Applicateur vibrant

La présente invention concerne les dispositifs utilisés en cosmétique, comportant un moteur électrique permettant de soumettre un organe d'application à des vibrations lors de l'utilisation. De tels applicateurs sont déjà connus, notamment des publications WO

2006/09343 et FR 2 904 923 de la demanderesse. Le moteur électrique est logé par exemple dans un organe de préhension de l' applicateur.

L'invention vise à perfectionner encore les dispositifs vibrants, afin par exemple de faciliter l'intégration du moteur dans l'applicateur, notamment mais non exclusivement dans un organe de préhension de l'applicateur.

L'invention atteint cet objectif, selon l'un de ses aspects, grâce à un dispositif pour appliquer un produit cosmétique ou de soin, comportant un moteur électrique entraînant en rotation une masselotte excentrée afin de produire des vibrations sur un organe d'application, dans lequel le moteur comporte un carter métallique en forme de disque.

Grâce à l'utilisation d'un moteur comportant un carter métallique en forme de disque, logeant avantageusement la masselotte, l'implantation du moteur dans le dispositif est facilitée, et l'on peut notamment, si on le souhaite, disposer le moteur dans le dispositif de telle sorte que le moteur produise des vibrations coaxiales à l'axe longitudinal de l'organe d'application, ce qui peut s'avérer profitable pour certaines applications. Par exemple, dans le cas où l'organe d'application est une brosse à mascara, du type réalisée par injection d'une ou plusieurs matières thermoplastiques ou du type à âme torsadée portant des poils rapportés, le fait que les vibrations soient coaxiales à l'axe longitudinal de la brosse peut contribuer à la qualité du maquillage. Par « carter » on désigne l'enveloppe du moteur. Le carter peut comporter deux pièces assemblées, à savoir un fond et un capot par exemple. Le métal du carter est de préférence résistant à la corrosion, étant par exemple de l'acier inoxydable.

Par « carter en forme de disque » il faut comprendre un carter plus large transversalement qu'épais selon l'axe de rotation et de contour généralement circulaire. Le dispositif peut comporter une capsule de fermeture d'un récipient contenant le produit à appliquer. Cette capsule peut constituer l'organe de préhension du dispositif. Le dispositif peut par exemple être séparé du récipient lors de l'application.

La capsule de fermeture peut comporter des moyens pour permettre sa fixation sur le récipient, par exemple une jupe de montage filetée ou être agencée pour s'encliqueter sur le récipient. La fermeture du récipient peut notamment être une fermeture étanche. Dans des exemples de mise en œuvre de l'invention, le carter peut être solidaire d'une languette s'étendant sous deux contacts d'alimentation électrique du moteur. Cette languette peut être métallique et réalisée d'une seule pièce avec une paroi du carter, définissant par exemple une paroi définissant l'une des faces principales du carter et le fond de celui-ci. La vitesse de rotation du moteur durant l'utilisation peut être comprise entre

4000 et 10 000 tours/mn, par exemple.

La tension d'alimentation du moteur peut être comprise entre 0,8 et 3,5 V. L'applicateur peut comporter ainsi une pile bouton de 1,5 V pour alimenter le moteur.

Comme indiqué ci-dessus, l'organe d'application peut être soumis à des vibrations orientées longitudinalement, relativement à l'axe longitudinal de l'organe d'application. En variante, ces vibrations peuvent être transversales, notamment perpendiculaires à l'axe longitudinal de l'organe d'application.

L'axe de rotation du moteur peut être sécant à l'axe longitudinal de l'organe d'application. Un plan médian diamétral du carter peut contenir l'axe longitudinal de l'organe d'application. Le plan dans lequel gravite le centre d'inertie de la masselotte peut contenir l'axe longitudinal de l'organe d'application ou lui être sensiblement parallèle et en être très proche, par exemple en être écarté de moins de 1 mm.

Le moteur est avantageusement disposé dans un boîtier comportant deux demi- coquilles, par exemple en matière thermoplastique, reliées par une charnière film ou assemblées autrement. Ce boîtier peut constituer le boîtier d'une source vibrante montée de façon amovible ou non sur le dispositif. Ce dernier peut comporter un logement recevant la source vibrante. Ce logement est par exemple ménagé sur la capsule de fermeture. Le cas échéant, le logement peut retenir la source vibrante, de sorte que celle-ci conserve l'orientation dans laquelle elle est laissée par l'utilisateur. La source vibrante peut comporter des premiers moyens de fixation, agencés pour coopérer avec des deuxièmes moyens de fixation du dispositif. Le maintien de la source vibrante sur le dispositif, par exemple au sein du logement, peut se faire par friction, encliquetage, vissage, verrouillage

au moyen d'une pièce annexe, aimantation, par accrochage mécanique à crochets et boucles de type "Velcro" ou collage, par exemple à l'aide d'un adhésif repositionnable.

Le dispositif peut comporter une tige, à une première extrémité de laquelle est fixé, de manière séparable ou non, l'organe d'application. La tige peut comporter une deuxième extrémité fixée à la capsule de fermeture du récipient contenant le produit ou à tout autre organe de préhension.

