Traditionnellement, les parquets cottes se posent sur un sol dont t'état de surface doit tre dur, plan et lisse, ayant une humidité d'équilibre comprise entre 7et12%.

Les lamelles d'usure à contours lisses ou avec rainures et languettes se posent sur un sol préalablement encollé, une par une, ou par plusieurs pré- assemblées en chevron sur un filet thermoplastique ou sur un papier cotte. Le ponçage et les traitements de surface se font après séchage de la colle et la stabilisation des lamelles. Ces opérations se font 5 à 7 jours une fois la pose terminée.

Les dalles selon l'invention permettent de remédier à ces inconvénients et permettent de réaliser un parquet autoportant à chevrons en dehors du lieu de pose.

II peut tre posé sur une surface dure comme par exemple : vieux parquet, lino, moquette rase, carrelage, surface cimentée...

Pour permettre à l'ensemble du parquet de se déplacer librement en fonction des variations hydrométriques du lieu de pose sans subir des déformations par compression, un vide sera laissé entre le pourtour du revtement et les murs de la pièce.

Pour atteindre ces buts, l'invention consiste en des dalles de chevrons pour la réalisation de parquets, dalle du type comportant une couche supérieure constituée de lamelles d'usure assemblées, une couche intermédiaire décalée axialement à droite ou à gauche et une couche inférieure, les trois couches étant rendues solidaires par collage, moulage ou usinage caractérise en ce que les dalles comportent sur une partie au moins de leur contour des moyens de positionnement des dalles entre elles.

Selon une option, les bords de la couche intermédiaire possèdent une pluralité d'ergots dirigés vers la couche inférieure, la couche inférieure comportant une pluralité de gorges pour positionner les dalles entre elles par encliquetage., ou

selon une autre option les surfaces latérales des lamelles comportent des chanfreins pour positionner les dalles entre elles.

En outre pour résoudre des problèmes de positionnement des languettes d'usure en particulier pour les parquets autoportants, on utilisera de façon préférentielle des languettes à bords chanfreinés, selon l'option choisie les chanfreins, sur l'épaisseur et ta longueur, sont parallèles entre eux, de mme que ceux des côtés, ou bien les chanfreins sont des chanfreins en V.

En outre l'invention peut tre proposée sous forme de demi-dalles, et vise à protéger également des parquets réalisés avec des dalles ou des demi dalles selon l'invention.

On comprendra mieux l'invention à I'aide de la description ci-après faite en référence aux figures annexées suivantes : -les figures 1 a, 1 b, 1 c, 1 d, 1 e, montrent une dalle droite selon l'invention en vue de dessus (1a) assortie de ses vues de cotés (1b à 1e).

-les figures 2a, 2b, 2c, correspondent aux vues de dessus des trois couches supérieure, intermédiaire et inférieure composant une dalle droite selon les figures 1a à 1e.

-les figures 3a et 3b montrent le décalage vers la droite de la couche intermédiaire par rapport à I'axe commun aux couches supérieure et inférieure.

-Les figures 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, montrent une dalle gauche selon l'invention en vue de dessus (4a) assortie de ses vues de côtés (4a à 4e) -Les figures 5a, 5b, 5c correspondent aux vues de dessus des trois couches supérieure, intermédiaire et inférieure composant une dalle gauche selon les figures 4a à 4e.

-Les figures 6a, et 6b montrent le décalage vers la gauche de la couche intermédiaire par rapport à !'axe des couches supérieure et inférieure -Les figures 7a et 7b, 8a et 8b permettent de visualiser par hachures une 1ère manière de réaliser les formes du contour des couches sous- jacentes par extrapolation à ta couche supérieure.

-Les figures 9a, 10a, 10 b, 11 a, 11 b, 12a, 12b, permettent de visualiser une 2eme manière de réaliser les formes du contour des couches sous- jacentes par extrapolation de la couche supérieure d'une dalle droite (fig.

12a) ou gauche (fig. 11 a).

-Les figures 13a 13b montrent une dalle droite comportant une succession de chevrons accolés.

