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Patent Searching and Data


Title:
PLANTER FOR A WALL PLANTING SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/112179
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a wall planter of the type comprising: - a container (1) having a space (10) for receiving a substrate for a planted area, the receiving space (10) being defined by a proximal side (11) intended to extend along a wall bracket, a distal side (12) opposite the proximal side (11), a bottom (13) and two end sides (14) connecting the proximal side (11), the distal side (12) and the bottom (13); - at least two attachment hooks (2) intended to be supported by the wall bracket, the hooks (2) each having a base (20) intended to be attached to the wall bracket and to at least one arm (21) extending from the base (20), the hooks (2) having a first support means (22) supporting the proximal side (11) of the container (1) and the arm (21) having a free end (210) provided with a second support means (23) supporting the distal side (12) of the container, the arm (21) having a connecting element (24) connecting the first support means (22) and the second support means (23), the connecting element (24) being intended to extend at least partially into the receiving space, characterised in that the connecting element (24) has two opposite faces (240, 241) at least one of which is provided with a plurality of attachment areas (242) to which roots of the planted area are likely to cling.

Inventors:
HUET PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/082516
Publication Date:
June 02, 2022
Filing Date:
November 22, 2021
Export Citation:
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Assignee:
TERRAFLORE (FR)
International Classes:
A01G9/02; A47G7/04
Foreign References:
BE675365A1966-05-16
KR20190020606A2019-03-04
Attorney, Agent or Firm:
LEQUIEN, Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Jardinière murale, du type comprenant,

- un récipient (1) présentant un volume d’accueil (10) d’un substrat pour une plantation végétale, le volume d’accueil (10) étant délimité par un côté proximal (11 ) destiné à s’étendre le long d’un support mural, un côté distal (12) opposé au côté proximal (11 ), un fond (13), et deux côtés d’extrémités (14) reliant le côté proximal (11 ), le côté distal (12) et le fond (13) ;

- au moins deux crochets (2) de fixation destinés à être portés par le support mural, les crochets (2) présentant chacun une base (20) destinée à être fixée au support mural et au moins un bras (21 ) s’étendant à partir de la base (20), les crochets (2) présentant un premier moyen support (22) du récipient (1) du pour son côté proximal (11 ) et le bras (21 ) présentant une extrémité libre (210) pourvue d’un deuxième moyen support (23) du récipient pour son côté distal (12), le bras (21 ) présentant un élément de liaison (24) reliant le premier moyen support (22) et le deuxième moyen support (23), l’élément de liaison (24) étant destiné à s’étendre au moins partiellement dans le volume d’accueil, caractérisée en ce que l’élément de liaison (24) présente deux faces opposées (240), (241 ) dont au moins une est pourvue d’une pluralité de zones d’accrochage (242) sur lesquelles des racines de plantation végétale sont susceptibles de s’accrocher.

2. Jardinière murale selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les zones d’accrochage (242) sont constituées par des reliefs. 3. Jardinière murale selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les zones d’accrochage (242) sont constituées par des cavités.

4. Jardinière murale selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les zones d’accrochage (242) sont constituées par des orifices débouchant sur les deux faces opposées. 5. Jardinière murale selon la revendication 4, caractérisée en ce que les orifices débouchant sont répartis pour former un maillage.

6. Jardinière murale selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le côté proximal (11), le côté distal (12) et les deux côtés d’extrémités (14) délimitent ensemble un pourtour supérieur (P), et en ce qu’il comprend au moins une tubulure (3) de distribution d’eau, les crochets portant des moyens de positionnement (25) de la tubulure de distribution d’eau à proximité du pourtour supérieur (P). 7. Jardinière murale selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le côté proximal (11), le côté distal (12), le fond (13) et les deux côtés d’extrémités (14) sont dissociables, le récipient (1) étant constitué par un assemblage du côté proximal (11), du côté distal (12), du fond (13) et des deux côtés d’extrémités (14).

8. Jardinière murale selon la revendication 7, caractérisée en ce que l’assemblage du côté proximal (11), du côté distal (12), du fond (13) et des deux côtés d’extrémités (14) est un assemblage par encliquetage. 9. Jardinière murale selon l’une des revendications 7 et 8, caractérisée en ce que l’un au moins des deux côtés d’extrémités (14) présente des moyens d’assemblage avec le côté proximal (11), le côté distal (12) et le fond (13) d’un autre récipient.

