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Title:
VIBRATING-SCREEN SIEVE REFERRED TO AS A TRAY SIEVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/110629
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a sieve (1) comprising a first stationary portion, receiving the screens, and a second portion (101) referred to as the cover, translatable (F3) between a first position of closure of the opening of the first portion and a second opening position enabling access to the screens. The invention comprises a first stationary transverse walkway (13) located at the bottom portion of the sieve and suitable for providing access to a first screen when the cover (101) is in the open configuration and to provide access from one side of the sieve to the other only when the cover (101) is in the closed configuration. It comprises at least one second transverse walkway (25) movable between a first position that prohibits access to at least a second screen when the cover (101) is closed and a second position, referred to as the active position, in which the second walkway (25) defines an access path to at least a second screen when the cover (101) is open, the second transverse walkway (25) also defining, in the active position, an access from one side of the sieve to the other, above the first transverse walkway (13).

Inventors:
FRANCON GILLES (FR)
FRANCON SÉBASTIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/053759
Publication Date:
July 14, 2016
Filing Date:
December 28, 2015
Export Citation:
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Assignee:
THEOPHILE ET THEOPHILE (FR)
International Classes:
B07B1/46; E04G21/32
Foreign References:
US20020148760A12002-10-17
US20020148760A12002-10-17
Attorney, Agent or Firm:
CABINET LUERN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . - Crible (1 ) à plans vibrants dit crible à tiroirs, comprenant au moins deux tamis dits grilles (270, 271 , 272), une première partie fixe (100), recevant lesdites grilles

(270, 271 , 272) et pourvue d'une ouverture, une seconde partie (101 ) dite capot, mobile en translation (F3) entre une première position d'obturation de l'ouverture de la première partie et une seconde position d'ouverture autorisant l'accès aux grilles, caractérisé en ce qu'il comprend une première passerelle transversale (13), fixe, située en partie basse du crible (1 ) et adaptée pour assurer l'accès à une première grille (270) située en partie basse du crible lorsque la partie dite capot (101 ) est en configuration ouverte et pour assurer seulement le passage d'un côté à l'autre (8A, 8B ; 9A, 9B) du crible (1 ) lorsque la partie dite capot (101 ) est en configuration fermée et en ce qu'il comprend au moins une seconde passerelle transversale (25) mobile entre une première position dite inactive où elle interdit l'accès à au moins une seconde grille (271 , 272) situé au-dessus de la première grille (270) lorsque la partie dite capot (101 ) est en configuration fermée et une seconde position dite active dans laquelle la seconde passerelle (25) définit un chemin d'accès à au moins une seconde grille (271 , 272) située au-dessus de la première grille (270) lorsque la partie dite capot (101 ) est en configuration ouverte, ladite seconde passerelle transversale (25) définissant également, en position dite active, un passage d'un côté à l'autre (8A, 8B ; 9A, 9B) du crible, au-dessus de la première passerelle transversale (13).

2. - Crible selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la première passerelle transversale (13) est configurée en V, la pointe (130) étant orientée vers le haut.

3.- Crible selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première passerelle transversale (13) est pourvue d'une rambarde (14) mobile en translation selon le déplacement (F3) du capot (101 ) du crible, ladite rambarde (14) étant fixée sur ledit capot (101 ).

4.- Crible selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'en position ouverte du capot (101 ), une partie de ce dernier définit une rambarde de protection de la première passerelle transversale (13).

5. - Crible selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la seconde passerelle transversale (25) est formée de deux demi-passerelles (250, 251 ).

6. - Crible selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'au moins une des demi-passerelles (250 ou 251 ) comporte un panneau (254) formant, en configuration inactive, une rambarde et, en configuration active, définissant, au moins en partie, un passage d'un côté à l'autre (8A, 8B ; 9A, 9B) du crible (1 ) orienté selon la largeur (H254) du crible (1 ).