Les figures 14a 14b montrent une dalle gauche comportant une succession de chevrons accolés.

Les figures 15a 15b montrent les couches sous-jacentes pour des dalles droites encliquetables.

Les figures 16a 16b montrent les couches sous-jacentes pour des dalles gauches encliquetables.

Les figures 17 à 20 et 43a, 43b, 43c montrent des dalles à lamelles dont les surfaces latérales (épaisseur et longueur) sont chanfreinées avec : figure 43a, 43b, 43c : vues d'une lamelle figure 17,18 : dalles droite et gauche figure 19,20 positionnement des lamelles respectivement pour dalle droite et dalle gauche Les figures 21 à 29 montrent des demi-dattes droite-gauche et les différentes etapes de leur fabrication avec : : * figure 21,22 : séparation des chevrons figure figure 23,24,25 : séparation d'une couche sous-jacente figure 26 : assemblage de deux couches sous-jacentes gauches assemblées figure 27 : assemblage de deux couches sous-jacentes droites assemblées ' : figure 28 : demi-dalle gauche figure figure 29 : demi-dalle droite Les figures 30,31,32,33 montrent la formation d'une dalle droite (figure 30) ou gauche (figure 33) par assemblage et pivotement approprié de deux demi-dalles selon les figures 21 à 29.

Les figures 34,35 montrent des accouplements de dalles respectivement droites et gauches, à lamelles non chanfreinées.

Les figures 36,38 et 37,39 montrent des accouplements de dalles, respectivement droites et gauches, à lamelles chanfreinées.

La figure 40 montre en perspective une lamelle à surfaces latérales usinées en V.

-Les figures 41 et 42 montrent respectivement ! a surface du petit côté et celle du grand côté d'une lamelle selon la figure 38.

Les dalles de chevrons autoportantes selon l'invention peuvent tre alignées, (fig. 1, fig. 3), ou accotées (fig. 13 etfig. 14).

Les dalles, (fig. 1 et 4), s'accouplent ou doublent la longueur des chevrons.

Les dalles se composent de trois couches rendues solidaires par collage, moulage, usinage : une couche supérieure (1), intermédiaire (2), inférieure (3).

Les matières entrant dans leur composition peuvent tre : les feuillus, les résineux, les plastiques élaborés ainsi que leurs dérivés ou toute matière rigide.

La couche supérieure (1) des dalles est composée de lamelles d'usure ou lames disposées en chevrons, elles sont tributaires de la surface ou du nombre de chevrons que l'on désire fabriquer.

Par commodité, les dalles des figures 1a a 14b comportent quatre chevrons mais ce nombre n'est pas limitatif.

Les figures 7a et 7b, 8a et 8b permettent de visualiser par hachures une première manière de réaliser les formes du contour des couches sous-jacentes par extrapolation de la couche supérieure.

Dans cette variante de forme, les couches sous-jacentes ont leurs deux bords externes (4) et (5) rectilignes, parallèles et déterminés d'un côté par les pointes (6) des chevrons, et de l'autre côté par les fonds (7) des chevrons.

Les figures 9 à 12b permettent de visualiser par hachures une deuxième manière de réaliser les formes du contour des couches sous jacentes par extrapolation de la couche supérieure d'une dalle droite (figure 12a) ou gauche (figure 11 a).

Dans cette variante de forme les couches sous-jacentes (2), (3) ont un contour identique à celui de la couche supérieure (1).

Selon une première variante de réalisation de l'invention on réalise un plancher autoportant à chevrons en assemblant des dalles droites et des dalles gauches reprises dans les figures suivantes : Pour la première forme de couches sous jacentes : -figure 1 a à 1 e, dalle droite et ses vues de côtés -figure 2a à 3b, sa composition : les couches supérieure, intermédiaire et supérieure (1), (2), (3). Le déplacement axial (D) vers la droite de la couche intermédiaire (2) détermine la profondeur des rainures (A)

(fig. 3a) lorsque les trois couches sont reunies, elles forment les largeurs des tanguettes (B), et déterminent leur épaisseur, -figure 4a à 4e : dalle gauche fig. 4 et ses vues de côtés, figure 5a à 6b, la disposition des couches (1), (2), (3) fig. 5 l'ordre d'empilage des couches sous-jacentes (2) et (3). Le dépiacement axial (G) vers la gauche de la couche intermédiaire (2) détermine la profondeur des rainures (A) (fig. 6). Lorsque les trois couches (1), (2), (3) sont réunies elles forment les largeurs des languettes (B) dont I' épaisseur est déterminée par celle de la couche intermédiaire (2).

