arrière de rang 2 ou 3. Ce siège comprend un dossier 10 et une assise 20, comportant chacun un matelassage 11, 21, et une armature rigide 12, 22. Les deux extrémités latérales inférieures 13 de l'armature 12 du dossier sont reliées entre elles par un tube transversal 14 dont l'axe D constitue un premier axe de pivotement pour ce dossier 10, ce dernier pouvant ainsi être pivoté entre une position relevée de travail, apte à recevoir le dos d'un passager, et une position rabattue contre l'assise 20.

L'armature 22 de l'assise 20 comprend une première partie 22A constituée par deux supports de soubassement 23 disposés sur chacun des côtés du siège 1, et articulés au dossier 10 selon l'axe D par l'intermédiaire de leurs extrémités arrière entourant le tube transversal 14. Chaque support 23 est monté sur un rail mobile 24A d'une glissière respective 24 comportant également un rail fixe 24B le long duquel le rail mobile 24A peut coulisser.

Des moyens de roulement, non représentés, sont interposés entre les rails mobiles 24A et fixes 24B. Les glissières 24 comportent également chacune un moyen d'immobilisation du rail mobile 24A dans le rail fixe 24B correspondant. Ces moyens d'immobilisation, non représentés sur les figures, peuvent par exemple, être constitués par des pênes mobiles aptes à s'engager dans des évidements réalisés longitudinalement dans les rails et espacés de manière régulière. Les moyens d'immobilisation sont commandés par l'intermédiaire d'un organe de commande disposé sous l'assise 20, par exemple au niveau du support de soubassement 23.

La seconde partie 22B de l'armature 22 de l'assise 20 recouverte par le matelassage 21 est articulée au dossier 10 selon un second axe transversal C, et par l'intermédiaire de deux équerres d'assise 25 en forme de crosse de hockey. Les branches principales 25A de ces équerres 25 constituent les flasques latéraux de l'armature 22 de l'assise 20, et leurs extrémités libres sont reliées entre elles au niveau d'un axe transversal B. Les secondes branches 25B de ces équerres 25, sensiblement perpendiculaires aux branches principales 25A, s'étendent vers le haut en saillant de la partie arrière de la face supérieure du matelassage 21, et leurs extrémités libres sont reliées avec liberté de pivotement autour d'un tube transversal 15 de l'armature 12 du dossier 10 dont l'axe C constitue ainsi un second axe de pivotement. Ce second axe C est décalé par rapport au premier axe D de sorte que, lors du rabattement du dossier 10, la seconde partie 22B de l'armature 22 de l'assise 20 et le matelassage 21 sont déplacés en translation vers l'avant par rapport à la première partie 22A de l'armature 22 et au rail mobile 24A.

Cette translation entraîne le mouvement d'au moins un organe de support de l'assise formé par un tube avant 26 présentant une forme de U, chaque tige du U étant reliée à un côté respectif de l'assise 20 de manière à pouvoir pivoter autour d'un tube transversal 27 de l'armature 22 de cette assise 20 dont l'axe B constitue un troisième axe de pivotement.

La base de ce U est articulée en son milieu autour d'un pied avant 28 de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe tube/pied A transversal, ce pied avant 28 étant par ailleurs fixé au plancher du véhicule.

Le siège 1 comporte également un appui-tête 30 monté au sommet du dossier 10, et qui le prolonge vers le haut. Cet appui-tête 30 comporte une partie centrale 40 et deux joues latérales 50 comportant chacune un matelassage 41, 51 entourant une armature rigide 42, 52.

L'armature rigide 42 de la partie centrale 40 comporte une ossature métallique creuse 43 en forme de U inversé dont les deux tiges parallèles 44 assurent le support de l'appui-tête 30 vis-à-vis de la partie supérieure du dossier 10, ces tiges 44 traversant des perçages prévus à cet effet dans des guides rigides 16 montés dans la partie supérieure de ce dossier 10.

Cette armature rigide 40 comporte également une platine 45 qui est fixée par enclipsage sur les deux tiges 44 de l'ossature 43.

