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Patent Searching and Data


Title:
ADJUSTABLE SCAFFOLDING FOR SLOPING SURFACES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1992/000432
Kind Code:
A2
Abstract:
An adjustable scaffolding for sloping surfaces, particularly a straight or spiral staircase, comprises an element such as a work platform (2) for supporting a person working on said scaffolding. The scaffolding includes a horizontal frame (3) having attached thereto, at three points forming the three vertices (A, B, C) of an equilateral triangle, the upper ends of three legs (4, 5, 6) extending below the frame (3), as well as a platform support (7) which is rotatably mounted above the frame (3) for rotation thereon and around a vertical axis (z, z') which passes through the centre of gravity (0) of the equilateral triangle (ABC) defined by the upper ends of the three legs (4, 5, 6).

Inventors:
TAGNON CLAUDE JEAN-MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR1991/000522
Publication Date:
January 09, 1992
Filing Date:
July 01, 1991
Export Citation:
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Assignee:
TAGNON CLAUDE JEAN MARIE (FR)
International Classes:
E04G1/34; E04G1/36; E06C7/44; (IPC1-7): E04G1/36
Foreign References:
GB2150195A1985-06-26
GB2150196A1985-06-26
DE7934923U11980-04-03
DE3605790A11987-08-27
DE7827382U1
US4576251A1986-03-18
DE2939654A11981-04-09
Attorney, Agent or Firm:
Bruder, Michel (10 rue de la Pépinière, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Echafaudage réglable destiné à prendre appui sur une surface en pente, notamment sur un escalier droit ou tournant, comportant un élément, tel qu'un plancher de travail (2), porteur d'une personne travaillant sur l'échafaudage, cet élément porteur reposant sur la surface en pente par l'intermédiaire de trois pieds (4,5,6) de hauteur réglable en appui en des points de la surface situés à des niveaux différents caractérisé en ce qu'il comprend un châssis horizontal (3) auquel sont reliées respectivement, en trois points constituant les trois sommets (A,B,C) d'un triangle equilateral, les extrémités supérieures des trois pieds (4,5,6) s'etendant en dessous du châssis (3) et un support (7,34) de l'élément porteur, ce support (7,34) étant monté à rotation sur le châssis (3), audessus de celuici, autour d'un axe vertical (z,z') passant par le centre de gravité (0) du triangle equilateral (ABC) suivant lequel sont disposées les extrémités supérieures des trois pieds (4,5,6).
2. Echafaudage suivant la revendication 1 caractérisé en ce la largeur du support (7,34) de l'élément porteur est sensiblement égale au diamètre du cercle inscrit dans le triangle equilateral (ABC) dont les sommets sont formés par les extrémités supérieures des trois pieds (4,5,6). •.
3. Echafaudage suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le châssis horizontal (3) comprend, dans sa partie centrale, une embase (15) traversée verticalement, de part en part, par un tube rond (16), s'etendant audelà de l'embase (15), de chaque côté de celleci et dans lequel s'emboîte un tourbillon vertical (17) solidaire du milieu de l'élément porteur (7,34), s'etendant vers le bas et d'un diamètre correspondant au diamètre intérieur du tube (16). 4.
4. Echafaudage suivant la revendication 3 caractérisé en ce que l'embase (15) est constituée de deux platines horizontales superposées, maintenues à distance l'une de l'autre et traversées verticalement par le tube rond (16), et entre les platines de l'embase (15) s'étendent les parties extrêmes internes de trois bras (18) soudés aux deux platines de l'embase (15) et orientés suivant les hauteurs du triangle equilateral (ABC) .
5. Echafaudage suivant la revendication 4 caractérisé en ce que chacun des pieds (4,5,6) est articulé sur la partie extrême externe d'un bras "(18) du châssis (3), autour d'un axe horizontal (24,38).
