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Title:
VESSEL FOR TRANSPORTING AND/OR STORING LIQUID GAS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/229777
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention consists in a vessel (1) for transporting and/or storing liquid gas, comprising an insulating layer (2, 3) and a pollution removal system ensuring evacuation of potential gas leaks that may occur in the insulating layer (2, 3), the vessel (1) comprising a sealed membrane (5) defining an internal space (4) intended to receive the gas, the internal space (4) being divided into two by a horizontal central plane (200), the pollution removal system comprising at least one pollution removal duct (8) provided with a vertical resultant section (82) extending inside the insulating layer (2, 3), characterised in that the insulating layer (2, 3) comprises a flue, the vertical resultant section (82) extending into the flue and comprising an opening (83) which opens into the insulating layer (2, 3) between the horizontal central plane (200) and a bottom plane (100).

Inventors:
DURAND FRANÇOIS (FR)
DELANOE SÉBASTIEN (FR)
BUGNICOURT BERTRAND (FR)
BRENAC DAMIEN (FR)
MUREAU BENOIT (FR)
LEONARD SÉBASTIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050792
Publication Date:
November 19, 2020
Filing Date:
May 13, 2020
Export Citation:
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Assignee:
GAZTRANSPORT ET TECHNIGAZ (FR)
International Classes:
F17C13/00; F17C13/02
Domestic Patent References:
WO2014076424A12014-05-22
Foreign References:
FR2517802A11983-06-10
KR20170038233A2017-04-07
FR2662800A11991-12-06
FR3019520A12015-10-09
Attorney, Agent or Firm:
EX MATERIA (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide, comprenant au moins une couche d’isolation (2, 3) et un système de dépollution (10) garantissant une évacuation de potentielles fuites de gaz pouvant se produire dans la couche d’isolation (2, 3), la cuve (1) comprenant au moins une membrane étanche (5) définissant un volume interne (4) destiné à recevoir le gaz sous forme liquide, le volume interne (4) étant partagé en deux portions par un plan médian horizontal (200), le système de dépollution (10) comprenant au moins un conduit de dépollution (8) pourvu d’au moins une section (82) de résultante verticale s’étendant au sein de la couche d’isolation (2, 3), caractérisée en ce que la couche d’isolation (2, 3) comprend au moins une cheminée (18), la section (82) de résultante verticale du conduit de dépollution (8) s’étendant dans la cheminée (18) et comprenant un orifice (83) qui s’ouvre dans la couche d’isolation (2, 3) entre le plan médian horizontal (200) et un plan de fond (100) passant par une paroi de fond (28) de la cuve (1).

2. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon la revendication 1, dans laquelle l’orifice (83) s’ouvre dans la couche d’isolation (2, 3) entre le plan de fond (100) et un plan (110) parallèle au plan de fond (100) et situé à 230mm +/- 100mm au-dessus du plan de fond (100).

3. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, comprenant au moins une couche d’isolation primaire (2) et une couche d’isolation secondaire (3) formée chacune par une membrane étanche (5, 6) et par une couche d’isolant thermique (21, 31), la cheminée (18) étant formée dans la couche d’isolation primaire (2) ou dans la couche d’isolation secondaire

(3).

4. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon la revendication 3, dans laquelle la couche d’isolant thermique (21, 31) de la couche d’isolation primaire (2) et/ou de la couche d’isolation secondaire (3) comprend une pluralité de caissons ou de panneaux (13) entre lesquels passe la cheminée (18).

Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’orifice (83) est formé à une extrémité libre (84) de la section (82) de résultante verticale du conduit de dépollution

(8).

6. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 3 à 4, dans laquelle le conduit de dépollution (8) comprend au moins une section d’entrée (81) reliée à la section (82) de résultante verticale et traversant au moins la couche d’isolant thermique secondaire (31) de la couche d’isolation secondaire (3).

Z. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la section (82) de résultante verticale du conduit de dépollution (8) est maintenue dans la cheminée (18) par un isolant thermique (12).

8. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle une dimension transversale (800) de la cheminée (18) est supérieure à une dimension transversale (700) d’un espace (504) situé dans la couche d’isolation (2, 3) au sein de laquelle s’étend au moins un pilier de soutien (500) de la cuve (1).

2. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle une latte (600) ferme un côté de la cheminée (18) et forme un appui sur lequel repose la membrane étanche (5).

10. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 3, 4 ou 6, dans lequel le système de dépollution (10) comprend au moins un tube de détection (9), le tube de détection (9) comprenant une première section (91) traversant la couche d’isolant thermique secondaire (31) d’au moins la couche d’isolation secondaire (3) et une deuxième section (92) qui longe au moins une paroi latérale (32) de la cuve (1) et qui comprend une bouche (93) qui s’ouvre entre le plan médian horizontal (200) et le plan de fond (100).

11. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon la revendication précédente, dans laquelle au moins une des couches d’isolation (2, 3) comprend des caissons ou des panneaux (13) agencés de sorte à former un canal (19) où s’étend la deuxième section (92) du tube de détection (9).

12. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 10 ou 11, dans laquelle le tube de détection (9) est maintenu par rapport aux caissons (13) par un organe de fixation (145).

13. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, dans laquelle le conduit de dépollution (8) et/ou le tube de détection (9) comprend des segments (33) reliés par un manchon de jonction (16).

14. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 10 à 13 en combinaison avec la revendication 6, dans laquelle la section d’entrée (81) du conduit de dépollution (8) et la première section (91) du tube de détection (9) sont disposées dans une traversée (300) de la couche d’isolation secondaire (3), la traversée (300) étant configurée pour s’étendre jusque dans un cofferdam (17) d’un navire porteur de la cuve (1).

15. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon la revendication précédente, dans laquelle la traversée (300) comprend un couvercle (400) muni de trous (401) par lesquels passent la section d’entrée (81) du conduit de dépollution (8) et la première section (91) du tube de détection (9).

16. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 14 ou 15, dans laquelle la section d’entrée (81) du conduit de dépollution (8) est soutenue au sein de la traversée (300) par un support (402).

17. Cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 14 à 16, dans laquelle la traversée (300) comprend un tuyau (301) et un cylindre métallique (302) disposé dans le prolongement du tuyau (301), le cylindre métallique (302) traversant une membrane étanche secondaire (6) de la couche d’isolation secondaire (3).

18. Navire de transport comprenant au moins une cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications précédentes.

19. Procédé de chargement ou de déchargement d’un gaz sous forme liquide contenu dans une cuve (1) de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide selon l’une quelconque des revendications 1 à 17 ou d’un navire de transport de gaz sous forme liquide selon la revendication 18.

Description:
Description

Titre : Cuve de transport et/ou de stockage pour gaz sous forme liquide

La présente invention concerne une cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide. L’invention se rapporte au domaine du transport et/ou du stockage maritime de gaz sous forme liquide.

Dans l’industrie des navires de type méthanier, il est indispensable, lors du transport et/ou le stockage de gaz sous forme liquide, de maintenir ce gaz sous forme liquide et à basse température, ledit gaz ayant une température de vaporisation très basse. Pour cela, le gaz sous forme liquide est stocké dans des cuves comprenant plusieurs couches d’isolation, assurant à la fois une étanchéité au moyen d’une membrane étanche et une protection thermique au moyen d’une couche d’isolant thermique.

L’étanchéité de la cuve est surveillée par un système de surveillance qui interagit avec un volume des couches d’isolation. Le système de dépollution est destiné à neutraliser l’envahissement des couches d’isolation par une phase gazeuse du gaz contenu dans la cuve, par exemple suite à une fuite de cette dernière. En effet, en cas de défaut d’étanchéité d’une membrane étanche, du gaz sous forme liquide peut s’infiltrer dans la couche d’isolant thermique, se vaporiser et se répandre dans la couche d’isolation. Pour pallier ce risque d’envahissement, le système de dépollution comprend une tuyauterie permettant d’aspirer le gaz de la cargaison qui envahit la couche d’isolation.

