L'invention concerne un mécanisme d'essuie-glace de véhicule automobile.

Les matériaux principalement utilisés en industrie sont les matériaux métalliques et les polymères, notamment dans l'industrie automobile.

Les matériaux polymères présentent de nombreux avantages : absence de corrosion, résistance aux petits chocs, grande liberté de style, faibles investissements.

Cependant, aux critères techniques des matériaux liés à leurs propriétés mécaniques ou aux techniques industrielles de leur mise en œuvre, coexistent d'autres critères, d'ordres socio-économiques. Ces autres critères couvrent notamment le souci des consommateurs de faire des économies d'énergie et le respect de l'environnement. Ces critères prennent une importance de plus en plus grande.

Le paramètre environnement se rattache à une baisse de la consommation du véhicule et à la notion de recyclage des matériaux. La diminution de la consommation nécessite l'allégement des véhicules.

Bien que les matériaux plastiques offrent d'énormes possibilités d'innovations et d'allégement, ils sont encore aujourd'hui difficiles à recycler.

En plus de ces critères, les matériaux doivent répondre aux besoins des clients en termes de confort et d'esthétique (aspect et couleur), de sécurité, de qualité, de confort vibratoire et acoustique par un usage adéquat de leurs propriétés mécaniques. La sécurité passe notamment par des matériaux ayant de hautes capacités de résistance, fiables et durables.

Un but de la présente invention est de proposer un mécanisme d'essuie-glace pour l'industrie automobile qui réponde au moins en partie à ces différents critères. A cet effet, la présente invention a pour objet un mécanisme d'essuie-glace comportant : - un dispositif de transmission reliant au moins un bras d'essuie-glace à un arbre de sortie d'un moteur électrique pour entraîner le bras d'essuie- glace en pivotement, et

- un support portant au moins un élément du dispositif de transmission, caractérisé en ce qu'au moins une partie d'un élément du dispositif de transmission ou du support est réalisée en matériau végétal ligneux.

Du fait des propriétés de souplesse et de robustesse des matériaux végétaux ligneux, on peut remplacer des éléments métalliques du mécanisme d'essuie-glace de l'art antérieur. En outre, le matériau végétal ligneux est plus écologique, plus léger et aussi flexible et résistant que le plastique ou l'acier. De plus, le matériau végétal ligneux est facilement recyclable.

Selon une ou plusieurs caractéristiques du mécanisme d'essuie-glace, prise seule ou en combinaison, l'invention peut prévoir que :

- la partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux comporte une tige ligneuse creuse,

- la partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux présente une forme générale de tube,

- le matériau végétal ligneux comporte au moins du bambou, du roseau et/ou du sureau,

- la partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux est une partie d'un élément mobile du dispositif de transmission,

- l'élément mobile du dispositif de transmission est une biellette et la partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux est une partie centrale de la biellette,

- l'élément mobile du dispositif de transmission est un levier de sortie moteur ou un levier de tête de bras et la partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux est une partie centrale dudit levier, la partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux est une partie d'un élément fixe du support, l'élément fixe du support est un tube de rigidification et la partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux est une partie centrale dudit tube de rigidification, l'élément présentant une partie réalisée en matériau végétal ligneux comporte en outre deux embouts s'assemblant à chaque extrémité de la partie réalisée en matériau végétal ligneux, au moins une extrémité de la partie de l'élément réalisé en matériau végétal ligneux comporte une empreinte femelle coopérant avec un embout présentant un insert mâle de forme complémentaire,

Alternativement, au moins une extrémité de la partie de l'élément réalisé en matériau végétal ligneux comportant un insert mâle qui coopère avec une empreinte femelle de l'embout présentant une forme complémentaire, l'empreinte femelle présente l'une quelconque des formes suivantes : une forme multi-pans ou multi-lobes, une empreinte « Torx » ®, carrée, double-carrée, triple carrée, le mécanisme d'essuie-glace comporte au moins un manchon déformable et un collier de serrage serrant le manchon qui entoure une empreinte femelle logeant un insert mâle complémentaire, le mécanisme d'essuie-glace comporte au moins un lien végétal assurant une liaison mécanique entre deux pièces du support, le lien végétal lie une patte de fixation du support, destinée à être fixée à un moteur électrique, à un tube de rigidification du support, le lien végétal forme un nœud de brelage diagonal, l'élément en matériau végétal ligneux est au moins partiellement traité chimiquement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée à titre d'exemple, sans caractère limitatif, en regard des figures annexées sur lesquelles :

