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Title:
WALKING BEAM FURNACE FOR CONTINUOUSLY DISCHARGING AND SHREDDING SCALE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/136321
Kind Code:
A1
Abstract:
Walking beam furnace comprising movable (10C) and stationary andirons which are supported by movable (12Q) and stationary keels, respectively, and drive means designed to move a lifting frame (2) and a translation frame (3) according to a rectangular displacement cycle having two vertical positions and an intermediate vertical position according to which the movable andirons are at the same height as the stationary andirons, the furnace further comprising stationary and movable beams (LRM), the movable beams being arranged between the stationary beams and separated from the latter by a space, the movable keels being attached to the movable beams, which are attached to the translation frame and arranged at the same height as the stationary refractory beams in the intermediate position, the furnace further comprising a plurality of skirts (70) attached to the other movable beams defining the separation space and dipping into longitudinal water tanks (40) arranged in line with the separation spaces and attached to one of the beams defining a separation space.

Inventors:
MATERNOVA MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/053126
Publication Date:
July 02, 2020
Filing Date:
December 17, 2019
Export Citation:
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Assignee:
FIVES STEIN (FR)
International Classes:
F27B9/20; F27D25/00
Foreign References:
GB813362A1959-05-13
GB800806A1958-09-03
EP0518280A11992-12-16
EP2516950A12012-10-31
Attorney, Agent or Firm:
BREESE, Pierre (FR)
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Claims:
Revendications

1. Four à longerons mobiles comportant une pluralité de longerons réfractaires fixes (LRF) s’étendant longitudinalement et une pluralité de longerons réfractaires mobiles (LRM) s’étendant longitudinalement, les longerons réfractaires mobiles étant disposés transversalement entre les longerons réfractaires fixes et séparés de chaque côté des longerons réfractaires fixes par un espace (E), des moyens d’entraînements agencés pour déplacer un châssis de levage (2) et un châssis de translation (3), supportant les longerons réfractaires mobiles (LRM), selon un cycle de déplacement rectangulaire présentant deux positions verticales, respectivement supérieure et inférieure, et une position verticale intermédiaire selon laquelle les longerons mobiles sont à la même hauteur que les longerons fixes, les longerons mobiles faisant saillie au-dessus des longerons fixes dans la position supérieure, les longerons mobiles se trouvant à un niveau inférieur aux longerons fixes dans la position inférieure, le four comportant en outre une pluralité de bacs à eau longitudinaux (40) disposés au droit des espaces de séparation (E) et fixés sur l’un des longerons réfractaires (LRF, LRM) délimitant un espace de séparation (E), et une pluralité de jupes (70) fixées sur l’autre longeron réfractaire (LRF, LRM) délimitant ledit espace de séparation (E) et plongeant dans les bacs à eau (40),

caractérisé en ce que les longerons réfractaires fixes (LRF) et les longerons réfractaires fixes mobiles (LRM) présentent un profil incliné et arrondi sur la partie supérieure, le profil incliné présentant une pente formant avec l’horizontale un angle supérieur à l’angle de talutage de la calamine.

2. Four selon la revendication précédente, dans lequel les longerons réfractaires fixes (LRF) et les longerons réfractaires fixes mobiles (LRM) s’étendent sur tout ou partie de la longueur du four. 3. Four selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les longerons réfractaires fixes (LRF) et les longerons réfractaires mobiles (LRM) sont réalisés en béton à basse teneur en ciment, à base d’alumine tabulaire et de spinelle. 4. Four selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant en outre des raclettes (50), dont le profil est adapté pour favoriser le concassage et l’évacuation de la calamine, fixées sur la pluralité de jupes (70). 5. Four selon la revendication précédente, dans lequel les raclettes présentent un profil adapté en forme de bêche.

6. Four selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le bac à eau (40) est doté de buses de pulvérisation d’eau (80) et de chasses d’eau (20) agencées pour chasser l’eau et la calamine du bac à eau.

7. Four selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant des longerons réfractaires (LRF, LRM) sur une partie seulement de la longueur du four, caractérisé en ce qu’au moins un bac à eau (40) a une forme rectangulaire ou en U, au moins une liaison transversale (41) du bac à eau assurant une liaison entre deux tronçons longitudinaux (42) du bac à eau disposés de part et d’autre d’un longeron réfractaire.

