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Patent Searching and Data


Title:
WATER-TIGHT SYSTEM FOR INSTALLING GREEN FACADES AND ROOFS, COMPATIBLE WITH THE INSTALLATION OF SOLAR PANELS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/135031
Kind Code:
A2
Inventors:
REYAL JEAN PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/050040
Publication Date:
July 11, 2019
Filing Date:
January 08, 2018
Export Citation:
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Assignee:
REYAL JEAN PIERRE (FR)
International Classes:
A01G1/00
Foreign References:
FR2915217A12008-10-24
EP2096681A12009-09-02
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BENECH (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif pour l'assemblage de bacs destinés à la culture de végétaux en toiture ou en façade des bâtiments, permettant de réaliser une surface étanche à l'eau, et compatible avec un dispositif d'assemblage de modules photovoltaïques, caractérisé en ce qu'elle comprend des bacs (5) supports des végétaux, supportés chacun pas un cadre (1) fabriqué par pliage de feuilles minces d'acier inoxydable, ledit cadre comprenant une bavette (lb) recouvrant dans le sens de la pente, le bac inférieur sur son bord haut (lh), et que deux parcloses (24) assurent l'étanchéité latérale du dispositif.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que chaque bac végétal peut être arrosé au goutte à goutte, indépendamment des autres bacs, et que le surcroît de liquide de fertilisation est récupéré pour chaque bac par une gouttière (7) solidaire d'une grille (6) de rétention des substrats de culture et des plantes, et que les effluents liquides peuvent être traités ou recyclés sans être rejetés à l'égout.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un module photovoltaïque et en ce que les bacs destinés à la culture de végétaux, sont installés sur des mêmes rails et traverses que celles utilisées pour l'installation de modules photovoltaïque (35)

4. Dispositif selon la revendication 3 caractérisé en ce que les bacs (5) de végétaux disposent alors de l'énergie nécessaire pour faire fonctionner en toute autonomie des pompes utilisées pour l'arrosage au goutte à goutte et faire fonctionner des capteurs de mesure du système végétal.

5. Dispositif selon la revendication 3 caractérisé en ce que les modules photovoltaïques et les bacs destinés à la culture de végétaux constituent une surface étanche à l'eau.

6. Dispositif selon la revendication 3 caractérisé en ce que les tuyaux d'adduction d'eau et d'engrais liquide sont installés dans les rails du système ou au-dessus des traverses destinées à l'accrochage des bacs, ce qui permet de récupérer les liquides qui pourraient provenir d'une éventuelle fuite de ces tuyaux d'irrigation.

7. Dispositif selon les revendications 1 et 3 caractérisé en ce que les bacs, les cadres, les rails, les traverses et les parcloses du système sont fabriqués par pliage et soudage de feuilles minces d'acier inoxydable ou d'acier galvanisé ou de feuille de composite polymère/acier, d'épaisseurs inférieures à 1 mm.

8. Dispositif selon les revendications 1 et 5 caractérisé en ce que les surfaces de végétaux et de modules photovoltaïques, étanches à l'eau, peuvent être raccordées à des tuiles par l'intermédiaire de feuilles de métal glissées sous des replis des rails de rive (22-1) ou des traverses de rive (28) et (23), permettant de créer une toiture étanche à l'eau constituée de bacs pour les végétaux, de modules photovoltaïques et de tuiles.

Description:
Système d'installation de façades et de toitures végétales, étanche à l'eau, et compatible avec l'installation de modules photovoltaïques.

L'invention est relative à un procédé d'installation de surface végétale, sur une façade ou une toiture ou comme système de culture hors-sol, étanche à l'eau et aux engrais liquides, dont les supports et bacs sont réalisés par pliage et soudage de feuilles minces d'acier inoxydables ou d'acier galvanisé.

Les bacs utilisés pour la végétalisation se posent de la même manière qu'une surface de panneaux photovoltaïques qui peuvent fournir l'électricité nécessaire pour les pompes utilisées pour l'arrosage des plantes. L'ensemble est alors autonome énergétiquement.

La création de façades végétales est un enjeu architectural et écologique majeur en milieu urbain. Ce type de double peau installée sur la façade ou la toiture du bâtiment présente de nombreux avantages. La façade ou la toiture végétale sont par exemple des atténuateurs acoustiques, des régulateurs thermiques, et contribuent à la biodiversité en milieu urbain.