Dans le cas du transport du gaz naturel liquéfié (ou GNL) et d’un système de dépollution comprenant notamment une fonction d’inertage à l’azote, le système de dépollution comprend une tuyauterie qui débouche dans l’une des couches d’isolation, spécifiquement au niveau d’une paroi de plafond de la cuve. Comme l’azote présente une densité supérieure à celle du gaz naturel à l’état gazeux, l’envahissement de la couche d’isolant thermique se traduit par une accumulation du gaz naturel à l’état gazeux dans une partie supérieure de la couche d’isolant thermique, notamment au niveau de la paroi de plafond de la cuve, ce qui permet à la tuyauterie du système de dépollution qui débouche également dans cette zone d’aspirer le gaz naturel à l’état gazeux. Un problème technique se pose alors lorsque la cuve est destinée à contenir un gaz dont la densité est supérieure à la densité du gaz présent dans la couche d’isolation thermique préalablement à un envahissement, par exemple de l’azote. C’est ainsi le cas pour le gaz de pétrole liquéfié (autrement appelé GPL). En effet, le GPL contient des

hydrocarbures, notamment du propane et/ou du butane, plus lourds que les

hydrocarbures présents dans le GNL. Le GPL présente donc une densité plus élevée que l’azote utilisé comme gaz d’inertage. Le système de dépollution tel qu’il est connu aujourd’hui est donc non opérationnel lorsque la cuve contient un gaz dont la densité vapeur est supérieure à la densité vapeur du gaz utilisé dans le système de dépollution.

La présente invention permet de résoudre ce problème en mettant en place un système de dépollution compatible avec le transport et/ou le stockage d’un gaz dont la densité est supérieure à la densité du gaz utilisé dans le système de dépollution, le gaz transporté étant par exemple du GPL tandis que le gaz d’inertage est par exemple de l’azote.

L’invention consiste en une cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide, comprenant au moins une couche d’isolation et un système de dépollution garantissant une évacuation de potentielles fuites de gaz pouvant se produire dans la couche d’isolation, la cuve comprenant au moins une membrane étanche définissant un volume interne destiné à recevoir le gaz sous forme liquide, le volume interne étant partagé en deux portions par un plan médian horizontal, le système de dépollution comprenant au moins un conduit de dépollution pourvu d’au moins une section de résultante verticale s’étendant au sein de la couche d’isolation, caractérisée en ce que la couche d’isolation comprend au moins une cheminée, la section de résultante verticale du conduit de dépollution d étendant dans la cheminée et comprenant un orifice qui s’ouvre dans la couche d’isolation entre le plan médian horizontal et un plan de fond passant par une paroi de fond de la cuve.

La cuve de transport et/ou de stockage de gaz selon l’invention est fonctionnelle pour tout type de véhicule ou d’installation, par exemple terrestre ou maritime. L’invention trouve une application avantageuse pour un navire de transport de GPL équipé de cuves à membranes. Le gaz contenu dans la cuve est un gaz dont la densité de la forme gazeuse est supérieure à la densité de la forme gazeuse d’un gaz utilisé pour l’inertage de la cuve. Le gaz est contenu sous forme liquide dans le volume interne de la cuve, le volume interne étant défini par la membrane étanche de la couche d’isolation. La membrane étanche est composée de plusieurs tôles ou bandes métalliques, par exemple en invar ou en inox, soudées entre elles et garantissant l’étanchéité de la couche considérée.

Le volume interne de la cuve est divisé en deux portions de volume sensiblement égal par le plan médian horizontal. Autrement dit, si une mesure entre la paroi de fond de cuve et une paroi de plafond de cuve est effectuée, alors le plan en question passe par un point correspondant à cette même mesure divisée par deux en étant parallèle au plan de fond.

La cuve comprend également le système de dépollution, qui comme indiqué

précédemment garantit la détection et/ou l’évacuation de potentielles fuites de gaz pouvant se produire dans la couche d’isolation. Le système de dépollution comprend une pluralité de conduits, notamment le conduit de dépollution situé dans la couche d’isolation. C’est par ce conduit de dépollution que le gaz d’inertage est injecté ou aspiré dans la couche d’isolation et que le gaz issu d’une potentielle fuite est aspiré, par exemple grâce à une liaison avec un compresseur externe à la cuve.

Par section de résultante verticale, on entend une section de conduit dont un axe d’extension présente une valeur inférieure à 45° par rapport à un axe vertical. La section de résultante verticale du conduit de dépollution peut être disposée au sein de l’une quelconque des couches d’isolation, quand la cuve en comprend plusieurs.

Afin de faire circuler la section de résultante verticale du conduit de dépollution au sein de la couche d’isolation, un passage est créé au sein de celle-ci, formant la cheminée au travers de la couche d’isolation concernée. La présence de cette cheminée permet d’y placer au moins la section de résultante verticale du conduit de dépollution.

La section de résultante verticale du conduit de dépollution descend dans la couche d’isolation jusqu’à l’orifice de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, situé au sein de la couche d’isolation, entre le plan horizontal et un plan passant par la paroi du fond de la cuve. Autrement dit, l’orifice de la section de résultante verticale du conduit de dépollution est situé au même niveau qu’un point quelconque de la portion inférieure du volume interne de la cuve.

Selon une caractéristique de l’invention, l’orifice s’ouvre dans la couche d’isolation entre le plan de fond et un plan parallèle au plan de fond et situé à 230 mm +/- 100mm au- dessus du plan de fond.

Selon une caractéristique préférentielle de l’invention, l’orifice s’ouvre dans la couche d’isolation entre le plan de fond et un plan parallèle au plan de fond et situé à 230 mm +/- 15% au-dessus du plan de fond. Autrement dit, l’orifice est plus proche du plan formé par la paroi de fond que du plan horizontal délimitant le volume interne de la cuve en deux portions égales, plus particulièrement, à 500mm +/- 10% au-dessus du plan formé par la paroi de fond. Il s’agit d’une zone où le GPL sous forme gazeuse fuyant de la cuve peut être aspiré par le conduit de dépollution. Les inventeurs ont en effet pu démontrer qu’il n’était pas nécessaire de faire descendre le conduit de dépollution au-delà du plan formé par la paroi de fond de cuve. Cette alternative aurait été par ailleurs plus contraignante étant donné qu’en dessous du plan formé par la paroi de fond de cuve se trouvent des portions angulaires de la cuve et qu’il est bien plus compliqué d’aménager la cheminée au niveau de ces portions angulaires.

Selon une caractéristique de l’invention, la cuve de transport comprend au moins une couche d’isolation primaire et une couche d’isolation secondaire formée chacune par une membrane étanche et par une couche d’isolant thermique, la cheminée étant formée dans la couche d’isolation primaire ou dans la couche d’isolation secondaire.

Le fait d’avoir plusieurs couches d’isolation composant la cuve limite les déperditions thermiques. Autrement dit, une cuve comprenant plusieurs couches d’isolation présente une protection thermique plus efficace. Chaque couche d’isolation comprend la membrane étanche garantissant l’étanchéité de la cuve, et la couche d’isolant thermique qui garantit la protection thermique par le biais des composants de ladite couche d’isolant thermique tel que cela est décrit par la suite. Dans le cas où la cuve comprend plusieurs couches d’isolation, la couche d’isolation primaire permet de définir le volume interne de la cuve par le biais de sa membrane étanche.

Selon une caractéristique de l’invention, la couche d’isolant thermique de la couche d’isolation primaire et/ou de la couche d’isolation secondaire comprend une pluralité de caissons ou de panneaux entre lesquels passe la cheminée.