8. Procédé de broyage et d’évacuation en continu de la calamine dans un four à longerons mobiles comportant une pluralité de longerons réfractaires fixes (LRF) s’étendant longitudinalement et une pluralité de longerons réfractaires mobiles (LRM) s’étendant longitudinalement, les longerons réfractaires mobiles étant disposés transversalement entre les longerons réfractaires fixes et séparés de chaque côté des longerons réfractaires fixes par un espace (E), des moyens d’entraînements agencés pour déplacer un châssis de levage (2) et un châssis de translation (3), supportant les longerons réfractaires mobiles (LRM), selon un cycle de déplacement rectangulaire présentant deux positions verticales, respectivement supérieure et inférieure, et une position verticale intermédiaire selon laquelle les longerons mobiles sont à la même hauteur que les longerons fixes, les longerons mobiles faisant saillie au-dessus des longerons fixes dans la position supérieure, les longerons mobiles se trouvant à un niveau inférieur aux longerons fixes dans la position inférieure, le four comportant en outre une pluralité de bacs à eau longitudinaux (40) disposés au droit des espaces de séparation (E) et fixés sur l’un des longerons réfractaires (LRF, LRM) délimitant un espace de séparation (E), et une pluralité de jupes (70) fixées sur l’autre longeron réfractaire (LRF, LRM) délimitant ledit espace de séparation (E) et plongeant dans les bacs à eau (40),

caractérisé en ce que les longerons réfractaires fixes (LRF) et les longerons réfractaires fixes mobiles (LRM) présentant un profil incliné et arrondi sur la partie supérieure, le profil incliné présentant une pente formant avec l’horizontale un angle supérieur à l’angle de talutage de la calamine, la calamine étant broyée par les longerons lors de son passage dans les espaces de séparation (E) et étant évacuée en continu par la pluralité de bacs à eau.

9. Procédé selon la revendication précédente, comportant en outre une étape de concassage et d’évacuation de la calamine par des raclettes (50) au profil adapté fixées sur la pluralité de jupes (70).

Description:
Description

Titre : « Four à longerons mobiles permettant de broyer et d’évacuer en continue la calamine»

Domaine technique

L’invention concerne les fours de réchauffage à longerons mobiles destinés à réchauffer des produits sidérurgiques, par exemple en acier au carbone ou en acier inoxydable, notamment des brames, des blooms, des ébauches ou des billettes, à une température adéquate pour leur laminage à chaud.

État de la technique antérieure

Le four permet de porter les produits à des températures élevées, d’environ 1 150 °C pour un acier au carbone. Le chauffage du four est communément réalisé par des brûleurs fonctionnant en léger excès d’air, ce qui se traduit par la présence d’oxygène dans le four. Une oxydation importante des produits dans le four résulte de la combinaison d’une température élevée et de la présence d’oxygène.

Les fours de réchauffage sidérurgiques fonctionnent en continu et ont des capacités de production importantes, allant par exemple de 120 t/h à 650 t/h. La perte de poids des produits résultant de l’oxydation est communément de l’ordre de 0,6 %. Lorsqu’elle se détache des produits, de la calamine tombe sur la sole du four sur laquelle elle s’accumule.

Par le terme calamine, la présente description désigne non seulement la calamine proprement dite résultant de l’oxydation des produits, mais plus généralement tout résidu polluant solide.

L’évacuation de la calamine peut être réalisée lors d’arrêts périodiques du four. Cette solution n’est pas satisfaisante, car elle conduit à une perte de production importante en raison du temps nécessaire au refroidissement du four, l’évacuation manuelle de la calamine, puis la remontée en température du four. Le four peut être équipé de portes de décrassage à partir desquelles un opérateur va ringarder, c’est-à-dire gratter et évacuer mécaniquement, la calamine à l’aide d’un outil, du type râteau. Cette solution n’est pas non plus satisfaisante, car l’accès à la calamine située au centre du four n’est pas aisé. Par ailleurs, l’ouverture de ces portes de décrassage entraîne des entrées d’air dans le four ce qui a pour effet d’accroître l’oxydation des produits présents à l’intérieur.

On connaît le four à longerons mobiles équipé de longerons fixes, et de longerons mobiles. Les longerons comportent des chenets et quilles refroidis. Les longerons mobiles permettent le transport des produits dans le four en suivant un cycle rectangulaire comportant une première phase de montée qui permet de soulever les produits des longerons fixes. Elle est suivie d’une seconde phase de transport horizontal puis d’une troisième phase de dépose des produits sur les longerons fixes. Les produits sont ainsi déplacés d’un pas sur les longerons fixes avant la quatrième phase de retour en arrière des longerons mobiles dans leur position initiale. La durée totale d’un cycle rectangulaire est d’environ 55 secondes.

Pour limiter les traces noires provoquées par l’ombre des chenets sur les produits, les longerons peuvent être décalés transversalement vers la sortie du four, aussi appelée zone de défournement.

