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Title:
ANTI-BUCKLING DEVICE CAPABLE OF GUIDING A CYLINDRICAL ELEMENT THAT IS PUSHED AND MOVED OVER A GIVEN DISTANCE IN THE DIRECTION OF ITS AXIS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/186119
Kind Code:
A1
Abstract:
An anti-buckling device capable of guiding a cylindrical element (3) that is pushed and moved over a given distance C in the direction of its axis XX', said device being made up of at least two elementary cylindrical tubes (2) that are nested and guided mutually in one another in order to form a tubular telescopic assembly (1) of axis XX' and of given length L, such that at least one of said elementary tubes (2i) comprises a transverse support (6i) having an orifice (7i) arranged inside the cylinder of the elementary tube capable of guiding said cylindrical element (3) fitted into this orifice (7i) and pushed through this telescopic assembly (1).

Inventors:
MAGNANI THOMAS (FR)
MARIONI THOMAS (FR)
MARTEL PAUL (FR)
POIGNET PHILIPPE (FR)
ZEMITI NABIL (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/050389
Publication Date:
September 23, 2021
Filing Date:
March 08, 2021
Export Citation:
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Assignee:
STERLAB (FR)
International Classes:
E21B19/24
Foreign References:
US20080264626A12008-10-30
US20120006565A12012-01-12
US6230813B12001-05-15
US20020125005A12002-09-12
EP0935974A11999-08-18
US9376294B22016-06-28
US20080264626A12008-10-30
Attorney, Agent or Firm:
NOVAGRAAF TECHNOLOGIES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif anti-flambement apte à guider un élément cylindrique (3) poussé et déplacé sur une course donnée C dans la direction de son axe XX’ et constitué d’au moins deux tubes cylindriques élémentaires (2) s’emboîtant et se guidant mutuellement les uns dans les autres pour former un ensemble télescopique tubulaire (1 ) d’axe XX’ et de longueur donnée L caractérisé en ce qu’au moins un des dits tubes élémentaires (2i)comporte un support transversal (6i) portant un orifice (7i) disposé à l’intérieur du cylindre du tube élémentaire (2i) et apte à guider le dit élément cylindrique (3) enfilé dans cet orifice (7i) et poussé à travers cet ensemble télescopique (1).

2. Dispositif anti-flambement suivant la revendication 1 , caractérisé en ce que le support transversal (6i) est disposé à l’extrémité du tube élémentaire (2i), extrémité par laquelle celui-ci se glisse dans le tube élémentaire adjacent de plus grand diamètre (2M).

3. Dispositif anti-flambement suivant l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l’ensemble télescopique tubulaire (1 ) se rétracte au fur et à mesure et en même temps que l’élément cylindrique (3) est poussé depuis l’extrémité proximale (4) vers l’autre extrémité distale (5) de cet ensemble télescopique tubulaire (1).

4. Dispositif anti-flambement suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le recouvrement d'au moins un tube élémentaire par un autre est total en position totalement rétractée.

5. Dispositif anti-flambement suivant l’une quelconque des revendications 3 à 4 caractérisé en ce que chaque tube élémentaire (2i) comporte d’une part au moins une entaille formant une fente longitudinale (8i) courant partiellement le long au moins d’une génératrice de ce tube élémentaire (2i), et d’autre part au moins un ergot (10i) disposé sur sa paroi cylindrique (12i) et qui s’insère dans la fente longitudinale (8) d’un tube élémentaire adjacent (2).

6. Dispositif anti-flambement suivant l’une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que le support (6i) transversal portant l’orifice (7i) est disposé au centre du cylindre du tube élémentaire (2i) qui comporte ledit support (2i).

7. Dispositif anti-flambement suivant l’une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que le support (6i) de chaque tube élémentaire (2i) est une cloison formant un voile-disque percée par le dit orifice (7i).