Ces caissons sont remplis d’un isolant thermique tel que de la laine de verre ou de la perlite ou des panneaux formés de polyuréthane, garantissant l’isolation thermique. Afin d’assurer le passage de la section de résultante verticale du conduit de dépollution dans la couche d’isolation primaire et/ou la couche d’isolation secondaire de la cuve, les caissons et/ou les panneaux sont agencés au sein des couches d’isolation de sorte à délimiter au moins en partie la cheminée mentionnée précédemment.

Selon une caractéristique de l’invenrion, l’orifice est formé à une extrémité libre de la section de résultante verticale du conduit de dépollution. Comme indiqué

précédemment, pour remplir, entre autres, sa fonction d’aspiration, l’orifice du conduit de dépollution doit erre disposé entre le plan médian horizontal et le plan de fond, de manière avantageuse à 230 mm +/- 100mm au-dessus du plan de fond, soir entre 130mm et 330mm. Avantageusement, l’orifice du conduit de dépollution peur erre disposé à 230 mm +/- 15% au-dessus du plan de fond, soir entre 195,5mm et 264,5mm. Il est donc préférable de mettre en place l’orifice à l'extrémité libre de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, pour que l’orifice soir situé le plus proche possible du plan de fond.

Selon une caractéristique de l’invenrion, le conduit de dépollution comprend au moins une section d’enrrée, reliée à la section de résultante verticale, et traversant au moins la couche d’isolanr thermique de la couche d’isolation secondaire. La section d’enrrée du conduit de dépollution s’étend de manière horizontale, ou sensiblement horizontale, et est reliée à la section de résultante verticale du conduit de dépollution, par exemple par un coude. En fonction de la couche d’isolation dans laquelle se situe la section de résultante verticale du conduit de dépollution, la section d’enrrée du conduit de dépollution traverse une ou deux couches d’isolanr thermique des couches d’isolation de la cuve. Le conduit de dépollution s’étend jusque hors de la cuve, par exemple vers un compresseur externe à la cuve, qui commande des actions telles que l’injection de gaz d’inertage ou l’aspiration du gaz qui envahi la couche concernée.

Selon une caractéristique de l’invention, la section de résultante verticale du conduit de dépollution est maintenue dans la cheminée par un isolant thermique. La présence de la cheminée crée un pont thermique, c’est-à-dire un chemin privilégié par lequel les calories passent. Afin d’empêcher ce phénomène, il est envisagé d’isoler thermiquement le conduit de dépollution avec l’isolant thermique et l’espace qui l’entoure dans la cheminée. Cet isolant thermique peut par ailleurs, en s’appuyant sur les caissons de la couche d’isolation, assurer une fonction de maintien de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, qui peut s’étendre verticalement sur plusieurs dizaines de mètres. Par maintien de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, on entend que l’isolant thermique bloque la section de résultante verticale du conduit de dépollution dans la direction longitudinale de la cuve, transversale de la cuve et libre dans la direction verticale, pour accepter les dilatations thermiques de la section de résultante verticale du conduit de dépollution.

De multiples modes de réalisation sont applicables pour concevoir l’isolant thermique. L’isolant thermique peut par exemple comprendre au moins deux demi-coquilles enserrant la section de résultante verticale du conduit de dépollution. Les demi-coquilles peuvent par exemple être en mousse expansive. Les demi-coquilles peuvent être symétriques ou asymétriques par rapport tube qu’elles entourent. Les demi-coquilles présentent chacune une cavité présentant une complémentarité de forme avec le conduit de dépollution, par exemple en forme d’arc de cercle si le conduit de dépollution présente une forme circulaire. Une fois les demi-coquilles mises en place autour de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, celles-ci peuvent être solidarisées par exemple avec de la bande adhésive. Un autre mode de réalisation de l’isolant thermique peut consister à remplir la cheminée, par exemple avec de la laine de verre. La quantité de laine de verre présente dans la cheminée permet d’exercer une force de compression sur la section de résultante verticale du conduit de dépollution et d’assurer le rôle d’isolant thermique.

Selon une caractéristique de l’invention, une dimension transversale de la cheminée est supérieure à une dimension transversale d’un espace situé dans la couche d’isolation au sein de laquelle s’étend au moins un pilier de soutien de la cuve. Dans le cas où la cuve comprend plusieurs couches d’isolation, le pilier de soutien traverse la couche d’isolation secondaire et maintient en position les caissons ou panneaux constitutifs de cette couche d’isolation secondaire. Le pilier de soutien retient également la couche d’isolant de la couche d’isolation primaire en maintenant en position les caissons ou panneaux constitutifs de cette couche d’isolation primaire.

Pour que le pilier de soutien puisse traverser la couche d’isolation secondaire, un espace est aménagé entre deux caissons de la couche d’isolant thermique de la couche d’isolation secondaire traversée par le pilier de soutien. Cet espace est toutefois de dimension inférieure à la dimension transversale de la cheminée, mesuré selon des droites parallèles. Cette différence de dimension entre la dimension transversale de l’espace où s’étend le pilier de soutien et la dimension transversale de la cheminée peut être vérifiée par comparaison à l’aide d’un quelconque instrument de mesure permettant de mesurer une dimension, tant que ces dimensions sont mesurées le long de droites parallèles et inscrite dans un même plan.

Selon une caractéristique de l’invention, une latte ferme un côté de la cheminée et forme un appui sur lequel repose la membrane étanche. La latte s’étend le long de la cheminée et l’isolant thermique de la section de résultante verticale du conduit de dépollution prend appui contre une telle latte. Cette dernière peut par exemple être en contreplaqué de bois, ou en une quelconque matière rigide similaire à la matière des caissons et/ou des panneaux formant la couche d’isolant thermique de la couche d’isolation. La fonction de cette latte est de former un pont de matière reliant les deux caissons et/ou panneaux agencés de part et d’autre de la cheminée, de sorte à former la cheminée. La latte est alignée avec une paroi des caissons et/ou des panneaux sur laquelle repose la membrane d’étanchéité concernée. Autrement dit, la latte s’étend dans le prolongement de la paroi des caissons et/ou des panneaux. La surface plane ainsi formée assure la mise en place optimale de la membrane étanche sur la couche d’isolant thermique, et ce malgré la présence de la cheminée au sein de celle-ci.

Selon une caractéristique de l’invention, le système de dépollution comprend au moins un tube de détection, le tube de détection comprenant une première section traversant la couche d’isolant thermique d’au moins la couche d’isolation secondaire, et une deuxième section qui longe au moins une paroi latérale de la cuve et qui comprend une bouche qui s’ouvre entre le plan médian horizontal et le plan de fond. Le tube de détection est un piquage permettant de faire des prélèvements et d’effectuer des analyses de gaz. Tout comme le conduit de dépollution, un tel tube de détection comprend une section traversant au moins une couche d’isolant thermique de la cuve. Cette section du tube de détection est appelée première section.

La deuxième section du tube de détection s’étend selon une pluralité de directions épousant la forme globale de la cuve, vue dans une coupe verticale et perpendiculaire à la direction longitudinale de la cuve. La deuxième section du tube de détection longe au moins une des parois latérales de la cuve et comprend la bouche qui s’ouvre dans la couche d’isolation entre le plan horizontal médian et le plan de fond passant par la paroi de fond de cuve. Autrement dit, la bouche du tube de détection et l’orifice de la section de résultante verticale du conduit de dépollution se situent sensiblement sur le même plan horizontal, répondant ainsi à chacune de leurs fonctions respectives.

Selon une caractéristique de l’invention, au moins une des couches d’isolation comprend des caissons ou des panneaux agencés de sorte à former un canal oit s’étend la deuxième section du tube de détection. A l’instar de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, il est envisagé de réaliser le canal pour assurer le passage de la deuxième section du tube de détection. Le canal est aménagé de sorte à longer au moins une des parois latérales de la cuve et à correspondre au profil de la deuxième section du tube de détection.

