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Title:
CONTAINER FOR DIRTY PRODUCTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/052740
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a container for dirty products, incorporating means for self cleaning after use and consisting therefor of a framework (2) coated with superimposed (3) membranes (4, 4a, 4b,...,4m, 4n). each of said membranes is provided with means for being assembled by adherence with the adjacent membrane(s) enabling said membranes to be peeled off and consisting of a plurality of mechanically adhering protuberances. The invention also concerns a method for obtaining said container.

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Inventors:
CALDAS RAPHAEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/003503
Publication Date:
June 24, 2004
Filing Date:
November 27, 2003
Export Citation:
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Assignee:
CALDAS RAPHAEL (FR)
International Classes:
B65D25/14; (IPC1-7): B65D25/14
Domestic Patent References:
WO1999050153A11999-10-07
Foreign References:
CH540159A1973-08-15
EP0579106A11994-01-19
DE4102326A11992-07-30
FR1349171A1964-04-22
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Récipient (1) pour produits salissants, intégrant des moyens pour assurer son propre nettoyage, composé d'une ossature (2) recouverte d'une superposition (3) de membranes (4,4a, 4b,... 4m, 4n) et comportant des moyens d'adhérence des membranes entre elles qui permettent leur séparation par effet de pelage caractérisé en ce que lesdits moyens d'adhérence des membranes entre elles sont constitués par une multitude de protubérances à accrochage mécanique (8,8a) garnissant au moins une partie d'au moins une des faces de contact (A, B) de chacune desdites membranes avec la ou les membranes contiguës.
2. Récipient pour produits salissants, selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite multitude de protubérances à accrochage mécanique (8, 8a) est constituée par une brosse auto agrippante.
3. Récipient pour produits salissants, selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) sont constituées d'au moins une couche d'au moins une matière plastique.
4. Récipient pour produits salissants, selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) sont des feuilles de fibres non tissées.
5. Récipient pour produits salissants, selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) sont des nappes de tissu.
6. Récipient pour produits salissants, selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) sont des nappes de tissu enduit de matière plastique sur au moins une face.
7. Récipient pour produits salissants, selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que lesdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) sont polarisées électrostatiquement.
8. Récipient pour produits salissants, selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que lesdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) incorporent une pluralité de particules aimantées.
9. Récipient pour produits salissants, selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que ladite superposition (3) présente une forme d'auge qui épouse parfaitement la concavité en forme d'auge de ladite ossature (2) au niveau de la face inférieure (B) de sa membrane inférieure (4n).
10. Récipient pour produits salissant, selon la revendication 1 ou 9 caractérisé en ce que ladite ossature (2) est ajourée comme une grille.
11. Procédé d'obtention du récipient pour produits salissants selon la revendication 9 caractérisé en ce que la forme d'auge de ladite superposition (3) est obtenue à partir de membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) plates superposées qui sont mise en forme ensemble par une mme opération de thermoformage sous pression.
12. Procédé d'obtention du récipient pour produits salissants selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que l'assemblage entre elles desdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) est obtenu par le chauffage sous pression de ladite superposition (3) qui produit l'incrustation de ladite multitude de protubérances (8,8a) garnissant chaque membrane (4) dans la matière plastique de la membrane contiguë (4a).
13. Récipient pour produits salissants selon la revendication 12 caractérisé en ce qu'une face (A) de chacune desdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) présente une surface lisse en matière plastique alors que l'autre face (B) est garnie d'une dite multitude de protubérances (8,8a) réalisées dans un matériau qui reste solide à la température de ramollissement de ladite matière plastique.
14. Récipient pour produits salissants selon l'une des revendications 9 à 13 caractérisé en ce que ladite superposition (3) est équipée d'au moins une membrane plate supplémentaire qui, réalisée en matière plastique thermodurcissable, devient rigide après mise en forme par thermoformage sous pression avec l'ensemble des membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) de ladite superposition (3) et constitue alors l'ossature (2) dudit récipient.
15. Récipient pour produits salissants selon l'une des revendications 1,10 ou 14, caractérisé en ce que ladite ossature (2) comporte des protubérances à accrochage mécanique (8a) coopérant avec au moins une partie de ladite multitude de protubérances (8) garnissant la face (B) de la membrane inférieure (4n) de ladite superposition (3) contiguë à ladite ossature pour assurer la fixation, sur cette dite ossature, de ladite superposition qui la recouvre.
Description:
« Récipient pour produits salissant » La présente invention a pour objet un récipient pour produits salissants qui intègre des moyens pour assurer aisément son propre nettoyage.