8. Dispositif anti-flambement suivant la revendication 7 caractérisé en ce que le voile-disque comporte au moins une entaille radiale formant une fente (9i) depuis la paroi cylindrique du tube élémentaire (2i) où une (14i) de ses extrémités débouche jusqu’au dit orifice (7i) où son autre extrémité débouche.

9. Dispositif anti-flambement suivant les revendications 5 et 8 caractérisé en ce que le au moins ergot (1 Oi) est disposé sur la surface intérieure de la paroi cylindrique (12i) de chaque tube élémentaire (2i), suivant au moins une génératrice de celle-ci prolongeant l’extrémité (14i) de la au moins entaille radiale (9i) débouchant sur cette paroi et vers le bord (13i) de celle-ci opposé au support transversal (6i), lequel ergot s’insère dans la au moins fente longitudinale (8i+1) du tube élémentaire adjacent (2i+1) de plus petit diamètre qui coulisse à l’intérieur du dit tube élémentaire (2i).

10.. Dispositif anti-flambement suivant les revendications 5 et 8 ou 9 caractérisé en ce que la au moins entaille longitudinale (8i) et la au moins entaille radiale (9i) sont disposées en quinconce les unes par rapport aux autres.

11.. Dispositif anti-flambement suivant l’une quelconque des revendications 1 à 10 caractérisé en ce qu’il comporte un système tournant (11) à l’une au moins des extrémités (4,5) de l’ensemble tubulaire télescopique (1) apte à permettre la rotation de cet ensemble télescopique (1).

Description:
DESCRIPTION

TITRE : DISPOSITIF ANTI-FLAMBEMENT APTE A GUIDER UN ELEMENT CYLINDRIQUE POUSSE ET DEPLACE SUR UNE DISTANCE DONNEE DANS LA DIRECTION DE SON AXE

La présente invention a pour objet un dispositif anti-flambement apte à guider un élément cylindrique poussé et déplacé sur une distance donnée dans la direction de son axe.

Le secteur technique de l’invention est celui de la fabrication de dispositif pour introduire un élément cylindrique dans un orifice dans lequel l’élément cylindrique est glissé et soumis à des forces de frottement.

Une des applications principales de l’invention, mais qui n’est pas limitée à celle-ci, concerne le domaine médical et plus particulièrement l’usage d’un robot télémanipulateur pour introduire, dans le corps d’un patient, une gaine ou une fibre, en général semi-rigide, dans un conduit naturel ou artificiel à fort coefficient de frottement, tel qu’une veine ou une artère pour des interventions cardiaques, ou l’urètre, ou une gaine d’accès préalablement mise en place, laquelle fibre semi-rigide pouvant être une fibre optique et laquelle gaine pouvant servir elle-même de guide pour y introduire ensuite par exemple un outil d’intervention.

A ce jour la poussée pour introduire une telle gaine ou fibre est effectuée généralement par deux galets moteurs placés très près de l’ouverture (soit naturelle du conduit, soit réalisée chirurgicalement dans ce conduit) ce qui évite le problème du flambement de la gaine ou de la fibre: certes celle-ci progresse alors sans problème mais la mise en place, très près de l'ouverture, de tels galets moteurs est plus complexe que la mise en oeuvre d’un système de simple poussée sur l’extrémité proximale de la gaine ou de la fibre, à distance alors de l’ouverture, et peut même s'avérer impossible suivant l’emplacement concerné en particulier quand il s’agit d’intervenir sur un corps humain; de plus il y a un risque de flambement de la gaine ou de la fibre quand celle-ci recule si elle n'est pas libre à son extrémité proximale. Dans d’autres domaines comme celui des forages et/ou des exploitations pétrolières, où l’on doit aussi introduire des tubes ou câbles semi-rigides, pré-enroulés sur des tambours d’une sorte de treuils, dans des puits forés dans le sol pour y descendre des capteurs et/ou des outils de mesures, les dits-treuils ne peuvent pas être placés très près de l’ouverture des puits et sont ainsi disposés à une certaine hauteur au-dessus de celle-ci: compte tenu alors du risque de flambement du tube ou câble quand la poussée sur celui-ci s'exerce trop loin de l'ouverture (on rappelle que la survenue du flambage ou flambement est fonction du carré de la distance entre l'ouverture et le point d'application de la poussée) il est connu de disposer un guide cylindrique, de diamètre intérieur proche de celui extérieur du câble ou tube de mesure, pour y introduire et y glisser celui-ci, entre l’ouverture du puits et le treuil qui doit y pousser ce tube ou câble pour vaincre les forces de frottement auxquelles est soumis celui-ci à l’intérieur du puits, lequel guide limitant alors le flambement de ce tube sous de telles charges opérationnelles puisqu’il peut venir s’appuyer latéralement contre la paroi intérieure du dit guide cylindrique.