Selon une caractéristique de l’invention, le tube est maintenu par rapport aux caissons par un organe de fixation. La deuxième section du tube de détection peut présenter une longueur conséquente. Le poids de celle-ci doit donc être repris afin d’éviter toutes sortes d’incidents mécaniques liés à ce poids. La deuxième section du tube de détection peut par exemple être maintenue contre les caissons de la couche d’isolation par des taquets vissés dans la paroi en contreplaqué de bois du caisson, ou tout autre organe de fixation.

Selon une caractéristique de l’invention, le conduit de dépollution et/ou le tube de détection comprend des segments pouvant être reliés par un manchon de jonction. La présence de manchon de jonction entre chaque segment du conduit de dépollution et/ou du tube de détection permet de simplifier le montage en limitant les soudures à effectuer sur l’ensemble de la tuyauterie du système de dépollution. L’étanchéité et la liaison mécanique entre le manchon de jonction et le tube ou le conduit qui lui est associé peuvent être réalisées par un montage en force, par un collage ou par soudage.

Selon une caractéristique de l’invention, la section d’entrée du conduit de dépollution et la première section du tube de détection sont disposées dans une traversée de la couche d’isolation secondaire, la traversée étant configurée pour s’étendre jusque dans un cofferdam d’un navire porteur de la cuve. Comme mentionné précédemment, le conduit de dépollution et le tube de détection présentent respectivement une section d’entrée et une première section qui traversent au moins partiellement la membrane étanche secondaire de la cuve. Ces sections sont reliées à un système externe à la cuve

comprenant par exemple un dispositif de commande apte à enclencher certaines actions comme par exemple l’injection d’un gaz d’inertage ou l’aspiration pour le conduit de dépollution, ou une analyse de gaz d’inertage parcourant l’une des couches d’isolation et prélevé par le tube de détection.

La section d’entrée du conduit de dépollution et la première section du tube de détection sont mises en place au sein de la traversée qui s’étend le long de chacune des sections, sensiblement jusqu’à la jonction entre la section d’entrée et la section de résultante verticale pour le conduit de dépollution, et à la jonction entre la première section et la deuxième section pour le tube de détection. Cette traversée présente des fonctions d’étanchéité et de maintien mécanique comme cela sera développé plus en détail par la suite. La traversée s’étend jusqu’au cofferdam du navire, en traversant une paroi de cofferdam, afin d’assurer la continuité de ses fonctions au-delà de la cuve. La traversée désigne un tube contenant la section d’entrée du conduit de dépollution et la première section du tube de détection.

Selon une caractéristique de l’invention, la traversée comprend un couvercle muni de trous par lesquels passent la section d’entrée du conduit de dépollution et la première section du tube de détection. Ce couvercle se compose d’une cloison sensiblement perpendiculaire à un axe d’allongement de la traversée. Il se situe dans le cofferdam du navire et ferme une extrémité de la traversée. Afin d’assurer la continuité du conduit de dépollution et du tube de détection, le couvercle est muni de trous permettant le passage de la section d’entrée du conduit de dépollution et de la première section du tube de détection. Ces trous sont d’une dimension supérieure aux dimensions de la section d’entrée du conduit de dépollution et de la première section du tube de détection, mais ces trous sont ajustés de manière à assurer une étanchéité entre la section d’entrée du conduit de dépollution, la première section du tube de détection et le couvercle.

Selon une caractéristique de l’invention, la section d’entrée du conduit de dépollution est soutenue au sein de la traversée par un support. Comme indiqué précédemment, le conduit de dépollution présente des dimensions conséquentes et la section de résultante verticale du conduit de dépollution peut s’étendre sur plusieurs dizaines de mètres. Ces facteurs augmentent considérablement le poids de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, qui est soutenue par la section d’entrée du conduit de dépollution. La section d’entrée du conduit de dépollution subit donc le poids de la section à résultante verticale du conduit de dépollution et a besoin d’un soutien mécanique pour mieux supporter cette force. Ainsi, le support, par exemple en polyéthylène haute densité, est disposé sous la section d’entrée du conduit de dépollution et prend appui sur la traversée, afin de maintenir la section d’entrée en place qui a donc une meilleure aptitude à résister au poids créé par la section de résultante verticale du conduit de dépollution. Selon une caractéristique de l’invenrion, la traversée comprend un tuyau et un cylindre métallique disposé dans le prolongement du tuyau, le cylindre métallique traversant une membrane étanche secondaire de la couche d’isolation secondaire. Autrement dit, le tuyau est situé dans le cofferdam et s’étend dans une partie de la couche d’isolation secondaire. Le cylindre métallique se situe dans le prolongement du tuyau au niveau de la couche d’isolation secondaire et s’étend jusque dans la couche d’isolation primaire, en traversant la membrane étanche secondaire de la couche d’isolation secondaire. Le cylindre métallique est fait en métal, par exemple en invar. Le cylindre métallique entoure la section d’entrée du conduit de dépollution et la première section du tube de détection.

La présente invention consiste également en un navire de transport comprenant au moins une cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide telle que décrite précédemment, ainsi qu’un procédé de chargement ou de déchargement d’un gaz sous forme liquide contenu dans une cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide telle que décrite précédemment, ou un procédé de chargement ou de

déchargement d’un gaz sous forme liquide d’un tel navire.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[Fig 1] est une vue schématique d’une cuve de transport et/ou de stockage selon un plan longitudinal et vertical,

[Fig 2] est une vue schématique d’une cuve de transport et/ou de stockage vue en coupe selon un plan transversal et vertical,

[Fig 3] est une représentation d’un mode de réalisation de l’isolant thermique disposé entre deux caissons ou panneaux de la couche d’isolant thermique d’une couche d’isolation de la cuve selon l’invention, [Fig 4] est une coupe d’un conduit de dépollution enveloppé par le mode de réalisation de l’isolant thermique de la figure 3,

[Fig 5] est une vue en coupe d’un mode de réalisation de la disposition du conduit d’isolation et de la cheminée au sein d’une couche d’isolation selon un plan longitudinal et transversal,

[Fig 6] est une vue en perspective de la disposition d’un tube de détection dans une couche d’isolation,

[Fig 7] est une vue en coupe du tube de détection de la figure 6 maintenu par un organe de fixation,

[Fig 8] est une représentation de conduits ou de tubes du système de dépollution reliés par un manchon de jonction,

[Fig 9] est une vue en coupe du système de dépollution au niveau d’une traversée de la structure des couches d’isolation.

Dans la description ci-dessous de la cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide et des éléments qui la composent, les repères LV, LT et VT représentent l’orientation des différents éléments de la description détaillée. La direction

longitudinale L correspond à un axe parallèle à une direction qui traverse la couche d’isolant perpendiculairement à cette dernière, la direction verticale V correspond à un axe vertical, et la direction transversale T correspond à un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal L et à l’axe vertical V.

La figure 1 est une vue schématique selon un plan longitudinal vertical L, V d’une cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide 1, qui sera par la suite et pour l’ensemble de la description ci- après nommée cuve 1. La cuve 1 est apte à être entreposée par exemple au sein d’un navire. La cuve 1 est représentée ici sous une forme globalement rectangulaire selon ce plan longitudinal vertical L, V.

La cuve 1 selon l’invention comprend au moins une couche d’isolation 2, 3, et avantageusement deux couches d’isolation thermiques séparées. La description ci-dessous mentionne ces deux couches d’isolation, mais il est entendu que cette description est donnée à titre exemplatif et que l’invention sera reconnaissable dès l’existence d’une unique couche d’isolation et d’un système de dépollution conforme selon l’invention.

Les caractéristiques techniques de la pluralité de couches d’isolation s’appliquent mutatis mutandis pour une cuve équipée d’une unique couche d’isolation.