La source vibrante peut être partiellement ou presque en totalité masquée par une paroi définissant le logement qui la reçoit, étant par exemple recouverte sur une majeure partie de sa longueur par l'organe de préhension lorsqu'elle est disposée dans le logement.

L'orientation de la source vibrante par rapport à la capsule de fermeture peut être fixe, et l'orientation de la capsule de fermeture par rapport à l'organe d'application peut éventuellement être réglable.

Le logement du dispositif recevant la source vibrante est situé par exemple à une extrémité de ce dernier, débouchant par exemple dans une direction opposée à l'organe d'application.

Un axe longitudinal de la source vibrante et un axe longitudinal de la capsule de fermeture du récipient peuvent être parallèles.

La source vibrante peut être dépourvue de moyens de fixation amovibles à au moins un doigt.

Le dispositif peut comporter un organe d'essorage de l'organe d'application. L'organe d'essorage peut être maintenu sur le récipient contenant le produit et essorer l'organe d'application lorsque ce dernier est retiré du récipient.

L'épaisseur du carter métallique en forme de disque (mesurée entre ses faces principales opposées) est comprise par exemple entre 1,5 mm et 5 mm et son diamètre entre 8 et 15 mm.

Le dispositif peut comporter un contacteur permettant à l'utilisateur de mettre en marche ou non le moteur électrique. Ce contacteur peut comporter un levier moulé d'une seule pièce avec un support du moteur, notamment avec le boîtier précité. Le dispositif peut comporter un contacteur venant simultanément en contact électriquement avec deux piles disposées électriquement en parallèle. Cela peut permettre

d'obtenir un courant supérieur. Le contacteur peut comporter une portion saillante s'engageant entre les piles, par exemple formée par un pli d'une lame conductrice.

Le dispositif peut comporter un contacteur configuré pour venir sélectivement au contact d'une pile choisie parmi deux piles, lesquelles peuvent être disposées côte à côte, ce qui peut permettre d'alimenter le moteur à partir d'une pile quand l'autre est épuisée, par exemple. Chaque pile peut alors être disposée de façon à pouvoir être retirée indépendamment de l'autre, par exemple.

En remplacement du levier moulé ci-dessus, on peut utiliser éventuellement un bouton surinjecté sur une partie du boîtier, par exemple une demi-coquille lorsque le boîtier en comporte deux.

Le moteur peut être relié par un fil électrique à un contact métallique qui vient en contact ou non, directement sur une pile logée dans l'applicateur, quand l'utilisateur appuie ou non sur le contacteur. Ce contact peut être défini par une lame métallique formant ressort, comportant de préférence un matériau bon conducteur électrique capable de résister à un test de corrosion en brouillard salin. La lame métallique peut présenter à une première extrémité un retour engagé dans un évidement de l'extrémité libre du levier.

Le boîtier peut comporter une patte recouvrant la lame à son extrémité opposée au retour.

Le boîtier peut comporter deux montants entre lesquelles la lame est engagée. La lame peut présenter une portion élargie venant en butée contre ces montants, sur leur face opposée au retour précité.

Le dispositif peut comporter une pile électrique pour alimenter le moteur électrique, une face de l'un de la pile et du moteur venant par exemple en regard d'une tranche de l'autre de la pile et du moteur. Par exemple, les faces opposées d'une pile bouton peuvent être perpendiculaires à l'axe longitudinal de du dispositif tandis que l'axe de rotation du moteur lui est perpendiculaire.

Le boîtier peut comporter un trou facilitant l'éjection de la pile de son logement.

La masselotte peut avoir une masse totale comprise entre 0,12 et 0,6 g. La masselotte peut être constituée par le rotor lui-même, contenu à l'intérieur du carter. Le moteur peut comporter un rotor portant un balourd métallique rapporté. La masse de ce balourd peut être comprise entre 0,08 et 0,18 g, par exemple 0,09 et 0,15 g ou 0,1 et 0,14 g.

Le moteur peut être à courant continu et à balais. Le moteur peut comporter un rotor comportant une plaquette de circuit imprimé portant une piste de frottement pour les balais. La plaquette de circuit imprimé peut être en forme de disque tronqué. Le rotor peut comporter un balourd métallique, par exemple situé à sa périphérie, dont la masse est par exemple telle qu'indiquée ci-dessus.

Le dispositif selon l'invention peut comporter un organe d'application de tout type. Les vibrations produites peuvent dépendre de l'organe d'application. Le dispositif peut comporter un organe d'application unique, étant par exemple dépourvu d'un deuxième organe d'application ou d'un organe de finition, de préparation ou de massage. L'organe d'application peut être agencé pour appliquer un produit sur les cils ou les cheveux et comporter par exemple une brosse ou un peigne, qui peut par exemple être floqué. La brosse peut comporter une âme torsadée et des poils pris entre les spires de l'âme ou être réalisée autrement encore. L'âme peut être torsadée à droite ou à gauche, ou comporter deux âmes torsadées entre elles. Le peigne peut être par exemple réalisé d'une seule pièce par moulage de matière plastique, rigide ou souple, par injection ou surinjection. L'organe d'application peut être excentré. Il peut avoir une section transversale de forme circulaire ou non.