Un tel récipient peut tre utilisé par exemple pour recevoir temporairement des produits adhérant plus ou moins aux parois tels que plâtre, ciment, colle, nourriture, produits chimiques, peinture, excréments, utilisés dans des domaines d'activité comme l'industrie du bâtiment, l'industrie chimique, pharmaceutique, alimentaire, nucléaire, la médecine, l'agriculture etc...

Ce récipient permet aussi le cas échéant de mélanger entre eux les composants de ces produits, de les malaxer s'ils sont pâteux et de les extraire en raclant les parois.

Dans ce type d'activité, où on utilise un récipient par séquences successives de travail, il importe qu'au début de chaque séquence celui-ci soit propre pour ne pas polluer les nouveaux produits, alors que dans la séquence précédente il a contenu des produits salissants voire polluants ou contaminants dont les restes adhèrent le plus souvent à sa paroi.

Dans l'état actuel de la technique, deux types de solution à ce problème sont utilisés : - ou bien le récipient est nettoyé par des interventions mécaniques, thermiques, chimiques etc... et cela engendre des coûts importants en main d'oeuvre, outillages et produits de nettoyage et allonge la durée des travaux.

- ou bien le récipient est jeté et remplacé par un récipient neuf comme c'est le cas par exemple pour les assiettes ou les seringues, ce qui est économiquement acceptable pour des petits récipients peu sollicités mécaniquement mais devient prohibitif pour des récipients plus importants dont les dimensions et les besoins de solidité augmentent considérablement le coût de fabrication.

Le récipient selon l'invention apporte une solution nouvelle, intermédiaire et particulièrement économique à ce problème de nettoyage en ce

sens que, pour restituer l'état de propreté, seuls certains éléments bon marché de ce récipient sont jetables un à un alors que son ossature qui peut tre coûteuse sera réutilisable un grand nombre de fois.

L'invention a donc pour objet un récipient pour produits salissants, voire polluants ou contaminants, intégrant des moyens pour assurer son propre nettoyage et qui est composé d'une ossature recouverte d'une superposition de membranes.

Chacune de ces membranes est équipée de moyens d'assemblage par adhérence d'au moins une partie d'au moins une de ses faces de contact avec la ou les membranes contiguës.

Ces moyens d'assemblage permettent néanmoins la séparation aisée desdites membranes par effet de pelage.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - lesdites membranes sont constituées d'au moins une couche d'au moins une matière plastique.

- lesdites membranes sont des feuilles métalliques.

- lesdites membranes sont des feuilles de papier ou fibres non tissées.

- lesdites membranes sont des nappes de tissu.

- lesdites membranes sont des nappes de tissu enduit de matière plastique sur au moins une face.

- lesdites membranes sont réalisées en matériau étanche aux fluides.

- lesdites membranes sont réalisées en matériaux souples.

- lesdits moyens d'assemblage par adhérence sont constitués par une substance adhésive couvrant au moins partiellement au moins une des deux faces de contact de chacune desdites membranes.

- une seule des deux dites faces de contact est recouverte d'une substance adhésive, alors que l'autre face présente un état de surface glacé peu adhérent.

- lesdits moyens d'assemblage par adhérence sont constitués par la polarisation électrostatique desdites membranes.

- Lesdits moyens d'assemblage par adhérence sont constitués par une pluralité de particules aimantées, incorporées dans les dites membranes.

- lesdits moyens d'assemblage par adhérence sont constitués par le chauffage sous pression de ladite superposition jusqu'à une température de ramollissement du matériau constituant lesdites membranes qui produit l'adhésion de leurs dites faces de contact.

- l'adhésion desdites faces de contact par chauffage sous pression est associée à un emboutissage par thermoformage qui imprime à ladite superposition une forme épousant la forme d'auge de ladite ossature.

