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Title:
METHOD FOR MANUFACTURING A SLIDING GLAZING UNIT, AND SLIDING GLAZING UNIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/234217
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for manufacturing a vehicle glazing unit (1) and to a glazing unit (1) in which: - two pairs (7, 7') of foam strips (71, 72, 73, 74) are applied and fastened, each to a longitudinal edge of a fastening region (F, F'), - a pane holder (6, 6') having a U-shaped part fitting over an edge of the pane and the two pairs (7, 7') of foam strips, - a rapidly curing plastics material is injected inside the U-shaped part, between the two foam strips of each pair (7, 7'), and - an adhesive is injected inside the U-shaped part, between the two pairs (7, 7'). Figure for the abstract: [Fig. 4]

Inventors:
SILVESTRINI LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050801
Publication Date:
November 10, 2022
Filing Date:
April 27, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
E05F11/38
Domestic Patent References:
WO2008074819A12008-06-26
WO2005098187A12005-10-20
Foreign References:
DE202011052377U12012-01-24
JP2009249838A2009-10-29
US20180094468A12018-04-05
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d’un vitrage (1) de véhicule, comportant une vitre (2, 2’) présentant une face extérieure (20), une face intérieure (22) et un chant (21) périphérique, ainsi que des moyens de fixation pour permettre la mobilité de ladite vitre (2, 2’) en translation verticale par rapport à une portière dudit véhicule, lesdits moyens de fixation étant situés dans au moins une, et de préférence deux, zone(s) de fixation (F, F’) et comportant un porte-vitre (6, 6’) présentant une partie en U, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation sont fixés à ladite vitre (2, 2’) par la mise en œuvre au moins des étapes suivantes :

- ladite vitre (2, 2’) est positionnée sur un bâti de référence (10), puis

- deux paires (7, 7’) de bandes de mousse (71, 72, 73, 74) sont appliquées et fixées, chacune à un bord longitudinal de ladite zone de fixation (F, F’), et de préférence de chaque zone de fixation (F, F’), puis

- ledit porte-vitre (6, 6’) présentant une partie en U est positionné dans ladite zone de fixation (F, F’) de telle sorte que ladite partie en U enchâsse un bord de ladite vitre et lesdites deux paires (7, 7’) de bandes de mousse, puis

- une matière plastique (8) à durcissement rapide est injectée à l’intérieur de ladite partie en U, entre les deux bandes de mousse de chaque paire (7, 7’) de bande de mousse de ladite zone de fixation (F, F’), et de préférence entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de chaque zone de fixation (F, F’), et

- une colle (9) est injectée à l’intérieur de ladite partie en U, entre lesdites deux paires (7, 7’) de bande de mousse de ladite zone de fixation (F, F’), et de préférence entre lesdites deux paires (7, 7’) de bande de mousse de chaque zone de fixation (F, F’).

2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ladite matière plastique (8) à durcissement rapide et ladite colle (9) sont injectée sensiblement en même temps.

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel ladite matière plastique (8) à durcissement rapide est une matière thermoplastique ou thermodurcissable et présente, de préférence, à l’état durci une dureté d’au moins 60 Shore A.

4. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel au moins une injection, et de préférence chaque injection, est réalisée en face du chant (21) de ladite vitre (2, 2’).

5. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel lesdites injections sont réalisées dans ledit bâti de référence (10).

6. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel chaque paire (7, 7’) de bandes de mousse (71, 72, 73, 74) est appliquée et fixée à deux bords longitudinaux de ladite zone de fixation (F, F’) en ménageant un espace d’injection primaire (Pis) entre les deux bandes d’une paire de bandes de mousse, ledit espace d’injection primaire (Pis) présentant une longueur (Pii) comprise entre 3,0 mm et 25,0 mm, ou un volume (Piv) compris entre 1 et 25 cm3.

7. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel ladite paire de bandes de mousse (7, 7’) est appliquée et fixée à deux bords longitudinaux de ladite zone de fixation (F, F’) en ménageant un espace d’injection secondaire (Sis) entre les deux paires de bandes de mousse de ladite zone de fixation (F, F’), ledit espace d’injection secondaire (Sis) présentant une longueur (Sil) comprise entre 20,0 mm et 70,0 mm, ou un volume (Siv) compris entre 5 et 75 mm3. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel ladite matière plastique (8) à durcissement rapide est en contact avec la face extérieure (20), la face intérieure (22) et le chant (21) de ladite vitre (2, 2’).

9. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel ladite colle (9) est en contact avec la face extérieure (20), la face intérieure (22) et le chant (21) de ladite vitre (2, 2’).

10. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel ladite vitre (2) est partiellement feuilletée, avec dans une partie feuilletée au moins une feuille de verre extérieure (3), une feuille de verre intérieure (5), ainsi qu’une feuille de matière adhésive (4) située entre ladite feuille de verre extérieure (3) et ladite feuille de verre intérieure (5), ladite zone de fixation (F, F’), et de préférence chaque zone de fixation (F, F’), étant non feuilletée.

11. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel au moins une, et de préférence chaque, injection est réalisée au travers dudit porte-vitre (6, 6’) par un trou d’injection (80, 80’, 90). 12. Vitrage (1) de véhicule, en particulier obtenu par la mise en œuvre du procédé de fabrication selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, ledit vitrage (1) comportant une vitre (2, 2’) présentant une face extérieure (20), une face intérieure (22) et un chant (21) périphérique, ainsi que des moyens de fixation pour permettre la mobilité de ladite vitre (2) en translation verticale par rapport à une portière dudit véhicule, lesdits moyens de fixation étant situés dans au moins une, et de préférence deux, zone(s) de fixation (F, F’) et comportant un porte-vitre (6, 6’) présentant une partie en U, caractérisé en ce que :

- deux paires (7, 7’) de bandes de mousse (71, 72, 73, 74) sont fixées, chacune à un bord longitudinal de ladite zone de fixation (F, F’), et de préférence de chaque zone de fixation (F, F’),

- ledit porte- vitre (6, 6’) présentant une partie en U est situé dans ladite zone de fixation (F, F’) de telle sorte que ladite partie en U enchâsse un bord de ladite vitre et lesdites deux paires (7, 7’) de bandes de mousse (71, 72, 73, 74),

- une matière plastique (8) à durcissement rapide est injectée au travers dudit porte- vitre (6, 6’), à l’intérieur de ladite partie en U, entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de ladite zone de fixation (F, F’), et de préférence entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de chaque zone de fixation (F, F’), et

- une colle (9) est injectée au travers dudit porte-vitre (6, 6’), à l’intérieur de ladite partie en U, entre les deux paires de bande de mousse de ladite zone de fixation (F, F’), et de préférence entre les paires de bande de mousse de chaque zone de fixation (F, F’).

