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Title:
CONFIGURATION OF A TERMINAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/234218
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a configuration method for a terminal device (10), able to transmit and receive data on a communications network organized into network slices, the method being implemented by an administration entity (30) of the network that is able to communicate with the terminal device (10) via the network, and comprising, following receipt (100), from the terminal device (10), of a registration request or a request to establish a data session, obtaining (110) at least one slice identifier associated with said terminal device (10), determining (120) a maximum number of slices accessible to said terminal device (10), and, if the determined maximum number of slices is lower than the number of obtained identifiers, transmitting (130), to the terminal device (10), a response message to said received request, said response message indicating that the request has been declined and/or a list of identifiers from among the obtained slice identifiers.

Inventors:
LATASTE SANDRINE (FR)
TSANG KWONG U STEVE (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050803
Publication Date:
November 10, 2022
Filing Date:
April 27, 2022
Export Citation:
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Assignee:
ORANGE (FR)
International Classes:
H04W24/02; H04W48/18
Domestic Patent References:
WO2020146211A12020-07-16
WO2018069852A12018-04-19
Foreign References:
US20200053643A12020-02-13
US20200413241A12020-12-31
Other References:
"3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Services and System Aspects; System architecture for the 5G System (5GS); Stage 2 (Release 17)", vol. SA WG2, no. V17.0.0, 30 March 2021 (2021-03-30), pages 1 - 489, XP052000157, Retrieved from the Internet [retrieved on 20210330]
3GPP TS 23.502
3GPP TS 29.503
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de paramétrage d’un dispositif terminal (10), apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, le procédé étant mis en œuvre par une entité d’administration (30, 50) du réseau apte à communiquer avec le dispositif terminal (10) par l’intermédiaire du réseau, et comprenant suite à une réception (100, 230, 300) en provenance du dispositif terminal (10) d’une requête d’enregistrement ou d’établissement d’une session de données,

- une obtention (110, 240) d’au moins un identifiant de tranche associé audit dispositif terminal (10),

- une détermination (120, 250) d’un nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal (10),

- dans le cas où le nombre maximal de tranches déterminé est inférieur au nombre d’ identifiants obtenus, une émission (130, 310) à destination du dispositif terminal (10) d’un message de réponse à ladite requête reçue, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus.

2. Procédé de paramétrage, selon la revendication 1 , où le nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal est déterminé en fonction :

- d’une capacité de stockage du dispositif terminal

- et/ou d’une donnée de souscription de l’utilisateur du dispositif terminal

- et/ou d’une capacité maximale de contextes associés au dispositif terminal dans le réseau.

3. Procédé de paramétrage, selon la revendication 1 ou la revendication 2, où la détermination du nombre maximal de tranches accessibles comprend une émission à destination du dispositif terminal d’un message de requête d’une valeur de stockage d’ identifiants de tranches et une réception en provenance du dispositif terminal d’un message de réponse comprenant ladite valeur.

4. Procédé de paramétrage, selon l’une des revendications 1 à 3, où la détermination du nombre maximal de tranches accessibles est relative au type du dispositif terminal émettant la requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données et/ou au contenu de ladite requête.

5. Procédé de paramétrage, selon l’une des revendications 1 à 4, où la requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données comprend au moins un identifiant de tranche.

6. Procédé de paramétrage, selon l’une des revendications 1 à 5, où G au moins un identifiant de tranche associé audit dispositif terminal est obtenu en déterminant au moins un identifiant autorisé parmi au moins un identifiant de tranche souscrit.

7. Procédé de paramétrage, selon la revendication 6 en combinaison avec la revendication 5, où G au moins un identifiant autorisé est déterminé parmi l’au moins un identifiant compris dans la requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données.

8. Procédé de paramétrage, selon la revendication 1 à 7, où dans le cas où le message de réponse à ladite requête reçue comprend une liste d’ identifiants de tranches, cette liste est déterminée en fonction d’un critère de priorité associé auxdits identifiants.

9. Procédé de paramétrage, selon l’une des revendications 1 à 8, où le message de réponse à ladite requête reçue comprend en outre le nombre maximal déterminé.

10. Procédé de paramétrage selon la revendication 1 à 9, lors de la réception de la requête d’établissement d’une session de données comprenant un identifiant de tranche, où l’obtention d’au moins un identifiant de tranche associé audit dispositif terminal comprend en outre une obtention d’un nombre de sessions actives associées audit dispositif terminal et où la détermination du nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal comprend en outre une détermination d’un nombre maximal de sessions.

11. Procédé de paramétrage selon la revendication 10, où la détermination du nombre maximal de sessions est relative à l’identifiant de tranche reçu dans la requête d’établissement de session de données.

12. Procédé de paramétrage selon la revendication 10, où la détermination du nombre maximal de sessions est relative à l’ensemble des tranches souscrites pour le terminal.

13. Procédé de paramétrage selon la revendication 1 à 12 comprenant en outre une étape de comparaison d’un nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal avec un nombre de tranches souscrites pour ledit terminal et dans le cas où le nombre de tranches souscrites est supérieur au nombre maximal de tranches accessibles, le message de réponse comprend un paramètre indiquant ce dépassement et/ou le nombre de tranches souscrites.

14. Procédé de gestion, mis en œuvre par un dispositif terminal (10) apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau et apte à communiquer avec une entité d’administration (30, 50) du réseau par l’intermédiaire du réseau, et comprenant suite à une émission (100, 230, 300) à destination de l’entité d’administration (30, 50) d’une requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- dans le cas où un nombre maximal de tranches déterminé par l’entité d’administration (30, 50) est inférieur à un nombre d’ identifiants obtenus, une réception (130,310) en provenance de l’entité d’administration d’un message de réponse à ladite requête reçue, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus.

15. Procédé de gestion, selon la revendication 14, où le dispositif terminal émet en outre à destination de l’entité d’administration une valeur maximale de stockage d’ identifiants de tranches.

16. Procédé de gestion, selon la revendication 14 ou la revendication 15, où le dispositif terminal, dans le cas où il reçoit un message de réponse indiquant un rejet suite à l’émission d’une requête d’établissement de session, met fin à au moins une session active, et émet en outre à destination de l’entité d’administration une nouvelle requête d’établissement de session de données comprenant un identifiant d’une tranche requise.

17. Dispositif (80) de paramétrage d’un dispositif terminal (10), ledit dispositif de paramétrage étant apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, mis en œuvre par une entité d’administration (30, 50) du réseau apte à communiquer avec le dispositif terminal (10) par l’intermédiaire du réseau, et comprenant

- un récepteur (802) apte à recevoir en provenance du dispositif terminal une requête Req d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- un module (803) d’obtention, apte à obtenir des identifiants de tranches associées audit dispositif terminal,

- un module (804) de détermination, apte à déterminer un nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal et à comparer le nombre maximal avec les identifiants obtenus,

- un émetteur (801), dans le cas où le nombre maximal de tranches déterminé est inférieur au nombre d’ identifiants obtenus, apte à émettre, à destination du dispositif terminal un message Rep de réponse à ladite requête reçue, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus.

18. Dispositif (90) de gestion, mis en œuvre par un dispositif terminal (10) apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, ledit dispositif de gestion étant apte à communiquer avec une entité d’administration (30, 50) du réseau par l’intermédiaire du réseau, et comprenant :

- un émetteur (901), apte à émettre à destination de l’entité d’administration (30,50) une requête Req d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- un récepteur (902), apte à recevoir en provenance de l’entité d’administration (30,50) dans le cas où un nombre maximal de tranches déterminé par l’entité d’administration est inférieur à un nombre d’ identifiants obtenus, un message Rep de réponse à ladite requête émise, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants de tranches parmi les identifiants obtenus.

19. Système de paramétrage d’un dispositif terminal, apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, ledit sytèmc comprenant :

- un dispositif terminal comprenant un dispositif de gestion selon la revendication 18,

- une entité d’administration comprenant un dispositif de paramétrage selon la revendication 17.

20. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre du procédé de paramétrage selon l’une quelconque des revendications 1 àl3, lorsque le programme est exécuté par un processeur.

21. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre du procédé de gestion selon l’une quelconque des revendications 14 à 16, lorsque le programme est exécuté par un processeur.

Description:
DESCRIPTION

Titre de l'invention : PARAMETRAGE D'UN TERMINAL

1. Domaine technique

L’invention se situe dans les réseaux de communications, et notamment dans les réseaux dans lesquels sont instanciées des tranches de réseaux (en anglais network slice), permettant de dédier des équipements/fonctions/confîgurations réseau de communications pour des services spécifiques et/ou des clients/utilisateurs spécifiques et/ou des terminaux spécifiques. L’invention vise plus particulièrement à ce qu’un terminal puisse être configuré avec un nombre variable de tranches de réseau en fonction des propres capacités du terminal et/ou des prescriptions du réseau tout en tenant compte de la souscription de l’utilisateur.