6. Echafaudage suivant la revendication 5 caractérisé en ce qu'à l'extrémité externe de chaque bras (18) sont fixées deux joues verticales parallèles (19), délimitant un logement pour la partie extrême supérieure du pied vertical associé (4,5,6), chacune des joues verticales (19) est percée de trois trous équidistants (21,22,23), alignés verticalement entre eux et horizontalement avec ceux de l'autre joue, les deux trous médians opposés (22) des deux joues (19) sont traversés par un axe d'articulation (24) entre le pied associé et le châssis (3), la partie extrême supérieure du pied est percée de deux trous (25,26), alignés verticalement et dont l'entr'axe correspond à celui des trous (21,22,23), le trou inférieur (26) étant traversé par l'axe d'articulation (24) tandis que le trou supérieur (25) du pied est traversé par une goupille amovible (27) passant également dans les trous (21) ou (23) des joues (19), suivant la position du pied (4), si bien que chaque pied (4,5,6) peut occuper deux positions verticales opposées à 180° l'une à l'autre, en étant maintenu dans chacune de ces deux positions par la goupille (27).
7. 1 Echafaudage suivant la revendication 5 caractérisé en ce que le pied (4), de forme tubulaire à section circulaire ou polygonale, notamment carrée ou rectangulaire, d'axe longitudinal (xx'), est monté à coulissement libre à l'intérieur d'un manchon de guidage coaxial (37) dont la section transversale interne correspond à la section transversale externe du pied tubulaire (4), le manchon de guidage (37) et par conséquent le pied tubulaire (4) sont montés à rotation, autour d'un axe horizontal (38), sur un support (39) solidaire de la partie extrême d'un bras (18) du châssis (3), le manchon de guidage (37) est soudé à une patte (41) s'etendant radialement vers l'extérieur et dont l'axe (yy1) est perpendiculaire à l'axe commun (xx1) du manchon (37) et du pied (4) et passe par le milieu de la longueur du manchon de guidage (37), deux ergots (42) et (43), solidaires du support (39) , ' s'étendent respectivement verticalement vers le haut et horizontalement vers l'extérieur, le pied (4) est percé, à intervalles réguliers, de trous (44), qui s'étendent le long d'une génératrice située dans le plan défini par les axes (xx') et (yy1), du côté de l'axe de rotation (38), et la longueur des ergots (41,42) est telle qu'ils peuvent pénétrer dans un trou (44) du pied tubulaire (4), lorsque l'axe (xx1) est vertical ou horizontal.
8. Echafaudage suivant la revendication 7 caractérisé en ce que l'ensemble mobile formé par le manchon de guidage (37) et le pied (4) peut être immobilisé, dans l'une ou l'autre des deux positions verticale et horizontale par un système de blocage par goupille ou par gâchette.
9. Echafaudage suivant la revendication 8 caractérisé en ce que la patte (41) est percée, à l'opposé du manchon (37) par rapport à l'axe de rotation (38), d'un trou (45) situé à une distance (d) de l'axe de rotation (38) et sur l'axe (yy1) de la patte (41), à ce trou (45) correspondent deux trous (46,47) percés dans le support (39), à la distance (d) de l'axe de rotation (38) et alignés respectivement à l'horizontale et à la verticale avec cet axe, ces trous (46,47) étant situés de telle sorte que le trou (45) de la patte (41) ne peut se trouver en face du trou (46) ou du trou (47), pour permettre l'introduction d'une goupille de verrouillage (48) dans ces trous, que lorsque l'ergot (43) ou l'ergot (42) est engagé respectivement dans l'un des trous (44) du pied tubulaire (4) .
10. Echafaudage suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'élément porteur (2) est un plancher de travail et son support est constitué par un cadre vertical comprenant une traverse inférieure (9), une traverse intermédiaire (11) et une traverse supérieure (12), ainsi que deux longerons verticaux (13,14), la traverse inférieure (9) est fixée rigidement aux deux longerons verticaux (13,14), tandis que la traverse intermédiaire (11) sur laquelle prend appui le plancher de travail (2), est réglable en hauteur sur ces deux longerons.
11. Echafaudage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que l'élément porteur (35) est une échelle et le support (34) est constitué par un profilé en U de largeur convenable pour caler les deux pieds de l'échelle (35) et comportant une cale d'arrêt (36) à chacune de ses extrémités.
Description:
ECHAFAUDAGE REGLABLE DESTINE A PRENDRE APPUI SUR UNE SURFACE EN PENTE

La présente invention concerne un échafaudage réglable destiné à prendre appui sur une surface en pente, notamment sur un escalier droit ou tournant.