13. Vitrage (1) de véhicule selon la revendication 12, dans lequel au moins un, et de préférence chaque, porte-vitre (6, 6’) comporte au moins un, de préférence deux, et de préférence encore trois, trou(s) d’injection (80, 80’, 90).

Description:
DESCRIPTION

PROCEDE DE FABRICATION D’UN VITRAGE COULISSANT ET VITRAGE

COULISSANT

La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d’un vitrage de véhicule, et notamment de véhicule automobile, comportant une vitre ainsi que des moyens pour permettre la mobilité de ladite vitre en translation verticale par rapport à une portière dudit véhicule.

La présente invention se rapporte aussi à un vitrage fabriqué par ce procédé.

La présente invention a été développée en particulier pour une portière sans cadre de vitrage, c’est-à-dire pour portière qui supporte le vitrage dans sa partie basse mais qui ne comporte pas de montant latéraux, ni de montant haut.

Beaucoup de solutions ont été développées pour permettre la mobilité verticale d’un vitrage par rapport à la portière. Toutefois, jusqu’à maintenant, très peu de solutions permettaient une très grande maîtrise de la tolérance de fixation latérale, c’est-à-dire de la tolérance selon la direction extérieur-intérieur (c’est-à-dire la tolérance selon la direction générale de l’axe Y du véhicule).

La demande internationale de brevet N° W02008074819 enseigne en particulier qu’il est possible d’utiliser deux matières adhésives différentes pour fixer une vitre à un moyen pour permettre la mobilité de la vitre en translation à fente. Le second adhésif est appliqué sous forme liquide en étant contenu latéralement par le premier adhésif.

Cette solution est contraignante à mettre en œuvre du fait de l’état liquide du second adhésif. Elle ne peut être mise en œuvre qu’en orientant le vitrage verticalement, à l’envers, avec la partie basse du virage en haut. Cette orientation verticale complexifie le positionnement adéquat de la vitre dans le référentiel du bâti de référence car il n’est alors possible d’utiliser la pesanteur que pour le référencement selon l’axe Z du vitrage.

A contrario, le positionnement de la vitre horizontalement, permettrait d’utiliser la pesanteur pour le référencement selon les axes Z et Y mais ce n’est pas compatible avec l’état liquide du second adhésif.

La présente invention entend proposer un procédé de fabrication pour lequel, contrairement à l’art antérieur, l’orientation de la vitre dans l’espace pendant la fixation des moyens permettant sa mobilité n’a pas d’importance. La présente invention entend proposer un procédé de fabrication pour lequel la précision de la fixation des moyens permettant la mobilité de la vitre est très élevée, en particulier selon l’axe Y du véhicule ; Une tolérance de plus ou moins 0,5 mm selon l’axe Y peut être obtenue grâce à la présente invention sur le vitrage final alors qu’avant la fixation du porte-vitre il est possible qu’il y ai un jeu important, de l’ordre de 1,5 à 2 mm entre le porte-vitre et une face en vis-à-vis de la vitre.

La présente invention repose sur l’idée de créer très rapidement un calage mécanique du porte- vitre à l’intérieur de la partie en U, lorsque le porte-vitre est positionné dans la position adéquate vis-à-vis de la vitre, le temps de la mise en œuvre de la fixation chimique du porte-vitre à la vitre par la colle habituelle.

La présente invention entend proposer en outre un procédé de fabrication en série de vitrages à une seule matière adhésive qui est plus rapide que précédemment, en particulier un procédé pour lequel il n’est pas nécessaire d’attendre la polymérisation, le séchage ou le durcissement complet de la colle pour retirer le vitrage du bâti de référence qui sert à la fixation des moyens permettant la mobilité de la vitre.

La présente invention entend proposer un vitrage dont les moyens permettant sa mobilité sont fixés d’une manière plus précise et qui en outre a coûté moins cher à fabriquer car fabriqué plus vite.

La présente invention entend proposer en outre un vitrage qui, d’une manière surprenante, intègre dans sa (ou ses) zone(s) de fixation de la matière souple : des bandes de mousse ; en première approche, l’utilisation d’une matière souple paraît incompatible avec le but d’une fixation fiable et performante mais, telle que proposée, elle permet de réaliser une région de compensation pour les coefficients d’expansion différents des différents matériaux utilisés pour le vitrage et pour les moyens permettant sa mobilité.

La présente invention se rapporte ainsi dans son acception la plus large à un procédé de fabrication d’un vitrage de véhicule selon la revendication 1. Ce vitrage comporte une vitre présentant une face extérieure, une face intérieure et un chant périphérique, ainsi que des moyens de fixation pour permettre la mobilité de ladite vitre en translation verticale par rapport à une portière dudit véhicule, lesdits moyens de fixation étant situés dans au moins une, et de préférence deux, zone(s) de fixation et comportant un porte-vitre présentant une partie en U. Selon le procédé lesdits moyens de fixation sont fixés à ladite vitre par la mise en œuvre au moins des étapes suivantes :

- ladite vitre est positionnée sur un bâti de référence, puis

- deux paires de bandes de mousse sont appliquées et fixées, chacune à un bord longitudinal de ladite zone de fixation, et de préférence de chaque zone de fixation, puis

- ledit porte- vitre présentant une partie en U est positionné dans ladite zone de fixation de telle sorte que ladite partie en U enchâsse un bord de ladite vitre et lesdites deux paires de bandes de mousse, puis

- une matière plastique à durcissement rapide est injectée à l’intérieur de ladite partie en U, entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de ladite zone de fixation, et de préférence entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de chaque zone de fixation, et

- une colle est injectée à l’intérieur de ladite partie en U, entre lesdites deux paires de bande de mousse de ladite zone de fixation, et de préférence entre lesdites deux paires de bande de mousse de chaque zone de fixation.

Ainsi, ladite matière plastique à durcissement rapide réalise, dès qu’elle a durcit, un calage mécanique de la position du porte- vitre vis-à-vis de ladite vitre. Il n’est pas nécessaire, ni souhaité, que ladite matière plastique à durcissement rapide adhère chimiquement fortement à ladite extension latérale et à ladite vitre.

Ladite matière plastique à durcissement rapide et ladite colle sont, de préférence, injectée sensiblement en même temps ;’il n’est pas nécessaire d’attendre qu’une injection soit terminée pour commencer l’autre ; en particulier, il n’est pas nécessaire d’attendre que la matière plastique à durcissement rapide soit dure pour injecter la colle. Le procédé est ainsi très rapide et le coût de fabrication diminue.

