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Title:
CRYOTHERAPY DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/122544
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a cryotherapy device including a cabin for treating a person, connected to a system for producing and transporting a cryogenic fluid, said system including at least one tank for storing a pressurised cryogenic liquid supplying, through means for diffusing said liquid, an evaporation pipe leading, through gas-diffusion means, into said treatment cabin; - means for circulating the cryogenic fluid, having heating means upstream and said evaporation pipe downstream, characterised in that: - said storage tank comprises a cryogenic liquid kept at a pressure of 1 to 1.5 bars; and - said evaporation pipe, which extends from said at least one storage tank to said gas-diffusion means, has a contraction.

Inventors:
KEMP GERMAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/000263
Publication Date:
June 27, 2019
Filing Date:
December 13, 2018
Export Citation:
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Assignee:
CRYO EVOLUTION (FR)
International Classes:
A61F7/00
Domestic Patent References:
WO2017176621A12017-10-12
Foreign References:
FR2981268A12013-04-19
EP0220479A11987-05-06
FR2981268A12013-04-19
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BLEGER - RHEIN - POUPON (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de cryothérapie (1) comportant une cabine de traitement (2) d'une personne (3) connectée à un système de production et de transport (4) d'un fluide cryogénique (5) , ledit système (4) comportant :

au moins un réservoir de stockage (6) d'un liquide cryogénique sous pression alimentant, au travers de moyens de diffusion (8) dudit liquide, un conduit d'évaporation (7) débouchant, au travers de moyens de diffusion de gaz (9) dans ladite cabine de traitement (2),

des moyens de circulation (10) du fluide cryogénique (5) , présentant en amont des moyens de chauffage (11) et en aval ledit conduit d'évaporation (7), caractérisé en ce que :

ledit réservoir de stockage (6) comprend un liquide cryogénique maintenu à une pression comprise entre 1 et 1 , 5 Bars ;

ledit conduit d'évaporation (7), s'étendant dudit au moins un réservoir de stockage (6) jusqu' audit moyen de diffusion de gaz (9), présente un rétrécissement.

2. Dispositif de cryothérapie (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit liquide cryogénique consiste en de l'azote liquide sous pression à 1 ou 1,5 Bars.

3. Dispositif de cryothérapie (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de circulation (10) du fluide cryogénique (5) comportent au moins un ventilateur.

4. Dispositif de cryothérapie (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit ventilateur est un ventilateur à action, d'une puissance comprise entre 55 et 70 Watts.

5. Dispositif de cryothérapie (1), selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en que lesdits moyens de chauffage (11) consistent en au moins une résistance.

6. Dispositif de cryothérapie (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite cabine de traitement (2) comporte au moins une ouverture d'aspiration (13) du gaz cryogénique présent au sein de ladite cabine de traitement (2) , ladite au moins une ouverture d'aspiration (13) débouchant sur un conduit de récupération (12) du gaz présent au sein de ladite cabine de traitement (2) .

7. Dispositif de cryothérapie (1), selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de chauffage (11) sont intégrés au sein dudit conduit de récupération (12) de sorte à augmenter en température le gaz de cryogénisation traversant ledit conduit de récupération (12) .

8. Dispositif de cryothérapie (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de circulation (10) sont positionnés à l'intersection entre le conduit de récupération (12) et le conduit d'évaporation (7), et sont destinés à aspirer le gaz de ladite cabine de traitement (2) au travers des ouvertures d'aspiration (13) afin de le renvoyer dans ledit conduit d'évaporation (7).

9. Dispositif de cryothérapie (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit conduit d'évaporation (7) comporte des moyens de réception du liquide cryogénique sous pression destinés à récupérer le liquide cryogénique sous pression non évaporé au sein dudit conduit d'évaporation (7) .

Description:
DESCRIPTION

Titre : DISPOSITIF DE CRYOTHERAPIE

La présente invention entre dans le domaine des cabines de cryothérapie .