- La figure 1 représente un système d'essuie-glace de véhicule automobile selon un premier exemple de réalisation,

- La figure 2 représente différentes formes d'empreinte femelle,

- La figure 3 montre un exemple de partie d'élément réalisée en matériau végétal ligneux dont une extrémité présente une empreinte femelle,

- La figure 4 est une vue schématique partielle en perspective d'un exemple d'empreinte femelle et d'insert mâle à l'état désassemblés,

- La figure 5A montre un autre exemple d'insert mâle de forme complémentaire,

- La figure 5B montre un autre exemple d'insert mâle de forme complémentaire,

- La figure 6A est une vue en perspective d'un premier exemple de collier de serrage,

- La figure 6B est une vue en perspective d'un deuxième exemple de collier de serrage,

- La figure 7 représente des éléments d'un système d'essuie-glace de véhicule automobile selon un deuxième mode de réalisation, et

- La figure 8 montre un exemple de lien végétal tel que celui du système d'essuie-glace de la figure 7.

Dans la description qui va suivre, des éléments identiques ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s'appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées pour fournir d'autres réalisations.

On a représenté un premier exemple de réalisation d'un système d'essuie-glace sur la figure 1 comprenant un mécanisme d'essuie-glace 1 , un moteur électrique 2 et des essuie-glaces comprenant respectivement un bras d'essuie-glace 3 à l'extrémité duquel est monté articulé un balai d'essuie-glace 4.

Le mécanisme d'essuie-glace 1 comporte un dispositif de transmission 5 d'un mouvement et un support 13 portant au moins un élément du dispositif de transmission 5. Le dispositif de transmission 5 relie au moins un bras d'essuie-glace 3 à un arbre de sortie 7 du moteur électrique 2 pour entraîner le bras d'essuie-glace 3 en pivotement. Le dispositif de transmission 5 relie par exemple les deux bras d'essuie- glace 3 situés sur le parebrise à l'avant du véhicule, au moteur électrique 2 pour entraîner le balayage alterné des balais d'essuie-glace 4 conducteur et passager. Pour cela, le dispositif de transmission 5 comporte comme éléments : un levier de sortie moteur 8, également appelé « maneton », deux biellettes 9, 10 dont une biellette « maître » côté conducteur et une biellette « esclave » côté passager, et deux leviers de tête de bras 1 1 , 12.

Une première extrémité du levier de sortie moteur 8 est fixée à l'arbre de sortie 7 du moteur 2, par exemple par un montage « serré ». Une deuxième extrémité du levier de sortie moteur 8 est articulée avec les premières extrémités 9a, 10a des biellettes 9, 10, par exemple via deux montages « rotule-réceptacle ». Les deuxièmes extrémités 9b, 10b des biellettes 9, 10 sont articulées à des premières extrémités d'un levier de tête de bras respectif 1 1 , 12, par exemple par un montage « rotule-réceptacle » respectif. Les deuxièmes extrémités des leviers de tête de bras 1 1 , 12 sont fixées à une tête 6 respective de bras d'essuie-glace 3, par exemple par vissage.

En fonctionnement, la rotation de l'arbre de sortie 7 du moteur électrique 2 entraine le pivotement du levier de sortie moteur 8 autour de l'axe de l'arbre de sortie 7. Le levier de sortie moteur 8 entraine le déplacement des biellettes 9, 10 qui entraine le pivotement des leviers de tête de bras 1 1 , 12 autour de leurs deuxièmes extrémités respectives, pour entraîner le pivotement des balais d'essuie-glace 4.

Le support 13 du mécanisme d'essuie-glace 1 comporte par exemple un socle 14 et un tube de rigidification 15 fixé au socle 14, par exemple au centre du tube de rigidification 15.