A l’endroit du décalage des chenets, à l’entrée du four dans la zone de dépose des produits et vers la sortie du four où la température des produits est plus importante, il se forme davantage de calamine, qui doit être évacuée périodiquement.

La demanderesse a perfectionné le fonctionnement d’un four tel que présenté et a déposé la demande de brevet EP2516950 pour un four de réchauffage à longerons mobiles qui assure, de manière simple et efficace, l’évacuation automatique d’une partie de la calamine, ou autre résidu polluant, en évitant les inconvénients mentionnés précédemment. A cet effet, il a été proposé que dans les zones du four où est principalement produite la calamine, ou autre résidu polluant, en particulier vers l’entrée et la sortie du four, la sole soit plus épaisse que dans le reste du four, que des surfaces inclinées soient implantées dans cette zone plus épaisse de la sole, avec une pente de parois suffisante pour éviter le talutage, de sorte de collecter la calamine et les résidus et de les conduire vers des conduits d’évacuation qui débouchent dans des bacs à eau, et que les bacs à eau soient fixés sur le châssis de translation permettant l’évacuation en continu d’une partie de la calamine provenant des conduits d’évacuation, en conservant l’étanchéité du four. L’augmentation de l’épaisseur de la sole permet en effet une implantation de trémies formée par les surfaces inclinées présentant une pente importante tout en présentant une large ouverture au ras de la sole afin de couvrir le maximum de surface possible. Cette caractéristique concourt à l’évacuation de la calamine ou autre résidu.

La demanderesse a continué de travailler sur les possibilités d’améliorations de tels fours à longerons mobiles.

En effet, la solution selon l’art antérieur n’est pas tout à fait satisfaisante, car la calamine tombe majoritairement sur la sole entre les passages pour quille mobile, en dehors des trémies décrites précédemment, et cette calamine n’est pas évacuée. Aussi, l’évacuation de cette partie majoritaire de calamine peut être réalisée uniquement lors d’arrêts périodiques du four, selon une période comprise entre six et douze mois.

Exposé de l’invention

Un but de l’invention est notamment de remédier à tout ou partie des inconvénients précités. Selon un premier aspect de l’invention, il est proposé un four à longerons réfractaires comprenant des longerons mobiles comportant des chenets mobiles supportés par des quilles mobiles, et des longerons fixes comprenant des chenets fixes supportés par des quilles fixes, et des moyens d’entraînements agencés pour déplacer un châssis de levage et un châssis de translation selon un cycle de déplacement rectangulaire présentant deux positions verticales, respectivement supérieure et inférieure, et une position verticale intermédiaire selon laquelle les chenets mobiles sont à la même hauteur que les chenets fixes, les chenets mobiles faisant saillie au-dessus des chenets fixes dans la position supérieure, les chenets mobiles se trouvant à un niveau inférieur aux chenets fixes dans la position inférieure.

Selon l’invention, le four comporte en outre :

- une pluralité de longerons réfractaires fixes s’étendant longitudinalement,

- une pluralité de longerons réfractaires mobiles s’étendant longitudinalement.

Les longerons réfractaires mobiles sont disposés transversalement entre les longerons réfractaires fixes et séparés de chaque côté des longerons réfractaires fixes par un espace, les quilles mobiles sont fixées sur les longerons réfractaires mobiles, et les longerons réfractaires mobiles sont fixés sur le châssis de translation et disposés sensiblement à la même hauteur que les longerons réfractaires fixes dans la position intermédiaire.

Le four comporte en outre une pluralité de bacs à eau longitudinaux disposés au droit des espaces de séparation et fixés sur les longerons réfractaires fixes délimitant un espace de séparation, et une pluralité de jupes fixées sur les longerons réfractaires mobiles délimitant ledit espace de séparation et plongeant dans les bacs à eau.

Les longerons réfractaires fixes et les longerons réfractaires mobiles peuvent s’étendre sur tout ou partie de la longueur du four.

Avantageusement, les longerons réfractaires fixes et les longerons réfractaires mobiles présentent un profil incliné et arrondi sur la partie supérieure, le profil incliné pouvant présenter une pente formant avec l’horizontale un angle supérieur à l’angle de talutage de la calamine.

Selon une possibilité, les longerons réfractaires fixes et les longerons réfractaires mobiles sont réalisés en béton à basse teneur en ciment, à base d’alumine tabulaire et de spinelle.

Le four peut en outre comporter des raclettes fixées sur la pluralité de jupes. Le profil des raclettes peut être adapté pour favoriser le concassage et l’évacuation de la calamine. Les raclettes peuvent présenter, par exemple, un profil en forme de bêche.