Le terme de « cryothérapie » fait référence à des techniques ou procédures médicales, d'esthétique ou de bien être, consistant en un traitement localisé ou généralisé du corps à basse température . Cette thérapie par le froid utilise un gaz froid de type gaz carbonique C0 2 ou diazote N 2 et permet, en utilisant le froid :

de diminuer la chaleur corporelle dans le but de réduire la douleur,

de favoriser la circulation sanguine, grâce notamment à la vasoconstriction,

d' entraîner un relâchement des fibres musculaires, de traiter des lésions cutanées notamment de type eczéma, psoriasis ou neuro-dermatite.

De manière connue, pour un traitement du corps entier en cryothérapie gazeuse, c'est-à-dire pour la partie du corps allant de la plante des pieds au sommet des épaules, la personne est placée dans une cabine fermée appelée « cabine de cryothérapie », « chambre de cryothérapie », « chambre cryogénique » ou encore

« cryosauna » . Cette cabine de cryothérapie est reliée à une source de froid consistant généralement en un conteneur externe d'azote sous pression. Lors du traitement, quand la personne est dans la cabine, l'azote sous pression est évaporé, puis transféré et injecté dans la cabine de cryothérapie, afin de la refroidir à la température de traitement. La personne sera alors au contact de l'azote gazeux, c'est-à-dire à des températures comprises entre -70°C et 150°C, de préférence - 110°C et - 150°C au maximum pendant 3 min . Ce contact personne/ azote gazeux constitue le traitement .

Néanmoins, les techniques et appareillages existants dans l'art antérieur présentent un certain nombre d'inconvénients.

Généralement l'azote liquide est maintenu dans une cuve sous une pression de 4 à 7 Bars. Puis l'azote liquide sous pression est évaporé au contact d'un courant d'air à l'aide d'un ventilateur. Pour que l'évaporation se fasse, le courant d'air doit avoir un débit et une température suffisante pour que la transformation en gaz, au contact de l'azote liquide sous pression, se produise. C'est pourquoi, dans les dispositifs connus, un ventilateur de grande taille et d'une puissance ³ à 600 Watts est souvent nécessaire.

La nécessité de produire un courant d'air suffisant, pour que le phénomène d'évaporation ait lieu, présente plusieurs inconvénients .

La taille des ventilateurs de puissance ³ à 600 Watts est souvent conséquente, du coup un espace correspondant doit être disponible pour l'accueillir à proximité de la cabine de cryothérapie .

De plus, la puissance de ces ventilateurs est telle, que son bruit de fonctionnement peut être dérangeant et stressant pour la personne que l'on traite. En effet, en cours de traitement, la personne peut subir et entendre de manière assourdissante le bruit du mouvement en rotation des pales du ventilateur générant le courant d'air, ce qui peut le déstabiliser.

En outre, les dispositifs actuels existants nécessitent une consommation de 5 à 7 L d' azote liquide sous pression entre 4 et 7 Bars pour traiter une personne. Or, sur ce volume d'azote liquide sous pression en stock, seul environ 65% de l'azote liquide sous pression va réellement être évaporé, l'autre partie non évaporée constituant une pure perte. Les dispositifs existants ne sont donc pas adaptés pour éviter les déperditions d'azote. En général, le conteneur d'azote liquide est relié à un réservoir d'évaporation d'une cabine de cryothérapie par un dispositif de tuyauterie. Dans le conteneur, l'azote est conservé sous pressionv entre 4 et 7 Bars et il est nécessaire de procéder à une étape de dégazage pour diminuer la pression avant de transférer l'azote vers le réservoir d'évaporation. Ceci entraîne une perte de gaz, donc un coût économique non négligeable.

Ainsi, dans les dispositifs connus, le rendement de transformation de l'azote liquide sous pression en azote évaporé n'est pas encore satisfaisant. Ceci a pour désavantage de consommer beaucoup d' azote liquide et de changer régulièrement le conteneur vide entre une série de personne à une autre .

De plus, il est usuel que la transformation de l'azote liquide en azote évaporé se réalise en dehors de la cabine de traitement d'une personne. C'est pourquoi les dispositifs connus possèdent souvent des moyens de stockage de l'azote évaporé connectés à des moyens d' acheminement de cet azote évaporé vers le bain de traitement où se trouve ladite personne.

