UN ACCESSOIRE

Arrière-plan de l'invention

La présente invention a trait au domaine des cycles, et plus particulièrement celui de la fixation d'un accessoire à un cadre de cycle.

La présente invention concerne plus spécifiquement un cadre de cycle comportant au moins un élément de fixation pour attacher de manière détachable un accessoire au cadre, l'élément de fixation comprenant un premier organe de fixation solidaire d'une partie du cadre et un second organe de fixation destiné à être fixé audit accessoire, ledit second organe de fixation étant agencé pour venir s'engager de manière détachable avec le premier organe de fixation.

Par accessoire, on entend notamment, mais pas exclusivement, un porte-bagage, un porte-panier, un garde-boue, une lampe, une béquille, ou tout autre type de dispositif destiné à être attaché au cadre, par exemple pour améliorer le confort du cycliste sans pour autant être indispensable à la conduite du cycle.

Ces accessoires n'étant pas destinés à être fixés de manière permanente au cycle, ils doivent pouvoir être détachés de manière aisée et rapide sans requérir d'outil spécifique supplémentaire.

US 2010/0237120 décrit un cadre de cycle comportant un élément de fixation pour attacher de manière détachable un accessoire au cadre.

Dans ce document, le premier organe de fixation présente la forme d'une glissière dans laquelle vient s'insérer un doigt d'une portion de couplage appartenant au second organe de fixation.

Un inconvénient de cet élément de fixation réside dans le fait que la direction d'engagement du doigt dans la glissière est généralement parallèle au tube du cadre auquel la glissière est fixée. Ce mode de fixation pose problème dans les cas où l'accessoire présente un encombrement important et vient heurter d'autres tubes du cadre.

Lorsque les tubes du cadre sont très proches les uns des autres, l'accessoire peut se retrouver bloqué par les tubes de sorte que l'insertion par glissement peut se révéler difficile voire impossible. Objet et résumé de l'invention

Un but de l'invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un cadre de cycle muni d'au moins un élément de fixation offrant un mode de fixation alternatif.

L'invention atteint son but par le fait que :

• ledit premier organe de fixation comprend un corps s'étendant selon un axe transversal à la partie du cadre, et une portion de retenue disposée à une extrémité du corps distante de la partie du cadre, ladite portion de retenue présentant au moins une surface de retenue tournée vers ladite partie du cadre;

• ledit second organe de fixation est agencé pour venir s'engager avec le premier organe de fixation selon une direction d'engagement sensiblement parallèle à l'axe, le second organe de fixation présentant un logement configuré pour recevoir la portion de retenue du premier organe de fixation, ledit second organe de fixation comprenant au moins un élément de maintien agencé pour venir se positionner entre la surface de retenue et la partie du cadre lorsque le second organe de fixation est engagé avec le premier organe de fixation, afin de verrouiller le second organe de fixation avec le premier organe de fixation.

Aussi, on comprend que l'accessoire est engagé selon une direction transversale à la partie du cadre, de préférence perpendiculaire. Lorsque le premier organe de fixation est fixé à un tube du cadre, on comprend que la direction d'engagement est transversale à la direction longitudinale du tube.

On comprend que le verrouillage est obtenu par le fait que l'élément de maintien vient en butée contre la surface de retenue lorsqu'une traction axiale dirigée selon la direction d'engagement, dans un sens opposé à l'engagement, est exercée sur le second organe de fixation ; cela a pour effet d'empêcher le retrait axial du second organe de fixation.

De préférence, pour détacher le second organe de fixation du premier organe de fixation, l'utilisateur agit pour écarter l'élément de maintien, de sorte que ce dernier ne se trouve plus entre la surface de retenue et la partie du cadre. De préférence, l'élément de maintien est monté sur des moyens élastiques qui le maintiennent en position. Encore de préférence, l'opérateur doit actionner lesdits moyens élastiques pour pouvoir détacher le second organe de fixation.

Avantageusement, le second organe de fixation comporte en outre une portion d'actionnement reliée à l'élément de maintien et configurée pour dégager radialement l'élément de maintien de la surface de retenue lorsqu'une pression dirigée vers l'axe du corps est exercée sur la portion d'actionnement.

II suffit donc à l'utilisateur d'exercer une pression sur la portion d'actionnement pour déverrouiller le second organe de fixation.

