Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
BI-SUBSTRATE PLASMA PANEL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/036934
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a bisubstrate-type alternating plasma colour display panel, comprising two face plates (2, 3) arranged opposite each other such that they delimit a space (13) designed to be filled with gas, where one of the face plates (3) has substantially parallel column electrodes (X1, X2, X3) which are separated by a gap (px) and each covered by at least one luminophore area (B1, B2). The other face plate (2) comprises at least one line electrode (Y1). The luminophore areas (B1, B2) have at least one recess (Ep1, Ep2) at the intersection of a column electrode (X1, X2) with a line electrode (Y1). A colour pixel (P) is embodied by adjoining recesses situated at the level of the same line electrode in adjacent luminophore areas. To achieve better light output the distance (L) separating adjoining recesses situated in adjacent luminophore areas and belonging to the same pixel is greater than the gap, such as to allow for the thickness (HO) of the space to be greater than that required when the two recesses are substantially separated from the gap.

Inventors:
SALAVIN SERGE (FR)
DOYEUX HENRI (FR)
DESCHAMPS JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/000056
Publication Date:
July 22, 1999
Filing Date:
January 14, 1999
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
THOMSON TUBES ELECTRONIQUES (FR)
SALAVIN SERGE (FR)
DOYEUX HENRI (FR)
DESCHAMPS JACQUES (FR)
International Classes:
H01J11/20; H01J11/12; H01J11/42; (IPC1-7): H01J17/49
Foreign References:
FR2699717A11994-06-24
US3892998A1975-07-01
US5674553A1997-10-07
Attorney, Agent or Firm:
Thomson-csf, Propriete Intellectuelle (avenue du Prés. Salvator Allende Arcueil Cedex, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Panneau de visualisation à plasma alternatif de type bi substrat en couleurs comportant deux dalles (2,3) assemblées en visàvis délimitant un espace (13) destiné à tre rempli de gaz, I'une des dalles (3) comportant des électrodes (X1, X2) colonnes sensiblement parallèles séparées d'un pas (px), recouvertes d'au moins une zone (B1, B2, B3) de luminophore, I'autre dalle (2) comportant au moins une électrode ligne (Y1, Y2), les zones (B1, B2, B3) de luminophore étant munies d'au moins une épargne (Ep1, Ep2, Ep3) disposée à la croisée d'une électrode ligne (Y1, Y2) et colonne (X1, X2), pour localiser des décharges susceptibles de se produire dans le gaz entre les deux électrodes, un pixel (P) coloré étant formé par des épargnes (Ep1, Ep2, Ep3) voisines, situées dans des zones (B1, B2, B3) de luminophore adjacentes, au niveau de l'électrode ligne (Y1), caractérisé en ce que, pour obtenir un meilleur rendement lumineux, la distance (L) séparant deux épargnes voisines (Ep1, Ep2) d'un mme pixel (P) est supérieure au pas (px) des électrodes colonnes (X1, X2) de manière à autoriser une épaisseur (HO) de 1'espace (13), supérieure à celle requise lorsque les deux épargnes voisines (Ep1, Ep2) sont séparées d'une distance sensiblement égale au pas (px).
2. Panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce que les épargnes (Ep1, Ep2, Ep3) d'un mme pixel (P) sont arrangées en triangle.
3. Panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce que les épargnes (Ep1, Ep2, Ep3) d'un mme pixel (P) sont alignées.
4. Panneau selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'électrode ligne (Y1) est démultipliée en plusieurs sousélectrodes (Y1 a, Y1 b).
5. Panneau selon la revendication 4, caractérisé en ce que les sousélectrodes (Y1a, Y1b) sont reliées entre elles par au moins deux courtscircuits (12) en vue de permettre une autoréparation en cas de coupure (14) de l'une d'entre elles.
6. Panneau selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'électrode ligne (Y1) possède au moins un changement de direction.
7. Panneau selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'électrode ligne (Y1) est en zig zag.
8. Panneau selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des barrières (11) qui séparent deux zones (B1, B2) de luminophore adjacentes, ces barrières (11) ayant une hauteur (H1) inférieure à l'épaisseur (HO) de 1'espace (13).
9. Panneau selon la revendication 8, caractérisé en ce que deux barrières successives (11) sont plus éloignées l'une de I'autre au niveau d'une épargne (Ep2) que de part et d'autre de cette épargne (Ep2).
10. Panneau selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'au moins une barrière (11) est en forme de ligne brisée.
11. Panneau selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'au moins une barrière (11) est en forme de ligne courbe.
12. Panneau selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les épargnes (Ep1, Ep2) sont suffisamment profondes pour confiner les décharges de manière à éviter l'utilisation de barrières séparant deux zones (B1, B2) de luminophore adjacentes.
13. Panneau selon la revendication 12 caractérisé en ce que la profondeur des épargnes (Ep1) vaut environ la moitié de t'épaisseur (HO) de 1'espace (13).
14. Panneau selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que les épargnes (Ep1, Ep2, EP3) sont formées à partir de puits (16) dans une souscouche (13) d'un matériau additionnel, ces puits (16) étant tapissés de luminophore sans tre bouchés.
15. Panneau selon la revendication 14, caractérisé en ce que le matériau additionnel est réfléchissant.
16. Panneau selon l'une des revendications 14 ou 15, caractérisé en ce que le matériau additionnel est blanc.
17. Panneau selon l'une des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que le matériau additionnel contient de l'alumine et/ou de l'oxyde de titane et/ou de l'oxyde d'yttrium.
18. Panneau selon l'une des revendications 14 à 17, caractérisé en ce qu'une zone de luminophore (B1, B2, B3) se termine en formant un rebord (18) qui suit l'embouchure d'un puits (16).
19. Panneau selon l'une des revendications 1 à 18, comportant un réseau noir (40) sur la dalle (2) avec l'électrode ligne (Y1, Y2), caractérisé en ce que le réseau noir (40) recouvre la dalle (2) à l'exception d'ouvertures (Z1, Z2) faisant face aux épargnes (Ep1, Ep2) et calées sur les épargnes, ces ouvertures (Z1, Z2) ayant une superficie sensiblement supérieure à celle des épargnes (Ep1, Ep2).
20. Panneau selon la revendication 19, caractérisé en ce qu'une zone de luminophore (B1, B2, B3) est calée sur une ouverture (Z1, Z2) du réseau noir (40), sa superficie étant sensiblement supérieure à celle de l'ouverture.
21. Panneau selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que l'électrode ligne (Y1, Y2) est recouverte de zones (B'1, B'2, B'3) de luminophore avec épargnes.
Description:
PANNEAU A PLASMA BI-SUBSTRAT La présente invention est relative aux panneaux de visualisation à plasma, en couleurs, de type alternatif bi-substrat, à rendement lumineux amélioré.

