Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR FORMING A BOTTOM OF A PLASTIC CONTAINER, COMPRISING A STEP OF CHECKING THE INVERSION OF A DIAPHRAGM SITUATED AT THE BOTTOM OF THE CONTAINER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/148494
Kind Code:
A1
Abstract:
Method for forming, in an inversion device (1), a bottom (6) of a filled and sealed plastic container (2), comprising a step of inverting a diaphragm (7) situated at the centre of the bottom (6) of the container (2) and surrounded by a peripheral seating surface (9) forming a standing plane, during which step two opposing pushing members are set in relative motion with respect to one another so as to come into contact with and apply pressure to two longitudinally opposed regions of the container, namely, on the one hand, a pusher (16) located beneath a region situated towards the bottom part of the container facing the diaphragm (7) so as to move it up towards the top of the container and, on the other hand, an upper bearing component (17) that comes to bear against a region of the container that is situated towards the top of the container, on the opposite side from the diaphragm (7), so as to counter the effects of the upward movement of the diaphragm, while the seating surface is free of any constraint so as to allow longitudinal expansion of the container under the effect of the internal pressure brought about by the movement of the diaphragm when forced towards the top of the container. According to the method, during a phase of pushing the diaphragm while it is being inverted, a curve (Ceff) indicative of the force applied to the diaphragm (7) to move it during the inversion is scrutinized looking for a variation (Var) in this curve that indicates whether the forces applied by the pushing members to the regions with which they are in contact have diminished, as that indicates a spontaneous accelerating of the rate of inversion of the diaphragm (7) and an appreciable distance learning of at least one region of the container from the respective pushing member.

Inventors:
GODET FLORIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050030
Publication Date:
July 23, 2020
Filing Date:
January 09, 2020
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
SIDEL PARTICIPATIONS (FR)
International Classes:
B67C3/00; B65B61/24
Foreign References:
EP2990344A12016-03-02
DE202015106722U12017-03-13
US5341946A1994-08-30
EP3109177A12016-12-28
FR1762739A2017-12-21
Attorney, Agent or Firm:
SILORET, Patrick (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de formation, dans un dispositif (1) d’inversion, d’un fond (6) de récipient (2) en matière plastique rempli et fermé, comprenant une étape d'inversion d’un diaphragme (7) situé au centre du fond (6) du récipient (2) et entouré par une assise (9) périphérique formant un plan de pose, pendant laquelle deux organes de poussée opposés sont mis en mouvement relatif l’un par rapport à l’autre afin de venir au contact de et faire pression sur deux zones

longitudinalement opposées du récipient, à savoir d’une part un pousseur (16), disposé sous une zone située en partie basse du récipient en regard du diaphragme (7) afin de le remonter vers le haut du récipient, d’autre part une pièce (17) d’appui supérieure venant faire appui sur une zone du récipient située en partie haute du récipient, à l’opposé du diaphragme (7), afin de contrer les efforts de remontée du diaphragme, pendant que l'assise est libre de toute contrainte afin d'autoriser une expansion longitudinale du récipient sous l'effet de la pression interne provoquée par le déplacement du diaphragme lorsqu'il est entraîné vers le haut du récipient ;

caractérisé en ce que lors d’une phase de poussée du diaphragme pendant son inversion, il est recherché, sur une courbe (Ceff) représentative de la force appliquée au diaphragme (7) pour le déplacer lors de l’inversion, une variation (Var) de cette courbe indiquant si les forces exercées par les organes de poussée sur les zones avec lesquelles ils sont en contact deviennent moindres, ce qui traduit une accélération spontanée de la vitesse d’inversion du diaphragme (7) et un éloignement sensible d’au moins une zone du récipient avec l’organe de poussée respectif.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le

mouvement relatif des deux organes est obtenu en déplaçant au moins l’un des deux organes de poussée à l’aide de moyens d'actionnement et la courbe (Ceff) représentative de la force appliquée au diaphragme (7) pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation (Var), est une courbe (Ceff) représentative de la force appliquée aux moyens d’actionnement et, en conséquence, au diaphragme, pour le déplacer, et la variation (Var) recherchée sur ladite courbe est représentative d'une diminution de ladite force appliquée.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement d’un organe de poussée étant constitués par un moteur électrique, la courbe (Ceff) représentative de la force appliquée au dit organe pour le déplacer est une courbe du courant d’entraînement dudit moteur et la détermination de la diminution de la force appliquée par au moins l’un des organes de poussée par rapport à la zone du récipient avec laquelle il est en contact est effectuée, en recherchant sur ladite courbe (Ceff) de courant d’entraînement dudit au moins un organe déplacé, une variation (Var) consistant en une diminution du courant représentative de la réduction des forces nécessaires à l’entraînement dudit au moins un organe de poussée.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que les deux organes de poussée étant déplacés, la recherche est effectuée indifféremment sur la courbe (Ceff) du courant d’entraînement de l’un des deux organes, préférentiellement sur celle du pousseur (16).

5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la courbe (Ceff) représentative de la force appliquée au diaphragme (7) pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation (Var), est une courbe (Ceff) de mesure acoustique représentative du bruit environnant le fond du récipient lors de l'inversion du diaphragme et il est effectué sur cette courbe une recherche d’une variation (Var) du son traduisant l'apparition d'un son significatif d'un choc qui survient lorsqu’un organe de poussée qui s’est préalablement subitement sensiblement éloigné de la zone du récipient avec laquelle il était en contact revient au contact de ladite zone.

6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la courbe (Ceff) représentative de la force appliquée au diaphragme (7) pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation (Var), est une courbe (Ceff) de mesure des vibrations représentative des vibrations environnant le fond du récipient lors de l'inversion du diaphragme et il est recherché sur cette courbe une variation (Var) traduisant l'apparition de vibrations accentuées qui surviennent dans le dispositif d’inversion lorsque le diaphragme s’inverse brusquement du fait du relâchement des efforts des organes de poussée.

7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que la mesure des vibrations est effectuée à l’aide de capteurs disposés dans des emplacements du dispositif d’inversion susceptibles d’être soumis à ces vibrations, en particulier sur les organes de poussée et les moyens d’actionnement.

8. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la courbe (Ceff) représentative de la force appliquée au diaphragme (7) pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation (Var), est une courbe (Ceff) de mesure optique de la distance entre chaque organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact, et il est recherché sur cette courbe une variation (Var) consistant en une augmentation de ladite distance traduisant l'apparition d'au moins un écart entre un organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact durant un instant de la phase d’inversion du diaphragme.

9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que la mesure optique est effectuée à l'aide de moyens disposés à la périphérie du récipient.

10. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la courbe (Ceff) représentative de la force appliquée au diaphragme (7) pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation (Var), est une courbe (Ceff) de mesure de la présence d’un contact entre chaque organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact, et il est recherché sur cette courbe une variation (Var) consistant en la détermination de la perte du contact entre au moins un organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact durant un instant de la phase d’inversion du diaphragme.

11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que la perte de contact entre un organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact est déterminée à l’aide d’un capteur de contact disposé sur ledit organe de poussée.

12. Dispositif (1) pour la mise en œuvre du procédé selon l’une des

revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu’il comporte un premier organe de poussée constitué par un pousseur (16) mobile, selon une direction verticale relativement, d’une part, à un second organe de poussée constitué par une pièce (17) d’appui supérieure et, d’autre part, à une sellette (13), qui est pourvue d’un orifice central et constitue un plan de réception annulaire permettant de recevoir l'assise (9) d’un récipient avant et après la phase d’inversion de son diaphragme (7), et en ce qu’il est agencé pour que la sellette (13) soit éloignée de l’assise (9) du récipient lors de la phase d’inversion de façon à ce que, lors de cette phase, un espace soit créé entre l'assise (9) et la sellette (13) pour permettre une expansion longitudinale du récipient sous l'effet combiné de l'augmentation de la pression interne provoquée par la diminution du volume due à l'inversion et des forces engendrées à l'intérieur du récipient par le pousseur (16) et la pièce (17) d'appui.