Ces moyens de stockage de 1' azote évaporé ont pour désavantage d'occuper une place importante dans la pièce. En conséquence, une pièce de taille conséquente doit exister, rien que pour la mise en place de la cabine de cryothérapie .

Il convient de trouver un moyen de minimiser au maximum l'espace qu'occupe la cabine de cryothérapie.

De plus, les moyens d'acheminement de l'azote évaporé augmentent encore le risque de perte d' azote possible entre le conteneur d' azote liquide et le bain de traitement où se trouve la personne.

De manière connue, le document FR 2 981 268 divulgue un dispositif de cryothérapie gazeuse comprenant

- au moins un réservoir de stockage d' un liquide sous pression,

- au moins une chambre de cryothérapie,

- au moins un réservoir d'évaporation dudit liquide en gaz, au moins un réservoir intermédiaire raccordé audit réservoir de stockage et au réservoir d'évaporation.

Ce dispositif, qui possède au minimum trois réservoirs, présente plusieurs désavantages .

Tout d'abord, les trois réservoirs, nécessaires au fonctionnement, sont encombrants et prennent de l'espace.

En outre, le transfert de l'azote d'un réservoir à l'autre a pour désavantage d'augmenter le risque de déperditions d'azote entre le premier réservoir jusqu'à la chambre de cryothérapie. En conséquence, les pertes entre les différents réservoirs augmentent la consommation d' azote nécessaire pour traiter un patient . De plus, dans ce dispositif connu, tel que visible sur la figure 2, le liquide sous pression en sortie du réservoir intermédiaire, arrive dans le creuset où la réaction d'évaporation a lieu. Puis le gaz évaporé passe au travers d'une

5 résistance de chauffage et au travers d'un système de ventilation avant de déboucher dans la chambre de cryothérapie. Il y a récupération du gaz en sortie de la chambre de cryothérapie pour soit retourner dans le creuset ou soit sortir vers un autre conduit. Dans le document FR 2 981 268, la résistance de chauffage0 chauffe le gaz déjà évaporé pour son entrée dans la chambre de cryothérapie. Néanmoins, chauffer le gaz évaporé augmente le risque de perte et diminue le pourcentage de liquide cryogénique qui est transformé en gaz arrivant dans la chambre de cryothérapie . La multiplication des moyens d' acheminement de5 l'azote vers la chambre de cryothérapie augmente le risque de perte, car l'évaporation ne se fait pas lors du trajet d' acheminement .

En conséquence, les appareillages de l'art antérieur présentent un certain nombre d' inconvénients auxquels il convient0 de remédier. En effet, il convient de trouver une cabine de cryothérapie qui soit à la fois peu encombrante, non bruyante et avec un rendement de production de flux cryogénique maximum afin d' optimiser le fonctionnement global de ladite cabine .

Plus précisément, il convient de diminuer l'encombrement5 total dans une pièce de la cabine de cryothérapie, ainsi que de diminuer son bruit de fonctionnement tout en minimisant la consommation d'azote nécessaire pour une personne.

Il convient de trouver une solution alternative au dispositif de cabine de cryothérapie qui présente à la fois un0 bruit de fonctionnement et une consommation énergétique réduite, tout en augmentant le rendement de transformation de l'azote liquide en azote évaporé, ceci afin d'optimiser les coûts de fonctionnement de la cabine de cryothérapie pour le traitement d' une personne .

5 La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique, en proposant un dispositif de cryothérapie comportant une cabine de traitement d'une personne, ladite cabine étant connectée à un système de production et de transport d'un fluide cryogénique, ledit système comportant :

- au moins un réservoir de stockage d'un liquide cryogénique sous pression alimentant, au travers de moyen de diffusion dudit liquide, un conduit d'évaporation débouchant, au travers de moyens de diffusion de gaz dans ladite cabine de traitement .

Ainsi, le liquide sous pression est transformé en gaz au sein du conduit d' évaporation puis injecté au sein de la cabine de traitement pour atteindre et traiter la personne .

