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Title:
VESSEL FOR PREPARING AND COOKING FOOD FOR A HOUSEHOLD ELECTRICAL APPLIANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/012908
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a vessel (20) for preparing and cooking in a household electrical appliance, comprising a substantially horizontal bottom wall (201) and one or more substantially vertical walls (202) connected to the periphery of the bottom wall (201) via a connecting wall (203), characterized in that this connecting wall (203) has at least a radius of curvature (R) greater than 30 mm.

Inventors:
VALANCE NICOLAS (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/000957
Publication Date:
February 04, 2010
Filing Date:
July 30, 2009
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
VALANCE NICOLAS (FR)
International Classes:
A47J27/00; A47J43/07
Domestic Patent References:
WO2002028246A12002-04-11
WO2005087064A12005-09-22
Foreign References:
EP1908380A12008-04-09
EP1314384A22003-05-28
FR2758072A11998-07-10
US20030140796A12003-07-31
US6321641B12001-11-27
JPH037120A1991-01-14
EP1486153A12004-12-15
Attorney, Agent or Firm:
KIEHL, Hubert (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Cuve (20, 220) de préparation et de cuisson pour un appareil électroménager (1), comportant une paroi de fond (201 , 221) sensiblement horizontale, ainsi qu'une ou plusieurs parois sensiblement verticales (202, 222) reliées à la périphérie de la paroi de fond (201 , 221) par une paroi de liaison (203, 223), caractérisée en ce que cette paroi de liaison (203, 223) présente au moins un rayon de courbure {% S) supérieur à 30 mm.

2. Cuve (20, 220) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le rayon de courbure {% S) de la paroi de liaison (203, 223) est supérieur à 45 mm.

3. Cuve (20, 220) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que tous les rayons de courbure de la paroi de liaison (203, 223) sont supérieurs à 30 mm.

4. Cuve (20, 220) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la paroi de liaison (203, 223) est sensiblement tangente à la paroi de fond (201 , 221 ) ainsi qu'à la paroi (qu'aux) paroi(s)) verticale(s) (202, 222).

5. Cuve (20, 220) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi de fond (201 , 221 ) comporte au moins un espace (25) de logement d'une pale (62, 262) de malaxage.

6. Cuve (20) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une multitude de perforations (21a, 21b, 21c, 21 d) sur sa périphérie, ces perforations (21a, 21 b, 21c, 21 d) étant localisées en partie supérieure de la cuve (20).

7. Cuve (20) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ces perforations (21a, 21b, 21c, 21 d) sont circulaires et d'un diamètre inférieur à 10 mm.

8. Cuve (20, 220) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la cuve (20, 220) est circulaire.

9. Cuve (20, 220) selon la revendication 8 caractérisé en ce que le rapport WUL est inférieur à 0,9 et en ce que le rapport L/fi est supérieur à 1 , où M correspond au diamètre de la paroi de fond (201 , 221), L correspond au diamètre de la cuve défini par le bord supérieur (26) de la paroi sensiblement verticale (202, 222), et fi correspond à la hauteur de la cuve définie par la distance entre le bord supérieur (26) et la paroi de fond (201 , 221).

10. Cuve (20, 220) selon la revendication 9, caractérisée en ce que le rapport Wt/L est inférieur à 0,7.

11. Cuve (20, 220) selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisée en ce que le diamètre f^de la paroi de fond est au moins égal à 120 mm.

12. Appareil électroménager (1 ) comportant une cuve de préparation et de cuisson selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'appareil (1 ) comporte des moyens de blocage de la cuve dans l'appareil, des moyens de chauffage de ladite cuve, ainsi que des moyens de mise en mouvement de la pale.

13. Appareil électroménager selon la revendication 12, caractérisé en ce que cet appareil est un four comportant une enceinte de cuisson accessible par une porte, le four comportant des moyens de blocage du dispositif dans l'enceinte

14. Appareil électroménager (1 ) selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'appareil (1 ) est une machine à pain.

15. Appareil électroménager comportant une cuve (20, 220) de préparation et de cuisson selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 , caractérisé en ce que l'appareil est un préparateur culinaire, comportant notamment au moins une pale (62, 262) de pétrissage des aliments disposée dans le volume de la cuve (20, 220) associée à des moyens de mise en mouvement de cette pale (62, 262), ainsi que des moyens de chauffage de la cuve (20, 220) de préparation et de cuisson.

Description:
CUVE DE PREPARATION ET DE CUISSON D'ALIMENTS POUR APPAREIL ELECTROMENAGER

L'invention concerne le domaine des appareils de préparation et de cuisson d'aliments pour appareil électroménager et notamment la cuve de préparation et de cuisson de ces appareils.

De tels appareils, dont la machine à pain est un exemple récent très connu, sont capables de mélanger automatiquement, voire séquentiellement, les différents ingrédients, puis de réaliser la cuisson par apport d'énergie par rayonnement et/ou par conduction et/ou convection.

Dans le cas de la machine à pain, l'appareil permet de pétrir, lever et cuire différentes sortes de pâtes de manière à réaliser une grande variété de pains, avec une cuisson définie selon les goûts et l'addition de composés très diversifiés.

La machine à pain comporte généralement de multiples fonctionnalités comme la possibilité de programmer la fabrication du pain et d'en différer la cuisson, le maintien au chaud après la cuisson, etc....

La plupart de ces appareils présentent une cuve rectangulaire possédant un fond sensiblement plat sur lequel sont disposées des pales de malaxage amovibles de l'appareil, ainsi que plusieurs parois verticales.

Les différents pains ainsi élaborés se présentent ainsi tous selon une forme parallélépipédique moulée par les parois verticales, forme quelquefois difficile à démouler, en partie à cause de la hauteur conséquente de la cuve, mais également par la présence de pales de malaxage dans le volume du pain.

Un tel exemple de machine à pain peut être donné par le document JP 2008000255.