Le socle 14 est fixé au véhicule et au moteur électrique 2. Il présente une forme sensiblement plate pour porter le moteur électrique 2 avec un orifice 18 pour le passage de l'arbre de sortie 7 du moteur électrique 2. D'autres formes de réalisation du socle 14 peuvent bien sûr être envisagées, telle qu'une forme de cavalier fixé au tube de rigidification 15 autour du moteur électrique 2.

Les extrémités du tube de rigidification 15 porte les deuxièmes extrémités des leviers de tête de bras 12 reliées aux bras d'essuie-glace 3.

Au moins une partie d'un élément du mécanisme d'essuie-glace 1 est réalisée en matériau végétal ligneux. Du fait des propriétés de souplesse et de robustesse des matériaux végétaux ligneux, on peut remplacer des éléments métalliques du mécanisme d'essuie-glace de l'art antérieur. En outre, le matériau végétal ligneux est plus écologique, plus léger et aussi flexible et résistant que le plastique ou acier. De plus, le matériau végétal ligneux est facilement recyclable.

Le matériau végétal ligneux est par exemple issu d'une plante à tige ligneuse creuse issue d'une roselière telle que du bambou, du roseau, telle que de la Canne de Provence. Selon un autre exemple, le matériau végétal ligneux est du sureau. La partie d'élément en matériau végétal ligneux peut elle-même présenter une forme générale de tube creux. La partie d'élément en matériau végétal ligneux est par exemple réalisée par un assemblage de plusieurs fines lamelles disposées longitudinalement du matériau végétal ligneux assemblées entre elles par collage et pressées entre elles selon une forme spécifique, tel qu'un lamellé/collé. Selon un autre exemple de réalisation, la partie d'élément en matériau végétal ligneux est obtenue par un procédé d'extrusion dans lequel une pâte en matériau végétal ligneux est contrainte de traverser une filière ayant la section de la pièce à obtenir. La partie d'élément en matériau végétal ligneux acquiert sa flexibilité une fois séchée et refroidie. Selon un autre exemple, l'élément en matériau végétal ligneux obtient sa forme par découpage dans la longueur.

Il est également possible de mélanger les essences de bois, par exemple en utilisant une âme en un premier matériau végétal ligneux entourée d'un deuxième matériau végétal ligneux distinct du premier. On peut ainsi par exemple optimiser les propriétés de l'élément en matériau végétal ligneux pour qu'il soit plus souple et plus robuste.

La partie d'élément en matériau végétal ligneux peut en outre être traitée par traitement chimique, tel que par application d'une couche de protection ou par imprégnation dans un bain, par exemple pour imperméabiliser le bois, le durcir et/ou le rendre imputrescible. La couche est par exemple une solution anti-oxydante utilisée sur le bois pour limiter la putréfaction du matériau ligneux. Ce traitement peut être réalisé sur tout ou partie de la partie d'élément en matériau végétal ligneux.

La partie d'élément en matériau végétal ligneux est par exemple une partie 19 centrale, d'un élément mobile du dispositif de transmission 5 du mécanisme d'essuie- glace 1.

Ainsi, dans l'exemple illustré en figure 1 , au moins une partie 19 d'un élément mobile parmi le levier de sortie moteur 8, la première biellette 9, la seconde biellette 10, et l'un des leviers de tête de bras 1 1 , 12 peut être réalisée en matériau végétal ligneux. La souplesse des matériaux végétaux ligneux permet notamment de mieux encaisser d'éventuelles surcharges de couples car ils peuvent reprendre plus facilement leur forme initiale. Les surcharges de couple peuvent se produire notamment en cas de formation de glace ou de présence de neige compactée sur la vitre à essuyer. Les essuie-glaces se bloquent donc et font forcer la transmission de couple moteur en déformant les éléments mobiles. On offre ainsi une certaine souplesse qui limite le risque de blocage du moteur, et les surintensités qui en découlent.

Selon une forme de réalisation, l'élément présentant une partie 19 réalisée en matériau végétal ligneux comporte en outre deux embouts 20 s'assemblant à chaque extrémité de la partie 19 centrale réalisée en matériau végétal ligneux (figures 3 et 4).