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit système est constitué d' un réservoir de stockage d' un liquide cryogénique sous pression alimentant, au travers de moyen de diffusion dudit liquide, un conduit d'évaporation débouchant, au travers de moyens de diffusion de gaz dans ladite cabine de traitement. Ainsi, selon ce mode particulier, le circuit d'acheminement de l'azote vers la cabine de traitement est à la fois un circuit d'acheminement direct de l'azote, un circuit de transformation d'état chimique de l'azote et un circuit d'élévation en température jusqu'à une température acceptable pour le patient. Dans ce mode de réalisation, le rendement de transformation de l'azote liquide en gaz diffusé dans la cabine de traitement est au moins supérieur ou égal à 90%.

Ledit système comporte également des moyens de circulation du fluide cryogénique, présentant en amont des moyens de chauffage et en aval ledit conduit d' évaporation .

Ces moyens de circulation du fluide cryogénique permettent son déplacement selon un certain sens de circulation mais également son changement d'état chimique, c'est à dire le passage d'un état liquide à gazeux pour réaliser la réaction d' évaporation .

Selon une spécificité de l'invention, ledit réservoir de stockage comprend un liquide cryogénique maintenu à une pression comprise entre 1 et 1,5 Bars.

Cette pression faible a pour avantage de faciliter le stockage mais également le transfert du liquide sous pression vers le conduit où la réaction d'évaporation aura lieu. En effet, lors du transfert du liquide sous pression vers ledit conduit, l'ouverture du réservoir de stockage provoque un dégazage occasionnant des pertes de liquide. Plus la pression du réservoir est élevée, plus les pertes lors de l'ouverture pour le transfert sont grandes. Ainsi, afin de limiter les pertes lors de l'ouverture du réservoir de stockage pour le transfert du liquide, la pression a été minimisée au maximum. Il a été spécifiquement constaté qu'une pression comprise entre 1 et 1,5 Bars permet de transférer et d' évaporer au moins 90% du liquide cryogénique au sein du conduit .

Selon une spécificité additionnelle du dispositif de l'invention, ledit conduit d'évaporation, s'étendant dudit au moins un réservoir de stockage jusqu' audit moyen de diffusion de gaz, présente un rétrécissement.

La présence d'un rétrécissement des dimensions dudit conduit d'évaporation favorise la réaction d'évaporation. Le rétrécissement augmente ainsi le rendement de transformation du liquide cryogénique, introduit dans ledit conduit, en un gaz cryogénique, utilisable pour traiter la personne au sein de la cabine de traitement .

De plus, selon d'autres caractéristiques du dispositif de cryothérapie de l'invention :

- ledit liquide cryogénique consiste en de l'azote liquide sous pression à 1 ou 1,5 Bars,

- lesdits moyens de chauffage consistent en au moins une résistance.

Selon d'autres caractéristiques supplémentaires du dispositif de cryothérapie de l'invention :

- lesdits moyens de circulation du fluide cryogénique comportent au moins un ventilateur,

- ledit ventilateur est un ventilateur à action, d'une puissance comprise entre 55 et 70 Watts.

Selon un mode de réalisation spécifique, la puissance du ventilateur peut encore être diminuée en étant comprise entre 30 et 70 watts.

Ledit ventilateur a pour avantage de fonctionner à une puissance en Watt faible, donc de limiter la consommation d'énergie nécessaire au fonctionnement du dispositif de cryothérapie. En outre, le ventilateur en fonctionnement permet de générer à la fois la circulation du fluide cryogénique au sein du dispositif et de contribuer à la réaction d' évaporation . En effet, le courant d'air en sortie du ventilateur entrant en contact avec le liquide cryogénique sous pression va permettre son évaporation en gaz .

Selon d' autres caractéristiques avantageuses du dispositif de l'invention :

- ladite cabine de traitement comporte au moins une ouverture d' aspiration du gaz cryogénique présent au sein de ladite cabine de traitement, ladite au moins une ouverture d' aspiration débouchant sur un conduit de récupération du gaz présent au sein de ladite cabine de traitement ;

- lesdits moyens de chauffage sont intégrés au sein dudit conduit de récupération de sorte à augmenter en température le gaz de cryogénisation traversant ledit conduit de récupération ;

- lesdits moyens de circulation sont positionnés à l'intersection entre le conduit de récupération et le conduit d'évaporation, et sont destinés à aspirer le gaz de ladite cabine de traitement au travers des ouvertures d' aspiration afin de le renvoyer dans ledit conduit d'évaporation.