Les techniques de végétalisation des façades ou des toitures sont les suivantes: des murs de lianes grimpantes, des plantes grimpantes sur câbles, des murs de jardinières empilées ou des murs parsemés de pots.

Un autre mode de réalisation est constitué de surfaces de végétaux fixés sur du feutre épais non tissé, lui-même accroché sur la façade. Généralement une feuille de polymère est utilisée pour protéger le mur de la corrosion par les effluents liquides.

Un inconvénient de ces types d'installation est que, sous l'effet des cycles thermiques dus aux écarts de température, les feuilles de polymères ou les bacs fixés sur la façade ou la toiture finissent par se déchirer autour des vis utilisées pour la fixation du système sur le mur occasionnant des fuites de liquides de fertilisation. Un autre mode de réalisation fréquent de ce type de façade végétale, installée en double peau, est constitué d'une pluralité de bacs, généralement fabriqués en matières plastiques fixés sur le mur, recevant une ou plusieurs espèces de plantes par bac.

Ces bacs, ou les poches créées dans les feutres, sont remplis de substrat pour la culture des plantes. On utilise généralement: des billes d'argile, de la pouzzolane, des substrats drainants, par exemple de la sphaigne, ou de la laine de roche.

Un inconvénient de ce type d'installations est que les surfaces végétales réalisées ne sont généralement pas étanches à l'eau. Si on veut les installer en toiture, ces systèmes nécessitent de poser en sous toiture, ou sur la façade, sous la structure végétale, une couche de polymère pour protéger murs et sous toiture.

L'arrosage et la fertilisation en engrais liquide varie selon le type de substrat. Il est, par exemple continu pour les billes d'argile, la pouzzolane, les feutres non tissés et du type goutte à goutte pour les autres types de substrats. Certains murs végétaux installés sur des feutres sont arrosés continûment et consomment plusieurs mètres cubes d'eau de fertilisation par jour.

L'irrigation du substrat se fait en général par gravitation. Actuellement, sur les murs verticaux, ou les toitures fortement inclinées; l'adduction de fertilisant se fait sur le bord supérieur des bacs de végétaux, ou sur le bord supérieur de plusieurs rangées de bacs de végétaux, ce qui induit un arrosage hétérogène.

Les autres inconvénients de ce mode d'arrosage sont que l'excédent de liquide de fertilisation d'un bac se retrouve dans le bac immédiatement inférieur, ce qui ne permet pas de contrôler finement la fertilisation des plantes, et que les liquides de fertilisation excédentaires, riches en engrais, se retrouvent le plus souvent rejetés à l'égout et polluent l'environnement.

Enfin, la gestion de l'arrosage des plantes nécessite la proximité d'une source électrique pour faire fonctionner les pompes d'irrigation. Il n'existe pas de systèmes de façades ou de toitures végétales ou de culture hors sol, autonomes en énergie, dont les composants sont installés de manière identique. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un système de pose de bacs à végétaliser dont la surface des bacs assemblés est étanche à l'eau. Ce système peut être installé en toiture ou en façade des bâtiments, ou encore sur des supports convenablement définis. Le système doit être compatible avec le système d'installation de modules photovoltaïques qui fourniront l'autonomie énergétique nécessaire pour le fonctionnement des pompes d'irrigation. Ce système doit être compatible en particulier avec le système d'installation de modules photovoltaïques décrit dans les brevets FR 2 915 217-A1 et EP 209 668 1-A1.

À cet effet, l'invention a pour objet de réaliser un système d'installation de surface végétale, en toiture ou en façade des bâtiments ou pour une culture hors-sol, répondant aux principes suivants:

La structure végétale doit être détachée du mur, pour éviter que les engrais liquides ou les eaux d'arrosage ne puissent corroder la surface du bâtiment.

Le système des bacs assemblés doit être globalement étanche à l'eau, pas seulement pour chaque module, il doit protéger la toiture ou la façade d'une éventuelle fuite des tubes d'irrigation ou d'apport d'engrais solubles

Le système de bacs végétaux posé en toiture pourra remplacer les tuiles.

Le système des bacs assemblés doit permettre l'écoulement des eaux de pluie ou des surcroîts d'irrigation en surface de la structure végétale.

Le système des bacs assemblés doit permettre de récupérer de traiter ou recycler les excédents de produits phytosanitaires et engrais liquides pour qu'ils ne soient pas rejetés directement à l'égout.