Ladite matière plastique à durcissement rapide peut être injectée en premier car c’est son temps de durcissement qui conditionne la cadence de fabrication en série de vitrages.

Ladite matière plastique à durcissement rapide durcit, de préférence, en 60 secondes maximum.

De préférence, le vitrage est retiré du bâti de référence uniquement après durcissement de ladite matière plastique à durcissement rapide afin que le calage soit fiable.

Ladite matière plastique à durcissement rapide est, de préférence, une matière thermoplastique ou thermodurcissable et présente, de préférence, à l’état durci une dureté d’au moins 60 Shore A.

Ladite matière plastique à durcissement rapide est, de préférence, injectée uniquement entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de ladite zone de fixation, et de préférence injectée uniquement entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de chaque zone de fixation ; cette matière ne déborde pas latéralement. Après son injection, ladite matière plastique à durcissement rapide se présente sous la forme d’une couche, localisée entre la vitre et la partie en U du porte- vitre.

Ladite colle est, de préférence, injectée uniquement à l’intérieur de ladite partie en U, entre lesdites deux paires de bande de mousse de ladite zone de fixation, et de préférence injectée uniquement à l’intérieur de ladite partie en U, entre lesdites deux paires de bande de mousse de chaque zone de fixation ; cette colle, de préférence, ne déborde pas latéralement. Après son injection, ladite colle se présente sous la forme d’une couche, localisée entre la vitre et la partie en U du porte-vitre.

Ladite matière plastique à durcissement rapide et ladite colle sont ainsi séparées par une bande de mousse, et de préférence uniquement pas une bande de mousse. Ladite matière plastique à durcissement rapide et ladite colle ne sont donc pas en contact l’une avec l’autre.

Une bande de mousse est par exemple une bande de mousse souple en polyuréthane, préfabriquée, par exemple du type de celles utilisée pour l’étanchéité périphérique des fenêtres de bâtiment (par exemple de la marque déposée « compriband ») et présentant la capacité de se comprimer sous l’effet d’un effort même léger, puis de reprendre sa forme initiale. Chaque bande de mousse est de préférence disposée entre la vitre et le porte- vitre en réalisant une limite longitudinale (selon l’axe X) étanche.

Eventuellement, ladite colle peut être injectée en second, après durcissement complet de la matière plastique à durcissement rapide mais la cadence de fabrication en série de vitrages est alors moins élevée.

Pour une meilleure répartition de la matière injectée, au moins une injection, et de préférence chaque injection, est de préférence réalisée en face du chant de ladite vitre.

Lesdites injections (de ladite matière plastique à durcissement rapide et de la totalité de ladite colle) sont, de préférence, réalisées dans ledit bâti de référence : de préférence, sans bouger la vitre entre les injections, afin de permettre une fixation la plus rapide et la plus fiable possible. Pour la fabrication du vitrage, ladite vitre est ainsi, de préférence, retirée du bâti de référence après l’injection de la totalité de ladite matière plastique à durcissement rapide et de la totalité de ladite colle.

Lesdites bandes de mousse sont appliquées de préférence de telles sortes qu’elles enchâssent un bord de ladite vitre ; en étant au contact de la vitre. Chaque paire de bandes de mousse est, de préférence, appliquée et fixée à deux bords longitudinaux de ladite zone de fixation en ménageant un espace d’injection primaire entre les deux bandes d’une paire de bandes de mousse, ledit espace d’injection primaire présentant une longueur comprise entre 3,0 mm et 25,0 mm, ou un volume compris entre 1 et 25 cm 3 .

Ladite injection primaire est, de préférence, réalisée au centre de ladite longueur d’injection primaire

Ladite paire de bandes de mousse est, de préférence, appliquée et fixée à deux bords longitudinaux de ladite zone de fixation en ménageant un espace d’injection secondaire entre les deux paires de bandes de mousse de ladite zone de fixation, ledit espace d’injection secondaire présentant une longueur comprise entre 20,0 mm et 70,0 mm, ou un volume compris entre 5 et 75 cm 3 .

Ladite injection secondaire est, de préférence, réalisée au centre de ladite longueur d’injection secondaire

Ladite matière plastique à durcissement rapide est, de préférence, en contact avec la face extérieure, la face intérieure et le chant de ladite vitre.

Ladite colle est, de préférence, en contact avec la face extérieure, la face intérieure et le chant de ladite vitre.

Ladite vitre peut être monolithique, complètement feuilletée ou partiellement feuilletée.

Ladite vitre est, de préférence, partiellement feuilletée, avec dans une partie feuilletée au moins une feuille de verre extérieure, une feuille de verre intérieure, ainsi qu’une feuille de matière adhésive située entre ladite feuille de verre extérieure et ladite feuille de verre intérieure, ladite zone de fixation, et de préférence chaque zone de fixation, étant non feuilletée.

La vitre est, de préférence, une vitre partiellement feuilletée dans le sens où il n’y a pas d’espace gazeux ou d’espace vide entre les feuilles qui constituent la vitre.

Avantageusement, l’épaisseur de ladite feuille de verre extérieure est comprise entre 2,85 mm et 4,85 mm.

Avantageusement, l’épaisseur de ladite feuille de verre intérieure est comprise entre 0,30 mm et 2,60 mm.

Dans un mode préféré de réalisation de la présente invention, l’épaisseur de ladite feuille de verre intérieure est comprise 1,00 mm et 1,20 mm. Avantageusement, ladite feuille de verre intérieure présente des contraintes de surface au maximum de 20 MPa, de 30 MPa et de 40 MPa respectivement pour une épaisseur de ladite feuille de verre intérieure d’environ 1,1 mm, d’environ 1,6 mm et d’environ 2,1 mm. Le terme « environ » désigne ici une valeur considérée par l’homme du métier comme une valeur standard, même si localement cette valeur peut varier dans une fourchette de plus ou moins 10 %.

Au moins une, et de préférence chaque, injection est, de préférence, réalisée au travers dudit porte-vitre par un trou d’injection.

Lesdits moyens pour permettre la mobilité de ladite vitre peuvent comprendre, au sens de la présente invention, un porte- vitre ou gouttière d’attache (« holder » en anglais), ou rails, ou coulisses.