L'organe d'application peut encore comporter un pinceau destiné à l'application sur les ongles, les lèvres ou la peau. L'organe d'application peut comporter des poils collés ou agrafés, des poils torsadés, un non-tissé, un tissé, un feutre, un flocage, une mousse.

L'organe d'application peut encore comporter un élément d'application capillaire, configuré pour retenir du produit par capillarité, comportant par exemple une paroi tubulaire et un élément intérieur définissant avec la paroi tubulaire un espace pour retenir le produit par capillarité. Un tel organe d'application peut être utile, par exemple, pour appliquer un produit sur les ongles.

En variante, l'organe d'application peut comporter un filetage ou une succession de stries annulaires, l'organe d'application étant par exemple formé par un empilement de disques. Un tel organe d'application peut être destiné à l'application du produit sur les fibres kératiniques.

Dans une variante de réalisation, l'organe d'application peut comporter un embout, notamment un embout floqué, éventuellement élastiquement déformable. Un tel

organe d'application peut être destiné à l'application du produit sur la peau, les lèvres ou les cils, par exemple.

Dans une variante de réalisation, l'organe d'application peut comporter un organe élastiquement compressible et/ou poreux, tel que par exemple une mousse ou un élastomère poreux, éventuellement floqué.

L'organe d'application peut être magnétique.

Dans une variante de réalisation, la tige du dispositif peut être flexible, ce qui peut contribuer à augmenter l'amplitude des vibrations du dispositif et/ou améliorer le confort à l'application. La tige peut comporter une portion flexible réalisée dans un matériau moins dur qu'un matériau utilisé pour réaliser le reste de la tige. Cette portion flexible peut permettre la transmission des vibrations jusqu'à l'organe d'application, par exemple en les amortissant ou au contraire en les amplifiant, selon la géométrie de cette portion, la direction et la fréquence des vibrations. La portion flexible peut être réalisée dans un matériau élastiquement déformable, par exemple en élastomère.

Le produit peut être un produit cosmétique, de maquillage ou de soin.

Le produit est par exemple un produit destiné à être appliqué sur les ongles, la peau, les fibres kératiniques, notamment les cils, sourcils ou cheveux, les lèvres, étant par exemple un mascara, un eye-liner, un vernis à ongles, un rouges à lèvres, un brillant à lèvres, un fond de teint, un blush, une ombre à paupières, un fard à paupières, un produit pour le contour des yeux (concealer), un anti-cernes, un autobronzant, un produit solaire, ou encore un produit de soin pour les cils, sourcils, paupières, lèvres, peau du visage, peau des joues, ongles, des mains ou des pieds, cette liste n'étant pas limitative. Le produit peut notamment être différent d'un dentifrice et d'un produit destiné à la dermo-abrasion, et peut notamment comporter des pigments, notamment non alimentaires. Le produit peut comporter des fibres, des paillettes ou d'autres éléments macroscopiques. Le produit peut présenter des propriétés magnétiques, le cas échéant.

Le produit peut également être un produit de soin, notamment anti-tâches, anti- rides, anti-poches, corporel, de traitement des racines, notamment pour favoriser la pousse des cheveux. Le produit peut encore être un produit de massage pour le visage ou le corps.

Le produit peut présenter une forme pulvérulente, pâteuse ou liquide.

L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : procéder à une application de produit au moyen d'un dispositif tel que défini ci-dessus, - modifier la position de la source vibrante, procéder à une nouvelle application de produit et/ou à un peignage et/ou à une finition et/ou un massage au moyen du dispositif.

L'organe d'application peut être configuré pour permettre l'application d'un produit sur une région à maquiller ou à traiter. Il peut être utilisé pour le prélèvement du produit, l'application ou postérieurement à l'application.

L'invention a encore pour objet la source vibrante en tant que telle, indépendamment de tout organe d'application, comportant le moteur tel que défini ci- dessus, dans son boîtier.

L'invention a ainsi encore pour objet une source vibrante, notamment pour un applicateur tel que défini ci-dessus, comportant un boîtier comportant deux demi-coquilles reliées par une charnière film, logeant un moteur électrique ayant un carter métallique en forme de disque, entraînant en rotation une masselotte excentrée, une ou plusieurs piles électriques et un contacteur comportant un levier venu de moulage avec l'une des demi- coquilles. L'invention a encore pour objet une source vibrante comportant un boîtier logeant un moteur électrique ayant un carter métallique entrainant en rotation une masselotte excentrée, le centre d'inertie de la masselotte décrivant au cours de sa rotation un cercle dans un plan contenant l'axe longitudinal du boîtier ou parallèle à celui-ci.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une source vibrante comportant un boîtier de forme allongée comprenant deux demi-coquilles reliées par une charnière film, l'une d'entre-elles portant un moteur dont l'axe de rotation est perpendiculaire à l'axe longitudinal du boîtier. Ce moteur peut avoir un carter par exemple en forme de disque et être à masselotte interne, ou être à masselotte externe. Le moteur peut comporter par exemple un carter cylindrique allongé selon l'axe de rotation, le rotor tournant avec un arbre sur lequel est montée la masselotte. Le moteur peut être disposé entre deux montants moulés avec l'une des demi-coquilles. Le

boîtier peut comporter un contacteur tel que défini plus haut, comportant un levier moulé avec lame de contact venant s'appliquer directement sur une pile, par exemple.