13. Dispositif (1) selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’il

comporte un châssis (12) et le pousseur (16) est mobile au travers de la sellette (13) et la pièce (17) d’appui supérieure est fixe par rapport audit châssis (12).

14. Dispositif (1) selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’il

comporte un châssis (12) et le pousseur (16) est actionnable par des moyens d'entraînement au travers de la sellette (13), en ce que la sellette (13) est fixe par rapport au châssis (12), et en ce que la pièce (17) d'appui supérieure est fixée à l'extrémité d'un bloc (18) de liaison supérieur pouvant être déplacé verticalement par rapport à la sellette (13) entre une position haute permettant la mise en place du récipient (2) dans le dispositif et une position basse dans laquelle il est maintenu pendant l'inversion, et en ce que la pièce (17) d’appui supérieure est reliée de façon mobile relativement au bloc (18) en étant liée à celui-ci par l'intermédiaire de moyens de liaison élastique en compression.

15. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’il comporte un châssis (12) et en ce que :

- le pousseur (16) est un élément fixe disposé sous le fond du récipient, la sellette (13) est mobile verticalement par rapport audit châssis (12), pour pouvoir être écartée de l’assise du récipient (2) pendant l’inversion et ainsi permettre l’expansion longitudinale du récipient ;

- et en ce que la pièce (17) d'appui supérieure est actionnable par des moyens d'entraînement.

16. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’il comporte un châssis (12) et le pousseur (16) est mobile au travers de la sellette (13) par rapport audit châssis (12) et la pièce (17) d’appui supérieure est mobile par rapport audit châssis (12).

Description:
DESCRIPTION

Titre : Procédé de formation d’un fond de récipient en matière plastique, comprenant une étape de contrôle de l’inversion d’un diaphragme situé au fond du récipient

DOMAINE DE L'INVENTION

L’invention a pour objet la fabrication de récipients, tels que des bouteilles, qui sont obtenus par soufflage ou étirage-soufflage de

préformes en matériau thermoplastique (par exemple du P.E.T.). Elle s'applique plus particulièrement mais non exclusivement au traitement de récipients remplis et fermés à chaud avec un contenant, notamment du liquide, le terme "chaud" signifiant que la température du contenant est proche de, ou supérieure à, la température de transition vitreuse du matériau constitutif du récipient. Typiquement, le remplissage à chaud de récipients en P.E.T., dont la température de transition vitreuse est de l'ordre de 80°C, s'effectue avec un liquide dont la température est comprise entre 85°C et 100°C.

ART ANTERIEUR

A titre de remarque préalable, il est indiqué que dans la suite de la présente description et dans les revendications, par souci de simplification et sauf indication contraire, les termes "haut", "bas", "vertical",

"horizontal", "dessus", "dessous", "supérieur", "inférieur" et tous termes comparables seront à interpréter en considérant que le récipient est debout, c'est-à-dire avec son assise posée sur un plan de pose horizontal. La direction verticale et l'axe "longitudinal" du récipient sont

respectivement une direction et un axe verticaux (donc perpendiculaires au plan de pose), cet axe passant par le centre du fond du récipient.

Il est connu de réaliser un récipient remplissable à chaud dans un moule chauffé à une température excédant celle du contenant qui sera placé dans le récipient, et de maintenir, après formage par soufflage ou étirage-soufflage, le récipient dans le moule pendant une durée

significative (de l'ordre de quelques dixièmes de seconde), de sorte que le contact entre le récipient et le moule chaud permet une relaxation des contraintes qui surviennent dans le matériau lors du formage. Une telle fabrication dans un moule chaud a pour effet d'éviter que la relaxation des contraintes qui fait suite au moulage ne survienne lors du remplissage à chaud : en effet, si le récipient était fabriqué dans un moule froid, il se ramollirait lors du remplissage et se déformerait de façon incontrôlée.

Toutefois, une telle fabrication ne suffit pas à garantir qu'un récipient, une fois achevé et rempli, va conserver sa forme. En effet, après

remplissage et fermeture (bouchage) alors que le contenu est encore chaud, il se crée, lors du refroidissement, une contraction de l'air emprisonné (puisqu'il se refroidit) et, dans une moindre mesure, une contraction du liquide, et donc une dépression qui provoque une

déformation du récipient par collapsage de sa paroi. Le récipient peut donc s'ovaliser ou se déformer de toute autre manière anarchique, ce qui peut causer des problèmes de manutention ou d'esthétique.

Afin de remédier à ces inconvénients, on a alors conçu des récipients dont la ou les parois latérales sont pourvues de panneaux de

compensation (appelés "pressure panels" en anglais) qui ont pour but d'absorber les dépressions et d'éviter une déformation anarchique des récipients, lors de leur refroidissement. Le brevet américain US5341946 décrit un récipient de ce type.

Toutefois, la présence des panneaux de compensation limite la possibilité, pour les créateurs de récipients, d'obtenir des formes

distinctes les unes par rapport aux autres, ce qui ne facilite pas

nécessairement le marketing. En outre, de tels récipients sont relativement lourds et ils sont donc coûteux en raison de la quantité de matière première qu'ils nécessitent.

Afin de remédier aux inconvénients des récipients à panneaux de compensation, tant en termes de marketing que de coûts, il a été imaginé relativement récemment des récipients dont le fond est pourvu d'un diaphragme central, inversable, entouré par une zone constituant l'assise, circulaire, du récipient, et dont le corps est renforcé par des cannelures périphériques. La demande de brevet européen, publiée sous le numéro EP3109177A1 au nom de la demanderesse, présente un récipient de ce type, qui est allégé par rapport aux récipients antérieurs à panneaux de compensation.

Conformément à ce qui est décrit dans cette demande EP3109177A1, à l'issue de la fabrication, le diaphragme se présente sous la forme d'une cuvette dont la concavité est tournée vers l'intérieur du récipient. Le diaphragme est contenu dans un anneau se terminant par une assise périphérique. Un intérêt de l'invention décrite dans cette demande est que l’anneau présente une hauteur telle qu’il contient entièrement le

diaphragme de sorte que le récipient peut tenir debout dans cette configuration, sans que le diaphragme ne soit posé sur un plan d'appui, ce qui en facilite le transport et la manipulation (notamment pour le

remplissage et l'inversion qui va suivre).

On connaît aussi des récipients dans lesquels, avant inversion, le diaphragme (ou au moins une partie de celui-ci) déborde sous le plan de l’assise. De tes procédés nécessitent des moyens additionnels de transport du récipient avant l'inversion.

Quel que soit le type de diaphragme, après remplissage et fermeture, le diaphragme est repoussé vers l'intérieur à l'aide d'un dispositif approprié, afin de l'inverser, de sorte qu'à l'issue de cette opération, il se présente sous la forme d'une voûte dont la convexité est tournée vers l'intérieur du récipient.

Le dispositif est constitué :

• d'une part, d'une plaque inférieure de support, encore dénommée sellette, annulaire fixe par rapport à un châssis du dispositif, laquelle sellette est traversée par un orifice central et comporte un plan de réception entourant ledit orifice pour recevoir l'assise du récipient ;

• d'autre part, d'un pousseur, qui est actionnable par des moyens d'entraînement, est disposé sous le fond du récipient et est mobile, selon une direction verticale au travers de l'orifice ménagé dans la sellette, et présente une forme extérieure qui peut correspondre sensiblement à la forme du diaphragme après inversion ; • enfin, d'une pièce d'appui supérieure, laquelle pièce est fixée à l'extrémité d'un bloc de liaison supérieur pouvant être déplacé verticalement par rapport à la sellette entre une position haute permettant la mise en place du récipient dans le dispositif et une position basse dans laquelle le récipient est maintenu pendant l'inversion.

Avant inversion, l'assise du récipient est posée sur la plaque annulaire et le pousseur est dans une position escamotée, de sorte qu'aucune partie du pousseur n'est en contact avec le diaphragme. A ce stade, il convient de noter que, lorsque le récipient possède un

diaphragme débordant avant inversion en totalité ou en partie sous le plan de l'assise, l'orifice central susmentionné de la sellette est dimensionné de façon telle qu'il permet que toute la zone débordante du diaphragme passe au travers de l'orifice afin que l'assise, qui entoure alors le diaphragme, soit posée sur la sellette.