Par ailleurs, de telles formes de pain génèrent une croûte importante par la forme imposée par le contenant, forme qui oblige la pâte à lever sous la contrainte des parois verticales, imposant une croissance qui n'est pas naturelle et qui n'est pas adaptée à tous les types de pain.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un contenant présentant des formes originales aptes à favoriser, lors de la fermentation, une croissance naturelle de la pâte, tout en favorisant le démoulage du pain une fois cuit.

La présente invention est atteinte à l'aide d'une cuve de préparation et de cuisson pour un appareil électroménager, comportant une paroi de fond sensiblement horizontale, ainsi qu'une ou plusieurs parois sensiblement verticales reliées à la périphérie de la paroi de fond par une paroi de liaison, caractérisée en ce que cette paroi de liaison présente au moins un rayon de courbure supérieur à 30 mm.

En proposant de larges rayons de courbure dans la paroi de liaison, on éloigne en quelque sorte les parois verticales de la paroi de fond, ce qui permet à la pâte, avant la phase de pousse, d'être située essentiellement au niveau des parois de fond et de liaison. La pâte aura ainsi tendance à lever naturellement, sans suivre les parois verticales, en présentant une forme en dôme, qui minimise la présence de bords verticaux dans le pain une fois cuit.

De préférence, tous les rayons de courbure de la paroi de liaison sont supérieurs à 30 mm, afin d'éviter des zones de coincement potentiel du pain.

Par ailleurs, le démoulage d'un tel pain s'en trouve facilité, puisqu'une majeure partie du contour du pain n'adhère pas aux parois de la cuve.

Ces phénomènes sont d'autant plus importants que le rayon est grand. Un rayon de courbure de la paroi de liaison supérieur à 45 mm fournit de bien meilleurs résultats, le pain ne présentant plus de parois verticales pour les quantités d'ingrédients utilisés par rapport aux volumes usuels de cuve.

Par ailleurs, l'effet est accentué lorsque la paroi de liaison est sensiblement tangente à la paroi de fond ainsi qu'à la paroi (qu'aux) paroi(s)) verticale(s). Par l'expression « tangente à », il faut comprendre que la paroi de liaison se présente sous la forme d'un arc de cercle équivalent sensiblement à un quart de la périphérie d'un cercle, de telle manière à se relier d'une manière tangente à la paroi de fond ainsi qu'à la paroi ou qu'aux parois verticale(s).

Ainsi, la courbure de la paroi de liaison est utilisée pleinement, permettant d'éloigner au maximum les parois verticales de la paroi de fond, afin de favoriser la pousse naturelle du pain, en limitant la contrainte des parois verticales.

Avantageusement, la paroi de fond de la cuve comporte au moins un espace de logement d'une pale de malaxage des ingrédients.

Une telle architecture de cuve évasée peut entraîner des projections d'aliments lors de la phase initiale de mélange des aliments. La cuve peut alors présenter une prolongation de sa paroi verticale pour éviter ce phénomène. Dans ce cas de figure, la cuve présente avantageusement une multitude de perforations sur sa périphérie, ces perforations étant localisées en partie supérieure de la cuve.

De telles ouvertures permettent alors de favoriser la circulation de l'air, et, lorsque la cuve est associée à des moyens de chauffe par rayonnement, de contribuer à la pénétration du rayonnement infrarouge au travers des ouvertures pour colorer la surface du pain.

Avantageusement, ces perforations sont circulaires et d'un diamètre inférieur à 10 mm, afin d'apporter le rayonnement nécessaire sur le pain pour sa coloration.

Avantageusement, selon une version préférée de mise en oeuvre de l'invention, la cuve est circulaire. Cet aspect permet d'éviter les quatre zones angulaires des cuves parallélépipédiques qui sont des zones de rétention des ingrédients lors de la phase de confection de la pâte, et l'une des sources des difficultés de démoulage du pain.

Par ailleurs, l'association d'une cuve circulaire avec un rayon de courbure important de la paroi de liaison entre la paroi de fond et la paroi verticale permet d'obtenir, lors des différentes phases de pousse du pain, une croissance orientée vers l'intérieur, favorisant l'obtention de pain de type miche avec un effet de paroi peu prononcé.

Selon un mode particulier de l'invention, le rapport M/L est inférieur à 0,9 et le rapport Uh est supérieur à 1 , où ^correspond au diamètre de la paroi de fond , L correspond au diamètre de la cuve défini par le bord supérieur de la paroi sensiblement verticale, et h correspond à la hauteur de la cuve définie par la distance entre le bord supérieur et la paroi de fond.

Autrement dit, dans ce mode particulier de réalisation, la présente invention propose une nouvelle géométrie de cuve de préparation et de cuisson, notamment destinée à la fabrication de produits panifiés, qui présente les particularités suivantes :

- la cuve est circulaire, ce qui permet l'obtention de pains ronds, tout en évitant les zones angulaires des cuves parallélépipédiques propices à la rétention des ingrédients lors de la phase de mélange, et l'une des sources des difficultés de démoulage du pain,

- la cuve présente un diamètre en sa partie supérieure bien plus important que le diamètre du fond de la cuve, ce qui permet une meilleure circulation de l'air et facilite le démoulage du pain, - la faible hauteur de la cuve par rapport à son diamètre en partie supérieure évite un confinement de la pâte reposant sur le fond de cuve, tout en exposant davantage la pâte à pain au flux d'air chaud.

Les pains cuits dans une telle cuve présentent ainsi une croûte bien dorée et uniforme, dans une forme de miche qui fait une large place à la croûte.

En diminuant le rapport M/L, par une inclinaison des parois sensiblement verticales, et/ou par des parois de liaison plus étendues, on amplifie les avantages mentionnés. Ainsi, le rapport M/L est préférentiellement inférieur à 0,7.