Dans des variantes, le boîtier de la source vibrante comporte un rétreint entre le moteur et la ou les piles. Le moteur peut être logé dans la tête de la source vibrante, c'est- à-dire la partie la plus éloignée de l'organe d'application quand la source vibrante est en place sur l'applicateur.

Le boîtier peut comporter une portion tubulaire de section transversale oblongue, par exemple elliptique, de grand axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la source vibrante. Le boîtier de la source vibrante peut être moulé avec un doigt ou autre protubérance, qui s'engage dans une cheminée intérieure du dispositif, par exemple une cheminée moulée avec la capsule de fermeture. Cela peut améliorer la transmission des vibrations. La cheminée peut se situer dans le prolongement de la tige portant l'organe d'application. L'invention a encore pour objet le boîtier de la source vibrante en tant que tel, comportant : deux demi-coquilles reliées par une charnière film, un levier de contacteur moulé d'une seule pièce avec l'une des demi- coquilles, - un logement pour recevoir un moteur électrique, un logement pour recevoir au moins une pile électrique.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente un exemple de dispositif de conditionnement et d'application selon l'invention, la figure 2 représente un détail du dispositif de la figure 1 , la figure 3 représente la capsule de fermeture avec la source vibrante enlevée, - la figure 4 représente isolément la source vibrante du dispositif de la figure 1, la figure 5 est une vue de côté selon V de la figure 4,

la figure 6 représente la source vibrante avec le boîtier ouvert, la figure 7 représente le boîtier de la source vibrante avec les composants électriques de la source vibrante enlevés, la figure 8 est une vue analogue à la figure 1 d'une variante de réalisation du dispositif de conditionnement et d'application, la figure 9 représente un détail de la figure 8, la figure 10 représente la source vibrante séparée du dispositif, la figure 11 représente isolément la source vibrante, la figure 12 est une vue de côté selon XII de la figure 11, - les figures 13 et 14 sont des vues analogues aux figures 6 et 7 de la source vibrante des figures 11 et 12, la figure 15 représente une variante de dispositif de conditionnement et d'application, les figures 16a et 16b sont des coupes longitudinales, partielles et schématiques, de la source vibrante du dispositif de la figure 15, respectivement avec le contacteur au repos et enfoncé, la figure 17 représente en vue de dessus un exemple de moteur donc le carter est démonté et le rotor séparé du stator, la figure 18 représente isolément la face du rotor portant la piste de frottement pour les balais, la figure 19 représente la face opposée du rotor de la figure 18, en place sur le stator, la figure 20 représente isolément l'aimant, la figure 21 représente le stator après enlèvement de l'aimant, - la figure 22 est une vue analogue à la figure 18 d'une variante de réalisation du rotor, la figure 23 représente le rotor de la figure 22 du côté opposé et en place sur le stator, la figure 24 est une coupe longitudinale, schématique et partielle, d'une variante de réalisation d'un dispositif de conditionnement et d'application selon l'invention,

la figure 25 est une coupe longitudinale, schématique et partielle, d'une autre variante de réalisation d'un dispositif de conditionnement et d'application selon l'invention, la figure 26 illustre une configuration où l'axe de rotation du moteur est parallèle, voire confondu, avec l'axe longitudinal de l'organe d'application et/ou de l'applicateur, la figure 27 représente isolement le balourd du rotor des figures 17 à 21, la figure 28 représente une source vibrante selon un autre aspect de l'invention, - la figure 29 représente un exemple d'engagement d'une source vibrante dans une capsule de fermeture, la figure 30 est une vue schématique du boîtier, ouvert, d'une variante de source vibrante, la figure 31 est une vue analogue à la figure 29 d'une variante de source vibrante, les figures 32 et 33 sont des vues schématiques de variantes de réalisation, observées selon l'axe longitudinal de la source vibrante, la figure 34 représente une variante de réalisation de la source vibrante, la figure 35 représente en élévation un autre exemple de source vibrante, et - les figures 36 et 37 représentent des variantes de réalisation de la source vibrante.

On a représenté à la figure 25 un premier exemple d'un dispositif 1 de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention. Ce dispositif de conditionnement et d'application comporte un récipient 2 contenant un produit P à appliquer, et un applicateur 3 comportant une tige 4 munie à son extrémité distale d'un organe d'application 5 d'axe longitudinal Y et se raccordant à son extrémité proximale à un organe de préhension 6 constituant également une capsule de fermeture du récipient 2.

Cette capsule de fermeture peut être configurée pour recouvrir une ouverture de distribution du récipient, et le cas échéant, faire que la fermeture du récipient soit étanche. Le récipient 2 est équipé d'un organe d'essorage 7, par exemple constitué par une pièce en élastomère insérée dans le col 8 du récipient. L'organe d'essorage 7 peut être

conventionnel ou non, voire être réglable. L'organe de préhension 6 est agencé pour fermer de manière étanche le récipient 2 lors de son vissage sur le col 8, de façon connue en soi.