Puis, le bloc de liaison est mis en position basse, de sorte que la pièce d'appui est positionnée au-dessus du récipient, en contact fixe avec une partie haute de celui-ci (telle que son col). Lorsque le pousseur est actionné, il remonte vers le diaphragme, puis le repousse au travers de l'orifice de la plaque jusqu'à une position finale d'inversion. La pièce d'appui retenant le récipient par le haut, le diaphragme s'inverse sous l’effet des forces antagonistes apparaissant entre le pousseur et la pièce d’appui, de sorte qu’il vient prendre sa forme de voûte.

L'inversion, puisqu'elle a lieu après fermeture, entraîne une réduction du volume interne du récipient, ce qui provoque une surpression

immédiate à l'intérieur du récipient avec, pour conséquence, une

rigidification des parois. Lorsque le liquide se refroidit, le volume d'air restant dans le récipient se contracte et le liquide se rétracte, de sorte que la rigidité du récipient décroit, mais pas suffisamment pour que l'utilisateur ait l'impression d'être en présence d'un récipient "mou" au moment de l'achat et ce jusqu'à une première ouverture.

L'emploi d'un tel récipient à diaphragme n'est pas limité au

remplissage avec des liquides chauds. En effet, dans la mesure où ces récipients sont plus légers que ceux à panneaux, ils sont naturellement plus souples que ces derniers. Toutefois, puisque l'inversion après fermeture entraîne une réduction du volume interne du récipient et une surpression à l'intérieur du récipient avec une rigidification des parois, il est tout à fait envisageable d'utiliser ce type de récipient avec des liquides introduits à température ambiante. Au moment de l'achat, l'utilisateur ne sera pas déconcerté par le contact avec le récipient, car ce dernier lui semblera rigide.

Récemment, il a été mis en évidence le fait que, lors de l'inversion, le récipient était soumis à des forces antagonistes qui apparaissaient, selon son axe vertical, entre l'ensemble constitué par la sellette et le pousseur, d'une part, et la pièce d'appui, d'autre part. Cependant, dès lors que le pousseur était retourné à sa position rétractée, il pouvait arriver que la pression dans le récipient soit trop importante et que le diaphragme s'affaisse, en d'autres termes cherche à revenir à sa position initiale, puisqu'aucune autre portion du récipient ne permettait de compenser la surpression. L'inversion n'était donc pas nécessairement irréversible.

Afin de remédier aux inconvénients de cette solution, il a été envisagé de libérer les contraintes exercées sur le récipient en reliant la pièce d'appui à des moyens pilotés pour l'écarter de la sellette (tels qu'un mécanisme à came et galet d'entraînement de la pièce d'appui lorsque le dispositif est porté par un châssis formé par un carrousel rotatif), en faisant remonter légèrement la pièce d'appui de façon à l'écarter du dessus du récipient, avant de redescendre le pousseur. Une telle action d'écartement permet que la pression interne augmentant lorsque le pousseur remonte le diaphragme tende à faire s'allonger le récipient : en fait, sous l'effet de la pression interne, certaines des cannelures

périphériques du corps du récipient se déforment à la manière d'un soufflet, et le récipient s'allonge donc, ce qui provoque une augmentation de son volume interne et une baisse de la pression jusqu'à ce que les forces dues à la pression interne s'équilibrent avec les forces résistantes du corps du récipient.

Toutefois, un tel dispositif ne donne pas pleine satisfaction, pour diverses raisons, notamment le fait que lorsque la pièce d'appui est écartée, le récipient se retrouve simplement posé sur la sellette et sur le pousseur tant que celui-ci n'a pas débuté son mouvement de redescente vers sa position rétractée ; il est uniquement posé sur la sellette après que le pousseur a débuté son mouvement de redescente vers sa position rétractée. Le récipient n'est donc plus maintenu de façon stable ce qui empêche de procéder à toute autre opération de traitement notamment lorsque le récipient est fabriqué ou traité sur un carrousel d’une machine rotative puisque, dans ce cas, la force centrifuge risque d’éjecter le récipient lorsqu’il est seulement posé sur la sellette.

C'est pourquoi, plus récemment, il a été proposé des solutions alternatives, dans lesquelles certaines contraintes d'appui sont libérées en permettant que, pendant que le pousseur inverse le diaphragme, l'assise soit éloignée du plan supérieur de la sellette, de façon à ce qu’un espace soit créé entre l'assise et la sellette pour permettre une expansion longitudinale du récipient sous l'effet combiné de l'augmentation de la pression interne provoquée par la diminution du volume due à l'inversion et des forces engendrées à l'intérieur du récipient par le pousseur et la pièce d'appui. Le récipient est donc toujours guidé en deux points et, ainsi, peut rester stable dans la station d’inversion : par exemple, il est guidé entre la sellette et la pièce d’appui avant et après inversion, puis entre le pousseur et la pièce d’appui pendant l’inversion.

Une première solution alternative envisagée consiste en un dispositif d'inversion dans lequel il est prévu, d’une part, un organe fixe sous la forme d’un pousseur disposé sous le fond du récipient, d’autre part, une sellette de support, mobile verticalement par rapport à un châssis du dispositif, laquelle sellette est traversée par un orifice central permettant le passage du pousseur et comporte un plan de réception entourant ledit orifice pour recevoir l'assise du récipient et, enfin, un organe mobile sous la forme d’une pièce d'appui supérieure, mobile, actionnable par des moyens d'entraînement et fixée à l'extrémité d'un bloc de liaison

supérieur. La pièce d’appui peut être déplacée verticalement par rapport à la sellette entre une position haute permettant la mise en place du récipient dans le dispositif et une position basse permettant l'inversion. Ce sont donc les efforts antagonistes entre la pièce d’appui (mobile) et le pousseur (fixe), qui provoquent l’inversion. Ce dispositif présente toutefois l’inconvénient qu’il nécessite de descendre la sellette indépendamment de la pièce d’appui, afin de libérer l’assise du récipient, pendant que la force d’inversion est transmise par les moyens d’entraînement de la pièce d’appui, qui, lorsqu’il descend, vient comprimer le récipient entre cet organe et le pousseur, et provoquer la remontée du diaphragme. Cette solution ne prévoit pas une étape de contrôle pour vérifier que l’inversion est correcte.

Une seconde solution consiste à prévoir un organe fixe, sous la forme d’une pièce d’appui qui demeure fixe pendant l’inversion (cette pièce d’appui pouvant toutefois éventuellement être remontée pour permettre la mise en place préalable du récipient), un organe mobile sous la forme d’un pousseur mobile, disposé au-dessous et actionnable par des moyens d'entraînement et, enfin, une sellette de support, mobile verticalement par rapport à un châssis du dispositif, laquelle sellette est traversée par un orifice central permettant le passage du pousseur et comporte un plan de réception entourant ledit orifice pour recevoir l'assise du récipient. Lors de l’inversion, le pousseur est remonté alors que la sellette est abaissée pour permettre que, lorsque le diaphragme se forme, l’assise soit libérée. La descente de la sellette en tant que telle présente des inconvénients : en effet, le niveau de la surface supérieure de la sellette, donc la surface de réception des récipients, est souvent une référence sur les lignes de convoyage et il est donc utile et préférable de conserver ce niveau fixe, pour qu’il soit égal à celui des surfaces de réception des convoyeurs et autres équipements constitutifs de la ligne de fabrication.

Une troisième solution alternative, permettant de libérer les

contraintes, fait l'objet de la demande de brevet français 1762739, au nom de la Demanderesse, non encore publiée à ce jour. Dans cette demande, il est prévu un organe mobile, sous la forme d’un pousseur mobile qui passe au travers d’une sellette fixe et une pièce d'appui mobile verticalement sur une courte distance prédéterminée de façon à ce que, lorsque le pousseur est remonté, il pousse le récipient vers le haut, qui lui-même entraîne la pièce d’appui vers le haut, ce qui écarte l’assise de la sellette, permettant l’expansion longitudinale du récipient. La présence d’une sellette fixe facilite les manipulations du récipient avant, pendant et après l’inversion.