De préférence, l'élément de maintien fait saillie dans le logement. De manière avantageuse, lorsque le second organe de fixation est verrouillé au premier organe de fixation, le second organe de fixation peut néanmoins pivoter par rapport au premier organe de fixation. En d'autres termes, dans ce cas, le verrouillage du second organe de fixation par rapport au premier organe de fixation est un verrouillage uniquement axial, ce qui signifie que l'élément de maintien, en position verrouillée et en l'absence d'action spécifique de la part de l'utilisateur, s'oppose au retrait du second organe de fixation. Bien évidemment, un léger jeu axial pourra exister entre le second organe de fixation et le premier organe de fixation.

Avantageusement, la surface de retenue constitue un épaulement formée sur la portion de retenue du premier organe de fixation.

On comprend que le verrouillage axial est obtenu par le fait que l'élément de maintien vient en butée contre l'épaulement lorsqu'une traction axiale est exercée sur le second organe de fixation.

De préférence, la portion de retenue présente une forme générale tronconique et le corps présente une forme générale cylindrique ; le diamètre maximal de la portion de retenue étant supérieur au diamètre du corps.

De préférence, l'élément de maintien est un ergot présentant une face inclinée destinée à coopérer avec la portion de retenue afin de faciliter l'engagement du second organe de fixation sur le premier organe de fixation. Avantageusement, le corps comporte une gorge, et l'élément de maintien est agencé pour venir se loger dans la gorge lorsque le second organe de fixation est engagé avec le premier organe de fixation.

On comprend que la surface de retenue est constituée par la surface latérale de la gorge qui est tournée vers la partie du cadre. Là- encore, le verrouillage axial est obtenu par le fait que l'élément de maintien vient en butée contre cette surface latérale de la gorge lorsqu'une traction axiale est exercée sur le second organe de fixation.

De manière avantageuse, le premier organe de fixation présente une géométrie de révolution autour de l'axe du corps du premier organe de fixation. Préférentiellement, mais pas exclusivement, le corps présente une forme cylindrique, grâce à quoi le second organe de fixation peut facilement pivoter par rapport au premier organe de fixation.

Un intérêt est de pouvoir ajuster le positionnement de l'élément de maintien. Un autre intérêt est de pouvoir ajuster aisément la position de l'accessoire par rapport au cadre.

Pour sa fixation au cadre de cycle, le premier organe de fixation comprend préférentiellement un perçage, qui débouche axialement de part et d'autre du premier organe de fixation, et le premier organe de fixation comporte en outre une pièce de verrouillage s'étendant dans le perçage afin de solidariser le premier organe de fixation au cadre.

De préférence, la pièce de verrouillage est une vis ayant une tête de vis, et le perçage présente une première cavité, ménagée au moins en partie dans la portion de retenue, qui est destinée à recevoir la tête de vis.

La vis comporte en outre une portion filetée qui est destinée à coopérer avec un taraudage formé dans la partie du cadre.

Pour faciliter l'engagement du second organe de fixation avec le premier organe de fixation, la portion de retenue présente une surface inclinée qui s'étend autour de l'axe du corps du premier organe de fixation.

Par surface inclinée, on entend une surface biseautée, ou une surface bombée, concave ou convexe. Par ailleurs, cette surface inclinée peut être continue ou discontinue.

Cette surface inclinée permet d'écarter progressivement l'élément de maintien pendant l'engagement du second organe de fixation sur le premier organe de fixation. Pour ce faire, l'élément de maintien est de préférence déformable élastiquement, ou bien monté sur un support déformable élastiquement, ou bien monté sur un support déformable élastiquement.

De préférence, la portion de retenue présente une forme conique ou tronconique.

Avantageusement, le logement comprend une paroi périphérique, et l'élément de maintien fait saillie radialement depuis une surface intérieure de ladite paroi périphérique.

Ainsi, lors de l'engagement du second organe de fixation, l'élément de maintien se rétracte radialement au passage de la portion de retenue puis se déploie radialement vers l'axe afin de venir se loger entre la partie de cadre et la surface de retenue. Ce mouvement radial peut éventuellement être associé à un mouvement de pivotement de l'élément de maintien selon un axe perpendiculaire à la direction d'engagement.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le second organe de fixation comporte une base et une pluralité d'ailes s'étendant angulairement depuis ladite base, de façon que les ailes entourent la portion de retenue lorsque le second organe de fixation est engagé avec premier organe de fixation ; et au moins l'une des ailes porte ledit élément de maintien.

Ces ailes font saillie depuis le pourtour de la base et définissent ensemble le logement.

