Titre : DISPOSITIF ANTIVOL

Domaine de l'invention

La présente invention concerne le domaine du produit antivol. Elle est destinée à protéger les articles disponibles en libre distribution par exemple sur les linéaires d'un supermarché.

De tels articles sont bien connus et comportent généralement un corps en matière plastique pouvant se fixer sur l'article à protéger contre le vol à l'étalage. Ce corps contient un moyen de détection interagissant avec un portique disposé à la sortie du lieu de vente. Un bloc de verrouillage magnétique empêche l'ouverture du corps et le retrait du dispositif antivol à toute personne qui ne dispose pas du déverrouilleur adapté.

L'invention concerne plus particulièrement le domaine des antivols destinés à des conditionnements présentant une gorge pour une nervure périphérique telles qu'une cannette de boisson, une boîte de conserve, ou encore une bouteille dont le col est pourvu d'une bague annulaire ou encore un article de sport comme un canne de golf, et plus généralement tout article présentant une zone permettant l’engagement d’une sangle.

Les dispositifs antivols sont de manière connue dotés d'un composant électronique, généralement passif, susceptible d'être détecté s'il est immergé dans un champ électromagnétique, normalement généré en présence d'une sortie guidée d'un magasin ou d'un établissement dans lequel sont utilisés les dispositifs antivols, actuellement de plus en plus répandus.

Ces dispositifs sont couplés à l'article à protéger contre le vol et sont ensuite séparés de celui-ci par rupture ou enlèvement au moyen d'un équipement spécial, généralement lorsque l'article est régulièrement acheté.

État de la technique

Le but de la présente invention est de proposer un dispositif antivol pour des articles comportant des parties pouvant être entourées de sangles ou similaires, pouvant être appliquées sur lesdits objets et leur conférer une protection adéquate contre le vol à l'étalage. Le brevet britannique GB2440420 décrit un dispositif comprenant un corps intégrant un composant électronique de détection et un moyen de fixation pour attacher le corps d'étiquette à un article, ainsi qu’un moyen de verrouillage. Le moyen de verrouillage comprend un élément de verrouillage pouvant être déplacé entre une position de verrouillage dans laquelle le moyen de fixation est empêché étant retiré de l'article et une position de libération dans laquelle le moyen de fixation peut être détaché de l'article. Ce moyen de fixation est constitué par un câble métallique entouré par un fil en spirale, traversant un corps métallique par un premier trou avant d’entourer un composant à protéger et retraverser le corps métallique par un deuxième trou. Ce câble est bloqué à une extrémité par une poignée et par l’autre extrémité il est attaché au boîtier.

Le verrouillage se fait par le serrage, au niveau du croisement des deux segments du câble métallique, l’enroulement du second fil en spirale étant sensé bloquer le déplacement relatif des deux segments de câble.

En réalité, en exerçant une traction suffisante, on arrive à élargir la boucle formée par le câble et retirer l’objet protégé. Par ailleurs, le câble reste engagé dans le corps métallique pour former une boucle dont le rétrécissement est assuré par une traction sur l’une de ses extrémités une fois que la boucle est positionnée autour de l’article à protéger.

On connaît aussi le brevet brésilien BRPI0606079 décrivant un dispositif antivol pour bouteilles comprenant deux corps prismatiques rectangulaires solidaires les uns des autres et décalés latéralement contenant une bobine électrique de détection. Une boucle présentant une crémaillère traverse ce corps et est bloquée à son extrémité par une protubérance permettant de réduire la taille de la boucle.

Cette solution ne permet pas d’engager la boucle autour d’un article présentant un col se prolongeant par une partie de section supérieure à la plus grande taille de la boucle. Le brevet européen EP0282678 décrit un dispositif antivol pour articles ou objets présentant au moins une structure d'accrochage, Ce dispositif comporte une plaquette magnétique antivol et des moyens de connexion de la plaquette magnétique à la structure d'accrochage. Les moyens de connexion comportent des moyens de blocage qui coopèrent avec le dispositif de verrouillage de ladite plaquette magnétique et viennent se bloquer sur cette dernière, et d'autre part des moyens de raccordement de l'ensemble moyen de blocage-plaquette magnétique sur la structure d'accrochage de l'objet ou article à protéger.