Lorsque des travaux doivent être effectués sur les murs ou le plafond d'une partie d'un bâtiment où le sol est en pente, comme cela est le cas d'un escalier, les maçons, plâtriers, peintres etc.. utilisent tant bien que mal des moyens couramment à leur disposition, plus ou moins instables, tels qu'une échelle simple comportant un pied réglable.

Pour permettre de placer un plancher de travail en position horizontale, sensiblement stable, sur une surface en pente on a déjà prévu d'utiliser, ainsi qu'il est décrit dans le brevet GB-A-2 150 195, trois pieds de hauteur réglable, pouvant prendre appui en des points situés à des niveaux différents, par exemple sur des marches différentes d'un escalier. Ces pieds de hauteur réglable supportent un plancher de travail maintenu en position horizontale mais, du fait que les pieds formant supports constituent des unités individuelles, la stabilité du plancher n'est pas parfaite et on n'obtient pas de ce fait une sécurité totale pour la personne travaillant sur le plancher de travail.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en procurant un échafaudage de conception particulièrement simple, pouvant être aisément mis en place et assurant une excellente sécurité pour la personne travaillant sur son plancher de travail.

A cet effet cet échafaudage réglable destiné à prendre appui sur une surface en pente, notamment sur un escalier droit ou tournant, comportant un élément, tel qu'un plancher de travail, porteur d'une personne travaillant sur l'échafaudage, cet élément porteur reposant sur la surface en pente par l'intermédiaire de trois pieds de hauteur réglable en appui en des points de la surface situés à des niveaux différents, est caractérisé en ce qu'il comprend un châssis horizontal auquel sont reliées respectivement, en trois points constituant les trois sommets d'un triangle equilateral, les extrémités supérieures des trois pieds s'etendant en dessous du châssis et un support de l'élément porteur, ce support étant monté à rotation sur le châssis, au-dessus de celui-ci, autour d'un axe vertical passant par le centre de gravité du triangle equilateral suivant lequel sont disposées les extrémités supérieures des trois pieds.

Les trois pieds de l'échafaudage peuvent être reliés d'une manière fixe au châssis latéral mais de préférence ils sont montés à pivotement sur ce châssis, autour d'axes horizontaux respectifs, de manière à

pouvoir être escamotés dans le plan horizontal du châssis et/ou occuper deux positions perpendiculaires à ce plan, opposées à 180°. Suivant une caractéristique complémentaire de l'invention la largeur du support de l'élément porteur est sensiblement égale au diamètre du cercle inscrit dans le triangle equilateral dont les sommets sont formés par les extrémités supérieures des trois pieds.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lequel: La figure 1 est une vue en perspective d'un échafaudage réglable mis en place sur un escalier tournant. La figure 2 est une vue en perspective éclatée des divers composants de l'échafaudage représenté sur la figure 1.

La figure 3 est une vue en perspective éclatée partielle, à plus grande échelle, d'un dispositif de liaison entre l'extrémité d'un pied articulé et le châssis.

La figure 4 est une vue en perspective d'une variante d'exécution de l'échafaudage.

La figure 5 est une vue en élévation, avec arrachement partiel, d'un dispositif d'articulation d'un pied sur le châssis de l'échafaudage, le pied étant représenté en position verticale ou

perpendiculaire au plan du châssis.

La figure 6 est une vue semblable à celle de la figure 5, le pied étant représenté en position horizontale le long du châssis et au-dessus de celui- ci.