Le bac à eau peut être doté de chasses d’eau agencées pour chasser l’eau, et la calamine, du défournement vers l’enfournement.

Selon un mode de réalisation, le four peut comprendre des longerons réfractaires sur une partie seulement de la longueur du four. Au moins un bac à eau peut présenter une forme rectangulaire, au moins un tronçon transversal du bac à eau assurant une liaison entre deux tronçons longitudinaux du bac à eau disposés de part et d’autre d’un longeron réfractaire.

Selon un mode de réalisation, le four comporte des bacs à eau équipés de deux chasses d’eau à leur extrémité située du côté enfournement, permettant l’évacuation de la calamine, et d’une partie de l’eau, dans un bac transversal en direction d’une évacuation centrale.

Selon un deuxième aspect de l’invention, il est proposé un procédé de broyage et d’évacuation en continu de la calamine dans un four à longerons réfractaires comprenant des longerons mobiles comportant des chenets mobiles supportés par des quilles mobiles, et des longerons fixes comprenant des chenets fixes supportés par des quilles fixes, et des moyens d’entraînements agencés pour déplacer un châssis de levage et un châssis de translation selon un cycle de déplacement rectangulaire présentant deux positions verticales, respectivement supérieure et inférieure, et une position verticale intermédiaire selon laquelle les chenets mobiles sont à la même hauteur que les chenets fixes, les chenets mobiles faisant saillie au-dessus des chenets fixes dans la position supérieure, les chenets mobiles se trouvant à un niveau inférieur aux chenets fixes dans la position inférieure.

Le four mis en œuvre dans le procédé de broyage et d’évacuation en continu de la calamine comporte une pluralité de longerons réfractaires fixes s’étendant longitudinalement, une pluralité de longerons réfractaires mobiles s’étendant longitudinalement, les longerons réfractaires mobiles étant disposés transversalement entre les longerons réfractaires fixes et séparés de chaque côté des longerons réfractaires fixes par un espace de séparation, les quilles mobiles étant fixées sur les longerons réfractaires mobiles, et les longerons réfractaires mobiles étant fixés sur le châssis de translation et disposés sensiblement à la même hauteur que les longerons réfractaires fixes dans la position intermédiaire, le four comportant en outre une pluralité de bacs à eau disposés au droit des espaces de séparation et fixés sur l’un des longerons réfractaires, et une pluralité de jupes, fixées sur l’autre longeron réfractaire délimitant ledit espace de séparation, plongeant dans les bacs à eau, la calamine étant broyée par les longerons lors de son passage dans les espaces de séparation et étant évacuée en continu par la pluralité de bacs à eau.

Description des figures

D’autres avantages et particularités de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de mises en œuvre et de modes de réalisation nullement limitatifs, au regard de dessins annexés sur lesquels : [Fig.l] est une vue schématique en coupe longitudinale d’un four de réchauffage à longerons mobiles selon l’art antérieur, avec partie arrachée en partie centrale,

[Fig.2] est une vue schématique de dessus de l’intérieur du four représenté sur la figure 1 , [Fig.3] est une vue schématique en coupe longitudinale d’un four de réchauffage selon un premier mode de réalisation de l’invention, avec partie arrachée en partie centrale,

[Fig.4] est une vue de dessus de l’intérieur du four représenté sur la figure 3,

[Fig.5] présente sur sa partie gauche une demi-coupe selon la coupe B-B des figures 3 et 4, et présente sur sa partie droite une demi-coupe selon la coupe A- A des figures 1 et 2, [Fig.6] présente trois positions verticales d’un longeron réfractaire mobile par rapport à des longerons réfractaires fixes selon l’invention du four représenté sur la figure 3, [Fig.7] est une vue schématique en coupe longitudinale d’un four de réchauffage selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, avec partie arrachée en partie centrale, [Fig.8] est une vue de dessus de l’intérieur du four représenté sur la figure 7,

[Fig .9] est une vue de détail à plus grande échelle du four représenté sur la figure 7, avec partie latérale droite arrachée,

[Fig.10] est une vue de dessus de l’intérieur d’un four selon un troisième mode de réalisation de l’invention,

[Fig.l 1] est une vue de détail d’un bac à eau représenté en vue de dessus sur la partie gauche du dessin et en coupe transversale sur la partie droite du dessin, selon un premier mode de réalisation de l’invention,

[Fig.12] est une vue de détail d’un bac à eau représenté en vue de dessus sur la partie gauche du dessin et en coupe transversale sur la partie droite du dessin, selon un second mode de réalisation de l’invention. Description de modes de réalisation

Les modes de réalisation décrits ci-après n’étant nullement limitatifs, on pourra notamment considérer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites, par la suite isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieure. Cette sélection comprend au moins une caractéristique, de préférence fonctionnelle sans détails structurels, ou avec seulement une partie des détails structurels si cette partie uniquement est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieure.