Ce dispositif n’est pas adapté pour protéger une bouteille.

La demande de brevet W02009032038 décrit un dispositif pour protéger un article. Un mécanisme de verrouillage magnétique comprend un verrou à actionnement magnétique et un élément flexible. L'élément flexible sollicitant le verrou magnétique est disposé dans un boîtier, dans lequel un passage intérieur définit un passage de courroie configuré pour recevoir la courroie de manière coulissante.

La demande de brevet W003046319 décrit un dispositif antivol pour articles dont certaines parties peuvent être entourées de bandes ou d'autres éléments de ce type. Ledit dispositif comprend une bande, un récipient contenant un composant de signalisation à excitation et un élément de contact dans lequel peut être insérée et verrouillée une extrémité de la bande, ladite bande incorporant au moins partiellement un insert métallique.

Inconvénients de l'art antérieur

Les solutions de l’art antérieur ne donnent pas totalement satisfaction car les moyens de détection, de blocage de la sangle et de verrouillage du moyen de blocage de la sangle sont réunis sur une pièce moulée présentant des fragilités. En exerçant un effort même modéré, une personne mal intentionnée peut provoquer la rupture du dispositif et ainsi neutraliser la fonction antivol.

Solution apportée par l’invention

La présente invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un dispositif antivol comprenant une sangle crantée présentant une extrémité libre et une extrémité solidaire d’un bloc assurant le verrouillage de la surface crantée de ladite sangle crantée, en position fermée, lorsque ladite extrémité libre est introduite dans une fente d’introduction prévue dans ledit bloc de verrouillage, ledit dispositif antivol comportant en outre un moyen de détection antivol, caractérisé en ce que ledit bloc de verrouillage présente un col creux, prolongé au niveau de sa base, par ladite sangle crantée, et présentant du côté opposé une fente de section supérieure ou égale à la section de ladite sangle au niveau du sommet d’une dent, le dispositif comportant en outre une masselotte présentant une surface frontale de blocage, ladite masselotte étant mobile longitudinalement à l’intérieur dudit col cylindrique et verrouillable en position de blocage par un moyen de verrouillage, ledit moyen de détection antivol étant logé dans un second bloc présentant un logement pour recevoir le col dudit bloc de verrouillage. Selon une première variante, ledit second bloc est prolongé par une excroissance présentant une cavité cylindrique dirigée vers ladite sangle et fermée à sa surface opposée.

Selon une deuxième variante, ledit bloc de détection est libre en rotation par rapport audit col.

De préférence, ladite sangle et ledit bloc de verrouillage sont moulés en matière plastique, ladite sangle comportant un renfort métallique.

Selon un premier mode de réalisation, ledit renfort métallique est constitué par une lame métallique présentant des pattes latérales de liaison avec le bord de la sangle en matière plastique.

Selon un troisième mode de réalisation, ladite sangle présente des protubérances saillantes à sa surface inférieure, ledit renfort métallique présentant des lumières complémentaires aux dites protubérances.

Selon un quatrième mode de réalisation, ledit renfort métallique est surmoulé par la matière plastique de ladite sangle.

Selon un cinquième mode de réalisation, le dispositif comporte au moins un moyen additionnel d’interaction avec la partie crantée de ladite sangle en position fermée. Ce moyen additionnel d’interaction avec la partie crantée de ladite sangle est avantageusement au moins une dent prévue à la surface dudit col.

Selon une autre variante, le dispositif comporte un moyen additionnel de verrouillage de la ladite sangle libérable par une déformation manuelle de la zone de verrouillage additionnelle. Ce moyen additionnel de verrouillage réduit le risque de déverrouillage intempestif par des chocs appliqués axialement par rapport à la masselotte de déverrouillage. Le moyen additionnel de verrouillage peut être une dent ou un cliquet s’engageant dans une zone complémentaire de la sangle, dont la libération peut être assurée par une déformation locale de la sangle pour permettre son coulissement après libération de la masselotte. Description détaillée d'un exemple non limitatif de l'invention

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d’exemples non limitatifs de l'invention qui suit, se référant aux dessins annexés où : Les figures 1 à 3 représentent respectivement une vue éclatée, une vue de dessus et une vue de dessous en transparence partielle, d’une première variante de réalisation, Les figures 4 et 5 représentent respectivement une vue éclatée et une vue en perspective d’une deuxième variante de réalisation,

Les figures 6 et 7 représentent respectivement une vue éclatée et une vue partielle en perspective de la sangle selon d’autres modes de réalisation.