Lesdits moyens pour permettre la mobilité de ladite vitre, de préférence, ne comprennent pas de trou traversant partiellement ou totalement ladite vitre (c’est-à-dire sur une partie de l’épaisseur d’un élément la composant ou la totalité de l’épaisseur de cet élément ou sur une partie de l’épaisseur de la vitre comprenant à cet endroit plusieurs éléments, voir sur la totalité de l’épaisseur de la vitre).

La présente invention se rapporte par ailleurs à un vitrage de véhicule, en particulier obtenu par la mise en œuvre du procédé de fabrication selon l’invention, ledit vitrage comportant une vitre présentant une face extérieure, une face intérieure et un chant périphérique, ainsi que des moyens de fixation pour permettre la mobilité de ladite vitre en translation verticale par rapport à une portière dudit véhicule, lesdits moyens de fixation étant situés dans au moins une, et de préférence deux, zone(s) de fixation et comportant un porte-vitre présentant une partie en U, ledit vitrage étant remarquable en ce que :

- deux paires de bandes de mousse sont fixées, chacune à un bord longitudinal de ladite zone de fixation, et de préférence de chaque zone de fixation,

- ledit porte-vitre présentant une partie en U est situé dans ladite zone de fixation de telle sorte que ladite partie en U enchâsse un bord de ladite vitre et lesdites deux paires de bandes de mousse,

- une matière plastique à durcissement rapide est injectée au travers dudit porte-vitre, à l’intérieur de ladite partie en U, entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de ladite zone de fixation, et de préférence entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse de chaque zone de fixation, et - une colle est injectée au travers dudit porte-vitre, à l’intérieur de ladite partie en U, entre les deux paires de bande de mousse de ladite zone de fixation, et de préférence entre les paires de bande de mousse de chaque zone de fixation.

De préférence, au moins un, et de préférence chaque, porte-vitre comporte, au moins un, de préférence deux, et de préférence encore trois, trou(s) d’injection.

Dans le présent document, lorsqu’il est expliqué qu’une partie ou forme en U enchâsse un bord de la vitre, il faut comprendre que l’intérieur de la partie ou forme en U suit la forme générale des deux faces opposées et du chant de la vitre ; il n’y a pas de contact complet de la totalité de la partie ou forme en U avec les deux faces opposées et le chant de la vitre car il y a un espace entre eux pour la colle, les bandes de mousse et la matière plastique à durcissement rapide.

Dans le présent document, pour les plages mentionnées les bornes des plages sont incluses dans les plages.

Le « chant », ou « rive », désigne le côté étroit d’une feuille, qui est situé sensiblement transversalement entre les deux faces principales d’une feuille.

Ainsi, le procédé de fabrication du vitrage selon l’invention est plus facile à mettre en œuvre car la vitre peut être maintenue dans le bâti de référence dans n’importe quelle position, et en particulier dans la position la plus adéquate vis-à-vis de la gravité tout en étant plus rapide à mettre en œuvre puisqu’il n’est pas nécessaire d’attendre la polymérisation ou le séchage ou le durcissement complet de la colle pour retirer le vitrage du bâti de référence ; il suffit d’attendre le durcissement de la matière plastique à durcissement rapide.

La présente invention a été développée pour les vitrages incorporés dans des portières ne présentant pas des montants latéraux ni un montant supérieur au niveau du vitrage lorsque celui-ci est remonté (fermé).

Avantageusement surtout, la présente invention permet de réaliser un vitrage avec des moyens permettant sa mobilité qui sont fixés à la vitre avec une très grande précision, en particulier selon l’axe Y, et une très grande fiabilité, tout en étant légers et en permettant une dilatation différentielle (compensation des coefficients d’expansion différents).

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs et des figures ci-jointes : [Fig. 1] illustre une vue de face intérieure d’un vitrage monolithique avant mobile de véhicule selon un mode de réalisation de l’invention avec deux porte-vitres ;

[Fig. 2] illustre une vue schématique en perspective d’un bâti de référence en début de procédé de fabrication selon l’invention pour une vitre partiellement feuilletée ; ; [Fig. 3] illustre une autre vue schématique en perspective du bâti de référence en début de procédé de fabrication selon l’invention ;

[Fig. 4] illustre une vue schématique de dessus de la vitre partiellement feuilletée après application des bandes de mousses ;

[Fig. 5] illustre une vue partielle en perspective d’une zone de fixation de la vitre pour partiellement feuilletée après application des bandes de mousses ;

[Fig. 6] illustre une vue partielle en perspective de dessous de l’injection de la matière plastique à durcissement rapide ;

[Fig. 7] illustre une vue partielle en perspective de dessous d’une zone de fixation de la vitre partiellement feuilletée avant injection d’une matière plastique à durcissement rapide ;

[Fig. 8] illustre une vue partielle de dessous de l’injection de la matière plastique à durcissement rapide ;

[Fig. 9] illustre une vue partielle en perspective de dessous d’une zone de fixation de la vitre partiellement feuilletée avant injection d’une colle ; et [Fig. 10] illustre une vue partielle de dessous de l’injection de la colle.

Il est précisé que les proportions entre les divers éléments représentés dans les figures sont respectées pour chaque figure prise indépendamment, afin d'en faciliter la lecture. La [Fig. 1] illustre un vitrage 1, latéral gauche d’un véhicule, selon un mode de réalisation de l’invention, considéré comme étant vu de l’intérieur de ce véhicule.

Il s’agit en particulier d’un vitrage latéral d’une portière d’un véhicule automobile (non visible en [Fig. 1]) qui est mobile entre translation par rapport à cette portière sensiblement selon la verticale entre une position ouverte dans laquelle le vitrage se situe en totalité ou en quasi-totalité à l’intérieur de la portière et une position fermée dans laquelle le vitrage ferme une baie de la porte.

Ce vitrage réalise ainsi en position fermée une séparation verticale entre un espace intérieur I qui est à l’intérieur du véhicule et un espace extérieur E qui est à l’extérieur du véhicule. Les notions de « extérieur » et « intérieur » sont donc considérées dans le présent document respectivement par rapport à cet espace extérieur E et cet espace intérieur I.

Comme il s’agit d’un vitrage latéral, celui-ci s’étend pour l’essentiel selon l’axe généralement appelé « l’axe X » du véhicule, qui est l’axe longitudinal central d’avancé du véhicule équipé du vitrage selon l’invention en tant que vitrage latéral du côté gauche du véhicule et qui correspond à l’axe horizontal dans le plan de la feuille en [Fig. 1]

La mobilité du vitrage par rapport à la portière est essentiellement verticale dans le sens où cette mobilité s’opère selon l’axe Z, avec éventuellement une petite composante selon l’axe transversal Y non représenté en [Fig. 1] Dans les modes de réalisation illustrés, le vitrage 1 est d’un seul tenant.