La figure 7 est une vue semblable à celle de la figure 6, dans le cas d'une variante d'exécution dans laquelle le pied s'étend en position horizontale au- dessous du châssis. La figure 8 est une vue, semblable à celle de la figure 5, dans le cas d'une variante de réalisation du dispositif d'articulation d'un pied.

L'échafaudage réglable suivant l'invention est représenté sur la figure 1, comme étant monté sur un escalier 1, tournant à droite, comportant plusieurs marches successives la,lb,lc,ld,le,lf etc.. Cet écha¬ faudage comprend un élément porteur d'une personne de¬ vant travailler sur l'échafaudage. Cet élément porteur est constitué, par exemple, par un plancher de travail horizontal 2 qui est porté par un châssis horizontal 3 lui-même en appui sur trois marches successives la,lb,lc de l'escalier 1, par trois pieds verticaux 4,5,6 constitués, de préférence, par des tubes de sec¬ tion carrée. Les trois pieds 4,5,6 sont reliés au châs- sis horizontal 3 en trois points respectifs A,B,C qui constituent les trois sommets d'un triangle equilate¬ ral. Le plancher de travail 2 est lui-même en appui sur

un support 7 qui est monté mobile en rotation, sur le châssis 3, au-dessus de celui-ci, autour d'un axe ver¬ tical zz' passant par le centre de gravité O du tri¬ angle equilateral ABC. Comme on peut le voir sur la figure 1, le pied vertical 4 qui est en appui sur la marche la plus basse la, est plus long que le deuxième pied 5 qui est en appui sur la marche immédiatement supérieure lb, ce deuxième pied étant lui-même plus long que le troisième pied 6 qui est en appui sur la marche la plus haute le. La différence de hauteur entre les pieds 4 et 5 d'une part et 5 et 6 d'autre part correspond à la hauteur des marches. Pour permettre un réglage fin de la longueur de chacun des pieds 4,5,6, chacun de ceux-ci est pourvu, à son extrémité inférieure, d'un talon horizontal circulaire 8 qui est soudé, en son centre, sur une tige filetée verticale, laquelle est vissée dans un écrou soudé à l'intérieur du pied. Chaque talon est de préférence enrobé d'une semelle antidérapante. De ce fait le réglage de la longueur effective de chaque pied est obtenu par vissage ou dévissage de son talon 8. Ces talons 8 " permettent d'ajuster les longueurs des pieds respectifs de manière à les adapter à des hauteurs de marche différentes, et à maintenir le châssis 3 dans un plan horizontal.

Dans la forme d'exécution non limitative représentée sur les figures 1 et 2 , le support 7 du

plancher de travail 2 est constitué par un cadre vertical comprenant une traverse inférieure 9, une traverse intermédiaire 11 et une traverse supérieure 12, ainsi que deux longerons verticaux 13 et 14. La traverse inférieure 9 est fixée rigidement aux deux longerons verticaux 13,14, tandis que la traverse intermédiaire 11 sur laquelle prend appui le plancher de travail 2, est réglable en hauteur sur ces deux longerons. A cet effet elle est de préférence emboîtée dans les deux longerons verticaux 13,14 et son immobilisation, dans une position verticale réglable, est réalisée, par exemple, au moyen de goupilles traversant des trous percés dans la traverse 11 et dans les longerons 13,14. La traverse réglable 11 est immobilisée dans une position dont le niveau correspond sensiblement à celui de la marche supérieure lf sur laquelle prend appui le plancher de travail 2.

Suivant une caractéristique particulière de l'échafaudage suivant l'invention, le cadre 7 a une largeur, autrement dit, les traverses 9,11,12 de ce cadre ont une longueur qui est sensiblement égale au diamètre du cercle inscrit dans le triangle equilateral ABC, ce qui permet d'accroître la stabilité de l'ensemble de l'échafaudage. Dans la forme d'exécution non limitative représentée sur les figures 1 et 2, le châssis horizontal 3 comprend, dans sa partie centrale, une