Description:
Jardinière pour une végétalisation murale

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication des équipements et accessoires de jardinerie.

Plus précisément, l’invention concerne une jardinière pour l’obtention d’une végétalisation murale, étant par conséquent spécialement conçue pour être fixée sur un mur ou une paroi.

Dans le domaine de l’invention, il est connu de proposer des jardinières sous forme d’un récipient présentant un volume d’accueil d’un substrat pour une plantation végétale, et d’associer ce récipient à des crochets de fixation destinés à être portés par un support mural.

Selon une conception particulière, les crochets comprennent une base destinée à être fixée à un support mural et un bras s’étendant à partir de la base. Selon cette conception, les crochets sont dans un premier temps fixés au support mural. Dans un second temps, le récipient est rapporté sur les crochets en venant l’accrocher sur un moyen support du crochet, du côté du mur, et sur un deuxième moyen support intégré au crochet, à son extrémité libre.

En pratique, le récipient porte sur chacun de ses bords longitudinaux une sorte de goulotte repliée vers le bas, et les crochets présentent côté mur et côté extrémité libre un organe destiné à être logé dans les goulottes de façon à maintenir le récipient en suspension sur les crochets.

On comprend que, selon cette conception, les crochets exercent un effort de maintien en suspension du récipient. En revanche, les organes de retenue des crochets sont libres de mouvements longitudinalement à l’intérieur des goulottes.

Cela n’est pas sans inconvénients.

En effet, en particulier avec la croissance de la plantation végétale accueillie par la jardinière, la prise au vent peut augmenter et il est alors possible que le récipient se déplace, même légèrement, par rapport au crochet. Bien entendu, ceci s’accompagne de frottements sur les crochets, au risque de leur faire subir des contraintes mécaniques susceptibles d’entraîner leur fatigue, voire leur casse. Cela est également le cas lors de chocs involontaires sur la jardinière, qui peuvent par ailleurs provoquer un décrochage de la jardinière.

L’invention a notamment pour objectif de palier cet inconvénient de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer une jardinière murale, du type comprenant un récipient et des crochets de fixation murale sur lesquels le récipient est maintenu en suspension, qui permette un maintien longitudinal du récipient sur les crochets.

L’invention a également pour objectif de fournir une telle jardinière murale qui assure un tel maintien longitudinal du récipient par rapport aux crochets sur lesquels il est en suspension, ceci sans intervention ou manipulation particulière de la part de l’installateur.

L’invention a aussi pour objectif de fournir une telle jardinière murale qui facilite l’arrosage des plantations qu’elle contient.

L’invention a encore pour objectif de fournir une telle jardinière murale qui soit simple et rapide d’installation.

Encore un autre objectif de l’invention est de fournir une telle jardinière murale qui puisse être proposée et installée de façon modulaire.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet une jardinière murale, du type comprenant,

- un récipient présentant un volume d’accueil d’un substrat pour une plantation végétale, le volume d’accueil étant délimité par un côté proximal destiné à s’étendre le long d’un support mural, un côté distal opposé au côté proximal, un fond, et deux côtés d’extrémités reliant le côté proximal, le côté distal et le fond ;

- au moins deux crochets de fixation destinés à être portés par le support mural, les crochets présentant chacun une base destinée à être fixée au support mural et au moins un bras s’étendant à partir de la base, les crochets présentant un premier moyen support du récipient pour son côté proximal et le bras présentant une extrémité libre pourvu d’un deuxième moyen support du récipient pour son côté distal, le bras présentant un élément de liaison reliant le premier moyen support et le deuxième moyen support, l’élément de liaison étant destiné à s’étendre au moins partiellement dans le volume d’accueil, caractérisée en ce que l’élément de liaison présente deux faces opposées dont au moins une est pourvue d’une pluralité de zones d’accrochage sur lesquelles des racines de plantation végétale sont susceptibles de s’accrocher.

Ainsi, grâce à l’invention, la croissance des plantations végétales accueillies par la jardinière murale va s’accompagner d’un développement des racines de la plantation qui vont, naturellement, se déployer autour et/ou sur et/ou à l’intérieur des zones d’accrochage.