Le système doit être raisonnablement étanche à l'air pour améliorer la thermique du bâtiment.

Le système d'installation des surfaces végétales doit permettre d'installer soit des modules pré-cultivés soit de permettre la plantation de sujets in situ.

Le système doit permettre de changer ou de retirer individuellement les modules de verdure car la matière vivante est appelée à disparaître et à se régénérer.

La façade végétale doit résister au choc, ainsi qu'à la pression ou à la dépression d'un vent violent. Les tubes d'irrigation doivent être masqués et rendus inaccessibles sauf pour le personnel d'entretien.

Le système doit permettre de bloquer le glissement des substrats de culture lorsqu'ils sont installés sur une pente ou une façade.

Le système doit permettre d'installer, sur une même surface, des modules photovoltaïques et des modules végétaux tout en assurant l'étanchéité. Le système végétal doit donc assurer une continuité dans la technique d'installation des différents types de parements de façades.

Le système doit permettre de faire passer des câbles électriques convenablement isolés par exemple:

• Pour faire passer les câbles du courant généré par une structure photovoltaïque placée au-dessus du système végétal ou,

• Pour alimenter un système d'éclairage destiné soit à un effet décoratif soit à la génération de rayons UV nécessaires à la photosynthèse ou,

• Pour réaliser des mesures électriques. Il faut pouvoir insérer dans chaque pixel des systèmes de mesure (hygrométrie, température, contrôle de débit, pH) et pouvoir relever en continu lesdites mesures, sans émettre des ondes électromagnétiques.

Les câbles électriques utilisés pour la mesure ou l'éclairage, et les tubes d'adduction de fertilisants liquides, doivent être masqués et rendus inaccessibles, sauf au personnel d'entretien.

L'invention, qui répond aux objectifs énoncés ci-dessus, va être décrite de façon plus précise mais non limitative au regard des figures annexées.

- La figure 1 est une vue perspective du système comprenant 3 bacs de végétaux. Les plantes qui seraient installées dans les trous de la plaque supérieure n'y sont pas représentées.

- La figure 2 est une vue perspective d'un "bac végétal" pour l'installation des végétaux comprenant un bac proprement dit (5) dans lequel sont insérés le substrat de culture et les végétaux et son cadre (1). Le "bac végétal" est présenté dans le sens de la pente. - La figure 3 est une coupe du bas du "bac végétal".

- La figure 4 est une vue détaillée du dessous de la bavette (lb) du "bac végétal".

- La figure 5 est une vue détaillée du haut du "bac végétal".

- La figure 6 est une coupe du haut du bac végétal.

- La figure 7 est une vue du haut du "bac végétal" dont on a supprimé la grille pour montrer le système d'irrigation.

- La figure 8 décrit la méthode d'insertion du bac (5) dans le cadre (1).

- La figure 9 présente le système principal d'alimentation de chaque "bac végétal".

- La figure 10 montre le haut du bac végétal et les gouttières de récupération des excès de liquides de fertilisation ou d'arrosage.

- La figure 11 présente la partie supérieure gauche du "bac végétal".

- Les figures 12 et 12-1 montrent l'ensemble de rails et de traverses utilisés pour l'installation du système.

- La figure 13 montre le coin supérieur gauche d'assemblage des rails et traverses.

- La figure 14 présente le mode d'assemblage des rails et traverses.

- La figure 15 présente une coupe du mode d'accrochage du "bac végétal" sur la traverse.

- La figure 16 montre une colonne de bacs assemblés sur les rails et traverses.

- La figure 17 montre le recouvrement des bacs dans le sens de la pente ainsi que les connexions électriques.

- La figure 18 et la figure 19 montrent le principe de pose des parcloses de fixation et d'étanchéité de chaque bac végétal. La figure 19 montre aussi l'assemblage des gouttières qui collectent les excédents d'effluents liquides.

- La figure 20 rappelle le principe de l'assemblage d'un module photovoltaïque dans un cadre (1).

- La figure 21 et la figure 22 décrivent la pose d'un module photovoltaïque sur le système de rails et traverses présentée dans le brevet EP 209 668 1-A1. - La figure 23 montre une coupe orthogonale aux rails de rives et le repli (22- 1) utilisé pour l'insertion des liaisons d'étanchéité de la surface végétale et du toit.