2. Etat de la technique

Certaines architectures de réseau aujourd’hui spécifiées et déployées sont structurées en tranches de réseau permettant à un terminal utilisateur, selon la souscription du client (le terminal peut être utilisé par un autre utilisateur que le client ayant souscrit un abonnement ; le terme utilisateur ou client sera utilisé de façon indifférente par la suite par simplification), de bénéficier de fonctions d’acheminement, de traitement, d’administration adaptées à un ou plusieurs critères parmi le type de client, le type de terminal, le type d’application, le type d’accès, etc... Ainsi, chaque tranche permet d’offrir un niveau de qualité de service et de sécurité conformément à un ou plusieurs critères cités ci-dessus. Il est en outre à noter que les clients et les terminaux sont d’une part de plus en plus diversifiés (terminaux IoT (en anglais Internet of Things), smartphones, robots, passerelles résidentielles, variété d’équipements dits communicants...) et d’autre part disposent de capacités et de besoins assez différents. Cette évolution s’accompagne en outre d’une capacité d’au moins une partie de ces terminaux à pouvoir accéder simultanément à une pluralité d’applications dont les données sont possiblement acheminées sur des tranches de réseau distinctes. Il est à noter que ces évolutions visent aussi bien les réseaux fixes que les réseaux mobiles et que les spécifications des réseaux dits de cinquième génération (5 G) intègrent cette structuration en tranches de réseaux.

Selon les techniques actuelles, un terminal stocke localement les identifiants de tranches S-NSSAI (Single-Network Slice Sélection Assistance Information) auxquelles l’utilisateur a souscrit (Configured NS S AI contenant les S -NS S AI souscrites) puis parmi elles, celles auxquelles le réseau l’autorise à s’enregistrer (Allowed NSSAI contenant tout ou partie des S-NSSAI souscrites) ainsi que possiblement les identifiants de tranches qui lui sont interdites (Rejected NSSAI). Ainsi, selon les spécifications des réseaux 5 G auxquelles il sera particulièrement fait référence dans la suite de cette description, un terminal obtient du réseau et stocke localement les identifiants de tranches autorisés identifiés « Allowed NSSAI (en anglais Network Slice Sélection Assistance Information)» et le cas échéant les identifiants de tranches rejetés « Rejected NSSAI » déterminés par le réseau parmi les identifiants de tranches demandés par un terminal utilisateur lors de son enregistrement auprès du réseau.

Un terminal stocke également les tranches souscrites dans un paramètre « Confïgured NSSAI » que le réseau peut lui transmettre en réponse à une requête d’enregistrement ou en utilisant la procédure UE Configuration Update.

Un équipement du réseau stocke le contexte du terminal utilisateur « UE context » pour ce terminal avec entre autres les informations des identifiants de tranches autorisés (Allowed NSSAI).

Les spécifications du 3GPP, notamment les documents TS 23.501 vl 7.0.0, TS 23.502 vl7.0.0, TS 24.501 vl7.2.1 (mars 2021), prévoient que le nombre de tranches enregistrées simultanément pour un terminal utilisateur donné pour un type d’accès donné puisse être limité, impactant ainsi le nombre de tranches qu’un terminal peut utiliser simultanément, le terminal n’étant autorisé à utiliser une tranche que si elle a été préalablement enregistrée.

Ainsi, selon les techniques actuelles, un terminal ne peut enregistrer simultanément que 8 identifiants de tranches distincts pour un type d’accès donné. Le terminal n’est ainsi autorisé à demander qu’au maximum 8 identifiants de tranche dans une requête d’enregistrement transmise à un équipement d’un réseau de communication.

Or, cette gestion des tranches de réseau pose des questions de passage à l’échelle (en anglais scalability). D’une part, la limite du nombre d’ identifiants de tranche dans les spécifications, à savoir 8 par type d’accès (3GPP et non-3GPP) dans les spécifications actuelles, ne tient pas compte de la diversité des situations possibles et notamment du besoin croissant du nombre de tranches par terminal. Les réseaux de communication pourront ainsi comprendre une multitude de tranches de réseaux et il est possible que des terminaux doivent avoir accès à un nombre supérieur de tranches de réseau. Les capacités des terminaux sont assez différentes, comme indiqué ci- dessus, et il est notamment possible que des terminaux puissent stocker un nombre supérieur d’ identifiants de tranches. Des utilisateurs voudront accéder à un nombre supérieur de services, et si les données de ces services sont acheminées sur des tranches différentes, la limite de 8 identifiants de tranches par accès peut représenter un frein à l’accès à ces services. A ce jour, les spécifications comprennent 8 identifiants de tranches mais la gestion dans un réseau de communication d’une pluralité d’applications avec des besoins différents par exemple en termes de qualité de service ou de sécurité pourra nécessiter un plus grand nombre de tranches pour offrir plus de services à l’utilisateur tout en cherchant à optimiser les procédures dans le réseau de l’opérateur.

La présente invention a pour objet d’apporter des améliorations par rapport à l’état de la technique.

3. Exposé de l'invention

L’invention vient améliorer la situation à l’aide d’un procédé de paramétrage d’un dispositif terminal, apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, le procédé étant mis en œuvre par une entité d’administration du réseau apte à communiquer avec le dispositif terminal par l’intermédiaire du réseau, et comprenant suite à une réception en provenance du dispositif terminal d’une requête d’enregistrement ou d’établissement d’une session de données,

- une obtention d’au moins un identifiant de tranche associé audit dispositif terminal,

- une détermination d’un nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal,

- dans le cas où le nombre maximal de tranches déterminé est inférieur au nombre d’ identifiants obtenus, une émission à destination du dispositif terminal d’un message de réponse à ladite requête reçue, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus.

Selon la technique antérieure, le nombre de tranches de réseau qu’un dispositif terminal peut utiliser est fixé, indépendamment des caractéristiques du dispositif, telles que ses capacités en termes de mémoire ou de stockage, le type d’abonnement de son utilisateur ou d’une limite des contextes établis par le dispositif sur le réseau de communication auquel le dispositif s’attache. Le procédé de paramétrage permet d’adapter le nombre de tranches pouvant être configurées et utilisées par un dispositif en fonction de diverses caractéristiques. Le procédé nouveau et inventif permet ainsi de pouvoir faire varier le nombre de tranches autorisées/rejetées pour un terminal donné en fonction de paramètres divers. Le procédé permet donc de mettre en œuvre un paramétrage voire un refus d’une demande d’enregistrement ou d’établissement de session en fonction d’une détermination dynamique établie par une entité d’administration telle qu’un dispositif AMF lors de la réception d’un message d’enregistrement ou telle qu’un dispositif AMF ou SMF lors d’établissement de session (par exemple d’activation de PDU session). Le paramétrage du dispositif terminal peut prendre en compte des caractéristiques intrinsèques du dispositif, des données de souscription mais aussi des paramètres du réseau de communication relatifs au dispositif considéré ou des paramètres plus globaux liés à la politique de l’opérateur ainsi que des critères liés à la situation du terminal lorsqu’il émet sa requête d’enregistrement ou d’activation de session de données. Le procédé permet ainsi de pouvoir adapter le nombre de tranches de réseau configurées et donc par extension, le nombre de sessions simultanées à des tranches de réseau en fonction de caractéristiques des dispositifs terminaux et du réseau de communication. Le procédé permet possiblement d’informer le dispositif terminal sur le nombre d’ identifiants de tranche qu’il peut effectivement configurer aussi bien lors de la procédure d’enregistrement que lors de l’établissement de session sachant que dans ce dernier cas, une interdiction d’utiliser la tranche de réseau qu’il pourra avoir requise dans le message d’établissement de session pourra lui être communiquée. Cette information pourra être mise à profit par le dispositif terminal pour optimiser, enrichir ou bien limiter sa connectivité au réseau de communication.

Selon un aspect de l'invention, dans le procédé de paramétrage, le nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal est déterminé en fonction d’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- une capacité de stockage du dispositif terminal

- une donnée de souscription de l’utilisateur du dispositif terminal

- une capacité maximale de contextes associés au dispositif terminal dans le réseau. Le procédé de paramétrage peut avantageusement prendre en compte un ou plusieurs paramètres parmi lesquels la capacité de stockage du dispositif terminal permettant ainsi de différencier des terminaux ayant des caractéristiques de mémorisation très différentes par exemple entre un terminal IoT et une passerelle résidentielle. Une donnée de souscription, correspondant par exemple au type d’abonnement du client possédant le dispositif terminal peut également être pris en compte de même qu’une donnée correspondant à une application ou un type d’application (par exemple URLLC, en anglais Ultra- Reliable Low Latency Communications ou eMBB, en anglais enhanced Mobile Broadband). Par exemple, il est possible de différentier dans le format de tranche souscrite, une tranche souscrite pour un client du marché grand public ou un client entreprise en utilisant le même type de tranche (par exemple eMBB) mais un descripteur de service différent (le format de tranche souscrite peut contenir ces 2 paramètres : type de tranche S ST et descripteur de service SD). Une capacité en termes de nombre de contextes établis pour un dispositif terminal lui permettant par exemple d’acheminer des données d’applications diverses ayant des caractéristiques de qualité de service ou de sécurité différentes peuvent également être avantageusement considérées. Des exemples de contextes pour un terminal utilisateur sont le contexte d’enregistrement et le contexte d’établissement de session de données. Le contexte d’enregistrement est créé lors de la procédure d’enregistrement et stocké dans AMF ; le contexte d’établissement de session de donnée est créé lors de la procédure d’activation de PDU session et stocké dans SMF et dans AMF (dans le UE context qui contient en particulier pour chaque PDU session, l’identifiant de PDU session et l’identifiant de tranche dans laquelle la session est établie).