Avantageusement, chaque aile porte un élément de maintien agencé pour venir se positionner entre la surface de retenue et la partie du cadre lorsque le second organe de fixation est engagé avec premier organe de fixation, afin que ladite aile soit retenue axialement par la portion de retenue.

Avantageusement, au moins l'une des ailes est élastiquement déformable de manière à pouvoir engager, et de manière détachable, le second organe de fixation avec le premier organe de fixation ; ladite aile élastiquement déformable comporte une première extrémité, opposée à la base, qui porte l'élément de maintien de ladite aile élastiquement déformable.

De préférence, une seule des ailes est déformable élastiquement, l'autre ou les autres ailes étant rigides. Pour faciliter la déformation de l'aile déformable élastiquement lors du retrait du second organe de fixation, l'aile élastiquement déformable comporte en outre une portion d'actionnement qui s'étend depuis la première extrémité de l'aile élastiquement déformable en s'éloignant de la partie du cadre. Le retrait du second organe de fixation est réalisé en exerçant une pression sur la portion d'actionnement dirigée selon une direction orthogonale à la direction d'engagement. Cela a pour effet de faire pivoter l'aile déformable élastiquement, et de déplacer l'élément de maintien jusqu'à ce que ce dernier ne se trouve plus entre la surface de retenue et la partie du cadre. Le second organe de fixation peut alors être découplé et retiré du premier organe de fixation.

Selon un mode de réalisation préférentiel, le second organe de fixation comporte au moins une aile rigide qui est disposée en regard de l'aile élastiquement déformable.

Avantageusement, l'aile rigide porte un autre élément de maintien qui est disposé en regard de l'élément de maintien de l'aile élastiquement déformable, de façon que, lorsque le second organe de fixation est engagé avec premier organe de fixation, les éléments de maintien de l'aile élastiquement déformable et de l'aile rigide sont positionnés entre la surface de retenue et la partie du cadre, grâce à quoi le second organe de fixation est verrouillé avec le premier organe de fixation.

De préférence, mais pas exclusivement, le second organe de fixation comporte une seule aile rigide et une seule aile élastiquement déformable.

Selon un autre mode de réalisation, le second organe de fixation comprend une paroi périphérique, et l'élément de maintien est relié à une lame souple qui est déformable élastiquement, ladite lame souple prenant appui sur la paroi périphérique.

La lame souple exerce une force sur l'élément de maintien qui est orientée de telle sorte que ledit élément de maintien est amené entre la partie du cadre et la surface de retenue.

Pour détacher le second organe de fixation, l'utilisateur exerce de préférence une force sur la lame souple de manière à la déformer, ce qui a pour effet d'écarter l'élément de maintien.

Avantageusement, le second organe de fixation comporte en outre une portion d'actionnement qui comprend un bouton poussoir relié à l'élément de maintien, le bouton poussoir traversant la paroi périphérique tout en étant déplaçable selon une direction diamétrale de la paroi périphérique, et la lame souple prend appui sur une partie de la paroi périphérique qui est opposée au bouton poussoir, grâce à quoi une pression sur le bouton poussoir permet de dégager radialement l'élément de maintien de la surface de retenue.

Ainsi, pour détacher le second organe de fixation, il convient d'exercer une pression sur le bouton poussoir, ce qui a pour effet de déformer la lame souple et de dégager l'élément de maintien de sorte que ce dernier ne s'oppose plus au retrait axial du second organe de fixation.

L'invention porte également sur un ensemble comportant un accessoire et un cadre de cycle selon l'invention, le second organe de fixation étant fixé à l'accessoire.

De préférence, le second organe de fixation est monté rotatif à l'accessoire. Un intérêt est de pouvoir ajuster la position du second organe de fixation lors de sa fixation au cadre, par exemple pour amener l'aile élastiquement déformable ou bien le bouton poussoir dans une position plus facilement accessible pour l'utilisateur.

L'invention porte enfin sur un vélo qui comporte un cadre de cycle selon l'invention, ainsi qu'une paire de roues montées sur le cadre de cycle.

Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation de l'invention donné à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 illustre un vélo selon l'invention comportant un cadre de cycle auquel est attaché un accessoire à l'aide d'un exemple d'élément de fixation conforme à l'invention ;

- les figures 2A à 2E illustrent un premier mode de réalisation d'un élément de fixation du cadre de cycle selon l'invention, qui comporte un premier organe de fixation fixé au cadre du vélo et un second organe de fixation muni d'une aile élastiquement déformable qui porte un élément de maintien ; - la figure 3A illustre une variante de l'élément de fixation de la figure 2A dans laquelle l'aile élastiquement déformable comporte en outre une portion d'actionnement ;

- la figure 3B illustre le découplage du second organe de fixation ; - les figures 4A illustre un deuxième mode de réalisation d'un élément de fixation du cadre de cycle selon l'invention, qui comporte un premier organe de fixation fixé au cadre du vélo et un second organe de fixation comprenant une paroi périphérique d'où s'étendent des éléments de maintien ; - la figure 4B est une vue en coupe longitudinale de l'élément de maintien de la figure 4A ; et

- les figures 5A à 5C illustrent des variantes de seconds organes de fixation de l'élément de fixation de la figure 4A. Description détaillée de l'invention

Sur la figure 1 on a représenté un exemple de vélo 10 conforme à l'invention, qui comporte un cadre de cycle 12 ainsi qu'une paire de roues 14,16 montées sur le cadre de cycle 12.

Le vélo 10 comporte en outre un accessoire 18, en l'espèce un garde-boue, qui est fixé au cadre de cycle. La référence E correspond à l'ensemble constitué de l'accessoire 18 et du cadre de cycle 12.

L'accessoire 18 est fixé au cadre de cycle de manière détachable par le biais d'au moins un élément de fixation 100 qui va être décrit plus en détails ci-après.

L'élément de fixation comporte un support 20 qui est relié à l'accessoire 18 par le biais de tiges 22.

A l'aide des figures 2A à 2E, on va décrire plus en détails l'élément de fixation 100.

Dans le premier mode de réalisation illustré aux figures 2A à 2E, l'élément de fixation 100 comprend un premier organe de fixation 200 qui est solidaire d'une partie 12a du cadre de cycle 12. Dans cet exemple, la partie du cadre de cycle est celle qui supporte la roue arrière du vélo. Bien entendu, sans sortir du périmètre de la présente invention, le premier organe de fixation pourrait être disposé à un autre endroit du cadre de cycle. Dans cet exemple, le premier organe de fixation 200 est fixé à la partie du cadre 12a par l'intermédiaire d'une vis 202. Pour ce faire, le premier organe de fixation 200 comprend un perçage 204 qui débouche axialement de part et d'autre du premier organe de fixation, la vis 202 formant une pièce de verrouillage, s'étendant dans le perçage 204 afin de solidariser le premier organe de fixation 200 à un taraudage formé dans la partie du cadre.

Le premier organe de fixation 200 comprend un corps cylindrique 206 qui s'étend selon un axe A qui est transversal à la partie du cadre. Dans cet exemple, l'axe A est perpendiculaire à la partie du cadre 12a. Sans sortir du périmètre de la présente invention, cet axe A pourrait être incliné par rapport à la partie du cadre.

Le premier organe de fixation 200 comporte en outre une portion de retenue 208 qui est disposée à une extrémité 206a du corps qui est distante de la partie du cadre.

Comme on le constate sur ces figures, la portion de retenue présente une surface inclinée 208a qui s'étend autour de l'axe A du corps du premier organe de fixation.

Plus généralement, on constate que le premier organe de fixation 200 présente une géométrie de révolution autour de l'axe A du corps du premier organe de fixation 200.

Lorsque le second organe de fixation 300 est engagé avec le premier organe de fixation, ledit second organe de fixation est bloqué axialement, tout en pouvant éventuellement tourner sur lui-même.

En se référant plus particulièrement aux figures 2A et 2E, on constate que la portion de retenue présente une forme généralement tronconique. Comme on le constate sur les figures 2A et 2E, la portion de retenue 208 présente un diamètre maximal qui est supérieur au diamètre du corps 206, de sorte que la portion de retenue présente un épaulement 210. Dans cet exemple, l'épaulement 210 s'étend annulairement autour de l'axe A.

Cet épaulement 210 forme une surface de retenue 210 qui est tournée vers la partie du cadre 12a.

Dans cet exemple, la hauteur radiale de la surface de retenue 210 est de l'ordre de 2,5 mm. En se référant à la figure 2E, on constate que le perçage 204 comprend une première cavité 204a qui est ménagée au moins en partie dans la portion de retenue, et qui est destinée à recevoir la tête de vis 202a de la vis 202.

Dans cet exemple, la surface inclinée 208a de la portion de retenue est continue et plane, mais elle pourrait être légèrement bombée.