Dans cette demande, il est encore prévu une séquence de contrôle de l'inversion correcte du diaphragme, en mettant en oeuvre une opération permettant de déterminer la hauteur de la voûte après inversion du diaphragme. Cette opération est conduite, après inversion et retour du pousseur à sa position initiale, en plaquant le récipient sur la sellette (à cet effet, des moyens viennent appuyer sur l'épaule du récipient ou sur le bouchon lui-même) et en provoquant un nouveau déplacement (une remontée) du pousseur jusqu'à ce qu'il vienne en butée contre la voûte et en déterminant sa position au moment où il parvient en butée. Pour ce faire, des moyens, qui ne seront pas intégralement exposés à nouveau ici car leur connaissance n'est pas nécessaire pour la compréhension de la présente invention, sont mis en oeuvre afin que le mouvement du pousseur s'arrête lorsqu'il parvient en butée. Selon que la valeur de la course de déplacement du pousseur jusqu'à son arrivée en butée contre la voûte est acceptable ou pas, le diaphragme est considéré comme correctement inversé ou non. Selon le résultat du contrôle, le récipient peut être sorti du lot (en cas d'inversion incorrecte) ou continuer le processus de

conditionnement.

Si la séquence de contrôle fonctionne dans la plupart des cas, il arrive que, dans certains cas particuliers, elle ne soit pas applicable. En effet, pendant la phase de contrôle, il est nécessaire d'appliquer au pousseur une force qui est comprise entre 100 N et 200 N. Lorsque le pousseur arrive au contact de la voûte, cette force est intégralement transmise longitudinalement au récipient. Or, du fait que celui-ci est plaqué contre la sellette, la force transmise revient à appliquer une charge verticale de 10 kg à 20 kg sur le récipient. Or, il s'avère que certains récipients sont peu ou pas résistants lorsqu'une telle charge verticale leur est appliquée et risquent de se déformer en s'écrasant. C'est par exemple le cas de petits contenants ; ceci peut l'être encore pour des récipients très allégés.

L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient en proposant un procédé de contrôle de la bonne inversion d'un diaphragme, qui soit applicable aux récipients obtenus par la mise en oeuvre des procédés selon lesquels les contraintes exercées sur le récipient sont libérées lors de la phase d'inversion du diaphragme, donc les procédés résumés ci- avant, incluant le procédé objet de la demande de brevet français

1762739 susmentionnée. Des essais ont mis en évidence le fait que, dans la majorité des cas, lors de la phase d'inversion, à partir d'une certaine amplitude de

déplacement du diaphragme sous l’effet des forces antagonistes exercées entre l’organe fixe et l’organe mobile lorsque ces organes se rapprochent l’un de l’autre, le mouvement d’inversion du diaphragme s’accélère brutalement et celui-ci vient prendre sa forme finale en se retournant rapidement. Autrement dit, les forces exercées sur le diaphragme du fait du rapprochement relatif entre l’organe de poussée et le pousseur provoquent une impulsion qui amorce l'inversion du diaphragme qui continue à se former en s'inversant spontanément sans qu'aucune contrainte ne lui soit plus appliquée. On conçoit ainsi que la vitesse de retournement du diaphragme vient à dépasser la vitesse relative de rapprochement entre l’organe fixe et l’organe mobile, En quelque sorte, le diaphragme peut être assimilé à une membrane bistable. Le phénomène est comparable à ce qui se passe lorsqu'une surface courbe (telle une surface en tôle) subit un choc de son côté convexe et voit sa courbure s'inverser sous l'effet du choc (phénomène d'enfoncement), sans que l'organe ayant provoqué le choc accompagne nécessairement la totalité du mouvement de déformation.

Il a été constaté que, au moment de l’accélération du mouvement d’inversion, le diaphragme peut s’écarter subitement du pousseur pendant un bref instant et/ou la partie haute du récipient qui est au contact de la pièce d’appui peut s’en écarter subitement. En tous les cas, pendant la durée où le diaphragme se déplace rapidement, la poussée exercée par les organes agissant pour l’inversion (le pousseur ou la pièce d’appui) devient moindre. Ceci est la conséquence du fait que l’organe mobile est paramétré pour se déplacer à une vitesse constante par rapport à l’organe fixe, de sorte que, au moment de l’accélération de l’inversion, le

diaphragme bouge plus vite que les organes se rapprochent l’un de l’autre, ce qui provoque une sorte de soubresaut du récipient par rapport à l’organe fixe et/ou à l’organe mobile et peut engendrer des vibrations dans le dispositif d’inversion. Puis, l’organe mobile, qu’il s’agisse du pousseur ou de la pièce d’appui, qui est programmé pour effectuer une course d'une amplitude donnée, continue ensuite sa course jusqu'à atteindre cette amplitude, de sorte que, à la fin, le pousseur et la pièce d’appui se retrouvent à nouveau au contact du récipient, c’est-à-dire qu’à la fin du processus d’inversion le diaphragme revient au contact du pousseur et la partie haute du récipient est au contact de la pièce d’appui.

Des essais complémentaires ont mis en évidence que la totalité des voûtes obtenues sans que le mouvement d’inversion du diaphragme s’accélère brutalement sont mal formées. De telles voûtes ont tendance à s'affaisser lorsque l’organe mobile est remis dans sa position d'origine.

Par contre il s'est avéré que la totalité des voûtes obtenues après que le diaphragme se soit retourné rapidement (c’est-à-dire après avoir subi l’impulsion provoquée par le rapprochement relatif du pousseur et de la pièce d’appui et avoir achevé seul son inversion) sont correctement formées et gardent leur forme après retrait de l’organe mobile.

On peut expliquer le fait que le diaphragme ne s'écarte pas du pousseur et/ou que la partie haute du récipient ne s’écarte pas de la pièce d’appui comme une conséquence de contraintes résultant d’une mauvaise injection de la préforme qui a servi pour la fabrication du récipient ou encore d'un mauvais conditionnement thermique de la préforme avant la formation du récipient ou encore d'un mauvais réglage des paramètres de soufflage du récipient. Par contre, lorsque le diaphragme achève seul son inversion, c'est le signe que la matière constitutive du diaphragme et, finalement, de la voûte est suffisamment relaxée pour aller prendre seule sa position finale.

L'invention consiste à tirer profit de ce phénomène.

Selon l'invention, un procédé de formation, dans un dispositif d’inversion, d’un fond de récipient en matière plastique rempli et fermé, ledit procédé comprenant une étape d'inversion d’un diaphragme situé au centre du fond du récipient et entouré par une assise formant un plan de pose, pendant laquelle deux organes de poussée opposés sont mis en mouvement relatif l’un par rapport à l’autre afin de venir au contact de et faire pression sur deux zones longitudinalement opposées du récipient, à savoir d’une part un pousseur, disposé sous une zone située en partie basse du récipient en regard du diaphragme afin de le remonter vers le haut du récipient, d’autre part une pièce d’appui supérieure venant faire appui sur une zone du récipient située en partie haute du récipient, à l’opposé du diaphragme, afin de contrer les efforts de remontée du diaphragme, pendant que l'assise est libre de toute contrainte afin d'autoriser une expansion longitudinale du récipient sous l'effet de la pression interne provoquée par le déplacement du diaphragme lorsqu'il est entraîné vers le haut du récipient ;

est caractérisé en ce que lors d’une phase de poussée du diaphragme pendant son inversion, il est recherché, sur une courbe représentative de la force appliquée au diaphragme pour le déplacer lors de de l’inversion, , une variation de cette courbe indiquant si les forces exercées par les organes de poussée sur les zones avec lesquelles ils sont en contact deviennent moindres, ce qui traduit une accélération spontanée de la vitesse d’inversion du diaphragme et un éloignement sensible d’au moins une zone du récipient avec l’organe de poussée respectif.

L'invention est particulièrement avantageuse, puisqu'elle permet au moment même de l'inversion de déterminer si le diaphragme sera

correctement inversé ou pas, dans la mesure où le fait même que les forces diminuent alors qu’une zone s’éloigne de son pousseur respectif suffit à déclarer que l'inversion sera correcte.