Chaque embout 20 porte une extrémité fonctionnelle de l'élément mobile, telles qu'une des première et deuxième extrémités du levier moteur 8 ou telles qu'une des premières et deuxièmes extrémités 9a, 9b, 10a, 10b des biellettes 9, 10, ou telles qu'une des premières et deuxièmes extrémités des leviers de tête de bras 1 1 , 12. On peut ainsi conserver des embouts 20 métalliques pour les extrémités fonctionnelles des éléments mobiles.

En outre, au moins une extrémité de la partie 19 de l'élément réalisé en matériau végétal ligneux comporte une empreinte femelle 16 coopérant avec un embout 20 présentant un insert mâle 17 de forme complémentaire (figures 3, 4, 5a, 5b) ou comporte un insert mâle 17 coopérant avec une empreinte femelle 16 de l'embout présentant une forme complémentaire.

Ainsi, par exemple une (ou les deux) extrémités d'une partie 19 de la première et/ou de la seconde biellette 9, 10 peuvent présenter une empreinte femelle 16 coopérant avec un insert mâle complémentaire 17 d'un embout 20 respectif. Alternativement, une (ou les deux) extrémités d'une partie 19 de la première et/ou de la seconde biellette 9, 10 peuvent présenter un insert mâle 17 coopérant avec une empreinte femelle 16 d'un embout 20 présentant une forme complémentaire.

L'empreinte femelle 16 et l'insert mâle 17 sont conformés pour transmettre un couple. Les formes complémentaires d'assemblage permettent ainsi de renforcer l'assemblage des parties 19 d'élément réalisées en matériau végétal ligneux avec les embouts 20 par exemple métalliques.

Par exemple et comme représenté sur la figure 3 et sur la figure 2 de gauche à droite, l'empreinte femelle 16 peut présenter une forme multi-pans, telle qu'une douille hexagonale 16a ou « clé six pans », ou double-hexagonale 16b ou multi-lobes ou pentalobe 16c ou peut présenter une forme carrée 16d, double-carrée 16e, triple carrée 16f coopérant avec un insert mâle 17 de forme complémentaire. Selon encore un autre exemple, l'empreinte femelle 16 présente une forme dite « Clutch » 16g, « Torx » ® 16h ou fendue 16i. La figure 4 illustre ainsi un embout 20, par exemple métallique ou plastique, portant un insert mâle 17 positionné face à une empreinte femelle 16 de forme triple carrée 16f portée par une partie 19 d'élément mobile réalisée en matériau végétal ligneux. Il peut également s'agir de deux portions en matériau végétal ligneux mise bout-à-bout par l'assemblage insert/empreinte décrit ci-dessus. La figure 5a illustre un autre exemple d'insert mâle 17i dont la section présente une forme rectangulaire adaptée pour coopérer avec l'empreinte femelle fendue 16i.

La figure 5b illustre un autre exemple d'insert mâle 17a dont la section présente une forme hexagonale adaptée pour coopérer avec l'empreinte femelle hexagonale 16a. On peut également prévoir que l'empreinte femelle 16 et l'insert mâle 17 complémentaire présentent des surfaces de collage 21 complémentaires qui viennent en vis-à-vis lorsque l'insert mâle 17 est reçu dans l'empreinte femelle 16 et sur lesquelles on peut appliquer une substance adhésive.

Le mécanisme d'essuie-glace 1 peut comporter en outre au moins un collier de serrage 22a, 22b serrant un manchon 35 déformable, entourant l'extérieur de l'empreinte femelle 16 logeant l'insert mâle 17 complémentaire en vue d'assurer une fixation pérenne entre l'insert mâle et l'empreinte femelle.

Le collier de serrage 22a, 22b est par exemple métallique. C'est par exemple un clip élastique, tel qu'un double fil à ressort (figure 6A) ou un collier à vis (figure 6B). Le manchon 35 est déformable. C'est par exemple un manchon 35 métallique cylindrique fendu longitudinalement.

Le manchon 35 peut être un élément distinct de l'embout 20 et de la partie centrale 19 ou il peut être réalisé d'une seule pièce avec l'embout 20.