Les panneaux à plasma souffrent d'un manque de performances électrooptiques par rapport aux tubes à rayons cathodiques et ceci quelle que soit la technique de réalisation employée.

Les panneaux à plasma en couleurs de type alternatif bi-substrat fonctionnent sur le principe d'une décharge électrique dans les gaz et ils utilisent seulement deux électrodes croisées, situées sur des substrats différents, pour définir et commander une décharge.

La figure 1 montre un tel panneau à plasma de l'art connu. II comporte deux substrats ou dalles 2,3 dont l'une, dite dalle avant 2 est située du côté d'un observateur (non représenté). Cette dalle 2 avant porte un premier réseau d'électrodes appelées électrodes lignes dont deux seulement Y1, Y2 sont représentées. Les électrodes lignes Y1, Y2 sont sensiblement parallèles et espacées d'un pas py. Les électrodes lignes Y1, Y2 sont recouvertes d'une couche 5 d'un matériau diélectrique.

La seconde dalle 3 ou dite dalle arrière est à t'opposé de l'observateur ; elle porte un second réseau d'électrodes appelées électrodes colonnes dont seulement cinq X1 à X5 sont représentées. Les électrodes colonnes X1 à X5 sont sensiblement parallèles et espacées d'un pas px. Le pas px vaut environ le tiers du pas py et peut tre compris par exemple entre 100 um et 500 um suivant la définition de l'image.

Les deux dalles 2,3 sont généralement en verre. Elles sont destinées à tre assemblées l'une à l'autre de manière que les électrodes lignes Y1 à Y2 soient sensiblement perpendiculaires aux électrodes colonnes X1 à X5. Les deux dalles 2,3 une fois assemblées délimitent un espace 13 qui est destiné à tre rempli de gaz. Le gaz utilisé est généralement à base de néon.

L'épaisseur HO de 1'espace 13 entre la dalle avant 2 et la dalle arrière 3 doit tre aussi précise que possible pour obtenir des décharges homogènes.