7. - Crible selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque demi-passerelle (250, 251 ) est pourvue d'un panneau (254) définissant en configuration active un passage d'un côté à l'autre, les panneaux (254) de chaque demi-passerelle (250, 251 ) étant adaptés pour, en configuration active, être coplanaires dans le prolongement l'un de l'autre et ainsi définir une passerelle (25) assurant le passage d'un côté à l'autre (8A, 8B ; 9A, 9B) du crible (1 ).

8.- Crible selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que chaque demi-passerelle (250, 251 ) passe de la configuration inactive à la configuration active par pivotement (F4) d'un bord (255) du panneau (254) autour d'un axe de rotation parallèle à des glissières (15, 16) assurant le mouvement de translation (F3) du capot (101 ).

9.- Crible selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque demi-passerelle (250, 251 ) est maintenue en position active par au moins un organe d'arrêt (26).

Description:
CRIBLE A PLANS VIBRANTS DIT CRIBLE A TIROIRS

La présente invention concerne un crible à plans vibrants dit crible à tiroirs.

Un crible à plans vibrants ou crible à tiroirs, est un appareil utilisé pour séparer des solides de différentes tailles en les faisant passer, par gravité et par vibration, à travers des tamis de différents calibres, dénommés grilles dans le cas de crible. Chaque grille occupe un niveau dénommé étage dans le crible. Ainsi, un crible comportant trois grilles disposées sur trois niveaux différents est dit à trois étages.

Par la suite, les termes grilles et étages seront employés préférentiellement aux termes tamis et niveaux.

En l'espèce, la grille située en partie haute de l'appareil a le plus gros calibre, celle située en partie basse ayant le plus petit calibre. En d'autres termes, les solides de plus grandes tailles sont retenus en partie haute de l'appareil, les solides de plus petites tailles sont évacués en partie basse. De tels appareils sont utilisés dans différentes industries, notamment dans les carrières pour séparer les granulats et roches, en fonction du calibre de ces derniers. Les cribles sont également utilisés dans d'autres domaines techniques tel que, par exemple, l'agro-alimentaire, l'industrie pharmaceutique ou cosmétique, l'industrie du recyclage pour séparer et trier des objets en vrac. Le nombre de grilles est fonction du calibrage à effectuer, généralement compris entre un et six.

Dans la mesure où les cribles de plus grandes tailles se rencontrent essentiellement dans l'industrie des carrières et des mines, l'invention sera décrite en référence à ce domaine technique, étant entendu qu'un crible objet de l'invention trouve son application dans tous domaines techniques, autres que ceux cités précédemment, faisant appel au criblage.

Lors des opérations de maintenance d'un crible, typiquement pour changer ou réparer une grille, il convient d'ouvrir le crible. Dans le cas d'un crible à tiroirs, une partie latérale formant couvercle coulisse sur des rails, à la manière d'un tiroir, et permet l'accès à l'intérieur du crible. On connaît ainsi par US-A-2002/148760 un crible à plan vibrants comportant au moins deux tamis dont l'accès est pourvu d'un capot mobile en translation.

Si l'accès à la grille située en partie basse pose peu de problème, l'opérateur étant généralement à hauteur de travail, il n'en demeure pas moins que cet accès n'est généralement pas sécurisé. En effet, l'opérateur doit se tenir sur un des bords du crible ouvert, sans élément de sécurité dédié. Ceci est encore plus vrai pour les grilles situées en partie haute du crible. En effet, l'accès, pour être à hauteur de travail, se fait par les côtés du crible, sans protection particulière, qui plus est en hauteur, et oblige le ou les utilisateurs à des manœuvres pour le moins pénibles si ce n'est dangereuses compte tenu des dimensions, du poids des grilles et de leur accessibilité. II existe donc un besoin pour un crible dont l'accès aux différentes grilles s'effectue de manière aisée et sécurisée.

Pour cela, on connaît des cribles de type crible à tiroirs équipés d'une plateforme de travail amovible en deux parties ou d'une plateforme en une seule partie qui est rétractable sous un tamis ou grille. De tels cribles sont, par exemple, ceux commercialisés respectivement par les sociétés KH MINERAL et METSO. Si de tels cribles offrent une solution d'accès sécurisée à la grille située en partie basse du crible, il n'en demeure pas moins que l'accès à toutes les grilles, sur toute la hauteur du crible, n'est pas réalisé de manière sécurisée.