Comme cela est visible à la figure 7, on peut également prévoir que l'essuie- glace 1 comporte une tige anti-rotation 36, traversant transversalement le manchon 35 et l'extrémité de la partie centrale 19 réalisée en matériau végétal ligneux reçue dans le manchon 35, pour éviter la rotation de la partie centrale 19 par rapport à l'embout 20.

La tige anti-rotation 36 est par exemple une vis ou une goupille.

La partie d'élément en matériau végétal ligneux peut aussi être une partie d'un élément fixe du support 13 du mécanisme d'essuie-glace 1 .

Ainsi, dans l'exemple illustré en figure 1 , la partie de l'élément fixe peut être une partie 24 du tube de rigidification 15 du support 13. La partie 24 du tube de rigidification 15 est en matériau végétal ligneux.

La partie 24 du tube de rigidification 15 est par exemple la partie centrale située entre deux embouts 25 du tube de rigidification 15.

Chaque embout 25 porte une extrémité 15a respective du tube de rigidification 15 fixée au véhicule et un logement pour les deuxièmes extrémités des leviers de tête de bras 1 1 , 12 reliées aux bras d'essuie-glace 3.

Ces embouts 25 peuvent également présenter une zone de rupture permettant de privilégier une rupture du tube de rigidification 15 en cas d'impact de choc avec un piéton.

L'assemblage de la partie 24 centrale du tube de rigidification 15 avec les deux embouts 25 peut être réalisé au moyen d'une empreinte femelle 16 coopérants avec un insert mâle complémentaire 17, comme décrit précédemment. On s'assure ainsi du non-glissement des éléments fixes supportant des éléments mobiles. On a représenté un deuxième exemple de réalisation d'un système d'essuie- glace sur la figure 7.

Dans ce second mode de réalisation, le support 13 du mécanisme d'essuie-glace 1 comporte deux pattes de fixation 26, métalliques, fixées d'une part, au tube de rigidification 15 et d'autre part, au moteur électrique 2.

La patte de fixation 26 présente une extrémité en pince entourant le tube de rigidification 15.

Les pattes de fixation 26 s'étendent sensiblement parallèlement entre elles et perpendiculairement au tube de rigidification 15, à l'exception de la pince qui enserre le tube de rigidification 15.

On prévoit en outre que le mécanisme d'essuie-glace 1 comporte, pour chaque patte de fixation 26, un lien végétal 23 liant la patte de fixation 26 au tube de rigidification 15.

Le lien végétal 23 est par exemple réalisé en fibres végétales ligneuses, qui sont préalablement assouplies pour être liées.

Le lien végétal 23 forme par exemple un « nœud de brelage diagonal », tel que ceux utilisés par exemple pour lier les échafaudages en bambous ou les nœuds de « Takegaki » pour former les parois de bambous japonaises. Ces nœuds permettent d'assembler deux éléments croisés en effectuant plusieurs passes, comme cela est illustré à la figure 8.

En outre dans cet exemple, le traitement chimique de l'élément en matériau végétal ligneux peut être localisé.

Par exemple, l'élément en matériau végétal ligneux est traité chimiquement au niveau des extrémités de la partie 24 du tube de rigidification 15 réalisée en matériau végétal ligneux, et avantageusement seulement en ces extrémités, qui sont raccordées avec les embouts 25 par un assemblage insert/empreinte. Ce traitement chimique est illustré sur la figure 7 par des formes étoilées placées aux extrémités de la partie 24 du tube de rigidification 15 réalisée en matériau végétal ligneux. Le traitement chimique de l'élément en matériau végétal ligneux peut également être réalisé au niveau des zones du tube de rigidification 15 entourées par les pattes de fixation 26 métalliques, tel que schématisées par des formes étoilées sur la figure 7.

On peut également prévoir que l'essuie-glace 1 comporte une tige anti-rotation 36, traversant transversalement les pattes de fixation 26 et la partie 24 du tube de rigidification 15 réalisée en matériau végétal ligneux, pour éviter la rotation du tube de rigidification 15 par rapport aux pattes de fixation 26. On évite ainsi l'emploi de collier de serrage du manchon 35.