L'organe de préhension 6 comporte un logement 31, ménagé à son extrémité, qui définit au moins une position de fixation d'une source vibrante 20 sur l'applicateur. Le logement 31 est configuré, dans l'exemple de la figure 25, de manière à recevoir une portion d'extrémité de la source vibrante 20, par exemple opposée à un organe de commande définissant une surface de commande 21.

L'organe de commande est par exemple un contacteur à déclenchement par enfoncement. L'organe de commande peut être réalisé de diverses manières et peut comporter une lame métallique souple qui vient fermer un circuit électrique lorsque déformée par l'utilisateur. L'organe de commande est avantageusement un contact fugitif, c'est-à-dire qu'il change d'état quand l'utilisateur l'actionne et reprend son état initial dès que l'utilisateur le relâche.

Dans l'exemple des figures 1 à 7, l'organe de préhension 6 présente un logement 31 qui est ouvert axialement, du côté opposé au récipient 2, et qui présente sur le côté, à partir de son extrémité proximale, une fenêtre 40 qui permet le passage d'un levier

41 définissant la surface de commande 21. La hauteur de la fenêtre 40 correspond sensiblement à la longueur du levier 41 dans l'exemple illustré.

On voit sur la figure 4 que la source vibrante 20 peut comporter un boîtier 43 qui peut présenter, à son extrémité opposée à l'organe d'application 5 une fois que la source vibrante est en place dans l'applicateur, une collerette 45. Cette dernière peut venir en appui axialement contre la tranche d'extrémité 47 de l'organe de préhension 6, comme on le voit sur la figure 2. Du côté opposé à la collerette 45, le boîtier 43 peut comporter un doigt 48 ou toute autre protubérance qui peut canaliser les vibrations de la source vibrante 20 vers l'organe d'application 5.

Le doigt 48 peut venir au contact ou à proximité de la tige, de la capsule de fermeture ou d'un porte applicateur, pour transmettre les vibrations.

Le doigt peut s'engager dans un logement de la capsule de fermeture, comme illustré sur les figures 29 ou 31, le cas échéant. Comme on peut le voir sur les figures 6 et 7, le boîtier 43 peut être réalisé avec deux demi-coquilles 51 et 52 reliées par une charnière film 54 ou assemblées autrement, les deux demi-coquilles 51 et 52 par exemple étant moulées d'une seule pièce dans une

matière thermoplastique ou en variante dans un autre matériau, par exemple métallique sous réserve de modifier le circuit électrique pour éviter que le boîtier ne crée des courts- circuits.

La demi-coquille 51 porte par exemple le doigt 48 tandis que l'autre demi- coquille présente une ouverture 56 demi-circulaire adaptée à s'engager sur le doigt 48 lorsque le boîtier est fermé. Des picots d'assemblage 60, par exemple au nombre de deux, réalisés sur l'une des demi-coquilles, par exemple celle portant le levier 41, peuvent s'engager dans des logements correspondants 62 de l'autre demi-coquille, situés sur le bord opposé à la charnière 54, pour assurer le maintien en position fermée du boîtier 43. Le levier 41 est réalisé dans l'exemple illustré par moulage d'une seule pièce avec la demi-coquille 52, étant délimité latéralement par des fentes 31 et étant raccordé à la demi-coquille 52 par une extrémité 64 située à peu près à mi- longueur du boîtier 43.

La source vibrante 20 loge un moteur 70, une pile bouton 80, un premier contact électrique 90 et un deuxième contact électrique 92, comme on peut le voir sur les figures 6 et 7.

Le premier contact électrique 90 se présente sous la forme d'une lame métallique qui est fixée sur la demi-coquille 52 et comporte une portion de contact 93 qui s'étend sous le levier 41 et peut fléchir avec celui-ci.

La lame présente un retour 315 à une extrémité, qui est accrochée dans un évidement du levier 41 à son extrémité libre.

Deux montants 317 sont réalisés sur la demi-coquille 52 sensiblement à sa mi- longueur.

La lame passe entre ces montants 317 et comporte une portion élargie 318 qui est en appui contre ces montants 317. La demi-coquille 52 comporte une fenêtre 320, visible sur les figures 4 et 7, pour le moulage d'une patte de retenue 325 sous laquelle la lame vient se positionner à son extrémité opposée au levier 41.

Un trou 450 peut être aménagé dans l'une des demi-coquilles pour faciliter l'éjection de la pile en fin d'utilisation lors du recyclage ou pour remplacer la pile. Un fil électrique 95 relie la lame à un contact électrique 101, que l'on peut voir à la figure 17, du moteur 70. L'autre contact électrique 102 du moteur est relié par un fil électrique 104 au deuxième contact électrique 92, lequel vient en appui contre une

électrode 81 de la pile bouton 80. Le deuxième contact électrique 92 vient, dans l'exemple illustré, recouvrir une cloison 330 de la demi-coquille, orientée perpendiculairement à l'axe longitudinal X de la source vibrante. Les fils électriques 95 et 104 sont soudés sur les contacts électriques 101 et 102 du moteur et sur les premier et deuxième contacts 90 et 92. Le carter 110 du moteur 70 est maintenu dans la demi-coquille 51 entre deux montants 120 venus de moulage de matière plastique avec la demi-coquille 51. Le carter peut être collé par une face à l'un de ces montants 120.