Avantageusement, afin de limiter les débords de la pâte hors de la paroi de fond, le diamètre Mue cette dernière est au moins égal à 120 mm. Cet aspect est important pour éviter de trop marquer le pain par la paroi verticale de la cuve, et permet ainsi la réalisation de pain d'environ 1 kg.

La présente invention vise également un appareil électroménager comportant une cuve de préparation et de cuisson selon l'une quelconque des caractéristiques précédentes, comportant des moyens de blocage de la cuve dans l'appareil, des moyens de chauffage de ladite cuve, ainsi que des moyens de mise en mouvement de la pale

Selon un mode particulier de réalisation, l'appareil est une machine à pain.

Une autre application de la présente invention concerne un four comportant une enceinte de cuisson accessible par une porte, le four comportant des moyens de blocage du dispositif dans l'enceinte

La présente invention trouve également toute son application dans un appareil électroménager de type préparateur culinaire, comportant ainsi une cuve de préparation et de cuisson selon l'une quelconque des caractéristiques précédemment évoquées, l'appareil comportant notamment au moins une pale de pétrissage des aliments disposée dans le volume de la cuve associée à des moyens de mise en mouvement de cette pale, ainsi que des moyens de chauffage de la cuve de préparation et de cuisson.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

La figure 1 est une vue de l'application de la présente invention dans une machine à pain, l'appareil étant présenté dans une vue en perspective.

La figure 2 représente une vue identique à celle de la figure 1 , l'appareil étant présenté capot ouvert.

La figure 3 est une vue éclatée en perspective de l'appareil. La figure 4 est une vue en perspective avant de la cuve, objet de la présente invention.

La figure 5 est une vue éclatée, en perspective avant, d'un détail de mise en œuvre de l'invention.

La figure 6 est un détail de réalisation, dans une vue en perspective arrière.

La figure 7 est un détail de réalisation, dans une vue en perspective avant.

La figure 8 est une vue de dessus de la cuve équipée d'une pale de mélange.

La figure 9 est une vue en coupe selon l'axe A-A de la figure 8.

Les figures 10a et 10b représentent des vues de profil, selon différentes orientations, de la pale dans une première position.

Les figures 11a et 11b représentent les mêmes vues que celles des figures 10a et 10b, la pale étant dans une seconde position.

La figure 12 représente une vue en perspective avant du support de pale selon l'exemple de mise en œuvre de l'invention.

La figure 13 est une vue de profil de la cuve, où figurent d'autres éléments de construction.

Les figures 14 et 15 sont des vues d'un élément constructif de l'appareil présenté, respectivement selon une vue en perspective avant et en perspective arrière.

La figure 16 est une vue en perspective avant d'un autre élément constitutif de l'appareil présenté.

La figure 17 est une vue en perspective tronquée montrant l'intérieur de la cuve équipée d'une pale de mélange.

La figure 18 est une vue en coupe selon le plan P de la figure 1 de certaines parties de l'appareil. La figure 19 est une vue agrandie du détail Λde la figure 18.

La figure 20 montre un détail de réalisation dans une coupe selon l'axe B-B de la figure 8

La figure 21 présente une coupe d'une variante de réalisation de l'invention.

La figure 22 est une vue éclatée, en perspective avant, d'une variante de réalisation d'un sous-ensemble de l'invention.

La figure 23 est une vue analogue à la figure 22, dans une vue assemblée.

Les figures 1 à 3 présentent une machine à pain 1 dans une architecture peu courante puisque la forme générale de l'appareil est ronde. Cette machine à pain 1 comporte une paroi extérieure 2 reposant sur un socle 4 comportant des pieds 5, le socle étant pourvu d'une interface 6 avec l'utilisateur, cette interface comprenant notamment un écran ainsi que des boutons permettant de paramétrer la machine à pain, tel qu'il est connu par ailleurs.

L'appareil dispose également d'un couvercle 8 articulé selon un axe x-x' à l'arrière de l'appareil, cet axe étant porté et défini par une pièce circulaire 12 constituant une collerette ou bague disposée en l'extrémité supérieure de la paroi extérieure 2.

Le couvercle 8 dispose d'une poignée de préhension 10 facilitant son pivotement autour de l'axe x-x', et comprend une partie centrale 9 transparente, permettant de contrôler l'évolution du cycle de panification.

L'ouverture du couvercle, tel que le montre la figure 2, permet d'accéder à une cuve circulaire 20 de préparation et de cuisson, cette cuve étant amovible de l'appareil.

Cette cuve 20 comporte des poignées de préhension 22 s'étendant partiellement hors de l'appareil lorsque le couvercle est fermé, en référence à la figure 1. Ces poignées sont maintenues sur la cuve par tout moyen connu, tel des rivets 24. Tel que le montrent les figures 2 et 4, les poignées présentent un évidement 23 afin de limiter la transmission de chaleur vers leurs extrémités, ces dernières étant surmoulées en un plastique de type silicone.

Afin d'intégrer élégamment les poignées à l'appareil, la pièce circulaire 12 comporte des échancrures 121 , visibles figure 3, ces échancrures permettant d'accueillir en partie les portions extérieures surmoulées des poignées qui affleurent alors la surface supérieure de cette pièce 12, permettant en quelque sorte de réaliser la continuité de la pièce circulaire 12.

Par ailleurs, ces échancrures, où viennent se positionner les portions extérieures surmoulées des poignées, permettent de maintenir la cuve en évitant la rotation de cette dernière lors du fonctionnement de la pale. Leur positionnement, loin du centre de la cuve, permet d'assurer la stabilité de la cuve lors du pétrissage.

Avantageusement, cette stabilité est améliorée du fait de la largeur de ces échancrures, du coefficient de frottement obtenu par le choix du matériau pour le surmoulage des poignées de cuve, en l'occurrence en silicone, ces parties surmoulées étant disposées dans ces échancrures.