Bien entendu, ces mêmes racines sont également déployées à l’intérieur du substrat accueilli par le récipient et forment, avec ce substrat, un corps solide (les racines sont fixes à l’intérieur du substrat et n’ont en général aucun degré de mobilité).

Les racines assurent donc un lien entre le substrat et les crochets, conduisant, par voie de conséquence, un maintien longitudinal du récipient qui contient le substrat avec les crochets.

On note qu’on entend par support mural tout type de support auto porteur, que ce soit un mur, une cloison, une paroi voire un muret, un claustra, une clôture...

Selon différentes variantes envisageables, les zones d’accrochage peuvent être constituées par :

- des reliefs ;

- des cavités ;

- des orifices débouchant sur les deux faces opposées.

Bien entendu, une combinaison de ces alternatives est également envisageable.

Dans le cas de zones d’accrochage constituées par des orifices débouchants, ceux-ci sont avantageusement répartis pour former un maillage.

De cette façon, le maillage exerce une double fonction, à savoir : - augmenter le nombre de zones d’accrochage, et ainsi améliorer le maintien longitudinal du récipient sur les crochets ;

- former une structure alvéolée de l’élément de liaison dont les mailles constituent autant de renforts mécaniques de l’élément de liaison.

Selon une solution avantageuse, le côté distal et les deux côtés d’extrémité délimitent ensemble un pourtour supérieur, la jardinière comprenant également au moins une tubulure de distribution d’eau, et les crochets portant les moyens de positionnement de la tubulure de distribution d’eau à proximité du pourtour supérieur.

Ainsi, la jardinière est conçue avec des moyens d’arrosage des plantations végétales qu’elle accueille, ceci selon une configuration prédéterminée et optimisée qui évite à l’installateur de devoir rapporter d’autres moyens d’arrosage que ceux déjà prévus.

Selon un mode de réalisation préféré, le côté proximal, le côté distal, le fond et les deux côtés d’extrémité sont dissociables, le récipient étant constitué par un assemblage du côté proximal, du côté distal, du fond et des deux côtés d’extrémité.

On obtient de cette façon un ensemble à monter qui facilite le stockage et le transport avant installation.

Dans ce cas, l’assemblage du côté proximal, du côté distal, du fond et des deux côtés d’extrémité est un assemblage par encliquetage.

L’installateur peut ainsi réaliser l’assemblage de façon simple et rapide.

De plus, avantageusement, l’un au moins des deux côtés d’extrémité présente des moyens d’assemblage avec le côté proximal, le côté distal et le fond d’un autre récipient.

On peut ainsi monter, dans la continuité l’un de l’autre, ou les uns des autres, plusieurs récipients, ceci de façon modulaire et selon un mode d’assemblage aisé et rapide.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement en perspective une jardinière murale selon l’invention ;

- la figure 2 est une représentation schématique d’un crochet d’une jardinière murale selon l’invention ;

- la figure 3 illustre de façon schématique un assemblage entre elles de plusieurs jardinières selon l’invention.

Tel qu’illustré par les figures 1 à 3, l’invention a trait à une jardinière murale, du type comprenant :

- un récipient 1, présentant un volume d’accueil 10 d’un substrat pour une plantation végétale, ce volume d’accueil étant délimité par un côté proximal 11 (ce côté étant désigné ainsi en raison du fait qu’il est destiné à s’étendre à proximité et le long d’un support mural), un côté distal 12 opposé au côté proximal 11, un fond 13 et deux côtés d’extrémité 14 reliant le côté proximal 11, le côté distal 12, et le fond 13 ;

- au moins deux crochets 2 de fixation destinés à être portés par le support mural (non représenté), les crochets étant destinés à porter le récipient 1 de la façon décrite ci-après.

Les crochets 2 présentent chacun une base 20 destinée à être fixée au support mural.

Pour cela, de façon classique en soit, la base présente la forme d’une platine dans laquelle sont ménagés des orifices 200 permettant le passage d’éléments de fixation tels que des vis.

Les bras présentent également chacun un bras 21 s’étendant à partir de la base 20.