Un troisième montant 341 peut être prévu dans le plan médian longitudinal de la demi-coquille 51 pour bloquer le carter 110. Ce montant peut avoir un bord incurvé épousant la forme du carter, du côté de celui-ci. Lorsque le boîtier 43 est refermé, le premier contact électrique 90 peut venir s'appliquer contre la deuxième électrode 83 de la pile 80, définie par sa circonférence, lorsque l'utilisateur appuie sur la surface de commande 21, ce qui ferme le circuit électrique reliant la pile au moteur 70 et provoque la mise en route de celui-ci. Comme on peut le voir sur les figures 17 à 21, le carter 110 est solidaire d'une languette 130 qui s'étend sous un circuit imprimé 131 portant les contacts électriques 101 et 102. La languette 130 est par exemple réalisée d'une seule pièce avec une paroi du carter définissant l'une des faces principales de celui-ci et son fond 137. Le circuit imprimé 131 est par exemple collé sur la face intérieure du fond 137. Le carter 110 comporte un capot métallique 138, visible sur la figure 6, qui est par exemple serti sur le fond 137. Ce dernier peut présenter des dents s'engageant dans des encoches correspondantes du capot 138.

Le stator du moteur 70 comporte, comme on peut le voir sur la figure 21, des balais 141 et 142, respectivement reliés aux contacts électriques 101 et 102 et destinés à contacter une piste de frottement 150 formée sur un rotor 151. Les balais 141 et 142 sont par exemple soudés sur le circuit imprimé 131 et présentent par exemple chacun deux frotteurs incurvés, concaves vers la piste 150.

La piste 150 est définie par des contacts d'un circuit imprimé 152, par exemple six contacts 154, équi-angulairement répartis autour de l'axe de rotation du rotor et reliés électriquement à deux bobines 160 et 161, de telle sorte que ces bobines créent un champ magnétique interagissant avec un aimant de forme annulaire 170, concentrique avec l'axe de rotation, d'axe d'aimantation diamétral.

Le carter 110 est par exemple réalisé dans un métal magnétique, aimanté par l'aimant.

Au cours de la rotation du rotor, les bobines 160 et 161 sont alimentées avec des polarités différentes, ce qui crée alternativement des champs d'attraction et de répulsion avec l'aimant et entretient la rotation du rotor.

La plaquette de circuit imprimé 152 présente une forme de disque tronqué de façon à avoir son centre d'inertie excentré par rapport à l'axe de rotation et peut supporter, comme on le voit sur la figure 18, un balourd 190 constitué par une masse métallique fixée à sa périphérie. Le rotor lui-même peut ainsi constituer une masselotte excentrée. Le balourd 190, représenté isolément à la figure 27, est par exemple réalisé dans un métal non magnétique, et présente dans l'exemple illustré un bord radialement extérieur 190a circulaire. Le balourd peut avoir des bords opposés 190b épousant la forme des bobines et deux doigts d'ancrage 190c sur son côté radialement intérieur.

Le rotor peut porter un palier 195 par lequel il est monté sur un arbre 196 fixe du stator. Cet arbre qui est métallique est d'axe Z et porté par le fond 137 par exemple.

Sur la figure 22, on a représenté une variante de réalisation du rotor 151, qui diffère par la forme de la plaquette de circuit imprimé 152 et par la forme du balourd 190.

Dans les exemples des figures 17 à 23, les bobines 160 et 161 sont immobilisées par un support 200 en matière thermoplastique ou en résine. Le support 200 est par exemple coulé sur la face du circuit imprimé 151 opposée à la piste de frottement

150. Lorsque le support 200 n'est pas coulé ou surinjecté sur le circuit imprimé 152, le support 200 est par exemple collé sur celui-ci.

Le moteur tel que décrit sur les figures 17 à 21 et sa variante des figures 22 et 23 conviennent à tous les exemples de réalisation illustrés, et notamment ceux dont la description suit, entre autres.

La variante de dispositif 1 des figures 8 à 14 diffère de celle des figures 1 à 7 par le fait que la source vibrante 20 dépasse davantage de l'organe de préhension 6, par exemple d'au moins le quart de sa longueur totale, ce qui facilite sa préhension par l'utilisateur. L'organe de préhension 6 peut comporter le logement 31 et une fenêtre 40, plus courte que le levier 41.

Le boîtier 43 peut être réalisé avec un épaulement 220 qui vient en appui contre la tranche d'extrémité 47 de l'organe de préhension 6, comme illustré à la figure 9.

La variante de réalisation des figures 15 et 16 diffère de celle de la figure 8 notamment par le fait que le levier 41 a son extrémité distale 64 libre. Le premier contact 90 a également une forme différente, comportant un coude 90c engagé dans un évidement correspondant du levier 41.

Dans les exemples des figures 1, 8 et 15 notamment, la source vibrante 20 peut avoir un plus grand diamètre compris entre 9 mm et 25 mm, par exemple entre 14 et 19 mm, la longueur de la source vibrante étant par exemple comprise entre 20 et 50 mm, de préférence 30 à 40 mm.

L'invention n'est pas limitée à un organe d'application particulier.