Sur la dalle arrière 3, les électrodes colonnes X1 à X5 sont aussi recouvertes d'une couche 6 de matériau diélectrique. La couche diélectrique 6 est elle-mme recouverte de plusieurs groupes de trois bandes B1, B2, B3 de luminophore correspondant, par exemple respectivement aux couleurs vert, rouge, bleu. Les bandes de luminophore B1, B2, B3 sont sensiblement parallèles aux électrodes colonnes X1 à X5. Elles ont sensiblement le mme pas px que les électrodes colonnes X1 à X5. Une électrode colonne, X1 par exemple, se trouve alors sous une bande de luminophore B1 sensiblement en son milieu.

La dalle arrière 3 comporte généralement en outre un réseau de barrières 11 sensiblement parallèles aux électrodes colonnes X1 à X5 et séparées par le pas px. Elles séparent deux bandes de luminophore B1, B2 adjacentes. Leur hauteur H1 est généralement inférieure à l'épaisseur HO de 1'espace 13 entre la dalle avant 2 et la dalle arrière 3.

Deux électrodes X1, Y1 situées sur des dalles différentes 2,3 peuvent induire une décharge dans le gaz si elles sont portées à des potentiels appropriés. La zone de décharge possède une section qui correspond sensiblement à la surface en regard des deux électrodes X1, Y1 en vis-à-vis.

En vue de réduire les tensions à appliquer aux électrodes pour obtenir une décharge, on a été amené à creuser des trous ou épargnes Ep1, Ep2, Ep3,... dans les bandes de luminophore B1, B2, B3, au niveau de la surface en regard entre une électrode ligne Y1 et une électrode colonne X1.

Ces épargnes Ep1, Ep2 confinent la décharge.

De manière classique dans les panneaux couleurs, on utilise trois épargnes voisines Ep1, Ep2, Ep3, situées au niveau d'une mme électrode ligne Y1 mais dans trois bandes de luminophore adjacentes B1, B2, B3 pour former un pixel P trichrome qui pourra prendre un grand nombre de couleurs.

Les épargnes Ep1, Ep2, Ep3 d'un mme pixel P sont donc alignées selon une mme électrode ligne Y1 et elles sont séparées d'une distance égale au pas px.

Pour améliorer le contraste, la dalle avant 2 est souvent équipée d'un réseau noir 4 sous la forme de bandes noires s'étendant entre deux

électrodes lignes Y1, Y2. Ces bandes noires 4 occupent généralement une surface valant environ la moitié de la surface de la dalle avant 2.

Le rendement lumineux de tels panneaux alternatifs bi-substrats varie dans le mme sens que l'épaisseur HO de 1'espace 13 rempli de gaz.

On rappelle que le rendement lumineux est le rapport de la luminance émise par le panneau sur la puissance électrique qu'il consomme. Suivant la structure du panneau, ce rendement peut actuellement varier entre 0,5 et 1 lumen/Watt pour une valeur de t'épaisseur HO voisine de 100 micromètres.

Or t'épaisseur HO de 1'espace 13 ne peut tre augmentée inconsidérément par rapport au pas px sans risquer de perturber le fonctionnement du panneau. Une décharge commandée au niveau d'une épargne peut déclencher des décharges intempestives au niveau d'épargnes voisines devant rester au repos notamment dans les panneaux dont les barrières ne sont pas pleine hauteur.

Dans les panneaux dits coplanaires dans lesquels les décharges s'établissent entre deux électrodes portées par la mme dalle, le rendement lumineux n'est pas sensible à l'épaisseur de 1'espace rempli de gaz.

II a déjà été proposé pour réduire la venue de ces décharges intempestives d'utiliser des barrières pleine hauteur. Ces barrières ont en plus de leur rôle de séparation entre bandes de luminophore de couleurs différentes, un rôle de confinement de la décharge se produisant au niveau d'une épargne pour qu'elle n'induise pas une décharge au niveau d'une épargne voisine ne devant pas tre activée. Ces barrières pleine hauteur servent également d'entretoise entre les deux dalles. Ces barrières autorisent une épaisseur de 1'espace rempli de gaz plus importante que celle requise avec des barrières mi hauteur. Cependant, il a été observé que ces barrières pleine hauteur peuvent nuire au bon fonctionnement du panneau, particulièrement quand des vitesses élevées d'allumage des pixels est nécessaire. Ces vitesses sont requises dans les applications de télévision.

Le confinement total entre épargnes situées sur des bandes de luminophore adjacentes, appartenant à un mme pixel, conduit à un manque de circulation de charges dans le plasma et/ou de photons ultraviolets susceptibles d'aider à l'amorçage des décharges.

Un autre inconvénient de ces barrières pleine hauteur est lié à leur difficulté de réalisation avec une grande précision. Elles sont souvent

réalisées par des opérations de sérigraphie successives et il est difficile d'obtenir une épaisseur uniforme.