Par ailleurs, la pièce 12 comporte une large échancrure arrière 122, coopérant avec une partie 11 formant saillie issue du couvercle 8, partie qui comporte, par ailleurs, des organes de pivotement autour de l'axe de rotation x-x'. Cette coopération permet notamment de guider le couvercle lors de sa rotation.

De plus, tel qu'il est bien visible figure 1 , le couvercle 8 présente une forme bombée ainsi qu'un diamètre inférieur au diamètre intérieur de la pièce périphérique circulaire 12. Ainsi, la coopération entre l'échancrure 122 et la saillie 11 permet au couvercle 8, et notamment à son bord périphérique 14, d'être positionné à l'intérieur de l'espace défini par la paroi extérieure 2.

Selon l'une des caractéristiques de la présente invention, la cuve 20 présente une paroi de fond 201 plane, de diamètre M, une paroi verticale 202 cylindrique, terminée par un bord supérieur 26, ainsi qu'une paroi de liaison 203 courbe, reliant la paroi de fond à la paroi verticale, tel que présenté à la figure 4 notamment.

De plus, la cuve 20 présente une multitude de perforations 21a à 21 d, disposées en partie supérieure de la cuve, sous le bord 26, ces ouvertures se présentant sous la forme de trous circulaires.

En référence également à la figure 9, ces ouvertures sont alignées verticalement et sont disposées à différentes hauteurs, les ouvertures disposées à même hauteur présentant un même diamètre. De plus, les ouvertures sont de taille croissante en s'approchant du bord supérieur 26.

Ainsi les perforations 21a présentent un diamètre de l'ordre de 2 mm, les perforations 21b un diamètre de 3 mm, les perforations 21c un diamètre de 4 mm, et les perforations 21 d un diamètre de 5 mm. Le rôle de ces ouvertures sera expliqué par la suite.

Afin de ne pas affaiblir la zone de préhension de la cuve, certaines des ouvertures autour des rivets 24 n'ont pas été réalisées.

En référence notamment à la figure 3, la cuve est équipée d'un sous-ensemble de pétrissage 60 disposant d'une pale 62 , ce sous-ensemble étant installé dans la cuve, ainsi qu'un moyen de fixation à la cuve de ce sous-ensemble 60, se présentant sous la forme d'une bague 80.

L'appareil comporte également une cuve intermédiaire 40 disposée entre la paroi extérieure 2 et la cuve 20, cette cuve portant un élément chauffant supérieur 30 ainsi qu'un élément chauffant inférieur 32. Ces éléments chauffants sont de type blindés, comportant ainsi une enveloppe métallique à l'intérieur de laquelle est centré, dans un matériau électriquement isolant de type magnésie, un fil résistif. Le passage du courant dans ce fil provoque la montée en température du fil et donc de l'enveloppe métallique. Les éléments chauffants 30, 32 sont maintenus à la cuve intermédiaire 40 par les embouts de connexion, respectivement 300 et 320, ainsi que par une patte 34 maintenant les deux éléments à une distance déterminée, cette patte étant fixée à la cuve intermédiaire 40.

Cette cuve intermédiaire 40 présente, telle la cuve 20, une collerette supérieure 42 comportant des échancrures 421 , 422 dont le rôle est identique aux échancrures 121 , 122 de la pièce circulaire 12.

Tel que le montre la figure 2, la collerette 42 est disposée à l'intérieur de la pièce circulaire 12. En variante de réalisation, la pièce circulaire 12 et la collerette 42 ne forment qu'une seule pièce.

La cuve intermédiaire 40 est de préférence métallique, et la collerette supérieure 42 est avantageusement réalisée en plastique technique résistant aux températures élevées.

Avantageusement, cette collerette sera réalisée dans un matériau souple, de type silicone, pour permettre :

- d'assurer l'étanchéité de l'intérieur de la cuve intermédiaire 40 vers la paroi extérieure 2 du produit afin d'éviter tout risque de brûlure, - d'assurer l'étanchéité entre l'intérieur de la cuve intermédiaire 40 et le couvercle 8 pour supprimer les fuites de vapeur, autorisant une ambiance plus confinée lors de la cuisson

- d'absorber les vibrations et réduire les résonances du produit lors du pétrissage. Judicieusement, cette collerette est associée à trois « silentblocs » en silicone placés au niveau des organes de maintien de ladite cuve intermédiaire 40.

De ce fait la pièce circulaire 12 peut être réalisée en un matériau plastique plus courant et donc moins onéreux, tout comme la paroi extérieure 2.

Le socle 4, en référence à la figure 3, comprend un moteur 84 d'entraînement d'un pignon 86 central, ce pignon étant en relation avec la pale, tel qu'il sera expliqué ultérieurement.

Les figures 4 à 9 présentent la cuve 20 ainsi que l'agencement de la pale et de son support dans ladite cuve. Ainsi, la paroi de fond 201 de la cuve 20 présente un manchon 25 s'étendant verticalement vers l'extérieur, comportant une ouverture centrale 28. Ce manchon permet d'accueillir le sous-ensemble de pétrissage 60. Ce dernier est détaillé figure 5. Il comprend une pale 62 sensiblement horizontale et montée en rotation autour d'un axe 66 horizontal disposé dans un logement 64 de la pale, cet axe étant également porté par une pièce 708 d'un corps 70 de tenue de la pale.

Cet axe de rotation permet à la pale de pouvoir se positionner dans la cuve selon plusieurs orientations.

Par ailleurs, la pale est également montée en rotation autour d'un axe central vertical défini par le corps 70. Ce dernier comprend également une couronne périphérique 706 ainsi que deux portions de cylindre disposées de part et d'autre de cette couronne, une collerette 704 portant la pièce 708, tandis que la portion 702 constitue la base d'entraînement en rotation d'axe vertical de la pale. Un joint souple 72 est disposé autour de la collerette 704, en appui sur la couronne 706.

