De nombreuses pratiques sportives qui mettent en jeu un engin de glisse ou de roulage demandent que l'utilisateur porte un équipement particulier conçu en fonction dudit engin, par exemple des chaussures, ou encore un équipement de protection tel qu'un casque ou des garnitures de protection. Et il arrive que sur un mme type de terrain il soit possible de pratiquer plusieurs disciplines différentes nécessitant un équipement différent.

Par exemple sur de la neige il est possible de pratiquer le ski de fond, le ski alpin, le ski de randonnée, le télémark, le surf de neige, la raquette et d'autres disciplines encore.

Au cours de leur séjour les utilisateurs souhaitent de plus en plus pratiquer plusieurs disciplines. De ce fait les détaillants sont amenés à avoir dans leur parc de location des engins de glisse permettant différentes pratiques de glisse ou de roulage et des équipements associés à ces engins.

Par exemple les skis alpins, sont prévus avec des éléments de retenue déclenchables de la chaussure dont le fonctionnement correct est conditionné par l'utilisation de chaussures de ski alpin qui répondent à une norme"junior"ou"senior".

A l'heure actuelle la vérification de cette adéquation est laissée à l'appréciation du détaillant ou de l'utilisateur. Compte-tenu du nombre et de la variété des produits il existe un risque de confusion dans l'adéquation entre un engin et son équipement.

Le problème se pose de la mme façon pour une paire de patins et un équipement tel qu'un casque ou des garnitures de protection. En effet, un casque est conçu pour un sport bien défini, et un casque de ski ou d'escalade n'est pas adapté à la pratique du patin à roues en ligne.

Un but de l'invention est de proposer un système de traitement qui facilite le travail de vérification du détaillant ou de l'utilisateur dans la mesure où il est capable de contrôler une adéquation correcte entre un engin de glisse ou de roulage et un équipement.

Un autre but de l'invention est de proposer un système de traitement qui complète avantageusement un système de traitement existant permettant la gestion d'un parc de location.

D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre.

Le procédé de traitement selon l'invention est prévu pour vérifier l'adéquation entre un engin de glisse ou de roulage et un équipement parmi une pluralité d'engins et d'équipements, l'engin et l'équipement comprenant un élément ou plus. Il comprend pour chaque engin et chaque équipement un support d'identification porteur d'un code d'identification propre à l'engin ou l'équipement et lisible à distance, au moins une tte de lecture prévue pour lire ledit code. Il est caractérisé par le fait qu'il comprend une identification de l'engin et de l'équipement par la tte de lecture reliée à une unité de traitement informatique, le traitement par un programme informatique des codes d'identification de l'engin et de l'équipement lus par la tte de lecture et l'affichage d'une information représentative de l'adéquation entre l'engin et l'équipement.

Le système de traitement selon l'invention est prévu pour vérifier l'adéquation entre un engin de glisse ou de roulage et un équipement parmi une pluralité de modèles d'engins et d'équipements, l'engin et l'équipement comprenant chacun un élément ou plus.

Il comprend pour chaque engin et chaque équipement un support d'identification porteur d'un code d'identification propre à l'engin ou l'équipement et lisible à distance, au moins une tte de lecture prévue pour lire le dit code, la tte de lecture étant reliée à une unité de traitement informatique comprenant un programme informatique pour traiter les codes d'identification de l'engin et de l'équipement lus par la tte de lecture et pour délivrer une information représentative de l'adéquation entre l'engin et l'équipement.

L'invention sera mieux comprise en se référant à la description qui va suivre et aux dessins en annexe qui lui sont attachés.

La description ci-dessous concerne une application de l'invention à une paire de skis et de chaussures. Il va de soi que cette application n'a pour but que d'illustrer l'invention et qu'elle n'est pas limitative.

La figure 1 est une vue générale d'une paire de ski.

La figure 2 montre une paire de chaussures vues de l'arrière.

La figure 3 représente de façon schématique un équipement permettant la mise en oeuvre de l'invention.

La figure 1 montre en vue de dessus deux skis 1 et 2 d'une paire de skis pour la pratique du ski alpin. Les deux skis forment un engin de glisse au sens où l'entend l'invention. Ils présentent toute structure appropriée.

Chaque ski a un support, respectivement 3 et 4, qui porte un code d'identification du ski en question.

Dans le cas présent, le support est une étiquette qui se trouve sous la couche supérieure de décoration du ski. Par exemple l'étiquette est placée à l'arrière du ski sur le dessus et elle est visible par transparence au travers de la couche supérieure de décoration. Un code d'identification est imprimé sur l'étiquette. Par exemple le code est formé par une série de bâtonnets pour former un code de type code à barres lisible à distance par une tte de lecture.