Dans ces conditions, l'invention vise à proposer un crible à tiroirs répondant aux besoins identifiés précédemment.

A cet effet, l'invention a pour objet un crible à plans vibrants dit crible à tiroirs, comprenant au moins deux tamis dits grilles, une première partie fixe, recevant lesdites grilles et pourvue d'une ouverture, une seconde partie dite capot, mobile en translation entre une première position d'obturation de l'ouverture de la première partie et une seconde position d'ouverture autorisant l'accès aux grilles, caractérisé en ce qu'il comprend une première passerelle transversale, fixe, située en partie basse du crible et adaptée pour assurer l'accès à une première grille située en partie basse du crible lorsque la partie dite capot est en configuration ouverte et pour assurer seulement le passage d'un côté à l'autre du crible lorsque la partie dite capot est en configuration fermée et en ce qu'il comprend au moins une seconde passerelle transversale mobile entre une première position dite inactive où elle interdit l'accès à au moins une seconde grille située au-dessus de la première grille lorsque la partie dite capot est en configuration fermée et une seconde position dite active dans laquelle la seconde passerelle définit un chemin d'accès à au moins une seconde grille située au-dessus de la première grille lorsque la partie dite capot est en configuration ouverte, ladite seconde passerelle transversale définissant également, en position dite active, un passage d'un côté à l'autre du crible, au-dessus de la première passerelle transversale.

Ainsi, avec une première et au moins une seconde passerelle transversales, on assure un accès aisé aux différentes grilles, quelle que soit la hauteur à laquelle elles se trouvent par rapport à la base du crible. Un tel accès est non seulement sécurisé pour un ou plusieurs opérateurs mais il permet de plus un passage en sécurité d'un côté à l'autre du crible.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel crible à plans vibrants peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:

- La première passerelle transversale est configurée en V, la pointe étant orientée vers le haut.

- La première passerelle transversale est pourvue d'une rambarde mobile en translation selon le déplacement du capot du crible, ladite rambarde étant fixée sur ledit capot.

- En position ouverte du capot, une partie de ce dernier définit une rambarde de protection de la première passerelle transversale.

- La seconde passerelle transversale est formée de deux demi-passerelles.

- Au moins une des demi-passerelles comporte un panneau formant, en configuration inactive, une rambarde et, en configuration active, définissant, au moins en partie, un passage d'un côté à l'autre du crible orienté selon la largeur du crible.

- Chaque demi-passerelle est pourvue d'un panneau définissant en configuration active un passage d'un côté à l'autre, les panneaux de chaque demi-passerelle étant adaptés pour, en configuration active, être coplanaires dans le prolongement l'un de l'autre et ainsi définir une passerelle assurant le passage d'un côté à l'autre du crible. - Chaque demi-passerelle passe de la configuration inactive à la configuration active par pivotement d'un bord inférieur du panneau autour d'un axe de rotation parallèle à des glissières assurant le mouvement de translation du capot.

- Chaque demi-passerelle est maintenue en position active par au moins un organe d'arrêt.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:

- La figure 1 est une vue latérale, simplifiée, d'un crible conforme à un mode de réalisation de l'invention, la partie formant capot étant en configuration fermée.

- La figure 2 est une vue partielle de face, à une autre échelle, du crible de la figure 1 .

- La figure 3 est une vue partielle de trois-quarts, à la même échelle, du crible tel qu'illustré à la figure 2, la partie formant capot étant en configuration ouverte.

- La figure 4 est une vue partielle de dessus et à plus grande échelle, de la première passerelle, selon la flèche IV à la figure 3, lorsque la partie formant capot est en configuration ouverte.

Les figures 5 à 8 sont des vues en perspective, partielles et à la même échelle, de la seconde passerelle illustrant le passage de cette dernière de la configuration inactive à active.