- lesdits moyens d'assemblage par adhérence sont constitués par une multitude de protubérances à accrochage mécanique garnissant lesdites faces de contact desdites membranes.

- chacune desdites membranes est équipée d'au moins une languette, prolongeant sa surface vers l'extérieur, dont la position est décalée, dans ladite superposition, d'une membrane à l'autre.

- ladite ossature comporte des protubérances à accrochage mécanique coopérant avec au moins une partie de ladite multitude de protubérances garnissant la face de la membrane inférieure de la superposition contiguë à ladite ossature pour assurer la fixation sur cette dite ossature, de ladite superposition qui la recouvre.

- une des deux faces de chacune des membranes présente une surface lisse en matière thermoplastique alors que l'autre face est garnie d'une multitude de protubérances réalisées dans un matériau qui reste solide à la température de ramollissement de ladite matière thermoplastique.

L'invention a également pour objet une méthode d'utilisation dudit récipient qui consiste, après chaque séquence d'utilisation, à arracher par effet de pelage et à jeter la membrane supérieure de la superposition qui a été

souillée par les produits salissants en laissant apparaître la membrane qu'elle recouvrait qui est propre et prte pour une nouvelle séquence d'utilisation.

Cette opération peut tre répétée autant de fois qu'il y a de membranes disponibles dans ladite superposition pour permettre plusieurs séquences d'utilisation jusqu'à apparition de la dernière membrane qui recouvre ladite ossature du récipient.

Lorsque toutes lesdites membranes de ladite superposition ont été jetées une à une après usage au contact de produits salissants, ladite ossature a été mise à nu. Elle peut alors tre équipée à nouveau d'une superposition de membranes neuves prtes à l'emploi, de sorte que l'ossature peut tre ainsi équipée de recharges successives et servir un grand nombre de fois.

L'invention a également pour objet une première méthode d'obtention dudit récipient qui consiste, pour réaliser l'assemblage entre elles desdites membranes, à chauffer sous pression ladite superposition afin de produire l'incrustation de ladite multitude de protubérances garnissant chaque membrane dans le matériau thermoplastique de la membrane contiguë.

L'invention a également pour objet une seconde méthode d'obtention dudit récipient où la forme d'auge de ladite superposition est obtenue à partir de membranes plates superposées qui sont mise en forme ensemble par une mme opération de thermoformage sous pression.

Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite superposition est équipée d'au moins une membrane plate supplémentaire qui, réalisée en matière plastique thermodurcissable, devient rigide après mise en forme par thermoformage sous pression avec l'ensemble des membranes de ladite superposition et constitue alors l'ossature dudit récipient.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la Fig. 1 est une vue schématique en perspective du récipient conforme à l'invention, dont une partie est coupée transversalement pour faire apparaître la superposition des membranes : - la Fig. 2 est une vue schématique partielle en coupe d'un détail d'un moyen d'assemblage des membranes représenté en position d'accrochage.

- la Fig. 3 est une vue schématique partielle en coupe du mme détail que sur la Fig. 2 représenté en position de séparation par pelage.

Sur la Fig 1, on a représenté schématiquement un récipient pour produits salissants (1), composé d'une ossature (2) qui est recouverte d'une superposition (3) de membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n).

Des moyens d'assemblage que l'on décrira plus loin permettent à chacune de ces membranes d'adhérer au niveau d'au moins une partie d'au moins une de ses faces de contact (A, B) avec la ou les membranes contiguës.

Sur la Fig. 1, on a représenté la face supérieure (A) de la membrane (4a) qui adhère avec la membrane contiguë (4) et la face inférieure (B) de la mme membrane (4a) qui adhère avec l'autre membrane contiguë (4b).

Ces divers moyens d'assemblage permettent la séparation desdites membranes par effet de pelage.

Pour obtenir cet effet de pelage on exerce un effort d'arrachement local qui amorce une séparation qui se propage ensuite progressivement sur l'ensemble des surfaces de contact assemblées.

Lesdites membranes (4,4a, 4b,... 4m, 4n) peuvent tre réalisées en matériau souple et/ou en matériau étanche aux fluides.