La présente invention a pour but de proposer un panneau de visualisation à plasma alternatif, bi-substrat en couleurs qui possède, à résolution identique, un rendement lumineux amélioré, cette amélioration du rendement lumineux n'entraînant ni dégradation du fonctionnement du panneau, ni dégradation de son contraste intrinsèque. L'amélioration proposée ne rend pas plus complexe la fabrication des différents éléments du panneau à plasma et peut mme rendre plus aisée la fabrication de certains de ces éléments.

Pour y parvenir la présente invention est un panneau de visualisation à plasma alternatif, de type bi-susbtrat, en couleurs, comportant deux dalles assemblées en vis-à-vis délimitant un espace destiné à tre rempli de gaz, I'une des dalles comportant des électrodes colonnes sensiblement parallèles, séparées d'un pas px, recouvertes chacune d'au moins une zone de luminophore, I'autre dalle comportant au moins une électrode ligne. Les zones de luminophore sont munies d'au moins une épargne disposée à la croisée d'une électrode colonne et d'une électrode ligne, cette épargne localisant des décharges susceptibles de se produire entre deux électrodes. Un pixel coloré est formé par des épargnes voisines situées au niveau de la mme électrode ligne, dans des zones de luminophore adjacentes. Selon l'invention, pour obtenir un meilleur rendement lumineux, la distance séparant deux épargnes voisines, situées dans des zones de luminophore adjacentes et appartenant au mme pixel est supérieure au pas, de manière à autoriser une épaisseur de 1'espace supérieure à celle requise lorsque les deux épargnes sont séparées sensiblement du pas.

Les épargnes d'un mme pixel peuvent tre arrangées en triangle, ce qui conduit au plus grand espacement entre épargnes à résolution identique.

Si les épargnes d'un mme pixel sont alignées, des épargnes situées dans des zones de luminophore distinctes correspondant à la mme couleur mais sur des électrodes colonnes différentes sont aussi alignées ce qui permet qu'une ligne dans cette couleur formée par ces épargnes soit bien rectiligne.

Pour que l'électrode ligne suive les épargnes d'un mme pixel, elle peut tre démultipliée en plusieurs sous-électrodes.

II est possible que les sous-électrodes soient reliées entre elles par au moins deux courts-circuits en vue de permettre une autoréparation en cas de coupure de l'une d'entre elles.

Une variante est que l'électrode ligne possède au moins un changement de direction pour suivre les épargnes d'un mme pixel. Elle peut tre notamment en zig-zag.

Le panneau peut aussi comporter des barrières qui séparent deux zones de luminophore adjacentes de couleurs différentes, ces barrières ayant une hauteur inférieure à l'épaisseur de l'espace, ce qui permet d'améliorer la colorimétrie du panneau.

Pour augmenter la surface d'émission autour des épargnes, les barrières successives peuvent tre plus éloignées l'une de l'autre au niveau d'une épargne que de part et d'autre de cette épargne. Cela conduit par exemple à un motif de barrière en ligne brisée ou en ligne courbe.

II est possible de prévoir que les épargnes soient suffisamment profondes pour confiner les décharges de manière à éviter l'utilisation des barrières. Leur suppression est avantageuse car elles sont difficiles et longues à réaliser et elles représentent environ la moitié du coût de réalisation de la dalle équipée des barrières.

Pour économiser du luminophore il est possible que les épargnes soient formées à partir de puits dans une sous-couche d'un matériau additionnel, ces puits étant tapissés de luminophore sans tre bouchés.

Pour réduire encore la quantité de luminophore, il est avantageux qu'une zone de luminophore se termine en formant un rebord qui suit l'embouchure d'un puits.

Le panneau peut aussi comporter un réseau noir sur la dalle portant l'électrode ligne, en vue d'améliorer le contraste intrinsèque, le réseau noir peut recouvrir la dalle à l'exception d'ouvertures faisant face aux épargnes et calées sur les épargnes, ces ouvertures ayant une superficie sensiblement supérieure à celle des épargnes.

Dans cette configuration une zone de luminophore peut tre calée sur une ouverture de réseau noir, sa superficie étant sensiblement supérieure à celle de l'ouverture.