Le sous-ensemble de pétrissage comporte également une pièce 68 de maintien du corps 70, cette pièce 68 comportant une ouverture centrale 682 ainsi qu'un décrochement périphérique définissant un rebord 680. Le diamètre de la pièce 68 est adapté au diamètre intérieur du manchon 25.

Le joint 72 entourant la collerette 704, le corps 70 est inséré dans la pièce 68, l'ouverture 682 permettant à l'extrémité supérieure de la pièce 708, et notamment à l'axe 66 de dépasser légèrement de la surface supérieure définie par la pièce 68.

Par ailleurs, le manchon 25 dispose d'un léger décrochement 251 près de la paroi de fond 201 de la cuve, permettant à la pièce 68 de venir se positionner sur ce décrochement, via un joint torique 74.

L'étanchéité de la cuve est ainsi assurée par ce joint 74 au niveau de la pièce 68, et par le joint 72 au niveau de la pale. Le maintien du sous-ensemble 60 sur la cuve 20 est assuré par coopération entre la pièce 68 et la bague 80, la cuve étant prise entre ces deux éléments. Diverses techniques connues peuvent être utilisées, tel le soudage, rivetage,... Selon l'exemple proposé, la bague 80 comporte trois vis 804 disposées sur une couronne 800 et coopérant avec trois échancrures 29 du manchon 25, ces vis venant se maintenir dans trois pré-ouvertures correspondantes 684 disposées sur la paroi inférieure de la pièce 68.

La bague 80 comporte une ouverture centrale 802 dans laquelle est disposé un joint 803 faisant office de palier, ce joint recevant la portion 702 du sous- ensemble de pétrissage, portant la pale 62.

La bague 80 comporte également quatre pieds 806 permettant une position stable de la cuve sur un plan de travail, après son retrait de l'appareil.

Les figures 8 et 9 présentent respectivement une vue de dessus et une vue selon la coupe A-A de la cuve une fois le sous-ensemble de pétrissage 60 installé.

Tel qu'il est bien visible sur ces figures, la pièce 68 ferme le fond de la cuve en étant dans la continuité de la paroi de fond 201 , de sorte qu'aucun décrochement sensible n'est apparent sur cette paroi de fond.

La disposition de la pale essentiellement sous la paroi de fond de la cuve permet de minimiser l'emprise de la pale dans le pain, ce qui facilite le démoulage du pain tout en limitant les traces laissées par la pale dans le pain.

Selon l'un des aspects importants de l'invention, la paroi de liaison 203 reliant la paroi de fond 201 de la cuve à la paroi verticale 202 est conformée selon un rayon de courbure ^,dont la valeur est de l'ordre de 50 mm. De plus, cette paroi de liaison arrive tangentiellement à la paroi de fond ainsi qu'à la paroi verticale.

La hauteur h de la cuve est de 130 mm, pour un diamètre L de 230 mm, de sorte que la paroi de liaison s'étend sur environ 40 % de la hauteur de la cuve.

Le diamètre Mde la paroi de fond est de 130 mm. Par ailleurs, la pale 62 s'étend radialement légèrement au delà de la paroi de fond 201 , tel que le montre la figure 8. Cette figure montre également que la pale possède, en son extrémité libre, un volet supérieur 620.

De plus, l'axe horizontal de rotation de la pale est très légèrement disposé au dessus de la paroi de fond. Ce léger encastrement de la pale permet de disposer cet axe de rotation à une distance Z 1 le séparant de la paroi de fond de l'ordre de 1 mm environ.

Il peut être prévu d'encastrer davantage la pale en présentant un axe de rotation sous le niveau du fond de cuve. Par cet axe de rotation, la pale peut présenter deux positions dans la cuve.

De plus, tel qu'il est bien visible sur les figures 5 et 9, la liaison entre la pale et le pignon central 86 relié au bloc moteur 84 est disposée sous le niveau de la cuve, au contraire de la plupart des machines à pain, ce qui permet de minimiser le volume de la pale au dessus du fond de la cuve et donc de réduire l'empreinte de celle-ci dans le pain.

Les figures 10 à 11 présentent le sous-ensemble 60 de pétrissage selon ces deux modes de positionnement de la pale. Les figures 10a et 10b présentent la pale en position rabattue, respectivement en vue de profil et en vue de face. Les figures 11a et 11b sont des vues analogues où la pale est en position redressée. Ces figures permettent également de montrer que le volet 620 de la pale 62 présente un angle α avec la partie plane de la pale, angle orienté positivement, et de l'ordre de 35°.

Tel qu'il a déjà été décrit, la pale 62 présente un axe de rotation horizontal, défini par la pièce 66, la pale 62 comportant un logement 64 portant cette pièce 66.

Ainsi, en position rabattue, la pale 62 est disposée à une distance e 2 de la face supérieure de la pièce 68, qui représente également la paroi de fond 201 de la cuve 20, cette distance e 2 étant de l'ordre de 2 mm. Dans cette position, le volet

620 est orienté selon l'angle α, la pale étant sensiblement horizontale. La figure 12 montre que la rotation de la pale s'effectue librement depuis une position rabattue où la pale vient s'appuyer contre une partie inclinée 709 de la pièce 708, jusqu'à une position redressée où le logement 64 de l'axe 66 vient s'appuyer contre des butées 710 l'empêchant de pivoter davantage.

Ainsi, la position redressée correspond à un angle β de la pale 62 avec l'horizontale de l'ordre de 65°. Dans cette position, l'espace e 3 sous-jacent à la pale est de l'ordre de 5,5 mm.

Ainsi, selon un autre aspect complémentaire de l'invention, la pale est fixe dans la cuve 20 de préparation et de cuisson.

