[0001] La présente invention se rapporte aux mécanismes d'entraînement auxiliaires pour des véhicules motorisés à deux roues, plus particulièrement du type destiné à manœuvrer à très faible vitesse en marche avant ou en marche arrière une moto ou un scooter de moyenne à grande cylindrée ou une moto ou scooter à trois roues. L’invention concerne plus particulièrement un dispositif d’entraînement auxiliaire apte à équiper différents modèles de motos ou scooters à deux ou trois roues.

[0002] Les motos et scooters comportent principalement un moteur thermique et une transmission, la transmission étant telle qu’elle puisse fournir les différents rapports de vitesses pour la marche avant, mais ne disposant généralement pas de marche-arrière. Ainsi, lorsqu’il faut déplacer la moto par exemple pour la garer, il faut la tirer en arrière tout en la soutenant, ce qui implique un effort important pour la personne qui effectue l’opération, ce qui s’avère souvent difficile surtout lorsque la personne est de petite taille ou lorsqu’elle n’a pas une force suffisante. Le même besoin se fait ressentir en marche avant lorsqu’il faut déplacer la moto pour monter une pente ou passer un petit obstacle en vue d’un stationnement ou pour manœuvrer à proximité d’une pompe d’alimentation en carburant.

[0003] On connaît certes des solutions permettant d’équiper une moto d’une marche arrière, telle que celle décrite dans le document US 4 869 332. Ce document décrit une moto comportant un moteur thermique et une transmission et qui utilise le moteur du démarreur couplé à la transmission de la moto afin de pouvoir lui imprimer une marche arrière. Cette solution utilisant de nombreux composants, elle s’avère très encombrante et très coûteuse.

[0004] Une solution simplifiée a été proposée dans le document US 9 926 040 qui décrit l’utilisation d’un axe flexible ou d’un cardan pour transmettre le mouvement de rotation du moteur du démarreur à la transmission de la moto. Présentant moins de composants que la solution du document précédent, celle-ci s’avère toutefois complexe et d’un coût assez important, et, s’agissant d’une option à l’achat de la moto, elle est intégrée à la construction de cette dernière. [0005] Le document US 5 069 304 décrit une autre solution qui consiste à fournir une moto comportant un dispositif d’entraînement à moteur électrique avec transmission d’une roue motrice, roue qui, à son tour, entraîne la roue arrière de la moto par friction. De construction plus simple que les précédentes solutions, celle de ce document présente l’inconvénient d’une fixation à demeure en plusieurs endroits au châssis de la moto et fait usage de l’alimentation de la batterie électrique de celle-ci lors du fonctionnement. Or, ceci implique des modifications constructives assez importantes d’une moto pour pouvoir la munir d’un dispositif de manœuvre de ce type.

[0006] Les documents US 2016/347408, JP 2003 231490 et US 4 974 695 décrivent différentes solutions de dispositifs d’entraînement par friction d’une roue de moto, le dispositif étant solidaire du cadre de la moto. Ces solutions présentent l’inconvénient de subir des vibrations et de ne pas avoir un positionnement précis par rapport à la roue.

[0007] Le document JP S63 199193 décrit, lui, un dispositif d’entraînement par friction d’une roue arrière de moto et dans lequel le dispositif est fixé sur le bras oscillant de la moto. Cette solution implique toutefois qu’il faut procéder à des modifications constructives de la moto avant le montage du dispositif (tel que des perforations, fente de déplacement du doigt mobile d’actionnement du dispositif dans le bras oscillant, etc.), ce qui s’avère complexe à mettre en œuvre et pourrait à la limite affaiblir la résistance mécanique de certains composants de la moto. [0008] Un objectif de l’invention est de remédier aux inconvénients des documents précités et d’apporter une solution originale pour un dispositif d’entraînement auxiliaire pour moto permettant d’équiper facilement une moto pour un moindre coût.

[0009] Cet objectif est atteint par l’invention qui propose un dispositif d’entraînement auxiliaire selon la revendication 1. [0010] Le dispositif d’entraînement auxiliaire selon l’invention est destiné à être monté de manière amovible sur une moto comportant un cadre supportant un moteur d’actionnement, une transmission et deux ou trois roues au moins une des roues étant destinée à être entraînée par un galet motorisé du dispositif. Le galet est entraîné par un moteur électrique alimenté en énergie par une batterie, le dispositif comportant en outre un dispositif de déplacement dudit galet motorisé entre une première position de fonctionnement dans laquelle il est appliqué contre la roue de la moto et une deuxième position de repos dans laquelle il en est écarté, et où le galet motorisé et le dispositif de déplacement sont montés sur un support commun muni de moyens de fixation amovibles sur la moto.

