| DE2334524A1 | 1974-02-07 | |||
| FR1230119A | 1960-09-13 | |||
| DE1278717B | 1968-09-26 | |||
| US3106752A | 1963-10-15 | |||
| CH236718A | 1945-03-15 | |||
| DE3039619A1 | 1981-04-30 | |||
| FR1341728A | 1963-11-02 | |||
| GB825399A | 1959-12-16 |
| 1. | Poutrelles composées en bois collé de section transversale en I car térisées par leur asymétrie du fait que la membrure inférieure ou patin est plus large et moins épaisse que la membrure suéprieure, les deux mem¬ brures étant d'une inertie sensiblement équivalente par rapport cl la mi hauteur de la section, ladite asymétrie permettant : En utilisation horizontale d'assurer une excellente stabilité et un clouage facile de la poutrelle sur son support. En utilisation en raidisseurs verticaux, de réduire la portée libre des coffrages entre raidisseurs râce à la largeur du patin. Poutrelles composées en bois collé, suivant la revendication 1, dont l'âme simple ou double est constituée en contreplaque dont les fils des plis sont inclinés à 45° par rapport aux membrures. Poutrelles composées en bois collé suivant revendications 1 et 2 don l'âme en caisson peut comporter deux planches de contreplaque parallèles ou convergentes vers le haut, l'espace entre les deux planches étant soit vide soit garni de matière synthétique expansée de faille densité. OMPI. |
La présente invention concerne les poutrelles composées en bois coll destinées en particulier au coffrage du béton sur les chantiers de cons¬ truction : Bâtiments d'habitation, publics ou industriels, ouvrages d'art ou de génie civil. Les poutrelles de ce genre déjà connues remplacent souvent les bois équarris (baslaings ou madriers) grâce à leur gain de poids important à résistance égale et â leur longévité.
Elles sont surtout utilisées de deux manières :
- Horizontalement et soutenus par des étais, elles constituent un soliva- ge provisoire supportant les coffrages qui reçoivent ie béton des planche
(fig. 1).
- Verticalement, elles servent de raidisseurs aux coffrages opposés rece¬ vant le béton des murs (fig.2).
Les diverses poutrelles existantes se ramènent à deux types (fig.3) - A treillis où les membrures sont réunies par des jambes de force.
- A âme pleine, de section en I où les membrures sont réunies par une âme massive ou â trois couches.
Les divers éléments sont assemblés par enture et collage.
Dans tous les cas, la section transversale de la poutrelle est symé- trique par rapport à un axe horizontal, les deux membrures sont identi¬ ques, massives et rectangulaires.
L'élancement de la section (rapport de la hauteur à la largeur) varie de 2,5 pour les poutrelles les plus légères à 3,6 pour les plus hautes. Ce type de section présente les principaux inconvénients suivants :
- En utilisation horizontale, il existe un risque important de déversement au passage des ouvriers avec chute de ceux-ci, du fait de la faiHe largeur d'appui de la poutrelle, la largeur réelle d'appui étant encore diminuée par le chamfrein des membrures. Difficulté pour clouer la poutrelle sur son support du fait de la forme massive de la membrure d'appui.
- En emploi vertical faiïle largeur d'appui pour le coffrage soumis à la tris forte pression du béton au moment du coulage des murs.
- Pour les poutrelles à âme pleine, résistance limitée aux efforts tran- chants du fait de la faible résistance du bois aux efforts de cisaille¬ ments parallèles ou perpendiculaires aux fibres.
- Pour les poutrelles treillis, résitance très inégale aux efforts tran¬ chants suivant que l'appui de la poutrelle se produit â un noeud de treillis ou entre deux noeuds.
OM
Les poutrelles suivant l'invention permettent d'éviter ces inconvé¬ nients.
Elles présentent une âme continue, pleine ou caissonée. La section transversale comporte deux membrures de sections différentes(fig. ) : Une membrure supérieure de section rectangulaire ou voisine du rectangle Une membrure inférieure ou patin, plus large et d'épaisseur moyenne plus faille (2).
Les deux membrures présentent une inertie équivalent par rapport à un axe situé â mi-hauteur de la section.
Chaque membrure peut être massive, composée par collage ou lameljée- collée.
Le profil des poutrelles rappelle celui d'-un rail classique à patin. En emploi horizontal, la poutrelle en appui sur son. patin est parfai tement stable au passage des ouvriers qui marchent sur les membrures supé rieures étroites. En outre il est facile de clouer la poutrelle sur son support.
En emploi vertical, la peau coffrante est clouée sur le patin qui, du fait de sa largeur, réduit notablement la portée libre des panneaux coffrant, ce qui permet d'espacer davantage les poutrelles disposées en raidisseurs verticaux. L'âme des poutrelles (3) suivant l'invention est constituée d'une ou deux planches de contreplaque suivant les dispositions possibles indiquée (fig 4) .
La particularité consiste à disposer les fils des plis du contrepla¬ que à " 45° par rapport aux membrures, ce qui, à épaisseur égale, augmente notablement la résistance au cisaillement.
Les poutrelles suivant l'invention peuvent être réalisés en différen tes sections sensiblement homothétiques, de hauteur variant par exemple de 20 à 40 cms cotes non limitatives, le profil étant caractérisé par la relation entre la hauteur de la section H et les largeurs des membrures, supérieure b et inférieure (ou patin) B.
= Oy-S H "+ 57 ± ,-T côtes en cm.
La figure 5 présente un exemple de réalisation d'une poutrelle de 22,5 Cm de hauteur, comportant une âme en contreplaque de 15 m/m d'épais¬ seur et des largeurs b = 8,5 cm çt B = 11,5 cm. OMH