La figure 1 illustre un crible 1 conforme à un mode de réalisation de l'invention. Le crible 1 est visible selon une face latérale. Par la suite, l'invention sera décrite en référence à un crible utilisé dans une carrière, pour tamiser, c'est-à-dire pour trier selon leurs granulométries, des matériaux d'origine minérale, tels que du gravier, du minerai, des roches. On conçoit que l'invention s'applique à tout matériau solide, en vrac, nécessitant un tri selon la taille des grains ou des pièces. A titre d'exemple non limitatif, on peut citer des pièces mécaniques, des fruits, des gélules, des produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, des déchets solides à recycler ou autres. Comme illustré, le crible 1 est positionné en hauteur au-dessus du sol. Typiquement, il repose sur un bâti 2, connu en soi, formé de poutrelles métalliques fixées au sol par des plots 3 en béton. La hauteur du crible par rapport au sol est adaptée pour assurer le passage d'un tapis roulant 4 permettant l'évacuation des matériaux tamisés vers un autre poste de travail, selon la flèche F1 . Un autre tapis roulant 5 assure, selon la flèche F2, l'alimentation du crible en matériau à tamiser. Ce tapis 5 déverse les matériaux sur le haut du crible, le tapis 4 récupérant les matériaux tamisés en partie inférieure du crible 1 . Comme illustré, le crible 1 a globalement une forme trapézoïdale avec une face supérieure 6 inclinée à partir du tapis 5 en direction du sol 7. Cette inclinaison correspond de facto à l'inclinaison des tamis-donc ici des grilles selon la terminologie employée préférentiellement- disposés à l'intérieur du crible 1 , le passage des matériaux d'une grille à l'autre s'effectuant ainsi par vibration et par gravité.

On note, à la figure 1 , la présence de deux passerelles latérales 8A, 8B ; 9A, 9B fixes disposées de part et d'autre du crible 1 , selon la longueur L de ce dernier. Des rambardes 10, 11 assurent une protection contre les chutes lorsqu'un utilisateur emprunte respectivement les passerelles 8A, 8B ; 9A, 9B. Les passerelles 8A, 8B sont situées en partie haute du crible, au voisinage de la grille 5 alors que les passerelles 9A, 9B sont situées en partie basse du crible, au voisinage du tapis 4. Grâce à ces passerelles, il est possible de longer un côté ou l'autre du crible et d'accéder ainsi aux flancs de ce dernier, selon la hauteur H du crible 1 . Ces passerelles 8A, 8B ; 9A, 9B, connues en soi, sont particulièrement adaptées pour intervenir latéralement sur l'extérieur du crible. Un escalier 12, illustré à la figure 2, assure le passage depuis le sol 7 et entre les passerelles 8A ; 9A. Dans un autre mode de réalisation, chaque côté du crible 1 est pourvu d'un escalier, assurant ainsi également le passage entre les passerelles 8B ; 9B.

Comme cela ressort de la figure 2, les passerelles 8A, 8B ; 9A, 9B ne permettent pas à un utilisateur de passer d'un côté à l'autre du crible 1 sans descendre au sol. Selon l'invention, pour remédier à cela, le crible comprend une première passerelle transversale 13, pourvue d'une rambarde de sécurité 14. Cette passerelle 13 relie les deux passerelles latérales 9A, 9B situées en partie basse du crible 1 .

La passerelle 13 est, dans l'exemple, en forme de V dont la pointe 130 est orientée vers le haut. La passerelle transversale 13 est située en conséquence en partie basse du crible 1 , au voisinage du tapis 4. La passerelle 13 assure le passage d'un côté à l'autre du crible 1 . Ce passage est assuré, que le crible soit en fonctionnement ou non. Des glissières 15, 16 sont situées au-dessus de la passerelle 13 et s'étendent perpendiculairement à la plus grande dimension de cette dernière. Ces glissières 15, 16 sont formées par des poutres en H. Elles sont maintenues parallèles par une entretoise 17 et par des équerres 18, 19 montées sur des poteaux 20 constitutifs du bâti 2. Comme cela apparaît particulièrement aux figures 1 à 3, les glissières 15, 16 sont situées dans le prolongement du crible 1 , selon la longueur L de celui-ci.