[0011] Autrement dit, l’invention propose un dispositif d’entraînement auxiliaire de roue de moto qui est apte à mettre en rotation la roue arrière et/ou la roue avant de manière à aider la personne l’utilisant à manœuvrer la moto sans l’utilisation du moteur d’actionnement ou moteur principal (par exemple un moteur thermique ou un moteur électrique apte à assurer le déplacement sur des distances importantes de la moto) de celle- ci. Un tel dispositif est du type comportant un galet motorisé, le galet étant entraîné par un moteur électrique à faible vitesse et appliqué contre l’enveloppe d’une roue de moto, de préférence contre la bande de roulement de celle-ci, de manière à réaliser un entraînement par friction de la roue.

[0012] Plus particulièrement selon l’invention, tous les composants du dispositif d’entraînement auxiliaire sont solidaires d’un support commun, support qui est destiné à être fixé de manière amovible sur la moto. On comprend que le dispositif est du type ensemble unitaire qui forme un accessoire destiné à être monté sur une moto, le support commun étant muni de moyens de fixation sur la moto. On obtient ainsi un dispositif d’entraînement autonome et compact qui est facile à installer sur tout modèle de moto et cela sans devoir procéder à des modifications constructives importantes de celle-ci, comme dans l’état de la technique précité.

[0013] Un tel dispositif peut entraîner la moto à une vitesse d’environ 1km/h et lui permet de monter une rampe ayant une pente d’environ 10%, ce qui rend la moto facilement maniable et cela sans faire usage du moteur principal d’entraînement de celle-ci.

[0014] Le support du dispositif de l’invention peut être directement monté sur une partie de la moto qui n’est pas le cadre de la moto. Le cadre ou châssis de la moto est généralement formé d’un ensemble de tubes et est destiné à assurer la liaison entre les principaux éléments de la moto. De plus, il est rigide et permet le mouvement des éléments suspendus, tel le train avant et le train arrière. Le support du dispositif peut être avantageusement fixé de manière amovible sur la moto. Ainsi, le support du dispositif de l’invention peut, dans une variante, être directement fixé sur le bras oscillant de la moto. Dans une autre variante, ledit support peut être directement fixé sur la fourche avant de la moto. Or, de cette manière, on évite d’installer le support sur une partie à débattement ou qui vibre lors du déplacement, tout en pouvant rajouter le dispositif de l’invention à une moto existante, et cela de manière facilitée et pour un coût moindre, car on ne modifie pas la construction de la moto. [0015] La roue comprend un moyeu et ledit support comprend un bras rigide au moyen duquel il peut être fixé au moyeu de la roue. Ceci permet d’avoir un maintien stable du dispositif et un positionnement précis du galet motorisé du dispositif par rapport à la roue de la moto pour un entraînement encore plus efficace.

[0016] Le bras rigide peut supporter un pare-boue de ladite roue. Ainsi, on peut fournir un pare-boue modifié de manière à intégrer le dispositif, tout en présentant les formes et dimensions d’un pare-boue d’origine et qui peut remplacer ce dernier. On utilise ainsi le même emplacement et les mêmes fixations, sans aucune autre modification constructive, tout en offrant une fonction supplémentaire à l’utilisateur et en permettant de protéger les composants du dispositif à l’aide du pare-boue [0017] La batterie d’alimentation du moteur électrique du galet motorisé peut être solidaire du support commun. Dans une variante, la batterie de la moto alimente le moteur électrique via une prise auxiliaire.

[0018] Le galet peut être monté directement sur l’arbre de sortie du moteur électrique d’entraînement pour plus de compacité. [0019] Le dispositif peut comprendre un système de commande dudit moteur électrique qui est apte à être monté sur la poignée de la moto. Ceci permet une mise en route aisée du dispositif qui peut ainsi être ainsi actionné depuis la poignée de la moto. [0020] Le sens de rotation du moteur électrique d’entraînement peut être celui donné par des moyens de détection du sens de rotation de la roue de la moto lorsque celle-ci est mise en mouvement.

[0021] Une fois le moteur d’entraînement du galet motorisé alimenté, le sens de rotation du moteur peut être celui donné par des moyens de détection du sens de rotation de la roue installés sur la roue de cette dernière, tel un capteur de sens de rotation ou de couple transmis au moteur au moment de la manœuvre en marche avant ou en marche arrière imprimée à la moto par la personne qui effectue la mise en mouvement de la moto. Ceci permet d’effectuer des manœuvres aisément, de manière intuitive et avec un dispositif à commande simplifiée. Dans une variante, le dispositif comprend un bouton de commande apte à être monté sur la poignée de la moto et à être relié à la commande du moteur électrique de manière à pouvoir déterminer (choisir) le sens de rotation du moteur.