Les deux extrémités latérales de cette platine 45 sont articulées selon deux axes parallèles E aux tiges 44, à deux ailes rigides 53 qui constituent les armatures 52 des joues latérales 50, de sorte que ces joues puissent pivoter par rapport à la partie centrale 40 entre une position d'alignement dans laquelle elles sont disposées dans le prolongement de cette partie centrale 40, et une position déployée dans laquelle elles saillent vis-à-vis de cette partie centrale 40 et en direction de l'assise 20 du siège 1. Selon l'invention, le siège 1 comporte également des moyens de rappel propres à permettre de provoquer automatiquement le retour des joues 50 de l'appui-tête 30 en position d'alignement, lorsque le dossier 10 est rabattu sur l'assise 20.

Ces moyens de rappel comportent deux câbles métalliques souples non extensibles 55 dont une première extrémité 56 est fixée rigidement sur une aile correspondante 53 d'une joue 50. Chaque câble 55 s'étend horizontalement depuis cette première extrémité 56 en direction de la partie centrale 40 puis passe dans une poulie de renvoi 45A montée en rotation sur un axe F s'étendant depuis la platine 45 et perpendiculairement à cette partie centrale 40.

Chacun des câbles 55 pénètre ensuite dans une tige correspondante 44 de l'ossature en U 43 via un perçage latéral 44A situé en regard d'une poulie 45A, puis chemine à l'intérieur de cette tige 44 et en direction du dossier 10.

Les poulies de renvoi 45A permettent de soutenir les câbles 55 et d'éviter que ces derniers ne viennent en contact avec les bordures inférieures des perçages latéraux 44A et subissent ainsi des efforts importants de cisaillement pouvant entraîner leur détérioration.

A la sortie des tiges 44, les deux câbles 55 poursuivent leur cheminement parallèlement l'un à l'autre en direction de l'extrémité inférieure du dossier 10.

Ces deux câbles 55 traversent ensuite le plan de l'assise 20 légèrement en arrière du tube transversal 14 sur lequel sont soudés deux éléments de guidage non représentés sur les figures. Ces éléments de guidage qui présentent sur leur face arrière respective, un sillon le long duquel le câble correspondant est apte à coulisser, permettent d'éviter que les câbles 55 ne frottent directement contre le tube métallique 14 qui pourrait à la longue les détériorer.

Après avoir traversé le plan de l'assise 20, les deux câbles 55 cheminent vers l'avant de l'assise 20 jusqu'au tube transversal 27 auquel leurs secondes extrémités 57 sont reliés chacune par l'intermédiaire d'un ressort de compensation 58 respectif (voir figure 2). Les câbles 55 sont par ailleurs guidés sur leur longueur par des œillets non représentés qui les maintiennent appliqués sur les armatures 12, 22 du dossier 10 et de l'assise 20.

Pour faire passer le dossier 10 de sa position relevée de travail, apte à recevoir le dos d'un passager, à sa position rabattue contre l'assise 20, l'utilisateur doit actionner une poignée de commande de rabattage non représentée sur les figures.

Cette action entraine une translation du siège 1 vers l'arrière par coulissement de l'assise 20 sur les glissières 24 suivie d'une seconde étape de pivotement du dossier 10 autour de son axe d'articulation D transversal pour l'amener en contact avec l'assise 20.

Ce pivotement entraîne un affaissement de l'assise 20 ainsi qu'une translation de celle-ci (et en particulier du tube transversal 27) vers l'avant par rapport à l'axe d'articulation D. On comprend aisément que cette translation du tube 27 auquel sont reliées les secondes extrémités 57 des câbles 55, va tendre ces câbles puis augmenter leur tension, de sorte qu'un effort de traction est exercé sur les premières extrémités 56 de ces mêmes câbles fixées sur les armatures des joues latérales 50.

Cet effort de traction entraine ainsi le pivotement de ces joues 50 autour des axes E, ces dernières retournant vers leur position d'alignement dans laquelle elles sont disposées dans le prolongement de la partie centrale 40 de l'appui-tête 30.