- La figure 24 montre un assemblage de modules photovoltaïques (35) et de bacs de végétaux (1) ainsi que le bac de récupération des effluents excédentaires (36)

Le choix des matériaux des supports et bacs doit être réalisé avec soin pour éviter la corrosion des structures et offrir des performances mécaniques élevées. Les matériaux utilisés pour concevoir les structures métalliques objet du brevet seront du type:

Aciers inoxydables austénitiques ou ferritiques en bandes minces

Composites constitués d'une feuille d'acier ou d'acier inoxydable revêtue d'une couche mince de polymère.

Aciers dits duplex, bien adaptés à la résistance à la corrosion des engrais.

Les tubes seront réalisés soit en acier résistant à la corrosion des engrais soit en polymères.

L'invention est décrite plus précisément dans le texte ci-dessous.

Le "bac végétal" destiné à recevoir les plantes, présenté sur la figure 2, est constitué de deux parties:

Le cadre (1), supportant le bac (5), est constitué des 4 pièces: une bavette (lb), les deux cotés latéraux (ld) et (lg), la partie supérieure (lh).

Ces quatre pièces sont fabriquées par pliage de feuilles minces d'acier inoxydable d'épaisseur inférieure à 1 mm et supérieure à 0,2 mm. Le cadre est donc un corps creux continu et fermé ce qui lui confère des caractéristiques mécaniques exceptionnelles.

Le bac (5) en figure 3 est fabriqué en feuilles d'acier inoxydable d'épaisseur supérieure à 0,5mm et de profondeur généralement supérieure à 5 cm adaptée aux types de plantes.

La géométrie et la section du cadre sont identiques à celles du cadre utilisé pour l'encadrement de modules photovoltaïques, décrit dans le brevet EP 2096681A1.

Une grille (6) sur laquelle est fixée une gouttière (7) qui permet de récupérer les excédents de liquide de fertilisation. Sa fonction sera décrite plus loin dans ce texte. Les tuyaux (13) et le té de raccordement (14) sont dissociés du cadre.

D'autres accessoires inclus dans le bac permettent la rétention des plantes et l'arrosage en goutte à goutte.

On distingue ainsi, sur la figure 2 et sur la coupe du cadre figure 3, le fond du bac (5), la grille (6) de rétention du substrat de culture des plantes , et un ensemble de gougeons (8) soudés dans le fond du cadre et les boulons (8-1), destinés à fixer la grille (6) de rétention du substrat de culture, qui sera placé dans le bac (5). Ces gougeons (8) permettent de bloquer le glissement du substrat dans le bas du bac (5) lorsque ce bac est incliné ou vertical.

La grille (6) est fabriquée par la découpe d'une feuille d'acier inoxydable d'épaisseur supérieure à 0,2 mm. Les découpages et les formes de la grille (6), qui n'est pas nécessairement plane mais peut être une surface gauche, dépendent du type de plantes à cultiver. La gouttière (7) est solidaire de cette grille (6).

La coupe du cadre présentée en figure 3, permet de mieux voir la bavette (lb) réalisée par pliage d'une feuille mince d'acier, et le bac (5) qui est bloqué dans une gorge (1-1) sur le pourtour du cadre.

Le bac est soit collé dans la gorge, sur tout son pourtour, soit soudé par soudage laser ou soudage TIG, sur la tranche du bord intérieur du cadre, pour assurer l'étanchéité de la liaison du cadre avec son bac. Sur la figure 3 il s'agit de la tranche de la bavette (lb-4).

On note sur la bavette (lb) la gorge (lb-1), le bord interne du "cadre végétal" (lb-2) et de la bavette de recouvrement (lb-3).

Un joint d'étanchéité en élastomère ou en mousse de polymère est collé sous toute la longueur de la bavette de recouvrement (lb-3).

Des connecteurs et câbles électriques peuvent être installés. La figure 4, qui présente le bas du cadre et sa bavette (lb), montre les connecteurs électriques femelle (9a), ( 9b), (9c) qui sont placés sous la bavette (lb-3). On voit sur la partie supérieure du cadre (lh), figure 5 et sur la coupe figure 6, les connecteurs électriques mâles (10a), (10b), (10c) qui sont reliés par des câbles passant à l'intérieur du cadre, respectivement, aux connecteurs (9a), (9b), ( 9c).