Selon d'autres caractéristiques, prises seules ou en combinaison :

- le mouvement relatif des deux organes est obtenu en déplaçant au moins l’un des deux organes de poussée à l’aide de moyens

d'actionnement et la courbe représentative de la force appliquée au diaphragme pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation est une courbe représentative de la force appliquée aux moyens d’actionnement et, en conséquence, au diaphragme, pour le déplacer, et la variation recherchée sur ladite courbe est représentative d'une diminution de ladite force appliquée ;

- les moyens d'actionnement d’un organe de poussée étant constitués par un moteur électrique, la courbe représentative de la force appliquée au dit organe pour le déplacer est une courbe du courant d’entraînement dudit moteur et la détermination de la diminution de la force appliquée par au moins l’un des organes de poussée par rapport à la zone du récipient avec laquelle il est en contact est effectuée, en recherchant sur ladite courbe du courant d’entraînement dudit au moins un organe déplacé, une variation consistant en une diminution du courant représentative de la réduction des forces nécessaires à l’entraînement dudit au moins un organe de poussée.

En effet, lorsqu’un organe de poussée ou les deux exercent une force moindre sur la zone du récipient avec laquelle chacun était initialement en contact, la force nécessaire à l’obtention du mouvement relatif entre les deux organes se réduit brusquement puisque plus aucune poussée n’est appliquée au diaphragme pendant un instant. Ainsi, selon que le mouvement relatif entre les deux organes est provoqué par le

déplacement d’un seul ou des deux organes, le courant d’entraînement de chaque organe déplacé se réduit au moment de la survenance de l’accélération de l’inversion, et une simple mesure du courant

d’entraînement de l’organe déplacé (lorsqu’un seul organe est déplacé) ou d’au moins un seul des deux (lorsque les deux sont déplacés) permet de déterminer cette survenance : un seul est en effet suffisant car en cas de survenance d’une accélération de l’inversion, le courant d’entraînement des deux organes diminue lorsque les deux sont activés ; de préférence, lorsque les deux organes sont déplacés, la recherche est effectuée sur le courant d’entraînement du pousseur.

Selon d’autres caractéristiques :

- la courbe représentative de la force appliquée au diaphragme pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation, est une courbe de mesure acoustique représentative du bruit environnant le fond du récipient lors de l'inversion du diaphragme et il est effectué sur cette courbe une recherche d’une variation du son traduisant l'apparition d'un son significatif d'un choc qui survient lorsqu’un organe de poussée qui s’est

préalablement subitement sensiblement éloigné de la zone du récipient avec laquelle il était en contact revient au contact de ladite zone ;

- la courbe représentative de la force appliquée au diaphragme pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation, est une courbe de mesure des vibrations représentative des vibrations environnant le fond du récipient lors de l'inversion du diaphragme et il est recherché sur cette courbe une variation traduisant l'apparition de vibrations accentuées qui surviennent dans le dispositif d’inversion lorsque le diaphragme s’inverse brusquement du fait du relâchement des efforts des organes de poussée ;

- la mesure des vibrations est effectuée à l’aide de capteurs

disposés dans des emplacements du dispositif d’inversion

susceptibles d’être soumis à ces vibrations, en particulier sur les organes de poussée et les moyens d’actionnement ;

- la courbe représentative de la force appliquée au diaphragme pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation, est une courbe de mesure optique de la distance entre chaque organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact, et il est recherché sur cette courbe une variation consistant en une augmentation de ladite distance traduisant l'apparition d'au moins un écart entre un organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact durant un instant de la phase d’inversion du diaphragme ;

- la mesure optique est effectuée à l'aide de moyens disposés à la périphérie du récipient ;

- la courbe représentative de la force appliquée au diaphragme pour le déplacer lors de l’inversion, sur laquelle est recherchée ladite variation, est une courbe de mesure de la présence d’un contact entre chaque organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact, et il est recherché sur cette courbe une variation consistant en la détermination de la perte du contact entre au moins un organe de poussée et la zone du récipient contre laquelle il est initialement en contact durant un instant de la phase d’inversion du diaphragme ;

- la perte de contact entre un organe de poussée et la zone du

récipient contre laquelle il est initialement en contact est

déterminée à l’aide d’un capteur de contact disposé sur ledit organe de poussée ; L’invention a encore pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé, selon lequel :

- le dispositif comporte un premier organe de poussée constitué par un pousseur mobile, selon une direction verticale relativement, d’une part, à un second organe de poussée constitué par une pièce d’appui supérieure et, d’autre part, à une sellette, qui est pourvue d’un orifice central et constitue un plan de réception annulaire permettant de recevoir l'assise d’un récipient avant et après la phase d’inversion de son diaphragme, et il est agencé pour que la sellette soit éloignée de l’assise du récipient lors de la phase d’inversion de façon à ce que, lors de cette phase, un espace soit créé entre l'assise et la sellette pour permettre une expansion longitudinale du récipient sous l'effet combiné de l'augmentation de la pression interne provoquée par la diminution du volume due à l'inversion et des forces engendrées à l'intérieur du récipient par le pousseur et la pièce d'appui ;

- le dispositif comporte un châssis et le pousseur est mobile au

travers de la sellette et la pièce d’appui supérieure est fixe par rapport audit châssis ;

- le dispositif comporte un châssis et le pousseur est actionnable par des moyens d'entraînement au travers de la sellette, la sellette est fixe par rapport au châssis, et en la pièce d'appui supérieure est fixée à l'extrémité d'un bloc de liaison supérieur pouvant être déplacé verticalement par rapport à la sellette entre une position haute permettant la mise en place du récipient dans le dispositif et une position basse dans laquelle il est maintenu pendant

l'inversion, et la pièce d’appui supérieure est reliée de façon mobile relativement au bloc en étant liée à celui-ci par l'intermédiaire de moyens de liaison élastique en compression ;

- le dispositif comporte un châssis, le pousseur est un élément fixe disposé sous le fond du récipient, la sellette est mobile

verticalement par rapport audit châssis, pour pouvoir être écartée de l’assise du récipient pendant l’inversion et ainsi permettre l’expansion longitudinale du récipient, la pièce d'appui supérieure est actionnable par des moyens d'entraînement ;

- le pousseur est mobile au travers de la sellette par rapport à un châssis du dispositif et la pièce d’appui supérieure est mobile par rapport audit châssis du dispositif.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, faite en regard des figures annexées, sur lesquelles :

[Fig. 1] est une vue schématique illustrant un dispositif sur lequel l’invention peut être mise en oeuvre et ses divers composants, alors qu'un récipient est positionné sur la sellette, avant initiation de l'étape

d'inversion. Cette vue comporte un médaillon avec un détail élargi de la pièce d’appui supérieure ;

[Fig.2] est une vue schématique illustrant le dispositif alors que le pousseur est en position intermédiaire et que l'inversion du diaphragme est en cours ;

[Fig.3] est une vue schématique illustrant le dispositif après inversion, et après que le pousseur soit revenu en position basse ;

[Fig.4] est une vue représentative de la courbe de courant

d’entraînement d’un organe mobile (pousseur ou pièce d’appui supérieure) dans le cas d'un diaphragme incorrectement inversé ;

[Fig.5] est une vue représentative de la courbe de courant

d’entraînement d’un organe mobile (pousseur ou pièce d’appui supérieure) dans le cas d'un diaphragme correctement inversé.

Sur la figure 1 , on a repris, à titre d’illustration, une vue du dispositif décrit dans la demande de brevet français 1762739 susmentionnée au nom de la demanderesse.

Comme on l’aura compris à la lecture du préambule de la présente description, d’autres dispositifs sont utilisables.

Ce dispositif 1 permet de réaliser l'inversion de diaphragmes de récipients 2, tels que des bouteilles. De tels récipients 2, tels que celui illustré comportent un corps 3, ici cylindrique, prolongé, au-dessus, par une épaule 4 elle-même surmontée par un col 5. Dans le prolongement du corps 3, vers le bas, le récipient 2 est pourvu d'un fond 6 comprenant un diaphragme 7, ici de section circulaire, mais pouvant avoir d’autres formes permettant son

retournement, contenu dans un anneau 8 se terminant par une assise 9 périphérique formant un plan de pose.