Sur les figures un élément apparaissant sur plusieurs figures conserve la même référence. Description de l’art antérieur

Sur la figure 1 est représenté schématiquement en vue latérale un four F de réchauffage à longerons mobiles 10 selon l’art antérieur. Les deux parties extrémales du four, du côté enfournement et du côté défournement sont représentées, la partie centrale étant arrachée. Comme le montre la flèche présente sur la figure 1 qui illustre le sens de défilement des produits, le côté enfournement est situé à droite de la figure et le côté défournement à gauche. Il en est ainsi pour toutes les figures qui représentent un four en vue latérale.

Un châssis de translation 3 repose sur des galets supérieurs 33 de translation d’un châssis de levage 2 qui lui-même repose sur des rampes 1 présentant un plan incliné, par l’intermédiaire des galets inférieurs 22.

Un moyen d’entraînement (non représenté) selon un mouvement alternatif horizontal, parallèle à la direction longitudinale du four, est prévu pour le châssis de translation 3 ; un autre moyen d’entraînement (non représenté) similaire est prévu pour le châssis de levage 2. Ces moyens d’entraînement sont par exemple des vérins hydrauliques. La combinaison des mouvements de va-et-vient, et le mouvement vertical de montée et de descente dû aux rampes 1 , permet d’obtenir un cycle rectangulaire de déplacement.

Les longerons mobiles 10 comportent des quilles mobiles 10Q et des chenets mobiles 10C, les chenets étant supportés par les quilles mobiles qui sont fixées en dessous du châssis de translation 3.

Les quilles mobiles 10Q traversent la sole fixe 6.

Des longerons fixes 11 (figure 2), comportant des quilles fixes 11Q montées sur la sole 6 et des chenets fixes 1 IC, les chenets fixes étant portés par les quilles fixes, sont intercalés entre les longerons mobiles 10.

La sole fixe 6 présente, du côté du laboratoire du four, une partie garnie de matériaux réfractaires formant une sole fixe réfractaire 6R.

A la traversée de la sole par les quilles mobiles 10Q, l’étanchéité entre la sole 6 et la mécanique sous four est obtenue par des bacs à eau 4 (figure 1) longitudinaux solidaires du châssis de translation 3, traversés par les quilles mobiles 10Q, et des jupes 7 solidaires de la sole 6 et plongeant dans l’eau des bacs à eau 4.

Des ouvertures oblongues OB (figure 2), aussi appelées boutonnières, sont prévues dans la sole 6 pour le passage et le mouvement relatif longitudinal des quilles mobiles 10Q. Lorsqu’elle se détache des produits, une faible quantité de la calamine tombe dans les ouvertures oblongues OB existantes dans la sole 6 au droit du passage des quilles mobiles 10Q et dans le fond des bacs à eau 4. Une pluralité de raclettes 5 (figure 5) est fixée à la base des jupes 7, sur la longueur de celles- ci, et est ainsi immergée dans les bacs à eau 4. Les raclettes 5 permettent l’acheminement de la calamine vers des trémies de récupération (non représentées), placées au bout des bacs à eau 4, par le mouvement relatif entre les bacs à eau 4 et les raclettes 5, obtenu par l’association de la position fixe des raclettes 5 et du déplacement rectangulaire des bacs à eau 4.

Plus précisément, en position haute, à chaque avancée des bacs à eau 4 fixés sur le châssis de translation 3 mobile, les raclettes 5 fixées sur les jupes fixes qui débouchent dans les bacs à eau 4 poussent la quantité de calamine se trouvant dans le fond des bacs à eau 4 d’un pas de translation de la sortie du four vers l’entrée du four, c’est-à-dire du défournement vers l’enfournement, jusqu’aux extrémités des bacs à eau 4.

L’évacuation de la calamine récupérée sous l’installation est assurée via des tuyaux d’évacuation. Les tuyaux d’évacuation débouchent dans, ou sont reliés à, des circuits d’évacuation pourvus de vanne 20 (figure 1) à membrane, faisant office de chasse d’eau 20, permettant à chaque ouverture l’évacuation d’une quantité de calamine et d’eau qui tombe, par l’intermédiaire d’une goulotte transversale 21 , dans un wagonnet sur roues 23.

Description de l’invention

Sur la figure 3 est représenté schématiquement un premier mode de réalisation d’un four FF selon l’invention. Les deux parties extrémales du four, du côté enfournement et du côté défournement sont représentées, la partie centrale étant arrachée.