La cuve 1 comprend une pluralité de couches d’isolation. Les couches d’isolation assurent à la fois une fonction de protection thermique et une fonction d’étanchéité. La fonction de protection thermique est assurée par exemple par des caissons ou des panneaux situés au sein des couches d’isolation, et remplis par exemple de laine de verre ou de perlites pour les caissons, ou formés de polyuréthane pour les panneaux.

Dans le mode de réalisation présenté à la figure 1, la cuve 1 comprend une couche d’isolation primaire 2 et une couche d’isolation secondaire 3, cette dernière englobant la couche d’isolation primaire 2. Le fait de doubler la couche d’isolation primaire 2 avec la couche d’isolation secondaire 3 confère à la cuve 1 une double protection en cas d’incident, par exemple en cas de fuite, tout en isolant thermiquement le fluide contenu dans la cuve.

Chaque couche d’isolation est délimitée par au moins une paroi, autrement appelée membrane étanche. La couche d’isolation primaire 2 est délimitée par une membrane étanche primaire 5 et par une membrane étanche secondaire 6, cette dernière faisant partie de la couche d’isolation secondaire 3. La membrane étanche primaire 5 présente une forme similaire à la forme globale de la cuve 1 et délimite un volume interne 4 de la cuve 1. C’est au sein de ce volume interne 4 qu’est stocké le gaz sous forme liquide, illustré ici par une surface liquide 25, ce gaz sous forme liquide étant en contact avec une face interne de la membrane étanche primaire 5. Le gaz sous forme liquide peut par exemple être du gaz de pétrole liquéfié, ou plus généralement un gaz dont la densité de la forme gazeuse est plus élevée que la densité de la forme gazeuse du gaz qui présent dans la couche d’isolation considérée.

Une frontière entre la couche d’isolation primaire 2 et la couche d’isolation secondaire 3 est définie par la membrane étanche secondaire 6, qui présente également une forme similaire à la forme globale de la cuve 1. La couche d’isolation secondaire 3 est délimitée par la membrane éranche secondaire 6 er par une paroi de cofferdam 7 du navire. La membrane éranche primaire 5 er la membrane éranche secondaire 6 se présentent sous la forme de cloisons, rôles ou bandes métalliques, par exemple en invar ou en inox, assurant l'étanchéité de la cuve 1. Si une fuite se produit au niveau de la membrane éranche primaire 5, le gaz est contenu au sein de la couche d’isolation primaire 2 par le biais de la membrane éranche secondaire 6. La paroi de cofferdam 7 du navire assure une seconde protection en cas de fuite de la membrane éranche primaire 5 er de la membrane éranche secondaire 6.

La cuve 1 comprend un accès 26, délimité par une partie de la membrane éranche primaire 5. L’accès 26 permet de disposer une tour de chargement et/ou de

déchargement de la cuve 1 , ici non représentée.

Selon l’invenrion, le volume interne 4 de la cuve 1 est partagé par un plan médian horizontal 200. Le plan médian horizontal 200 délimite ainsi deux portions de volume sensiblement égal : une portion inférieure 41 située entre le plan médian horizontal 200 er une paroi de fond 28 de la cuve 1, er une portion supérieure 42 située entre le plan médian horizontal 200 er une paroi de plafond 29 de la cuve 1. Autrement dir, le plan médian horizontal 200 est situé à mi-chemin entre la paroi de fond 28 er la paroi de plafond 29, soir la dimension verticale V du volume interne 4 divisée par deux. Un plan de fond 100 est également représenté. Le plan de fond 100 est également horizontal er passe par la paroi de fond 28 de la cuve 1.

La cuve 1 comprend le système de dépollution pourvue d’au moins un conduit de dépollution 8. Le conduit de dépollution 8 a notamment pour fonction d’injecter un gaz d’inertage, tel que de l’azote. Le conduit de dépollution présente aussi une fonction d’aspiration qui peur erre activée en cas détection de fuite de la cuve 1 dans la couche d’isolation primaire 2.

Le conduit de dépoli ution 8 comprend une section d’entrée 81 , une section 82 de résultante verticale er un orifice 83, située sur une extrémité libre 84 du conduit de dépollution 8. La section d’enrrée 81 est globalement horizontale er traverse au moins une couche d’isolant thermique de la cuve 1 comme cela sera décrit par la suite. La section 82 de résultante verticale est reliée à la section d’entrée 81 et s’étend de manière principalement verticale jusqu’à l’orifice 83. Par section 82 de résultante verticale, on entend une section de conduit dont un axe d’extension présente une valeur inférieure à 45° par rapport à l’axe vertical V. Ceci signifie que la section 82 peut s’étendre le long d’une droite parfaitement verticale ou peut s’étendre le long d’une droite inclinée selon un angle inférieur à 45° par rapport à un axe vertical, de sorte à rejoindre une partie inférieure de la couche d’isolation considérée.

La section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 s’étend au sein de l’une des couches d’isolation de la cuve 1. La figure 1 présente ainsi deux modes de réalisation illustrant la position du conduit de dépollution 8 au sein de la cuve 1 , ces deux modes étant alternatifs ou cumulatifs.

Sur la gauche de la figure 1 , la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 s’étend au sein de la couche d’isolation primaire 2 jusqu’à l’orifice 83. La section d’entrée 81 du conduit de dépollution 8 traverse donc la paroi de cofferdam 7 du navire et la membrane étanche secondaire 6. Sur la droite de la figure 1, la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 s’étend principalement au sein de la couche d’isolation secondaire 3. Néanmoins, l’orifice 83 s’ouvrant dans la couche d’isolation primaire 2, la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 traverse la membrane étanche secondaire 6 pour déboucher dans la couche d’isolation primaire 2, par le biais de l’orifice 83. Dans ce mode de réalisation du conduit de dépollution 8, la section d’entrée 81 traverse donc uniquement la paroi de cofferdam 7 du navire.

Quelle que soit la couche d’isolation parcourue par la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8, un passage est aménagé au sein de la couche d’isolation, au sein duquel s’étend la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8. Les caissons ou panneaux formant la couche d’isolation où se situe la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 sont donc agencés de sorte à former une cheminée, tel que cela est illustré par la suite. Comme mentionné précédemment, l’orifice 83 du conduit de dépollution 8 s’ouvre dans la couche d’isolation primaire 2 ou dans la couche d’isolation secondaire 3. C’est par exemple par cet orifice 83 que sort ou entre le gaz d’inertage ou qu’entre tout fluide aspiré par le conduit de dépollution 8 pendant une opération d’aspiration en raison d’un envahissement d’une couche de la cuve. L’orifice 83 a pour particularité d’être située entre le plan médian horizontal 200 et le plan de fond 100 passant par la paroi de fond 28 de cuve. Cette position permet ainsi d’aspirer toute émanation gazeuse issue du volume interne 4 de la cuve 1, qui pourrait survenir à la suite d’un défaut d’étanchéité de la membrane étanche primaire 5, en raison du fait que l’émanation gazeuse présente une densité plus élevée que le gaz d’inertage présent dans la couche d’isolation qui est envahie.

De manière avantageuse, l’orifice 83 peut s’ouvrir entre le plan de fond 100 passant par la paroi de fond de cuve et un plan 110, parallèle au plan de fond 100 et situé à 500mm +/- 10% au-dessus du plan de fond 100. Cette position est idéale pour une aspiration optimale de la couche d’isolation primaire 2 de la cuve 1, dans l’hypothèse où la forme gazeuse du gaz sous forme liquide contenu dans le volume interne 4 de la cuve 1 est plus dense que le gaz présent dans la couche.

La figure 2 représente schématiquement la même cuve 1 que celle représentée sur la figure 1, mais vue dans une coupe selon un plan transversal. Sous cet angle de vue, la cuve 1 présente une forme sensiblement octogonale, dont les côtés les plus longs sont les côtés correspondants à la paroi de fond 28 et la paroi de plafond 29. C’est également le cas pour chacune des couches d’isolation de la cuve 1, ainsi que pour les membranes étanches qui les constituent.