Un câble électrique (12), permet de relier un hygromètre (17), ou un autre moyen de mesure, aux connecteurs (10a) ou (10b), ou (10c). La pluralité des connecteurs permet aussi de répondre aux différents problèmes d'alimentation électrique du système de bacs de végétaux ou de mesures électriques à réaliser sur les plantations.

Les différents tuyaux et connecteurs pour l'arrosage sont visibles sur la coupe du système présentée en figure 6 et en figure 7.

Le tuyau (13) d'apport d'eau pour l'irrigation, éventuellement chargé d'engrais liquide, est relié par le té (14) au tuyau (18) qui passe par le trou (21a) (Figure. 5). Le tuyau (18) est relié à un tuyau d'arrosage en goutte à goutte (16) placé à l'intérieur du "bac végétal".

Le tuyau (18) est fabriqué de préférence avec un acier inoxydable résistant à la corrosion ou en polymère.

Le tuyau (18) traverse le haut du cadre par les orifices (21a) et (21-1). Un joint torique placé autour du tuyau sur l'orifice (21-1) assure l'étanchéité du passage.

Le tuyau de goutte à goutte (16) peut serpenter au sein du substrat installé dans le bac (5), lequel substrat n'est pas représenté sur les dessins.

Le passage d'un hygromètre (17), ou un autre moyen de mesure, se fait dans le trou (21)b puis est rendu étanche grâce au joint torique du trou (21-2).

La gouttière (7) est utilisée pour la récupération des effluents excédentaires libérés par le bac supérieur. Les effluents sont ensuite évacués par le tuyau (15).

Ce tuyau transfère les effluents vers une gouttière (25) fixée sur la parclose (24) qui est décrite sur les figures 10 et figure 11.

Le principe de l'assemblage du cadre est décrit sur les figures 8-1 8-2, 8-3 et 8-4.

o Les quatre côtés du cadre sont fabriqués par pliage d'une feuille mince d'inox d'épaisseur supérieure à 0,5mm.

o Les quatre côtés du cadre sont placés dans un gabarit, non représenté sur les dessins, ce qui est schématisé sur la figure 8-1. Les quatre cotés sont constitués de pièces ouvertes comme le montre le schéma de la coupe de l'assemblage en figure 8-2, où les côtés latéraux (ld) et (lg) sont visibles. Le bac (5) est installé dans l'assemblage figure 8.2.

o Le gabarit, que l'homme de l'art sait concevoir, permet de replier les montants du cadre autour du bac comme en figure 8.3.

o L'assemblage est fixé par le soudage laser, ou TIG, ou par tout autre moyen d'assemblage que l'homme de l'art sait choisir figure 8.4.

Selon le même principe on installe un module photovoltaïque dans le cadre, les câbles et connecteurs électriques sont installés avant la fermeture du cadre (figures 20).

La pose du substrat de culture est faite après que le bac ait été fixé dans son cadre.

Généralement les substrats sont constitués d'un mélange de terre et de matériaux organiques ensachés dans un textile de rétention, ou de substrats inertes du type laine de roche, ou autres polymères, ou encore d'un substrat organique rétenteur d'eau comme la sphaigne.

Le substrat est placé dans le bac et transpercé par les gougeons (8) qui permettent la limitation de son tassement au cours du temps. La grille (6), fixée par les gougeons (8) et les boulons (8-1), permet de maintenir le substrat dans le bac.

Le tuyau d'irrigation par goutte à goutte (16) est placé soit en haut du bac soit tout au travers du substrat selon le type de plantes à cultiver.

Les plantes sont installées, généralement pour être pré-cultivées, dans les trous ménagés dans la grille (6). Les trous, ou les ouvertures, ménagés dans la grille, qui servent à retenir le substrat, dépendent du type de cultures envisagées et du type de substrat.

La grille (6) de rétention du substrat dispose d'une gouttière (7) qui permet de collecter les excédents d'arrosage du bac supérieur. Les dimensions de la gouttière sont définies pour éviter son colmatage par les déchets organiques.

Visible sur les figures 10 et 11, un tuyau (15) renvoie les excédents d'arrosage dans une gouttière/collecteur (25) fixée sur la parclose (24). Lors de l'assemblage les gouttières (25) se connectent ce qui permet de collecter l'excédent d'effluents liquides (Cf. figure 19) Un ensemble de rails et de traverses est utilisé pour installer la structure végétale.