Comme selon l’art antérieur, le four FF comporte le châssis de translation 3 qui repose sur les galets supérieurs 33 de translation du châssis de levage 2 qui lui-même repose sur les rampes 1 présentant un plan incliné, par l’intermédiaire des galets inférieurs 22.

Les moyens d’entraînements des châssis de levage et de translation (non représentés) sont comme selon l’art antérieur.

Les longerons mobiles 10 sont encore formés de quilles mobiles 12Q et de chenets mobiles 10C. Les quilles mobiles 12Q selon l’invention sont plus courtes que les quilles mobiles 10Q selon l’art antérieur. Elles sont supportées par un longeron réfractaire mobile LRM d’un nouveau type.

Le longeron réfractaire mobile LRM est posé, et fixé, sur le châssis de translation 3 sur toute la longueur du four. Selon une autre possibilité, le longeron réfractaire mobile LRM est posé sur le châssis de translation sur une partie seulement, ou plusieurs, de la longueur du four.

Les quilles mobiles 12Q traversent, et sont fixées sur, le longeron réfractaire mobile LRM comportant des matériaux réfractaires qui reposent sur une structure métallique. A chaque extrémité du four, un jeu J (figure 4) est prévu au niveau de chaque longeron mobile, de sorte que le débattement longitudinal du longeron mobile soit possible.

Des longerons réfractaires fixes LRF d’un nouveau type sont proposés.

Les longerons réfractaires fixes LRF comportent des quilles fixes 13Q et des chenets fixes 1 IC, les chenets fixes 1 IC étant portés par les quilles fixes 13Q. Les longerons réfractaires fixes LRF sont intercalés entre les longerons réfractaires mobiles LRM.

Les matériaux réfractaires dont sont constitués les longerons réfractaires mobiles LRM et les longerons réfractaires fixes LRF sont des bétons réfractaires à haute température d’utilisation et à haute résistante à l’abrasion et aux chocs. Ils peuvent être par exemple des bétons à basse teneur en ciment, à base d’alumine tabulaire et de spinelle. Par exemple, le béton peut contenir 92 % d’A1203 et 5 % de MgO.

Les matériaux réfractaires peuvent être en béton lourd qui possède une densité particulièrement élevée. Après séchage, cette densité est par exemple de 3000 kg/m3 (pouvant même aller jusqu’à 6000 km/m3) contre 2000 à 2300 km/m 3 pour le béton traditionnel (pour comparaison la densité du béton léger est comprise entre 300 et 2000 kg/m 3 ).

Plus précisément, les longerons réfractaires fixes LRF et mobiles LRM comprennent une partie inférieure métallique, côté opposé au laboratoire du four, sur laquelle repose le matériau réfractaire. Cette partie inférieure métallique est reliée au châssis de translation pour les longerons réfractaires mobiles et à la sole fixe pour les longerons réfractaires fixes. Les quilles fixes et mobiles traversent le matériau réfractaire et sont fixées sur les parties inférieures métalliques.

Comme l’illustre la figure 5 dans sa partie gauche, la juxtaposition transversale des longerons réfractaires mobiles LRM et des longerons réfractaires fixes LRF selon l’invention forme un équivalent fonctionnel de la sole de réfractaire 6R du four selon l’art antérieur représenté sur la partie droite de la figure 5.

Un espace E est laissé entre les longerons réfractaires mobiles LRM et les longerons réfractaires fixes LRF, sur toute la hauteur de réfractaire. Cet espace E a pour fonction, dans une première partie supérieure de forme conique, de guider la calamine vers un passage d’évacuation situé dans sa partie inférieure. Nous avons ainsi un espace d’évacuation de la calamine de chaque côté des longerons réfractaires fixes LRF et des longerons réfractaires mobiles LRM, tout le long du four, ou sur la longueur équipée de longerons réfractaires LRM et LRF selon l’invention.

Les mouvements de monte et baisse et de translation avant arrière des longerons réfractaires mobiles par rapport aux longerons réfractaires fixes permettent le broyage de la calamine et facilitent le passage de la calamine sans blocage d’un amalgame, voire de morceaux, de garnissage réfractaire.

La distance entre les longerons en partie inférieure de l’espace E est suffisante pour le passage de la calamine après broyage. Dans sa partie inférieure, il est par exemple compris entre 50 et 100 mm.

On comprend que la calamine qui restait avant sur la sole fixe réfractaire 6R peut maintenant tomber à travers les passages d’évacuation E.