Sur la F I G .1 , le récipient 2 est dans sa configuration après fabrication par soufflage ou étirage-soufflage, et le diaphragme 7 se présente sous la forme générale d'une cuvette dont la concavité est tournée vers l'intérieur du récipient 2.

Dans l'exemple, le récipient 2 est cylindrique de révolution et son corps 3 est renforcé par des cannelures 10 horizontales. Au lieu d'être cylindrique, il pourrait avoir une forme telle qu'une forme s'inscrivant plus ou moins dans un carré (récipient ou bouteille dite "carronde") ou toute autre section. Toutefois, afin de permettre son inversion, le diaphragme conserverait une section plutôt circulaire. Le contour extérieur de l'anneau 8 serait dessiné pour prolonger la forme du corps et venir mourir sur l'assise 9.

L'épaule 4 du récipient, quant à elle, est en forme de bulle. Elle aussi pourrait adopter toute forme connue (tronconique, en forme de flûte, etc...).

Le dispositif 1 est conçu pour inverser des diaphragmes 7 de récipients remplis et bouchés. Aussi, le récipient 2 est-il présenté avec des moyens 11 de bouchage, tel qu'un bouchon vissé sur le col 5.

Comme illustré sur les figures, le dispositif 1 est porté par un châssis 12 (partiellement représenté) et comporte une sellette 13 inférieure de support, fixe par rapport audit châssis 12 (la liaison entre la sellette 13 et le châssis 12 n'est pas représentée mais est à la portée de l'homme de métier), laquelle sellette 13 est traversée par un orifice 14 central et délimite un plan 15 supérieur, de réception, entourant ledit orifice 14 pour recevoir l'assise 9 d'un récipient.

Un pousseur 16, constituant un organe de poussée mobile, est prévu, qui est déplaçable au travers de l'orifice 14 central de la sellette 13 selon une direction verticale par des moyens d'entraînement (non représentés) solidaires du châssis 12 et du pousseur 16, mais comportent par exemple un moteur électrique. Les moyens d'entraînement permettent que le pousseur 16 puisse être déplacé d'une position escamotée (celle de la Fl G .1 ) dans laquelle il se trouve par exemple entièrement au-dessous du plan 15 supérieur de la sellette 13, à une position finale d'inversion (non visible sur les figures, mais qui est au-dessus de celle de la FIG.2), dans laquelle il se trouve au-dessus du plan 15 supérieur de la sellette 12.

Le pousseur 16 présente une forme extérieure correspondant, de

préférence, à la forme du diaphragme 7 après inversion. Mais le pousseur 16 pourrait être moins élaboré : par exemple, il pourrait s’agir d'une tige adaptée pour venir pousser le centre du diaphragme.

Le dispositif 1 comporte encore une pièce 17 d'appui supérieure qui constitue un organe de poussée fixe. Comme ceci sera expliqué plus en détail, cette pièce 17 d'appui est destinée à venir appuyer sur le récipient 2 bouché lorsque celui-ci est en place sur la sellette 13 et ainsi contrer la force du pousseur 16 lorsque ce dernier est déplacé vers la position d'inversion.

Dans l'exemple, la pièce 17 d'appui est constituée par une pièce en forme de cloche, qui vient coiffer les moyens 11 de bouchage (et donc le col 5 du récipient) et vient en appui sur une zone de l'épaule 4 légèrement sous le col 5. Au lieu d'être constitué par une cloche appuyant sur l'épaule, la pièce 17 d'appui pourrait être constituée par une pièce appuyant

simplement sur les moyens 11 de bouchage. Toutefois, la cloche est plus avantageuse, en ce sens qu'elle génère moins de contraintes sur le récipient 2. En effet, un appui sur les moyens 11 de bouchage engendre des pressions à la jonction entre le col 5 et l'épaule 4, qui est une zone de faible section et pas du tout étirée, donc fragile, alors que la cloche appuie sur une section plus grande, de sorte que la pression d'appui est moindre (pour une force équivalente appliquée).

La pièce 17 d’appui s’appuie préférentiellement sur toute la circonférence de l’épaule. Il est toutefois à noter qu’elle pourrait comporter une portion de sa paroi tronquée, de façon à permettre un dégagement de la bouteille lors des phases de chargement / déchargement sur la sellette 13, et limiter ainsi la course de déplacement du bloc 18 lorsque le dispositif 1 est porté sur un carrousel ou est mobile par rapport à une zone de chargement et/ou une zone de déchargement des récipients 2.

La pièce 17 d'appui est fixée à une extrémité, située en regard de la sellette 13 et du pousseur 16, d'un bloc 18 de liaison relié au châssis 12 par une liaison en translation permettant au bloc (18) d'être déplacé verticalement par rapport à la sellette entre une position haute permettant la mise en place du récipient dans le dispositif et une position basse dans laquelle le bloc 18 est maintenu pendant l'inversion.

Comme visible sur les figures, notamment sur la F I G .1 , le bloc 18 est fixé à l'extrémité d'un arbre 19 monté coulissant dans le sens vertical dans un fourreau 20 porté par le châssis 12. Ainsi, le bloc 18 peut être rapproché ou éloigné de la sellette 13.

L'arbre 19 et donc le bloc 18 sont reliés à un mécanisme qui permet un mouvement de monte et baisse de l'arbre 19 et du bloc 18 et un maintien ferme en position basse de l'arbre 19 et du bloc 18 pendant l'inversion et le contrôle. Les différentes figures illustrent le bloc 18 en position basse dans laquelle il est fermement maintenu pendant l'inversion.

Le mécanisme qui permet ledit mouvement de monte et baisse de l'équipage constitué par l'arbre 19 et le bloc 18 est par exemple un mécanisme à came et galet. Sur les figures, seul un galet 21 est

représenté. Le mécanisme peut comprendre, au-dessus du galet 21 une première came, dite came haute et au-dessous une seconde came (encore appelée came basse ou contre came). Les deux cames servent à guider le galet 21 pour la montée ou la descente de l'équipage constitué par l'arbre 19 et le bloc 18, la came haute appuyant sur le galet et évitant la

remontée de l'équipage constitué par l'arbre 19 et le bloc 18 lorsqu'une poussée est exercée du bas vers le haut sous la pièce 17 d'appui. Il serait encore envisageable d'avoir un mécanisme ne comportant qu'une came haute, un galet et un ressort de remontée exerçant une force antagoniste à celle de la came haute. Il serait envisageable encore d'avoir un

mécanisme motorisé pour la montée ou la descente de l'équipage constitué par l'arbre 19 et le bloc 18, ce qui faciliterait la personnalisation du dispositif pour tenir compte des variations des hauteurs de récipients d'une phase de production à une autre.

La pièce 17 d'appui est reliée de façon mobile au bloc 18 par

l'intermédiaire de moyens de liaison élastique en compression. Ceux-ci sont agencés pour que ledit organe soit lui-même mobile en translation par rapport au bloc 18 dans une direction perpendiculaire au plan de la sellette et pour que, en l'absence de récipient entre la sellette 13 et la pièce 17 d'appui, cette dernière soit dans une première position extrême, basse relativement au bloc 18, et pour que, lorsqu'une pression supérieure à la force minimale de rappel des moyens de liaison élastique en

compression est exercée vers le haut contre cette pièce 17, celle-ci remonte vers une seconde position extrême, haute, en s'éloignant de la sellette 13.

A cet effet, les moyens de liaison élastique en compression, visibles sur le médaillon de la F I G .1 , sont agencés comme décrit ci-après.

Le bloc 18 est creusé, à son extrémité opposée à l'arbre 19, d'un logement 22 orienté selon l'axe X-X de l'installation 1, à savoir un axe qui passe au centre de l'orifice 14 central de la sellette 13, et qui est confondu avec celui de l'arbre 19, du pousseur 16, de la pièce 17 d'appui et du bloc 18 lui-même. Le logement s'ouvre donc en direction de la pièce 17 d'appui. La pièce 17 d'appui est fixée, à sa partie haute, par exemple par vissage, à une tige 23 qui se termine, à son extrémité opposée à la pièce 17 d'appui, par une couronne 24 annulaire formant une tête plate entourant cette extrémité.