embase 15 supportant à rotation le cadre vertical 7. Cette embase 15 peut être constituée par deux platines horizontales superposées, par exemple en forme de triangle equilateral. Ces deux platines sont maintenues à distance l'une de l'autre et sont traversées verticalement, de part en part en leurs centres, par un tube rond 16 s'etendant au-delà de l'embase 15, de chaque côté de celle-ci. Dans ce tube rond 16 s'emboîte un tourillon vertical 17 soudé au milieu de la traverse inférieure 9 du cadre 7, s'etendant vers le bas et d'un diamètre correspondant au diamètre intérieur du tube 16. Entre les platines de l'embase 15 s'étendent les parties extrêmes internes de trois bras 18, constitués, de préférence, par des tronçons de tube à section transversale carrée, ces bras 18 étant soudés aux deux platines de l'embase 15 et orientés suivant les hauteurs du triangle equilateral ABC. A l'extrémité externe de chaque bras 18 sont fixées deux joues verticales parallèles 19, délimitant un logement pour la partie extrême supérieure du pied vertical associé 4,5,6. Chacune des joues verticales 19 est percée de trois trous équidistants 21,22,23, alignés verticalement entre eux et horizontalement avec ceux de l'autre joue 19, et les deux trous médians opposés 22 des deux joues 19 sont traversées par un axe d'articulation 24 entre le pied associé, par exemple le pied 4 sur la figure 3, et le châssis 3. A cet effet la

partie extrême supérieure du pied 4 est percée de deux trous 25,26, alignés verticalement et dont l'entr'axe correspond à celui des trous 21,22,23. Le trou inférieur 26 est traversé par l'axe d'articulation 24 tandis que le trou supérieur 25 du pied 4 est traversé par une goupille amovible 27 passant également dans les trous 21 ou 23 des joues 19, suivant la position du pied 4. Par conséquent chaque pied, tel que le pied 4, peut occuper deux positions verticales opposées à 180° l'une à l'autre, en étant maintenu dans chacune de ces deux positions par la goupille 27. Ce dispositif permet donc d'inverser les pieds 4,5,6, en les faisant passer d'un côté à l'autre du châssis 3, pour passer aisément d'un escalier tournant à droite à un escalier tournant à gauche par retournement complet du châssis 3. Ce dispositif permet également de replier chacun des pieds 4,5,6, contre le châssis 3, afin d'en limiter l'encombrement lors du transport ou de l'entreposage.

Dans la forme d'exécution représentée sur les figures 1 et 2, le plancher de travail 2 est constitué d'une plaque rigide rectangulaire 28, par exemple en bois contreplaqué, fixée, le long de ses deux grands côtés longitudinaux, à deux longerons parallèles horizontaux 29,31. Une ridelle 32 (figure 2) peut être éventuellement incluse dans le boulonnage, sa hauteur au-dessus du plan supérieur de la plaque rigide 28 étant suffisante pour éviter tout échappement d'un pied

d'un escabeau en appui sur le plancher de travail.

Comme on peut le voir sur la figure 1, dans le cas d'un escalier tournant à droite le longeron droit 31 du plancher de travail 2 est en appui direct sur la marche la plus haute lf alors que le longeron gauche 29 prend appui sur la marche immédiatement inférieure le, par l'intermédiaire d'un pied auxiliaire amovible 33, qui est également aussi réglable en hauteur en comportant à cet effet un talon inférieur 8. Ce pied 33 est en forme d'equerre et il comporte une branche supérieure horizontale 33a pouvant être engagée dans les longerons tubulaires 29,31.

La traverse supérieure 12 du cadre 7 est toujours plus haute que le plan du plancher de travail 2 de manière à fixer une limite à ne pas franchir lorsque la longueur du plancher 2 dépasse le plan vertical du cadre 7. Cette traverse supérieure 12 joue uniquement le rôle de barrière et elle est de préférence relevable de manière à faciliter l'introduction du plancher 2 dans le cadre 7.