[0022] Le dispositif peut comprendre une unité de contrôle apte à activer le système de commande dudit moteur électrique lorsque le moteur d’actionnement de la moto est à l’arrêt. Ceci permet d’effectuer les manœuvres de déplacement de la moto en toute sécurité.

[0023] La batterie d’alimentation du moteur électrique d’entraînement peut être un accumulateur rechargeable monté de manière amovible par rapport audit support. Un connecteur à connexion rapide est prévu dans ce but sur le support du dispositif et l’accumulateur peut être facilement retiré pour chargement. [0024] Le dispositif de déplacement peut comporter un ressort et un mécanisme de verrouillage, la commande dudit mécanisme de verrouillage pouvant être apte à être reliée à la poignée de la moto. Ceci permet d’appliquer facilement la roue motrice contre l’enveloppe de la roue de moto lorsque l’on souhaite manœuvrer la moto à l’aide du dispositif. [0025] L’objectif de l’invention est également atteint avec un pare-boue amovible pour roue de moto comportant un dispositif selon l’invention.

[0026] L’invention a également pour objet une moto comportant un dispositif selon l’invention ou un pare-boue selon l’invention. [0027] L’invention sera mieux comprise grâce à la suite de la description, qui s’appuie sur les figures suivantes : la figure 1 est une vue schématique en perspective de la partie arrière d’une moto comportant le dispositif de l’invention; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 dans laquelle le garde-boue de la roue arrière a été omis pour plus de visibilité du dispositif de l’invention ; la figure 3 est une vue de face simplifiée illustrant le dispositif de l’invention dans les deux positions de fonctionnement ; la figure 4 est une vue frontale schématique du dispositif de l’invention ; - la figure 5 est une vue de dessus du dispositif de la figure 4 ; la figure 6 est une vue de dessus d’un composant du dispositif de l’invention ; la figure 7 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 4 ; les figures 8a et 8b représentent des simplifiées vue de face, respectivement, de dessus, d’une variante de réalisation du dispositif de l’invention. [0028] Sur les différentes figures, les éléments identiques ou similaires portent la même référence. Leur description n’est donc pas systématiquement reprise.

[0029] La figure 1 illustre de manière schématique la partie arrière d’une moto 1 comportant un dispositif d’entraînement auxiliaire 10 de l’invention. La moto comprend, de manière connue, un moteur thermique (non illustré) qui transforme l’énergie thermique en énergie mécanique transmise à la roue arrière 2 via une transmission 3 comportant un embrayage, une boîte de vitesses et une chaîne 4, composants qui réalisent la marche avant de la moto.

[0030] Sur la figure 1 on remarque également un bras oscillant 5 relié, d’une part au moyeu 7 de la roue arrière 2 et, d’autre part, à une suspension (non illustrée sur les dessins). Sur le bras oscillant 5 se trouve également un tenseur 6 de la chaîne 4 qui a pour rôle de maintenir une tension prédéterminée de cette dernière.

[0031] Comme le montre plus précisément les figures 2 et 3, le dispositif d’entraînement auxiliaire 10 comporte un galet motorisé 12 agencé de manière à ce que le galet vienne sélectivement en contact avec la roue 2 de la moto 1. Pour cela, le dispositif comprend un dispositif de déplacement 16 pour déplacer ledit galet motorisé 12 entre une première position de fonctionnement dans laquelle il est appliqué contre la bande de roulement 9 de la roue 2 de moto et une deuxième position de repos dans laquelle il en est écarté. [0032] Selon l’invention, le galet motorisé 12, la batterie 14 et le dispositif de déplacement 16 sont montés sur un support 20 commun avec lequel ils forment un ensemble unitaire, le support 20 étant muni de moyens de fixation amovible sur la moto. Plus particulièrement en référence à la figure 2, le support commun 20 comprend un bras rigide 22 dont une première extrémité 24 est reliée à un berceau 18 rigide qui supporte le galet motorisé 12, la batterie 14 et le dispositif de déplacement 16 et une deuxième extrémité 26, distale à la première, qui est munie de moyens de fixation sur la roue, notamment une fixation à vis 28. Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, l’extrémité 24 du bras rigide 22 supporte un pare-boue 30. Dans l’exemple illustré à la figure 1, le bras rigide 22 est allongé et a une forme générale en L. Comme présenté sur la figure 1, le pare-boue 30 couvre intégralement le berceau 18 du dispositif d’entraînement auxiliaire 10. Dans cet exemple, le pare-boue 30 est situé à l’arrière de la roue 2.