Comme cela ressort de la figure 3, le crible 1 est constitué d'une partie fixe 100 abritant les grilles. Cette partie 100 constitue la majeure partie du crible 1 . Une seconde partie mobile 101 , forme un capot qui obture, en configuration fermée, une ouverture d'accès à l'intérieur du crible 1 . Ce capot 101 , globalement en forme de coin comme illustré à la figure 3, est ménagé à une extrémité du crible, en l'espèce celle au plus près de la passerelle 13. Pour passer de la configuration fermée de la figure 1 à la configuration ouverte de la figure 3, le capot 101 se déplace en translation le long des glissières 15, 16, selon la flèche F3. Ce déplacement est effectué manuellement ou, en variante, de manière motorisée. Lors de ce mouvement de translation rectiligne, la rambarde 14 se déplace également.

En effet, la rambarde 14 a sensiblement une section transversale en U à fond plat et une section longitudinale en U à fond triangulaire. En d'autres termes, elle définit un volume ouvert de formes complémentaires à celle de la passerelle 13. La rambarde 14 est constituée de tubes. Les extrémités 21 , 22 des tubes 23, 24 délimitant la longueur L14 de la rambarde 14 sont fixées, avantageusement de manière définitive, par exemple par soudage ou vissage, sur le capot 101 . La fixation se fait au voisinage des flancs du capot 101 , de sorte que la longueur L14 de la rambarde 14 correspond sensiblement à la largeur L101 du capot 101 , donc du crible 1 .

Dans la configuration ouverte du capot 101 , la rambarde 14 suit le mouvement de translation du capot 101 sur lequel elle est fixée. De ce fait, lorsque le capot 101 est ouvert, la rambarde 14 s'étend à l'extérieur du crible 1 et, dans cette configuration, n'a aucun rôle de protection en relation avec la passerelle 13. La passerelle 13 est fixe et positionnée sous le capot 101 , la pointe 130 du V constitutif de la passerelle 13 étant à une altitude légèrement inférieure à celle de la base du capot 101 . Ainsi, la passerelle 13 assure toujours le passage d'un utilisateur d'un côté à l'autre du crible 1 , donc entre les passerelles 9A, 9B, sans gêner le mouvement d'ouverture et de fermeture du capot 101 du crible 1 . En d'autres termes, la passerelle 13 permet dans toutes les configurations du crible 1 de passer d'un côté à l'autre, bien que dans la configuration ouverte du capot 101 , elle ne soit plus en contact direct avec la rambarde 14.

Néanmoins, comme cela est visible sur la figure 4, la protection d'un usager contre une chute éventuelle lors du passage sur la passerelle 13 est assurée. En effet, l'amplitude du déplacement du capot 101 est adaptée pour que la passerelle 13 soit mitoyenne du capot 101 en configuration ouverte. Dans ce cas, les organes internes 102 du capot 101 , ainsi que les parois de ce dernier, participent à la protection contre les chutes de l'utilisateur lorsque celui-ci emprunte la passerelle 13. Ces organes 102 sont, en l'espèce, des bandes de protection en caoutchouc qui, lorsque le capot 101 est en configuration fermée viennent au contact des extrémités des grilles et évitent les projections de matériaux hors de celles-ci. De par la proximité entre les organes 102 et la passerelle 13, un utilisateur est protégé contre les chutes, en direction de l'extérieur du crible au moins. De cette manière, il peut intervenir sur l'intérieur du crible et, par exemple, effectuer des opérations de maintenance sur la grille 270 située en partie basse du crible, cela tout en ayant la possibilité de passer d'un côté à l'autre du crible 1 . Dans un mode de réalisation non illustré, une rambarde amovible ou pliable est prévue sur la passerelle 13. Avec une telle solution, on assure une intervention sécurisée en partie basse du crible 1 , que le capot 101 soit ouvert ou non. Pour assurer également une intervention en sécurité en partie haute du crible, le crible objet de l'invention comprend au moins une seconde passerelle transversale 25. Cette seconde passerelle 25 est mobile et formée, dans l'exemple, de deux demi-passerelles 250, 251 . La passerelle transversale 25 relie, en configuration active, les deux côtés du crible 1 , donc les passerelles 8A, 8B, cela de façon similaire à la passerelle transversale 13. Les deux demi-passerelles 250, 251 sont particulièrement visibles aux figures 7 et 8. Ici elles sont identiques, tant en ce qui concerne leurs configurations que leurs dimensions. En variante, elles ne sont pas identiques, par exemple elles sont de longueurs différentes.