* Pour la deuxième forme de couches sous jacentes on procède également à un décalage gauche (G) (figures 11 a, 11 b) pour une dalle gauche et à un décalage droite (D) figures 12a, 12b pour une dalle droite.

* Pour des dalles à plusieurs chevrons accotés -figure 13a, 13b : dalle droite.

-figure 14a, 14b dalle gauche.

* Pour des dalles à chevrons encliquetables -figure 15a, 15b : couches sous-jacente pour dalles droites encliquetables. Les languettes (B) obtenues par le déplacement axial et vers la droite (D) de la couche intermédiaire (2) possèdent trois ergots : (B,), (B2), (B3). situés en bordure et dirigés vers la couche inférieure (3). La couche inférieure (3) forme un côté des rainures (A) et comporte trois gorges (A,), (A2), (A3).

-Figure 16a, 16b : couches sous-jacentes pour dalles gauches encliquetables. Les languettes (B) obtenues par le déplacement axial et vers la gauche (G) de la couche intermédiaire (2), possèdent trois ergots (B',) (B'2), (B'3) et la couche inférieure (3) possède trois gorges (A',), (A'2) (A'3), ergots et gorges symétriques de ceux de la dalle droite.

Les ergots et gorges permettent de faire des accouplements bloquants, en particulier pour parquets autoportants.

Selon une deuxième variante de réalisation de l'invention on réalise un plancher autoportant à chevrons en assemblant des demi-dalles droites et des demi dalles gauches qu'on obtient en séparant en leur milieu les lamelles assemblées en chevron (figure 21 et figure 22). Pour réaliser les couches sous-

jacentes (3) (figures 24 et 25), il suffit de couper la couche intermédiaire selon son axe (figure 23) de symétrie.

Pour l'assemblage des demi-dalles on se reportera : -Figure 26 : les deux couches sous-jacentes gauche assemblées.

-Figure 27 : les deux couches sous-jacentes droites assemblées -Figure 28 demi-dalle gauche.

-Figure 29 : demi-dalle droite.

Pour l'assemblage des dalles à partir des demi-dalles on procède selon les étapes suivantes : -Figure 30 : dalle droite.

-En faisant pivoter le côté gauche d'un quart de tour (figure 31) et en pratiquant de la mme façon pour le côté droit (figure 32), on assemble parallèlement les deux demi dalles.

-En effectuant un autre quart de tout à chaque demi dalle gauche et droite on compose une dalle gauche.

Quelque soit la variante de réalisation décrite précédemment, on peut utiliser des lamelles d'usure à surfaces latérales droites dont l'accouplement est visible en figure 34 et 35, ou à surfaces latérales chanfreinées, en particulier pour résoudre le problème de désafleurement des lamelles dans le cas des parquets autoportants.

Selon une première option, les deux surfaces (épaisseurs et longueurs) sont chanfreinées parallèlement entre elles ainsi que celles des côtés (Figure 16) pour permettre aux lamelles collées de la couche supérieure (1) de maintenir celles de t'autre dalle lors de l'accouplement.

Les figures et 36,37 correspondent à cette première option.

Selon une deuxième option (figures 34,35,38 à 42), toutes les surfaces latérales des lamelles d'usure sont chanfreinées en V pour permettre un positionnement parfait sans désafleurement des lamelles ou des dalles. L'angle du chanfrein en V peut tre assez ouvert, mais on préférera, pour des raisons d'usinage un angle d'environ 90°.