D'après la description qui précède on voit que l'échafaudage suivant l'invention assure une stabilité parfaite du châssis 3 et par conséquent du plancher de travail 2. Les trois pieds 4,5,6 du châssis 3 trouvent toujours un appui sur trois marches successives la,lb,lc et ceci quelle que soit leur position écartée vers l'extérieur de la partie tournante. Comme on peut

le voir sur la figure 2 dans le cas d'un escalier tournant à gauche, le pied 5 de longueur intermédiaire est posé sur la partie étroite de la marche intermédiaire lb, c'est-à-dire vers le centre de rotation de la partie tournante de l'escalier. Par ailleurs, une fois le châssis 3 ainsi posé et grâce à la possibilité d'orienter le cadre 7 autour de l'axe de rotation vertical zz' et d'engager plus ou moins le plancher 2 dans le cadre 7, l'échafaudage suivant l'invention permet de disposer d'un plancher de travail 2 dont l'axe horizontal est parallèle au mur sur lequel on doit travailler.

Dans le cas où l'échafaudage est utilisé avec un escalier droit, le pied auxiliaire 33 du plancher de travail 2 n'est pas utilisé et ce plancher repose directement sur la marche supérieure d'appui lf, par les parties extrêmes de ses deux longerons 29,31.

On décrira maintenant, en se référant à la figure 4, une variante d'exécution de l'échafaudage dans laquelle le support de l'élément porteur, constitué ici par une échelle 35, est un profilé en U 34 de largeur convenable pour caler les deux pieds de l'échelle 35 et comportant une cale d'arrêt 36 à chacune de ses extrémités. Ce profilé 36 est solidaire, au milieu de sa partie inférieure, du tourillon 17 engagé dans le tube 16 et permettant la rotation du profilé 36 autour de l'axe vertical zz'. Le profilé 36

a, là encore, de préférence une longueur sensiblement égale au diamètre du cercle inscrit dans le triangle equilateral ABC. L'inclinaison correcte de l'échelle 35 dépend de 1'éloignement entre le mur et le châssis 3. La figure 4 montre que le pied 5 assure une parfaite stabilité de l'échafaudage.

On décrira maintenant, en se référant aux figures 5 et 6, un dispositif pouvant être utilisé pour l'articulation d'un pied 4 sur le châssis 3 et permettant de régler à volonté la longueur de ce pied. Le pied 4, de forme tubulaire à section circulaire ou polygonale, notamment carrée ou rectangulaire, d'axe longitudinal xx', est monté à coulissement libre à l'intérieur d'un manchon de guidage coaxial 37 dont la section transversale interne correspond à la section transversale externe du pied tubulaire 4. Le manchon de guidage 37 et par conséquent le pied tubulaire 4 sont montés' à rotation, autour d'un axe horizontal 38, sur un support 39 solidaire de la partie extrême d'un bras 18 du châssis 3. A cet effet le manchon de guidage 37 est soudé à une patte 41 s'etendant radialement vers l'extérieur et dont l'axe yy' est perpendiculaire à l'axe commun xx 1 du manchon 37 et du pied 4 et passe par le milieu de la longueur du manchon de guidage 37. L'axe xx' est ainsi orientable dans un plan défini par les deux axes xx' et yy' et qui est le plan de la figure du dessin. L'axe de rotation 38 traverse le

support 39 qui est constitué, par exemple, de deux plaques rectangulaires parallèles au plan xx', yy 1 , situées de part et d'autre de la patte 41 et présentant des côtés supérieurs horizontaux 39a et des côtés verticaux externes 39b. Les extrémités de l'axe de rotation 38 sont engagées dans deux trous en regard percés dans les deux plaques constituant le support 39, dans l'angle supérieur externe de ces plaques, de manière à laisser libre la rotation du manchon de guidage 37 autour de l'axe de rotation 38. L'axe xx' peut ainsi prendre deux orientations différentes de 90°, dans lesquelles il est respectivement parallèle aux côtés horizontaux 39a et aux côtés verticaux 39b des plaques supports rectangulaires 39. Deux ergots 42 et 43, solidaires des plaques supports 39, s'étendent respectivement verticalement et horizontalement c'est- à-dire perpendiculairement aux côtés 39a,39b des plaques supports 39 et leurs axes sont situés dans le plan xx' , yy'. L'ergot vertical 42 s'étend vers le haut, à partir du bord horizontal supérieur 39a, et l'ergot horizontal 43 qui est situé dans l'angle externe inférieur des plaques supports 39, s'étend vers l'extérieur à partir du bord vertical 39b. La distance entre l'axe de chacun des ergots 42,43 et l'axe de rotation 38 est telle qu'en aucun cas le manchon de guidage 37 ne puisse venir en butée sur l'un ou l'autre des ergots 42,43. Le pied 4 est percé, à intervalles