Ainsi, la présence des moyens de chauffage en amont des moyens de circulation permet de réchauffer le fluide cryogénique en amont des moyens de circulation et d' éviter en conséquence la formation de givre possible sur les aubes du ventilateur pouvant bloquer leur fonctionnement .

En effet, entre deux séances de traitement, quand la personne n'est pas dans la cabine de traitement, les moyens de chauffage sont mis en fonctionnement et l'alimentation en liquide cryogénique sous pression est arrêtée pour permettre au fluide circulant dans le dispositif de se réchauffer et de dégivrer les moyens de circulation .

En outre, le système de production et de transport du fluide cryogénique est un circuit semi-fermé qui limite au maximum les pertes de fluide cryogénique. En effet, le gaz injecté dans la cabine de traitement est recyclé . Le gaz recyclé contribue à la réaction d' évaporation transformant le liquide sous pression en sortie des moyens de diffusion en gaz destiné à être utilisé pour traiter la personne.

Afin d'encore limiter les pertes du fluide cryogénique circulant au sein du dispositif, ledit conduit de transformation/ d' évaporation comporte des moyens de réception du liquide cryogénique sous pression destinés à récupérer le liquide cryogénique sous pression non évaporé au sein dudit conduit de transformation /d'évaporation.

Le dispositif de cryothérapie de l'invention permet de diminuer la consommation d'énergie, d'éviter des nuisances sonores nécessaires à son fonctionnement tout en limitant la consommation de liquide cryogénique nécessaire au traitement d'une personne par une augmentation du rendement d'évaporation dudit liquide .

Le dispositif de cryothérapie présente donc un avantage économique pour les utilisateurs .

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées, dans lesquelles :

- la figure 1 représente schématiquement une vue du dispositif de cryothérapie de l'invention.

La présente invention concerne un dispositif de cryothérapie 1 comportant une cabine de traitement 2 d'une personne 3, tel qu'illustré à la figure 1.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux du dispositif de cryothérapie de l'invention, ladite cabine de traitement 2 comporte une porte d'accès pour l'entrée et la sortie d' une personne 3 et une ouverture sur le dessus pour maintenir la tête de la personne 3 en dehors de ladite cabine de traitement 2.

Ladite cabine de traitement 2 est connectée à un système de production et de transport 4 d'un fluide cryogénique 5.

Ledit fluide cryogénique 5 peut être, par exemple, un gaz, notamment de type diazote N2 ; gaz carbonique C02 ; ou de l'oxygène 02, ou n'importe laquelle des combinaisons possibles. Il est à noter que selon l'invention, ledit fluide cryogénique 5 peut être sous différents états chimiques selon sa position et son déplacement au sein du système 4. Par exemple, ledit fluide cryogénique 5 peut être sous forme de liquide cryogénique sous pression ou encore sous forme de gaz .

Selon l'invention, ledit système 4 comporte au moins un réservoir de stockage 6 d'un liquide cryogénique sous pression.

On entend par « liquide cryogénique sous pression » le fluide cryogénique 5 présentant majoritairement une forme liquide et qui est contenu dans ledit réservoir 6.

De préférence, ledit liquide cryogénique sous pression consiste en de l'azote stocké sous forme liquide à une température < à - 196 °C au sein du réservoir de stockage 6. Néanmoins, du fait de la pression à l'intérieur du réservoir de stockage 6 une partie de cet azote peut être sous la forme d'azote gazeux.

Ledit réservoir de stockage 6 consiste par exemple en une cuve de 20 à 1000 L, de préférence de 2 à 4 L contenant de l'azote liquide sous pression.

Ledit réservoir de stockage 6 alimente, avec ledit liquide cryogénique sous pression, un conduit d'évaporation 7.