Pour gagner encore en rendement lumineux il est envisageable de recouvrir ltélectrode ligne de zones de luminophore avec épargnes.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante illustrée par les figures annexées qui représentent : -la figure 1 déjà décrite, une vue en éclaté d'un panneau de visualisation à plasma de fart antérieur ; -les figures 2a, 2b respectivement une vue en éclaté et de face d'un exemple d'un panneau de visualisation à plasma selon l'invention ; -la figure 3 une vue de face d'une variante d'un panneau de visualisation à plasma selon l'invention ; -la figure 4 une vue de face d'une autre variante d'un panneau de visualisation à plasma selon l'invention avec des électrodes lignes en zig- zag ; -les figures 5a, 5b deux autres variantes d'un panneau de visualisation à plasma avec différents motifs de barrières, -les figures 6a, 6b deux coupes respectivement selon une électrode colonne et selon une électrode ligne d'un panneau de visualisation à plasma selon l'invention sans barrière, -les figures 7a, 7b deux coupes respectivement selon une électrode colonne et selon une électrode ligne d'un panneau de visualisation à plasma selon l'invention avec puits dans une sous-couche en matériau additionnel, -les figures 8a, 8 b deux coupes respectivement selon une électrode colonne et selon une électrode ligne d'un panneau de visualisation à plasma selon l'invention avec zones de luminophore qui se terminent en formant un rebord autour des puits.

Sur ces figures les échelles ne sont pas respectées dans un souci de clarté.

On se réfère aux figures 2a, 2b. Par rapport à la figure 1, on retrouve sur la dalle arrière 3, les électrodes colonnes X1 à X5 recouvertes de la couche diélectrique 6, elle-mme recouverte de zones B1, B2, B3 de luminophore. Les zones B1, B2, B3 de luminophore, ici en forme de bandes, sont disposées sensiblement parallèlement aux électrodes colonnes X1 à

X5. La dalle arrière 3 comporte en outre des barrières 11 de séparation des zones B1, B2, B3 de luminophore.

Les zones B1, B2, B3 de luminophore sont équipées des épargnes Ep1, Ep2, Ep3 et un pixel P possède au moins deux épargnes voisines situées au niveau d'une mme électrode ligne Y1, Y2 dans des zones de B1, B2, B3 luminophore adjacentes. Dans l'exemple traité, un pixel P est trichrome et comporte trois épargnes mais on peut envisager qu'il en possède seulement deux ou plus de trois. Les épargnes sont représentées circulaires mais il est bien entendu que d'autres formes sont possibles.

Au lieu que deux épargnes voisines Ep1, Ep2 faisant partie d'un mme pixel P et situées dans des zones B1, B2 de luminophore adjacentes soient séparées par le pas px des électrodes colonnes X1, X2, selon l'invention, ces deux épargnes voisines Ep1, Ep2 sont séparées par une distance L qui est maintenant supérieure au pas px.

Sur les figures 2a, 2b les épargnes Ep1, Ep2, Ep3 d'un mme pixel P sont disposées en triangle. Si le panneau conserve les mmes pas py et px que sur la figure 1, la distance L est par exemple telle que : L=1, 8px En augmentant la distance L entre épargnes Ep1, Ep2 voisines d'un mme pixel P, situées dans des zones de luminophore adjacentes, on peut augmenter l'épaisseur HO de l'espace 13 entre les deux dalles, par rapport à celle requise lorsque les épargnes sont distantes sensiblement du pas px. Dans l'exemple décrit, un facteur 1,8 existe entre le pas px et la distance L et l'augmentation de l'épaisseur HO peut se faire avec sensiblement le mme facteur.

Cette augmentation de la distance L et celle de l'épaisseur HO qui en découle améliorent fortement le rendement lumineux du panneau sans dégrader son contraste. La nouvelle répartition des épargnes Ep1, Ep2, Ep3,.... ne conduit pas à une augmentation des difficultés de réalisation de la dalle arrière 3.

En ce qui concerne la dalle avant 2, une mme électrode ligne Y1 suit les épargnes Ep1, Ep2, Ep3 appartenant à un mme pixel P. Une configuration qui le permet est d'utiliser des électrodes lignes Y1, Y2 démultipliées. Sur la figure 2, I'électrode ligne Y1 est dédoublée en deux sous-électrodes Y1 a, Y1 b de manière à passer au niveau des trois épargnes

Ep1, Ep2, Ep3 en triangle du pixel P. Avec de telles électrodes lignes démultipliées, on diminue la résistance de ligne d'où un meilleur passage de courant de décharge.

Le pixel suivant P'parcouru par la mme électrode ligne Y1 est formé des épargnes Ep4, Ep5, Ep6 en triangle et le triangle du pixel P est tte-bche par rapport au triangle du pixel P'.