Conformément à l'invention, l'élément de fixation 100 comporte en outre un second organe de fixation 300 qui est agencé pour venir s'engager, de manière détachable, avec le premier organe de fixation 200. Comme on le comprend à l'aide de la figure 2A, l'engagement du second organe de fixation sur le premier organe de fixation se fait selon une direction d'engagement D qui est sensiblement parallèle à l'axe A du corps. Plus précisément, dans cet exemple, la direction d'engagement D et sensiblement confondue avec l'axe A du corps.

Sur les figures 2B et 2C on a représenté le second organe de fixation 300 engagé avec le premier organe de fixation 200.

Selon un aspect avantageux de l'invention, le second organe de fixation 300 peut être détaché du premier organe de fixation 200. C'est ce qui a été illustré sur la figure 2D.

En se référant à nouveau à la figure 2D, on constate que le second organe de fixation 300 présente un logement 302 qui est configuré pour recevoir la portion de retenue 208 du premier organe de fixation 200 lorsque le second organe de fixation est engagé avec le premier organe de fixation.

Une fois engagé sur le premier organe de fixation, le second organe de fixation 300 reste engagé avec le premier organe de fixation grâce au fait que le second organe de fixation comprend plusieurs éléments de maintien 304a qui font saillie radialement dans le logement 302.

Comme on le comprend à l'aide de la figure 2C, les éléments de maintien 304 sont agencés pour venir se positionner entre la surface de retenue 210 et la partie du cadre 12a lorsque le second organe de fixation est engagé avec le premier organe de fixation, ce qui permet de verrouiller le second organe de fixation avec le premier organe de fixation. En effet, les éléments de maintien 304 s'opposent au retrait axial du second organe de fixation par rapport au premier organe de fixation en venant en butée contre la surface de retenue. On comprend que le second organe de fixation se déforme élastiquement pour permettre le passage des éléments de maintien derrière la portion de retenue.

En se référant maintenant à la figure 2E, qui illustre en vue éclatée les premier et second organes de fixation, on constate que le second organe de fixation 300 présente une base 310 qui est munie d'une ouverture 312 pour son montage à l'accessoire 18. L'ouverture 312 présente un axe B qui est sensiblement coaxial à l'axe A du corps lorsque le second organe de fixation 300 est assemblé au premier organe de fixation 200. Plus spécifiquement, le second organe de fixation présente une géométrie de révolution autour de l'axe B.

De cette base 310 s'étendent angulairement une première aile 314 et une seconde aile 316.

Comme on le comprend à l'aide des figures 2b et 2c, les première et seconde ailes 314, 316 entourent la portion de retenue 208 du premier organe de fixation lorsque le second organe de fixation 300 est engagé avec le premier organe de fixation 200. Chaque aile, 314, 316 porte en son extrémité un élément de maintien 304,304a qui vient se positionner entre la surface de retenue 210 et la partie du cadre 12a lorsque le second organe de fixation est engagé avec le premier organe de fixation. Chacune des ailes est donc retenue axialement par la portion de retenue.

Dans cet exemple, les éléments de maintien 304,304a sont des ergots qui font saillie radialement dans le logement depuis les extrémités des ailes vers l'axe B.

La seconde aile 316 est élastiquement déformable de manière à pouvoir engager, de manière détachable, le second organe de fixation avec le premier organe de fixation. On comprend donc que lorsque l'élément de maintien 304a, qui est disposé à une première extrémité 316a de l'aile élastiquement déformable 316 opposée à la base, vient en contact de la surface inclinée 208a de la portion de retenue, ledit élément de maintien est éloigné radialement de l'axe B par une déformation élastique de l'aile 316 puis est ramené vers l'axe B une fois que l'élément de maintien affranchit axialement l'épaulement.

Dans cet exemple, la première aile 314 du second organe de fixation 300 est rigide. En d'autres termes elle ne se déforme pas lorsque le second organe de fixation vient au contact du premier organe de fixation.

Dans cet exemple, la première aile 314 s'étend sur environ 180°, tandis que la seconde aile 316 présente une envergure angulaire d'environ 30°.

En se référant à la figure 2D, on constate que l'élément de maintien 304 de la première aile, l'aile rigide 314, est disposé en regard de l'élément de maintien 304a de l'aile élastiquement déformable 316, de façon que, lorsque le second organe de fixation est engagé avec le premier organe de fixation, les éléments de maintien 304, 304a de l'aile élastiquement déformable 316 et de l'aile rigide 314 sont positionnés entre la surface de retenue 210 et la partie du cadre 12a, grâce à quoi le second organe de fixation est verrouillé axialement avec le premier organe de fixation.