Dans ces conditions le code à barres de chaque ski est lisible par transparence au travers de la couche supérieure.

De préférence, le code d'identification est propre au ski, c'est à dire que les deux skis ont des codes différents.

Ce mode d'identification des skis n'est pas limitatif, et d'autres supports peuvent convenir.

Par exemple on pourrait adopter une étiquette d'échange de données telle qu'elle est décrite dans la demande de brevet FR 2 812 209 relativement aux figures 3 à 5. L'étiquette serait alors intégrée dans la structure du ski et il serait lisible à distance par une tte de lecture à champ magnétique. Le code d'identification du ski est dans ce cas stocké dans une zone de mémoire morte de l'élément actif de l'étiquette.

Selon une autre possibilité, le support est une étiquette autocollante ou autre rapportée à la surface supérieure du ski par le détaillant. L'étiquette porte un code tel qu'un code à barres ou tout autre code approprié.

La figure 2 représente vues de l'arrière deux chaussures de ski 6 et 7 qui forment une paire de chaussures. Ces chaussures constituent un équipement au sens de l'invention.

Les deux chaussures ont chacune un support 8,9 qui porte un code d'identification. Dans le cas présenté, le support est une étiquette qui est cousue dans la partie supérieure du chausson 10,11, sur l'arrière. L'étiquette est apparente au-dessus de la coque. Un code lisible à distance par exemple du type code à barres est imprimé ou gravé sur l'étiquette. De préférence, ce code est propre à chacune des chaussures.

Comme dans le cas des skis, en variante on pourrait utiliser comme support une étiquette d'échange de données qui serait intégrée dans la structure de la chaussure, ou encore une étiquette rapportée.

Les codes d'identification des skis et des chaussures sont de préférence de mme nature, de façon à pouvoir tre lus par une mme tte de lecture, mais on pourrait aussi avoir des codes de nature différente avec des ttes de lecture adaptées.

La figure 3 représente de façon schématique un équipement informatique permettant la mise en oeuvre de l'invention.

Cet équipement comprend un ordinateur avec un écran 12 et une unité centrale 13, et une tte de lecture 14 adaptée pour lire les codes des skis et des chaussures. Cet équipement n'est pas limitatif, et en plus il peut comprendre des périphériques classiques tels qu'un clavier, une souris, et une imprimante, etc... De mme au lieu d'une tte de lecture de type pistolet, on pourrait utiliser tout autre dispositif approprié, notamment un portique de lecture.

La figure 4 représente de façon schématique le schéma bloc de l'unité centrale.

Un premier bloc est formé par des zones de mémoire temporaires 20,21, 22,23 où sont stockés momentanément les codes d'identification de l'engin et de l'équipement à la suite de leur lecture par la tte de lecture 14. Selon le mode de réalisation illustré, il y a une zone mémoire pour chaque composant de l'engin et de l'équipement, c'est à dire quatre zones dans le cas présent, pour que les codes puissent tre traités individuellement.

Ensuite l'unité centrale contient en mémoire des tables d'identification 25 et 26 avec des informations relatives à l'identification respectivement des éléments de l'engin et de l'équipement.

Pour un parc de location par exemple, les tables d'identification contiennent tous les codes d'identification des skis et des chaussures, ou tout au moins tous ceux qui sont gérés par le système.

De préférence, l'unité centrale contient également en mémoire des tables de relation 27,28 entre les codes d'identification des skis et des chaussures avec les différents modèles, et éventuellement les différentes années des modèles en question. En d'autres termes, ces tables identifient le modèle de ski ou de chaussure à partir de leur code d'identification respectif.

Ces tables peuvent tre renseignées de différentes façons. Ou bien par une saisie manuelle, ou encore par la lecture d'une étiquette portant un code à barres d'identification du modèle, que le ski ou la chaussure porte lors de sa livraison.

Ces tables peuvent également tre chargées par déchargement d'un support informatique tel qu'une disquette ou un CD-rom qui serait fournie par le fabricant du matériel en question.

On pourrait également charger ces tables depuis le réseau internet.

De préférence, des tables de parité 29,30 sont par ailleurs prévues dans la mémoire de l'unité centrale pour vérifier que les codes d'identification qui ont été saisis pour les différents éléments de l'engin ou de l'équipement, sont bien ceux d'un mme engin ou d'un mme équipement. En d'autres termes pour une paire de skis ou de chaussures, ces tables associent les codes d'identification des deux composants de la paire.

Une table d'adéquation 32 se trouve dans la mémoire de l'unité centrale. Cette table répertorie tous les modèles d'engins de glisse et d'équipement, et indique le degré d'adéquation qui existe entre eux.