La partie de la tige 23 située entre la couronne 24 et la pièce 17 d'appui est positionnée dans un fourreau 25 dans lequel elle peut coulisser librement. La longueur de cette partie de la tige 23 est donc supérieure à la longueur du fourreau 25 laissant la place libre pour positionner un ressort 26 travaillant en compression autour de la tige 23 entre l'organe de poussée et le fourreau 25. Si on considère l'orientation des figures, où la pièce 17 d'appui est disposée sous le fourreau 25, le ressort 26 est donc positionné au-dessus de la pièce 17 d'appui et sous le fourreau 25. Ainsi, en l'absence de poussée du bas vers le haut (en considérant l'orientation de la F I G .1 ) contre la pièce 17 d'appui, comme visible sur le médaillon, le ressort 26 tend maintenir cette pièce 17 d'appui en position écartée par rapport au fourreau 25 (en le poussant vers le bas, si on considère toujours l'orientation de la figure) et la couronne 24 se trouve alors en butée au-dessus du fourreau 25. Il est important de noter que les dimensions de la tige 23, du fourreau 25 et du ressort 26 sont telles qu'elles permettent un mouvement vers le haut de la pièce 17 d'appui lorsqu'une poussée est exercée sous celle-ci.

Le fourreau 25 est emmanché dans le logement 22, de sorte que la couronne 24 et donc l'extrémité supérieure de la tige 23 soient placées à l'intérieur du logement 22. En outre, le fourreau 25 et le logement 22 sont agencés pour que, lorsque le fourreau 25 est en place, subsiste un écartement entre l'extrémité supérieure de la tige 23 et la paroi 27 supérieure du logement 22, pour permettre à la tige 23 de coulisser librement dans le fourreau 25 lorsque la pièce 17 d'appui est sollicitée du bas vers le haut.

Les dimensions de la tige 23, du fourreau 25 et du ressort 26 sont telles qu'en l'absence de sollicitation du bas vers le haut contre la pièce 17 d'appui, l'écartement entre le dessus de la pièce 17 d'appui et le bas du fourreau 25 permette un mouvement vers le haut de la pièce 17 d'appui sur une distance d maximum prédéterminée lorsqu'une poussée est exercée du bas vers le haut contre la pièce 17 d'appui.

Ainsi, en l'absence de sollicitation du bas vers le haut contre la pièce 17 d'appui, cette dernière est dans une première position extrême, basse relativement au bloc 18. Lorsqu'elle est sollicitée vers le haut, le

mouvement de remontée stoppe lorsque la pièce 17 d'appui parvient au contact du fourreau 25, c'est-à-dire, en d'autres termes, lorsque la pièce 17 d'appui a parcouru la distance d maximum.

Dans ce cas, l'écartement entre l'extrémité supérieure de la tige 23 et la paroi 27 supérieure du logement 22 est tel qu'il est au moins égal à la distance d maximum pour permettre le déplacement de la pièce 17 d'appui relativement au bloc 18.

Dans une variante, c'est l'écartement entre l'extrémité supérieure de la tige 23 et la paroi 27 supérieure du logement 22 qui détermine la distance d maximum de la tige 23, la paroi 27 supérieure constituant alors une butée pour arrêter la tige. Dans ce cas, la valeur de l'écartement

correspond à la distance d.

De préférence, comme illustré, sur les figures et plus particulièrement visible dans le médaillon de la F I G .1 , des moyens, tels qu'un doigt 28 sont prévus pour empêcher toute rotation dans le bloc 18 de l'ensemble constitué par la pièce 17 d'appui et la tige 23. A cet effet, le doigt 28 est fixé par exemple par vissage dans un filetage 29 ménagé dans la paroi 27 supérieure du logement 22 et le doigt 28 traverse un trou ménagé dans la couronne 24, ce qui prévient toute rotation, mais n'interdit pas un

déplacement vertical de l'ensemble en question.

Pour donner un ordre de grandeur, la valeur de l'écartement entre le dessus de la pièce 17 d'appui et le bas du fourreau 25 ou, alternativement, la valeur de l'écartement entre l'extrémité supérieure de la tige 23 et la paroi 27 supérieure du logement 22 est telle que la distance d maximum que peut parcourir la pièce 17 d'appui est inférieure à 10 mm, par exemple comprise entre 3 mm et 8 mm. Dans une réalisation, pour des récipients 2 constitués par des bouteilles de 1 I, une course sur une distance d de 4 mm convient.

Des moyens de réglage, non illustrés sont prévus dans le dispositif pour que, lorsqu'un récipient 2 dont le diaphragme 7 doit être inversé est en place sur la sellette et que le bloc 18 parvient en position basse, la pièce 17 d'appui parvienne elle-même au contact du récipient 2, sans appuyer sur celui-ci, voire en soit légèrement écartée. Il faut en effet adapter le dispositif 1 en tenant compte des dimensions du récipient 2 à traiter, notamment de sa hauteur. Le réglage peut être effectué par exemple en modifiant la position du galet 21 sur l'arbre 19 et/ou en modifiant la position de la came (non illustrée) qui coopère avec le galet 21.

Dans la réalisation illustrée par la F I G .1 , où la pièce 17 d'appui est en forme de cloche, après réglage et descente du bloc 18 en position basse, la pièce 17 d'appui vient au contact de l'épaule 4 du récipient 2, ou en est légèrement écartée. Toutefois, comme évoqué auparavant, il pourrait s'agir d'un agencement qui viendrait en appui sur les moyens de bouchage du récipient.

Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant : Avant inversion, un récipient 2 préalablement rempli et bouché est placé sur la sellette 13, alors que la pièce 17 d'appui est remontée suffisamment haut pour ne pas interférer avec le bouchon 11. La remontée de la pièce 17 d'appui est effectuée en remontant l'équipage constitué par l'arbre 19 et le bloc 18 auquel il est lié mécaniquement par la tige 23 et le fourreau 25. La pièce 17 d'appui est alors redescendue pour venir au contact du récipient 2, ici au contact de l'épaule 4, sans appuyer dessus à ce stade pour la tolérance basse de la hauteur du récipient 2. Les différences de hauteur du récipient 2 imputables aux process de

fabrication antérieur à l’inversion seront alors compensées par une partie de la possibilité de déplacement vertical de la pièce 17 d’appui, par la compression partielle du ressort 26.

Puis, la remontée du pousseur 16 est amorcée, en y appliquant la force d'inversion. Du fait que le récipient 2 est rempli et fermé, il présente une certaine rigidité mécanique. Ceci ajouté au fait que la structure de l'installation est telle que la force d'inversion est supérieure à celle exercée par le ressort 26 sur la pièce 17 d'appui, la remontée du pousseur 16 provoque une remontée du récipient 2, dont l'assise 9 s'écarte de la sellette 13 en remontant au-dessus du plan 15 supérieur de cette dernière, et le récipient 2 vient lui-même pousser la pièce 17 d'appui vers le haut, jusqu'à ce que la distance d maximum ait été parcourue. Il en résulte que l'assise 9 s'écarte du plan 15 supérieur. Lors de cette remontée de la pièce 17 d'appui, l'inversion du diaphragme 7 peut débuter et

l'allongement du récipient 2 aussi, de sorte que lorsque la pièce 17 d'appui atteint sa position haute, l'assise 9 peut être écartée du plan 15 supérieur de la sellette d'une distance inférieure à la distance d.

Puis, FIG.2, lorsque la pièce 17 d'appui a parcouru la distance d maximum, l'assise 9 se trouve éloignée du plan 15 supérieur de la sellette 13, à une distance de ce plan. La valeur de cette distance peut

correspondre à celle de la distance d maximum ou être moindre dans la mesure où, lors de la montée initiale, l'inversion, qui est mentionnée ci- après, de même que l'allongement du récipient 2 ont pu commencer de sorte que lorsque la pièce 17 d'appui atteint sa position haute, l'assise 9 peut être écartée du plan 15 supérieur de la sellette d'une distance inférieure à la distance d. De la sorte, la pièce 17 d'appui est en contact contre le bloc 18 et la valeur résiduelle dres de la distance est nulle.