Sur les figures 3A et 3B, on a illustré une variante de l'élément de fixation 100. Cette variante se distingue du mode de réalisation des figures 2a à 2e, par le fait que l'aile élastiquement déformable 316 comporte en outre une portion d'actionnement 320 qui s'étend depuis la première extrémité 316a de l'aile élastiquement déformable 316 en s'éloignant de la partie du cadre 12a. Cette portion d'actionnement s'étend donc sur une direction sensiblement parallèle à l'axe B de la base 310. Lorsqu'on exerce une force F, orientée perpendiculairement à l'axe de la base, sur cette portion d'actionnement, l'aile élastiquement déformable 316 se déforme légèrement en pivotant ce qui a pour effet d'écarter les éléments de maintien 304,304a l'un de l'autre. La distance entre l'élément de maintien 304a de l'aile élastiquement déformable 316 et l'élément de maintien 34 de l'aile rigide 314 augmente ; grâce à quoi on peut détacher le second organe de fixation du premier organe de fixation, comme cela est illustré sur la figure 3B.

On comprend donc que la portion d'actionnement 320 est reliée à l'élément de maintien et configurée pour dégager radialement l'élément de maintien de la surface de retenue lorsqu'une pression dirigée vers l'axe du corps est exercée sur la portion d'actionnement.

A l'aide des figures 4A et 4B, on va maintenant décrit un second mode de réalisation de l'élément de fixation 100' du cadre de cycle 12. L'élément de fixation 100' est également configuré pour attacher de manière détachable un accessoire au cadre du vélo. Dans ce second mode de réalisation, l'élément de fixation 100' comporte un premier organe de fixation 200' qui comporte un corps cylindrique 206' dans lequel est formée une gorge 205'. Le premier organe de fixation 200' comporte également une portion de retenue 208' présentant, là-encore, une forme tronçon ique.

De manière similaire au premier mode de réalisation, le premier organe de fixation 200' est monté à la partie du cadre à l'aide d'une pièce de verrouillage constituée d'une vis.

La portion de retenue 208' comporte également une surface de retenue 210' qui est constituée par la paroi latérale de la gorge tournée vers la partie du cadre 12a.

L'élément de fixation 100' comporte en outre un second organe de fixation 300', agencé pour venir s'engager avec le premier organe de fixation 200' selon une direction d'engagement sensiblement coaxiale à l'axe A du premier organe de fixation. Le second organe de fixation 300' présente en outre un logement 302' qui comprend une paroi périphérique 303' de géométrie cylindrique d'axe B.

Le second organe de fixation 300' comprend en outre des éléments de maintien 304' et 304'a qui font saillie radialement dans le logement 302' depuis la paroi périphérique 303'. Ces éléments de maintien 304', 304'a sont agencés pour venir se positionner dans la gorge 205' lorsque le second organe de fixation est engagé avec le premier organe de fixation de sorte que les éléments de maintien se trouvent entre la surface de retenue 210' et la partie du cadre.

Cela permet de verrouiller axialement le second organe de fixation avec le premier organe de fixation.

Grâce aux géométries cylindriques, on comprend que le second organe de fixation peut pivoter autour de l'axe A par rapport au premier organe de fixation.

Dans cet exemple, l'un des éléments de maintien 304'a présente une certaine élasticité ce qui permet de pouvoir détacher le second organe de fixation du premier organe de fixation.

Les figures 5A, 5C décrivent des variantes du second organe de fixation 300", 300"',300"" dans lesquelles les éléments de maintien sont reliés à des lames souples et prennent appui sur la paroi périphérique. Le second organe de fixation 300", 300"', 300"" comporte par ailleurs un une portion d'actionnement comprenant un bouton poussoir 309", 309"', 309"" relié à l'élément de maintien 304", 304"',304"" , qui traverse la paroi périphérique tout en étant déplaçable selon une direction diamétrale X de la paroi périphérique, tandis que la lame souple prend appui sur une partie de la paroi périphérique opposée au bouton poussoir, grâce à quoi une pression sur le bouton poussoir permet de déformer la lame souple. Cela a pour effet de dégager l'élément de maintien radialement de la surface de retenue du premier organe de fixation, grâce à quoi on peut retirer le second organe de fixation du premier organe de fixation. On comprend donc que la portion d'actionnement 309", 309"', 309"" est reliée à l'élément de maintien et configurée pour dégager radialement l'élément de maintien de la surface de retenue lorsqu'une pression dirigée vers l'axe du corps est exercée sur la portion d'actionnement.