Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
WRISTBAND WITH DRESSING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/001198
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a hemostatic compression device comprising a strip (10) on which a dressing (11) is attached. The device is characterized in that the strip (10) is made of a semi-rigid material that deforms upon application of a deformation pressure and that retains its shape once the deformation pressure is released.

Inventors:
LAMAS PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/000170
Publication Date:
January 08, 2015
Filing Date:
July 01, 2013
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
LAMAS PATRICK (FR)
International Classes:
A61B17/132; A61F13/00
Foreign References:
US20080132820A12008-06-05
FR2872027A12005-12-30
US5643315A1997-07-01
EP1358851A12003-11-05
US5209718A1993-05-11
BE406250A
FR2988991A12013-10-11
Attorney, Agent or Firm:
NITHARDT ROLAND (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1) Dispositif de compression hémostatique comportant une bande (10) sur laquelle est fixé un pansement (11),

caractérisé en ce que ladite bande (10) est réalisée dans un matériau semi-rigide qui se déforme sous l'effet d'une pression de déformation appliquée et qui conserve sa conformation une fois la pression de déformation relâchée.

Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ledit pansement (11) figure à une extrémité de ladite bande (10).

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite bande (10) est incurvée au niveau dudit pansement (11).

Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit pansement (11) est un tampon d'ouate.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est conditionné dans un emballage stérile.

Description:
Bracelet muni d'un pansement

La présente invention concerne un bracelet muni d'un pansement.

Le domaine de l'invention est celui de la compression hémostatique qui fait suite à un prélèvement sanguin qu'il soit veineux ou artériel.

Dans la pratique, lorsque l'aiguille utilisée pour le prélèvement est retirée, on applique un coton sur l'incision que l'on fixe avec du sparadrap. L'effet compressif est relativement faible et si cela peut parfois suffire sur une veine, c'est rarement le cas sur une artère.

Le coton et le sparadrap sont à l'air libre dans un milieu qui présente une grande diversité de germes. En effet, ces germes sont présents sur les tablettes de soins ou sur les chariots médicaux qui sont véhiculés toute la journée dans un service. Le coton et le sparadrap qui servent à confectionner le pansement ne sont pas protégés. Il s'ensuit un risque de contamination du patient mais aussi du personnel soignant.

En effet, si le coton est imbibé de sang, le risque est majeur. On pense en particulier aux patients sous traitement anticoagulants ou aux patients hémophiles qui manifestent une forte tendance au saignement.

En matière de prélèvement sanguin, il en est un qui est particulièrement délicat à réaliser et qui présente un fort risque de contamination. Il s'agit de la gazométrie. Le risque de contamination est d'ailleurs majoré lorsque le patient est soumis à un traitement anti-coagulant.

La gazométrie est un prélèvement de sang au niveau d'une artère pour obtenir certaines constantes physiologiques du sang comme la ventilation (hématose) et l'équilibre acido-basique.

Pour effectuer cette gazométrie, un technicien médical recherche le pouls au niveau du poignet car le prélèvement se fait généralement dans l'artère radiale. Il faut déterminer le point d'impact de l'aiguille dans l'artère, ce qui nécessite une grande sensibilité, et cette opération se fait sans gant car dès que le pouls est localisé, le technicien médical doit piquer instantanément dans l'artère.

Une fois que le prélèvement est effectué, le technicien médical retire l'aiguille et pose un moyen compressif sur l'incision, ceci toujours sans gant.

La compression se fait manuellement et sa durée est fonction du diamètre de l'artère. Pour les petites artères (artère radiale, artère cubitale), cette durée est de l'ordre de quelques minutes. Pour les artères de gros diamètre telles que l'artère fémorale, la compression doit être maintenue entre 20 et 30 minutes.

L'absence de compression entraîne une perte sanguine et conduit à la formation d'hématomes dont la taille est sensiblement proportionnelle au débit 5 sanguin de l'artère concernée. Pour une grosse artère (artère fémorale), l'hématome peut causer une spoliation sanguine qui devrait être corrigée par l'administration de produits dérivés sanguins. De plus, la formation d'un hématome peut être à l'origine de complications infectieuses.

Il apparaît donc que la compression est indispensable. Le fait qu'elle soit0 réalisée manuellement, comme cela a déjà été mentionné, constitue un risque infectieux important pour la personne qui la pratique. On comprend bien qu'une telle pratique n'est pas satisfaisante. Il est donc nécessaire d'avoir une solution pratique, prophylactique qui évite l'escalade du processus infectieux.

Ainsi, le document FR 2 664 807 enseigne un dispositif de compression5 artérielle hémostatique permettant l'hémostase du point de ponction d'une artère.

Ce dispositif comporte un socle sur lequel un montant vertical prend appui par sa partie inférieure. Un bras horizontal est monté solidaire de la partie supérieure du montant vertical. Un élément de compression est monté sur une poignée de réglage qui est fixée à l'extrémité du bras horizontal. La compression est réalisée 0 en amenant l'élément de compression en direction du socle.