La figure 12 représente la partie gauche d'un assemblage de rails verticaux. Le rail (22) est le rail de "rive gauche" de l'assemblage, le rail (22-1) est un des rails utilisés au milieu de l'assemblage qui se terminera par un rail de "rive droite", symétrique du rail de "rive gauche", non représenté sur la figure 12 qui ne décrit qu'une colonne verticale.

La "traverse de rive basse" (28), et une des traverses horizontales (27), sont visibles sur la figure 12-1.

La traverse de rive haute (23) est visible sur les figures 10, 11, et 12.

Les traverses et les rails sont fixés ensemble à l'aide d'un étrier (29) fabriqué en acier inoxydable, visible sur la figure 13 où sont assemblés la traverse haute (23) et le rail de "rive gauche" (22).

Sur la figure 14 sont montrées les traverses (27) et le rail intermédiaire (22-1).

Les deux traverses sont fixées sur le rail à l'aide de la vis (29-1) et du boulon (29-2).

Le doigt (29-3) de l'étrier (29), et son symétrique sous la parclose, se fixent dans les trous (29-4) de la traverse (27).

La pièce (29-5) est un contact électrique permettant de mettre toutes les pièces métalliques ainsi que les cadres au même potentiel électrique.

La pièce (29-6), fabriquée en plastique, permet de corriger les différences de niveaux entre les différents composants de la structure.

Des ruptures de pont thermique (31) en plastique d'épaisseur 0,5 mm sont fixées sur la traverse (27).

Un large vérin (32), qui peut être vissé manuellement, permet de corriger la planéité de l'assemblage.

Ces assemblages de rails et de traverses forment une trame qui peut être fixée sur une façade ou une toiture. Sur cette trame vont être accrochés les bacs de végétaux.

L'assemblage de plusieurs rails et traverses peut être fait au sol pour que la structure ainsi réalisée soit fixée ensuite sur la toiture ou la façade du bâtiment.

On peut aussi assembler ces rails et traverses directement sur la façade ou la toiture ou sur des poutres préalablement fixées sur la toiture ou la façade. L'ajustement de l'orthogonalité des rails et traverses se fait simplement à l'aide d'un gabarit, la planéité du système se règle à l'aide des vérins (32) visibles figure 23.

Les bacs végétaux, figure 15, sont accrochés sur les traverses (27) et reposent sur le bord des entretoises de parclose (26). La figure 16 présente deux bacs de végétaux installés à partir de la traverse de rive basse (27-b). On identifie les entretoises de parcloses (26) sur lesquelles sont posés les bords latéraux des bacs.

Chaque bac végétal recouvre le bord (lh), en haut du cadre inférieur, grâce à sa bavette (lb).

Il y a donc continuité pour l'écoulement des eaux du haut vers le bas de l'assemblage. Ce que montrent bien les figures 15 et 16 et la figure 17. Pour rendre la lecture des images plus commode le té (14) de connexion des tuyaux (13) a été retiré:

Un joint placé sous la bavette (lb), non représenté sur la figure 17, assure l'étanchéité et empêche la remontée des effluents liquides en cas de vents violents.

Les surplus d'arrosage ou d'engrais liquides sont bien collectés par la gouttière (7). Enfin, les connecteurs (9 [a,b,c]) et (10 [a,b,c]) se connectent lors de l'installation du "cadre végétal", permettant ainsi de réaliser une continuité électrique des câbles insérés dans les cadres.

L'irrigation des bacs de végétaux est assurée par des tuyaux (13), cachés dans les rails, (Figures 17 et figure 13) ou au-dessus des traverses destinées à l'accrochage des bacs. Chaque bac est irrigué grâce à un té (14) de dérivation, qui est connecté au tuyau (18) (Figure 9) lequel est relié au tuyau d'irrigation en goutte à goutte (16), installé dans le substrat du bac qui n'est pas représenté dans les dessins.

Selon le type de plantes, le goutte à goutte serpentera dans le bac, ou sera fixé en haut du bac, l'irrigation se faisant alors par gravitation.

La régularité du débit, et la pérennité des tuyaux (16), (18) et (13) conditionnent les performances de la fertilisation et de l'irrigation.