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, la détermination d’un nombre maximal d’ identifiants de tranches comprend une émission à destination du dispositif terminal d’un message de requête d’une valeur de stockage et une réception en provenance du dispositif terminal d’un message de réponse comprenant ladite valeur.

La détermination du paramètre de stockage tire avantageusement parti d’un échange de messages entre le dispositif terminal et l’entité d’administration. Ces messages, par exemple de type UE Configuration Update, permettent à l’entité d’administration de connaître de façon dynamique les capacités d’un dispositif terminal, celles-ci pouvant varier dans le temps (par exemple en fonction des usages et des données téléchargées ainsi que par exemple des mises à jour de la configuration du dispositif terminal).

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, la détermination d’un nombre maximal d’ identifiants de tranches est relative au type du dispositif terminal émettant la requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données et/ou au contenu de ladite requête..

Dans le procédé de paramétrage, la détermination d’un nombre maximal d’ identifiants de tranches est relative au type du dispositif terminal et/ou au réseau d’accès auquel le dispositif terminal est attaché lors de l’émission de la requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données.

Des dispositifs assez divers sont susceptibles de s’attacher au réseau de communication et de transmettre des données sur les différentes tranches de ce réseau. L’opérateur du réseau de communication peut donc fixer des valeurs maximales de tranches en fonction de ces différents types de dispositifs, selon qu’il s’agit de smartphones, de dispositifs IoT, de passerelles résidentielles, de dispositifs pour des services commerciaux etc.... L’entité d’administration peut ainsi par exemple déterminer le type de dispositif en fonction d’un identifiant IMEI, d’une adresse IP utilisée par le dispositif terminal, ou en fonction d’un identifiant de service selon le critère utilisé parmi ceux cités ci-dessus. Une information relative au réseau d’accès auquel le dispositif terminal est attaché peut également être utilisée. Par exemple, une information indiquant que le dispositif est connecté à un type d’accès fixe ou un type d’accès mobile avec telle ou telle autre technologie d’accès, que le dispositif se trouve attaché à un réseau visité dans une situation d’itinérance en utilisant par exemple le paramètre PLMN ID (en anglais Public Land Mobile Network Identifier) ou les informations d’accès RAT (en anglais Radio Access Technologies) peuvent être exploitées pour la détermination du nombre maximal d’ identifiants.

L’opérateur du réseau de communication peut aussi fixer des valeurs maximales de tranches en fonction du type de client et par exemple permettre d’enregistrer un nombre plus grand de tranches pour un client du marché entreprise que pour un client grand public. L’opérateur du réseau de communication peut aussi fixer des valeurs maximales de tranches accessibles par le terminal en fonction du type de tranche par exemple 3 tranches de type eMBB et une tranche de type URLLC.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, la requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données comprend au moins un identifiant de tranche.

Un dispositif terminal ne peut, selon un exemple, transmettre des données sur une tranche de réseau que si cette tranche est préalablement enregistrée pour le dispositif terminal par l’entité d’administration. Le procédé de paramétrage, qui permet à l’entité d’administration de limiter les tranches de réseau accessibles à un terminal, s’il est mis en œuvre lors de l’enregistrement du dispositif, évite que celui- ci tente d’établir une connexion à un nombre supérieur de tranches que ce qui lui est permis et consomme des ressources du réseau de communication. Le procédé permet en outre le cas échéant d’indiquer au dispositif terminal un rejet de l’établissement de session si l’identifiant de tranche requis dans cette demande d’établissement conduit à un dépassement du nombre de tranches autorisées pour ce dispositif terminal via cette demande.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, l’au moins un identifiant de tranche associé audit dispositif terminal est obtenu en déterminant au moins un identifiant autorisé parmi au moins un identifiant de tranche souscrit.

Dans tous les cas, y compris dans le cas où aucun identifiant n’est reçu dans la requête, l’entité d’administration peut obtenir les identifiants de tranches propres à la souscription du client/utilisateur possédant le terminal auprès d’une entité tierce gérant par exemple les profils clients et les capacités associées.

L’entité d’administration par exemple de type AMF est apte à déterminer les tranches autorisées/non autorisées à s’enregistrer parmi toutes les tranches souscrites. L’entité d’administration est aussi apte à déterminer les tranches autorisées/non autorisées à s’enregistrer parmi les tranches reçues dans la requête d’enregistrement et des tranches préalablement enregistrées au cours d’une ou plusieurs procédures d’enregistrement antérieures pour un même type d’accès et zone d’enregistrement. Ces exemples sont non limitatifs et le procédé de paramétrage est valide quelle que soit la méthode utilisée par l’entité d’administration pour déterminer les tranches autorisées/non autorisées à s’enregistrer.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, lorsque la requête reçue comprend un ou plusieurs identifïant(s) de tranche, l’au moins un identifiant autorisé est déterminé parmi au moins un identifiant compris dans la requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données.

L’entité d’administration, par exemple de type AMF, est apte à déterminer les tranches autorisées/non autorisées à s’enregistrer parmi les tranches reçues dans la requête d’enregistrement et en tenant compte des tranches souscrites, la requête reçue comprenant tout ou partie des tranches souscrites.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, dans le cas où le message de réponse à ladite requête reçue comprend une liste d’ identifiants de tranches, cette liste est déterminée en fonction d’un critère de priorité associé auxdits identifiants.

Dans le cas où l’entité d’administration renvoie une liste d’ identifiants au dispositif terminal, il peut sélectionner ces identifiants en fonction de critère(s) de priorité par exemple pour sa réponse à une requête d’enregistrement. Ainsi, l’opérateur gérant l’entité d’administration peut ainsi organiser et affecter des ressources aux tranches de réseaux conformément aux priorités associées aux tranches. L’ordre de priorité peut être par exemple défini en fonction des derniers identifiants demandés par le dispositif terminal, en fonction des sessions de données actives sur une tranche, en fonction du type de tranche ou sur une combinaison de ces caractéristiques.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, le message de réponse à ladite requête reçue comprend en outre le nombre maximal déterminé.

L’entité d’administration peut avantageusement transmettre un message de réponse au dispositif terminal comprenant le nombre de tranches de réseau maximal auquel celui-ci peut accéder par exemple en cas de rejet de sa requête d’activation de session de données. Ainsi, l’utilisateur peut changer de dispositif terminal pour pouvoir bénéficier de plus de tranches ou bien encore l’utilisateur peut souscrire à une offre permettant d’accéder à plus de tranches ou bien encore le dispositif terminal peut mettre à jour sa configuration pour limiter le nombre de demandes d’établissement de sessions au nombre reçu.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, lorsque la requête est une requête d’établissement de session de données et que celle-ci comprend un identifiant de tranche, l’obtention d’au moins un identifiant de tranche associée audit dispositif terminal comprend en outre une obtention d’un nombre de sessions actives associées audit dispositif terminal et où la détermination du nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal comprend en outre une détermination d’un nombre maximal de sessions.

Le procédé de paramétrage peut avantageusement comprendre une détermination d’un nombre maximal de sessions, par tranche de réseau ou pour un ensemble de tranches de réseau, de façon à pouvoir limiter dans le réseau un trop grand nombre de sessions actives en complément ou remplacement d’un contrôle du nombre de tranches accessibles pour le dispositif terminal par exemple déterminé lors de l’enregistrement.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, la détermination du nombre maximal de sessions est relative à l’identifiant de tranche reçu dans la requête.

Le procédé de paramétrage peut avantageusement comprendre une détermination d’un nombre maximal de sessions par tranche de réseau, de façon à pouvoir limiter dans le réseau un trop grand nombre de sessions actives pour une tranche de réseau donnée dont l’identifiant est compris dans la requête d’établissement de session, en complément ou remplacement d’un contrôle du nombre de tranches accessibles pour le dispositif terminal.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de paramétrage, la détermination du nombre maximal de sessions est relative à l’ensemble des tranches souscrites pour le terminal.

Le procédé de paramétrage peut avantageusement comprendre une détermination d’un nombre maximal de sessions, pour un ensemble de tranches de réseau souscrites pour le terminal, de façon à pouvoir limiter dans le réseau un trop grand nombre de sessions actives pour un ensemble de tranches. Selon un autre aspect de l’invention, le procédé de paramétrage comprend en outre une étape de comparaison d’un nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal avec un nombre de tranches souscrites pour ledit terminal et dans le cas où le nombre de tranches souscrites est supérieur au nombre maximal de tranches accessibles, le message de réponse comprend un paramètre indiquant ce dépassement et/ou le nombre de tranches souscrites.