Aux différentes figures 5 à 7, une passerelle 25 ou une demi-passerelle 250 située à proximité de la face supérieure 6 du crible 1 est représentée. Elle est située dans le prolongement de la passerelle latérale 8A. Ainsi, comme cela apparaît à la figure 1 , la demi-passerelle transversale 251 est montée sur les glissières 15, 16. En variante, une ou plusieurs autres passerelles, similaires à la passerelle 25, sont prévues à des hauteurs inférieures, à savoir entre la face 6 et la passerelle 13. On conçoit que le nombre et/ou la position de la ou des passerelle(s) 25 est (sont) adaptée(s) aux dimensions et à la configuration géométrique du crible.

A la figure 5, la demi-passerelle 250 est en position dite inactive. On conçoit que les demi-passerelles 250 et 251 étant identiques, ce qui suit concerne également la demi-passerelle 251 . En effet la demi-passerelle 251 est ici identique, dans un miroir, à la demi-passerelle 250. Elle ne sera donc pas décrite plus précisément et il sera fait référence à la demi-passerelle 250.

Dans cette position, la demi-passerelle 250 forme une barrière de protection et empêche à un utilisateur, non seulement d'approcher de la partie haute 100 du crible 1 , mais également de chuter lorsqu'il est sur la plateforme terminale 120 de l'escalier 12. Pour cela, la demi-passerelle 250 comprend un treillis métallique 254 définissant un panneau vertical orienté vers l'autre demi-passerelle 251 . En variante non illustrée, la demi-passerelle est pleine ou ajourée, par exemple de type caillebotis. Des cadres métalliques 252, 253, perpendiculaires au panneau 254 et parallèles entre eux, complètent la demi-passerelle 250. Un cadre 252 est fixé par un de ses côtés sur un côté de la plate-forme 120 de l'escalier 12 et l'autre cadre 253 est fixé par un côté sur le panneau 254. En d'autres termes, la demi-passerelle 250 est sensiblement en forme de L.

Dans la configuration inactive de la figure 5, les demi-passerelles 250, 251 définissent donc des rambardes formant un garde-corps solidaire de la plateforme terminale 120 de l'escalier 12. Dans un mode de réalisation avantageux, non illustré, des organes de verrouillage, connus en soi tels que des loquets, des goupilles, des serrures à clef ou à badge ou encore des mousquetons, assurent le blocage en position dite inactive des demi-passerelles 250, 251 , optimisant ainsi la sécurité.

La figure 6 illustre le passage de la demi-passerelle 250 de la configuration inactive à une configuration dite active. Plus précisément, la figure 6 représente le début du mouvement effectué par la demi-passerelle 250 pour passer de la position inactive à la position active. Ce passage s'effectue, après déverrouillage des organes de verrouillage, par pivotement selon la flèche F4 d'un bord inférieur 255 du panneau 254 de la demi-passerelle 250 autour d'un axe de rotation parallèle à la plus grande longueur des glissières 15 ou 16. Ce pivotement peut être manuel, assisté ou entièrement motorisé, par exemple avec un vérin ou une crémaillère.

Lors de ce mouvement, le pivotement du panneau 254 entraine automatique le pivotement du cadre 253 auquel il est fixé, cela alors que le cadre 252 reste en place, étant solidaire, par exemple par vissage ou soudage, de la plateforme 120.