On peut citer par exemple dans ce domaine la demande de brevet US 2008/0264626 de M. Bartley Patton de la Sté Schlumberger qui enseigne un dispositif qui améliore la possibilité d'injecter des tubes pré-enroulés et que l’on déroule pour les introduire dans des puits forés dans le sol grâce à un guide, comme expliqué précédemment, permettant de soutenir le tube pré enroulé qui est déroulé et poussé dans ce guide puis dans le puits : suivant cette demande de brevet US ce guide est constitué de deux parties qui s’emboîtent et coulissent l’une dans l’autre pour former un guide télescopique qui permet la connexion de diverses têtes de contrôle de puits (situées autour et sur l’ouverture de ces puits) à l'injecteur (qui est une sorte de treuil) du tube pré-enroulé et qu’il déroule, quel que soit la hauteur qui les séparent puisque le guide s’adapte alors à celle-ci en faisant coulisser ses deux parties l’une par rapport à l’autre jusqu’à obtenir cette hauteur sans nécessiter ainsi de mouvement vertical de l'injecteur du tube pré-enroulé ; une fois réglées à cette bonne hauteur, les deux parties du guide sont ensuite fixes l’une par rapport à l’autre et ne coulissent plus en opération. Cependant il est certain que si la hauteur du guide est importante par rapport d’une part au diamètre et à la rigidité du câble ou tube et d’autre part à la force de poussée du treuil, le câble ou tube peut flamber dans le guide, mais celui-ci en limitera le déplacement latéral d’autant plus s’il est d’un diamètre interne assez proche de celui externe du câble ou tube, ce qui est le cas quand le guide ne comporte que deux parties coulissant l’une dans l’autre comme dans le document cité précédemment.

Dans la suite de la présente description, on appellera les fibres, les gaines, les câbles, les tubes... qui doivent pouvoir être introduits dans tout « conduit » cylindrique (naturel ou non) tel qu’un puits, un tuyau, une artère, une veine, un urètre... par le terme générique « élément cylindrique ».

Le problème posé est ainsi de pouvoir introduire un tel élément cylindrique, et d’autant plus s’il est semi-rigide sans être cependant trop souple, dans l’ouverture d’un conduit à fort coefficient de frottement, en y étant poussé en continu au moins par segment de longueur donnée et sur une course ou distance de déplacement de même longueur que le segment, par l’extrémité proximale de tels segments successifs, à travers un guide disposé entre cette ouverture et l’extrémité proximale du segment concerné de l’élément cylindrique, extrémité sur laquelle la poussée est appliquée, et sans risque de flambement de ce segment de l’élément cylindrique à l’intérieur de ce guide et cela quel que soit le diamètre intérieur et la longueur de celui-ci.

Résumé de l’invention Une solution au problème posé est un dispositif anti-flambement apte à guider un élément cylindrique, surtout s’il est semi-rigide, poussé et déplacé sur une course ou distance donnée dans la direction de son axe et constitué d’au moins deux tubes cylindriques élémentaires s’emboîtant et se guidant mutuellement les uns dans les autres pour former un ensemble télescopique tubulaire et de longueur donnée et tel que suivant l’invention au moins un des dits tubes élémentaires, qui se glisse dans le tube élémentaire adjacent de plus grand diamètre, comporte un support transversal portant un orifice disposé à l’intérieur, et dans un mode particulier de réalisation au centre, du cylindre du dit tube élémentaire et apte à guider le dit élément cylindrique enfilé dans cet orifice et poussé à travers cet ensemble télescopique.