La figure 13 montre un autre aspect de l'invention concernant les perforations 21 a à 21 d de la cuve 20. En effet, cette figure représente la cuve 20 dans une vue de face, où les éléments chauffants 30, 32 ont été figurés en pointillés. Il est ainsi clairement visible que les ouvertures réalisées dans la cuve sont disposées sensiblement au niveau de l'élément chauffant supérieur 30, du moins pour les perforations 21a les plus éloignées du bord supérieur, afin de permettre une cuisson optimale du pain, tel qu'il sera expliqué ultérieurement. Selon la configuration de l'appareil, cet élément chauffant supérieur peut être légèrement décalé vers les perforations 21b, voire 21c.

Les figures 14 et 15 présentent respectivement une vue de dessus et une vue de dessous en perspective de la cuve intermédiaire 40, où l'on distingue des ouvertures 47 de passage de l'élément chauffant inférieur 32.

La partie centrale de cette cuve présente un renfoncement 44, similaire dans sa fonction au manchon 25 de la cuve 20, et permettant de loger la bague 80 de la cuve, cette dernière étant guidée par les parois dudit renfoncement dont les dimensions sont adaptées à l'encombrement de la bague 80.

Le renfoncement 44 présente également une ouverture centrale 46, trois petites ouvertures 48 réparties de manière équilatérale, ainsi qu'un bossage 49 réalisé vers l'intérieur de la cuve. La figure 16 présente le socle 4 de l'appareil, qui comporte notamment un bloc moteur 84 ainsi que tous les circuits électriques et électroniques de commande et d'affichage, l'ensemble étant recouvert par un capot de protection 92. En partie centrale du socle sont disposés trois organes de maintien 88 coopérant avec les ouvertures 48 afin de maintenir la cuve intermédiaire par rivetage ou procédé équivalent. Le pignon central 86, relié au bloc moteur, est issu du socle 4 et traverse l'ouverture 46 afin de rentrer en contact avec la portion 702 du sous-ensemble de pétrissage 60 qui comporte des cannelures complémentaires.

Des clips 90, régulièrement répartis sur la périphérie du socle 4, permettent le maintien de la paroi extérieure 2.

En fonctionnement, l'utilisateur dispose les différents ingrédients dans la cuve de préparation 20 qui repose, par la bague 80, sur un plan de travail, cette cuve disposant à demeure de la pale 62, ce qui évite notamment d'oublier de disposer ladite pale dans la cuve lorsque la pale est amovible, tel qu'il est fréquent dans ce type d'appareil.

Dans cette configuration, la pale est rabattue, soit par une disposition initiale dans cette position, soit par l'action des ingrédients lorsque introduits dans la cuve.

L'utilisateur dispose ensuite la cuve dans l'appareil après avoir ouvert le couvercle 8, le renfoncement 44 réceptionnant la bague 80, l'utilisateur faisant en sorte que le surmoulage des poignées entre en correspondance des échancrures ménagées dans la couronne supérieure associée à la cuve intermédiaire.

Par ailleurs, dans cette position, le pignon central 86 pénètre dans la portion 702, tel qu'il est visible sur les figures 9 et 16, et surtout 20, cette pénétration étant réalisée sur une hauteur conséquente, nettement plus importante que dans les machines à pain traditionnelles, permettant, conjointement au maintien de la cuve par les poignées et au guidage de la bague 80 dans le renfoncement 44, de supprimer les éléments de fixation de la cuve comme habituellement réalisés sur les machines à pain, par clipage ou déformation élastique d'une lame ressort, ce qui facilite la mise en place et l'extraction de la cuve de l'appareil.

Après avoir validé, par l'interface 6, les différents paramètres de panification, le premier cycle démarre, qui correspond au mélange des différents ingrédients. La pale 62 est alors animée d'un mouvement de rotation selon la direction F, en référence aux figures 10a et 17, la pale étant entraînée en rotation par le pignon 86 central, lui-même mis en rotation par le bloc moteur 84.

La pale étant dans une position rabattue avant le démarrage du cycle, tel qu'illustrée aux figures 10a et 10b, la présence du volet 620 et son inclinaison α par rapport à l'horizontale va permettre, lors du mouvement de la pale 62 contre les ingrédients, de relever ladite pale jusqu'aux butées 710 tel que présenté à la figure 12.

Dans cette position, la pale est inclinée d'un angle β de l'ordre de 65° par rapport à l'horizontale, cet angle étant donc un angle aigu dans le sens de rotation de la pale. Ainsi, les ingrédients sont rabattus vers le fond de la cuve selon la direction G de la figure 17, et une partie importante des ingrédients passe dans l'espace e 3 , de sorte que la phase de pétrissage est essentiellement réalisée entre la pale 62 et la paroi de fond de la cuve, à la différence des machines à pain traditionnelles où la phase de pétrissage est réalisée entre la pale et les parois verticales de la cuve.

Ce mouvement vertical de pétrissage est parfaitement visible lors de la rotation de la pale, une fois la pâte formée. Par ailleurs, le rayon de courbure important de la paroi de liaison 203 favorise ce mouvement, en réincorporant plus facilement les ingrédients disposés sur cette zone, l'extrémité de la pale 62 s'étendant légèrement au dessus de la paroi de liaison.

En fin de pétrissage, la pale s'arrête et est rabattue par une légère rotation en sens inverse, la pâte rabattant la pale sensiblement horizontalement.

Par son léger encastrement, et notamment par le fait qu'aucun axe d'entraînement de la pale ne dépasse sensiblement de la paroi de fond de la cuve, la pale ne laisse qu'une fine couche de pâte entre elle et le fond de la cuve. Il est possible de diminuer cette épaisseur de pâte en encastrant davantage la pale, tel qu'il a déjà été précisé par ailleurs.

Les éléments chauffants permettent alors une montée en température de l'enceinte de cuisson pour la cuisson. Les perforations 21a à 21 d favorisent la circulation de l'air tout en permettant la coloration de la surface du pain par rayonnement, en étant disposées au niveau de l'élément chauffant supérieur 30.