Ensuite, le pousseur 16 continue de monter pour inverser le diaphragme 7 (ou finir l'inversion si elle a commencé plus tôt lors de la remontée du pousseur 16). Il se produit alors le phénomène suivant. La déformation du diaphragme 7 vers l'intérieur du récipient 2 provoque une augmentation de la pression interne dans le récipient 2, qui est tout d'abord compensée par une compression et donc une réduction du volume d'air qui subsiste dans le col (l'espace de tête) du récipient, le liquide contenu dans le récipient 2 conservant son volume, du fait de son incompressibilité. Lorsque l'air est totalement comprimé, les forces engendrées par le pousseur 16 et la pièce 17 d’appui à l'intérieur du récipient 2 deviennent telles que le récipient 2 subit des contraintes internes qui tendent à repousser ses parois. Or, l'éloignement provoqué pendant la montée du pousseur 16 entre l'assise 9 et le plan 15 supérieur de la sellette 13 permet de libérer une zone de contraintes, et les forces engendrées qui tendent à repousser les parois provoquent une expansion longitudinale du récipient 2, de sorte que, à la fin de l'inversion, l'assise 9 s'est rapprochée du plan 15 supérieur de la sellette 13 alors que la pièce 17 d'appui est toujours en position haute.

Le pousseur 16 continue alors sa course jusqu’à ce que le diaphragme 7 atteigne sa position finale, visible sur la flG.3.

C’est en général lorsque le diaphragme 7 atteint la position de la FIG.2 que, normalement, il accélère spontanément son mouvement d’inversion et parvient à sa position finale d’inversion alors que le pousseur 16 continue sa course sans toutefois exercer de pression contre le diaphragme 7, jusqu’à ce que le récipient 2 se retrouve à nouveau pris entre le pousseur 16 et la pièce 17 d’appui. Si ce phénomène survient, on considère que le récipient 2 est correctement formé ; dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsque le diaphragme est formé uniquement par la poussée, sans accélération spontanée, alors, dans ce cas, bien que le diaphragme 7 puisse paraître correctement formé, il n’en demeure pas moins que le récipient risque fort de ne pas résister aux contraintes d’utilisation.

Le pousseur 16 est entraîné par des moyens, non représentés, tels qu’un moteur électrique. On comprend aisément que, lorsque le diaphragme 7 vient à se retourner rapidement, la poussée exercée devient moindre et il arrive que le diaphragme 7 s’éloigne du pousseur 16 ou que l’épaule 4 s’éloigne de la pièce 17 d’appui. Puis, le pousseur 16 continuant sa course, il revient au contact du diaphragme et la poussée redevient normale jusqu’à la fin de course et la redescente du pousseur.

Dans un tel cas où les moyens d’entraînement du pousseur 16 sont un moteur électrique, la courbe du courant d’entraînement dudit moteur constitue une courbe représentative de la force appliquée au diaphragme 7 pour le déplacer et la détermination de la diminution de la force appliquée par le pousseur contre la zone du récipient avec laquelle il est en contact est effectuée en recherchant sur ladite courbe de courant d’entraînement du pousseur une variation consistant en une diminution du courant, qui est représentative de la réduction des forces nécessaires à son entraînement. Ainsi, une surveillance du courant d’entraînement du pousseur 16 peut être mise à profit lors de la phase d’inversion afin de déterminer si le diaphragme 7 vient à se retourner rapidement. Ceci est illustré sur les FIG.4 et FIG.5.

Sur la FIG.4 est représentée une courbe Cdep de déplacement de l’organe d’entraînement du pousseur 16 en regard de la courbe Ceff du courant d’entraînement du pousseur 16, dans le cas où l’inversion du diaphragme 7 ne comporte pas de phase d’accélération spontanée. Le courant monte en suivant une courbe relativement régulière jusqu’à la fin du mouvement de poussée, puis redescend ensuite lorsque le pousseur 16 est

redescendu.

Sur la FIG.5 est représentée une courbe de déplacement Cdep de l’organe d’entraînement du pousseur en regard de la courbe Ceff du courant d’entraînement du pousseur 16, dans le cas où l’inversion du diaphragme 7 comporte une phase d’éloignement spontané alors que le pousseur 16 n’a pas atteint sa position extrême de montée. Le courant monte en suivant une courbe relativement régulière, puis, alors que le pousseur 16 n’a pas atteint sa position extrême, survient l’accélération spontanée de l’inversion du diaphragme 7, avec, concomitamment, une variation Var sous la forme d’une baisse du courant d’entraînement du pousseur 16. Cette baisse survient puisque le diaphragme 7 s’est éloigné du pousseur 16 et/ou l’épaule 4 s’est éloignée de la pièce 17 d’appui. Ensuite, le pousseur 16 et la pièce 17 d’appui reviennent en contact nominal, et le courant d’entraînement du pousseur 16 redevient normal : il se remet à remonter jusqu’à l’arrivée du pousseur en position haute, redescend ensuite lorsque le pousseur 16 est redescendu.

Il convient de noter que les moyens d’actionnement d’un organe de poussée pourraient être autres qu’un moteur électrique, auquel cas un capteur approprié serait mis en oeuvre afin d’obtenir une courbe

représentative de la force appliquée au dit organe pour le déplacer.

Au lieu d’utiliser le dispositif des figures 1 à 3, l’invention pourrait être mise en oeuvre avec les autres types de dispositifs évoqués au

préambule :

Ainsi, au lieu d’un pousseur 16 mobile, c’est la pièce 17 d’appui qui pourrait être mobile. Dans ce cas, c’est le courant d’entraînement de cette pièce 17 d’appui qui serait mesuré.

Le pousseur 16 et la pièce 17 d’appui pourraient être chacun mobiles. Dans ce cas, la vérification du courant d’entraînement d’un seul de ces deux organes serait suffisante puisque, en cas d’accélération de

l’inversion, la réduction des efforts de poussée se ferait sentir sur les deux. De préférence, la vérification se ferait sur la courbe du courant d’entraînement du pousseur, puisque c’est lui qui est au contact du diaphragme.

Quel que soit le dispositif mis en oeuvre, au lieu d’une mesure de courant, c’est une mesure acoustique du bruit environnant le fond du récipient lors de l'inversion du diaphragme qui est réalisée : après l’accélération de l’inversion lorsque le ou les organes de poussée (pousseur 16 et/ou pièce 17 d’appui) reviennent en poussée nominale et, en fait reviennent au contact du diaphragme 16 et/ou du haut du récipient 2 (par exemple l’épaule 4), survient un choc qui peut être capté par un capteur approprié. C’est donc une courbe de bruit qui serait vérifiée.

Alternativement, c’est une courbe des vibrations qui surviennent dans le dispositif d’inversion lorsque le diaphragme s’inverse brusquement du fait du relâchement des efforts des organes de poussée qui est analysée. La recherche de vibrations est effectuée à l’aide de capteurs disposés dans des emplacements du dispositif d’inversion susceptibles d’être soumis à ces vibrations, en particulier sur les organes de poussée et leurs moyens d’actionnement. De préférence, lorsqu’un seul organe de poussée est activé, ce sont les vibrations de cet organe qui sont analysées ; lorsque les deux organes sont activés, de préférence, ce sont les vibrations qui surviennent au niveau du pousseur 16 qui sont analysées.

La mesure peut être effectuée sur une courbe représentative de la distance entre les organes de poussée et les zones respectives du récipient avec lesquelles ces organes sont en contact. Ce type de mesure nécessite que chaque organe soit vérifié.

Dans une mise en œuvre, il s’agit d’une courbe donnant le signal de capteurs disposés sur les organes de poussée, qui donnent un premier type de signal lorsque les organes sont au contact de leur zone respective et un second type de signal lorsqu’ils ne le sont plus.

Dans une variante, il s’agit d’une courbe représentative d’une mesure optique : un capteur, tel qu’une caméra, est positionné en un emplacement approprié près de chaque organe de poussée, afin de déterminer

l’éloignement ou l’absence d’éloignement entre chaque organe et la zone respective avec laquelle il est en contact.