Ledit liquide cryogénique sous pression peut, suite à une réaction d'évaporation, se transformer en un gaz circulant dans ledit système 4, notamment au sein dudit conduit d'évaporation 7.

Des moyens de diffusion 8 dudit liquide, en sortie du réservoir de stockage 6, permettent d'alimenter ledit conduit d'évaporation 7 avec ledit liquide cryogénique sous pression.

Avantageusement, lesdits moyens de diffusion 8 consistent en au moins une buse de projection dudit liquide cryogénique sous pression au sein dudit conduit d'évaporation 7.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de diffusion 8 consistent en une buse de diffusion qui va permettre un transfert de l'azote liquide sous pression du réservoir de stockage 6 vers le conduit d' évaporation 7.

Ledit conduit d' évaporation 7 débouche dans ladite cabine de traitement 2 d' une personne 3.

Le flux de fluide cryogénique 5, sous forme de gaz, présent au sein du conduit d'évaporation 7, va entrer dans ladite cabine 2 pour atteindre la personne 3 et la traiter. Le passage et le déplacement du fluide cryogénique 5 contenu dans ledit conduit d'évaporation 7 vers ladite cabine 2 est possible grâce à des moyens de diffusion de gaz 9.

Lesdits moyens de diffusion de gaz 9 consistent par exemple en au moins une buse de diffusion de gaz dont l'ouverture peut être contrôlée par un système de valve .

De préférence, lesdits moyens de diffusion de gaz 9 sont positionnés sur la partie supérieure de ladite cabine de traitement 2, de manière à ce que la diffusion du gaz se fasse au niveau des épaules de la personne 3.

Au sein du conduit d' évaporation 7 une réaction d'évaporation du liquide cryogénique sous pression a lieu, ainsi le liquide sous pression est transformé en gaz qui va pouvoir venir au contact de la personne 3 installée dans la cabine 2.

Selon l'invention, ledit système 4 comporte également des moyens de circulation 10 du fluide cryogénique au travers du dispositif de cryothérapie 1.

Avantageusement, lesdits moyens de circulation du fluide 10 comportent au moins un ventilateur centrifuge, de préférence un ventilateur centrifuge triphasé .

Lesdits moyens de circulation 10 ont pour effet de transporter ledit fluide cryogénique 5 au sein du système 4 et de lui donner un sens de déplacement, représenté par les flèches sur la figure 1.

De plus, lesdits moyens de circulation 10 de type ventilateur apportent un courant d' air au sein du conduit d' évaporation 7. Au contact du liquide cryogénique sous pression en sortie des moyens de diffusion 8, ledit courant d'air, qui présente une température > à celle du liquide cryogénique sous pression, va permettre la réaction d'évaporation, c'est-à-dire la transformation du liquide cryogénique sous pression en gaz .

En d'autres termes, lesdits moyens de circulation 10 en plus de transporter et de donner un sens de circulation au fluide cryogénique 5, va permettre son changement d'état chimique en favorisant la réaction d'évaporation.

De manière spécifique à l'invention, ledit ventilateur centrifuge est d'une puissance comprise entre 55 et 70 Watts, de préférence 60 Watts. Ainsi, le bruit de fonctionnement du dispositif de cryothérapie 1 de l'invention est réduit par rapport aux dispositifs de l'art antérieur qui utilisent des ventilateurs de puissance de l'ordre de 600 Watts.

Le dispositif 1 a pour avantage de fonctionner en diminuant au maximum la puissance nécessitée par les moyens de circulation 10 pour la réalisation de la réaction d'évaporation, c'est-à-dire la transformation du liquide en gaz cryogénique, tout en diminuant le bruit de fonctionnement .

Ainsi, la production du gaz cryogénique, atteignant la personne 3 installée dans la cabine de traitement 2 , est moins bruyante, moins coûteuse en énergie, d'où un gain économique.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit ventilateur est un ventilateur centrifuge triphasé à action, c'est-à-dire qu'il présente des aubes inclinées vers 1 ' avant .