Dans un mode préférentiel de réalisation, le support transversal est disposé à l’extrémité du dit au moins tube élémentaire, à l’extrémité par laquelle celui- ci se glisse dans le tube élémentaire adjacent de plus grand diamètre.

Dans un mode préférentiel de réalisation l’ensemble télescopique tubulaire suivant l’invention se rétracte au fur et à mesure et en même temps que l’élément cylindrique est poussé depuis l’extrémité proximale, où il est maintenu solidaire, vers l’autre extrémité distale de cet ensemble télescopique tubulaire et la longueur de celui-ci est égale, en position au moins partielle d’extension, à la course voulue (pour un segment de même longueur de l’élément cylindrique que l’on pousse ainsi en continu) augmentée des longueurs des extrémités distale et proximale de cet ensemble télescopique et de la longueur du tube élémentaire de plus grand diamètre.

Suivant différents modes de réalisation que l’on choisit en fonction des besoins opérationnels, l’ensemble télescopique tubulaire peut comporter soit uniquement deux tubes élémentaires, soit trois comme dans le premier mode de réalisation représenté sur les figures ci-après, soit davantage jusqu’à n tubes (comme les onze représentés dans le deuxième mode de réalisation représenté sur les figures ci-après) sachant que plus il y a de tubes élémentaires plus les diamètres intérieurs et extérieurs de ceux qui s’emboîtent successivement autour des autres augmentent, et le dernier a ainsi un diamètre extérieur important. Dans un mode préférentiel de réalisation, tous les tubes élémentaires comportent un support transversal ayant un orifice disposé à l’intérieur, et dans un mode particulier de réalisation au centre, du cylindre de chaque tube élémentaire, et de préférence ce support transversal est lui-même disposé à l’extrémité de chaque tube élémentaire qui se glisse dans le tube élémentaire adjacent de plus grand diamètre.

Le résultat est un dispositif anti-flambement, apte à guider un élément cylindrique, surtout s’il est semi-rigide, poussé et déplacé sur une distance ou course donnée dans la direction de son axe, qui répond au problème posé car le au moins (ou les supports transversaux) support transversal,

- d’une part comportant un orifice disposé à l’intérieur, et même au centre du cylindre de chaque tube élémentaire et apte à guider ledit élément cylindrique enfilé dans cet orifice, - d’autre part pouvant être lui-même disposé à l’extrémité du tube élémentaire par lequel celui-ci se glisse dans le tube élémentaire adjacent de plus grand diamètre pour former un ensemble télescopique tubulaire, forme un guide interne suffisamment rapproché des autres guides (et d’autant plus que le nombre de tubes élémentaires est important pour une course donnée) dans G ensemble télescopique pour que l’élément cylindrique, surtout s’il est semi-rigide, ne puisse pas flamber entre deux de ces orifices formant guides quand cet élément cylindrique progresse vers l’extrémité distale de l’ensemble télescopique (correspondant à l’ouverture ou orifice du conduit à fort coefficient de frottement où on veut introduire le dit élément cylindrique) même avec une poussée depuis l’extrémité proximale, et il ne peut pas y avoir non plus de flambement au recul, d’autant plus que la traction est également effectuée depuis cette extrémité proximale.