Une fois les joues 50 dans leur position d'alignement, les efforts de traction exercés sur les câbles 55 du fait de la poursuite du mouvement de rabattement du dossier 10 contre l'assise 20, sont alors absorbés par les deux ressorts de compensation 58 qui s'étirent.

Lorsque le dossier 10 atteint sa position rabattue illustrée sur la figure 2 et dans laquelle il est appliqué contre l'assise 20, on peut constater que les joues latérales 50 qui occupent leur position d'alignement ne rentrent pas en contact avec la partie frontale de l'assise 20.

Le siège illustré sur les figures 4 et 5, est semblable au siège 1 si ce n'est que les moyens de rappel en position d'alignement des joues de l'appui-tête sont conformés différemment. Dans la suite et sur les dessins, on a gardé les mêmes références pour les éléments identiques et avec un prime pour les éléments similaires.

Les moyens de rappel comportent deux cames 59 de mise en tension qui sont soudées sur le tube transversal 14, de sorte à ce qu'elles s'étendent verticalement à l'opposé de l'appui-tête 30 lorsque le dossier 10' occupe sa position relevée illustrée par la figure 4, et qu'elles s'étendent horizontalement à l'opposé de l'assise 20 lorsque le dossier 10' occupe sa position rabattue illustrée sur la figure 5.

A la sortie des tiges 44 de l'ossature métallique creuse 43 en forme de U, les deux câbles 55Ά poursuivent leur cheminement parallèlement l'un à l'autre en direction de l'extrémité inférieure du dossier 10'.

Ces deux câbles 55' traversent ensuite le plan de l'assise 20 légèrement en arrière du tube transversal 14 puis pénètrent dans deux œillets situés aux extrémités libres des deux cames 59 et non représentés sur les figures.

A la sortie de ces œillets, chacun des deux câbles 55' poursuit son cheminement vers l'avant jusqu'à un support de soubassement correspondant 23 auquel leurs secondes extrémités 57' sont reliés chacune par l'intermédiaire d'un ressort de compensation respectif 58'.

De la même manière que pour le siège 1, l'actionnement de la poignée de commande de rabattage entraine une translation du siège vers l'arrière par coulissement de l'assise 20 sur les glissières 24 suivie d'une seconde étape de pivotement du dossier 10' autour de son axe d'articulation D transversal pour l'amener en contact avec l'assise 20.

Les supports de soubassements 23 demeurant fixes par rapport à l'axe d'articulation D au cours du pivotement du dossier 10', les secondes extrémités 57' des câbles 55' ne sont donc pas entraînées en translation vers l'avant lors du pivotement du dossier 10' comme cela est le cas sur le siège 1.

Ce pivotement du dossier 10' entraîne également une rotation du tube transversal 14 sur lequel sont fixées les deux cames 59. On comprend aisément que la rotation de ces cames 59 va tendre les câbles 55' puis augmenter leur tension, de sorte qu'un effort de traction est exercé sur les premières extrémités 56' de ces mêmes câbles fixées sur les armatures des joues latérales 50, cet effort entraînant le retour des joues 50 vers leur position d'alignement.

Une fois les joues latérales 50 dans leur position d'alignement, les efforts de traction exercés sur les câbles 55' du fait de la poursuite du mouvement de rabattement du dossier 10' contre l'assise 20, sont alors absorbés par les deux ressorts de compensation 58' qui s'étirent.

Selon une autre variante non représentée, le support de l'appui- tête vis-à-vis de la partie supérieure du dossier est assuré par une seule tige creuse centrale traversée par les deux câbles que comportent les moyens de rappel de l'appui-tête.

Selon encore une autre variante non représentée, le siège ne comporte pas de ressort de compensation, la longueur des câbles étant déterminée de manière à ce que le retour des joues dans leur position d'alignement se produise juste avant que le dossier n'atteigne sa position rabattue.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais elle englobe toute autre variante d'exécution.