Le procédé peut avantageusement comprendre une comparaison du nombre de tranches accessibles par le terminal, par exemple en fonction de sa capacité, et le nombre de tranches effectivement souscrites par le client ou l’utilisateur du terminal et dans le cas où le nombre de tranches souscrites est supérieure, il peut être intéressant d’en informer l’utilisateur/client pour que celui-ci adapte son abonnement ou bien encore change de terminal, plus adapté au nombre de tranches souscrites.

Les différents aspects du procédé de paramétrage qui viennent d'être décrits peuvent être mis en œuvre indépendamment les uns des autres ou en combinaison les uns avec les autres.

L’invention concerne également un procédé de gestion, mis en œuvre par un dispositif terminal apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau et apte à communiquer avec l’entité d’administration du réseau par l’intermédiaire du réseau, et comprenant suite à une émission à destination de l’entité d’administration d’une requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- dans le cas où un nombre maximal de tranches déterminé par l’entité d’administration est inférieur à un nombre d’ identifiants obtenus, une réception en provenance de l’entité d’administration d’un message de réponse à ladite requête reçue, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de gestion, le dispositif terminal émet en outre à destination de l’entité d’administration une valeur maximale de stockage d’ identifiants de tranches.

Selon un autre aspect de l’invention, dans le procédé de gestion, le dispositif terminal dans le cas où il reçoit un message de réponse indiquant un rejet suite à l’émission d’une requête d’établissement de session, met fin à au moins une session active, et émet en outre à destination de l’entité d’administration une nouvelle requête d’établissement de session de données comprenant un identifiant de la tranche requise.

Les différents aspects du procédé de gestion qui viennent d'être décrits peuvent être mis en œuvre indépendamment les uns des autres ou en combinaison les uns avec les autres.

L’invention concerne également un dispositif de paramétrage d’un dispositif terminal, ledit dispositif de paramétrage étant apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, le dispositif de paramétrage étant mis en œuvre par une entité d’administration du réseau apte à communiquer avec le dispositif terminal par l’intermédiaire du réseau, et comprenant :

- un récepteur apte à recevoir en provenance du dispositif terminal une requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- un module d’obtention, apte à obtenir des identifiants de tranches associés audit dispositif terminal,

- un module de détermination, apte à déterminer un nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal et à comparer le nombre maximal avec les identifiants obtenus,

- un émetteur, dans le cas où le nombre maximal de tranches déterminé est inférieur au nombre d’ identifiants obtenus, apte à émettre, à destination du dispositif terminal un message de réponse à ladite requête reçue, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus.

Ce dispositif, apte à mettre en œuvre dans tous ses modes de réalisation le procédé de de paramétrage qui vient d'être décrit, est destiné à être mis en œuvre dans une entité d’administration d’une infrastructure de communications, telle que par exemple un équipement AMF ou SMF, et peut être instancié dans une infrastructure virtualisée.

L’invention concerne également un dispositif de gestion, mis en œuvre par un dispositif terminal apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, ledit dispositif de gestion étant apte à communiquer avec une entité d’administration du réseau par l’intermédiaire du réseau, et comprenant : - un émetteur, apte à émettre à destination de l’entité d’administration une requête d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- un récepteur, apte à recevoir en provenance de l’entité d’administration dans le cas où un nombre maximal de tranches déterminé par l’entité d’administration est inférieur à un nombre d’identifïants obtenus, un message de réponse à ladite requête émise, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants de tranches parmi les identifiants obtenus.

Ce dispositif, apte à mettre en œuvre dans tous ses modes de réalisation le procédé de gestion qui vient d'être décrit, est destiné à être mis en œuvre dans un terminal, apte à s’attacher à un réseau fixe ou mobile, tel qu’un smartphone ou une passerelle d’accès résidentielle etc...Ce terminal englobe le terminal utilisateur (user equipment spécifié par le 3GPP) et peut correspondre par exemple à un terminal IoT (en anglais Internet of Things), un smartphone, un robot, un équipement dit communicant, une passerelle résidentielle, accédant au réseau via tout type d’accès fixe ou mobile spécifié par le 3GPP ou non, le réseau pouvant correspondre à un réseau public dit PLMN ou non-public dit NPN (en anglais Non-Public Network notamment un réseau non public autonome dit SNPN, en anglais Stand-alone Non- Public Network).

L’invention concerne aussi un système de paramétrage d’un dispositif terminal, apte à émettre et recevoir des données sur un réseau de communications organisé en tranches de réseau, ledit système comprenant

-un dispositif terminal incluant un dispositif de gestion u - une entité d’administration incluant un dispositif de paramétrage. L’invention concerne aussi un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour la mise en œuvre des étapes du procédé de paramétrage qui vient d'être décrit, lorsque ce programme est exécuté par un processeur et un support d’enregistrement lisible par un dispositif de paramétrage sur lequel est enregistré le programmes d’ordinateur.

L’invention concerne aussi un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour la mise en œuvre des étapes du procédé de gestion qui vient d'être décrit, lorsque ce programme est exécuté par un processeur et un support d’enregistrement lisible par un dispositif de gestion sur lequel est enregistré le programmes d’ordinateur. Ces programmes peuvent utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.

L’invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions des programmes d’ordinateur tel que mentionnés ci- dessus.

Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker les programmes. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d’enregistrement magnétique, par exemple sur un disque dur.

D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Les programmes selon l'invention peuvent être en particulier téléchargés sur un réseau de type Internet.

Alternativement, le support d’informations peut être un circuit intégré dans lequel les programmes sont incorporés, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution des procédés en question.

4. Brève description des dessins

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels :

La [Fig 1] présente une architecture de communications dans laquelle est mis en œuvre le procédé de paramétrage et le procédé de gestion, selon un aspect de l’invention,

La [Fig 2] présente un aperçu du procédé de paramétrage d’un dispositif terminal et du procédé de gestion selon un aspect de l’invention,

La [Fig 3] présente un aperçu du procédé de paramétrage d’un dispositif terminal et du procédé de gestion selon un autre aspect de l’invention,

La [Fig 4] présente un exemple de structure d’un dispositif de paramétrage selon un aspect de l’invention, La [Fig 5] présente un exemple de structure d’un dispositif de gestion selon un aspect de l’invention.

5. Description des modes de réalisation

Dans la suite de la description, on présente des modes de réalisation de l'invention dans une infrastructure de communication. Cette infrastructure peut être mise en œuvre pour acheminer des données de communications à destination de terminaux fixes ou mobiles et l’invention peut être mise en œuvre dans une architecture de type virtualisé, l’infrastructure pouvant être utilisée pour l’acheminement et/ou le traitement de données de clientèle résidentielle et/ou d’entreprises.

On se réfère tout d’abord à la [Fig 1] qui présente une architecture de communications dans laquelle est mis en œuvre le procédé de paramétrage, selon un aspect de l’invention. Trois terminaux 10, 11, 12 sont connectés à un réseau 60 de communications. Ces trois terminaux 10, 11, 12 communiquent entre eux via le réseau 60 ou avec des serveurs installés dans des centres 15, 25, 35 de données installés dans le réseau 60 de communications ou dans des réseaux distincts du réseau 60 de communications.

Les trois terminaux 10, 11, 12 sont des terminaux fixes ou mobiles. Le terminal 10 est par exemple un terminal de communication IoT (en anglais Internet of Things), le terminal 11 est un terminal d’accès d’un réseau local également appelé passerelle résidentielle ou box et le terminal 12 est un terminal de type smartphone. Ces trois terminaux 10, 11, 12 communiquent en utilisant les ressources du réseau 60 de communications et plus précisément les ressources des tranches TRI, TR2 et TRn du réseau 60 de communications. Les tranches TRI, TR2, TRn sont mises en œuvre dans le réseau 60 de communications et s’appuient sur des ressources matérielles et/ou logicielles assurant des capacités et des performances en terme d’acheminement de données adaptées aux flux de données des applications activées sur les terminaux 10, 11, 12. Ainsi, par exemple la tranche TRI est adaptée aux flux de données temps réel, la tranche TR2 à des flux de données vidéo moins critiques en termes de latence, etc. Selon les techniques antérieures, les terminaux 10, 11, 12 se voient attribuer au maximum 8 identifiants de tranche pour un accès au réseau 60 de communications. Or, il est possible qu’un terminal attaché au réseau 60 de communications ait besoin d’un nombre différent de tranches de réseau. Un terminal IoT (en anglais Internet Of Things) pourrait avoir un nombre maximal de tranches inférieur à 8 alors qu’une box pourrait être paramétrée avec un nombre de tranches supérieur à 8 tranches. Il est utile de prévoir un paramétrage d’un terminal qui peut être différent, par exemple selon le type de terminal. Ainsi, il se peut qu’un terminal ait besoin d’utiliser les ressources de plus de 8 tranches pour ses applications (souscription à des services ou applications requérant plus de 8 tranches). Par exemple, le terminal 11 communique avec des serveurs en utilisant les ressources des tranches TRI, TR2, TRn qui peuvent être supérieures à 8. En revanche, le terminal 10 devra être limité à un nombre inférieur de tranches, par exemple aux seules tranches TRI et TR2 en raison de sa capacité de stockage et/ou de ses données de souscription. Le procédé de paramétrage et le procédé de gestion permettent ainsi adapter la configuration du terminal à des besoins et des caractéristiques intrinsèques ou d’abonnement sachant qu’en outre il est possible d’adapter le nombre de sessions de données établies (par exemple PDU sessions en 5 G) pour un terminal pour une tranche ou un ensemble de tranches. Ainsi le terminal 10 pourra en outre être dynamiquement configuré pour qu’il n’établisse pas plus de 6 sessions PDU simultanées sur les 2 tranches TRI et TR2 et/ou qu’il n’établisse pas plus de 2 sessions PDU simultanées sur la tranche TRI par exemple. Le nombre de tranches accessibles pour un terminal donné peut être lié au type de terminal, selon une alternative. Ainsi, le terminal 10 peut se voir restreint à accéder à 2 tranches TRI et TR2 car il s’agit d’un terminal IoT.