D’autres problèmes se posent alors surtout quand la course donnée, dite C, suivant laquelle on pousse l’élément cylindrique (par segment alors de longueur égale à cette course C) est importante, soit par exemple 20 cm pour une application médicale, et que l’on veut une longueur faible, dite D, de l’ensemble télescopique en position rétractée, par exemple 4 cm, la longueur, dite I, de chaque tube élémentaire sera petite, tel que de l'ordre de 2 à 2,5 cm pour les données ci-dessus, et leur nombre sera élevé, de l'ordre de la dizaine comme dans le deuxième mode de réalisation décrit ci-après: ainsi pour un rapport C/l au-delà de cinq et d’autant plus de huit (comme avec les données ci-dessus) et donc un nombre de tubes élémentaires de plus de six et même dix, se posent alors des problèmes d'emboîtement et de guidage des tubes élémentaires les uns dans les autres, de risques de déboîtement des uns par rapport aux autres, de talonnage, de diamètre des tubes les plus extérieurs qui devient important, de flexion latérale de l’ensemble télescopique et même de risque de flambement de celui-ci. Ces problèmes sont résolus également par des caractéristiques spécifiques, telles que décrites ci-après, de la présente invention dont les avantages évoqués ci-dessus et les solutions apportées en prouvent l’intérêt. La description et les figures ci-jointes en donnent deux exemples de réalisation mais d’autres modes de réalisation sont possibles dans le cadre de la portée de la présente invention.

Brève descriptions des figures [ Fig .1 ] — la figure 1 est une vue latérale d’un premier mode de réalisation d’un dispositif suivant l’invention, composé de trois tubes élémentaires, en position d’extension maximum et où les références à la présente description sont notées avec un « ‘ » ;

[Fig.2] - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale, suivant un plan passant par son axe XX’, du dispositif de la figure 1 toujours en position d’extension ;

[Fig.3] - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale, comme sur la figure 2, du dispositif de la figure 1 mais en position rétractée maximum.

[Fig.4] - la figure 4 est une vue en perspective externe, de trois quart latérale, d’un deuxième mode de réalisation d’un dispositif suivant l’invention, composé de onze tubes élémentaires, en position de rétractation maximum et où les références à la description ci-après sont notées sans « ‘ » ;

[Fig.5] - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale, suivant un plan passant par son axe XX’, du dispositif de la figure 4 toujours en position de rétractation maximum ;

[Fi g.6] - la figure 6 est une vue latérale externe du dispositif des figures 4 et 5 mais en position d’extension maximum ;

[Fig.7] - la figure 7 est une vue en coupe longitudinale, comme sur la figure 5, du dispositif de la figure 6 en position d’extension maximum ; [Fi g.8] - la figure 8 est une vue en perspective extérieure, de trois quart latérale, d’un tube élémentaire d’un dispositif suivant l’invention ;

[Fi g.9] - la figure 9 est une vue en perspective externe, de trois quart latérale, et en coupe partielle (pour mieux expliciter certains caractéristiques) sur un quart de leur partie cylindrique de trois tubes élémentaires d’un dispositif suivant l’invention en position d’extension ;

[ Fi g .10] - les figures 10 à 12 représentent un troisième mode de réalisation d’un dispositif suivant l’invention, composé d’un tube médian de plus grand diamètre recevant dans chacune de ses extrémités des tubes élémentaires, en position respectivement d’extension maximum, en perspective de trois quart latérale, et d’une part (figure 10) en vue externe et d’autre part (figure 11) en coupe partielle sur un quart de sa périphérie, et de rétractation maximum en perspective, de trois quart latérale, et en coupe partielle (figure 12) et où les références à la description ci-après sont notées avec « " » ;

[Fig.11 ] - les figures 10 à 12 représentent un troisième mode de réalisation d’un dispositif suivant l’invention, composé d’un tube médian de plus grand diamètre recevant dans chacune de ses extrémités des tubes élémentaires, en position respectivement d’extension maximum, en perspective de trois quart latérale, et d’une part (figure 10) en vue externe et d’autre part (figure 11 ) en coupe partielle sur un quart de sa périphérie, et de rétractation maximum en perspective, de trois quart latérale, et en coupe partielle (figure 12) et où les références à la description ci-après sont notées avec « " » ;

[Fig.12] - les figures 10 à 12 représentent un troisième mode de réalisation d’un dispositif suivant l’invention, composé d’un tube médian de plus grand diamètre recevant dans chacune de ses extrémités des tubes élémentaires, en position respectivement d’extension maximum, en perspective de trois quart latérale, et d’une part (figure 10) en vue externe et d’autre part (figure 11 ) en coupe partielle sur un quart de sa périphérie, et de rétractation maximum en perspective, de trois quart latérale, et en coupe partielle (figure 12) et où les références à la description ci-après sont notées avec « " ».