Les bras des crochets présentent :

- un premier moyen support 22, destiné à supporter le récipient 1 du côté de son côté proximal 11 ;

- une extrémité libre 210 pourvue d’un deuxième moyen support 23 destiné à coopérer avec le côté distal du récipient ; - un élément de liaison 24 reliant le premier moyen support et les deuxièmes moyens support, cet élément de liaison étant destiné à s’étendre au moins partiellement dans le volume d’accueil 10.

Selon le présent mode de réalisation, le premier moyen support 22 est constitué par une patte dirigée vers le haut, destinée à venir se loger dans une goulotte 110 ménagée à l’extrémité supérieure du côté proximal 11 , cette goulotte présentant une forme en U inversé de façon à pouvoir accueillir le premier moyen support 22.

Le côté distal 12 présente à son extrémité supérieure également une goulotte 120 longitudinale destinée à accueillir le deuxième moyen support 23, en l’occurrence constitué sous forme d’un repli destiné à s’étendre sensiblement horizontalement à l’intérieur de la goulotte du côté distal présentant elle-même un rebord inférieur venant se loger sous le repli du deuxième moyen support.

Selon le principe de l’invention, l’élément de liaison 24 de chaque bras présente deux faces opposées 240, 241 dont l’une au moins est pourvue d’une pluralité de zones d’accrochage 242 sur lesquelles des racines de plantations végétales sont susceptibles de s’accrocher.

Selon le présent mode de réalisation, chacune des faces opposées 240, 241 est pourvue de zones d’accrochage 242.

Selon différentes variantes envisageables, les zones d’accrochage 242 peuvent être constituées par :

- des reliefs ;

- des cavités.

Tel qu’illustré par les figures, les zones d’accrochage 242 sont constituées, selon le présent mode de réalisation, par des orifices débouchant sur les deux faces opposées.

De cette façon, des racines des plantations peuvent se développer en traversant, de part en part, l’élément de liaison du bras, ceci en s’enchevêtrant sur l’élément de liaison et maintenant celui-ci fixement dans le substrat contenu dans la jardinière. On note que les orifices débouchants présentent aussi l’avantage de permettre l’écoulement d’eau de part et d’autre du bras.

Tel que cela paraît, les orifices débouchants sont répartis pour former un maillage. En l’occurrence, le maillage prend la forme d’un quadrillage dont les croisillons forment les contours des orifices débouchants.

Par ailleurs, la jardinière murale, selon le présent mode de réalisation de l’invention, comprend une tubulure 3 de distribution d’eau, et les crochets 2 portent des moyens de positionnement 25 de la tubulure de distribution d’eau. Ces moyens de positionnement sont placés sur les crochets de façon à positionner la tubulure de distribution d’eau à proximité, et de préférence au- dessus, du pourtour supérieur P (représenté en traits pointillés sur la figure 1) que délimitent ensemble le côté proximal 10, le côté distal 12 et les deux côtés d’extrémité 14.

La tubulure 3 de distribution d’eau est un tube cylindrique et les moyens de positionnement 25 prennent la forme d’anneaux fendus dont l’ouverture (la fente) est dimensionnée de façon à permettre le passage légèrement à force de la tubulure de distribution d’eau vers l’intérieur de l’anneau. Le montage de la tubulure de distribution d’eau est ainsi assuré par encliquetage et par son encliquetage sur les moyens de positionnement.

Selon un mode avantageux de réalisation de l’invention, la jardinière murale est proposée sous forme d’un ensemble à monter. Ainsi, le côté proximal 11 , le côté distal 12, le fond 13 et les deux côtés d’extrémité sont dissociables et sont donc à assembler par simple emboîtement et/ou en cliquage (en tout état de cause sans outils).

Dans un mode de réalisation prévu pour une réalisation modulaire de jardinière murale, l’un au moins des côtés d’extrémités 14 présente des moyens d’assemblage avec un côté proximal, un côté distal et un fond d’un autre récipient d’une jardinière murale du même type. Dans cette approche, les côtés d’extrémité permettant l’assemblage de deux récipients peuvent également être conçus pour être montés aux angles d’une maison par exemple, s’étendant alors à 45° par rapport aux côtés proximal et distal pour assurer la liaison en angle avec le récipient d’une autre jardinière.