En outre, les longerons réfractaires fixes LRF et mobiles LRM selon l’invention présentent, transversalement, un profil incliné et arrondi sur la partie supérieure sur laquelle sont positionnées les quilles. Le profil incliné est déterminé avec un angle supérieur à l’angle de talutage, facilitant le broyage et l’évacuation de la calamine dans le passage E prévu à cet effet entre les longerons réfractaires fixes et les longerons réfractaires mobiles LRM. L’angle du profil incliné est par exemple supérieur à 45°.

L’étanchéité entre la sole, formée par les longerons réfractaires fixes et mobiles, et la mécanique sous four constituée du châssis de levage et du châssis de translation, est obtenue par des bacs à eau 40 (figure 3 et 5) longitudinaux solidaires des longerons réfractaires fixes et des jupes métalliques 70 solidaires des longerons réfractaires mobiles et plongeants dans les bacs à eau 40.

Les bacs à eau 40 sont fixés de chaque côté des longerons réfractaires fixes LRF.

Les jupes 70 sont fixées de chaque côté des longerons réfractaires mobiles LRM.

Par ailleurs, le profil des jupes 70 permet d’éviter le rayonnement direct de l’ambiance du laboratoire du four sur la surface de l’eau contenue dans les bacs à eau 40 afin de minimiser les pertes thermiques par les ouvertures et la consommation d’eau.

Les bacs à eau 40 ne sont plus traversés par les quilles mobiles 10Q.

La longueur des quilles mobiles est réduite par rapport à celle selon l’art antérieur, de l’ordre d’un mètre et cinquante centimètres.

Comme cela est visible sur la figure 6, les longerons réfractaires mobiles peuvent présenter trois positions verticales par rapport aux longerons réfractaires fixes, respectivement basse (à gauche de la figure), intermédiaire (au centre de la figure), et haute (à droite de la figure).

En outre, le passage de quille selon l’art antérieur était entouré de fibreux qui lorsqu’il était arraché conduisait à une oxydation. Ce n’est plus le cas avec la solution selon l’invention dans laquelle la quille 12Q est noyée dans le réfractaire du longeron réfractaire mobile LRM. Des solutions de garnissage de bas de quille avaient été recherchées, par exemple au moyen de tôles inox, mais ces dernières chauffaient, se déformaient et ne tenaient pas. Selon l’exemple représenté dans ce mode de réalisation, les jupes 70 mobiles sont équipées d’une pluralité de raclettes 50 fixées sur les jupes métalliques 70. Les raclettes 50 plongent dans les bacs à eau 40 et permettent l’acheminement de la calamine vers des trémies de récupération (non représentées), placées en bout des bacs, par le mouvement relatif entre les bacs à eau et les raclettes obtenu par l’association du déplacement rectangulaire des raclettes 50 et de la position fixe des bacs à eau 40.

Plus précisément, le châssis de translation 3 étant en position haute, à chaque avancée des longerons mobiles LRM, les raclettes métalliques 50 poussent la quantité de calamine se trouvant dans le fond des bacs à eau 40 entre deux raclettes d’un pas de translation vers l’extrémité des bacs à eau 40.

Les raclettes contribuent à concasser la calamine, ce qui facilite son évacuation dans le bac à eau 40. Les raclettes ont ainsi un profil adapté pour favoriser le concassage et l’évacuation de la calamine, par exemple en forme de bêche.

L’extrémité du bac à eau 40 est équipée d’une vanne à membrane 20 (figure 3), faisant office de chasse d’eau 20, qui évacue la calamine par l’intermédiaire des goulottes 21 dans les wagonnets sur roues 23, l’évacuation se faisant dans le sens de la sortie du four vers l’entrée du four.

Selon une première variante de ce premier mode de réalisation, uniquement décrit pour ses différences avec le premier mode de réalisation, les jupes 70 ne sont pas équipées de raclettes.

La calamine peut être chassée des bacs à eau 40 sur laquelle elle tombe par un dispositif externe au four, par exemple par des lances du type lance à incendie.

Selon une deuxième variante de ce premier mode de réalisation, les bacs à eau 40 peuvent être dotés de buses (80) de pulvérisation d’eau (figure 3), disposées au niveau du défournement, qui poussent la calamine vers l’extrémité du bac à eau 40 située du côté de l’enfournement.

Les bacs à eau 40 peuvent être dotés d’injection d’eau 80, par exemple de buses de pulvérisation, qui, sous pression, chasse la calamine vers les chasses d’eau 20.

Selon cette variante, il est possible de ne pas équiper les jupes 70 de raclettes.

Bien entendu, les jupes 70 peuvent encore être équipées de raclettes pour améliorer le concassage de la calamine.