Lorsque le panneau 254 a pivoté de 90° vers le bas, donc lorsqu'il est parallèle et sensiblement coplanaire à la plateforme 120, le mouvement de rotation du panneau 254 est stoppé par des organes d'arrêt 26. En l'espèce, il s'agit de deux coins 26, identiques, montés sur une face de la glissière 15 ou 16. En variante non illustré, il s'agit d'autres types d'organes d'arrêt, par exemple des plots en caoutchouc, une barre d'appui ou une chaîne.

Dans cette configuration dite active de la demi-passerelle 250, les cadres 252, 253 sont coplanaires et dans le prolongement l'un de l'autre. Comme cela ressort de la figure 8, les deux demi-passerelles 250, 251 en configuration active ont leurs panneaux 254 respectifs coplanaires et situés dans le prolongement l'un de l'autre de manière à former la passerelle transversale 25 dont la longueur correspond sensiblement au double de la hauteur H254 d'un panneau 254, donc de facto sensiblement à la largeur L101 du crible 1 . Dans ce cas, les cadres 253, verticaux, des demi-passerelles 250, 251 sont aussi coplanaires et dans le prolongement l'un de l'autre, de façon à former une rambarde transversale perpendiculaire aux panneaux 254 des demi-passerelles 250, 251 .

On note, en regardant notamment les figures 1 et 2, que le passage à la configuration active des demi-passerelles, donc le pivotement des panneaux 254 selon la flèche F4 ne peut avoir lieu que lorsque le capot 101 est ouvert, dégageant ainsi un espace suffisant pour la mise en place de la passerelle 25. De la sorte, lorsque le capot 101 est fermé, les demi-passerelles 250, 251 assurent la protection contre les chutes d'un utilisateur positionné sur la plateforme 120 de l'escalier.

En variante non représentée, si des demi-passerelles sont montées plus près de l'extrémité des glissières 15, 16 c'est-à-dire si elles s'étendent au-delà du crible 1 , alors il est possible d'assurer le passage à la configuration active, sans que le capot 101 gêne ce mouvement de mise en place de la passerelle lorsque le capot 101 est en position fermée. Il est alors possible de passer d'un côté à l'autre du crible, la passerelle transversale 25 reliant les passerelles latérales 8A, 8B, que le capot 101 soit ouvert ou fermé.

Néanmoins, dans ce cas, l'accès à l'intérieur du crible 1 lorsque le capot 101 est ouvert est moins aisé, du fait de l'éloignement des demi-passerelles par rapport au volume interne du crible. Pour remédier à cela, on peut monter les demi-passerelles sur des glissières de sorte que les demi-passerelles puissent être déplacées en translation pour se rapprocher ou s'éloigner du crible, selon que le capot 101 est ouvert ou non.

Comme cela ressort particulièrement des figures 5 à 7, les cadres 253 assurent une protection contre les chutes, seulement du côté extérieur du crible. L'absence de cadre, donc de protection, du côté orienté vers l'intérieur du crible permet, en configuration ouverte du capot 101 , d'intervenir sur les grilles 271 , 272 du crible 1 , donc sur les grilles situées en partie haute du crible 1 . Cette intervention s'effectue non seulement en sécurité mais avec une ergonomie optimale, chaque utilisateur se trouvant à hauteur de travail, sans avoir à se baisser ou à monter en hauteur pour intervenir sur les grilles 270 à 272.

Dans d'autres modes de réalisation, chaque demi-passerelle 250, 251 est formée de plusieurs parties, mobiles entre elles, par exemple par emmanchement télescopique, ce qui permet un allongement de chaque panneau 254 en configuration active par rapport à la configuration inactive, définissant ainsi une passerelle de grande longueur.

En variante, au moins une demi-passerelle 250 ou 251 est pourvue d'un double plancher coulissant sur des glissières. En d'autres termes, la plateforme 120 comprend une base fixe et une partie mobile en translation, ce qui permet, par allongement télescopique, de former une passerelle 25 de grande longueur, étant entendu que le mouvement et les dimensions des panneaux 254 sont identiques à ceux décrits ci-dessus.