[0033] Tel que présenté sur la figure 3, la première extrémité 24 supporte le berceau 18 représenté dans ses deux positions extrêmes par rapport à l’enveloppe 8 : en traits continus, on a représenté la position dans laquelle le galet motorisé 12 est appliqué avec une certaine pression contre la bande de roulement 9 de l’enveloppe et en pointillés on a représenté la position de repos dans laquelle le galet motorisé 12 est à distance de celle-ci. La deuxième extrémité 26 est reçue dans un logement 35 du bras oscillant 5 dans lequel elle vient en butée contre la tête de vis du tenseur 6. Ainsi, dans ce mode de réalisation, le bras rigide 22 est réalisé en deux parties 22’ et 22” montées à possibilité de coulissement pour réglage radial à l’aide des vis 23 et une fente allongée 25 dans laquelle celles-ci se déplacent pour s’adapter à la position du tenseur de chaîne (fig. 3).

[0034] Comme le présente la figure 4, le berceau 18 supporte, à l’une de ses extrémités longitudinales, le galet motorisé 12 monté à possibilité de rotation selon un axe 12’ parallèle à une direction tangentielle à la circonférence de l’enveloppe 8 au point de contact entre le galet et l’enveloppe. Le galet motorisé 12 est monté dans des paliers prévus à cet effet (non illustrés) dans les parois latérales 18’, 18” du berceau 18 se faisant face (fig. 5). Le berceau 18 supporte, à l’extrémité longitudinale opposée, la batterie 14 montée de manière extractible dans des connecteurs électriques prévus à cet effet dans les parois 18’ et 18” du berceau (non illustrés sur les dessins). Le dispositif de déplacement 16 est disposé, lui, au centre du berceau 18, dans un support cylindrique prévu à cet effet, entre le galet motorisé 12 et la batterie 14. Le dispositif de déplacement 16 est centré par rapport aux parois latérales du berceau 18, alors que le galet motorisé 12 et la batterie 14 sont placés de part et d’autre du dispositif de déplacement et en sont excentrés. Plus particulièrement, le galet motorisé 12 est situé au plus près du bord de la paroi latérale du berceau 18 pour qu’il soit le plus rapproché possible de l’enveloppe 8 de la roue afin de diminuer la course effectuée par le dispositif de déplacement 16, alors que la batterie 14 s’en éloigne, celle-ci étant située près du bord opposé de la paroi latérale du berceau 18.

[0035] Le galet motorisé 12 est formé d’un galet ayant une forme de révolution monté directement sur l’arbre de sortie d’un moteur électrique alimenté par une batterie 14. Dans une variante, le galet est creux, de forme cylindrique et le moteur électrique est agencé à l’intérieur du galet. Le galet est, par exemple, métallique et muni de stries ou de reliefs permettant de mieux entraîner par friction la bande de roulement 9 de l’enveloppe 8 de la roue de moto. [0036] Le moteur électrique est du type moteur à courant continu alimenté à une tension de 3,6 V apte à fournir un couple d’environ 2 à 4 Nm avec une vitesse variable jusqu’à environ 450 tr/min. Il est alimenté par une ou plusieurs batteries du type Li-Ion 3,6 V S 3 A ayant une capacité d’environ 2 Ah. La batterie est du type accumulateur électrique rechargeable et le dispositif est muni d’un connecteur rapide permettant de faciliter le retrait de la batterie en vue de son chargement et de sa remise en place. Dans une variante (non représentée) la batterie peut être remplacée par la batterie de la moto, une prise auxiliaire étant prévue à cet effet.

[0037] On va maintenant expliquer, en référence aux figures 6 et 7, la construction et le fonctionnement du dispositif de déplacement 16. Le dispositif de déplacement 16 comprend un corps de forme cylindrique 40 et une base de fixation 42 de diamètre supérieur à celui du corps 40 à l’aide de laquelle le dispositif est fixé en position à l’extrémité 24 du bras 22 (fig. 3), notamment à l’aide des vis (non représentées) qui se vissent dans les orifices 44 de la base de fixation. Sur le corps du berceau 18, deux autres orifices filetés 36 servent de fixation au pare-boue 30. Le dispositif de déplacement 16 est monté à possibilité de pivotement autour de son axe longitudinal 40’, matérialisé par une tige filetée 47, axe qui est parallèle à l’axe 12’ du galet motorisé 12.