Le nombre de tranches maximum déterminé lors de l’enregistrement peut être différent du nombre de tranches maximum déterminé lors de l’activation de session de données. Ainsi, le terminal pourra être enregistré par exemple simultanément sur 8 tranches parmi les 10 tranches souscrites mais ne pourra activer simultanément de sessions de données que sur 3 tranches et/ou être limité à un nombre total de sessions ou un nombre spécifique de sessions, chacun pouvant être différent pour chaque tranche.

Dans un cas particulier où une session de données comprend un identifiant de tranche et que la maximum déterminé de tranches autorisées pour un terminal est de une tranche, le procédé pourra consister à considérer en priorité le nombre de sessions pour la tranche considérée et non pas le nombre de tranches autorisées qui est limité à la tranche requise dans la requête d’établissement de session de données. Le procédé de paramétrage pourra consister à limiter le nombre de tranches autorisées et à limiter également le nombre de sessions pour une tranche ou pour un ensemble de tranches souscrites.

Par exemple, si l’entité d’administration reçoit une demande d’enregistrement pour 5 tranches dont une tranche URLLC et qu’il détermine un nombre maximal de 4 tranches alors, il peut déterminer que la tranche URLLC est prioritaire devant les autres types de tranches à enregistrer : si les 5 tranches sont autorisées, alors l’une des 4 autres sera rejetée dans la réponse vers le terminal.

Selon un autre exemple pour un nombre maximal de 4 tranches, si 3 tranches TRI, TR2, TR3 sont déjà enregistrées par une procédure d’enregistrement précédente et que l’équipement réseau reçoit une nouvelle demande d’enregistrement (pour un même type d’accès et même zone d’enregistrement) pour 2 nouvelles tranches TR4 et TR5 distinctes des trois premières tranches, il peut déterminer que les deux dernières tranches demandées sont prioritaires et donc prioriser leur enregistrement dès lors qu’elles sont autorisées : en supposant un enregistrement cumulatif, les deux dernières tranches TR4 et TR5 demandées seront présentes parmi les tranches autorisées dans la réponse vers le terminal tandis que l’une des trois premières tranches (TR3) sera parmi les tranches rejetées dans cette réponse. Selon ce même exemple, la tranche rejetée pourra être choisie en priorité parmi les trois premières tranches (TRI, TR2, TR3) qui n’ont pas de session de données active, ceci afin d’éviter d’interrompre des sessions de données faute de pouvoir enregistrer ces tranches (dans l’exemple où une tranche ne peut être utilisée que si elle est préalablement enregistrée et dans le cas contraire, l’entité d’administration interrompt les éventuelles sessions de données en cours ; si le terminal a une ou des sessions en cours pour une tranche, il doit redemander cette tranche lors d’un nouvel enregistrement pour d’autres tranches).

Selon une alternative à l’exemple précédent en supposant des sessions actives sur les tranches TRI et TR2 et les mêmes hypothèses de limite à 4 tranches et d’enregistrement cumulatif, les 5 tranches étant autorisées, alors l’équipement réseau peut prioriser les tranches ayant des sessions actives puis les tranches les plus récemment demandées : la réponse vers le terminal contiendra les tranches TRI,

TR2, TR4, TR5 en tant que tranches autorisées et la tranche TR3 en tant que tranche rejetée. On se réfère ensuite à la [Fig 2] présentant un aperçu du procédé de paramétrage d’un dispositif terminal selon un aspect de l’invention.

Dans ce mode de réalisation, un dispositif terminal 10 s’enregistre auprès d’un équipement 30 de gestion tel qu’un équipement de type AMF (en anglais Access and Mobility Function) d’un réseau via un nœud d’accès 20, qui peut être un nœud d’accès d’un réseau fïlaire ou sans fil, lors d’une étape 100. La phase d’enregistrement présentée sous la forme de requête-réponse et dans cette [Fig 2] ainsi que dans la [Fig 3] est une vue simplifiée d’un enregistrement d’équipement utilisateur, par exemple décrit dans le document 3GPP TS 23.502 version 17.0.0 de mars 2021 ou selon d’autres techniques d’enregistrement de dispositif terminal.

Le format de la requête d’enregistrement émise lors de l’étape 100 comprend zéro ou un ou plusieurs identifiants de tranche tel qu’un identifiant S-NSSAI (Single - Network S lice Sélection Assistance Information).

Lors d’une étape 110, l’entité 30 d’administration obtient une liste d’ identifiants de tranches associés audit dispositif terminal 10. Selon une alternative, la liste d’ identifiants est obtenue en déterminant parmi le/les identifiant(s) contenu(s) dans la requête d’enregistrement reçue du dispositif terminal 10 lors de l’étape 100, celui/ceux que l’entité d’administration autorise à s’enregistrer. Selon une autre alternative, cette liste d’identifiants est obtenue en déterminant parmi le/les identifiants de tranches souscrits, celui/ceux que l’entité d’administration autorise à s’enregistrer sans tenir compte d’identifiant possiblement présent dans la requête d’enregistrement. Les identifiants de tranches auxquels l’utilisateur/client du dispositif 10 a souscrit sont mémorisés dans l’entité d’administration 30 ou dans une entité de stockage (par exemple une base de données de souscription de type UDR (en anglais Unified Data Repository) ou UDM (en anglais Unified Data Management) en 5 G) non représentée sur la [Fig 2] et apte à communiquer avec l’entité d’administration 30. Selon encore une autre alternative, cette liste d’identifiants est obtenue en déterminant parmi le/les identifiants reçus dans la requête d’enregistrement et s’ajoutant aux identifiants mémorisés dans l’entité d’administration 30 ou l’entité de mémorisation, celui/ceux que l’entité d’administration 30 autorise à enregistrer (enregistrement dit cumulatif dans ce document). Lors d’une étape 120, l’entité d’administration 30 détermine un maximum de tranches de réseau accessibles pour le dispositif terminal 100. Ce maximum de tranches peut être déterminé selon différents moyens. Cette limite peut dépendre de la capacité de stockage du dispositif terminal 10. Selon une alternative, la capacité de stockage du dispositif terminal peut être obtenue par l’envoi d’un message de requête d’une valeur de stockage au dispositif terminal 10 et en réponse à ce message de requête, l’envoi par le dispositif terminal 10 d’une valeur de stockage informant ainsi l’équipement 30 de gestion sur un nombre de tranches maximum que peut configurer le dispositif terminal 10. Par exemple, cela peut être le cas lors d’une procédure de mise à jour de la configuration du dispositif terminal 10 préalablement à l’enregistrement, cette procédure ayant lieu lors de la souscription et à chaque mise à jour de configuration. Cette procédure peut par exemple se dérouler de la façon suivante :

L’entité d’administration 30 envoie la commande UE Configuration Update Command (non représentée sur la [Fig 2]) en demandant une réponse au dispositif terminal 10 par exemple en insérant un paramètre « Configuration Update indication » avec une valeur correspondant à une requête d’accord (en anglais « acknowledgement requested ») ou avantageusement avec un paramètre nouveau pour demander le nombre de tranches maximum supporté par le dispositif terminal 10, ce paramètre nouveau pouvant être par exemple une information «acknowledgement requested with limit storage number ».