Les deux sous-électrodes Y1 a et Y1 b sont reliées entre elles par au moins deux courts-circuits 12. Avec de tels courts-circuits, une coupure 14 dans une sous-électrode entre ces deux courts-circuits 12 n'a pas de répercussion sur le réseau. Sur la figure 2b, il y a trois courts-circuits 12 représentés entre les sous-électrodes Y1a et Y1 b, un en amont du pixel P, un entre les deux pixels P, P'et un en aval du pixel P'. Une coupure 14 sur la sous-électrode Y1b est représentée entre t'épargne Ep4 et t'épargne Ep6, cette coupure 14 est auto-réparée et des décharges pourront se produire au niveau de t'épargne Ep6. L'alimentation électrique de la sous-électrode Y1 b au niveau de t'épargne Ep6 est assurée par la sous-électrode Y1a et le court-circuit 12 situé en aval du pixel P'. Plus le nombre de court-circuits 12 est grand plus la capacité d'autoréparation est grande. Cette autoréparation est avantageuse car dans les panneaux à haute résolution les électrodes lignes sont très fines et fragiles, des coupures apparaissent fréquemment.

Avec cette possibilité d'autoréparation, le rendement de fabrication des panneaux est fortement augmenté car le taux de mise au rebut diminue. Ou bien, à taux de rebut identique, la largeur de l'électrode peut tre notablement diminuée d'où un gain dans la lumière émise au niveau d'une épargne car il y a moins d'écrantage.

Cette électrode ligne Y1 dédoublée croise inévitablement des électrodes colonnes X1, X2, X3 en dehors des épargnes Ep1, Ep2, Ep3, mais ce croisement ne donne pas lieu à des décharges à cause d'une part de la présence du luminophore qui recouvre les électrodes colonnes X1, X2, X3 et d'autre part du niveau de tension à appliquer pour obtenir une décharge au niveau d'une épargne.

Dans la variante représentée à la figure 3, les épargnes Ep1, Ep2, Ep3 d'un mme pixel P sont alignées au lieu d'tre en triangle. Si le panneau conserve toujours les mmes pas py et px, la distance L entre deux épargnes voisines Ep1, Ep2 d'un mme pixel P devient alors égale à :

L =1, 4px Cette distance L est plus petite que dans le cas des figures 2 et le rendement du panneau ne sera pas tout à fait aussi bon. Dans cette variante, les électrodes lignes sont également démultipliées mais maintenant il s'agit d'un triplement. Chacune des épargnes Ep1, Ep2, Ep3 d'un pixel P est parcouru par une sous-électrode respectivement Y1a, Y1b, Y1c. Les trois sous-électrodes sont reliées entre elles par au moins deux courts-circuits 12. Toutefois cette structure présente un avantage qui est que les épargnes Ep1, Ep4 situées au niveau d'une mme sous-électrode ligne Y1 a correspondent à des zones B1 de luminophore successives d'une mme couleur. Trois épargnes sont alors alignées. Cet alignement conduit à une meilleure image dans certains types d'application, par exemple pour des images informatiques où l'on utilise des lignes horizontales d'une couleur de base.

Au lieu que les électrodes lignes Y1, Y2 soient démultipliées et comportent chacune des sous-électrodes de manière à passer en vis-à-vis de toutes les épargnes d'un pixel P, on peut envisager qu'elles comportent au moins un changement de direction. La figure 4 illustre cette variante avec un pixel P dont les épargnes Ep1, Ep2, Ep3 sont en triangle et une électrode ligne Y1 est en zig-zag pour venir en vis-à-vis de toutes les épargnes Ep1, Ep2, Ep3 du pixel P. Des configurations autres que le zig-zag sont tout à fait possibles.

Sur les figures 2a, 2b des barrières 11 de confinement des décharges au niveau des épargnes étaient représentées. Ces barrières 11 dont la hauteur H1 est inférieure à l'épaisseur HO de 1'espace 13 rempli de gaz pour favoriser Is circulation et donc l'ionisation, séparent deux zones B1, B2 de luminophore adjacentes relatives à un mme pixel. Dans cet exemple les zones B1, B2 de luminophore sont rectilignes et les barrières 11 sont parallèles, distantes sensiblement du pas px.

On peut envisager, pour augmenter la surface d'émission de la décharge autour des épargnes Ep1, Ep2 que les deux barrières 11 qui passent de part et d'autre d'une épargne Ep2 soient plus éloignées au niveau de cette épargne Ep2 qu'entre cette épargne Ep2 et sa voisine Ep8 située sur la mme bande B2 de luminophore. Deux barrières voisines

s'éloignent l'une de l'autre au niveau d'une épargne et se rapprochent l'une de l'autre entre deux épargnes.