Elles peuvent tre entre autres des feuilles de matière plastique ou de métal, des nappes de fibres non tissées ou de tissu qui peuvent tre enduites de matière plastique sur au moins une face.

Elles peuvent tre constituées de multiples couches de matière plastique dont les propriétés physico-chimiques dont différentes. Ainsi, par exemple, la face supérieure (A) et la face inférieure (B) de chaque membrane peuvent tre obtenues à partir de deux matières plastiques différentes non soudables entre elles sous l'effet de la chaleur.

Dans la superposition (3) de membranes représentées à la Fig.

1, la membrane (4) est disposée en partie supérieure et vient en contact avec les produits salissants contenus dans ledit récipient (1) lors de la première séquence d'utilisation.

A l'autre extrémité de cette superposition, la membrane (4n) est en contact avec l'ossature (2) et elle peut tre fixée sur celle-ci.

L'ossature (2) est représentée ici à titre d'exemple en forme d'auge avec une partie centrale (6) entourée de bords inclinés (7), mais cette ossature peut présenter toute autre forme appropriée à son mode d'utilisation.

Elle peut tre réalisée de façon compacte et étanche ou bien ajourée comme une grille.

Dans ce dernier cas, ce sont les membranes qui assurent seules la fonction d'étanchéité du récipient.

La Fig. 1 permet d'illustrer deux modes de réalisation du récipient selon l'invention où les moyens d'assemblage par adhérence sont constitués par la polarisation électrostatique desdites membranes ou par l'incorporation d'une pluralité de particules aimantées dans lesdites membranes.

Dans ce cas, cette polarisation ou cette aimantation permet que la face supérieure (A) de chaque membrane soit attirée vers la face inférieure (B) de la membrane contiguë et maintenue en contact avec celle-ci.

Bien sûr dans ce cas l'adhérence entre les membranes est limitée et leur séparation sera aisément obtenue par effet de pelage.

Selon un autre mode de réalisation du récipient selon l'invention, il est montré schématiquement sur les Fig. 2 et 3 comment lesdites

membranes, par exemple (4) et (4a), peuvent tre réunies à l'aide de moyens d'assemblage constitués par une multitude de protubérances (8, 8a) à accrochage mécanique garnissant leurs faces de contact (A) et (B), la forme et/ou la disposition des protubérances (8) des faces (A) étant complémentaires de celles des protubérances (8a) des faces (B).

Il est montré également, sur la Fig. 3, comment ces dites membranes peuvent tre séparées par effet de pelage en exerçant par exemple une traction sur la languette (5) qui prolonge la membrane (4).

L'effort d'arrachement local appliqué de la sorte incurve la membrane (4).

C'est cette incurvation qui permet aux protubérances (8,8a) de s'échapper de leurs logements respectifs (9,9a) en libérant progressivement l'assemblage entre les deux membranes.

Bien entendu, le moyen d'assemblage par protubérances multiples représenté Fig2. et 3 n'est donné qu'à titre d'exemple et pour illustrer une méthode possible de séparation par pelage.

Tout autre système d'assemblage par accrochage mécanique à l'aide de protubérances multiples peut tre utilisé pour obtenir l'adhérence entre elles des membranes de la superposition, et par exemple un système de brosse auto-agrippante.

Dans ces types d'assemblage, toute la surface de contact entre les membranes peut tre équipée de protubérances, mais on comprendra aisément qu'il est avantageux économiquement que seule une partie de cette surface soit équipée, par exemple sous forme de bandes d'accrochage rapportées en vis-à-vis sur les faces (A) et (B) de ces membranes.

Les protubérances (8,8a) garnissant ces membranes peuvent tre des aspérités de toutes formes et de toutes tailles et notamment tre microscopiques. Elles peuvent tre obtenues par déformation en surface de la matière des dites membranes ou par déformation de la membrane elle-mme.