Le dispositif terminal 10 envoie la réponse UE Configuration Update Complété (non représentée sur la [Fig 2]) et cette réponse peut contenir l’information de limite de stockage des paramètres AllowedNSSAI, RejectedNSSAI (voir d’autres paramètres comme le paramètre Pending NS S AI pour les tranches qui nécessitent une authentification avant d’être autorisées) soit une limite commune pour l’ensemble des paramètres et/ou une limite pour chaque paramètre. Pour des raisons de simplicité, il est proposé ici une seule limite sur le paramètre Allowed NS S AI ou une limite commune au moins pour les paramètres Allowed NS S AI, Rejected NS S AI, représenté par exemple par le paramètre « UE SNSSAI storage limit ». Le message Configuration Update Complété comprend ainsi un paramètre optionnel « UE SNSSAI storage limit » sous la forme d’un nombre entier indiquant le nombre limite de tranches que le dispositif terminal 10 peut stocker. Selon une autre alternative, le dispositif terminal 10 peut également inclure cette limite de stockage dans le message dans la requête d’enregistrement, transmise lors de l’étape 100.

La limite d’un nombre maximal de tranches de réseau accessibles pour le dispositif terminal 10 peut également dépendre d’une donnée de souscription de l’utilisateur du dispositif terminal 10. Selon un exemple, la limite est ainsi stockée dans les informations de souscription du dispositif terminal 10 et l’entité d’administration 30 en prend connaissance lors de la procédure d’enregistrement.

Selon une autre alternative, le nombre maximal de tranches peut être déterminé en fonction d’une capacité maximale de contextes associés au dispositif terminal 10 dans le réseau, typiquement une capacité moyenne par terminal, ou une capacité par terminal établie selon un ou plusieurs critères selon la politique de l’opérateur. L’entité d’administration 30 peut stocker une limite du nombre de tranches qu’il peut enregistrer par dispositif terminal, typiquement sous la forme d’un paramètre dédié au format d’un entier, par différents moyens par exemple :

Option#l : configuration locale au niveau de l’entité d’administration 30 L’opérateur configure localement cette limite dans les entités de gestion (AMF) de son réseau.

Option#2 : configuration parmi les données structurées ou les données non- structurées

L’opérateur configure cette limite dans la base de données UDR (en anglais Unifïed Data Repository) (respectivement UDSF (en anglais Unstructured Data Storage Function)) pour les données dont le format est défini par exemple par l’organisme 3GPP.

Lors de la procédure d’enregistrement, l’entité d’administration 30 peut récupérer cette information par des échanges, par exemple via un PCF (en anglais Policy Control Function) non représenté sur la [Fig 2]

Option#3 : configuration parmi la politique de QoS et facturation

L’opérateur configure cette limite parmi la politique PCC (en anglais Policy Control and Charging) stockée dans un PCF. Un nouveau paramètre est créé à cet effet.

Lors de la procédure d’enregistrement, l’entité d’administration 30 peut récupérer cette information via les échanges lors de la procédure d’enregistrement, c’est-à-dire après avoir reçu la requête d’enregistrement du dispositif terminal 10 lors de l’étape 100.

Les différents critères utilisés de façon alternative dans l’étape 120 de détermination peuvent également être utilisés de façon concurrente entre une limite de capacité de stockage du dispositif terminal 10 et une capacité de stockage par dispositif terminal 10 dans un équipement du réseau (AMF, PCF, UDR). Ainsi le critère le plus contraignant dans le nombre maximal de tranches est déterminant dans ce cas. Par ailleurs, l’entité d’administration 30, quand elle a connaissance d’une limite de la capacité de stockage du dispositif terminal 10, est apte à détecter si cette limite est inférieure au nombre de tranches souscrites (parce que les données de souscription contiennent les tranches souscrites et que l’entité d’administration 30 obtient, lors de l’enregistrement, les données de souscription relatives à l’enregistrement). Plusieurs options sont considérées pour informer le dispositif terminal 10 de ce cas d’erreur, pour que l’utilisateur sache qu’il ne pourra pas, avec ce dispositif terminal 10, utiliser toutes les tranches souscrites comme décrit plus loin.

Dans le cas où le nombre d’ identifiants obtenus lors de l’étape 110 est supérieur au maximum déterminé lors de l’étape 120 selon l’une des alternatives décrites ci- dessus, l’entité d’administration 30 transmet alors lors d’une étape 130 un message de réponse à la requête d’enregistrement reçue, à destination du dispositif terminal 10 via le nœud d’accès 20. Ce message indique un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus auxquels le dispositif terminal 10 peut effectivement accéder ou non.

L’ordre des étapes 110 et 120 peut être inversé dans un autre exemple de réalisation. Avantageusement, lors de l’étape 120 ou après l’étape 120, l’entité d’administration peut en outre comparer le nombre de tranches accessibles par le dispositif terminal 10, par exemple s’il a obtenu une capacité du dispositif terminal 10 pour enregistrer un nombre de tranches, avec le nombre de tranches effectivement souscrites. Dans le cas où le nombre de tranches souscrites est supérieur au nombre maximal de tranches que peut enregistrer le dispositif terminal 10, alors l’entité d’administration peut en informer le dispositif terminal 10 en envoyant un message d’erreur et/ou le nombre de tranches souscrites par exemple dans le message transmis lors de l’étape 130. A la réception de ce message, l’utilisateur pourra par exemple changer de dispositif terminal pour pouvoir effectivement bénéficier de l’ensemble des tranches souscrites et/ou changer son type d’abonnement.

S’il est déterminé que toutes les tranches sont rejetées, l’entité d’administration 30 rejette la demande d’enregistrement par exemple avec une réponse REGISTRATION REJECT. Un code d’erreur, par exemple intitulé « nombre de tranches souscrites supérieur à la capacité de stockage », est possiblement contenu dans le message de réponse envoyé lors de l’étape 130 pour le cas où l’entité d’administration 30 a détecté par exemple que la capacité de stockage du terminal 10 est inférieure au nombre de tranches souscrites par Tutilisateur du terminal 10. Dans le cas où l’entité d’administration 30 accepte l’enregistrement pour une ou plusieurs tranches, l’entité d’administration 30 ajoute une information dans la réponse d’acceptation par exemple de type REGISTRATION ACCEPT vers le dispositif terminal 10, avec optionnellement une nouvelle valeur spécifique dans le paramètre « 5GS registration resuit, » de type booléen optionnel et dont la valeur à 1 indiquerait que le dispositif terminal 10 ne pourra pas utiliser toutes les tranches obtenues lors de l’étape 110 en raison de sa limite de stockage. Une alternative ou un complément serait un nombre entier indiquant le nombre de tranches souscrites.

Selon un exemple, le message de réponse transmis lors de l’étape 130 comprend une liste d’ identifiants parmi les identifiants obtenus lors de l’étape 110, offrant la possibilité au dispositif terminal 10 d’utiliser les tranches de réseau dont les identifiants sont transmis dans le message de réponse dès lors qu’elles sont autorisées.

Selon cette alternative, le dispositif terminal 10 se voit contraint par les identifiants transmis par l’entité d’administration 30.

Selon une autre alternative, les identifiants de tranches transmis dans le message de réponse sont sélectionnés par l’entité d’administration 30 conformément à un ordre de priorité propre à l’entité d’administration 30.

L’entité d’administration 30 peut ainsi se baser sur plusieurs options, outre le type de tranche lui-même par exemple la tranche de type URLLC en première priorité, pour sélectionner et prioriser les identifiants qui seront transmis dans le message de réponse, ces identifiants correspondant par exemple aux NS S AI autorisés. Par exemple Tordre dans lequel l’entité d’administration sélectionne les identifiants à transmettre parmi les identifiants obtenus, est relatif aux derniers identifiants de tranches demandés par le dispositif terminal 10. Ainsi, l’entité d’administration 30 place en priorité les dernières tranches demandées par le dispositif terminal 10 (i.e. la valeur du Requested NS S AI de la dernière ou des dernières demande(s) d’enregistrement). Dans le cas où la requête d’enregistrement comprend un ou plusieurs identifiants, l’entité d’administration 30 sélectionne un ou plusieurs identifiants à transmettre qui ont été effectivement demandés par le terminal 10 dans la requête d’enregistrement.

Selon une seconde option, l’ordre de priorité est basé sur les tranches ayant une ou des PDU (en anglais Protocol Data Unit) sessions actives. L’entité d’administration 30 sélectionne en priorité les identifiants de tranches pour lesquelles il existe déjà une ou des sessions PDU actives pour le dispositif terminal 10: cela permet de traiter un cas d’erreur (où le dispositif terminal 10 ne redemande pas l’enregistrement de ces tranches) et éviter la fin d’enregistrement de ces tranches et donc la suppression des sessions PDU pour ces tranches.

L’entité d’administration 30 est apte à détecter si des sessions PDU sont actives pour une tranche car le contexte du dispositif terminal 10 stocké dans l’entité d’administration 30 contient une partie « PDU Session level context » contenant pour chaque session PDU active la ou les S-NSSAI (utilisé comme identifiant de tranche) associée(s).

Selon une troisième option, l’ordre de priorité est défini en fonction des tranches avec session PDU sessions actives puis sur les dernières tranches demandées par le dispositif terminal 10. Cette troisième option est une combinaison des options précédentes.