La figure 8 représente une vue en coupe d’un autre mode de réalisation.

Les figures 9 à 17 représentent différentes vues d’une autre variante de réalisation

Description générale d’un premier exemple de réalisation

Le premier exemple de réalisation est plus particulièrement destiné à être placé sur le col d’une bouteille.

Il comporte une première pièce (100) en matière plastique souple formant une sangle crantée de section rectangulaire, avec une surface lisse et une surface (1 10) partiellement crantée. Cette sangle crantée (100) est prolongée par un corps creux (120) s’étendant perpendiculairement par rapport à la surface crantée et présente une fente (130) pour l’insertion de l’extrémité libre de la sangle (100). Ce corps creux (120) se termine ensuite par une section tubulaire surmontée par une colerette (125) de forme cylindrique. La sangle crantée (1 10) et le corps creux (120) forment une seule pièce moulée en matière plastique.

L’extrémité de la sangle (100) opposée au corps creux (120) est libre et ne présente aucune protubérance. La section de la sangle (100) est constante (modulo les crantages) sur toute la longueur utile, depuis l’extrémité libre jusqu’à la limite de serrage.

Ce corps (120) s’ouvre du côté opposé à la liaison avec l’extrémité fixe de la sangle (100) par une fente (130) permettant l’introduction de l’extrémité libre de la sangle crantée (1 10). Cette fente (130) débouche dans un canal médian cylindrique traversant longitudinalement le col (120). La sangle crantée (1 10) présente un ergot (140) permettant de pousser l’extrémité libre de la sangle dans le col (120) lorsque la sangle entoure l’article à protéger, pour la repousser jusqu’à un serrage suffisant.

Alternativement, la sangle crantée (1 10) peut être remplacée par une sangle présentant une ligne de retenue continue ou discontinue ou munie de biseaux (1 14 figure 1 1 ou figure 12).

Le bloc de verrouillage (300) est constitué dans l’exemple décrit d’une solution à masselotte (310) coulissant dans le corps creux (120).

La masselotte métallique (310) présentant une surface frontale complémentaire à la surface crantée pour en assurer le blocage au repos, lorsqu’elle est repoussée par le ressort (320) en direction de la sangle. Dans cette position de repos, la zone crantée peut être déplacée dans le sens d’un engagement croissant dans la fente, mais pas retirée dans l’autre sens en raison de la section des dents.

De manière connue, la masselotte métallique (310) peut être retirée de sa position de repos par un déverrouilleur comportant un aimant permanent. La masselotte métallique (310) est alors écartée de la surface crantée de la sangle (100), ce qui permet de retirer l’extrémité libre du col, et libérer l’article protégé.

Le dispositif comprend par ailleurs un bloc de détection (200) formé par un boitier (210) venant se positionner en arrière du col (120), fermé par une pièce complémentaire (220) venant se positionner en avant du col (120) et par une flasque (230). Ce bloc de détection enferme une bobine (240) RF ou AM (en anglais « coil »), une ferrite RF (245) ou AM ou une étiquette RFID.

Ce bloc est complété par un bouchon télescopique (400) recevant par deux pièces (610, 620) en plastique ABS et s’ouvrant en direction de la boucle formée par la sangle lorsqu’elle est refermée pour permettre une présentation d’information, par exemple le codage du prix. La pièce (610) présente une fenêtre permettant de visualiser un onglet (620) dont la position relative détermine une classe de prix sous forme d’une icône colorée, un chiffre ou toute autre forme graphique. Pour coder la valeur de la bouteille protégée, l’utilisateur introduit le doigt dans le capot avant (400) avant la mise en place sur le col de la bouteille, ce qui lui permet de déplacer l’onglet (620) pour faire apparaître l’indication ad-hoc. Une fois que le dispositif est mise en place sur le col de la bouteille, il n’est plus possible de modifier la position de l’index (620), avant un nouveau retrait après dévérouillage.

Description d’une deuxième variante de réalisation Les figures 4 et 5 illustrent une deuxième variante de réalisation différente de la variante précédente par le fait que le boitier (210) est libre en rotation par rapport au col (120). A cet effet, la pièce (220) venant fermer le boîtier (210) présente un canal de section complémentaire à la section extérieure du col (120).