II est à noter que la forme bombée du couvercle permet, d'une part une bonne circulation de l'air, et d'autre part, constitue un espace supplémentaire de pousse et de cuisson du pain.

Cet aspect est particulièrement visible sur les figures 18 et 19 qui présentent respectivement une vue en coupe selon le plan P de la figure 1 de l'appareil privé de son socle et un agrandissement du détail A de la figure 18.

Ces figures montrent également que le couvercle se rabat en dessous du bord supérieur 26 de la cuve, ce qui permet notamment d'éviter d'éventuelles projections d'ingrédients dans le cas où la cuve présente une faible hauteur, comme présenté figure 20.

De plus, cette configuration crée également une zone de confinement qui peut être judicieusement utilisée afin de prévenir des phénomènes de débordement lors des phases de pousse et/ou de cuisson de la pâte.

En effet, en cas de débordement, un éventuel surplus de pâte 96 va rapidement venir au contact du couvercle 8, ce qui permet dans un premier temps de contenir cet excès de pâte. Dans un deuxième temps, ce surplus de pâte peut entraîner le soulèvement du couvercle. Il peut alors être prévu un dispositif d'arrêt des éléments chauffants en cas d'ouverture du couvercle, tel celui décrit dans la demande de brevet FR 08 02043. Des dispositifs d'anti-débordement ou de contenance de la pâte en surplus, tels ceux décrit dans les demandes FR 08 02042 et FR 08 02043 peuvent être utilisés en complément de la présente invention.

Avantageusement, ces dispositifs permettent d'arrêter la rotation de la pale lorsque le couvercle est ouvert, ce qui permet de ne pas avoir accès à la pale lorsqu'elle est en mouvement, afin d'éviter tout risque de blessure.

Par la configuration de la cuve, le pain pousse et cuit « librement », c'est-à-dire qu'il est essentiellement formé par sa consistance et les phases de levée. La paroi verticale 202, si elle est essentielle pour garder les ingrédients ensemble, lors de la phase de malaxage, n'est plus utile par la suite, la pâte reposant sur la paroi de fond 201 et une partie de la paroi de liaison 203.

En fin de cuisson, l'alimentation des éléments chauffants est stoppée et l'appareil, par un signal sonore, prévient de la fin de cuisson.

L'utilisateur peut alors sortir la cuve 20 de l'appareil, après avoir ouvert le couvercle 8, par l'intermédiaire des poignées 22 dont une large partie est restée hors de l'appareil, ces parties de poignées restant donc proches de la température ambiante, ce qui évite tout risque de brûlure lors du retrait de la cuve de l'appareil. Cette cuve peut être posée d'une manière stable sur un plan de travail, par l'intermédiaire de la bague 80.

Le retrait du pain de la cuve est réalisé en retournant la cuve, la géométrie de la cuve, et notamment la paroi de liaison au rayon de courbure important favorisant le démoulage du pain. La position rabattue de la pale aide également au démoulage du pain et évite la présence d'une marque profonde dans le pain.

Le pain se présente alors sous la forme de miche proche de la mise en forme que l'on peut trouver en boulangerie, le pain n'étant plus « moulé » par les parois de la cuve.

Il apparaît ainsi que la réalisation de pain rond de type miche, où l'effet de la paroi verticale n'est peu ou pas visible sur le pain, contrairement aux pains de type moulé des machines actuelles, est également liée aux dimensions particulières de la cuve de préparation et de cuisson. Des expériences menées sur des cuves circulaires de taille différente, il ressort qu'un rapport entre le diamètre L et la hauteur fi au moins égal à 1 permet de réaliser des pains homogènes avec une croûte bien dorée.

De préférence, le diamètre M de la paroi de fond 201 est bien inférieur au diamètre L ue la cuve mesuré en partie haute de celle-ci, le rapport M/L étant, sur l'exemple proposé, inférieur à 0,7, permettant, par l'évasement ainsi réalisé, de démouler facilement le pain après cuisson. Un rapport compris entre 0,7 et 0,9 permet déjà d'obtenir un effet intéressant sur la forme du pain.

Cet aspect est à rapprocher de l'importance de la courbure de la paroi de liaison 203, tel que décrit précédemment.

Il conviendra toutefois, afin de pouvoir réaliser les quantités de pain usuelles dans ce type d'appareil, de réaliser une cuve dont la paroi de fond présente un diamètre supérieur à 120 mm, un diamètre trop petit entraînant l'étalement de la pâte sur les parois verticales, et une panification qui se rapproche du pain moulé.

Il est en effet apparu que le diamètre de 120 mm est bien adapté à la majorité des pains de 500 g à 1 kg. Pour d'autres poids de pain ou des panifications différentes, les dimensions doivent êtres ajustées de manière à trouver un équilibre entre l'utilité de la paroi verticale pour la phase de pétrissage et la nécessité que celle-ci n'entre pas en contact avec le pain au moment de la pousse et de la cuisson.

La figure 21 montre une variante de réalisation où la cuve 220 présente une paroi de fond 221 , une paroi de liaison 223 très importante, et dont le rayon de courbure 5 est de l'ordre de 75 mm, la paroi verticale 222 étant de faible hauteur, de l'ordre de 30 mm. Le diamètre de la cuve est de l'ordre de 270 mm.

La bague 80 peut être similaire à celle présentée précédemment. La pale peut être légèrement différente, due à la courbure importante de la paroi de liaison. Une pale 262 est ainsi légèrement plus petite que celle présentée précédemment, et légèrement rehaussée, afin de ne pas être trop proche de la paroi de liaison 223. Elle présente toutefois toujours un espace sous-jacent important lorsqu'elle est redressée, tel que précédemment expliqué.

La faible hauteur de la cuve permet d'éviter les ouvertures en partie supérieure de la cuve. Toutefois, afin de limiter les phénomènes de débordement des ingrédients lors de la phase de mélange, il pourra être prévu une rotation plus lente de la pale dans cette phase et/ou une étanchéité du couvercle de l'appareil sur la cuve.