On a représenté à la figure 24 un dispositif 1 de conditionnement et d'application dans lequel l'organe d'application 5 est formé par une mousse ou tout autre organe poreux ou floqué en surface. Dans cet exemple, l'organe d'application peut prélever du produit à travers un tamis 270.

L'organe d'application 5 est solidaire d'un organe de préhension 6 qui porte la source vibrante 20. Cette dernière comporte un moteur 70 tel que défini précédemment, celui-ci pouvant être disposé avec son axe de rotation Z par exemple perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'applicateur 3 ou parallèle et coaxial à celui-ci, en fonction de l'orientation souhaitée des vibrations.

Dans une variante non illustrée, la pile peut être montée différemment dans le boîtier de la source vibrante. On peut aussi utiliser deux piles, notamment deux piles boutons disposées électriquement en parallèle ou en série.

Dans les exemples illustrés aux figures 6, 13 et 16A, l'épaisseur du carter du moteur 70 est par exemple comprise entre 2 et 3,5 mm.

La faible taille du moteur permet d'avoir son axe de rotation Z perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'applicateur tout en restant dans l'encombrement habituel de l'organe de préhension d'un applicateur, de mascara par exemple. Le cas échéant, le boîtier peut être réalisé avec au moins une fenêtre 900, telle que représentée à la figure 16A par exemple en regard ou dans laquelle s'engage le carter du moteur, ce qui permet le cas échéant d'utiliser un moteur plus gros sans augmenter outre mesure la taille du boîtier de la source vibrante. Le boîtier peut aussi être réalisé avec une fenêtre qui permet à un organe

de l'applicateur de venir directement au contact du carter métallique du moteur, pour une meilleure transmission des vibrations par exemple. La fenêtre peut également faciliter le réglage.

On ne sort pas de cadre de la présente invention quand l'axe de rotation Z est orienté parallèlement aux axes X et Y, comme illustré à la figure 26, étant par exemple confondu avec l'axe Y. Une orientation transversale des vibrations peut être utile pour certaines applications.

La tension de démarrage du moteur est par exemple comprise entre 0,8 V et 1,3 V, mais d'autres tensions de démarrage sont possibles. Dans des variantes, le moteur est monté fixement, sans possibilité d'être enlevé, sur l'applicateur. Par exemple seules la ou les piles peuvent être remplacées.

Les demi-coquilles peuvent être moulées dans diverses matières thermoplastiques telles que le polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, les polyamides tels que le Nylon ^® , le PET, le polyuréthane, le POM ou le PVC, mais aussi des matériaux polymérisables tels que le polyester et le polyuréthane, ou des matériaux thermodurcissables tels que les résines urée-formol, par exemple.

La ou les piles et le moteur peuvent éventuellement être collés ou soudés dans le boîtier de la source vibrante.

Un organe d'application peut être monté directement sur la source vibrante, le cas échéant.

Les oscillations produites sur l'organe d'application peuvent favoriser l'organisation, l'ancrage ou le nettoyage du produit appliqué sur la peau, les cils ou les cheveux.

Le choix de la vitesse des oscillations, leur orientation ainsi que leur amplitude pourront être adaptés à chaque type d'application, suivant le résultat recherché, par exemple une modification de la rhéologie de la composition et/ou une amélioration du dépôt du produit ou de manière générale du maquillage.

La source vibrante peut être proposée à l'utilisateur déjà montée sur le récipient ou l'applicateur, au sein d'un conditionnement qui est par exemple un coffret, un sachet, un blister, une boîte. En variante, la source vibrante peut être à l'état non assemblé avec l'applicateur ou le récipient au sein du conditionnement. La source vibrante peut être

proposée avec au moins deux récipients ou deux organes d'application différents, au sein d'un même conditionnement.

L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. On a représenté à la figure 28 une source vibrante réalisée conformément à un autre aspect de l'invention, pour lequel le moteur 70 n'est plus nécessairement un moteur disque, mais peut être un moteur comportant un carter 700 de forme allongée selon l'axe de rotation Z, pourvu d'un axe 702 entrainant en rotation une masselotte 701 située à l'extérieur du carter 700. Le moteur 70 peut être fixé sur l'une des demi-coquilles, par exemple la demi- coquille 51 comme illustré, grâce à des montants 710, par exemple au nombre de deux, qui sont moulés avec la demi-coquille 51 et ont par exemple chacun une forme incurvée vers le carter 700, de manière à en épouser la forme.

Le moteur 70 peut être collé sur l'un au moins de ces montants 710. L'axe de rotation Z est orienté dans l'exemple illustré perpendiculairement à l'axe longitudinal X de la source vibrante 20, l'axe Z étant dans l'exemple considéré sécant à l'axe X.

Le moteur 70 est un moteur de faible longueur mesurée selon l'axe de rotation Z, ce qui lui permet d'être disposé avec l'axe Z perpendiculaire à l'axe X. La longueur totale du moteur 70, masselotte incluse, mesurée selon l'axe Z, va par exemple de 6 à 16 mm.

La masse de la masselotte 701 est par exemple comprise entre 0,08 et 0,6 g.

Le moteur 70 peut être un moteur à courant continu à balais, le rotor étant disposé à l'intérieur du stator et tournant à l'intérieur de celui-ci. L'entrefer est par exemple radial.