Elles peuvent aussi tre rajoutées sur au moins une des faces de chaque

membrane, par exemple sous forme de fibres courtes tapissant la membrane pour former un effet de brosse ou de velours. Ce tapissage peut tre réalisé à chaud sous pression par incrustation de ces fibres dans le matériau thermoplastique des membranes. Ces protubérances peuvent résulter également de la constitution mme des membranes, notamment si les membranes sont constituées de nappes de fibres non tissées ou de tissu qui sont enduites sur une face de matière thermoplastique. Les fibres non tissées ou les fibres du tissu constituent alors ladite multitude de protubérances. On peut en effet utiliser des membranes selon l'invention dont une face (A) présente une surface en matière thermoplastique lisse alors que l'autre face (B) comporte une multitude de protubérances réalisées dans un matériau qui reste solide à la température de ramollissement de la matière thermoplastique. Un chauffage sous pression produira alors l'assemblage des membranes de la superposition par incrustation des protubérances tapissant les faces (B) des membranes dans la matière thermoplastique ramollie des faces (A). Ce mode d'accrochage mécanique par incrustation à chaud des membranes entre elles, qui n'est ni un collage ni une soudure, est particulièrement économique à réaliser et présente, d'une part, une adhérence suffisante des membranes entre elles durant l'utilisation du récipient et, d'autre part, une très grande facilité de séparation des membranes entre elles par effet de pelage.

Une série de languettes (5, 5a, 5b, 5c) est également représentée sur la Fig. 1 où l'on voit que, par exemple, la membrane (4) est équipée d'au moins une languette (5, 5a) qui prolonge sa surface vers l'extérieur et que la membrane (4a) est de mme équipée d'au moins une languette (5b, 5c).

Au moins une languette non représentée équipe également toutes les membranes de la superposition.

La position de ces dites languettes (5, Sa, 5b, Sc...) est décalée dans la superposition (3) d'une membrane à l'autre.

Ainsi, on voit sur la Fig. 1 à titre d'exemple que les languettes (5) et (5a) de la membrane (4) ont une position décalée par rapport à celle des languettes (5b) et (5c) de la membrane (4a).

On comprendra que ces languettes servent à saisir, entre le pouce et l'index par exemple, chacune des membranes de la superposition pour les arracher une à une après chaque séquence d'utilisation du récipient.

Le fait qu'elles occupent une position décalée d'une membrane à l'autre a pour but de faciliter leur préhension.

La Fig. 1 permet d'illustrer également un autre mode de réalisation du récipient selon l'invention où les moyens d'assemblage par adhérence sont constitués par le thermoformage de l'ensemble de la superposition (3) de membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n).

On voit sur cette Fig. 1 que ladite superposition (3) présente une forme d'auge qui épouse parfaitement la forme d'auge de ladite ossature (2) au niveau de la face inférieure (B) de la membrane inférieure (4n).

Cette forme sera obtenue de façon avantageuse à partir de membranes plates superposées, mises en forme ensemble par une mme opération de thermoformage sous pression à l'aide d'un outillage adéquate et à une température adaptée pour ramollir le matériau desdites membranes.

De surcroît cette opération chasse totalement l'air piégé entre les membranes en créant un effet de ventouse qui renforce l'adhérence entre celles-ci. Par contre, cette technique permet une séparation aisée des membranes car l'effet de pelage crée une pénétration d'air entre les membranes qui annule l'effet de ventouse.

L'utilisation du récipient selon l'invention pour malaxer des produits comme du ciment, du plâtre, de la colle etc... puis racler ses parois pour les extraire impose qu'une adhérence parfaite entre les membranes soit obtenue sur toute leur surface sans plis ni bulle d'air. Seule la mise en forme en une seule opération de l'ensemble de la superposition permet d'obtenir ce

résultat à un faible coût, compatible avec le prix de commercialisation possible d'un tel récipient.

Le thermoformage n'est qu'une des techniques permettant de réaliser l'assemblage par chauffage sous pression desdites membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) de la superposition (3).

On peut aussi réaliser le ramollissement de la matière constituant lesdites membranes, qui permet l'adhésion des faces de contact (A) et (B), par toute autre méthode produisant un effet thermique lié à une compression comme par exemple le laminage à chaud, le chauffage sous presse à haute fréquence, le chauffage à l'air chaud avec molette de compression, etc...