La forme très évasée de la cuve facilitant l'extraction du pain après cuisson permet de garder la pale fixée dans la cuve au moment de l'extraction du pain, cette pale étant avantageusement rétractable sur le fond de la cuve, tel que précédemment expliqué.

Toutefois, la pale peut être amovible de l'appareil, par exemple en rendant amovible la liaison en rotation horizontale au niveau de l'axe 66, par exemple par une lame ressort. Les figures 22 et 23 montrent un tel exemple, où la pale est par ailleurs davantage encastrée dans la cuve permettant de faciliter le nettoyage de la cuve et de la pale.

Ainsi, une pale 462 présentant un volet 464, dont la géométrie est proche de la pale 62 précédemment décrite, comporte un axe de rotation plein 466 coopérant avec un logement 484 d'une pièce support 480, ce logement étant situé au creux d'une cavité 482 ménagée à la surface de la pièce 480.

La pale possède une lumière 468 légèrement au dessus de l'axe 466, au travers de laquelle coopère une lame ressort 470 venant se positionner dans des échancrures adéquates de la pièce 480, telle l'échancrure 486, afin de maintenir la pale sur la pièce support 480.

Cette pièce support est disposée à demeure dans un logement 492 d'un bloc de maintien 490, présentant une surface supérieure 494 plane, d'architecture sensiblement similaire à celle de la pièce 68, cette face supérieure constituant, en partie, la paroi de fond de la cuve.

A l'instar du sous-ensemble 60, des joints sont judicieusement disposés afin de garantir l'étanchéité de l'ensemble.

La figure 23 montre les différents éléments assemblés. Il est clairement visible que l'axe de rotation de la pale est disposé sous la surface supérieure 494 du bloc 490, qui matérialise le fond de cuve, ce qui permet de rabattre la pale sensiblement sur la surface 494.

Des butées dans la cavité 482 permettent de positionner la pale en position redressée, tel que représentée.

Lorsque l'utilisateur désire retirer la pale, il dégage la lame ressort 470 de son logement et enlève la pale, laissant le fond de cuve relativement plan, excepté la cavité 482.

La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation et à ses modifications exposés, et inclut de nombreuses variantes de mise en œuvre.

Notamment, l'angle β de la pale, permettant de rabattre la pâte vers le fond de cuve, peut varier entre 40° et 85° pour permettre de laminer la pâte entre la pale et le fond de la cuve.

L'angle α peut également légèrement varier, le principe étant de pouvoir relever la pale lors de sa rencontre avec les ingrédients lors de la mise en rotation en sens inverse de ladite pale.

L'espace e 3 permettant le laminage de la pâte doit être suffisant pour permettre ledit laminage, sans être trop important, afin que l'effet de laminage soit efficace. Des valeurs comprises entre 5 et 15 mm permettent d'obtenir un bon laminage de la pâte.

Par ailleurs, les perforations 21a à 21 d, présentes sur les cuves nécessitant des parois verticales suffisamment hautes pour éviter la projection d'aliments lors de la phase de mélange des ingrédients, pourraient être remplacées par une grille circulaire rapportée sur la partie supérieure d'une cuve de plus faible hauteur, telle celle présentée à la figure 21. En complément, il peut avantageusement être introduit un bac d'eau permettant de générer une ambiance de vapeur dans l'appareil, voire un dispositif indépendant de production de vapeur d'eau.

Un effet similaire à la présence du bac à eau peut être obtenu en générant une étanchéité suffisante de la cavité de cuisson. La vapeur produite par le pain lui- même sature alors la cavité de cuisson et améliore la qualité finale de certains pains.

Si l'invention trouve tout son intérêt pour une cuve ronde, la présente invention n'est pas limitée à cette forme particulière de cuve, des formes plus ovales ou elliptiques pouvant être envisagées, comportant des portions de parois planes.

Il pourra alors être prévu plusieurs pales, judicieusement disposées pour permettre un mélange satisfaisant des ingrédients et de la pâte.

Avantageusement, la cuve et/ou la pâle sont recouvertes intérieurement d'un matériau facilitant leur nettoyage, tel le PTFE, qui permet également de faciliter le démoulage du pain.

Par ailleurs, la pale peut, comme sur les machines actuelles, présenter une liaison amovible au niveau de l'axe vertical d'entraînement. Cette configuration facilite le démoulage car la pale est entraînée par le pain au moment du démoulage. Idéalement cette liaison amovible est située sous le niveau de fond de cuve afin de réduire l'empreinte de la pale dans le pain.

Enfin, les éléments chauffants peuvent être de nature différente de celle présentée. Des éléments chauffants de type quartz peuvent également être utilisés. En variante, il est possible d'utiliser des éléments chauffants sérigraphiés déposés sur la paroi extérieure de la cuve.

La présente invention englobe également les réalisations où le dispositif de chauffage est localisé à l'extérieur du logement de cuve, un ventilateur et un conduit de répartition de l'air permettant une circulation d'air chaud au niveau de la cuve. Bien que l'exemple de réalisation montre une machine à pain, la présente invention n'est pas limitée à ce type d'appareil. Elle peut en effet être appliquée sur des préparateurs culinaires qui présentent un bol à l'intérieur duquel est mis en rotation une pale permettant de mélanger voire pétrir une pâte. Certains préparateurs culinaires proposent des moyens de chauffe du bol de préparation, rejoignant par là certaines des caractéristiques de la machine à pain.

Il est également envisageable d'appliquer la présente invention dans un four électroménager, la cuve étant disposée dans l'enceinte du four, les moyens d'entraînement de la pale pouvant être issus de la sole du four qui pourra également comporter des moyens de maintien de la cuve. Les éléments chauffants pourront être ceux du four.