Les éléments du système de dépollution 10 sont représentés sur la figure 2. La section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 est située au centre de la figure, en pointillées car non visible directement sur la figure 2. Cette section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 s’étend selon une direction verticale V de la paroi de plafond 29 jusqu’à s’ouvrir à proximité de la paroi de fond 28, l’orifice 83 s’ouvrant dans la couche d’isolation concernée entre le plan médian horizontal 200 et le plan de fond 100, et avantageusement entre le plan de fond 100 et le plan 110.

La section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 s’étend au sein de la cheminée 18, également représentée en pointillés. La section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 débute au niveau de la couche d’isolation primaire 2 comme c’est le cas du mode de positionnement du conduit de dépollution 8 visible sur la gauche de la figure 1.

La figure 2 illustre également deux tubes de détection 9 qui font partie du système de dépollution selon l’invention, plus précisément une deuxième section 92 de deux tubes de détection 9. Les tubes de détection 9 comprennent également une première section, non visible sur la figure, qui sera détaillée par la suite.

Les tubes de détection permettent d’effectuer un piquage au sein de la couche d’isolation primaire 2. Ce piquage est alors utilisé pour faire des prélèvements gazeux et une analyse de ces derniers pour vérifier la présence ou non de phase vapeur du gaz contenu initialement dans le volume interne de la cuve 1 dans la couche d’isolation primaire 2, synonyme de fuite de la cuve 1.

La cuve 1 selon l’invention comprend au moins un tube de détection 9. Le mode de réalisation présenté sur la figure 2 comprend deux tubes de détection 9, mais les caractéristiques techniques décrites ci-dessous s’appliquent à au moins un tube de détection. La deuxième section 92 des tubes de détection 9 longe au moins une paroi latérale 32 de la cuve. Autrement dit, la deuxième section 92 des tubes de détection 9 suit la forme sensiblement octogonale formée par exemple par la membrane étanche primaire 5. La présence de deux tubes de détection engendre la présence de deux deuxièmes sections 92, chacune longeant une paroi latérale 32 de la cuve, lesdites parois latérales 32 étant des parois latérales opposées l’une par rapport à l’autre et reliant la paroi de fond avec la paroi de plafond. Les deux deuxièmes sections 92 contournent donc le volume interne 4 par les côtés latéraux de la cuve 1.

La deuxième section 92 des tubes de détection 9 longe au moins une paroi latérale 32 de la cuve 1 et se termine par une bouche 93 s’ouvrant dans la couche d’isolation primaire 2. La bouche 93 est située entre le plan médian horizontal 200 et le plan de fond 100 passant par la paroi de fond 28 de la cuve 1, et avantageusement entre le plan de fond 100 et le plan 110 parallèle au plan de fond 100. De même, la bouche 93 est située au sein de la couche d’isolation primaire 2. A l’instar de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8, la deuxième section 92 du tube de détection 9 peut s’étendre indifféremment dans la couche d’isolation primaire 2 ou la couche d’isolation secondaire 3.

D’une manière avantageuse, la bouche 93 est située sensiblement sur un même plan horizontal que l’orifice 83, afin d’utiliser le conduit de dépollution de manière cohérente avec les prélèvements et analyses effectués grâce au tube de détection 9. Le tube de détection 9 participe donc à la dépollution de la cuve 1. Le conduit de dépollution 8 et le tube de détection 9 forment au moins une partie du système de dépollution de la cuve 1.

La figure 3 représente en perspective un mode de réalisation d’un isolant thermique 12 apte à maintenir la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution, et la figure 4 est une vue en coupe transversale de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 maintenue par ce même isolant thermique.

La présence de la cheminée crée des ponts thermiques, c’est-à-dire des chemins privilégiés par lequel les calories passent. L’isolant thermique permet de bloquer ces ponts thermiques. L’isolant thermique garantit par ailleurs de limiter les mouvements de la section de résultante verticale du conduit de dépollution, plus précisément les mouvements transversaux à son axe d’extension général, à savoir l’axe vertical V. La figure 3 représente donc l’isolant thermique 12 apte à répondre à ces deux fonctions.

L’isolant thermique 12 peut être en mousse expansive, par exemple en polyéthylène ou en polyuréthane, répondant ainsi à la fonction d’isolation thermique. Dans le mode de réalisation de la figure 3, l’isolant thermique comprend une première demi-coquille 121 et une deuxième demi-coquille 122, aptes à coopérer entre elles par contact. Chaque demi-coquille 121, 122 comprend un évidement 123, de forme complémentaire à la forme en section du conduit de dépollution. Ainsi, lors de la coopération entre les deux demi-coquilles, la section de résultante verticale du conduit de dépollution est enserrée au sein de l’isolant thermique 12, comme cela est illustré sur la figure 4. Sur cette figure, les demi-coquilles 121 et 122 sont chacune monobloc, mais il est possible que l’une et/ou l’autre des demi-coquilles soit réalisées par l’assemblage de plusieurs pièces.

Sur la figure 4, la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 est de forme circulaire, vue en coupe. Les évidements de l’isolant thermique 12 sont donc en forme d’arc de cercle. Selon un exemple, les deux demi-coquilles de l’isolant thermique 12 sont asymétriques l’une par rapport à l’autre. La deuxième demi-coquille 122 présente des dimensions plus élevées que la première demi-coquille 121, ce qui autorise l’évidement 123 en arc de cercle plus profond dans la deuxième demi-coquille 122. La section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 est donc tout d’abord disposée dans la deuxième demi-coquille 122, puis l’ensemble est recouvert par la première demi-coquille 121. La forme des deux demi-coquilles assure un contact direct entre elles, de part et d’autre de la section 82 de résultant verticale du conduit de dépollution 8. Au final, la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 est libre de se dilater le long de la direction verticale V et est bloquée transversalement et longitudinalement par l’isolant thermique 12.

Mis à part les évidements de chaque demi-coquilles qui doivent être adaptés à la forme de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8, les demis-coquilles peuvent être de formes diverses. Ainsi, il est envisageable d’imaginer des formes permettant de s’adapter aux formes de la cheminée créée pour le passage de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8, afin que l’isolant thermique puisse prendre appui sur les caissons. L’isolant thermique 12 répond ainsi simultanément aux fonctions d’isolation thermique et de maintien de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8.

Il s’agit là d’un mode de réalisation non exhaustif de l’isolant thermique 12. A titre d’exemple, l’isolant thermique 12 peut également être constitué de laine minérale, par exemple de la laine de verre, insérée dans la cheminée afin de créer un matelas autour de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8. Les propriétés d’isolation thermique de la laine de verre ainsi que la quantité disposée dans la cheminée assurent les mêmes fonctions que les demi-coquilles présentées précédemment.

La figure 5 est une vue en coupe du conduit d’isolation et de la cheminée au sein d’une couche d’isolation, dans un plan horizontal. Dans ce mode de réalisation, la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 s’étend au sein de la couche d’isolation primaire 2 et est maintenue par un isolant thermique 12 composé de deux demi-coquilles 121 et 122 tel que présenté aux figures 3 et 4.

La figure 5 permet d’observer en détails la structure de chaque couche d’isolation de la cuve. La couche d’isolation primaire 2 comprend la membrane étanche primaire 5 qui délimite le volume interne de la cuve, et une couche d’isolant thermique primaire 21 qui comprend une pluralité de caissons 13. La couche d’isolation secondaire 3 comprend la membrane étanche secondaire 6 et une couche d’isolant thermique secondaire 31, comprenant également une pluralité de caissons 13. La couche d’isolant thermique primaire 21 est donc comprise entre la membrane étanche primaire 5 et la membrane étanche secondaire 6, tandis que la couche d’isolant thermique secondaire 31 est comprise entre la membrane étanche secondaire 6 et la paroi de cofferdam 7.