Description détaillée de l'invention

Suivant la représentation des figures, le dispositif anti-flambement, apte à guider un élément cylindrique 3 poussé et déplacé sur une course donnée C dans la direction de son axe XX’, est constitué d’au moins deux (soit trois sur les figures 1 à 3, et onze sur les figures 4 à 7) tubes cylindriques élémentaires 2 s’emboîtant les uns dans les autres d’une manière la plus ajustée possible tout en permettant leur coulissement les uns par rapport aux autres sans effort, et se guidant ainsi mutuellement pour former un ensemble télescopique tubulaire 1 d’axe XX’ et de longueur donnée L, qui est apte à se rétracter au fur et à mesure et en même temps que l’élément cylindrique 3 est poussé depuis l’extrémité proximale 4 vers l’autre extrémité distale 5 de cet ensemble télescopique tubulaire 1.

La longueur L de celui-ci est égale, en position au moins partielle d’extension, à la course C augmentée des longueurs fu et hs des extrémités 4,5 respectivement proximale et distale de cet ensemble télescopique 1 et de la longueur h du tube élémentaire 2i de plus grand diamètre comme représenté sur les figures 1 ,2,6 et 7 en position même d’extension maximum. Suivant l’invention au moins un, et de préférence tous comme représentés sur les figures, des dits tubes élémentaires 2\ qui se glisse dans le tube élémentaire adjacent de plus grand diamètre 2M comporte un support transversal 6i comportant un orifice 7\ disposé à l’intérieur, et même au centre, du cylindre de chaque tube élémentaire et apte à guider le dit élément cylindrique, en particulier semi-rigide, 3 enfilé dans cet orifice 7\ et poussé à travers cet ensemble télescopique 1.

Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 7 et 9, et dans celui représenté sur les figures 10 à 12 pour ce qui concerne les tubes élémentaires 2\ autres que celui central 2 de plus grand diamètre, le support transversal 6i est disposé à l’extrémité du tube élémentaire 2i, extrémité par laquelle celui-ci se glisse dans le tube élémentaire adjacent de plus grand diamètre 2M .

Suivant les modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 7, les tubes élémentaires 2\ sont de longueur li décroissante (soit égale, pour un tube élémentaire donné 2\, à la longueur IM du tube élémentaire adjacent 2M de plus grand diamètre, dans lequel le tube élémentaire donné 2\, se glisse, diminuée au moins de l’épaisseur de son support transversal 6i) depuis le tube élémentaire 2i de plus grand diamètre, et soit jusqu’au tube de plus petit diamètre comme sur la figure 3, soit jusqu’à l’avant avant dernier comme sur la figure 5, et ainsi, comme on peut le noter sur ces figures 3 et 5, sa longueur minimum D, en position totalement rétractée, peut-être égale à la somme de celle du tube élémentaire 2i de plus grand diamètre et de celles h4 et h5 des extrémités 4,5 de l’ensemble télescopique 1. Suivant le mode de réalisation représenté sur les figures 10 à 12, le tube élémentaire 2- de plus grand diamètre est situé au milieu M (dans le sens de son axe XX’) de l’ensemble télescopique 1 ” et comporte un support transversal 61” de l’orifice 7 qui est disposé autour de l’axe XX’ à l’intérieur, et même dans un mode particulier de réalisation au centre, du cylindre de ce tube élémentaire 2- , lequel support transversal 61” étant lui-même disposé proche du milieu, si ce n’est au milieu, de ce tube élémentaire 2 (dans le sens de sa longueur h” et le partageant donc en deux): chaque extrémité de longueur h 72 de ce tube élémentaire 2 de plus grand diamètre reçoit alors au moins un (tel que quatre comme représentés sur ces figures 10 à 12) tube cylindrique élémentaire 221 ” et 222”.