Ainsi, le bloc de détection (120, 220, 230) tourne fou par rapport à la pièce (100) comprenant optionnellement le crantage (1 10), ce qui empêche un utilisateur malveillant d’exercer un couple de torsion pour arracher le dispositif antivol.

La sangle (100) en plastique est doublée par une lame flexible (1 15) fixée sur la sangle (100) par des pattes (1 16) repliées pour assurer la liaison avec la bordure latérale de la sangle (100).

Dans cet exemple, la détection est réalisée par une boucle (240) et une ferrite (245).

Renforcement de la sangle

Pour renforcer la sangle (100), une bande métallique (1 15) est ajustée contre la surface intérieure et maintenue par des protubérances (1 1 1 ) venant se loger dans des lumières complémentaires prévues sur la bande métallique (1 15).

Une deuxième bande métallique (1 18) peut être insérée dans la sangle (100), par exemple par surmoulage ou par insertion dans un logement cylindrique.

De façon générale, la sangle (100) est renforcée par un ou plusieurs inserts métalliques :

- par surmoulage d’une ou plusieurs bandes métalliques lors de la fabrication de la sangle (100) par injection d’une matière plastique

- par clipsage d’une ou plusieurs bandes métalliques sur une sangle (100) présentant des protubérances complémentaires à des trous formés dans une ou plusieurs bandes métalliques

- par insertion d’une ou plusieurs bandes métalliques dans une fente complémentaire formée sur la sangle (100).

Surface intérieure de la sangle (100)

Selon les variantes, la sangle (100) peut présenter une surface intérieure (1 10) crantée (voir figure 1 ou 6), ou une surface crantée (1 15) voir figure 7), ou encore une surface lisse, pour ne pas abîmer les feuilles d’aluminium des cols des bouteilles de champagne, ou encore biseautée avec des protubérances déformables (1 14) saillantes à sa surface intérieure (voir figure 1 1 ou figure 12).

La ceinture lisse présentant éventuellement une ligne continue de retenue totale ou partielle (1 19) sur la figure 17 à pour effet :

1/ d’éviter d’abîmer les feuilles d’aluminium sur les bouteilles de champagne ;

2/ de permettre l’enlèvement du dispositif sur les bouteilles dont les cols sont volumineux de manière aisée (la collerette de tenue de la ceinture étant partiellement évidée).

Description d’un mode de réalisation amélioré

Afin d’éviter un déverrouillage accidentel, inopiné ou malveillant résultant d’un choc portés axialement sur le col (120), la version décrite en figure 8 prévoit une dent additionnelle (121 ) à la surface intérieure (122) du col (120).

La ceinture dentelée est ainsi verrouillée simultanément en deux zones.

A - Lors de l'introduction de la sangle (100) dans le bloc de verrouillage (300), la denture de la sangle (100) vient s’engager dans la denture (31 1 ) de la masselotte (310) c'est le premier point de verrouillage. La masselotte (310) est constituée d'une partie plastique moulée pour la denture et d'une partie métallique (330) constituant le logement du ressort (320).

Le ressort (320) permet à la masselotte (330) d'être mis en pression sur la denture de la sangle (100).

La partie métallique (330) de la masselotte (320) sous l'action de l'aimant d’un déverrouilleur permettra un déplacement de la masselotte (320) afin de libérer les deux dentures.

B - Une dent fixe (121 ) a été moulée dans le corps (122). Cette dent (121 ) vient créer le deuxième point de verrouillage mécanique.

La denture de la ceinture lors de son passage sur la dent fixe (121 ) va la faire fléchir. La ceinture va revenir en position en raison de son galbe de moulage.

La ceinture est verrouillée en 2 points selon ce mode de réalisation.

Pour la libérer, l’utilisateur appuie avec son doigt sur l'extrémité (125) de la sangle (100) pour libérer la denture de la ceinture de la dent fixe (121 ).

Dans le même temps l'attraction de l'aimant du déverrouilleur fait reculer la masselotte et libère l'autre point de verrouillage. Le galbe de moulage de la ceinture permet d'avoir un effet ressort. Cet effet ressort va permettre lors de la libération des deux points de verrouillage de faire revenir en arrière la sangle (100).