Dans cette variante représentée à la figure 5a, sur laquelle les électrodes lignes ne sont pas représentées dans un souci de clarté, les barrières 11 changent de direction autour des épargnes Ep1, Ep2 et sont en forme de lignes brisées. Les changements de direction peuvent se faire avec un angle sensiblement égal à 45°. Sur la figure 5b, les barrières 11 sont en forme de lignes courbes et notamment sensiblement sinusoïdales.

Un avantage apporté par de telles barrières est que, la surface émissive de la décharge étant agrandie, les contraintes sur I'appairage des barrières et des épargnes sont relâchées. La précision des positionnements des barrières par rapport aux épargnes peut tre diminuée à cause du décalage qui laisse un certain jeu possible dans le positionnement des masques.

L'espacement d1 entre deux barrières 11 voisines, au niveau d'une épargne Ep8 est alors supérieur au pas px entre électrodes colonnes X1, X2. L'espacement d2 entre les deux barrières 11 de part et d'autre de t'épargne Ep8 est alors inférieur au pas px entre électrodes colonnes X1, X2. La relation qui lie les espacements d1 et d2 peut tre tel que : d1 = d2 + 2c avec c égal à l'épaisseur des barrières 11.

La largeur c des barrières 11 peut tre de l'ordre de 19,5 micromètres si le pas px entre électrodes colonnes est de 127 micromètres.

II est conseillé de conserver une dimension suffisante à 1'espacement d2 pour ne pas empcher la circulation de gaz.

Dans cette variante les barrières 11 ne sont pas rectilignes et les zones B1, B2, B3 de luminophore sont adaptées au motif des barrières 11 puisque les barrières 11 séparent deux zones B1, B2, B3 de luminophore adjacentes.

Le fait d'avoir éloigné deux épargnes voisines Ep1, Ep2 d'un mme pixel P, situées dans des zones B1, B2 de luminophore adjacentes permet de se passer de barrières de confinement sans dégrader la qualité des décharges si les épargnes Ep1, Ep2 ont une profondeur suffisante pour confiner les décharges ainsi créées. Cette profondeur peut représenter environ la moitié de l'épaisseur HO de l'espace 13. Par exemple cette

profondeur peut atteindre 60 micromètres si HO vaut environ 110 à 120 micromètres.

Un panneau de visualisation à plasma selon l'invention sans barrière est représenté aux figures 6a, 6b. Le luminophore des différentes zones B1, B2, B3 a été épaissi et les épargnes ont une profondeur qui correspond à l'épaisseur de luminophore.

Cette épaisseur permet de former de véritables puits de confinement des décharges, ces puits empchent la propagation des décharges vers des épargnes voisines au niveau desquelles une décharge ne doit pas se produire. Ils évitent alors un effet de diaphonie entre épargnes voisines.

Ces puits évitent également que le rayonnement ultraviolet créé par une décharge dans une épargne donnée n'excite le matériau luminophore de zones voisines et n'engendre un manque de saturation des couleurs. Ce phénomène est connu en tant qu'effet de diaphotie. Une bonne localisation des décharges est possible.

Une autre façon de réaliser ces épargnes Ep1, Ep2, Ep3 profondes, lustrée aux figures 7a, 7b est de déposer au préalable, sur le matériau diélectrique 6, une sous-couche 13 d'un matériau additionnel d'y aménager des puits 16 et de recouvrir cette sous-couche 13 de luminophore en couche plus mince de manière à former les différentes zones B1, B2, B3.

Le luminophore tapisse les flancs 15 des puits 16 il ne les bouche pas. II peut éventuellement déborder sur le fond 17 des puits 16. On obtient alors des épargnes Ep1, Ep2, Ep3 de profondeur requise en limitant la quantité de luminophore utilisée.

La section des puits 16 est de préférence supérieure à celle des épargnes pour tenir compte du luminophore. Le matériau additionnel de la sous-couche 13 est choisi de préférence réfléchissant et de couleur blanche.

Le matériau additionnel peut contenir de I'alumine et/ou de l'oxyde de titane et/ou de l'oxyde d'yttrium. Cette sous-couche 13 peut tre déposée par exemple par sérigraphie, photolithogravure.

La suppression des barrières apporte un gain notable sur le coût de fabrication puisque la réalisation des barrières représente environ la moitié du coût de fabrication de la dalle. Un gain en temps de cycle est ainsi

réalisé. La structure obtenue, ouverte, favorise l'ionisation du gaz à bas niveau de luminance et donc améliore le fonctionnement du panneau.