La règle de priorité est principalement utilisée dans le cas où l’opérateur ne pourra pas enregistrer toutes les tranches lors de la procédure d’enregistrement, i.e. le nombre de tranches autorisées et/ou rejetées étant limité.

En relation avec la [Fig 3], on présente un aperçu du procédé de paramétrage d’un dispositif terminal selon un autre aspect de l’invention.

Lors des étapes 200 et 220, le dispositif terminal 10 (aussi appelé UE (en anglais User Equipment)) s’enregistre auprès d’une entité d’administration 30 (aussi appelé AMF ou MME (en anglais Mobility Management Entity). Cet enregistrement de l’UE 10 auprès de l’entité AMF 30, via une station d’accès radio non représentée peut être mis en œuvre conformément aux décrites dans le document 3GPP TS 23.502 ou peut être effectué en utilisant le procédé de paramétrage tel que décrit dans la [Fig 2] Le procédé de paramétrage peut en effet être effectué lors de la procédure d’enregistrement, comme décrit dans la [Fig 2] et/ou dans une procédure d’établissement de session comme décrit ci-dessous.

Lors d’une étape 230, l’UE (dispositif terminal) 10 émet une requête d’établissement de session à destination d’une entité SMF (en anglais Session Management Function) 50 via l’AMF 30. L’entité d’administration mettant en œuvre le procédé de paramétrage lors de l’activation de session peut être l’entité AMF 30 (comme dit précédemment AMF connaît le contexte de PDU session « PDU Session level context » pour chaque PDU session de l’UE 10) ou l’entité SMF 50. L’entité d’administration est selon cet exemple l’entité SMF 50. Il est à noter que la procédure d’établissement de session est simplifiée ici par rapport à un établissement de session selon les techniques connues pour se concentrer sur les aspects relatifs à l’invention. Lors de l’étape 230, l’UE a élaboré le message d’établissement de session de données en incluant un identifiant de tranche dans la requête. Cet identifiant de tranche peut être sélectionné par l’UE 10 en fonction de sa configuration et/ou d’une information applicative par exemple. Selon une alternative, la requête d’établissement de session de données comprend plusieurs identifiants de tranches.

Lors d’une étape 240, l’entité SMF 50 obtient les identifiants de tranche associés à l’UE 10. Parmi ces identifiants de tranche obtenus, selon les exemples décrits dans la [Fig 2], figure l’identifiant de tranche présent dans la requête d’établissement de session de données ainsi que les identifiants de tranches pour des sessions de données établies antérieurement à l’émission de la requête de l’étape 230 le cas échéant. En effet, le SMF crée un contexte « SMF context » pour chaque PDU session du terminal lors de l’activation de PDU session et ce SM context contient l’identifiant de tranche (3GPP TS 23.502).

L’entité SMF 50 détermine le nombre maximal de tranches accessibles par l’UE 10 lors d’une étape 250. Ce nombre de tranches accessibles peut être déterminé de façon analogue (en utilisant des paramètres analogues) aux options indiquées dans la description de la [Fig 2] à savoir en synthèse : pour la limite côté terminal utilisateur : o par envoi dans la requête, ici la requête d’établissement de session ; o par envoi dans un message de réponse à une demande du réseau par exemple avec la procédure UE Configuration Update ; pour la limite côté réseau : o par stockage d’une donnée de souscription pour le terminal utilisateur récupérée par l’entité d’administration ici le SMF lors de la procédure d’activation de session ; o par stockage d’une donnée selon la politique de l’opérateur, stockée dans l’entité d’administration ou récupérée par l’entité d’administration (3 options).

Selon un exemple, lorsque le SMF 50 reçoit la requête d’établissement de session lors de l’étape 230, il détermine si le nombre de sessions actives pour la tranche demandée ou pour l’ensemble des tranches souscrites a atteint le nombre de tranches et possiblement le nombre de sessions à établir par exemple conformément aux deux variantes décrites ci-dessus, c’est-à-dire spécifiquement pour la tranche de réseau dont l’identifiant est reçu dans la requête d’établissement de session et/ou bien indépendamment de la tranche demandée mais en respectant un nombre maximal de sessions pour l’ensemble des tranches souscrites pour l’UE 10. Ainsi par exemple avec un nombre de sessions maximum relatif à chaque tranche, en supposant l’enregistrement accepté pour les tranches 2 tranches souscrites TRI et TR2 (lors de l’étape 220) et par exemple avec une hypothèse de 2 sessions maximum par tranche : Fe terminal demande l’activation d’une première session PDU1 ID pour la tranche TRI, l’entité SMF 50 obtient lors de l’étape 240 une liste d’ identifiants de tranches, ici la tranche TRI puis détermine un nombre maximum de sessions pour la tranche demandée, ici 2 et peut donc accepter la demande d’activation de session sachant qu’il n’a aucune session pour TRI ni aucune tranche lors de la détermination.

Ainsi, dans le cas où le nombre d’ identifiants de tranches obtenus, comprenant l’identifiant présent dans la requête d’établissement de session, n’atteint pas la limite d’un nombre d’ identifiants de tranches sur lesquelles l’UE 10 peut émettre et recevoir des données déterminées lors de l’étape 240, et si tous les mécanismes relatifs à l’établissement de la session demandée sont effectivement validés, le SMF 50 met en œuvre la session demandée et transmet lors d’une étape 260 un message d’acceptation à l’UE 10 via l’équipement AMF pour la session demandée et pour l’identifiant de tranche présent dans la requête émise lors de l’étape 230. Selon l’exemple ci-dessus décrit, le SMF 50 a en outre déterminé que le nombre de sessions maximal pour la tranche TRI n’était pas atteint et le message d’acceptation est transmis si le nombre de sessions maximal pour la tranche TRI n’est pas dépassé. Il est à noter que dans le cas où le nombre maximal de tranche correspond au nombre d’ identifiants de tranches dans la requête d’établissement de session, la détermination consiste prioritairement à déterminer si le nombre maximal de sessions pour cette ou ces tranches est atteint ou non. Lors de l’étape 270, Te UE 10 demande l’activation d’une deuxième session PDU2 ID pour la tranche TRI. Le SMF50 obtient lors de l’étape 240 une liste d’ identifiants de tranches, ici la tranche TRI puis détermine un nombre maximum de sessions pour la TRI, ici 2 et peut donc accepter la demande d’activation de session (il ajuste une session pour TRI) lors de l’étape 280.

Ainsi TUE 10 peut établir autant de sessions relatives à des tranches de réseau tant qu’il n’atteint pas un maximum de tranches et possiblement un nombre maximal de sessions pour une ou plusieurs de ces tranches. Selon cet exemple, l’UE 10 a établi des sessions PDU1 ID et PDU2 ID pour la tranche TRI.

Lors d’une étape 290, l’UE 10 émet à destination du SMF 50 une demande d’établissement d’une nouvelle session PDU3 ID pour la tranche TRI à destination du SMF 50 et cette entité SMF 50 détermine lors des étapes 240 puis 250, correspondant aux étapes précitées, que le nombre de tranches maximales, correspondant à une, n’est pas dépassé mais que le nombre de sessions pour cette tranche TRI est atteint et qu’il ne peut plus accepter de nouvelles sessions pour cette tranche TRI. Il rejette donc lors de l’étape 300 la demande d’établissement de session transmise par l’UE 10 lors de l’étape 290.

Selon cette alternative, le maximum de tranches accessibles pour l’UE 10 déterminé lors de l’étape 250 comprend donc en outre une information sur un nombre maximum de sessions que peut activer l’UE 10 et cette limite peut être selon une première variante, individuelle pour l’UE 10 selon sa souscription et/ou selon une seconde variante correspondre à une valeur commune à tous les UE selon la politique de l’opérateur.

Ainsi, selon la première variante, c’est-à-dire si le nombre de sessions autorisées est propre à l’UE 10, l’ajout de paramètres dans les données de souscription pour l’UE 10 est effectué. Plusieurs options peuvent être envisagées : - une limite globale pour l’UE 10 pour l’usage de l’ensemble des tranches souscrites permettant d’avoir un nombre de sessions maximal pour l’ensemble des tranches souscrites; et/ou une limite applicable par tranche qui pourrait être identique ou différente pour chaque tranche souscrite. Un nombre maximal de sessions serait ainsi enregistré dans les données de souscription par tranche de réseau comme décrit ci-dessus pour la tranche TRI Dans le cas où le nombre de tranches maximal est égale à 1, par exemple pour la tranche TRI, le nombre des sessions de données (2 dans l’exemple) est prépondérant dans la décision du SMF 50 d’accepter l’établissement d’une nouvelle session ou non.

Dans le premier cas, un paramètre additionnel serait ajouté dans le format définissant l’ensemble des tranches souscrites par le UE parmi les données de souscription : le paramètre NS S AI représente l’ensemble des tranches souscrites et contient une collection de tranches représentées avec les paramètres defaultSingleNssai et SingleNssai : un paramètre serait défini par exemple un paramètre intitulé nbPDUSessionsMAX rattaché directement au paramètre NSSAI pour définir un nombre limite de PDU sessions pour l’UE pour l’ensemble des tranches souscrites (paramètre optionnel de type entier).