Selon une troisième variante de ce premier mode de réalisation, uniquement décrit pour ses différences avec le premier mode de réalisation et éventuellement combinable avec la première variante, on peut prévoir deux ou trois points d’évacuation intermédiaires de la calamine. A cet effet, il est proposé de disposer en chacun de ces points d’évacuation un bac transversal doté de conduits recevant la calamine provenant des bacs d’eau 40. De chaque côté du bac transversal, le bac est doté de chasses d’eau qui poussent la calamine vers le centre du bac transversal, doté d’autres conduits équipés de vannes à membrane.

Chacun des bacs transversaux peut avantageusement être placé entre deux roues 33.

Cette seconde variante est particulièrement avantageuse dans le cadre d’un four très long.

Les bacs à eau peuvent également être fixés sur les longerons réfractaires mobiles LRM. Dans ce cas, il est nécessaire de prendre en compte l’effet de vague en extrémité de bac à eau généré par le déplacement des longerons.

Sur les figures 7 à 9 est représenté schématiquement un deuxième mode de réalisation d’un four FFF selon l’invention.

Le four FFF n’est décrit que pour ses différences avec le premier mode de réalisation, et pourrait reprendre les caractéristiques de l’une ou plusieurs des variantes du premier mode de réalisation.

Comme cela est visible sur la figure 7, du côté de l’enfournement, le four présente une partie P2 longitudinale semblable à celle décrite selon l’art antérieur, depuis l’enfournement jusqu’à une position longitudinale à partir de laquelle débute une partie PI semblable à celle telle que décrite en référence au premier mode de réalisation de l’invention.

On remarque que, pour limiter les traces noires provoquées par l’ombre des chenets sur les produits, les longerons réfractaires peuvent être également décalés transversalement vers la sortie du four, comme cela est visible sur la figure 8.

Dans ce mode de réalisation, le four comprenant des longerons réfractaires LRF, LRM sur une partie seulement de sa longueur, au moins un bac à eau 40 a une forme rectangulaire ou en U, au moins un tronçon transversal 41 du bac à eau assurant une liaison entre deux tronçons longitudinaux 42 du bac à eau disposés de part et d’autre d’un longeron réfractaire fixe.

La figure 11 illustre un exemple de réalisation d’un bac à eau 40 selon l’invention, dans le cas représenté en figures 3 et 4 où le bac à eau fait toute la longueur du four, avec une vue de dessus du bac à eau sur la partie gauche de la figure et une vue en coupe transversale de celui-ci sur la partie droite de la figure. Le bac à eau de forme rectangulaire, comprend deux parties longitudinales 42 disposées de part et d’autre d’un longeron réfractaire fixe, non représenté, et deux liaisons transversales 41 entre ces parties longitudinales disposées de part et d’autre du longeron réfractaire, à chaque extrémité des parties longitudinales. Pour assurer l’étanchéité du four, des jupes 70, non représentées, plongent dans le bac à eau le long des parties longitudinales 42 et des liaisons transversales 41 , assurant ainsi une continuité du joint hydraulique. On remarque en outre que le bac à eau est doté de deux chasses d’eau 20, implantées sur la liaison transversale 41 située du côté de l’enfournement du four, une pour chaque partie longitudinale du bac à eau, et de buses de pulvérisation d’eau 80 représentées par des flèches.

La figure 12 illustre un autre exemple de réalisation d’un bac à eau 40 selon l’invention, dans le cas représenté en figures 7 et 8 où les longerons réfractaires selon l’invention sont seulement sur une partie du four, en l’occurrence au défournement, avec une vue de dessus du bac à eau sur la partie gauche de la figure et une vue en coupe transversale de celui-ci sur la partie droite de la figure. Le bac à eau de forme rectangulaire, comprend également deux parties longitudinales 42 disposées de part et d’autre d’un longeron réfractaire fixe, non représenté, et deux liaisons transversales 41 entre ces parties longitudinales disposées de part et d’autre du longeron réfractaire, à chaque extrémité des parties longitudinales. On remarque que dans cet exemple de réalisation, le bac à eau est doté d’une chasse d’eau 20 disposée sur chaque partie longitudinale du bac à eau, et de buses de pulvérisation d’eau 80 représentées par des flèches.

La figure 10 illustre une variante de l’exemple de réalisation représenté en figure 8 dans lequel le décalage transversal des longerons pour limiter les traces noires provoquées par l’ombre des chenets sur les produits est réalisé sur la partie PI du four, dans cet exemple à environ mi— longueur de celle-ci.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention. De plus, les différentes caractéristiques, formes, variantes et modes de réalisation de l’invention peuvent être associés les uns avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où ils ne sont pas incompatibles ou exclusifs les uns des autres.

[Tableaux 1]