Au sein de la couche d’isolation secondaire 3, un espace 504 est créé entre deux caissons 13 de la couche d’isolant thermique secondaire 31. Cet espace 504 présente une dimension transversale 700. L’espace 504 permet le passage d’un pilier de soutien 500 qui est lié à la paroi de cofferdam 7 par un quelconque moyen de fixation. Le pilier de soutien 500 s’étend selon la direction longitudinale L à travers la couche d’isolation secondaire 3 et à travers la membrane étanche secondaire 6. Le pilier de soutien 500 s’étend jusque dans la couche d’isolation thermique 21, plus précisément au sein de la cheminée 18 assurant le passage de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8.

Une portion du pilier de soutien 500 située dans la cheminée 18 comprend au moins une plaque 501 qui s’étend selon la direction transversale T au sein de la cheminée 18. Une extrémité de la plaque 501 prend appui sur un plot 502, de forme globalement rectangulaire et fixé au caisson de couche d’isolation primaire 21. Une extrémité du pilier de soutien 500 disposée dans la cheminée 18 est pourvue d’un écrou 503 qui presse la plaque 501 de manière à solidariser les caissons 13 par rapport à la paroi de cofferdam 7. Une relie pression exercée sur les plaques 501 par l’écrou 503 permet donc le maintien mécanique de la couche d’isolation secondaire 3. Sur la figure 5, le pilier de soutien 500 et ses éléments associés sont illustrés au niveau de la cheminée 18, mais la cuve comprend une pluralité de piliers de soutien 500 situés de manière régulière au niveau de la couche d’isolation secondaire 3.

La plaque 501 peur également offrir une surface d’appui pour la deuxième demi-coquille 122 de l’isolanr thermique 12. Afin de mettre en place l’isolanr thermique 12, la cheminée 18 présente une dimension transversale 800 sensiblement supérieure à la dimension transversale de l’isolanr thermique 12. L’isolanr thermique 12 est donc maintenu rransversalemenr entre les deux caissons 13 de la couche d’isolanr thermique primaire 21 formants les côtés longitudinaux de la cheminée 18. La dimension transversale 800 présente une dimension supérieure à la dimension transversale 700 de l’espace 504 crée au sein de la couche d’isolation secondaire 3 pour assurer le passage du pilier de soutien 500.

Comme indiqué précédemment, l’isolanr thermique 12, et par conséquent la section 82 de résultante verticale du conduit de dépoli ution 8, sont maintenus rransversalemenr par les caissons 13, et longitudinalement par la plaque 501 du pilier de soutien 500.

Un côré longitudinal de la cheminée 18, plus précisément le côré longitudinal le plus proche de la membrane étanche primaire 5, est fermé par une latte 600. La latte 600 est par exemple en contreplaqué de bois et s’étend verticalement le long de la cheminée 18. La dimension transversale de la latte 600 est donc égale ou sensiblement égale à la dimension transversale 800 de la cheminée 18. La latte 600 assure le maintien longitudinal de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 en s’appuyant sur l’isolanr thermique 12.

Une autre fonction de la latte 600 est de créer un pont de matière entre des couches de contreplaqué 132 des caissons 13 de la couche d’isolanr thermique primaire 21, plus précisément les couches de contreplaqué 132 des caissons 13 contre lesquelles la membrane étanche primaire 5 prend appui. Ainsi, la dimension longitudinale de la latte 600 est telle que cette dernière forme une surface plane avec les couches de contreplaqué 132 des caissons 13 qui bordent la cheminée 18. Cette surface plane ainsi formée garantit la mise en place de la membrane étanche primaire 5 de manière simple et sécurisée lors de la fabrication de la cuve.

La figure 6 est une vue de la disposition du tube de détection 9 dans une couche d’isolation. Comme indiqué précédemment, la deuxième section 92 du tube de détection 9 peut être indifféremment mise en place dans la couche d’isolation primaire ou secondaire. La couche d’isolation représentée sur la figure 6 peut donc être n’importe quelle couche d’isolation de la cuve.

La structure d’une couche d’isolation est composée d’une pluralité de caissons 13. Ces caissons 13 assurent l’isolation thermique de chaque couche d’isolation, par exemple grâce à de la laine de verre ou de la perlite contenues dans les caissons 13. Par souci de clarté et de visibilité, notamment concernant la deuxième section 92 du tube de détection 9, les caissons 13 ne sont pas tous représentés. Tout comme la section de résultante vertical du conduit de dépollution s’étendant dans une quelconque couche d’isolation à travers la cheminée, la deuxième section 92 du tube de détection 9 s’étend au cœur de la couche d’isolation à travers un canal 19, formé par un espace situé entre deux rangées de caissons 13, de manière à assurer le passage de la deuxième section 92 du tube de détection 9.

La deuxième section 92 du tube de détection 9 est disposée dans le canal 19, plus particulièrement contre une rangée de caissons 13 au niveau d’une face de contact 131 d’un caisson 13. Chaque caisson 13 de cette rangée comprend un organe de fixation 145. L’organe de fixation 145 peut par exemple comprendre une cale 14 et un taquet 15. La cale 14 est solidaire de la face de contact 131 du caisson 13. La cale 14 s’étend principalement selon une direction parallèle à un axe d’allongement de la deuxième section 92 du tube de détection 9, le long de la face de contact 131 du caisson 13. La deuxième section 92 du tube de détection 9 est coincée entre le taquet 15 et la cale 14. Le taquet 15 est solidarisé contre la face de contact 131 du caisson 13 par le biais d’un moyen de fixation 151, notamment une ou plusieurs vis. La deuxième section 92 du tube de détection 9 est donc maintenue au sein de la couche d’isolation par l’association de la face de contact 131 des caissons 13, de la cale 14 et du taquet 15, comme cela est illustré sur la vue en coupe de la figure 7.

Cette figure 7 permet d’observer la structure du caisson 13. Comme indiqué précédemment, le caisson 13 comprend des parois formées de plusieurs couches de contreplaqué 132 de bois. L’intérieur du caisson 13 est empli de laine de verre 133, mais le caisson 13 peut comprendre par exemple de la perlite ou un autre élément thermiquement isolant.

La figure 7 montre que la deuxième section 92 du tube de détection 9 présente un contact direct avec la paroi de contact 131 et la cale 14, ce contact s’étendant en grande majorité le long de deux axes parallèles à l’axe d’allongement de la deuxième section 92 du tube de détection 9. Le taquet 15 plaque la deuxième section 92 du tube de détection 9 contre la paroi de contact 131 et contre la cale 14. Le taquet 15 comprend une zone plane 152, disposée contre la paroi de contact 131, de manière parallèle à cette dernière. Cette zone plane 152 permet de fixer le taquet 15 au caisson 13 par le biais du moyen de fixation 151. Ici, le moyen de fixation 151 représenté est une vis traversant les couches de contreplaqué 132 du caisson 13, mais tout autre moyen de fixation peut s’envisager. Le taquet 15 comprend une zone en arc de cercle 153, épousant partiellement la circonférence de la deuxième section 92 du tube de détection 9. L’association de la paroi de contact 131, de la cale 14 et du taquet 15 offre donc un maintien optimal pour la deuxième section 92 du tube de détection 9, qui peut s’étendre le long de la couche d’isolation dans laquelle elle est mise en place sans risque de rupture mécanique ou de mouvement due à la longueur de la deuxième section 92 du tube de détection 9.