En cours de fonctionnement du ventilateur, l'inclinaison en avant des aubes a pour avantage dans un environnement humide de limiter la fixation des molécules d'eau sur les aubes. Ainsi, à des températures en dessous de 0°C, le risque de création de givre sur les aubes est diminué par l'absence de fixation des molécules d'eau.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit ventilateur est muni de plusieurs pales plates, larges et espacées entre elles . Les pales plates ont pour avantage de faire glisser les molécules de gaz cryogénique, notamment d'eau, d'éviter leur fixation sur la surface des pales donc d' empêcher la formation de givre sur les pales à des températures £ à 0°C, qui sont les températures de circulation du fluide cryogénique 5 au sein du dispositif 1. Ainsi dans ce mode de réalisation spécifique, la prise en glace des pales lors du fonctionnement du dispositif de cryothérapie 1 n'est pas possible. L'espacement des pales entre- elles permet une bonne circulation du fluide cryogénique 5 au travers dudit ventilateur, qui toutefois conserve son action de circulation du fluide cryogénique 5 favorisé par la largeur des pales . Ledit système de production et de transport 4 dudit fluide cryogénique comporte également, en amont desdits moyens de circulation 10, des moyens de chauffage 11. Ces derniers sont présents au sein d'un conduit de récupération 12.

Lesdits moyens de chauffage 11 consistent par exemple en une résistance de chauffage. Une telle résistance présente par exemple une puissance de l'ordre de 1 Watt.

Lesdits moyens de chauffage 11 permettent d' élever la température au sein du conduit de récupération 12 , donc d' élever la température du fluide circulant au sein du conduit de récupération 12.

Selon la figure 1, le conduit de récupération 12 débouche sur le conduit d'évaporation 7, lesdits moyens de circulation 10 du fluide cryogénique 5 au sein du système 4 sont positionnés au niveau de l'embranchement du conduit de récupération 12 avec le conduit d' évaporation 7.

Ainsi, lesdits moyens de chauffage 11 étant en amont des moyens de circulation 10, le gaz, circulant dans le conduit de récupération 12 et traversant les moyens de circulation 10, présente une température > à celle du liquide cryogénique injecté dans le conduit d' évaporation 7.

En conséquence, le réchauffement du gaz circulant dans le conduit de récupération 12 a pour effet, à la fois, de contribuer à la réaction d'évaporation qui a lieu en aval des moyens de circulation 10 et en sortie des moyens de diffusion 8 du liquide, mais aussi d'éviter la formation de givre sur lesdits moyens de circulation 10.

Ainsi, le changement des moyens de circulation 10 ou leur dégivrage n' est plus une nécessité avec le dispositif 1 contrairement au dispositif de l'art antérieur.

En outre, ledit conduit de récupération 12 permet la récupération et la circulation du gaz initialement présent dans la cabine de traitement 2 , par exemple après le traitement d' une personne 3.

Plus spécifiquement, ladite cabine de traitement 2 comporte des ouvertures d' aspiration 13 du gaz encore présent dans la cabine de traitement 2. Ces ouvertures d'aspiration 13, débouchant sur le conduit de récupération 12, sont destinées à transporter le gaz de la cabine de traitement 2 vers les moyens de chauffage 11.

Les ouvertures d'aspiration 13 permettent un recyclage du gaz présent initialement dans la cabine de traitement 2.

Le fonctionnement des moyens de circulation 10 va permettre la circulation du fluide cryogénique 5 dans le sens indiqué par les flèches de la figure 1. L'aspiration du gaz au travers desdites ouvertures d'aspiration 13 se fera, notamment grâce au mouvement des pales du ventilateur positionnées à la jonction entre le conduit de récupération 12 et le conduit d'évaporation 7.

En d'autres termes, selon l'invention, le fluide cryogénique 5 circule du réservoir de stockage 6 vers le conduit d' évaporation 7, pour ensuite atteindre la cabine de traitement 2 où se trouve la personne 3, puis il est aspiré au travers des ouvertures 13, pour arriver au contact des moyens de chauffage 11 et se diriger vers les moyens de circulation 10 pour enfin revenir au sein du conduit d'évaporation 7.

Tel que visible sur la figure 1, le fluide cryogénique circule au sein du dispositif 1 selon le sens de déplacement indiqué par les flèches .