Dans l'exemple de la figure 28, le moteur 70 qui peut être quelconque et notamment tel que défini ci-dessus, est situé dans la moitié inférieure de la source vibrante 20 lorsque celle-ci est observée verticalement, avec la protubérance 48 orientée vers le bas. Cela peut faciliter la transmission des vibrations. On a illustré à la figure 30 la possibilité pour le moteur 70 d'être situé dans la moitié supérieure de la source vibrante 20. Cela peut permettre d'utiliser un moteur plus large tout en restant dans le diamètre de la capsule de fermeture.

On voit sur la figure 29 que la protubérance 48, constituée par un doigt d'axes X dans l'exemple illustré, est engagée dans un logement 800 prévu sur le dispositif de conditionnement et d'application, lorsque la source vibrante 20 est en place sur le dispositif. Le logement 800 est par exemple réalisé dans une cheminée 802 qui peut être moulée d'une seule pièce avec une partie au moins de la capsule de fermeture. La cheminée 802 peut par exemple être moulée d'une seule pièce avec la tige 4, qui peut être pleine ou creuse.

Sur la figure 31, on a illustré la possibilité de réaliser la source vibrante 20, quelle que soit la façon dont on réalise le moteur 70, par exemple en prenant le même que celui de l'exemple de la figure 28, avec un rétreint 820 séparant une tête 821 de la source vibrante contenant le moteur d'une base 822 contenant par exemple une ou plusieurs piles

80. Dans cet exemple également, on a illustré la possibilité pour le doigt 48 de s'engager dans un logement 800 prévu sur le dispositif, dans le fond du logement recevant source vibrante. On peut disposer, comme illustré à la figure 32, le moteur 70 et au moins une pile 80 côte-à-côte lorsque la source vibrante 20 est observée selon l'axe X.

La source vibrante peut être réalisé avec un boîtier ayant une portion tubulaire de section transversale oblongue, par exemple elliptique, comme visible à la figure 33, ce qui peut permettre d'utiliser un moteur 70 plus long.

Sur la figure 34, on a illustré la possibilité pour la source vibrante de comporter un moteur à masselotte externe, dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe longitudinal du boîtier. Ce dernier est avantageusement réalisé avec deux demi-coquilles 51 et 52 reliées par une charnière film 54, le levier 41 du contacteur étant moulé avec l'une des demi- coquilles.

Le moteur 70 peut être maintenu par une série de cloisons transversales 950 à 952, la cloison 950 délimitant également le logement recevant la pile 80 et pouvant porter le deuxième contact électrique 92, comme la cloison 330 de l'exemple de réalisation de la figure 7. Une cloison 953 peut s'étendre entre la masselotte 701 et le carter du moteur.

Dans une variante non illustrée, la source vibrante comporte un moteur relativement court, par exemple de moins de 16 mm de longueur, disposé comme le moteur de la figure 34, avec son axe de rotation parallèle à l'axe longitudinal du boîtier.

Un moteur convenant à l'une quelconque des variantes décrites ci-dessus absorbe par exemple en fonctionnant en régime nominal une intensité allant de 15 mA à 130 mA, voire 20 à 110 mA, par exemple 30 à 90 mA.

La figure 35 représente un exemple où le boîtier 43 de la source vibrante comporte un bouton 1000 surmoulé sur une demi-coquille, pour actionner un contact électrique disposé dans le boîtier. Le bouton 1000 comporte par exemple une membrane en élastomère.

La figure 36 illustre la possibilité de disposer deux piles 80 à l'intérieur du boîtier. Le dispositif peut comporter un contacteur pouvant venir sélectivement en contact avec l'une ou l'autre. Chacune des piles 80 peut être retirée indépendamment de l'autre, par exemple.

La figure 37 illustre la possibilité d'avoir un contacteur pouvant venir simultanément électriquement en contact avec deux piles bouton 80 disposées dans le boîtier.

Ce contacteur peut comporter une portion saillante 1011, par exemple formée par un pli en V d'une lame conductrice, venant s'engager électriquement entre les piles 80 pour les relier électriquement en parallèle.

La lame peut être portée par un levier 21. Le levier 21 peut comporter un relief 1013 s 'engageant dans la concavité 1011 de la lame conductrice. Les deux piles 80 sont par exemple en appui chacune par un même pôle, par exemple le pôle +, sur des contacts 1030 respectifs, par exemple formés de lame métalliques repliées et engagées sur des reliefs du boîtier.

Lorsque l'utilisateur appuie sur le levier 21, la partie saillante 1011 vient établir le contact entre les deux boîtiers des piles, de même polarité. La lame du conducteur comportant la partie saillante 1011 est reliée à une borne d'alimentation du moteur. Les contacts 1030 sont reliés à l'autre borne. On n'a pas représenté sur la figure 37, dans un souci de clarté du dessin, les fils électriques reliant le moteur aux différentes lames de contact. Dans une variante, les piles 80 sont électriquement reliées en série quand le contacteur est actionné.

Dans des variantes, le boîtier peut être formé par deux demi-coquilles non reliées entre elles par une charnière-film.

L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.