Ce dispositif qui s'apparente à un serre-joint est compliqué à mettre en oeuvre car le socle doit être introduit sous le matelas du patient. Il ne permet pas de procéder à la compression dès que l'aiguille de prélèvement ou l'introducteur a été retiré. La pression appliquée est difficile à régler. On peut même assister à 5 la formation d'un globe de sang.

On connaît par ailleurs de nombreux dispositifs qui peuvent s'assimiler à des bracelets munis de pansements.

Le document US 2008/132820 décrit un pansement pourvu de bandes qui viennent entourer le membre au niveau du point de compression. Ces o bandes sont fixées par des boucles, du Velcro ou par tout autre moyen. Les deux mains de l'opérateur sont donc mobilisées pour la fixation des bandes, ce qui entraîne un relâchement de la compression durant cette opération.

Le document FR 2 872 027 enseigne un dispositif hémostatique qui comprend une bande sur laquelle est agencé un coussin revêtu d'un pansement. Ici encore il faut des moyens d'accrochage de la bande du type Velcro en position de compression. Le document US 5,643,315 propose un dispositif qui est également supporté par une bande souple qui doit être enroulée ou attachée autour du membre concerné. Cette bande est munie d'un revêtement adhésif à ses deux extrémités.

Le document EP 1 358 851 divulgue un dispositif hémostatique. Le support du pansement est formé de deux bandes articulées par un moyen de liaison tel qu'une charnière. Là encore des moyens d'accrochage sont prévus aux extrémités libres des deux bandes.

Il apparaît ainsi que tous ces dispositifs nécessitent des moyens d'accrochage du support du pansement. Ces moyens d'accrochage sont mis en œuvre manuellement, ce qui mobilise l'opérateur.

Il y a donc un réel besoin pour un système simple et efficace de compression d'un axe vasculaire, système qui faciliterait l'intervention de l'opérateur.

Selon l'invention un dispositif de compression hémostatique comporte une bande unique sur laquelle est fixé un pansement ; ce dispositif est remarquable en ce que la bande est réalisée dans un matériau semi-rigide qui se déforme sous l'effet d'une pression de déformation appliquée et qui conserve sa conformation une fois la pression de déformation relâchée.

Le fait que la bande soit semi-rigide permet de supprimer les moyens d'accrochage de cette bande. L'opérateur positionne d'une main le pansement à l'endroit souhaité, puis il applique de l'autre main la pression requise sur la bande pour la conformer au membre concerné. Lorsqu'il relâche cette pression, la compression est maintenue par la bande du fait de ses propriétés physiques.

De préférence, le pansement figure à une extrémité de la bande.

Avantageusement, la bande est incurvée au niveau du pansement.

On favorise ainsi la préhension de la bande.

Très couramment, le pansement est un tampon d'ouate.

Suivant une caractéristique additionnelle, le dispositif est conditionné dans un emballage stérile.

La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en se référant aux figures annexées qui représentent :

- la figure 1 , un schéma en vue de profil du dispositif de l'invention, bande déployée, et - la figure 2, un schéma de ce même dispositif bande recourbée autour d'un membre.

Les éléments identiques présents dans les deux figures sont affectés d'une seule et même référence.

En référence à la figure 1 , le dispositif de l'invention comporte une bande 10 qui est réalisée dans un matériau semi-rigide. Par semi-rigide, on entend un matériau qui a la propriété de se déformer lorsqu'on lui applique une pression de déformation et qui conserve sa conformation lorsque cette pression de déformation est supprimée. Ce matériau peut être un alliage de cuivre ou tout autre matériau connu de l'homme du métier pour cette propriété remarquable.

La bande 10 est incurvée à son extrémité droite et un pansement 11 est fixé au niveau de l'incurvation. Une telle constitution, bien qu'elle ne soit pas indispensable, favorise la préhension de la bande 10.

Le technicien médical en charge de la pose du pansement compressif saisit la bande 10, applique le pansement 11 là où il convient, puis enroule la bande pour former un bracelet autour du membre concerné.

Sur la figure 2, le dispositif de l'invention apparaît conformé autour d'un membre qui n'est pas représenté.

Le pansement 1 est ici fixé à une extrémité de la bande 10 pour des raisons de, commodité mais l'invention s'applique naturellement si le pansement est placé à un autre endroit.

Un moyen simple pour fixer le pansement 1 sur la bande 0 est la colle.

Le pansement peut être de toute nature et, à titre d'exemple, il s'agit de tampon d'ouate.

Pour des raisons d'hygiène évidente, le dispositif de l'invention est avantageusement conditionné dans un emballage stérile et étanche.

L'exemple de réalisation de l'invention présenté ci-dessus a été choisi eu égard à son caractère concret. Il ne serait cependant pas possible de répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre cette invention. En particulier, tout moyen décrit peut être remplacé par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.