Sur la figure 2a, les zones B1, B2, B3 de luminophore occupent toute la surface de la dalle 3 sur laquelle elles sont déposées. Elles forment des bandes contiguës qui suivent les électrodes colonnes X1, X2, X3 et comportant chacune plusieurs épargnes. Les décharges ne sont susceptibles de se produire qu'au niveau des épargnes comme on I'a décrit précédemment. Avec l'utilisation de la sous-couche 13 sous le luminophore, il est possible de réduire la surface des zones B1, B2, B3 de luminophore par rapport à celle de la dalle 3. Le gain en coût matière est appréciable car les luminophores sont des matériaux chers.

Les figures 8a, 8b illustrent cette configuration. Une zone B1, B2, B3 de luminophore tapisse les flancs 15 d'un puits 16 dans la sous-couche 13 et se termine en formant un rebord 18 qui suit t'embouchure du puits 16.

Vue de dessus les zones B1, B2, B3 de luminophore sont configurées en disque. Une zone de luminophore ne possède qu'une épargne. La sous- couche 13 est en contact, à certains endroits avec le gaz. La sous-couche 13 réalise alors une protection visant à empcher que des décharges puissent avoir lieu à la croisée d'une électrode ligne et d'une électrode colonne mais hors épargne. Sur la figure 8b, on remarque qu'il n'y a pas de zone de luminophore à la croisée de l'électrode colonne X2 et de l'électrode ligne Y1a. La sous-couche 13 empche qu'une décharge puisse avoir lieu à cet endroit.

Avec des épargnes Ep1, Ep2, Ep3 plus éloignées que dans l'état de fart, par exemple disposées comme représenté à la figure 2b, il est possible d'augmenter la surface du réseau noir 40 par rapport à la surface totale de la dalle avant 2.

Selon l'invention, telle qu'illustrée aux figures 2a, 2b le réseau noir 40 recouvre maintenant sensiblement toute la dalle avant 2 à l'exception d'ouvertures Z1, Z2....... qui sont disposées face aux épargnes Ep1, Ep2 et qui sont calées sur ces dernières. Chaque ouverture Z1, Z2 est associée à une épargne Ep1, Ep2 et possède une superficie légèrement supérieure à celle de t'épargne Ep1, Ep2 avec laquelle elle est associée.

Par exemple, pour un panneau à plasma, dit à haute définition, avec un pas px entre électrodes colonnes de 127 micromètres et dans

lequel la distance L entre épargnes Ep1, Ep2 voisines situées dans des zones de luminophores adjacentes est de 229 micromètres, si les ouvertures Z1, Z2 du réseau noir 40 ont un diamètre de 180 micromètres, le taux de couverture du réseau noir 40 vaut environ 60 % alors qu'avec des ouvertures Z1, Z2 dont le diamètre vaut environ 150 micromètres, le taux de couverture du réseau noir 40 vaut environ 80 %. Un tel taux de couverture équivaut à un taux de réflexion diffus réel de la dalle avant 2 du panneau à plasma d'environ 10 %. Ce réseau noir 40 plus étendu que dans fart antérieur permet donc une augmentation avantageuse du contraste intrinsèque du panneau.

Dans la configuration avec sous-couche 13 réfléchissante en contact avec le gaz, il est possible qu'une zone B1, B2, B3 de luminophore soit circonscrite à une ouverture Z1, Z2 du réseau noir 40. Cette variante est visible sur la figure 8a. Une zone B1, B2, B3 de luminophore en étant calée sur une ouverture Z1, Z2 aura de préférence une superficie légèrement supérieure à cette de l'ouverture Z1, Z2 de manière à éviter tout problème si un éventuel désappairage existe entre les deux dalles ou leurs éléments.

Ce type de panneau de visualisation à plasma alternatif et bi- substrat peut aussi accueillir sur sa face avant des zones B'1, B'2, B'3 de luminophore.

Une couche mince de luminophore émet en transmission autant qu'en réflexion. 11 est alors aisé de déposer les différentes zones B'1, B'2, B'3 de luminophore avec épargnes Ep'1, Ep'2, Ep'3...., sur la face avant 2 en les calant sur les épargnes Ep1, Ep2, Ep3 de la face arrière 3.

Les zones de luminophore selon leur couleur peuvent tre soit déposées l'une après I'autre par sérigraphie suivie d'une seule opération d'insolation, dépouillement, soit en couche uniforme sur toute la surface suivie d'une opération d'insolation, dépouillement par couleur. Le rendement lumineux est alors multiplié par au moins 1,5.