En [Fig. 1], le vitrage 1 comporte une vitre 2’ qui est monolithique : elle est constituée d’une seule feuille de verre ou de matière plastique, de préférence en verre.

Dans la suite de la description, en référence aux figures 2 à 10, il est choisi de décrire l’application de l’invention à la configuration de vitrage 1 la plus complexe : lorsque le vitrage comporte une vitre 2, qui est bombée (c’est-à-dire non plate) et partiellement feuilletée.

La vitre 2, 2’ présente un premier bord latéral 23, un second bord latéral 24, un bord haut 25 et un bord bas 26. Le premier bord latéral 23 et le second bord latéral 24 de la vitre sont disposés respectivement dans la partie de la vitre orientée vers l’avant et dans la partie de la vitre orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 25 et le bord bas 26 de la vitre sont disposés respectivement dans la partie de la vitre orientée vers le toit et dans la partie de la vitre orientée vers le sol sur lequel repose le véhicule.

La vitre 2 partiellement feuilletée comporte une partie principale qui est feuilletée. Dans cete partie feuilletée, la vitre comporte, de l’extérieur vers l’intérieur, au moins, dans cet ordre : une feuille de verre extérieure 3, une feuille intercalaire de matière adhésive 4 puis une feuille de verre intérieure 5 ; toutefois, il est possible qu’au moins une autre feuille soit intercalée entre la feuille de verre extérieure 3 et la feuille intercalaire de matière adhésive 4 ou entre la feuille intercalaire de matière adhésive 4 et feuille de verre intérieure 5. La feuille intercalaire de matière adhésive 4 et la feuille de verre extérieure 3 sont vues par transparence à travers la feuille de verre intérieure 5 en figure 2.

Dans la partie feuilletée, la feuille de verre extérieure 3 présente une face extérieure 30 qui est orientée vers l’espace extérieur E, une face intercalaire 32 qui est orientée vers la feuille intercalaire de matière adhésive 4, et un chant 31 périphérique situé entre ces deux faces. En outre, la feuille de verre extérieure 3 présente un premier bord latéral 33, un second bord latéral 34, un bord haut 35 et un bord bas 36. Le premier bord latéral 33 et le second bord latéral 34 de la feuille de verre extérieure 3 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers l’avant et dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 35 et le bord bas 36 de la feuille de verre extérieure 3 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers le toit et dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers le châssis du véhicule.

La feuille de verre intérieure 5 présente une face intercalaire 50 qui est orientée vers la feuille intercalaire de matière adhésive 4, une face intérieure 52 qui est orientée vers l’espace intérieur I et un chant 51 périphérique situé entre ces deux faces. En outre, la feuille de verre intérieure 5 présente un premier bord latéral 53, un second bord latéral 54, un bord haut 55 et un bord bas 56. Le premier bord latéral 53 et le second bord latéral 54 de la feuille de verre intérieure 5 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers l’avant et dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 55 et le bord bas 56 de la feuille de verre intérieure 5 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers le toit et dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers le châssis du véhicule.

La feuille intercalaire de matière adhésive 4 présente une face intercalaire extérieure 40 qui est orientée vers la face intercalaire 32 et qui est ici au contact de cette face intercalaire 32, une face intercalaire intérieure 42 qui est orientée vers la face intercalaire 50 et qui est ici au contact de cette face intercalaire 50, ainsi qu’un chant 41 périphérique qui est situé entre ces deux faces intercalaires 40, 42. En outre, la feuille intercalaire de matière adhésive 4 présente un premier bord latéral 43, un second bord latéral 44, un bord haut 45 et un bord bas 46. Le premier bord latéral 43 et le second bord latéral 44 de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers l’avant et dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 45 et le bord bas 46 de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers le toit et dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers le châssis du véhicule. La feuille de verre extérieure 3 est une feuille de verre ayant subi une opération de bombage thermique avant la fabrication de la vitre 2 partiellement feuilletée et présentant une épaisseur comprise entre 2,85 et 4,85 mm, par exemple de 3,50 mm. La feuille de verre extérieure 3 peut présenter des contraintes de surface d’au moins 80 MPa tout en étant inférieures à 200 MPa.

La feuille de verre intérieure 5 peut être une feuille de verre ayant subi une opération de trempe thermique, ou de semi-trempe, et présentant une épaisseur comprise 0,70 et 2,60 mm, voire comprise 0,70 et 2,50 mm, voire entre 0,70 et 2,30 mm, voire entre 0,70 et 2,10 mm, par exemple de 1,10 mm ou 1,60 mm. Les opérations de trempe ou semi-trempe ont pour avantage d’être très rapides à réaliser. En effet, en moyenne, il est possible de produire environ 20 feuilles de verre en une minute. Par ailleurs, l’opération de trempe, ou de semi-trempe, permet d’introduire des contraintes de surface de l’ordre de 20 MPa, 30 MPa et 40 MPa respectivement sur une feuille de verre ayant une épaisseur d’environ 1,10 mm, d’environ 1,60 mm et d’environ 2,10 mm. En variante, la feuille de verre intérieure 5 peut être une feuille de verre ayant subi une opération de trempe chimique et présentant une épaisseur comprise 0,30 et 1,60 mm, voire comprise 0,50 et 1,50 mm, voire entre 0,70 et 1,20 mm, par exemple de 1,10 mm. Une opération de trempe chimique permet d’introduire des contraintes de surface d’au moins de 200 MPa. La feuille de matière adhésive 4 intercalaire est par exemple une feuille en polyvinylbutyral (PVB) présentant une épaisseur comprise entre 0,30 et 1,50 mm, par exemple de 0,78 mm. Cette feuille de matière adhésive 4 présente de préférence les mêmes dimensions de longueur selon l’axe X et de hauteur selon l’axe Z, que la feuille de verre intérieure 5. Dans le cas où la vitre 2 comporte une ou plusieurs autre(s) feuille(s) en plus des trois mentionnées précédemment, la feuille de verre extérieure 3 est la feuille de la vitre feuilletée qui est la plus à l’extérieur.