Ces tubes cylindriques élémentaires 221” et 222” sont de longueur I2” au plus égale à la demi-longueur h 72 du tube élémentaire 2 de plus grand diamètre qui les reçoit à chacune de ses extrémités et s’emboîtent dans celles-ci ; puis éventuellement d’autres tubes élémentaires 2M ” et 2i2” (soit trois de plus suivant les figures 10 à 12) successivement s’emboitent les uns dans les autres, pour former deux sous-ensembles télescopiques opposés, chacun de ces sous-ensembles pouvant être réalisé comme les ensembles télescopiques 1 et 1 ’ décrits précédemment suivant les figures 1 à 9.

Dans ce mode particulier de réalisation, le tube élémentaire 2i” de plus grand diamètre est certes, pour une course C totale d’extension identique et un même nombre de tubes élémentaires 2i, deux fois plus long que dans le mode de réalisations suivant les figures 4 à 7, ce qui représente une longueur de rétractation minimum également deux fois plus longue mais il est alors de diamètre beaucoup plus petit, ce qui peut être utile et bien adapté suivant l’application concernée.

Pour résoudre par ailleurs les problèmes évoqués précédemment d'emboîtement et de guidage des tubes élémentaires 2 les uns dans les autres, ainsi que de risques de déboîtement de ceux-ci les uns par rapport aux autres, chaque tube élémentaire 2\ comporte d’une part au moins une entaille comme dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3 (ou deux et même trois comme représenté sur les figures 6 à 9) formant une fente longitudinale 8i courant partiellement le long au moins d’une génératrice de ce tube élémentaire 2\ et d’autre part au moins un ergot 10i (ou deux et même trois comme représenté également sur les figures 6 à 9) disposé sur sa paroi cylindrique 12\ et apte à s’insérer et coopérer avec la au moins fente longitudinale 8 d’un tube élémentaire adjacent 2.

Dans le cas de plusieurs fentes 8i, celles-ci préférentiellement partagent uniformément, à égale distance les unes des autres, la périphérie du tube élémentaire 2i, et dans ce cas il y a aussi plusieurs ergots 10i (soit autant que de fentes) qui sont disposés à égale distance les uns des autres sur la paroi cylindrique du tube élémentaire 2i.

Suivant ainsi l’emplacement et la longueur de ou des fentes longitudinales 8i pour chaque tube élémentaire 2\ et la position du ou des ergots 10i sur le tube élémentaire adjacent, on limite la course e\ de chacun des tubes élémentaires 2\ aussi bien dans le sens de leur extension par rapport à celui dans lequel il s’emboîte (tout en s’assurant que la somme de toutes ces courses e\ élémentaires soit au moins égale à la course totale C voulue d’extension de l’ensemble télescopique 1 ) que dans le sens de leur rétractation, et on assure ainsi un emboîtement et recouvrement (entre les parois cylindriques de deux tubes élémentaires 2i,2i-1 et 2i,2i+1 adjacents) suffisant en position d’extension maximum pour permettre un bon guidage et maintien de ces tubes élémentaires dans l’axe XX’, et on évite tout risque de déboîtement de l’ensemble télescopique 1.