Le verrouillage secondaire peut être réalisé par une ou plusieurs dents positionnées sur la pièce (220), suivant une taille propre à chaque dent afin d'offrir d'autres points de blocage à la ceinture (100).

Alternativement, la ceinture peut présenter un prolongement permettant de débloquer une ou plusieurs dents elles-mêmes prises dans la ceinture par rapport au corps fixe (220).

Description d'un autre mode de réalisation amélioré

Les figures 9 à 16 représentent différentes vues d’une autre variante de réalisation présentant un bouchon télescopique (400) rétractable télescopique destiné à répondre à une sécurisation universelle des principaux alcools, vins et spiritueux achalandés dans les magasins et grandes surfaces et notamment des bouteilles de type bouteilles de champagne ou de mousseux, présentant un bouchon fortement protubérant.

Ce bouchon télescopique est formé par une première pièce tubulaire (410) fixée sur le boîtier (210) du bloc de détection (200). Une deuxième pièce tubulaire (420) dont la section extérieure est inférieure à la section intérieure de la pièce tubulaire (410) coulisse à l’intérieur de cette pièce tubulaire (410) pour permettre un ajustement de la hauteur du bouchon télescopique (400). La deuxième pièce tubulaire (420) est fermée par un disque transversal, permettant de protéger l’enveloppe décorative en aluminium prévues sur certaines bouteilles.

Des cannelures (41 1 , 421 ) assure le blocage en rotation relatives des deux pièces tubulaires (410, 420).

Ce bouchon télescopique (400) rétractable permet d’ajuster la hauteur à tout type de bouteille, et notamment de prendre en compte la hauteur du bouchon équipant certains types de bouteilles. Les deux pièces tubulaires (410, 420) sont de préférence transparentes, en une matière plastique rigide, pour préserver la visibilité de l’enveloppe décorative du col de la bouteille.

La sangle (100) et les capots (410) et (420) peuvent présenter une signalétique adaptée indiquant où limiter le serrage de la ceinture sur les bouteilles de champagne afin de ne pas marquer et abîmer les feuilles d’aluminium couvrant le haut des bouteilles de champagne par les dentures souples ou fixes de la ceinture,

Les deux pièces tubulaires (410, 420) présentent du côté de la liaison avec le boîtier (210) des crantages verticaux (415, 425) complémentaires, destinés au blocage du chapeau mobile à la hauteur précise du goulot de bouteille à protéger introduite dans le dispositif. Ces crantages (415, 425) sont tenus entre eux lors du serrage.

La sangle (100) présente des protubérances déformables (1 14) saillantes à sa surface intérieure permettant d’ajuster la pression exercée sur l’étiquette métallique décorative entourant le col de la bouteille. Ces protubérances (1 14) déformables présentent la forme d’une languette repliée vers le haut, de telle sorte qu’elles définissent une couronne conique évasée vers le bas, permettant un serrage progressif de la sangle autour du col de la bouteille. Cette denture spécifique de la ceinture permet de s’adapter aux différents goulots. En cas de choc vertical caractérisé, la denture souple de la ceinture s’altère pour encaisser la déformation due à l’accroissement du diamètre de la bouteille résultant du choc. La denture reprend ensuite sa position initiale lorsque le voleur tente de retirer le dispositif du goulot.

La sangle (100) est formée par surmoulage en matière plastique d’une lame métallique élastique, ou par insertion d’une lame métallique dans une pièce en matière plastique. Elle présente sur le côté extérieur des crantages s’étendant entre l’extrémité libre (c’est-à-dire celle opposée à l’extrémité prolongeant le boîtier (210), et l’ergot (140). Cette extrémité libre peut être engagée dans la fente (130), où le dispositif de verrouillage empêche le retrait de l’extrémité libre de la sangle en l’absence de déverrouillage.

La sécurité par écoulement d’encre est obtenue par l’adjonction d’une ampoule d’encre (500) logée dans le boîtier (210) et destinée à prévenir et constater le vol par brisure de l’ampoule (500) en cas de choc sur le boîtier (210). Un axe métallique (510) est logé dans une rainure (520) du boîtier (210) pour assurer le bris de l’ampoule (500) en cas de choc sur le boîtier (210).