La [Fig. 2] montre que la vitre 2 présente une face extérieure 20 qui est réalisée par la face extérieure 30 de la feuille de verre extérieure 3, une face intérieure 22 qui est réalisée par la face intérieure 52 de la feuille de verre intérieure 5 et un chant 21 périphérique situé entre ces deux faces, correspondant au chant 31 périphérique de la feuille de verre extérieure 3, au chant 41 périphérique de la feuille de matière adhésive 4 et au chant 51 périphérique de la feuille de verre intérieure 5. En [Fig. 1] et [Fig. 2], le trait discontinu appelé « ligne de vision » ou « limite de vision » VF matérialise le haut du caisson de la portière à l’intérieur duquel le vitrage 1 coulisse. Cette ligne de vision VF réalise, lorsque le vitrage est considéré verticalement, une séparation entre d’une part une partie cachée de la vitre HP qui est située sous la ligne de vision VF et qui est destinée à être cachée à l’intérieur de la portière quelle que soit la position de la vitre par rapport à ladite portière et d’autre part une partie visible de la vitre VP qui est située au-dessus de la ligne de vision VF.

Dans la partie cachée du vitrage, sous la ligne VF, le vitrage présente une et de préférence ici deux, zones de fixation F, F’, chaque zone étant destinée à accueillir des moyens pour permettre la mobilité de la vitre en translation verticale par rapport à une portière du véhicule. Dans le vitrage fini, chaque zone de fixation F, F’ comporte un porte- vitre 6, 6’ qui est fixé à la vitre, comme expliqué plus en détail ci-après.

Fe vitrage comporte ainsi, outre la vitre 2, 2’, le long d’au moins une partie d’au moins un bord bas 26, au moins un porte-vitre qui est destiné à permettre d’accueillir un élément d’attachement, non représenté, qui a pour but de permettre d’attacher le porte- vitre dans un système de déplacement pour lever et baisser le vitrage. Certains documents parlent à ce sujet d’un système « de régulateur ».

Fe vitrage, dans sa configuration d’utilisation, comporte ainsi de préférence deux porte- vitre.

Dans les configurations illustrées de [Fig. 2] à [Fig. 10], chaque zone de fixation F, F’ est non feuilletée dans la totalité de la zone : au moins un des trois éléments qui composent à minima le feuilletage dans la partie feuilletée n’est pas présent dans la totalité de cette (ou ces) zone(s) de fixation. Toutefois, la vitre 2 pourrait, bien sûr, être complètement feuilletée et ainsi être feuilletée aussi dans les zones de fixations F, F’.

Dans les configurations illustrées de [Fig. 2] à [Fig. 10], seule la feuille de verre extérieure 3 est présente dans chaque zone de fixation F, F’ non feuilletée ; la feuille de verre intérieure 5 et la feuille de matière adhésive 4 sont toutes les deux absentes ; Fa feuille de matière adhésive 4 pourrait être présente mais cela réalise une surépaisseur qui n’est pas nécessaire.

Pour réaliser une zone de fixation F, F’ non feuilletée, le bord bas 56 de la feuille de verre intérieure 5, ainsi que le bord bas 46 de la feuille adhésive de matière adhésive 4 sont beaucoup plus haut que le bord bas 36 de la feuille de verre extérieure 3. Fe bord bas 56 de la feuille de verre intérieure 5 et le bord bas 46 sont situés environ à mi-distance, selon la verticale entre la ligne de vision VL et le bord bas 36 de la feuille de verre extérieure 3.

De préférence, aucune zone de fixation F, F’ du vitrage ne comporte un trou de fixation. Les deux porte-vitre 6, 6’ ne sont pas nécessairement strictement identiques mais présente chacun en coupe transversale sensiblement une forme en U venant enchâsser une partie longitudinale du bord bas 26, et plus précisément une partie longitudinale du bord bas 36 de la feuille de verre extérieure 3, sans être en contact lui-même avec la feuille de matière adhésive 4, ni la feuille de verre intérieure 5. Dans le mode réalisation illustré ici, les moyens pour permettre la mobilité de la vitre 2, 2’ en translation par rapport à une portière du véhicule comprennent au moins un et de préférence au moins deux porte-vitre 6, 6’ présentant en coupe transversale sensiblement une forme en h inversé ou en forme de diapason, c’est-à-dire une forme en U avec une queue qui s’étend à l’opposé des deux parois latérales de la partie en U. Le (ou chaque) porte-vitre peut être en matière plastique, par exemple en polyamide, polybutylène téréphtalate, ou en alliage métallique, par exemple en alliage d’aluminium.

Chaque porte-vitre 6, 6’ présente ainsi, comme visible plus particulièrement en

[Fig. 3] : - une première partie constituée de deux parois 63, 64, parallèles, reliées à leur base et formant une rainure longitudinale, c’est-à-dire formant en coupe transversale une forme en U, et

- une deuxième partie constituée d’une queue 65 s’étendant à l’opposé des parois 63, 64 par rapport à la base reliant ces parois. La queue 65 est destinée à être reliée à un système d’entraînement motorisé non illustré pour permettre la montée et la descente du vitrage 1 dans la portière du véhicule. Cette forme en h du porte-vitre est particulièrement avantageuse car elle permet la transmission des efforts entre le porte-vitre et la vitre selon une grande surface correspondant à la somme des surfaces intérieures des parois 63, 64. L’assemblage est opéré de manière à ce que lesdites parois 63, 64 de ladite forme en h enchâssent la vitre 2, 2’ dans sa partie inférieure, la queue 65 se trouvant alors sensiblement dans le prolongement de la vitre 2, 2’.

Plus précisément pour la vitre 2 partiellement feuilletée, la partie en U enchâsse le bord bas 36 de la feuille de verre extérieure 3, et uniquement ce bord bas 36 ; il n’enchâsse pas le bord bas 56 de la feuille de verre intérieure 5 et n’enchâsse de préférence pas non plus le bord bas 46 de la feuille de matière adhésive 4.

L’assemblage des porte-vitre à la vitre 2’ monolithique ou à la vitre 2 partiellement feuilletée est opéré sur un bâti de référence 10 permetant le contrôle des tolérances sur l’ensemble porte-vitre / vitre.

Avant le positionnement et la fixation des porte-vitre, dans une première étape, la vitre est correctement positionnée (« focalisée ») dans un gabarit de montage présentant une pluralité de butées de positionnement Y 1 , Y2, Y3, Y4, ZI , Z2, Z3 qui représentent le plan de forme nominal de la vitre sur le véhicule. Les butées de positionnement qui sont essentiellement selon l’axe Y : Yl, Y2,

Y3, Y4, sont situées sur des montants verticaux, respectivement RY1, RY2, RY3, RY4.

Les butées de positionnement qui sont essentiellement selon l’axe Z : Zl, Z2, Z3, sont situées au bord de montants verticaux, respectivement RZ1, RZ2, RZ3.