[0038] Comme le montre la figure 7, le dispositif de déplacement 16 comporte un barillet 40 monté à possibilité de pivotement autour de l’axe 40’ sous la détente d’un ressort hélicoïdal de torsion 50 lorsqu’il est actionné par un mécanisme de verrouillage 52. Le ressort 50 est agencé dans un logement du barillet 40 de forme générale cylindrique d’axe longitudinal aligné sur l’axe 40’. Le ressort 50 comporte une première extrémité 50a encastrée dans la base de fixation 42 et une deuxième extrémité 50b solidaire du barillet 40. Le ressort 50 est maintenu contraint à l’aide d’une pastille 49 en appui en fond de logement du barillet 40. La base de fixation 42 est retenue au barillet 40 avec la vis de fixation 47, qui a aussi pour rôle de régler le jeu de fonctionnement nécessaire à la rotation des deux ensembles. Un jeu fonctionnel est ménagé entre la partie supérieure de la pastille 40 et la paroi de fond du logement 49 afin de permettre la détente du ressort 50. Le mécanisme de verrouillage 52 peut comprendre une commande électrique actionnée à la poignée (qui commande par exemple un électroaimant qui permet de libérer une bille 53 poussée par un ressort 54 et donc de libérer le ressort 50). Ainsi, lorsque le mécanisme de verrouillage est actionné pour libérer le ressort 50, ce dernier permet au barillet de pivoter pour passer d’une première position de repos du ressort correspondant à la position écartée du galet motorisé 12 (position représentée par des pointillés à la fig. 3) à une deuxième position active dans laquelle le galet motorisé 12 est appliqué contre la bande de roulement 9 de l’enveloppe 8 (position représentée en traits pleins à la figure 3).

[0039] Ainsi, lorsque le mécanisme de déplacement 16 amène le galet motorisé 12 contre la bande de roulement 9, on commande l’alimentation du moteur d’entraînement du galet et le sens de rotation de celui-ci pour obtenir un entraînement de la roue 2 de la moto alors que le moteur thermique de celle-ci est à l’arrêt.

[0040] On arrive ainsi à manœuvrer facilement et en toute sécurité la moto en marche avant ou en marche arrière pour la déplacer dans un parking ou à proximité d’une pompe de carburant.

[0041] Les figures 8a et 8b illustrent le dispositif auxiliaire 10 de l’invention selon une variante de réalisation de l’invention. Plus particulièrement, le support commun 20 est placé du côté avant de la roue arrière 2 de la moto 1. Par ailleurs, le bras rigide 22 est allongé et a une forme générale en U entourant la périphérie de la roue 2 au niveau du bras oscillant 5. Les extrémités des bras parallèles du bras rigide 22 sont fixées au moyeu 7 de la roue 2, alors que la base du bras rigide en U supporte le galet motorisé 12 et le pare-boue 30 fixé à l’aide des vis 31 sur ce dernier. Le galet motorisé 12 comprend un galet strié de forme générale cylindrique qui est entraîné en rotation autour de son axe 29, qui est parallèle à l’axe X-X’ de la roue 2, par un moteur électrique ou par un moto-réducteur électrique. Le dispositif auxiliaire 10 comprend par ailleurs un dispositif de déplacement pour déplacer ledit galet motorisé 12 entre une première position de fonctionnement dans laquelle il est appliqué contre la bande de roulement 9 de la roue 2 de la moto et une deuxième position de repos dans laquelle il en est écarté (non illustré sur les figures 8a, 8b) qui est du type du dispositif de déplacement 16 précédemment décrit.

[0042] Le dispositif auxiliaire 10 selon cette variante présente également l’avantage d’être un dispositif unitaire intégrant le pare-boue 30 et apte à être fixé de manière amovible sur la moto, en étant rajouté à une moto existante, sans procéder à des modifications structurelles ou constructives de celle-ci, le pare-boue ayant par ailleurs l’avantage de protéger les composants du dispositif. Par ailleurs, en étant fixé sur le moyeu de la roue 2, le dispositif auxiliaire 10 est toujours positionné de manière précise par rapport à la roue 2, notamment la bande de roulement 9, même après avoir tendu la chaîne 4 et déplacé la roue dans les encoches 27 prévues à cet effet dans le bras oscillant 5.

[0043] D’autres variantes et modes de réalisation de l’invention peuvent être envisagés dans le cadre de l’invention telle que revendiquée. Ainsi, le dispositif d’entraînement auxiliaire de l’invention peut être monté sur tout type de moto ou scooter à deux ou trois roues, qu’il soit à moteur thermique ou à moteur électrique.

[0044] Par ailleurs, on peut envisager un entraînement par le galet motorisé du flanc de l’enveloppe à la place de l’entraînement au niveau de la bande de roulement.