réguliers, de trous 44, qui s'étendent le long d'une génératrice située dans le plan défini par les axes xx' et yy', du côté de l'axe de rotation 38. La longueur des ergots 41,42 est telle qu'ils peuvent pénétrer dans un trou 44 du pied tubulaire 4, lorsque l'axe xx' est vertical ou horizontal, c'est-à-dire parallèle à l'un ou l'autre des côtés 39a,39b de l'angle du support 39. Lorsque l'un des trous 44 arrive devant l'un des ergots 42 ou 43, celui-ci se présente légèrement en biais et l'ergot correspondant ne peut pénétrer dans le trou 44 que si ce dernier a un diamètre plus grand que celui des ergots 42,43.

L'ensemble mobile formé par le manchon de guidage 37 et le pied 4 peut être immobilisé, dans l'une ou l'autre des deux positions verticale et horizontale représentées respectivement sur les figures 5 et 6, par un système de blocage par goupille ou par gâchette. Sur les figures 5 et 6 est représenté un dispositif de verrouillage par goupille et à cet effet la patte 41 est percée, à l'opposé du manchon 37 par rapport à l'axe de rotation 38, d'un trou 45 situé à une distance d de l'axe de rotation 38 et sur l'axe yy' de la patte 41. A ce trou 45 correspondent deux trous 46 et 47 percés, dans le support 39, à la distance d de l'axe de rotation 38 et alignés respectivement à l'horizontale et à la verticale avec cet axe. Ces trous 46,47 sont situés de telle sorte que le trou 45 de la

patte 41 ne peut se trouver en face du trou 46 ou du trou 47 que lorsque l'ergot 43 ou l'ergot 42 est engagé respectivement dans l'un des trous 44 du pied tubulaire 4. Une goupille 48, introduite dans les trous 45 et 46 (figure 5), maintient ainsi le pied 4 dans sa position verticale, c'est-à-dire perpendiculaire au châssis 3, tandis que lorsque la goupille 48 est introduite dans les trous 45 et 47 (figure 6), elle maintient le pied tubulaire 4 en position horizontale au-dessus du châssis 3.

Suivant une variante de réalisation, telle que représentée sur la figure 7 l'axe de rotation 38 est placé dans l'angle inférieur externe des plaques supports 39, ce qui permet d'escamoter le pied 4 en position horizontale sous le châssis 3. Dans ce cas l'ergot vertical 42 s'étend vers le bas à partir du bord horizontal inférieur 39c des plaques supports 39, et l'ergot horizontal est issu de l'angle supérieur externe des plaques supports 39. Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 8 l'ergot 42 est supprimé et le manchon de guidage 37 porte un dispositif 49 de serrage du pied 4 dans le manchon 37, ce qui permet de supprimer le jeu entre le pied 4 et le manchon 37. Ce dispositif de serrage 49 permet de maintenir, à lui seul, le pied 4 en position de rangement, c'est-à-dire parallèlement au châssis 3.

Les dispositifs représentés sur les figures 5 à 8 offrent l'avantage qu'ils permettent de faire varier, très aisément, la longueur active du pied, c'est-à-dire celle de la partie située en-dessous du manchon 37, en position verticale du pied, et ce en choisissant d'une manière appropriée celui des trous 44 dans lequel s'engage l'ergot 43 dans la position verticale du pied (figure 5) .