Une fois que la vitre 2 est correctement positionnée et maintenu dans le bâti de référence 10, comme illustré en [Fig. 2] et [Fig. 3], un opérateur ou le bras articulé d’un robot procède à la seconde étape du procédé, visible en [Fig. 4] et [Fig. 5] : dans chaque zone de fixation F, F’, quatre bandes de mousse 71, 72, 73, 74 sont saisies et sont positionnées par paires 7, 7’ de telle sorte que deux paires 7, 7’ de bandes de mousse sont appliquées et fixées, chacune à un bord longitudinal de chaque zone de fixation F, F’. Pour le vitrage 1, il y a donc huit bandes de mousse 71, 72, 73, 74.

Chaque bande de mousse 71, 72, 73, 74 est appliquée de telle sorte qu’elle enchâsse un bord de la vitre 2 : chaque bande de mousse 71, 72, 73, 74 est appliquée et collée contre la face extérieure 20, contre le chant 21 et contre la face intérieure 22 dans la zone de fixation. Chaque bande de mousse est de préférence d’un seul tenant car c’est plus facile à positionner, mais dans l’absolu, chaque bande de mousse peut être réalisée en plusieurs parties. Elle est préfabriquée et présente, avant application à la surface de la vitre, une épaisseur suffisante pour permettre l’étanchéité latérale (selon l’axe Y ou selon l’axe Z spécifiquement en vis-à-vis du chant de la vitre) entre la vitre et le porte-vitre, éventuellement en se comprimant un peu.

Chaque bande de mousse présente une longueur (selon l’axe X) d’environ 2,0 à 10,0 mm, par exemple ici de 5,0 mm. Une fois positionnée et fixée, par exemple par collage, à la vitre 2, chaque bande de mousse est destinée à rester et est présente dans le vitrage 1 terminé (prêt à être installé dans une portière ou installé dans cette portière).

Dans une troisième étape, illustrée en [Fig. 6], chaque porte- vitre est positionné dans la zone de fixation F, F’ en vis-à-vis du bord bas de la vitre de telle sorte que la partie en U enchâsse le bord bas 26 de ladite vitre et les deux paires 7, 7’ de bandes de mousse.

Lors de cette étape, les bandes de mousse sont comprimées d’une part latéralement (selon l’axe Y) entre les faces 20, 22 de la vitre 2 et les parois 63, 64 de la forme en U, et d’autre part en bas, entre le chant 21 de la vitre 2 et le fond de la forme en U.

Le positionnement correct du porte-vitre 6, 6’, vis-à-vis de la vitre 2 est réalisé grâce à un support de porte-vitre 11, 11’. Ce positionnement est le positionnement final souhaité dans le vitrage final.

Chaque bande de mousse est destinée à réaliser une frontière longitudinale (selon l’axe X) étanche pour de la matière injectée par la suite.

Pour chaque zone de fixation, il y a ainsi trois espaces d’injection :

- deux espaces d’injection primaires Pis, réalisé entre les deux bandes de mousse de chaque paire de bande de mousse, c’est-à-dire d’une part entre la bande de mousse 71 et la bande de mousse 72 de la paire de bande de mousse 7 et d’autre part et entre la bande de mousse 73 et la bande de mousse 74 de la paire de bande de mousse 7’

- un espace d’injection secondaire Sis, réalisé entre les deux paires 7, 7’ de bande de mousse, c’est-à-dire entre la bande de mousse 72 et la bande de mousse 73.

Chaque espace d’injection est en forme de U et enchâsse le bord bas de la vitre.

L’espace (ou chaque espace) d’injection primaire Pis présente une longueur Pii (selon l’axe X) comprise entre 3,0 mm et 25,0 mm, par exemple de 8,0 mm ; ou un volume Piv compris entre 1 et 25 cm 3 .

L’espace d’injection secondaire Sis présente une longueur Sil (selon l’axe X) comprise entre 20,0 mm et 70,0 mm par exemple de 30,0 mm, ou un volume Siv compris entre 5 et 75 cm 3 .

Dans une quatrième étape, illustrée en [Fig. 7] et [Fig. 8] , une matière plastique 8 à durcissement rapide est injectée, à l’intérieur de la partie en U du porte-vitre, à la fois :

- entre les deux bandes 71, 72 ;73, 74 de mousse de chaque paire, respectivement 7 ; 7’ de bande de mousse, et

- entre la vitre 2 et la face interne de la partie en U du porte- vitre.

Dans cette étape, il s’agit ainsi de remplir chaque espace d’injection primaire Pis.

La matière plastique 8 à durcissement rapide peut être par exemple une matière durcissement en 60 secondes, ou moins. C’est ici une matière thermoplastique ou thermodurcissable et elle présente, de préférence, à l’état durci une dureté d’au moins 60 Shore A II peut s’agit en particulier d’un élastomère thermoplastique (TPE), d’un Polyamide, ... Il s’agit en particulier ici d’une matière « hotmelt Tecbond 240-12-300 ».

L’injection primaire (ou chaque injection primaire) est réalisée au centre de la longueur d’injection primaire Pii afin que la matière injectée se répartisse correctement dans le volume d’injection primaire. Cette injection primaire (ou chaque injection primaire) est réalisée à travers la paroi du porte-vitre, par un trou d’injection 80, 80’. Ces trous d’injection 80, 80’ sont situés dans la base de la forme en U, afin de permettre de réaliser des injections en face du chant 21 de la vitre 2 et que la matière injectée se répartisse ensuite correctement dans les volumes d’injection primaire.

Pour un porte- vitre, les deux injections primaires sont de préférence réalisées en même temps afin de diminuer la durée totale du procédé de fabrication et de répartir de chaque coté du porte- vitre les efforts dues aux injections. Pour un vitrage à deux porte- vitre, les quatre injections primaires sont de préférence réalisées en même temps afin de diminuer la durée totale du procédé de fabrication.

Dans une cinquième étape, illustrée en [Fig. 9] et [Fig. 10], une colle 9 est injectée, à l’intérieur de ladite partie en U, entre les deux paires 7, 7’ de bande de mousse, dans le volume d’injection secondaire, entre la bande de mousse 72 et la bande de mousse 73. Cette cinquième étape est de préférence réalisée en même temps que la quatrième ; il n’est pas nécessaire d’attendre que la matière plastique 8 à durcissement rapide soit dure pour procéder à l’injection de la colle 9.