Selon une particularité de l'invention, ledit réservoir de stockage 6 comprend un liquide cryogénique sous pression comprise entre 1 et 1,5 Bars, ou encore compris entre 0,2 et 1,5 Bars, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur où le liquide cryogénique sous pression est compris entre 4 et 7 Bars .

La pression maintenue dans le réservoir de stockage 6 du liquide cryogénique est minime. Ainsi, contrairement à l'art antérieur, au moment du transfert du liquide cryogénique vers le lieu où se produit la réaction d'évaporation, lors de l'ouverture du réservoir 6 un dégazage se produit, néanmoins les pertes de gaz sont limitées .

En effet, on limite les pertes de liquide cryogénique lors de l'ouverture du réservoir de stockage 6 car la différence de pression entre ledit réservoir de stockage 6 et le conduit d' évaporation 7 est faible . Ainsi, la gestion de la pression au sein du dispositif 1 est optimisée pour limiter les pertes lors du dégazage. De plus, limiter les pertes de liquide cryogénique lors de l'ouverture du réservoir 6 permet d' augmenter le rendement de transformation du liquide cryogénique en gaz cryogénique .

En effet, dans le dispositif 1, le liquide cryogénique peut directement entrer dans le conduit d'évaporation 7 et s'évaporer directement au contact du courant d' air chaud sortant du ventilateur .

Avec le dispositif 1, il a été montré que plus de 90% du liquide cryogénique contenu dans le réservoir 6 s'évapore en gaz cryogénique au sein du conduit d'évaporation 7, contrairement au dispositif de l'art antérieur où le rendement de transformation du liquide contenu dans le réservoir de stockage est en moyenne < à 90%.

Un rendement de transformation élevé, dû à une pression initiale du liquide cryogénique faible, a pour avantage de minimiser la quantité de liquide nécessaire pour traiter une personne 3. En conséquence, les déperditions de liquide cryogéniques au cours de la procédure de traitement d' une personne 3 par cryothérapie sont minimisées .

Selon un mode de réalisation particulier, le liquide cryogénique non transformé/évaporé en gaz dans le conduit d'évaporation 7 est récupéré, en amont des moyens de diffusion d'un gaz 9, à l'aide de moyens de réception dudit liquide.

Ces moyens de réception permettent la récupération et l'éventuel recyclage, du liquide cryogénique non évaporé au sein du conduit d' évaporation 7.

Avantageusement encore, afin d'augmenter le rendement de transformation du liquide cryogénique et de favoriser la réaction d'évaporation, ledit conduit d'évaporation 7 présente un rétrécissement de ces dimensions entre sa partie associée au réservoir de stockage 6 jusqu'à sa partie débouchant sur les moyens de diffusion de gaz 9 au sein de la cabine de traitement 2. Ce rétrécissement du conduit d'évaporation 7, s'étendant du réservoir de stockage 6 au moyen de diffusion de gaz 9, accentue la transformation du liquide cryogénique en gaz cryogénique, c'est-à-dire favorise la réaction d'évaporation, augmente le rendement de transformation du liquide en gaz et diminue les pertes dudit liquide cryogénique. De manière avantageuse, la partie du conduit d'évaporation 7, qui débouche sur les moyens de diffusion de gaz 9 au sein de la cabine de traitement, est au moins deux fois plus réduite que sa partie associée au réservoir de stockage 6, de sorte que l'évaporation de l'azote se fasse très rapidement pour avoir un rendement de transformation d' au moins 90% de l'azote liquide en gaz débouchant dans la cabine de traitement .

Ainsi, la configuration et les moyens du dispositif de cryothérapie 1 a pour avantage d' optimiser son fonctionnement en limitant les pertes de fluide cryogénique 5 au maximum, en réduisant le bruit de fonctionnement général et en empêchant le dépôt de givre sur le ventilateur. Ceci permet au dispositif de cryothérapie 1 de pouvoir enchaîner le nombre de personnes qui subiront le traitement au sein de ladite cabine de traitement 2 , en limitant les frais de fonctionnement et de maintien généraux .