On utilise classiquement pour les tuyaux (16), des tuyaux microporeux, qui demandent une bonne précision pour le débit, ou des tuyaux à micro goutteurs, dont l'anti colmatage est dû à un effet vortex créé automatiquement dans les buses par la pression de l'eau. Les tuyaux (13), et éventuellement (18), sont fabriqués en polymère ou en acier résistant à la corrosion des engrais. Ces tuyaux d'adduction doivent être absolument fiables et pérennes. On utilise par exemple des tuyaux de polyéthylène ou d'acier de diamètre 10 à 16mm pour les tuyaux (13).

Dans le cas de notre système, les tuyaux sont protégés des rayons solaires et donc la protection anti UV n'est pas nécessaire.

Enfin, une électrovanne, non représentée sur les dessins, peut être placée après le té (14), ce qui permet de contrôler et de réguler individuellement l'apport d'irrigation dans le tuyau (18) pour l'arrosage des bacs.

Les tuyaux (13), la jonction du tuyau (18), le té (14), et éventuellement l'électrovanne, sont placés dans la gorge du rail. En cas de fuite, le liquide sera récupéré au bas du rail, dans un bac de récupération (36) (Figure 24).

Les figures 18 et 19 montrent le système de blocage des cadres par parclose.

Une parclose (24) est appliquée sur chaque bord de deux cadres contigus. Deux joints placés sous la parclose permettent d'assurer l'étanchéité latérale du système.

Chaque parclose (24) (Figure 18) est vissée dans l'étrier métallique (29) à l'aide de la vis (29-1). La vis (29-1) peut être codée ce qui protège contre les vols de bac de végétaux.

Des doigts en acier (24-1), placés sous la parclose (24), sont bloqués dans les entretoises (26), fabriquées en polymère PBT chargé de fibres de verre.

La résistance à l'arrachement des entretoises (26) qui sont vissées sur le rail (22) est supérieure à 1800 N.

Les parcloses (24), sous lesquelles sont collés deux joints d'étanchéité, assurent l'étanchéité latérale de l'assemblage, alors que la bavette (lb) assure l'étanchéité dans le sens de la pente.

En remplaçant dans le cadre (1) le bac végétal (5) par un module photovoltaïque (35), qui s'insère de la même manière dans le cadre, on obtient un produit dont l'installation est compatible avec celle des bacs de végétaux (Figure 20).

La figure 20 montre le principe de l'assemblage du module photovoltaïque (35) par repliement des bords du cadre (lh) et (lb), ainsi que (lg) et (ld), puis en soudant au laser l'assemblage métallique ainsi créé La Figure 21 montre que le module photovoltaïque s'accroche de la même manière que le bac végétal sur la traverse (27), les modules photovoltaïques se connectent automatiquement et les bavettes (lb) recouvrent le bac inférieur sur son bord (lh), comme dans le cas de l'installation des bacs de végétaux.

La pose des parcloses (24) assure l'étanchéité de la surface photovoltaïque installée en recouvrant l'interstice séparant deux modules contigus figure 22.

La figure 23, qui est une coupe orthogonale aux rails de rives (22), montre que la forme des rails de rives (22), qui ont un repli (22-1), et la pièce (33) (Figure 6) qui est un support d'abergement au faîtage du toit, et qui a un repli (33-1), permettent de glisser une feuille mince d'acier pliée pour réaliser la jonction avec les tuiles de la toiture lorsque cela est nécessaire, et assurer ainsi une liaison étanche de la surface végétale avec les tuiles.

Ainsi, comme le montre la figure 24, le système permet d'assembler sur une même surface des modules photovoltaïques (25), et des bacs végétaux (l).Un bac (36), placé sous l'assemblage, permet de récupérer les excédents d'effluents liquides qui peuvent être traités ou recyclés sans être rejetés à l'égout.

Les bacs, les cadres, les rails, les traverses et les parcloses du système sont fabriqués par pliage et soudage de feuilles minces d'acier inoxydable ou d'acier galvanisé ou de feuille de composite polymère/acier, d'épaisseurs inférieures à 1 mm.

Les surfaces de végétaux et de modules photovoltaïques, étanches à l'eau, peuvent être raccordées à des tuiles par l'intermédiaire de feuilles de métal glissées sous des replis des rails de rive (22-1) ou des traverses de rive (28) et (23), permettant de créer une toiture étanche à l'eau constituée de bacs pour les végétaux, de modules photovoltaïques et de tuiles.