Pour résoudre également les problèmes de talonnage des tubes élémentaires 2i, de flexion latérale de l’ensemble télescopique 1 en position d’extension maximum, et même de risque de flambement de celui-ci, la longueur li de chaque tube élémentaire 2i peut être déterminée de telle façon que le recouvrement, en position complètement rétractée, de chaque tube élémentaire 2i+1 par le suivant 2i soit maximal, comme cela apparaît par exemple sur la figure 5, la longueur li de chaque tube élémentaire 2i+1 n'excédant pas celle du tube adjacent 2i dans lequel il s’emboîte. Le talonnage des tubes élémentaires 2i les uns contre les autres est ainsi réduit de même que la flexion latérale et le risque de flambement de l'ensemble télescopique 1.

Ainsi par exemple, comme représenté sur la figure 7, la course ei des tubes élémentaires 2i de petits diamètres (situés vers l’extrémité distale 5 de l’ensemble télescopique 1) peut être de 80 % de la hauteur li de leur paroi cylindrique 12i alors que la course de ceux de grands diamètres (situés vers l’extrémité proximale 4 de l’ensemble télescopique 1) peut être de 60 %. Dans un mode réalisation préférentiel le support 6i de chaque tube élémentaire 2\ (qui pourrait être aussi par exemple une simple traverse disposée suivant un rayon du cylindre du tube élémentaire et s’étendant depuis sa paroi 12i, où elle est fixée, jusqu’à l’intérieur, et même dans un mode particulier de réalisation au centre, du cylindre, ou une sorte de treillis ajouré couvrant tout ou partie de la section du cylindre) est une cloison en forme de voile-disque percée par le dit orifice 7\ et comportant au moins une (ou deux et même trois dans le mode de réalisation représenté sur les figures 8 et 9) entaille radiale formant une fente 9i depuis la paroi cylindrique 12i du tube élémentaire 2i, où une de son extrémité 14i débouche, jusqu’au dit orifice 1\ où son autre extrémité débouche ; et quand il y a plusieurs fentes, celles-ci partagent uniformément, en autant de zones de même surface (soit pour trois fentes 9i, des quartiers de disque de 120° d’angle au centre) la surface du voile-disque 6i : ces fentes radiales 9i permettent de déformer la paroi 1 2i de chaque tube élémentaire 2\ pour permettre le passage et l’insertion de son ou ses ergots 10i dans le ou les entailles longitudinales 8i du tube élémentaire adjacent et donc faciliter l'emboîtement des tubes les uns dans les autres lors du montage et assemblage de l’ensemble télescopique 1.

De préférence, comme on peut le voir sur la figure 9, le au moins (comme représenté sur les figures 1 à 3, ou deux , ou trois comme représentés dans le mode de réalisation suivant les figures 4 à 7, ou même plus) ergot 10i est disposé sur la surface intérieure de la paroi cylindrique 1 2i de chaque tube élémentaire 2\, suivant une génératrice de celle-ci prolongeant l’extrémité 1 4i de la au moins entaille radiales 9i débouchant sur cette paroi 1 2i et vers le bord 1 3i de celle-ci opposé au support 6i, lequel ergot s’insère dans la fente longitudinale 8i+i du tube élémentaire adjacent 2i+i de plus petit diamètre qui coulisse à l’intérieur du dit tube élémentaire 2i.

Là au moins une (ou deux ou plus) entaille longitudinale 8i et la au moins une (ou deux ou plus) entaille radiale 9i de chaque tube élémentaires 2 sont disposées en quinconce les unes par rapport aux autres et à égale distance les unes des autres, formant ainsi :

- dans le cas d’une seule entaille longitudinale et une seule radiale, comme sur les figures 1 à 3, deux angles de 180° entre eles puisqu’alors diamétralement opposées l’une par rapport à l’autre,

- dans le cas de trois entailles longitudinales 8i et trois entailles radiales 9i, comme suivant les figures 4 à 7, des angles de 60° entre elles.

L’ensemble télescopique 1 peut comporter en outre un système tournant 11 à l’une au moins de ses extrémités 4,5 (soit sur les figures 1 à 7, à l’extrémité proximale 4 où s’exerce également la poussée sur l’élément cylindrique 3) et qui est apte à permettre la rotation de cet ensemble télescopique 1.