La figure 8 est une représentation de segments 33 de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 ou de la deuxième section 92 du tube de détection 9, liés entre eux par un manchon de jonction 16. La section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 et la deuxième section 92 du tube de détection 9 présentent une longueur conséquente, comprise entre cinq et quarante mètres. Ces sections sont constituées de plusieurs segments 33 liés les uns aux autres pour former une section plus longue. Ces segments 33 peuvent être liés par exemple par soudage. Néanmoins, afin de limiter les opérations de soudage, il est possible de relier ces segments 33 par les manchons de jonction 16. Ainsi, un segment 33 peut comprendre le manchon de jonction 16 à chacune de ses extrémités. Le manchon de jonction 16 présente un diamètre légèrement inférieur au segment 33 et est donc enfilé sur celui-ci, puis est fixé par exemple par collage ou par un montage à force. Ainsi, le montage des sections du conduit de dépollution 8 et/ou du tube de détection 9 est simplifié.

La figure 9 est une vue en coupe d’une traversée 300 et de la structure des différentes couches d’isolation selon un plan passant par le conduit de dépollution 8 du système de dépollution. La figure 9 représente le mode de réalisation dans lequel la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 et la deuxième section 92 du tube de détection 9 s’étendent au sein de la couche d’isolation primaire 2, tel qu’illustré à gauche de la figure 1.

La section d’entrée 81 du conduit de dépollution 8 et la première section 91 du tube de détection 9 sont des sections globalement horizontales et parallèles entre elles. Ces deux sections s’étendent selon une direction longitudinale L en traversant la membrane étanche secondaire 6 et la paroi de cofferdam 7 du navire, logées au sein de la traversée 300 qui sera décrite plus en détails par la suite. La section d’entrée 81 du conduit de dépollution 8 et la première section 91 du tube de détection 9 traversent donc l’intégralité de la couche d’isolation secondaire 3 en passant par la couche d’isolant thermique secondaire 31 dans la direction longitudinale L jusqu’à déboucher dans la couche d’isolation primaire 2 après avoir traversé la membrane étanche secondaire 6, et en passant par la couche d’isolant thermique primaire 21. Comme cela a été mentionné précédemment, la couche d’isolation secondaire 3, tout comme la couche d’isolation primaire 2, comprend une pluralité de caissons 13 disposés en rangées.

Le conduit de dépollution 8 et le tube de détection 9 se prolongent au sein de la couche d’isolation primaire 2 par le biais de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 et de la deuxième section 92 du tube de détection 9, reliées respectivement à la section d’entrée 81 du conduit de dépollution 8 et à la première section 91 du tube de détection 9 par un coude. La section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8 s’étend selon une direction verticale V, en longeant la membrane étanche primaire 5 et la membrane étanche secondaire 6, au sein de la cheminée 18. Afin d’assurer le passage de la section 82 de résultante verticale du conduit de dépollution 8, les caissons 13 de la couche d’isolation primaire 2 sont écartés de sorte à former la cheminée 18, comme cela a été expliqué plus haut. La deuxième section 92 du tube de détection 9 longe au moins une paroi latérale de la cuve en s’étendant globalement selon une direction transversale T, c’est la raison pour laquelle seule une petite partie de la deuxième section 92 du tube de détection 9 est visible sur la figure 9.

La section d’entrée 81 du conduit de dépollution 8 et la première section 91 du tube de détection 9 s’étendent également au-delà de la paroi de cofferdam 7 du navire, hors de la cuve, jusqu’à un cofferdam 17 situé entre la paroi de cofferdam 7 et une autre paroi de cofferdam 7 d’une cuve voisine du navire. Le conduit de dépollution 8 et le tube de détection 9 se prolongent ainsi jusqu’à une unité de dépollution présente sur le navire et permettant de lancer plusieurs opérations, par exemple l’injection du gaz d’inertage ou l’aspiration par le biais du conduit de dépollution 8, ou bien une analyse du gaz présent dans la couche d’isolation primaire 2 ou dans la couche d’isolation secondaire 3, par le biais du tube de détection 9. La traversée 300 s’étend selon la direction longitudinale L du cofferdam 17 jusqu’à la couche d’isolation primaire 2 en passant par la couche d’isolation secondaire 3. La traversée 300 comprend un tuyau 301, qui s’étend du cofferdam 17 jusqu’à la couche d’isolation secondaire 3, en traversant la paroi de cofferdam 7 du navire. La traversée

300 comprend également un cylindre métallique 302, situé dans le prolongement du tuyau 301. Ce cylindre métallique 302 s’étend de la couche d’isolation secondaire 3 à la couche d’isolation primaire 2 en traversant la membrane étanche secondaire 6. Le tuyau

301 peut être d’une forme quelconque, tant qu’il présente des dimensions permettant de recevoir la section d’entrée 81 du conduit de dépollution 8 et la première section 91 du tube de détection 9 au sein de sa structure. Afin de préserver l’éranchéiré de la cuve malgré la percée du tuyau 301 au travers de la paroi de cofferdam 7 du navire, plusieurs éléments autour du ruyau 301 assurent une relie fonction. Un couvercle 400 est disposé au niveau d’une extrémité du ruyau 301 située dans le cofferdam 17. Le couvercle 400 est perpendiculaire à l’axe d’allongement du ruyau 301 et présente des dimensions suffisamment élevées pour boucher l’inrégraliré du diamètre de celui-ci.

Le couvercle 400 comprend des trous 401 qui sont de dimensions sensiblement égales à celles de la section d’entrée 81 du conduit de dépollution 8 et de la première section 91 du tube de détection 9, afin d’assurer leur passage au travers du couvercle 400 tour en permettant d’assurer l’éranchéiré autour de la section d’enrrée 81 du conduit de dépollution 8 et de la première section 91 du tube de détection 9. La présence du couvercle 400 empêche par exemple route sortie du gaz d’inertage quand la couche d’isolation primaire 2 est inerrée.

Le ruyau 301 comprend au sein de sa structure un support 402. Le support 402 a une fonction de soutien de la section d’enrrée 81 du conduit de dépollution 8 et éventuellement de la première section 91 du tube de détection 9 qui viennent se poser sur le support 402. Le conduit de dépollution 8 mesure plusieurs dizaines de mètres et pèse par conséquent plusieurs kilogrammes. Le support 402 est calé entre la paroi du ruyau 301 et la section d’enrrée 81 afin d’effectuer une reprise du poids du conduit de dépollution 8 et/ou la première section 91 afin d’effectuer une reprise du poids du tube de détection 9. Le support 402 peur par exemple erre un tampon en polyéthylène haute densité.

Le cylindre métallique 302 se situe dans le prolongement du ruyau 301 et s’étend de la couche d’isolation secondaire 3 à la couche d’isolation primaire 2 en traversant la membrane étanche secondaire 6 et garantissant l’éranchéiré entre cette dernière et le cylindre métallique 302. Le cylindre métallique 302 est par exemple en Invar et enveloppe périphériquement la section d’enrrée 81 du conduit de dépollution 8 et la première section 91 du tube de détection 9. Le cylindre métallique 302 prolonge l'extrémité du ruyau 301 située dans la couche d’isolation secondaire 3. Grâce à ces éléments, la traversée 300 demeure totalement étanche en cas de fuite de la cuve, malgré la percée de la membrane étanche secondaire 6 et de la paroi de cofferdam 7 du navire, tout en autorisant le passage du conduit de dépollution 8 et du tube de détection 9 dans la cuve, par le biais d’une seule et même percée. Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.

L’invention, telle qu’elle vient d’être décrite, atteint bien le but qu’elle s’était fixée, et permet de proposer une cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide, notamment du GPL, comprenant un système de dépollution assurant la dépollution d’au moins une couche d’isolant thermique de la cuve quand celle-ci contient un gaz dont la densité vapeur est supérieure à la densité vapeur du gaz présent dans la couche d’isolation concernée ou utilisé pour une opération d’inertage. Des variantes non décrites ici pourraient être mises en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors que, conformément à l’invention, elles comprennent une cuve de transport et/ou de stockage de gaz sous forme liquide conforme à l’aspect de l’invention.