Plusieurs formats peuvent être envisagés pour définir le nombre limite de PDU sessions par tranche pour l’UE 10 dans ses données de souscription : dans le paramètre Snssailnfo, spécifié dans le document 3GPP TS 29.503 lui- même contenu dans le paramètre singleNSSAIS ou DefaultSingleNssai indiquant une tranche avec par exemple l’addition d’un nouveau paramètre optionnel intitulé nbPDUSessionsLimit de type entier désignant le nombre maximum de sessions PDU actives simultanément pour cette tranche. ou bien encore dans le paramètre AdditionalSnssaiData Snssailnfo tel que spécifié dans le document 3GPP TS 29.503 lui-même rattaché à une tranche et qui comprendrait ici un paramètre additionnel par exemple intitulé nbPDUSessionsLimit de type entier désignant le nombre maximum de sessions PDU actives simultanément pour cette tranche.

Ainsi, selon un autre exemple représenté sur la [Fig 3], si le nombre maximum de sessions pour l’ensemble de la souscription correspond à un maximum de 2 sessions par tranche et un maximum de 3 sessions pour la souscription (ensemble des tranches souscrites): Il est considéré que l’UE 10 a demandé lors d’étapes non représentées sur la [Fig 3] l’activation d’une première session PDU4 ID pour la tranche TR2, que l’entité SMF 50 lors de l’étape 240 a obtenu une liste d’ identifiants de tranches, par exemple les tranches TRI, TR2 puis déterminé un nombre maximum de sessions pour la tranche demandée, correspondant à 2 selon l’exemple et un nombre maximum pour l’ensemble des tranches (TRI et TR2), ici correspondant à 3 et a donc accepté la demande d’activation de session (pour la session PDU4 ID sur la tranche TR2) sachant qu’il a d’ores et déjà 2 sessions acceptées pour la tranche TRI et que l’UE 10 n’avait pas atteint ni le maximum de sessions pour une tranche (TR2) ni le maximum pour un ensemble de tranches souscrites (TRI et TR2). Dans le cas où l’UE 10 demande lors de l’étape 310 l’activation d’une session PDU5 ID pour la tranche TR2, l’entité SMF 50 lors de l’étape 240 obtient une liste d’ identifiants de tranches, ici les tranches TRI, TR2 puis détermine un nombre maximum de sessions pour la tranche demandée, ici correspondant à 2 et un nombre maximum pour l’ensemble des tranches, ici correspondant à 3 et refuse donc lors de l’étape 320 la demande d’activation de session puisqu’il a 2 sessions acceptées (PDU1 ID, PDU2 ID) pour la tranche TRI et 1 session (PDU4 ID) pour la tranche TR2. L’UE 10 ayant atteint le nombre maximal sessions pour les tranches souscrites se voit refuser l’établissement de la nouvelle session. Il est à noter que l’entité SMF 50 peut considérer indifféremment le nombre de tranches requises et/ou le seul nombre des sessions pour une tranche requise et/ou le nombre des sessions pour l’ensemble de tranches souscrites pour accepter ou non l’établissement d’une nouvelle session. Ainsi, dans le premier cas, le SMF 50 a obtenu les données de souscription de l’UE 10 et ces données contiennent la limite à appliquer.

Pour la deuxième variante, le SMF 50 peut obtenir la limite, à savoir le nombre maximal de sessions, selon plusieurs options comme indiqué ci-dessous.

L’entité d’administration SMF 50, ou une entité de mémorisation communiquant avec le SMF 50, peut stocker une limite du nombre de tranches qu’il peut accepter pour l’UE 10, typiquement sous la forme d’un paramètre dédié au format d’un entier, par différents moyens par exemple :

Option# 1 : configuration locale au niveau du SMF 50

L’opérateur configure localement cette limite dans les SMF 50 de son réseau. Option#2 : configuration parmi les données structurées ou les données non- structurées

L’opérateur configure cette limite dans la base de données UDR (respectivement UDSF) considéré comme l’entité de mémorisation pour les données dont le format est défini (respectivement non défini) par l’organisme 3GPP.

Lors de la procédure d’activation de session PDU, le SMF 50 peut récupérer cette information via des échanges via le PCF lors de la procédure d’activation de session PDU session.

Option#3 : configuration parmi la politique de QoS et facturation L’opérateur du réseau de communication configure cette limite dans le PCF (considérée comme l’entité de mémorisation). Un nouveau paramètre est créé à cet effet. Lors de la procédure d’activation de PDU session, le SMF 50 peut récupérer cette information lors de la procédure d’activation de session PDU.

Dans le cas où le nombre de tranches est atteint, le SMF 50 transmet à l’UE 10 un message de réponse à la requête d’établissement de session, ce message de réponse indiquant un rejet de la requête. De façon alternative, ce rejet comprend une information d’erreur spécifique indiquant que le quota de tranches et possiblement que le quota de sessions est atteint. Un type d’erreur peut être spécifique au cas où le nombre de tranches est atteint et un autre type d’erreur dans le cas où le nombre de sessions maximal est atteint.

L’UE 10 peut ne pas avoir atteint le nombre maximal de tranches mais le nombre de sessions lui peut être atteint auquel cas un message d’erreur sera retourné lors de l’étape 310.

L’UE 10 peut avoir atteint le nombre maximal de tranches auquel cas un message d’erreur sera transmis, ce message pouvant comprendre également un type d’erreur si le nombre de sessions maximal (pour la tranche demandée ou pour l’ensemble des tranches souscrites est atteint).

L’UE 10 devra identifier la cause de rejet de l’établissement de PDU session, ce qui donnera lieu selon des alternatives: soit au maintien des sessions PDU sessions existantes et dans ce cas l’UE 10 ne redemanderait pas l’activation d’une session PDU pour la nouvelle tranche souhaitée; soit à la terminaison d’une session PDU session active pour pouvoir demander l’activation d’une session PDU pour une nouvelle tranche.

En relation avec la [Fig 4], on présente un exemple de structure d'un dispositif de paramétrage.

Le dispositif 80 de paramétrage met en œuvre le procédé de paramétrage, dont différents modes de réalisation viennent d’être décrits.

Un tel dispositif 80 peut être mis en œuvre dans une dans une entité d’administration d’une infrastructure de communications, telle que par exemple une infrastructure virtualisée, et peut par exemple être instancié dans un équipement de type AMF ou SMF.

Par exemple, le dispositif 80 comprend une unité de traitement 830, équipée par exemple d'un microprocesseur mR, et pilotée par un programme d'ordinateur 810, stocké dans une mémoire 820 et mettant en œuvre le procédé de détermination selon l’invention. A l’initialisation, les instructions de code du programme d’ordinateur 810 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM, avant d’être exécutées par le processeur de l’unité de traitement 830.

Un tel dispositif de paramétrage 80 comprend :

- un récepteur 802 apte à recevoir en provenance du dispositif terminal une requête Req d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- un module 803 d’obtention, apte à obtenir des identifiants de tranches associées audit dispositif terminal,

- un module 804 de détermination, apte à déterminer un nombre maximal de tranches accessibles par ledit dispositif terminal et à comparer le nombre maximal avec les identifiants obtenus,

- un émetteur 801, apte à émettre, dans le cas où le nombre maximal de tranches déterminé est inférieur au nombre d’ identifiants obtenus, à destination du dispositif terminal un message Rep de réponse à ladite requête reçue, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants parmi les identifiants de tranches obtenus.

En relation avec la [Fig 5], on présente un exemple de structure d'un dispositif de gestion. Le dispositif 90 met en œuvre le procédé de gestion, dont différents modes de réalisation viennent d'être décrits.

Un tel dispositif 90 peut être mis en œuvre dans un terminal, apte à s’attacher à un réseau fixe ou mobile, tel qu’un smartphone ou une passerelle d’accès résidentielle. Par exemple, le dispositif 90 comprend une unité de traitement 930, équipée par exemple d’un microprocesseur mR, et pilotée par un programme d’ordinateur 910, stocké dans une mémoire 920 et mettant en œuvre le procédé de taxation selon l'invention. A l’initialisation, les instructions de code du programme d’ordinateur 910 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM, avant d’être exécutées par le processeur de l’unité de traitement 930.

Un tel dispositif de gestion 90 comprend :

- un émetteur 901, apte à émettre à destination de l’entité d’administration une requête Req d’enregistrement ou d’établissement de session de données,

- un récepteur 902, apte à recevoir en provenance de l’entité d’administration dans le cas où un nombre maximal de tranches déterminé par l’entité d’administration est inférieur à un nombre d’identifïants obtenus, un message de réponse Rep à ladite requête émise, ledit message de réponse indiquant un rejet de la requête et/ou une liste d’ identifiants de tranches parmi les identifiants obtenus.