On comprendra cependant qu'il est possible, et particulièrement avantageux au plan de l'économie des coûts de production, de combiner, en une mme opération et à l'aide d'un outillage de thermoformage sous pression, la mise en forme de l'ensemble des membranes de la superposition (3) et l'assemblage des membranes entre elles, par exemple par incrustation à chaud des protubérances multiples (8,8a) comme décrit précédemment.

I1 est également avantageux d'introduire dans cet outillage une ossature (2) selon l'invention, ajourée comme une grille. Une telle ossature, perméable à l'air, ne constitue pas un obstacle à l'application d'une différence de pression entre la superposition des membranes et le modèle de l'outillage de thermoformage sur lequel cette superposition vient s'appliquer au moment de sa mise en forme. On peut ainsi sortir de l'outillage, au cours d'une seule opération, un produit fini comprenant une ossature garnie d'une superposition de membranes adhérant les unes aux autres qui épouse la forme de cette ossature.

On peut obtenir le mme résultat si ladite superposition est équipée d'une membrane plate supplémentaire contiguë à ladite membrane inférieure (4n) sur sa face inférieure (B) et réalisée en matière plastique

thermodurcissable. Ainsi cette membrane qui est mise en forme d'une seule opération par thermoformage sous pression avec les autres membranes (4,4a, 4b... 4m, 4n) de la superposition, d'une part, épouse parfaitement et adhère aux dites membranes qui restent souples et séparables par effet de pelage et, d'autre part, après refroidissement devient rigide et constitue alors l'ossature (2) dudit récipient.

Par ailleurs, pour permettre un accrochage entre ladite ossature (2) et ladite superposition (3} de membranes qui soit aisément séparable par effet de pelage, ladite ossature peut comporter des protubérances à accrochage mécanique (8a) qui coopèrent avec les protubérances (8) garnissant la face inférieure (B) de la membrane inférieure (4n) de ladite superposition.

En se rapportant à la Fig. 1 on va décrire la méthode d'utilisation du récipient selon l'invention, dans le cas où il sert à stocker provisoirement par exemple une certaine quantité de produits salissants tels du plâtre ou de la colle, voire à mélanger ensemble et à malaxer divers composants de ces produits pour effectuer plusieurs séquences de travail, consistant par exemple à appliquer ces produits sur un support quelconque.

Au début de chaque séquence de travail il est nécessaire de disposer d'un récipient propre.

A la fin de chaque séquence le récipient a été sali par ces produits dont une partie n'a pas pu tre utilisée, a séchée et adhère parfois fortement à la paroi du récipient.

Dans le cas du récipient selon l'invention, c'est la face supérieure (A) de la membrane supérieure (4) qui a été recouverte de produits salissants lors d'une première utilisation.

On procède alors au nettoyage extrmement rapide du récipient en retirant cette membrane supérieure (4) par arrachement.

On exerce une traction sur la ou les languette (s) (5, 5a) de façon à écarter progressivement par effet de pelage la face inférieure (B) de

cette membrane (4) de la face supérieure (A) de la membrane (4b) qu'elle recouvre.

Cette membrane supérieure (4) peut alors tre jetée avec les restes de produits qu'elle contient.

On dispose alors d'un récipient qui est de nouveau prt pour une nouvelle séquence d'utilisation, la face supérieure propre (A) de la nouvelle membrane (4a) étant apparue en partie supérieure de la superposition (3).

On peut répéter cette opération autant de fois qu'il y a de membranes dans la superposition (3) équipant ledit récipient jusqu'à ce que la membrane inférieure (4n), une fois arrachée, laisse ladite ossature (2) à nu.

On peut alors considérer que le coût de cette ossature est financièrement amorti par le nombre de séquences de travail effectuées et la jeter.

On peut aussi ré-équiper ladite ossature (2) d'une nouvelle superposition (3) de membranes neuves (4,4a, 4b... 4m, 4n) pour effectuer un nouveau cycle de séquences d'utilisation.

Ce nouvel équipement de ladite ossature (2) sera alors réalisé par clipsage à l'aide desdites protubérances complémentaires (8,8a) équipant, d'une part, ladite ossature et d'autre part, la face inférieure (B) de la membrane inférieure (4n) de la nouvelle superposition (3).