F’injection secondaire est réalisée au centre de la longueur d’injection primaire Pii, c’ est-dire au centre de la distance entre la bande de mousse 72 et la bande de mousse 73, afin que la matière injectée se répartisse correctement dans le volume d’injection secondaire. Cette injection secondaire est réalisée à travers la paroi du porte- vitre, par un trou d’injection 90. Ce trou d’injection 90 est situé dans la base de la forme en U, afin de permettre de réaliser l’injection en face du chant 21 de la vitre 2 et que la matière injectée se répartisse ensuite correctement dans le volume d’injection secondaire. La colle 9 est par exemple une résine thermodurcissable, par exemple à base de polyuréthane, mono ou bi-composant, avec ou sans accélérateur. Le temps de durcissement de la colle importe peu et il peut être long car le porte-vitre est déjà correctement fixé à la vitre par la matière plastique 8 à durcissement rapide. De la première à la cinquième étape, la vitre 2 est maintenue dans bâti de référence 10 sans bouger. Après cette cinquième étape, une fois que les injections primaire et secondaire sont terminées et que la matière plastique 8 à durcissement rapide est suffisamment dure (pas nécessairement complètement dure), le vitrage 1 peut être immédiatement retiré du bâti de référence 10 ; il n’est pas nécessaire d’attendre la polymérisation ou le durcissement de la colle 9.

Le porte- vitre 6, 6’ comporte ainsi :

- au moins deux trous d’injection : un trou d’injection 80 pour la matière plastique 8 à durcissement rapide et un trou d’injection 90 pour la colle 9 ; - et ici trois trous d’injection : deux trous d’injection 80, 80’ pour la matière plastique 8 à durcissement rapide et un trou d’injection 90 pour la colle 9.

Toutes les injections sont ainsi réalisées au travers du porte-vitre 6, 6’ par les trou d’injection 80, 80’, 90. En analysant le vitrage 1 fini, il est possible de constater que la matière plastique 8 à durcissement rapide ainsi que la colle 9 ont été injectées au travers du porte-vitre 6, 6’ car il peut rester de la matière injectée dans les trous 80, 80’, 90.

Avantageusement, il n’y a pas de frontière haute (selon l’axe Z) pour les matières injectées. Le contrôle de l’injection et de la quantité injectée suffit pour maîtriser que la totalité des espaces d’injection primaires et secondaire soient remplis des matières injectées. Dans l’absolu, il pourrait être imaginé qu’au moins une, ou que chaque, injection soit réalisée par l’ouverture en haut de la forme en U du porte-vitre ; toutefois, l’injection est alors plus difficile de maîtriser car il faut chasser l’air présent dans les espaces d’injection pendant l’injection. De par les déviations géométriques des vitres 2, 2’ d’une même série dans les zones de fixation F, F’, l’épaisseur de la colle 9 n’est pas uniforme d’un vitrage à l’autre d’une même série et varie en fonction de la géométrie réelle de chaque vitre dans la zone de fixation. Fa matière adhésive 8 à durcissement rapide permet de figer la position spécifique du porte-vitre et de la vitre, qui peut être différente pour chaque vitrage d’une même série, le temps que la colle 9 réalise l’adhésion chimique entre le porte-vitre et la vitre.

La matière adhésive 8 à durcissement rapide permet en particulier de figer la position selon l’axe Y avec une très grande précision, en prenant en considération que la forme de la vitre en elle-même selon cet axe Y varie d’une vitre à l’autre pour une même série de vitrage.

Ainsi, le calage physique du porte- vitre à la vitre 2, 2’ par la matière plastique 8 est réalisé rapidement et il est fiable : la fixation chimique par la colle 9 peut se faire sans risque que le porte-vitre bouge vis-à-vis de la vitre. Cette fixation chimique est fiable et précise ; il n’est pas nécessaire de la compléter par un attachement mécanique du porte- vitre à la vitre.

Dans une même série de vitrage (destiné à un même type de véhicule), la position finale des porte-vitre dépend de la configuration réelle de chaque vitre et cette position finale est d’abord figée par la matière plastique 8 à durcissement rapide puis par la colle 9. Bien que cela ne soit pas souhaité car cela rajoute une étape supplémentaire, il est possible de prévoir qu’un porte- vitre, et en particulier sa queue 65, soit retouché par la suite, de telle sorte que sa configuration soit modifiée, comme enseigné par exemple dans la demande internationale de brevet N° WO200598187. Dans une variante non illustrée, le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 et le chant 41 de la feuille de matière adhésive 4 sont situés en-deçà du chant 31 de ladite feuille de verre extérieure 3 afin de former un retrait intérieur présentant une largeur s’étendant en direction centripète, et ce retrait intérieur est particulier car il n’est pas complètement périphérique ; il ne s’étend pas le long de la totalité de la périphérie de la vitre : dans au moins une zone cachée d’alignement, il n’y a pas de retrait intérieur et le chant 51 de ladite feuille de verre intérieure 5 et le chant 41 de ladite feuille de matière adhésive 4 sont tous les deux dans le prolongement latéral du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 ; cette zone cachée d’alignement est située dans la partie cachée de la vitre HP de telle sorte qu’elle reste en permanence cachée à l’intérieur du caisson de la portière, quelle que soit la position du vitrage par rapport à cette portière (vitrage ouvert ou fermé ou en position intermédiaire entre les deux).

Ainsi, dans cette variante, toute la partie du vitrage qui est située sous la limite de vision VL peut ne pas comporter de retrait intérieur : dans cette partie sous la limite de vision VL, à l’intérieur du caisson de la portière lorsque le vitrage est fermé, il est possible que le chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 sur une (ou plusieurs) partie(s) de sa longueur, voire sur la totalité de sa longueur, soit dans la continuité du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5, voire il est possible que le chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 sur une (ou plusieurs) partie(s) de sa longueur, voire sur la totalité de sa longueur, s’étende plus loin, en direction centrifuge, que le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5.

Il est possible par exemple que le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 soit dans la continuité du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 seulement là où sont les moyens pour permettre la mobilité de la vitre 2 en translation par rapport à une portière du véhicule.

Au-dessus de la limite de vision VL, la portière du véhicule peut comporter au moins une partie sans montant. Ainsi, il est possible que la portière :

- ne comporte pas de montant latéral avant et que ce soit la partie de carrosserie adjacente, autrement appelée « le pilier A » ou « A-pillar » en anglais, qui guide le vitrage, et/ou

- ne comporte pas de montant latéral arrière et que ce soit la partie de carrosserie adjacente, autrement appelée « le pilier B » ou « B-pillar » en anglais, qui guide le vitrage.

La présente invention est décrite dans ce qui précède à titre d’exemple. Il est entendu que l’homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l’invention sans pour autant sortir du cadre du brevet tel que défini par les revendications.