Le degré d'adéquation peut tre un degré simplifié de type tout ou rien, c'est-à-dire "compatible"si l'engin et l'équipement sont en adéquation ou"non-compatible"dans le cas contraire. Il peut tre aussi complexe, c'est à dire indiquer une adéquation sous réserve de paramètres à vérifier, par exemple des paramètres de poids ou de taille de pointure du futur utilisateur. Dans ce cas, on peut adjoindre des tables de réserves 33,34, 35,36 aux tables d'identification et/ou aux tables de relation. Ces tables contiennent les paramètres de réserve associés à l'utilisation des différents modèles d'engin ou d'équipement.

Pour les tables de réserves 33 et 34 relatives aux skis, on peut inclure éventuellement des paramètres de réserve relatifs aux éléments de retenue dont les skis sont équipés. Ces paramètres peuvent tre par exemple que les skis avec leurs éléments de retenue ne peuvent tre utilisés qu'avec une chaussure à la norme"junior"ou à la norme"senior".

Il va de soi que le nombre des zones mémoire ou des tables n'est pas limitatif, c'est dire que les zones de mémoire et les tables pourraient tre regroupées. Le découpage qui vient d'tre présenté a seulement pour but de faciliter la compréhension de l'invention.

Une unité de traitement informatique 36 est en relation avec ces différentes zones de mémoire et tables.

L'unité est chargée avec des instructions réalisant les fonctions qui consistent à lire les codes d'identification des différents composants de l'engin et de l'équipement à l'aide de la tte de lecture 14, à stocker temporairement les codes dans les zones de mémoire 20,21, 22,23, à identifier ces éléments à l'aide des tables d'identification 25,26, à associer les modèles de produit à l'aide des tables 27,28, à vérifier l'association des composants d'une paire à l'aide des tables 30, 31, à délivrer une information d'adéquation à l'aide de la table 32, le cas échéant accompagnée des réserves d'utilisation issues des tables 33,34, 35,36.

Naturellement ces fonctions ne sont pas énoncées de façon limitative et des variantes sont possibles.

Par exemple on pourrait déterminer l'adéquation des produits directement à partir de leur identification. Egalement la vérification des composants de la paire est facultative, et on pourrait opérer le contrôle d'adéquation sur la base d'un seul composant d'une paire.

L'information donnée en sortie par l'unité centrale de traitement informatique 36 est transmise au détaillant par tout moyen approprié visuel, auditif ou autre. Par exemple l'information peut tre délivrée sur l'écran 12, ou par impression sur une fiche relative à la location du matériel, ou encore par un signal sonore indiquant une adéquation positive ou négative.

Ainsi par exemple dans le cas d'un parc de location comprenant deux types de chaussures différents, des chaussures normées traditionnelles et des chaussures prévues pour faciliter la marche, le système permet de contrôler que les différents composants d'un matériel sont bien compatibles, en particulier que les chaussures prévues pour faciliter la marche sont bien utilisées avec des skis équipés d'éléments de retenue adéquats.

Naturellement l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'tre décrit et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.

En particulier, on pourrait associer le présent système à d'autres systèmes de gestion d'un parc de matériel, par exemple un système relatif à l'utilisation du matériel, sa maintenance, au réglage de déclenchement des éléments de fixation en fonction de l'utilisateur, etc.....

De plus, comme cela a été dit, le système n'est pas limité à un parc de location de matériel de ski alpin, il peut tre appliqué de façon globale aux différentes disciplines alpines comme le snowboard ou surf de neige, le télémark, le ski de fond etc...

Dans ce cas, le système permettrait de signaler par exemple une inadéquation entre des skis alpins et des chaussures prévues pour la pratique du surf alpin ou de télémark.

Enfin la description a été donnée pour un matériel comprenant pour l'engin et l'équipement deux composants de mme nature. Ceci n'est pas non plus limitatif, et le système de traitement pourrait de la mme façon contrôler l'adéquation de plus de deux ensembles de composants.

Pour l'engin de l'exemple précédent, il pourrait y avoir plus de deux composants, et le système pourrait traiter de façon distincte les skis et les éléments de retenue de la chaussure. De mme pour l'équipement, le système pourrait traiter en plus des chaussures un composant tel qu'un équipement de protection individuelle par exemple un casque, ou des gants, des garnitures de protection de genou, de coude, ou autre.

Dans ce cas en plus de la vérification de l'adéquation entre les différents composants du matériel on peut prévoir également que le système de traitement informatique remplisse la fonction de vérifier la présence de tous les composants requis pour la discipline en question et notamment la présence de ces éléments de protection individuelle.